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Les IDE en Afrique ont bondi de 75% en 2024  

23. Juni 2025 um 12:01

Selon le dernier Rapport sur l’investissement dans le monde de la Commission des Nations Unies pour le commerce et le dĂ©veloppement (Cnuced) met en Ă©vidence un rebond significatif des flux d’investissements directs Ă©trangers (IDE) en 2024 en Afrique, notamment en Afrique du Nord (Maroc, Tunisie), et particuliĂšrement en Egypte.

Imed Bahri

En 2024, les investissements Ă©trangers sur le continent ont bondi de 75% pour atteindre 97 milliards de dollars, soit 6% des IDE mondiaux, contre 4% l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Cette forte hausse est principalement due Ă  un accord international de financement de projets de dĂ©veloppement urbain en Égypte.

Hors cette hausse, les IDE en Afrique ont tout de mĂȘme progressĂ© de 12% pour atteindre environ 62 milliards de dollars, soit 4% des flux mondiaux.

Les efforts de facilitation des investissements ont continuĂ© de jouer un rĂŽle important en Afrique, reprĂ©sentant 36% des mesures politiques fav’orables aux investisseurs.

La libĂ©ralisation est Ă©galement restĂ©e un Ă©lĂ©ment clĂ© des politiques d’investissement en Afrique et en Asie, reprĂ©sentant un cinquiĂšme des mesures adoptĂ©es en 2024.

Le rapport montre que les investisseurs europĂ©ens dĂ©tiennent le plus grand stock d’IDE en Afrique, suivis des États-Unis et de la Chine.

Les investissements chinois, Ă©valuĂ©s Ă  42 milliards de dollars, se diversifient dans des secteurs comme l’industrie pharmaceutique et l’agroalimentaire. Un tiers des projets liĂ©s Ă  l’initiative «la Ceinture et la Route», une initiative de dĂ©veloppement mondial portĂ©e par le pays, se concentrent dĂ©sormais sur les infrastructures sociales et les Ă©nergies renouvelables.

En 2024, les investissements Ă©trangers ont augmentĂ© dans la plupart des rĂ©gions d’Afrique, l’Afrique du Nord Ă©tant en tĂȘte.

Outre les bonnes performances de l’Égypte, les IDE en Tunisie ont augmentĂ© de 21% pour atteindre 936 millions de dollars, et ceux du Maroc de 55% pour atteindre 1,6 milliard de dollars.

Sur l’ensemble du continent, les financements internationaux de projets (FIP) ont augmentĂ© de 15% en valeur, portĂ©s par de grands projets d’infrastructures Ă©nergĂ©tiques et de transport. En Égypte, les engagements FIP ont plus que doublĂ©.

Le nombre de projets a toutefois diminuĂ© de 3%. Les Ă©nergies renouvelables ont Ă©tĂ© le seul secteur Ă  connaĂźtre une croissance notable, avec sept transactions majeures d’une valeur d’environ 17 milliards de dollars, principalement des cĂąbles Ă©lectriques offshore et des centrales Ă©oliennes et solaires en Égypte.

D’autres projets d’énergie renouvelable ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s en Tunisie, au Maroc et en Namibie.

En revanche, les investissements greenfield ont diminué en Afrique, les annonces ayant chuté de 5% et la valeur de 37% à 113 milliards de dollars, contre 178 milliards de dollars en 2023.

La plupart des pays ont enregistrĂ© une baisse des projets greenfield, Ă  l’exception de l’Afrique du Nord, oĂč les investissements greenfield ont augmentĂ© de 12% pour atteindre 76 milliards de dollars, reprĂ©sentant les deux tiers des dĂ©penses d’investissement du continent.

Au niveau sectoriel, les secteurs de la construction et des produits mĂ©talliques ont enregistrĂ© les plus fortes hausses d’investissements greenfield, tandis que les projets d’approvisionnement en Ă©lectricitĂ© et en gaz ont chutĂ© de 51 milliards de dollars.

Les fusions et acquisitions transfrontaliÚres, qui représentent généralement environ 15% des IDE africains, sont devenues négatives.

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IDE mondiaux en chute libre : les flux vers les pays en développement au plus bas depuis 2005

Von: walid
23. Juni 2025 um 10:15

Les flux d’IDE vers les Ă©conomies en dĂ©veloppement ont atteint leur niveau le plus bas depuis 2005, sur fond de hausse des obstacles au commerce et Ă  l’investissement, selon une nouvelle Ă©tude de la Banque mondiale publiĂ©e rĂ©cemment.

« Ces obstacles mettent gravement en pĂ©ril les efforts dĂ©ployĂ©s Ă  l’échelle mondiale pour mobiliser des financements en faveur du dĂ©veloppement », soulignent les auteurs du rapport.

Et de rappeler qu’en 2023, derniĂšre annĂ©e pour laquelle des donnĂ©es sont disponibles, les Ă©conomies en dĂ©veloppement n’ont reçu que 435 milliards de dollars d’IDE, soit le niveau le plus bas depuis 2005.

Cette mĂȘme tendance Ă  la baisse des flux d’IDE a Ă©tĂ© enregistrĂ©e vers les Ă©conomies Ă  revenu Ă©levĂ©, qui ont Ă©galement chutĂ© Ă  un niveau sans prĂ©cĂ©dent depuis 1996, pour s’établir Ă  336 milliards de dollars en 2023.

Les flux d’IDE vers les Ă©conomies en dĂ©veloppement ne reprĂ©sentaient en 2023 que 2,3 % du PIB, soit environ la moitiĂ© de leur niveau record en 2008, prĂ©cise le document.

Pour Indermit Gill, économiste en chef et premier vice-président du Groupe de la Banque mondiale, cette situation est le résultat de choix de politique publique.

« Ce n’est pas une coĂŻncidence si les IDE tombent au plus bas alors que la dette publique, elle, grimpe Ă  des niveaux records. L’investissement privĂ© devra dĂ©sormais relancer la croissance Ă©conomique, et il se trouve que les IDE sont l’une des formes d’investissement privĂ© les plus productives. Or, ces derniĂšres annĂ©es, les gouvernements se sont employĂ©s Ă  Il y a lieu de rappeler que la ville de SĂ©ville (Espagne) accueillera, du 30 juin au 3 juillet, la 4ᔉ ConfĂ©rence internationale sur le financement du dĂ©veloppement (FFD4). ReprĂ©sentants de gouvernements, d’institutions internationales, d’organisations de la sociĂ©tĂ© civile et du secteur privĂ© se rĂ©uniront pour se pencher sur les moyens de mobiliser les financements nĂ©cessaires Ă  la rĂ©alisation des principaux objectifs de dĂ©veloppement mondiaux et nationaux.

Selon le nouveau rapport de la Banque mondiale qui prĂ©sente les politiques Ă  mettre en Ɠuvre pour atteindre ces objectifs, l’assouplissement des restrictions Ă  l’investissement constituera Ă  cet Ă©gard une premiĂšre Ă©tape indispensable.

« La moitié de toutes les mesures liées aux IDE annoncées depuis le début de cette année par les gouvernements des économies en développement ont consisté en des restrictions, une proportion jamais atteinte depuis 2010 », rappelle le rapport.

Selon Ayhan Kose, Ă©conomiste en chef adjoint du Groupe de la Banque mondiale et directeur de la cellule Perspectives, Ă   l’approche de la ConfĂ©rence sur le financement du dĂ©veloppement, la forte baisse des IDE vers les Ă©conomies en dĂ©veloppement devrait sonner l’alarme pour la communautĂ© internationale.

« Il est indispensable de mettre fin Ă  ce ralentissement, non seulement parce que c’est une nĂ©cessitĂ© Ă©conomique, mais aussi parce que c’est essentiel pour crĂ©er des emplois, instaurer une croissance soutenue et plus largement rĂ©aliser les objectifs de dĂ©veloppement », souligne Kose, ajoutant que cela passera Ă  la fois par des rĂ©formes nationales qui amĂ©lioreront le climat des affaires et par une coopĂ©ration mondiale rĂ©solue qui permettra de relancer les investissements transfrontaliers. »

En 2023, les IDE représentaient environ la moitié des financements extérieurs reçus par les économies en développement.

