La Tunisie participe avec une délégation tripartite aux travaux de la 51e session de la conférence arabe du travail qui se tient du 19 au 26 avril 2025 au Caire.
Le ministre des affaires sociales Issam Lahmar préside la délégation tunisienne qui est composée des représentants du ministère des affaires sociales, de l’union générale tunisienne du travail (UGTT) et de l’union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) selon un communiqué publié vendredi par le ministère des affaires sociales.
L’ordre du jour de cette 51e session comprend plusieurs thèmes dont notamment l’examen du rapport du directeur général sur la diversification économique en tant que processus de développement: les économies prometteuses dans les pays arabes, les politiques sociales globales et leur rôle dans la lutte contre la pauvreté, le développement de l’intégration économique et la mise en oeuvre des conventions et recommandations issues de la conférence de l’organisation arabe du travail.
Un hommage sera rendu aux personnalités éminentes parmi les représentants des gouvernements, des hommes d’affaires et des travailleurs dans les pays arabes, qui se sont distingués par leurs compétences, durant leurs parcours professionnel, dans les domaines de l’emploi et des relations professionnelle et contribué à la promotion de l’action arabe commune.
Qui aurait cru qu’en 2025, aux États-Unis, les mêmes questions se poseraient qu’à Naplouse en 2001? Étudier ou se taire? Penser librement ou renoncer à son avenir? La folie ne se cache même plus : elle se proclame en tweets, en décrets, en sanctions.
Khémaïs Gharbi
Il y a des souvenirs qu’on préfère enterrer, parce qu’ils nous confrontent à ce que l’humanité a de plus honteux. D’autres, au contraire, qu’il faut réveiller sans relâche, parce qu’ils éclairent sinistrement notre présent. Entre 2000 et 2005, dans les territoires occupés de Cisjordanie, l’armée israélienne avait décrété la fermeture de toutes les écoles et universités palestiniennes. Pendant cinq longues années, des enfants, des jeunes, des professeurs furent condamnés à l’ignorance, sommés de choisir entre soumission ou enseignement. C’était l’ère des checkpoints, des blindés devant les salles de classe, des livres confisqués comme des armes. Le monde, alors, avait regardé ailleurs.
Soumettre la pensée à la peur
Vingt ans plus tard, c’est dans un tout autre décor que l’histoire semble se rejouer. Non pas sous occupation militaire, mais dans le cœur vibrant d’un pays que l’on appelait, il n’y a pas si longtemps encore, le leader du monde libre : les États-Unis d’Amérique.
Oui, vous avez bien lu. En ce mois d’avril 2025, le président Trump a ordonné le gel de 2,2 milliards de dollars de financement fédéral à l’Université Harvard, menacé son statut d’exemption fiscale, et imposé des conditions délirantes pour l’accueil d’étudiants étrangers, au nom d’une croisade politique. Pourquoi ? Parce que Harvard refuse de plier face aux exigences d’un pouvoir qui entend désormais dicter le recrutement, les contenus académiques, les orientations idéologiques des universités américaines. Parce que Harvard, à l’instar d’autres institutions courageuses, a refusé de réprimer un vaste mouvement étudiant dénonçant le génocide à Gaza. Parce qu’en somme, elle a choisi la conscience plutôt que la compromission.
Et ce pouvoir, n’en doutons pas, veut punir. Il veut soumettre la pensée à la peur, l’indépendance intellectuelle à l’orthodoxie politique. Il veut gouverner non seulement les frontières, mais les esprits.
Qui aurait cru qu’en 2025, aux États-Unis, les mêmes questions se poseraient qu’à Naplouse en 2001? Étudier ou se taire? Penser librement ou renoncer à son avenir?
Chute de la «citadelle du monde libre»
La folie ne se cache même plus : elle se proclame en tweets, en décrets, en sanctions. Elle déclare que Harvard «n’est plus un lieu d’enseignement valable». Elle qualifie de «farce» l’une des plus grandes institutions de savoir au monde. Et ce n’est pas un mauvais rêve, c’est bien la réalité. Une réalité où le pouvoir exécutif piétine les fondations mêmes de la démocratie américaine : la liberté d’expression, l’autonomie des universités, le respect du débat.
Ce qui se joue ici dépasse Harvard, dépasse les États-Unis, dépasse même l’enseignement. Ce qui se joue ici, c’est l’avenir d’un monde où l’on pourra encore penser sans être surveillé, enseigner sans être contrôlé, contester sans être puni.
C’est pourquoi il faut le dire sans trembler : ce pays que l’on regardait hier comme un modèle, devient aujourd’hui une parodie. La «citadelle du monde libre» se transforme en laboratoire de l’orthodoxie. Le pays des campus ouverts devient un champ de bataille idéologique.
Alors non, ce n’est pas seulement l’affaire des Américains. C’est l’affaire de tous ceux qui croient encore que la connaissance libère, que la jeunesse éclaire, que l’université est un sanctuaire.
De Ramallah à Harvard, une même ligne de front s’est dessinée : celle de la liberté contre la peur. Et il n’est plus permis de rester silencieux.