Selon l’étude, ils (IDE) peuvent agir comme un puissant moteur de croissance Ă©conomique : l’analyse des donnĂ©es de 74 Ă©conomies en dĂ©veloppement entre 1995 et 2019 montre qu’une augmentation de 10 % des flux d’IDE entraĂźne une augmentation de 0,3 % du PIB rĂ©el aprĂšs trois ans. Et cet impact est mĂȘme prĂšs de trois fois plus Ă©levĂ©, pour atteindre jusqu’à 0,8 %, dans les pays possĂ©dant des institutions plus solides, un meilleur capital humain, une plus grande ouverture au commerce et un secteur informel moins prĂ©pondĂ©rant. De mĂȘme, l’incidence de la hausse des IDE est bien moindre dans les pays qui ne prĂ©sentent pas ces caractĂ©ristiques.

Selon les donnĂ©es publiĂ©es par l’Agence de promotion de l’investissement extĂ©rieur (FIPA-Tunisia), les investissements directs Ă©trangers se sont Ă©tablis Ă  3200 millions de dinars pour toute l’annĂ©e 2024, soit une augmentation de 26% par rapport Ă  2023.

Les IDE se sont Ă©tablis Ă  760 MD pour le premier trimestre de 2025 en hausse de 25% par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode de 2024, ce qui confirme, selon la FIPA, la tendance haussiĂšre de ces investissements et un intĂ©rĂȘt croissant pour le site Tunisie de la part de plusieurs nationalitĂ©s.

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30e anniversaire de la FIPA: Tarak Cherif appelle Ă  miser sur les IDE pour vendre le site Tunisie

« La confiance est le facteur dĂ©cisif dans toute dĂ©marche d’investissement. C’est pourquoi il est essentiel de capitaliser sur les investissements directs Ă©trangers (IDE) dĂ©jĂ  prĂ©sents dans le pays pour faire rayonner le site Tunisie et attirer de nouveaux investisseurs ». C’est ce qu’a affirmĂ©, vendredi 20 juin 2025, Tarak Cherif, prĂ©sident du rĂ©seau ANIMA Investment Network.

S’exprimant en marge de la cĂ©lĂ©bration du 30e anniversaire de la FIPA Tunisia, l’Agence de promotion de l’investissement extĂ©rieur, l’ancien prĂ©sident de la CONECT – deuxiĂšme organisation patronale du pays – a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© d’adapter en continu le climat des affaires tunisien aux Ă©volutions technologiques et aux exigences croissantes des investisseurs dans un contexte de concurrence mondiale accrue.

Lire aussi: 30e anniversaire de la FIPA : un tournant pour l’attractivitĂ© Ă©conomique

Tarak Cherif a mis en avant l’impĂ©ratif de moderniser l’administration afin d’accĂ©lĂ©rer le traitement des dossiers d’investissement, soulignant que le facteur temps est crucial dans la prise de dĂ©cision des entreprises. Il a Ă©galement plaidĂ© pour une rĂ©forme du cadre lĂ©gislatif – notamment en matiĂšre de fiscalitĂ© et de foncier – afin de mieux rĂ©pondre aux attentes des investisseurs.

Autre piste évoquée : la nécessité de développer des mécanismes ciblés pour mobiliser les investissements de la diaspora tunisienne, un levier encore sous-exploité selon lui.

L’Afrique du Nord rĂ©siste Ă  la baisse mondiale des IDE

Dans son intervention, Cherif a commentĂ© les rĂ©centes donnĂ©es des Nations unies sur les flux d’investissement mondial en 2024. « Alors que les IDE chutent en Asie et ailleurs dans le monde, l’Afrique du Nord enregistre une croissance remarquable. La Tunisie confirme cette tendance avec un volume d’IDE en 2024 supĂ©rieur Ă  celui de 2019, avant la crise sanitaire », a-t-il indiquĂ©.

Il a Ă©galement soulignĂ© un boom des projets d’implantation (greenfield) en Tunisie, avec des annonces atteignant 13 milliards de dollars, tĂ©moignant de la confiance renouvelĂ©e des investisseurs internationaux dans le pays.

Une stratĂ©gie mĂ©diterranĂ©enne tournĂ©e vers l’avenir

Tarak Cherif a profitĂ© de l’occasion pour prĂ©senter les grandes lignes de la nouvelle stratĂ©gie du rĂ©seau ANIMA, adoptĂ©e rĂ©cemment. Celle-ci vise Ă  renforcer l’intĂ©gration Ă©conomique de la rĂ©gion mĂ©diterranĂ©enne et Ă  accompagner les entreprises face aux grands dĂ©fis contemporains : la transition environnementale, essentielle pour l’accĂšs au marchĂ© europĂ©en, la transition digitale et l’intelligence artificielle dans les processus de production et d’innovation.

À noter qu’ANIMA a Ă©tĂ© fondĂ© il y a 19 ans; c’est un rĂ©seau international rassemblant des acteurs publics et privĂ©s engagĂ©s dans la promotion de l’investissement entre l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient. Il joue un rĂŽle clĂ© dans l’accompagnement des projets Ă©conomiques Ă  fort impact.

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« MalgrĂ© les chocs internes et externes, l’économie nationale reste attractive pour les IDE » (ministre de l’économie)

« MalgrĂ© les chocs internes et externes survenus ces derniĂšres annĂ©es, l’économie nationale demeure attractive pour les investissements directs Ă©trangers, lesquels ont enregistrĂ© une hausse de plus de 26 % en 2024 par rapport Ă  2023 », a dĂ©clarĂ©, vendredi 20 juin, le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, Ă  l’occasion de la cĂ©lĂ©bration du 30ᔉ anniversaire de l’Agence de promotion de l’investissement extĂ©rieur (FIPA Tunisia).

Le ministre a soulignĂ© que les entreprises Ă©trangĂšres implantĂ©es en Tunisie jouent un rĂŽle essentiel dans la transformation du tissu Ă©conomique national, en contribuant significativement Ă  la crĂ©ation d’emplois — avec quelque 450 000 postes gĂ©nĂ©rĂ©s, soit prĂšs de 20 % des emplois industriels et tertiaires —, Ă  la diversification sectorielle et Ă  l’équilibre macroĂ©conomique du pays. À ce titre, 55 % des exportations tunisiennes proviennent d’entreprises Ă  capitaux Ă©trangers.

Samir Abdelhafidh a ajoutĂ© que, grĂące aux efforts dĂ©ployĂ©s par la FIPA depuis sa crĂ©ation, la Tunisie compte aujourd’hui 4 004 entreprises Ă  participation Ă©trangĂšre, reprĂ©sentant un stock cumulĂ© d’IDE de plus de 45 milliards d’euros. L’Agence a Ă©galement facilitĂ© l’installation de plus de 120 centres de recherche et dĂ©veloppement, contribuant Ă  faire de la Tunisie un hub rĂ©gional dans le domaine des services informatiques.

Toujours selon Samir Abdelhafidh, « la FIPA a su Ă©voluer au fil des annĂ©es, passant d’une approche strictement promotionnelle Ă  une logique d’accompagnement des investisseurs et de valorisation de l’image du pays. »

Le ministre a par ailleurs indiquĂ© que les prochaines annĂ©es seront marquĂ©es Ă  la fois par de grands dĂ©fis et par des opportunitĂ©s inĂ©dites, notamment en lien avec la transition Ă©nergĂ©tique, la digitalisation, la relocalisation industrielle, l’intelligence artificielle, le dĂ©veloppement durable, ainsi que la sĂ©curitĂ© alimentaire et sanitaire.

Face Ă  ces enjeux, « l’approche adoptĂ©e par la Tunisie repose sur trois piliers : la modernisation de l’administration, le renforcement des compĂ©tences et le dĂ©veloppement des territoires afin de rĂ©duire les inĂ©galitĂ©s rĂ©gionales », a-t-il expliquĂ©.

Concernant le projet de fusion des structures en charge de l’investissement, Samir Abdelhafidh a prĂ©cisĂ©, en marge de la cĂ©rĂ©monie, que cette piste est actuellement Ă  l’étude afin d’identifier les scĂ©narios les plus susceptibles de renforcer l’attractivitĂ© du pays pour les investisseurs.

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Caravane Soumoud : rassembler des centaines de milliers de Maghrébins

20. Juni 2025 um 16:39

La Caravane Soumoud vise prochainement Ă  « rassembler des centaines de milliers de MaghrĂ©bins pour briser le blocus de Gaza et s’opposer au gĂ©nocide commis contre le peuple palestinien », a dĂ©clarĂ© Wael Nawar, coordinateur de la caravane.

MalgrĂ© le retour forcĂ© du convoi Ă  la frontiĂšre Est libyenne, il estime que l’initiative « a fait entendre sa voix au monde entier ».

Lors d’une confĂ©rence de presse organisĂ©e au siĂšge de l’UGTT, en prĂ©sence de participants algĂ©riens et libyens, Nawar a prĂ©cisĂ© que la caravane a Ă©tĂ© interceptĂ©e « sous la menace des armes » par les forces de l’Est libyen, sous prĂ©texte qu’elle ne disposait pas des autorisations nĂ©cessaires pour entrer en Égypte.

Toutes les négociations ayant échoué, le convoi a fait demi-tour vers Misrata, puis vers la Tunisie.

Nawar a, en outre, indiquĂ© que des contacts sont en cours avec le navire humanitaire « Soumoud » en route vers Gaza, ainsi qu’avec les militants internationaux rassemblĂ©s au Caire pour la mĂȘme cause.

DÚs samedi 21 juin, la coordination lancera des ateliers pour définir les prochaines étapes de soutien au peuple palestinien.

Le dĂ©putĂ© algĂ©rien Youssef Ajissa, prĂ©sent lors de la caravane, a affirmĂ© que cette initiative dĂ©montre le caractĂšre « illusoire » des frontiĂšres entre les pays maghrĂ©bins et envoie « un message clair aux rĂ©gimes arabes : les peuples peuvent s’unir ».

Selon lui, la barriĂšre oĂč le convoi a Ă©tĂ© stoppĂ© « reflĂšte la frontiĂšre de l’entitĂ© sioniste ».

Il a dĂ©noncĂ© la violence des autoritĂ©s de l’Est libyen ainsi que l’hostilitĂ© manifestĂ©e par certains militants en Égypte.

Le Libyen Mohamed Cheniba a attribuĂ© l’échec du trajet au clivage politique en Libye, tout en soulignant le soutien du peuple de l’Est libyen Ă  la cause palestinienne. Les intervenants ont exhortĂ© « tous les peuples libres » Ă  multiplier les actions pour briser le siĂšge de Gaza et rappeler le caractĂšre central et lĂ©gitime de la cause palestinienne.

Des reprĂ©sentants de la campagne mondiale « Global March to Gaza » ont dĂ©noncĂ© la rĂ©pression de quelque 4 000 militants par les autoritĂ©s Ă©gyptiennes alors qu’ils se dirigeaient vers Rafah.

L’UGTT, par l’intermĂ©diaire de son secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral adjoint Samir Cheffi, a rĂ©affirmĂ© son soutien total Ă  toutes les mobilisations internationales visant Ă  lever le blocus de Gaza.

Il a rappelĂ© que la centrale syndicale fait partie intĂ©grante de la Coordination de l’action commune pour la Palestine et qu’elle appuiera toutes les initiatives futures « en faveur de la cause ».

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Tunisie : les investissements étrangers atteignent 3200 MD en 2024, une dynamique en progression

20. Juni 2025 um 17:00

Les investissements directs Ă©trangers se sont Ă©tablis Ă  3200 millions de dinars pour toute l’annĂ©e 2024, soit une augmentation de 26% par rapport Ă  2023 a fait savoir, le directeur gĂ©nĂ©ral de l’Agence de promotion de l’investissement extĂ©rieur “FIPA-Tunisia”, Jalel Tebib.

Le responsable, qui s’adressait aux mĂ©dias, en marge de la cĂ©rĂ©monie du 30Ăšme anniversaire de la FIPA, organisĂ©e vendredi aprĂšs-midi Ă  Gamarth (banlieue nord de la capitale Tunis), a Ă©galement indiquĂ© que les IDE se sont Ă©tablis Ă  760 MD pour le premier trimestre de 2025 en hausse de 25% par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode de 2024, ce qui confirme selon lui la tendance haussiĂšre de ces investissements et un intĂ©rĂȘt croissant pour le site Tunisie de la part de plusieurs nationalitĂ©s d’investisseurs.

Le responsable s’est dit optimiste quant Ă  l’avenir des IDE en Tunisie, estimant que le pays pourrait attirer des investissements de l’ordre de 6000 MD voire 8000 MD dans les annĂ©es Ă  venir, si tous les efforts sont conjuguĂ©s pour amĂ©liorer davantage le climat des affaires et rĂ©unir les conditions de rĂ©ussite pour les entreprises qui s’installent en Tunisie.

“Il ne s’agit pas d’un optimisme dĂ©mesurĂ©â€ a-t-il affirmĂ©, mais “d’une confiance dans les atouts du pays et dans ses compĂ©tences . Mais atteindre ces chiffres reste aussi conditionnĂ© par la capacitĂ© de faire face Ă  certains dĂ©fis dont la concurrence d’autres pays, les Ă©volutions technologiques, le besoin continu d’adapter et de moderniser les lĂ©gislations
 “.

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Top dĂ©part pour les 30 ans de la FIPA : cap sur l’avenir de l’investissement

20. Juni 2025 um 15:58

Le 30e anniversaire de la FIPA, cĂ©lĂ©brĂ© le 20 juin 2025 Ă  Gammarth, a rassemblĂ© un grand nombre d’institutions d’appui, patronat, fĂ©dĂ©rations professionnelles, clusters, CCI locales, CCI mixtes, banques, institutions internationales, diplomates, experts et universitaires autour du thĂšme de l’intĂ©gration Ă©conomique du pays et sera conclu par une cĂ©rĂ©monie des Awards, honorant les innovateurs et entrepreneurs. 

Jalel Tebib, directeur gĂ©nĂ©ral de la FIPA, a dĂ©clarĂ© que cet Ă©vĂ©nement cĂ©lĂ©brait trois dĂ©cennies d’efforts pour promouvoir l’investissement direct Ă©tranger (IDE) en Tunisie, en remerciant l’écosystĂšme tunisien – ministĂšres, agences, entreprises – qui soutient ce dĂ©veloppement. Il a soulignĂ© la fidĂ©litĂ© des entreprises Ă©trangĂšres qui ont accru leurs investissements depuis 30 ans, confirmant que la Tunisie reste une destination attractive pour les IDE, prioritĂ© du gouvernement.

Sur le plan des chiffres, les IDE ont atteint 3,2 milliards de dinars en 2024, soit une hausse de 26% par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Pour les trois premiers mois de 2025, les investissements ont atteint environ 760 millions de dinars, avec une croissance de prĂšs de 25%, laissant envisager un total proche de 4 milliards de dinars pour l’annĂ©e.

Les secteurs clĂ©s qui ont stimulĂ© cette croissance sont principalement les industries Ă©lectriques, Ă©lectroniques, mĂ©caniques, ainsi que les industries automobiles et aĂ©ronautiques, avec plusieurs extensions d’unitĂ©s annoncĂ©es rĂ©cemment. Le nombre d’emplois créés en 2024 a Ă©galement augmentĂ©, atteignant 15 500 contre 14 500 l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, tĂ©moignant d’une nette amĂ©lioration de l’impact Ă©conomique.