Mais puisque nous savons que ce n’est pas un cauchemar, mais une réalité bien palpable, il nous reste à espérer que cette torture de l’esprit prendra fin au prochain bulletin de vote. Car ce pays, grand à tous points de vue, ne doit pas nous faire oublier qu’il traverse une période difficile, lui aussi — et que le peuple américain, fort de son histoire, est capable de se régénérer. Capable de reprendre la place qu’il symbolise pour l’humanité tout entière, à travers cette belle Statue de la Liberté, qui trône encore sur l’île de Manhattan, momentanément dissimulée par un brouillard — un brouillard que l’on espère voir se dissiper, au plus tôt.
À l’heure où le président français Emmanuel Macron tente de créer une dynamique en Occident pour la reconnaissance d’un État de Palestine, de nombreuses voix s’élèvent parmi les travaillistes britanniques au pouvoir pour que leur pays aille dans ce sens, de manière à marquer une distance par rapport au génocide actuellement perpétré par Israël à Gaza et en Cisjordanie, Israël qui, rappelons-le, fût historiquement une émanation de l’occupation britannique de la Palestine. (Ph. Emily Thornberry).
Imed Bahri
La Grande-Bretagne est à l’origine de la sinistrement célèbre Déclaration de Balfour et le mandat dévoyé qui lui a été délivré par la Société des Nations au lendemain de la Première guerre mondiale pour administrer la Palestine afin de la préparer à l’indépendance s’est achevé par la création d’Israël et depuis le peuple palestinien subit l’occupation et son corollaire fait de déplacement forcé et de massacres à répétition. Le pays qui a causé la tragédie du peuple palestinien va-t-il lui reconnaître enfin son État?
Patrick Wintour, rédacteur en chef diplomatique du Guardian, a écrit que les députés britanniques issus de la majorité parlementaire travailliste fait pression sur le ministère des Affaires étrangères pour la reconnaissance d’un État palestinien.
Emily Thornberry, présidente de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des communes, a appelé la Grande-Bretagne à se joindre au président français Emmanuel Macron qui annoncé la semaine dernière, en marge de la visite officielle qu’il effectuait en Égypte, que la France pourrait reconnaître la Palestine en tant qu’État lors de la conférence internationale sur la solution à deux États qui se tiendra à New York en juin. Cette conférence sera coprésidée par la France et l’Arabie saoudite. Le président français a formulé le vœu que cet événement soit décisif.
Agir avant qu’il ne soit trop tard
Thornberry a déclaré que le moment était venu pour la Grande-Bretagne de reconnaître un État palestinien: «Nous devons le faire avec nos amis et avec la France. De nombreux pays attendent. Si l’Occident n’agissait pas rapidement, il n’y aurait plus de Palestine à reconnaître».
Chris Doyle, président du Conseil pour l’entente arabo-britannique (Caabu), a soutenu cette initiative affirmant qu’elle était attendue depuis longtemps et qu’une action de deux membres permanents du Conseil de sécurité enverrait un message fort à l’ensemble de la communauté internationale. Il a également déclaré que si la Grande-Bretagne n’agissait pas rapidement, son action serait entravée en raison de l’intention d’Israël d’annexer effectivement la Cisjordanie. Cabo bénéficie d’un fort soutien parmi les députés travaillistes dont beaucoup sont en colère contre Israël et ses actions à Gaza. La colère monte également à cause de l’interdiction faite à deux députés travaillistes de se rendre en Cisjordanie.
La position officielle du ministère des Affaires étrangères reste qu’il reconnaîtra la Palestine au moment opportun et avec le plus grand impact mais lorsque David Cameron était ministre des Affaires étrangères, il avait légèrement ajusté cette position lorsqu’il déclara que la Grande-Bretagne devrait attendre la fin du processus politique pour reconnaître un État palestinien. Faisant référence à Israël, il déclara aussi qu’aucun pays ne pouvait utiliser son droit de veto contre la décision de la Grande-Bretagne de reconnaître la Palestine.
Macron a surpris les observateurs la semaine dernière lorsqu’il a exprimé l’espoir que la conférence de juin inciterait un groupe de pays à reconnaître un État palestinien, des déclarations qui ont clairement accru la pression diplomatique sur la Grande-Bretagne pour qu’elle suive l’initiative française.
«Nous devons aller vers la reconnaissance [d’un État palestinien], et nous le ferons dans les prochains mois», a-t-il déclaré au micro de France 5. Il a ajouté, faisant référence à certains États du Golfe dont l’Arabie saoudite: «Je souhaite également participer à une dynamique collective qui permette à tous les défenseurs de la Palestine de reconnaître à leur tour Israël, ce que beaucoup d’entre eux ne font pas».
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, qui a personnellement accusé Israël de commettre un génocide contre les Palestiniens, a déclaré que l’Arabie saoudite ne reconnaîtrait Israël que dans le cadre d’un accord incluant une voie irréversible vers un État palestinien.
Bien qu’il existe des doutes dans certains cercles britanniques quant à la volonté de Macron de marquer une hostilité à Israël, les liens personnels et politiques entre Keir Starmer et le président français sont forts et il serait difficile pour le ministère des Affaires étrangères britannique de résister à toute forte pression française pour reconnaître la Palestine surtout si elle est considérée comme faisant partie d’un effort de paix entre l’Europe et le Golfe.
L’Irlande, l’Espagne et la Norvège montrent la voie
En mai, la France a choisi de ne pas suivre l’Irlande, l’Espagne et la Norvège en reconnaissant un État palestinien. Actuellement, 148 des 193 États membres de l’Assemblée générale des Nations Unies reconnaissent l’État de Palestine. Aucun pays occidental membre du G20, y compris le Canada, l’Allemagne et l’Italie, n’a encore franchi le pas.