En rĂ©sumĂ©, la FIPA a jouĂ© un rĂŽle structurant dans l’attractivitĂ© Ă©conomique de la Tunisie, en ciblant des secteurs Ă  forte valeur ajoutĂ©e, en favorisant la crĂ©ation d’emplois qualifiĂ©s et en consolidant la position de la Tunisie comme un hub industriel et d’investissement en Afrique du Nord.

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Forte hausse des IDE en Tunisie en 2024, selon la CNUCED

20. Juni 2025 um 13:39

Selon le dernier rapport de la CNUCED, les Investissements Directs Étrangers (IDE) en Tunisie ont augmentĂ© de 21 % en 2024 par rapport Ă  2023, atteignant 936 millions de dollars. Le pays, aux cĂŽtĂ©s de l’Égypte, a largement contribuĂ© Ă  la hausse des investissements en Afrique du Nord, oĂč la valeur des nouveaux projets a progressĂ© de 12 % pour s’établir Ă  76 milliards de dollars.

La Tunisie a notamment enregistrĂ© des annonces d’investissement totalisant 13 milliards de dollars, dont un mĂ©gaprojet dans les Ă©nergies renouvelables estimĂ© Ă  6 milliards. L’Afrique du Nord devient ainsi la seule rĂ©gion du continent Ă  afficher une hausse significative des projets d’investissement.

À l’échelle du continent africain, les IDE ont bondi de 75 % pour atteindre 97 milliards de dollars, reprĂ©sentant 6 % des flux mondiaux. Hors effet exceptionnel de l’Égypte, la progression reste solide (+12 %, soit 62 milliards de dollars). L’Afrique attire Ă©galement un nombre croissant de mĂ©gaprojets et poursuit ses efforts de libĂ©ralisation et de facilitation des investissements.

Les investisseurs europĂ©ens restent les premiers acteurs sur le continent, suivis des États-Unis et de la Chine, dont les IDE (42 milliards de dollars) s’orientent vers de nouveaux secteurs comme l’agroalimentaire et la pharmaceutique.

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Tunisie │ Des IDE en hausse de 21% en 2024

20. Juni 2025 um 12:02

En 2024, les investissements directs Ă©trangers (IDE) en Tunisie ont augmentĂ© de 21% par rapport Ă  2023, pour atteindre 936 millions de dollars, selon le dernier Rapport sur l’investissement dans le monde publiĂ©, jeudi 19 juin 2025, par la ConfĂ©rence des Nations Unies sur le commerce et le dĂ©veloppement (Cnuced).

Avec l’Egypte, la Tunisie a contribuĂ© de «maniĂšre significative» Ă  la hausse de la valeur de nouveaux projets en Afrique du Nord, oĂč les investissements ont augmentĂ© de 12% pour atteindre 76 milliards de dollars, soit les deux tiers des dĂ©penses d’investissement du continent.

Ainsi, la Tunisie a contribuĂ© Ă  cette Ă©volution, avec des annonces d’investissement d’une valeur de 13 milliards de dollars, outre une augmentation considĂ©rable du nombre de projets.

Selon la Cnuced, l’Afrique du Nord a Ă©tĂ© la seule rĂ©gion du continent qui a enregistrĂ© une hausse de la valeur de nouveaux projets.

Elle a d’ailleurs attirĂ© le plus d’IDE dans le continent, avec une valeur de 51 milliards de dollars, contre 13 milliards de dollars, en 2023.  

Par ailleurs, le rapport a mis en lumiĂšre une reprise significative des flux d’IDE vers l’Afrique qui ont bondi de 75% pour atteindre 97 milliards de dollars, soit 6% des IDE mondiaux, contre 4% l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente.

Cette hausse est en grande partie due Ă  un accord international de financement de projets de dĂ©veloppement urbain en Égypte, explique la mĂȘme source.

Hors cette augmentation, les IDE en Afrique ont tout de mĂȘme progressĂ© de 12% pour atteindre environ 62 milliards de dollars, soit 4% des flux mondiaux.

Les efforts de facilitation des investissements ont continué de jouer un rÎle important en Afrique, représentant 36% des mesures politiques favorables aux investisseurs.

La libĂ©ralisation est Ă©galement restĂ©e un Ă©lĂ©ment clĂ© de l’élaboration des politiques d’investissement en Afrique et en Asie, reprĂ©sentant un cinquiĂšme des mesures adoptĂ©es en 2024.

Le continent a attiré en 2024 une part croissante des mégaprojets mondiaux, dont sept sont évalués à plus de 4 milliards de dollars.

Parmi les plus grandes annonces figurent un mĂ©gaprojet dans le secteur des Ă©nergies renouvelables en Tunisie, d’une valeur totale de 6 milliards de dollars.

Au niveau sectoriel, les secteurs de la construction et des produits mĂ©talliques ont enregistrĂ© les plus fortes hausses d’investissements dans les projets entiĂšrement nouveaux, tandis que les projets d’approvisionnement en Ă©lectricitĂ© et en gaz ont reculĂ© de 51 milliards de dollars.

D’aprĂšs le rapport, les investisseurs europĂ©ens dĂ©tiennent le plus grand stock d’IDE en Afrique, suivis par les États-Unis et la Chine.

Les investissements chinois, Ă©valuĂ©s Ă  42 milliards de dollars, se diversifient dans des secteurs tels que l’industrie pharmaceutique et l’agroalimentaire.

Lire le rapport en français.

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La Tunisie capte l’attention des investisseurs : forte hausse des IDE et projets massifs en 2024

Von: walid
20. Juni 2025 um 10:47

En 2024, les Investissements Directs Etrangers (IDE) en Tunisie ont augmentĂ© de 21 % par rapport Ă  2023, pour atteindre 936 millions de dollars, selon le dernier Rapport sur l’investissement dans le monde publiĂ©, jeudi, par la ConfĂ©rence des Nations Unies sur le commerce et le dĂ©veloppement (CNUCED).

Avec l’Egypte, la Tunisie a contribuĂ© de « maniĂšre significative » Ă  la hausse de la valeur de nouveaux projets en Afrique du Nord, oĂč les investissements ont augmentĂ© de 12 % pour atteindre 76 milliards de dollars, soit les deux tiers des dĂ©penses d’investissement du continent.

Ainsi, la Tunisie a contribuĂ© Ă  cette Ă©volution, avec des annonces d’investissement d’une valeur de 13 milliards de dollars, outre une augmentation considĂ©rable du nombre de projets.

Selon la CNUCED, l’Afrique du Nord a Ă©tĂ© la seule rĂ©gion du continent qui a enregistrĂ© une hausse de la valeur de nouveaux projets.

Elle a d’ailleurs attirĂ© le plus d’investissements directs Ă©trangers dans le continent, avec une valeur de 51 milliards de dollars, contre 13 milliards de dollars, en 2023.

Par ailleurs, le rapport a mis en lumiĂšre une reprise significative des flux d’IDE vers l’Afrique qui ont bondi de 75 % pour atteindre 97 milliards de dollars, soit 6 % des IDE mondiaux, contre 4 % l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente.

Cette hausse est en grande partie due Ă  un accord international de financement de projets de dĂ©veloppement urbain en Égypte, explique la mĂȘme source.

Hors cette augmentation, les IDE en Afrique ont tout de mĂȘme progressĂ© de 12 % pour atteindre environ 62 milliards de dollars, soit 4 % des flux mondiaux.

Les efforts de facilitation des investissements ont continué de jouer un rÎle important en Afrique, représentant 36 % des mesures politiques favorables aux investisseurs.

La libĂ©ralisation est Ă©galement restĂ©e un Ă©lĂ©ment clĂ© de l’élaboration des politiques d’investissement en Afrique et en Asie, reprĂ©sentant un cinquiĂšme des mesures adoptĂ©es en 2024.

Le continent a attiré en 2024 une part croissante des mégaprojets mondiaux, dont sept sont évalués à plus de 4 milliards de dollars.

Parmi les plus grandes annonces figurent un mĂ©gaprojet dans le secteur des Ă©nergies renouvelables en Tunisie, d’une valeur totale de 6 milliards de dollars.