Alors que la Knesset israélienne a voté contre la solution à deux États le mois dernier, le chef de l’opposition Yair Lapid voit une opportunité à moyen terme pour cette solution tant que le Hamas ne fait pas partie du gouvernement.
La décision française pourrait provoquer la colère d’Israël et des États-Unis mais Macron estime qu’une alliance avec les États du Golfe pourrait inciter le président Donald Trump à reconsidérer son soutien au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Sa’ar a réagi sur les réseaux sociaux en déclarant: «La reconnaissance unilatérale d’un État palestinien fictif récompense le terrorisme et renforce le Hamas».
Face à la réaction négative, Macron, a répondu sur la plateforme X en hébreu affirmant qu’il était victime d’une série d’interprétations sans fondement. Il a déclaré que la position de la France est «Oui à la paix, oui à la sécurité d’Israël, oui à un État palestinien sans le Hamas. Cela nécessite la libération de tous les détenus, un cessez-le-feu durable, la reprise immédiate de l’aide humanitaire et la promotion d’une solution politique à deux États. Il n’y a pas d’autre voie qu’une solution politique. Je soutiens le droit légitime des Palestiniens à un État et à la paix, tout comme je soutiens le droit des Israéliens à vivre en paix et en sécurité tant que les deux États sont reconnus par leurs voisins. La conférence sur la solution à deux États qui se tiendra en juin doit être décisive. Je fais tout mon possible avec nos partenaires pour atteindre cet objectif de paix. Nous en avons désespérément besoin».
Signe de la volonté apparente des États-Unis d’accepter l’annexion de la Cisjordanie, le Sénat américain a voté la semaine dernière pour nommer le pasteur évangélique Mike Huckabee, ancien gouverneur de l’Arkansas, comme ambassadeur des États-Unis en Israël. Huckabee fait référence à la Cisjordanie par ses noms juifs bibliques «Judée et Samarie» et soutient son rattachement à Israël.
Une injustice historique à réparer
Pendant ce temps, Vincent Fean, l’ancien consul général britannique à Jérusalem, a appelé à la reconnaissance de la Palestine. Dans un article publié samedi dans The Independent. Il a déclaré que reconnaître la Palestine ne signifie pas prendre parti, récompenser le terrorisme ou délégitimer Israël mais plutôt l’égalité et l’application du droit international.
Il a déclaré que la Grande-Bretagne doit être un leader sur cette question et non un suiveur. Il a écrit: «Notre pays porte une responsabilité historique découlant des promesses non tenues de la Déclaration Balfour et de notre mauvaise application du Mandat sur la Palestine jusqu’en 1948. Il y a un besoin urgent: sous Benjamin Netanyahu, Israël s’efforce systématiquement de saper tout espoir de coexistence pacifique de deux États, une politique partisane poursuivie par les gouvernements britanniques successifs. Notre gouvernement a été élu sur la base de son engagement à reconnaître la Palestine et à respecter le droit international, sans crainte ni favoritisme. Nous devons diriger l’Europe et le Commonwealth d’une manière qui soit conforme à nos valeurs et serve nos intérêts nationaux. L’État de droit est dans notre intérêt».
Pour la Grande-Bretagne, il ne s’agit pas seulement d’une question de diplomatie mais aussi de justice et de responsabilité historique. Il y a plus d’un siècle, la Grande-Bretagne et la France ont négocié en secret l’accord Sykes-Picot divisant les provinces arabes de l’Empire ottoman en sphères d’influence. La Grande-Bretagne contrôlait la Palestine en vertu d’un mandat de la Société des Nations avec le devoir déclaré d’aider son peuple à accéder à l’indépendance. En lieu et place de cette indépendance palestinienne, il y a eu la création d’Israël.
Vincent Fean a déclaré que l’Empire britannique a contribué à façonner les frontières du Moyen-Orient moderne pour le meilleur ou pour le pire. Il estime qu’aujourd’hui le gouvernement britannique a désormais l’occasion d’aider les peuples du Moyen-Orient à remodeler leur avenir en menant des efforts pour la création d’un État palestinien.
La Tunisie peine à attirer les investissements directs étrangers (IDE), menaçant ainsi ses ambitions de croissance et de création d’emplois.
Selon un rapport de l’OCDE, ces investissements, pourtant vitaux pour l’économie, stagnent à seulement 1,5 % du PIB en 2022, bien en dessous de la moyenne régionale (2,3 %). Un déclin qui compromet les Objectifs de développement durable (ODD°) et la modernisation du tissu productif.
Une contribution économique forte, mais déséquilibrée
Les entreprises étrangères représentent 3,5 % des sociétés privées mais génèrent 11 % des revenus et emploient 21 % des salariés du secteur formel. Leur poids est particulièrement marqué dans l’industrie manufacturière, où elles fournissent 34 % des emplois privés. Cependant, ces créations d’emplois restent majoritairement concentrées dans des postes peu qualifiés, notamment dans les usines offshore. Seule une minorité d’entreprises étrangères (6,5 %) emploie plus de 200 personnes, contre 2 % pour les entreprises locales.
Une timide diversification vers les secteurs innovants
Si les IDE tunisiens restent dominés par les activités manufacturières à bas coût, certains signes encourageants apparaissent. Les investissements dans les services technologiques, les énergies renouvelables et les métiers scientifiques progressent, offrant des opportunités aux travailleurs qualifiés. Dans les TIC et les services spécialisés, les entreprises étrangères représentent déjà entre 24 % et 44 % de l’emploi. Mais cette évolution reste trop lente pour compenser le recul des investissements traditionnels.
L’urgence de réformes structurelles
Pour inverser la tendance, l’OCDE appelle à une refonte des politiques d’attractivité. La suppression de la distinction entre régimes offshore et onshore, l’ouverture des secteurs services aux capitaux étrangers et un meilleur alignement sur la stratégie Tunisie 2035 figurent parmi les priorités. La future ratification du code des changes pourrait redonner confiance aux investisseurs, à condition qu’elle s’accompagne de mesures fortes pour améliorer la formation professionnelle et simplifier l’environnement des affaires. Sans cela, le pays risque de manquer le virage de l’économie de la connaissance.
Un drame s’est produit ce mercredi à la caserne des unités d’intervention de Rgadha, au sud de la ville de Kairouan, où un cadre sécuritaire a mis fin à ses jours en se tirant une balle dans la tête avec son arme de service, alors qu’il était en pleine fonction. Il est décédé sur le […]
L’enquête sur le tragique décès d’un jeune homme survenu le 12 avril dernier dans le parking du centre commercial Tunis City (Ariana) a permis l’arrestation d’un huitième suspect.
Les unités du district de la garde nationale de l’Ariana poursuivent leurs investigations pour faire la lumière sur les circonstances exactes de cette affaire d’homicide volontaire avec préméditation, rappelle la Direction générale de la garde nationale (DGGN) dans un communiqué publié ce mardi 15 avril 2025.
Après une première vague d’arrestations ayant conduit à la mise en détention de sept individus dont l’implication avait été établie, la DGGN a annoncé aujourd’hui l’arrestation d’un huitième suspect qui a été placé en garde à vue, conformément aux procédures légales et en coordination avec le ministère public.
Ce dernier est suspecté d’avoir participé au meurtre et l’enquête se poursuit, indique la même source.
Un jeune homme s’est suicidé par pendaison lundi soir dans une exploitation agricole dans la banlieue de Lella, dans la région de Gafsa. Le parquet a ordonné l’autopsie de son corps à l’Hôpital Régional Houcine Bouzaiène de Gafsa afin de déterminer les causes du décès, selon ce qu’a confirmé une source médicale responsable de l’établissement hospitalier à Jawhara FM.
En 2002, en pleine seconde intifada, le Premier ministre israélien d’alors, Ariel Sharon, avait engagé son armée dans une opération destructrice du camp de Jénine, bastion du combat contre l’occupation israélienne. Les tanks qui étaient à l’œuvre dans les rues étroites du camp, détruisaient tout sur leur passage. En quelques jours, les 21 000 habitants se sont trouvés dans la même situation que leurs parents dans la guerre de 1948 : dans la rue, ne sachant ni que faire ni où aller.
Le camp fut reconstruit avec l’aide financière des Emirats arabes unis. Détail tragique : les ingénieurs qui planifiaient la reconstruction du camp avaient élargi les rues du camp non pas pour le confort des Palestiniens, mais de manière à permettre aux chars israéliens de passer sans tout détruire sur leur passage. Car, il était clair pour tous qu’Israël ne laissera pas le camp de Jénine tranquille et reviendra à la charge un jour ou l’autre.
Et de fait, 23 ans plus tard, et parallèlement à la guerre génocidaire contre les Gazaouis, l’armée israélienne s’attaqua de nouveau au camp de Jénine avec l’intention de le transformer en un tas de ruines. Si pendant plus d’un an et sept mois et jusqu’à ce jour Israël se déchaine impunément contre Gaza, qu’est-ce qui l’empêcherait de faire de même à Jénine?
Cette fois, Netanyahu est allé beaucoup plus loin que Sharon : il a tout détruit et les Palestiniens ne peuvent même pas s’approcher des ruines de leurs maisons, l’armée israélienne tirant sur tout ce qui bouge. Selon Gideon Levy, journaliste au quotidien Haaretz : « Le camp est mort et ses habitants en ont été bannis à jamais. L’armée a annoncé qu’elle n’autoriserait pas la reconstruction des maisons et des routes. »
S’étant assuré du soutien aveugle de la puissance américaine et de l’indifférence du reste du monde, Israël s’est engagé dans la destruction méthodique de Gaza et Jénine. Et ce n’est guère un hasard : l’une et l’autre étant les deux bastions de la lutte palestinienne contre l’occupation.
Tous les habitants de Gaza et de Jénine sont des réfugiés et des enfants de réfugiés qu’Israël avait expulsés de leurs terres en 1948. Les plus vieux ont vécu, enfants, le calvaire de l’expulsion. Ils ont vécu, adultes, les différentes guerres destructrices menées par Israël depuis 1967, et vivent aujourd’hui l’horrible cauchemar du génocide perpétré à Gaza et Jénine.
En d’autres termes, à partir du 14 mai 1948, date de sa création, Israël a fait vivre aux Palestiniens le calvaire des expulsions, des occupations et des guerres. Et depuis le 8 octobre 2023, cet Etat-paria leur fait vivre le cauchemar du génocide.