Au niveau sectoriel, les secteurs de la construction et des produits mĂ©talliques ont enregistrĂ© les plus fortes hausses d’investissements dans les projets entiĂšrement nouveaux, tandis que les projets d’approvisionnement en Ă©lectricitĂ© et en gaz ont reculĂ© de 51 milliards de dollars.

D’aprĂšs le rapport, les investisseurs europĂ©ens dĂ©tiennent le plus grand stock d’IDE en Afrique, suivis par les États-Unis et la Chine.

Les investissements chinois, Ă©valuĂ©s Ă  42 milliards de dollars, se diversifient dans des secteurs tels que l’industrie pharmaceutique et l’agroalimentaire.

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Initiative italienne pour soutenir les personnes autistes en Tunisie

19. Juni 2025 um 10:56

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sadok Mourali, et le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, ont rencontrĂ©, chacun de son cĂŽtĂ©, le prĂ©sident du Progetto Filippide, Nicola Pintus, qui Ă©tait accompagnĂ© de l’ambassadeur d’Italie en Tunisie, Alessandro Prunas, afin de dĂ©finir des initiatives conjointes pour soutenir les personnes autistes.

L’Italie et la Tunisie travaillent main dans la main pour promouvoir la protection et l’inclusion sociale des plus vulnĂ©rables, a indiquĂ© l’ambassade d’Italie Ă  Tunis sur Facebook.

Le Projet Filippide est une initiative sportive destinĂ©e aux personnes en situation de handicap intellectuel et relationnel, conçue et promue par l’Association Sport et SociĂ©tĂ©, prĂ©sidĂ©e par Nicola Pintus.

Son nom s’inspire du premier marathonien de l’histoire et l’association est basĂ©e Ă  Rome.

Le projet organise des activitĂ©s sportives, avec une attention particuliĂšre Ă  l’athlĂ©tisme, mais aussi Ă  d’autres disciplines telles que la natation, le cyclisme et le tennis de table, dans le but de promouvoir le bien-ĂȘtre et la rĂ©adaptation par le sport.

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Alerte fraude : la CNSS dément un faux lien pour une aide de 700 dinars

18. Juni 2025 um 15:59

La Caisse Nationale de SĂ©curitĂ© Sociale (CNSS) a dĂ©menti, ce mercredi, avoir publiĂ© un lien pour l’inscription Ă  l’octroi d’une aide de 700 dinars.

Dans un communiquĂ© publiĂ© sur sa page officielle, la CNSS met en garde les citoyens contre l’utilisation du lien en question et leur recommande de ne cliquer sur aucun lien sur une page inconnue et de ne fournir aucune information personnelle.

La CNSS souligne que seuls les communiquĂ©s publiĂ©s sur son site ou sur sa page officielle ou sur le site officiel ou la page officielle du ministĂšre des affaires sociales doivent ĂȘtre pris en considĂ©ration.

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Tunisie : l’économie sous pression, mais pas sans ressort

18. Juni 2025 um 09:30

Economie CriseL’économie tunisienne traverse une zone de fortes turbulences. Endettement insoutenable, fuite des capitaux, rĂ©serves de change en dĂ©clin
 Le modĂšle Ă©conomique, centrĂ© sur l’État, donne des signes d’épuisement. Pourtant, des signaux positifs Ă©mergents : reprise des investissements directs Ă©trangers, redressement du tourisme, stabilitĂ© relative de l’inflation. L’avenir reste ouvert, Ă  condition de faire des choix clairs.

Dans la derniĂšre Ă©dition d’Ecoweek, Hechmi Alaya ne mĂąche pas ses mots : le modĂšle Ă©conomique tunisien montre des signes de saturation. DominĂ© par l’État, peu rĂ©formĂ©, fortement dĂ©pendant de la dette, il freine aujourd’hui toute perspective de relance durable. Aucune rĂ©forme structurelle significative n’a Ă©tĂ© engagĂ©e, alors mĂȘme que le financement privĂ© se contracte et que la pression fiscale sur les entreprises s’accentue.

Le constat est alarmant : la dette publique absorbe désormais plus de 146% des recettes combinées du tourisme et de la diaspora. La stabilité du dinar est de plus en plus menacée, tout comme la capacité du pays à financer ses besoins essentiels.

IDE : des signaux encourageants

Et pourtant, tout n’est pas figĂ©. Lors du grand dĂ©bat « La Tunisie et la nouvelle gĂ©oĂ©conomie » organisĂ© par Universnews, Jalel Tebib, directeur gĂ©nĂ©ral de la FIPA, a apportĂ© une touche d’optimisme : en 2024, les investissements directs Ă©trangers ont atteint 3 158,5 MDT, retrouvant les niveaux de 2010.

« Le modĂšle Ă©conomique tunisien freine aujourd’hui toute perspective de relance durable. »

 

Le dĂ©but de l’annĂ©e 2025 confirme cette dynamique. Sur le premier trimestre, 730,8 MDT d’investissements Ă©trangers ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s (+26,1 % par rapport Ă  2024), dont 727,2 MDT sous forme d’IDE (+25,6 %). Le secteur des industries manufacturiĂšres concentre prĂšs de 62 % de ces flux, avec 452 MDT investis, en hausse spectaculaire de 72 %.

Mais une érosion silencieuse des capitaux

Ce redressement masque cependant une rĂ©alitĂ© plus fragile. Comme le rappelle Hechmi Alaya, ces volumes d’IDE, bien que positifs, restent insuffisants Ă  l’échelle des besoins du pays. Surtout, ils sont Ă©clipsĂ©s par la fuite massive des capitaux de portefeuille, soit prĂšs de 3,2 milliards de dinars de sorties nettes sur la mĂȘme pĂ©riode. Autrefois soutien de la balance des paiements, ces flux spĂ©culatifs aggravent aujourd’hui la vulnĂ©rabilitĂ© financiĂšre du pays.

Un équilibre extérieur en alerte

Selon Ecoweek n°22, le dĂ©ficit courant a atteint 2,3 milliards de dinars au T1 2025, son plus haut niveau depuis cinq ans. Le dĂ©ficit commercial frĂŽle les 8 milliards, tandis que les rĂ©serves en devises fondent dangereusement : 4,2 milliards de dinars s’évaporent en trois mois. Le pays ne dispose plus que de 97 jours d’importations couvertes, contre 131 en 2020.

« La dette publique dépasse désormais les recettes combinées du tourisme et de la diaspora. »

 

La stratĂ©gie du « compter sur soi », portĂ©e par un discours souverainiste, montre ici ses limites. Elle s’accompagne de restrictions sur les importations, d’un risque Ă©levĂ© de dĂ©valuation, et d’une Ă©rosion continue du pouvoir d’achat.

Le poids d’une dette Ă©crasante

Le service de la dette extĂ©rieure a atteint 7,25 milliards de dinars Ă  fin mai, soit 32 % des recettes d’exportation, un record. Ce montant dĂ©passe Ă  lui seul les recettes touristiques et les transferts de la diaspora rĂ©unie.

Les alternatives au FMI, comme les crĂ©dits d’Afreximbank, n’ont pas produit les effets estimĂ©s : Ă©valuĂ©s, partiellement gelĂ©s et conditionnĂ©s Ă  des dĂ©pĂŽts de garantie, ces financements pĂ©nalisent davantage qu’ils ne soulagent l’économie.

Tourisme, diaspora, inflation : quelques lueurs

Le tableau, cependant, n’est pas totalement sombre. Le secteur touristique reprend avec 2,56 milliards de dinars de recettes fin mai, en hausse de 7,8 %. Les transferts de la diaspora ont dĂ©passĂ© le milliard de dollars sur cinq mois – un niveau record.

« La Tunisie peut encore éviter la crise si elle choisit clairement sa voie. »

 

L’inflation donne Ă©galement un court rĂ©pit : 5,4 % en mai 2025, en net recul par rapport aux annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. Une stabilitĂ© fragile cependant, tant le recours Ă  la planche Ă  billettes reste massif.