A en juger par ce qui se passe à Gaza et Jénine, il est clair que la classe dirigeante et la hiérarchie militaire israéliennes ont opté pour la solution finale de la question palestinienne à laquelle elles sont déterminées à mettre fin par le massacre ou l’expulsion hors des frontières de la Palestine historique.
Ironie tragique de l’histoire : la décision de « la solution finale » de la question palestinienne a été prise par les descendants des survivants de « la solution finale » de la question juive par l’Allemagne nazie et ses différents alliés dans le continent européen entre 1933 et 1945…
L’humanité était alors assez naïve pour croire qu’après la folie meurtrière et destructrice qui se déchaina dans le monde entre 1939 et 1945, elle sera protégée par les leçons tirées de l’histoire, les institutions établies et les règles de droit édictées.
En fait, au vu de ce qui se passe depuis 1991, date de l’effondrement de l’Union soviétique, et depuis le déchainement américain aux quatre coins du monde et le débridement israélien dans les quatre coins du Moyen-Orient, nous ne pouvons qu’être convaincus que ce qui protège l’humanité, ce ne sont ni les institutions ni les règles du droit international, mais l’équilibre des forces dans le monde.
Un équilibre que Moscou et Pékin s’efforcent d’établir et que Washington et ses supplétifs en Europe et ailleurs s’acharnent à entraver. La paix dans le monde et l’arrêt des carnages et des génocides dépendent de l’issue de ce bras de fer planétaire.
L’individu qui a assassiné son épouse en l’immolant par le feu à Tozeur a été arrêté ce vendredi 11 avril 2025, et placé en détention sur ordre du ministère public.
Les forces de l’ordre ont appréhendé le suspect à l’aube du vendredi 11 avril 2025 alors qu’il se cachait dans une maison de la région en attendant de préparer sa fuite à l’étranger, indiquent différentes sources citées par la radio locale.
Rappelons que dimanche dernier, un citoyen à alerté la Protection civile après la découverte d’une femme gravement brûlée dans une rue de Tozeur. Les premières investigations ont rapidement orienté les enquêteurs vers le mari de la victime comme principal suspect d’autant que ce dernier était introuvable.
Transportée à l’hôpital, la femme qui souffrait de graves brûlures de 2e et 3e degré a rendu l’âme lundi dernier et une enquête pour homicide volontaire avait alors été ouverte.
L’arrestation de l’époux marque une étape cruciale dans cette tragique affaire et devrait permettre à la justice de suivre son cours afin de déterminer les circonstances et les motivations de cet acte barbare.
Le ministre des Affaires Étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Étranger, Mohamed Ali Nafti, participera du 11 au 13 avril 2025 au 4e Forum Diplomatique d’Antalya, et ce, sur instruction du Président de la République, Kaïs Saïed.
Placé sous le thème « Restaurer la diplomatie dans un monde fragmenté », ce forum réunira des chefs d’État, des ministres des Affaires étrangères de cinquante pays, ainsi que des représentants d’organisations internationales et régionales.
Les discussions porteront sur des questions d’actualité, notamment la situation en Palestine, face à la guerre génocidiaire menée par Israël, le rôle des organisations internationales dans la résolution des crises, et les défis de la cybersécurité face au développement de l’intelligence artificielle.
Nafti interviendra dans un panel sur « Repenser la région MENA dans un contexte en pleine mutation » et tiendra des entretiens bilatéraux avec plusieurs homologues.
L’Ordre national des avocats de Tunisie (ONAT) a organisé une marche de protestation significative ce mercredi 9 avril 2025, exprimant sa vive préoccupation face aux souffrances endurées par le peuple palestinien et condamnant fermement les actions de l’armée israélienne dans les territoires occupés.
La manifestation, qui a rassemblé de nombreux avocats venus de différentes régions du pays, s’est déroulée au cœur de Tunis, en partant de la Cité de la culture à l’avenue Mohamed V pour se terminer devant le Théâtre municipal à l’avenue Habib Bourguiba.
Cette mobilisation a été marquée par la présence et le soutien de nombreux activistes et membres des bureaux régionaux de l’Ordre et à leur tête le bâtonnier Hatem Mziou, témoignant d’une solidarité unie et forte envers la cause palestinienne à laquelle les avocats tunisiens sont attachés.
Cette manifestation de l’ONAT qui traduit la profonde indignation et l’engagement de la profession juridique tunisienne face à la situation en Palestine, s’inscrit dans un contexte de mobilisation croissante à travers le monde pour dénoncer les violences et exprimer la solidarité avec le peuple palestinien face au génocide perpétré par Israël à la vue du monde entier…
Un tragique féminicide a secoué la région de Tozeur : un individu a mis le feu au corps de sa femme dimanche dernier avant de prendre la fuite.
Bilel Oussifi, directeur régional de la Protection civile, a indiqué dans une déclaration à Mosaïque FM ce mardi 8 avril 2025, que l’alerte a été donnée dimanche par un citoyen signalant la présence d’une femme gravement brûlée dans la rue.
Prise en charge et transportée à l’hôpital, elle a succombé à de graves brûlures, hier, lundi 7 avril, précise Bilel Oussifi, sachant que l’époux de la victime est introuvable…
Plusieurs témoignages rapportent que peu avant le drame, une violente dispute a éclaté entre les deux époux alors que le suspect, qui aurait selon des sources quitté le pays, est activement recherché et que l’enquête se poursuit afin de déterminer les circonstances exactes de cette tragédie.
Le comportement génocidaire d’Israël vis-à-vis des Palestiniens, sur fond de la litanie «Il faut écraser le Hamas» qui tourne à vide, n’est pas sans rappeler la politique d’extermination de millions de juifs par les Nazis allemands, au siècle dernier. Sauf que pour l’Occident, les juifs d’hier sont remplacés aujourd’hui par les musulmans.(Ph. A Gaza, une mère portant sa fille morte sous les bombardements israéliens).
Jamila Ben Mustapha *
Sans préjuger de la date, impossible à deviner, de la fin de cette guerre entre Israël et le Hamas et qui a débuté le 7 octobre 2023, voilà donc un an et demi, de quelle façon peut-on considérer la situation actuelle au Moyen-Orient?
On pourrait dire qu’Israël a réalisé une victoire matérielle largement prévisible sur le parti islamiste, mais a subi parallèlement une grave défaite morale qui a abouti, pour la première fois avec autant d’intensité, à la sérieuse remise en question de son image dans le monde.
Et c’est l’inverse qui s’est produit pour le mouvement du Hamas dans cette lutte «entre le lion et le lapin», expression utilisée par Dominique Vidal , à savoir, un affaiblissement substantiel de ses capacités certes, mais la constatation qu’il a résisté comme il a pu contre un ennemi beaucoup plus fort que lui – armé qu’il est par les pays les plus puissants – sans avoir déclaré la défaite jusque-là, tel David contre Goliath sur la terre qui a donné naissance à ce mythe symbolique.
La défaite morale d’Israël
On se rappelle l’air assuré avec lequel Benjamin Netanyahu avait annoncé, au début du conflit, la destruction future qu’il présentait comme très rapide, de cette organisation politico-militaire qu’il n’avait pourtant pas réprimée, au début de son existence, rien que pour affaiblir et faire concurrence au Fatah de Yasser Arafat, selon le bon vieux principe du «diviser pour régner». Mais voilà que le nouveau-né devenu unique force politique en 2007 à Gaza, se dresse contre son ennemi complaisant du début, qu’il entreprend d’attaquer l’État qui ne s’était pas opposé auparavant à son financement par le Qatar et son armement par l’Iran.
La principale défaite morale d’Israël est d’avoir notablement allégé, sinon supprimé, le sentiment de culpabilité des pays européens né de l’extermination de millions de juifs par les Nazis allemands, au siècle dernier, et dont il avait amplement profité en prônant à tout-va, la redoutable accusation d’antisémitisme. Cette accusation, il l’a instrumentalisée et utilisée jusqu’à plus soif vis-à-vis de tout ennemi avec ou sans preuves, mais surtout contre les musulmans, eux-mêmes sémites pourtant, et voisins contraints et forcés de ce pays créé en 1948.
Après la Seconde guerre mondiale et l’extermination de Juifs en Allemagne, l’attitude occidentale était «Plus jamais ça». Or, voilà que leurs alliés israéliens, par ce qu’on pourrait interpréter comme un rappel du syndrome de Stockholm où la victime se rapproche de son bourreau, ne sont pas sans rappeler de façon lointaine et affaiblie ce dernier, vu leur comportement criminel et génocidaire vis-à-vis des Palestiniens, en s’engageant dans une attitude démente de destruction dans l’engrenage de laquelle ils se trouvent pris, sur fond de la litanie «Il faut écraser le Hamas» qui a l’air de tourner à vide.
L’Occident démasqué
Un autre aspect important de ce conflit a été une occasion de démasquer clairement un Occident qui, en réalité, n’affirme la nécessité de l’application des principes humains dits universels que pour ses populations, et n’hésite pas à réaliser les pires injustices et infractions à ces droits quand il s’agit de celles du reste du monde.
L’antisémitisme n’étant plus possible vis-à-vis des Juifs, son besoin de trouver un ennemi et un bouc émissaire, fait qu’on le voit se tourner contre d’autres sémites : les musulmans. Pourtant le rejet de ces derniers n’est pas vu comme une autre manifestation d’antisémitisme, terme que l’on veut réserver seulement aux Juifs, mais comme de «l’islamophobie».
On peut ainsi légitimement se demander si cet Occident est, en fin de compte, un promoteur des droits de l’homme comme il le prétend en théorie, ou un redoutable prédateur comme l’illustre dans les faits son Histoire, d’autant plus qu’actuellement, une véritable situation «expérimentale» s’est créée où, en Ukraine, il soutient le pays envahi, et en Palestine, il est du côté du pays envahisseur, ce qui montre nettement la contradiction entre les beaux discours portant sur les principes, et les actes permanents de domination et d’exploitation des pays faibles.
Mais les pays musulmans eux-mêmes étant bien loin d’être éloignés de toute critique, surtout par leur inaction scandaleuse vis-à-vis de l’extermination des Palestiniens, à part une opposition verbale et minimale au conflit pour calmer leurs populations, on peut considérer ainsi de façon schématique que la différence entre les pays du Nord et ceux du Sud est que les premiers exercent leur répression seulement à l’extérieur, démocratie oblige, sur les pays qu’ils peuvent dominer et exploiter, alors que les seconds n’ont le pouvoir de pratiquer cette répression que sur leurs propres citoyens.