Une sortie de crise est encore possible

Le positionnement gĂ©ographique de la Tunisie, son capital humain, ses liens naturels avec l’Europe et la rĂ©silience de sa population pourront-ils sauver l’économie nationale ?

Pour y arriver, des dĂ©cisions politiques rĂ©flĂ©chies et pondĂ©rĂ©es sont nĂ©cessaires. Cela passe par la rĂ©ouverture du dialogue avec les bailleurs de fonds, l’adoption d’un programme de rĂ©formes ciblĂ©es et la mise en Ɠuvre de politiques favorables Ă  l’investissement, Ă  la transparence et Ă  la gouvernance.

Il faut espĂ©rer qu’un pays qui a traversĂ© nombre de tempĂȘtes trouve une boussole et sache s’en servir.

Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • Le modĂšle Ă©conomique tunisien, dominĂ© par l’État et lourdement endettĂ©, atteint ses limites.
  • Les IDE repartent Ă  la hausse (+25,6 % au T1 2025), mais les fuites de capitaux explosent.
  • Le dĂ©ficit courant et le niveau des rĂ©serves en devises inquiĂštent les experts.
  • Le service de la dette Ă©trangĂšre atteint 32 % des recettes d’exportation.
  • Tourisme et diaspora apportent un lĂ©ger soulagement, tout comme le repli de l’inflation.
  • Une sortie de crise reste possible, mais dĂ©pend de dĂ©cisions politiques audacieuses.

 

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IDE : que révÚle le rapport de la Cnuced sur la Tunisie ?

17. Juni 2025 um 08:50

Investissement IDELa ConfĂ©rence des Nations unies pour le commerce et le dĂ©veloppement (Cnuced) a publiĂ©, rĂ©cemment, un rapport accablant sur la politique d’investissement en Tunisie. Dans ce document, l’agence onusienne spĂ©cialisĂ©e dans les tendances des flux d’investissement direct Ă©tranger (IDE) dans le monde revient sur le cadre juridique, rĂ©glementaire et institutionnel relatif Ă  l’investissement en Tunisie. Elle y Ă©met des recommandations visant Ă  amĂ©liorer l’attractivitĂ© du site Tunisie pour les investisseurs Ă©trangers.

Potentiel réel, attractivité en recul

Le rapport rappelle nĂ©anmoins le potentiel productif important dont jouit le site Tunisie de par sa position gĂ©ographique stratĂ©gique, son Ă©conomie diversifiĂ©e et sa main-d’Ɠuvre qualifiĂ©e. Il estime que des rĂ©formes structurelles sont nĂ©cessaires pour renforcer son attractivitĂ©.

Les chiffres : une tendance Ă  la baisse

Selon la Cnuced, le taux d’investissement (public et privĂ©) en Tunisie s’est repliĂ© aux alentours de 16 % du PIB durant la pĂ©riode 2020-2024, contre 19,3 % en 2016. La Cnuced ajoute que « les IDE qui dĂ©passaient rĂ©guliĂšrement 1 milliard de dollars annuellement entre 2006 et 2015, se sont contractĂ©s Ă  environ 700 millions de dollars par an depuis 2020 ».

« Les IDE dépassaient réguliÚrement 1 milliard de dollars avant 2015 ; ils plafonnent à 700 millions depuis 2020. »

 

Par secteur, les IDE mobilisĂ©s ont profitĂ© principalement Ă  l’industrie manufacturiĂšre exportatrice (plus de la moitiĂ© des IDE durant la pĂ©riode 2020-2023). En revanche, les segments Ă  forte valeur ajoutĂ©e (haute technologie) restent peu dĂ©veloppĂ©s.

Conséquences économiques et sociales

Ce trend baissier des IDE a freinĂ© la croissance Ă©conomique du pays (taux de croissance moyen de 2,2 % sur 2004-2022, contre 5,5 % en moyenne pour les pays Ă  revenu intermĂ©diaire). Il s’est traduit, Ă©galement, par un chĂŽmage structurellement Ă©levĂ© (15 % en 2023) ainsi qu’une prĂ©valence de l’économie informelle (entre 27 et 49 % de l’emploi et prĂšs de 35 % du PIB selon la Cnuced).

Comparaison régionale défavorable

Comparativement avec des pays voisins, d’aprĂšs les donnĂ©es statistiques publiĂ©es par le rapport, les flux entrants moyens d’IDE ont baissĂ© de 974 millions de dollars (2014-2018) Ă  728 millions de dollars (2019-2023). Ainsi, notre pays se situe en bas de la liste des pays comparateurs, notamment l’Égypte, dont le flux moyen des IDE dĂ©passe les 8,2 milliards de dollars, et le Maroc avec un flux de l’ordre de 1,7 milliard de dollars.

Un climat d’affaires dĂ©gradĂ©

La Cnuced explique le recul des IDE en Tunisie par plusieurs facteurs. Le rapport commence par pointer du doigt la complexitĂ© administrative (rĂ©gime des autorisations et multiplication des acteurs institutionnels). Selon le rapport, ces barriĂšres ont entravĂ©, de maniĂšre significative, l’attraction des investisseurs.

Le document Ă©voque Ă©galement la faible proportion de la diaspora (environ 10 %) qui lance des projets d’investissement, l’accĂšs difficile au foncier et le retard qu’accuse le site en matiĂšre de digitalisation.

« Le chĂŽmage structurellement Ă©levĂ© et l’économie informelle reflĂštent les failles du modĂšle d’investissement. »

 

Autre facteur citĂ© par le rapport : les restrictions aux mouvements de capitaux du code de change. D’aprĂšs la Cnuced, ce code impose de fortes contraintes aux entreprises off-shore et on-shore, particuliĂšrement en ce qui concerne le transfert, le rapatriement des bĂ©nĂ©fices et le financement extĂ©rieur.

Le document Ă©numĂšre d’autres faiblesses : ambiguĂŻtĂ©s et imprĂ©cisions du cadre juridique relatif au droit du travail, Ă  l’environnement et Ă  la concurrence, et dĂ©ficit de capacitĂ© institutionnelle pour en assurer la mise en Ɠuvre.

Les recommandations de la Cnuced

Le rapport suggĂšre d’inviter les banques Ă  simplifier les procĂ©dures d’accĂšs au crĂ©dit ; Ă  renforcer et promouvoir les dispositifs spĂ©cifiques pour accompagner les TPME et startups dans leurs phases de croissance ; et Ă  dĂ©velopper des mĂ©canismes pour les femmes, les jeunes et les personnes en situation de handicap.

Les recommandations portent aussi sur la mise en place de budgets dĂ©diĂ©s Ă  l’innovation, l’encouragement des partenariats entre gouvernement, secteur privĂ© et universitĂ©s, et le dĂ©veloppement de fonds de garantie au profit des secteurs prioritaires.

La Cnuced propose Ă©galement de crĂ©er des fonds d’investissement pour les secteurs prioritaires, dans lesquels la diaspora pourrait contribuer, et d’élargir les sources de financement de projets structurants via les PPP.

« La Cnuced recommande de supprimer la carte de commerçant Ă©tranger et d’unifier le traitement des investisseurs. »

 

Enfin, elle invite les autoritĂ©s tunisiennes Ă  simplifier le cadre rĂ©glementaire, notamment en supprimant la carte de commerçant Ă©tranger et les disparitĂ©s entre off-shore et on-shore, dans l’objectif de garantir un traitement Ă©galitaire aux investisseurs.

Le rapport revient aussi sur la nĂ©cessitĂ© de renforcer la gouvernance autour de la politique d’attractivitĂ©, notamment via un guichet unique et une meilleure coordination institutionnelle.

Un regard critique sur le rapport

Par-delĂ  ces indicateurs et recommandations, nous pensons, pour notre part, que le rapport de la Cnuced est incomplet, voire quelque part non objectif. Et pour cause : il ne prend pas en considĂ©ration l’instabilitĂ© politique de ces quinze derniĂšres annĂ©es, ni l’embargo de fait imposĂ© par plusieurs bailleurs de fonds, dont le FMI.

Abou SARRA

INDICATEURS CLÉS

  • Taux d’investissement en Tunisie : 16 % du PIB (2020-2024) contre 19,3 % en 2016.
  • IDE annuels : 700 millions USD (2020-2023), contre plus de 1 milliard entre 2006 et 2015.
  • Croissance Ă©conomique moyenne : 2,2 % (2004-2022) en Tunisie, contre 5,5 % dans les pays comparables.
  • ChĂŽmage en 2023 : 15 %.
  • Part de l’économie informelle : jusqu’à 49 % de l’emploi et 35 % du PIB.

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Tunisie : l’ONG ASR publie un guide pour protĂ©ger les Ă©lĂšves grĂące Ă  la zone 30 km/h

16. Juni 2025 um 15:09

L’ONG “Ambassadeurs de la SĂ©curitĂ© RoutiĂšre” vient de lancer un guide sur l’amĂ©nagement de la zone 30 km/h dans les environs des Ă©tablissements scolaires.

Dans une dĂ©claration Ă  l’Agence Tunis Afrique Presse, en marge du dĂ©marrage d’une formation sur la sĂ©curitĂ© routiĂšre organisĂ©e lundi Ă  Tunis, la prĂ©sidente de l’ASR Afef Ben Ghenya, a prĂ©cisĂ© que ce guide propose des solutions et prĂ©sente des recommandations pratiques pour l’amĂ©nagement de l’environnement des Ă©coles afin de prĂ©venir les accidents de la route.

Le document est destinĂ©, en premier, aux dĂ©cideurs et divers intervenants dans le domaine de la sĂ©curitĂ© routiĂšre et de la prĂ©vention des accidents sur la voie publique. Il est utile pour la conception des infrastructures routiĂšres aux alentours des Ă©tablissements Ă©ducatifs et pour les travaux d’entretien et de rĂ©amĂ©nagement.
Il sera, dans un premier temps, distribuĂ© dans le Grand Tunis, avant d’ĂȘtre gĂ©nĂ©ralisĂ© aux diffĂ©rentes rĂ©gions du pays.

Le guide, insiste, parmi les solutions qu’il propose, sur l’application de la loi qui contraint les automobilistes Ă  rĂ©duire Ă  30km/h la vitesse aux alentours des institutions Ă©ducatives, a soulignĂ©.

Cette formation de deux jours cible les ingĂ©nieurs et les techniciens des municipalitĂ©s et du ministĂšre de l’Équipement et de l’Habitat du Grand Tunis. Elle est organisĂ©e par l’ASR, en collaboration avec l’Observatoire national de la sĂ©curitĂ© routiĂšre, le ministĂšre des Transports, de l’Équipement et de l’Habitat, l’Agence d’urbanisme du Grand Tunis et l’Association tunisienne des routes (ATR).

Objectif: coordonner les efforts pour l’amĂ©nagement effectif de zones 30 km/h autour des Ă©tablissements Ă©ducatifs, des institutions de l’enseignement supĂ©rieur et de la recherche scientifiques, des centres de formations et des installations sportives et de la jeunesse conformĂ©ment au dĂ©cret 454/2023, modifiant et complĂ©tant le dĂ©cret 151/2000 relatif aux rĂšgles gĂ©nĂ©rales de la circulation routiĂšre.

De son cĂŽtĂ©, le chef de la division rĂ©gionale du Nord-est Ă  l’observatoire, Aymen Ben Brahim, a soulignĂ© que cette formation s’inscrit dans le cadre de la mise en Ɠuvre des activitĂ©s relatives Ă  l’infrastructure, Ă  l’organisation de la circulation et la sĂ©curitĂ© des usagers de la route par la vulgarisation des textes lĂ©gislatifs et rĂ©glementaires et le renforcement des compĂ©tences humaines actives dans ce domaine.

Il a ajouté que des sessions similaires sont prévues dans tous les gouvernorats.

 

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Libye │ Les affidĂ©s du MarĂ©chal Haftar bloquent la Caravane Al-Soumoud  

16. Juni 2025 um 11:52

Les participants la Caravane de la rĂ©silience (Al-Soumoud) ont dĂ©cidĂ© de retourner en Tunisie, mais ils ne quitteront pas la Libye avant la libĂ©ration de leurs camarades activistes arrĂȘtĂ©s par des autoritĂ©s libyennes prĂšs de l’entrĂ©e de Syrte.

C’est ce qu’a annoncĂ© Jawaher Channa, porte-parole de la caravane, dans une dĂ©claration aux mĂ©dias, ce lundi 16 juin 2025, tout en appelant les autoritĂ©s tunisiennes Ă  intervenir pour la libĂ©ration des personnes arrĂȘtĂ©es.

Les autoritĂ©s tunisiennes sont restĂ©es silencieuse Ă  propos de cette initiative lancĂ©e Ă  Tunis par des organisations de la sociĂ©tĂ© civile et Ă  laquelle se sont joints des activistes d’autres pays, notamment d’AlgĂ©rie, de Mauritanie et de Libye. Le but Ă©tait d’appeler Ă  la levĂ©e du blocus infligĂ© par l’Etat d’IsraĂ«l aux Palestiniens Ă  Gaza, qui sont soumis Ă  un vĂ©ritable gĂ©nocide depuis le 7 octobre 2023, sans que le monde dit «civilisé» ne s’en Ă©meuve outre mesure.

Cependant, Ă  l’approche de Syrte et de l’est de la Libye, rĂ©gion contrĂŽlĂ©e par le MarĂ©chal Khalifa Haftar, alliĂ© de l’Egypte et des Emirats arabes unis qui comptent parmi les Etats arabes ayant nouĂ© des relations diplomatiques avec IsraĂ«l, les problĂšmes ont commencĂ© et les activistes ont subi des harcĂšlements, des vols et des arrestations de la part de groupes libyens proches ou affidĂ©s audit MarĂ©chal.

Les intĂ©rĂȘts d’IsraĂ«l sont bien dĂ©fendus sous ces cieux
   A elle seule, l’Egypte a interpellĂ© plus de 200 activistes venus le plus lĂ©galement du monde pour prendre part Ă  la marche pacifique vers Gaza.

Partie de Tunis le 9 juin en direction de Gaza via la Libye et l’Égypte, la Caravane Soumoud est bloquĂ©e depuis vendredi soir Ă  l’entrĂ©e de Syrte par les autoritĂ©s de l’Est libyen.

Elle dĂ©nonce un siĂšge systĂ©matique qui empĂȘche l’accĂšs Ă  la nourriture, Ă  l’eau, aux mĂ©dicaments et aux communications.

Environ 1 500 participants sont bloquĂ©s, dont certains ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s, sans assistance juridique ni contact avec leurs familles.

La caravane appelle Ă  l’intervention des organisations internationales pour lever ce blocus jugĂ© arbitraire.

I. B.  

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Tunisie : les IDE en hausse de 61 % entre 2020 et 2024, selon la FIPA

Von: walid
16. Juni 2025 um 10:18

Les investissements directs Ă©trangers (IDE) ont progressĂ© au cours des derniĂšres annĂ©es, passant de 1,8 milliard de dinars en 2020, Ă  2,9 milliards de dinars, en 2024, ce qui reprĂ©sente un accroissement de 61,1%, d’aprĂšs les donnĂ©es statistiques de l’Agence de promotion de l’investissement extĂ©rieur (FIPA).

Il en ressort que «la Tunisie a rĂ©ussi, depuis 2000, Ă  Ă©largir la base sectorielle de ses IDE et Ă  Ă©voluer vers des investissements plus qualitatifs, porteurs d’innovation et de croissance durable » car « malgrĂ© des dĂ©fis structurels, la stratĂ©gie actuelle de la FIPA, mise sur la montĂ©e en gamme et l’ancrage dans des secteurs d’avenir, afin de renforcer l’attractivitĂ© du pays dans un environnement international de plus en plus compĂ©titif ».