Israël, émanation de l’idéologie sioniste suprémaciste et génocidaire, ne recule devant aucun crime pour se débarrasser des Palestiniens et notamment des Gazaouis. Le média israélien +972 Magazine a révélé le plan du gouvernement israélien concernant l’avenir des habitants de Gaza dans l’enclave palestinienne assiégée. Alors que le transfert des Gazaouis vers l’Égypte voulu par le président américain Donald Trump et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n’a pas abouti jusque-là, l’État hébreu a un plan encore plus radical : un camp de concentration appelé, comble du cynisme, «zone humanitaire».(Ph. Un soldat israélien gardant la clôture entourant la bande de Gaza).
Imed Bahri
Dans son enquête intitulée «La dernière vision d’Israël pour Gaza porte un nom: un camp de concentration», Meron Rapoport révèle qu’Israël a l’intention de forcer les habitants de la bande de Gaza à vivre dans une zone confinée et fermée, les laissant souffrir de faim et de désespoir, après avoir échoué dans ses tentatives pour les déplacer vers l’étranger.
Il y a deux semaines, un texte publié sur X par le journaliste israélien Yinon Magal affirmait que l’armée israélienne avait l’intention de transférer tous les habitants de la bande de Gaza vers une «nouvelle zone humanitaire» aménagée comme un lieu d’habitat fermé. Toute personne y entrant sera contrôlée pour s’assurer qu’il ne s’agit pas de «terroriste» (sic !).
Un plan d’évacuation forcée des Palestiniens
Le journaliste ajoute que l’armée israélienne ne permettrait pas à ceux qu’elle décrit comme des «renégats» de refuser l’évacuation. Rester en dehors de la nouvelle «zone humanitaire» sera considéré comme un acte criminel, précise-t-il.
Ce n’était pas le seul avertissement. Rapoport a également indiqué que le ministre de la Défense Yisrael Katz avait fait allusion à une telle possibilité dans une déclaration faite le même jour en s’adressant à la population de Gaza affirmant qu’il s’agissait du dernier avertissement et que la phase suivante serait beaucoup plus dure. Il a même menacé les Gazaouis en disant: «Vous paierez le prix fort !», ajoutant que l’évacuation des habitants des «zones de combat» reprendrait bientôt.
Dans sa déclaration, Katz disait aussi: «Suivez le conseil du président américain: libérez les otages, expulsez le Hamas et d’autres options s’ouvriront à vous y compris la réinstallation dans d’autres pays pour ceux qui le souhaitent. L’alternative est la destruction et la dévastation totales».
Les similitudes entre les déclarations de Magal et de Katz ne sont pas une coïncidence, a noté Rapoport, ajoutant que même si Magal n’a pas appris le nouveau plan de guerre d’Israël directement de Katz ou du nouveau chef d’état-major de Tsahal, Eyal Zamir, il est raisonnable de supposer qu’il l’a appris par d’autres sources militaires de haut rang.
Dans son enquête, +972 Magazine conclut qu’Israël se prépare à déplacer de force tous les habitants de Gaza par une combinaison d’ordres d’évacuation et de bombardements intensifs, les forçant ainsi à se réfugier dans une zone fermée et peut-être clôturée. Toute personne surprise en dehors de cette zone serait tuée et les bâtiments sur l’ensemble du territoire seraient probablement rasés.
Rapoport explique qu’il n’exagère pas lorsqu’il assimile la «zone humanitaire», selon l’expression de Magal, dans laquelle l’armée a l’intention de confiner les deux millions d’habitants de Gaza, à un «camp de concentration», semblable à ceux dans lesquels les Nazies allemands ont enfermé les Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le projet d’établir un camp de concentration à l’intérieur de Gaza n’est pas réaliste dans les circonstances actuelles car peu de Gazaouis seraient prêts à partir même sous des bombardements continus et parce qu’aucun pays n’accepterait un afflux aussi massif de réfugiés palestiniens sur son territoire, souligne Rapoport.
Un objectif totalement irréaliste
Pour qu’un «départ volontaire» réussisse, comme le souhaitent les responsables Israéliens, et permette ainsi l’annexion des terres palestiniennes et le rétablissement des colonies juives dans la bande de Gaza, il faudrait évacuer au moins 70% de la population de Gaza, soit plus de 1,5 million de personnes. Cet objectif est totalement irréaliste compte tenu des circonstances politiques actuelles tant à Gaza que dans le monde arabe.
Israël reste donc piégé par sa propre politique à l’égard de la bande de Gaza. Jusqu’en octobre 2023, la vision des services de sécurité était de contenir les Palestiniens à Gaza où ils pourraient être surveillés et contrôlés plutôt que de les disperser dans toute la région. Cela explique pourquoi l’occupant israélien n’a pas cherché à forcer la population à quitter la bande pendant les 17 années de blocus.
En effet, jusqu’au début de la guerre, quitter Gaza était extrêmement difficile et coûteux et n’était accessible qu’aux Palestiniens riches et disposant de relations auprès des ambassades étrangères à Jérusalem ou au Caire pour obtenir un visa.
La vision israélienne concernant Gaza semble désormais passer d’un contrôle externe à un contrôle complet puis à l’expulsion et à l’annexion. Cependant, l’enquête de +972 Magazine souligne que la résolution du problème de Gaza ou de la question palestinienne dans son ensemble sur la base de l’expulsion de tous les habitants de Gaza de leurs maisons et leur transfert hors de la bande de Gaza ne peut pas être obtenue comme l’espèrent les extrémistes du gouvernement israélien tels que le ministre des Finances Bezalel Smotrich et celui de la Défense Yisrael Katz.
Leur plan semble être de confiner d’abord la population dans une ou plusieurs enclaves puis de laisser la famine et le désespoir les anéantir, en voyant Gaza complètement détruite, leurs maisons rasées et leurs enfants sans présent ni avenir. Ils espèrent voir les Palestiniens eux-mêmes chercher à émigrer et forcer les pays arabes à les accepter.
Le gouvernement et l’armée israéliens peuvent croire que le «départ volontaire» des habitants de Gaza effacera les crimes sionistes et qu’une fois que les Palestiniens auront trouvé un avenir meilleur ailleurs, ces crimes seront oubliés. Wishful Thinking que ne partage pas Rapoport, qui estime que le déplacement forcé de deux millions de personnes est pratiquement impossible et que les méthodes qu’Israël pourrait utiliser pour mettre en œuvre son plan pourraient conduire à des crimes encore plus graves.
Deutsche Behörden nehmen marokkanische Paprika, die über Spanien eingeführt wurden, aus dem Verkehr – Grenzwertüberschreitungen bei Pestizidwerte festgestellt Berlin – Die deutschen Lebensmittelbehörden haben nach Medienberichten eine Charge marokkanischer Paprika aus dem Markt genommen, nachdem bei Routinekontrollen erhöhte Pestizidrückstände festgestellt worden seien. Die betroffene Ware gelangte über Spanien nach Deutschland. Überschreitung der EU-Grenzwerte festgestellt Laut […]
Un voyage All Inclusive à bord d’un véritable village flottant, avec parc d’attractions, animations et casino: voilà ce que propose Orange Cruises Tunisie à bord du paquebot MSC Seaside à partir du 1er mai 2025.
Orange Cruises Tunisie, membre du groupe maltais Orange Travel group, annonce un programme de croisières pour les Tunisiens à bord du paquebot MSC Seaside à partir du 1er mai et jusqu’au 31 juillet 2025. L’agence de voyage spécialisée dans les croisières depuis 2011 propose un voyage vers des villes italiennes, espagnoles et françaises.
Pendant une semaine (8 jours et 7 nuits), les voyageurs commenceront leur périple le jeudi avec un départ du terminal des croisières de la Goulette. La première escale se fera à Palerme en Italie, suivie d’une deuxième le samedi à Naples. Puis, une troisième escale s’effectuera à Livourne avec une excursion à Florence pour profiter de la beauté de la ville. La quatrième journée, le navire s’arrêtera à Marseille en France pour continuer après vers Barcelone en Espagne. Le mercredi sera une journée en mer pour les croisiéristes avant de revenir le jeudi au port de la Goulette.
Navire Seaside
Oranges Cruises Tunisie promet un voyage plein de découvertes à bord du Seaside. Celui-ci est l’un des navires géants de MSC. Il mesure 323 mètres de long et peut accueillir jusqu’à 5179 passagers. Il dispose de 4 piscines dont une spectaculaire à débordement avec vue sur mer. Les passagers pourront opter pour des cabines intérieures ou extérieures. Il faut toutefois préciser que 70% des cabines disposent de balcons.
Le MSC Seaside se caractérise par son design mélangeant espaces intérieurs et extérieurs pour rester connecter à la mer. Le pont 8 est bordé d’une promenade unique en bord de mer, le long de laquelle s’alignent des lieux où manger, savourer une boisson, faire des achats, nager ou encore prendre un bain de soleil. Les deux passerelles en verre et les ascenseurs panoramiques offrent également de superbes vues. Alliant confort et style, l’hébergement à bord du MSC Seaside propose des suites de luxe avec bains à remous et des cabines communicantes pour les familles et les groupes.
Tarifs
La grille tarifaire commence à partir de 3800 dinars par personne pour la cabine intérieure et 4800 dinars par personne pour la cabine avec balcon. Néanmoins, les familles nombreuses ou les groupes qui voyagent ensemble pourront profiter de tarifs préférentiels sur la deuxième cabine à un prix de 3000 dinars par personne, que ce soit pour la cabine intérieure ou avec balcon.
Restauration et buffet
Pour les amateurs de gastronomie, ceux-ci auront une variété de choix proposée par les 11 restaurants à bord et 19 bars et lounges pour satisfaire toutes les envies culinaires avec des plats variés et savoureux. Ils pourront de même profiter de la vue spectaculaire sur l’océan pendant les repas.
Divertissement
Le MSC Seaside propose un grand choix de divertissements : un théâtre high-tech, des pistes de bowling, un parc aquatique interactif à plusieurs étages disposant de 5 toboggans aquatiques, un sentier d’aventure et un espace AquaPlay conçu pour les enfants de petits âges. Il dispose également d’aires de jeux colorées pour enfants.
Saloua Bouattour, directrice d’Orange Cruises Tunisie, a expliqué que le prix inclut la croisière en pension complète, les taxes portuaires et les frais des services à bord. Les extras à bord sont les boissons, les excursions, l’internet, le spa, le casino, etc. Elle a déclaré que son agence est actuellement en négociations avec ses partenaires pour offrir l’excursion de Florence lors de l’escale à Livourne gratuitement aux voyageurs tunisiens.