Ainsi, selon l’Agence, notre pays Ɠuvre, depuis 2020, Ă  valoriser les projets lancĂ©s par les startups technologiques (soutenus par la Startup Act), Ă  dĂ©velopper des technologies vertes, l’économie circulaire, et Ă  impulser la production industrielle Ă  haute valeur ajoutĂ©e.

De ce fait, “l’objectif ne constitue plus, seulement, Ă  attirer des investissements intensifs en main-d’Ɠuvre bon marchĂ©, mais aussi Ă  attirer des projets intĂ©grant la recherche et le dĂ©veloppement, la formation et l’innovation. Ceci a Ă©tĂ© favorisĂ©, surtout, par l’amĂ©lioration de la formation technique et universitaire, et la collaboration avec les investisseurs Ă©trangers pour former une main-d’Ɠuvre adaptĂ©e aux standards internationaux”.

La FIPA souligne “les efforts dĂ©ployĂ©s en vue d’amĂ©liorer l’environnement d’accueil des IDE, Ă  travers, notamment, l’amĂ©lioration du climat des affaires ; le dĂ©veloppement d’un cadre lĂ©gislatif et institutionnel adĂ©quat ; la modernisation du Code des changes ; la consĂ©cration du principe de libertĂ© d’investissement et de l’accĂšs au marchĂ© ; la rĂ©vision des cahiers des charges ; le dĂ©veloppement de la gouvernance des institutions de rĂ©gulation et des comitĂ©s d’octroi des autorisations”


En parallĂšle, la Tunisie a lancĂ© une sĂ©rie de rĂ©formes Ă©conomiques Ă  dessein de rĂ©tablir la confiance des investisseurs, et de renforcer la rĂ©silience Ă©conomique du pays, dont des rĂ©formes fiscales (moderniser la fiscalitĂ© et Ă©largir la base fiscale, lutter contre l’évasion fiscale
), des rĂ©formes du secteur public (rĂ©duction des effectifs dans la fonction publique
), des rĂ©formes du marchĂ© du travail (rĂ©forme du code du travail, renforcement de la formation professionnelle
).

“Afin de renforcer les flux des IDE, la Tunisie se retrouve dans l’obligation de rechercher de nouveaux pays partenaires, Ă  mĂȘme de rendre le site moins dĂ©pendant des conjonctures Ă©conomiques de certains pays et de la volontĂ© d’internationalisation de leurs entreprises”. C’est ainsi que le nombre de pays Ă©metteurs des IDE vers la Tunisie, est passĂ© de 62 en 2020 Ă  78 en 2023.

Dans le cadre de cette dĂ©marche, la Fipa envisage l’ouverture d’un bureau de reprĂ©sentation en Asie (Singapour ou en extrĂȘme orient), afin de mieux faire connaĂźtre les spĂ©cificitĂ©s du site aux milieux d’affaires de ces rĂ©gions, dans un contexte marquĂ© par la mise en place de la zone de libre-Ă©change avec l’UE. Les actions de promotion cibleraient, notamment, des entreprises asiatiques intĂ©ressĂ©es par le marchĂ© europĂ©en, en particulier dans les secteurs des composants automobiles, de l’électronique grand public et des services des TIC.

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Air Liquide distribuera 7,500 Tnd par action au titre du dividende 2024

05. Juni 2025 um 08:15

La sociĂ©tĂ© Air Liquide Tunisie a portĂ© Ă  la connaissance du marchĂ© financier que ses Ă©tats financiers individuels, relatifs Ă  l’exercice 2024, ont fait ressortir un rĂ©sultat net de 20,405 MTND. Par rapport Ă  l’exercice 2023, c’est une hausse de 8,4%. Au niveau consolidĂ©, le rĂ©sultat net part du groupe s’est Ă©levĂ© Ă  27,542 MTND.

Air Liquide est une sociĂ©tĂ© trĂšs discrĂšte, mais trĂšs performante. Sur le marchĂ©, le cours s’est apprĂ©ciĂ© de 6,07% depuis le dĂ©but de l’annĂ©e, dans un volume d’échange de 0,485 MTND. La sociĂ©tĂ© est une valeur sĂ»re du Fixing puisqu’elle est dĂ©tenue par des institutionnels ou des investisseurs individuels avertis et ayant de larges portefeuilles.

Nous pensons que le second semestre aurait connu le dĂ©nouement de quelques dossiers de nature fiscale, profitant de l’amnistie en cours. En 2022, elle a reçu une notification pour un contrĂŽle fiscal ponctuel qui couvre la pĂ©riode janvier 2018-dĂ©cembre 2018 au titre de l’impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s. Le complĂ©ment d’impĂŽts et taxes Ă  payer s’élĂšve Ă  0,475 MTND. Un contrĂŽle approfondi sur la mĂȘme pĂ©riode fait ressortir un complĂ©ment de TVA et des pĂ©nalitĂ©s Ă  payer de 0,177 MTND. De plus, il y a eu un contrĂŽle prĂ©liminaire, en 2023, et qui a portĂ© les rĂ©serves de rĂ©investissement au titre de l’exercice 2019. Par apport Ă  la taille de la sociĂ©tĂ©, il s’agit de petits dossiers sans incidence rĂ©elle sur la profitabilitĂ©.

Le conseil d’administration a dĂ©cidĂ© de proposer Ă  l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale, qui sera tenue le 30 juin 2025, la distribution d’un dividende de 12,281 MTND, soit 7,500 Tnd par action. Le yield net, calculĂ© sur la base du cours de clĂŽture de la sĂ©ance d’hier, est de l’ordre de 6,36%. À titre de comparaison, la sociĂ©tĂ© a distribuĂ© 6,300 Tnd l’annĂ©e derniĂšre.

 

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Orange Cruises Tunisie propose des croisiÚres à bord du MSC Seaside au départ de la Goulette

Un voyage All Inclusive Ă  bord d’un vĂ©ritable village flottant, avec parc d’attractions, animations et casino: voilĂ  ce que propose Orange Cruises Tunisie Ă  bord du paquebot MSC Seaside Ă  partir du 1er mai 2025.

Orange Cruises Tunisie, membre du groupe maltais Orange Travel group, annonce un programme de croisiĂšres pour les Tunisiens Ă  bord du paquebot MSC Seaside Ă  partir du 1er mai et jusqu’au 31 juillet 2025. L’agence de voyage spĂ©cialisĂ©e dans les croisiĂšres depuis 2011 propose un voyage vers des villes italiennes, espagnoles et françaises.

Pendant une semaine (8 jours et 7 nuits), les voyageurs commenceront leur pĂ©riple le jeudi avec un dĂ©part du terminal des croisiĂšres de la Goulette. La premiĂšre escale se fera Ă  Palerme en Italie, suivie d’une deuxiĂšme le samedi Ă  Naples. Puis, une troisiĂšme escale s’effectuera Ă  Livourne avec une excursion Ă  Florence pour profiter de la beautĂ© de la ville. La quatriĂšme journĂ©e, le navire s’arrĂȘtera Ă  Marseille en France pour continuer aprĂšs vers Barcelone en Espagne. Le mercredi sera une journĂ©e en mer pour les croisiĂ©ristes avant de revenir le jeudi au port de la Goulette.

Navire Seaside

Oranges Cruises Tunisie promet un voyage plein de dĂ©couvertes Ă  bord du Seaside. Celui-ci est l’un des navires gĂ©ants de MSC. Il mesure 323 mĂštres de long et peut accueillir jusqu’à 5179 passagers. Il dispose de 4 piscines dont une spectaculaire Ă  dĂ©bordement avec vue sur mer. Les passagers pourront opter pour des cabines intĂ©rieures ou extĂ©rieures. Il faut toutefois prĂ©ciser que 70% des cabines disposent de balcons.

Le MSC Seaside se caractĂ©rise par son design mĂ©langeant espaces intĂ©rieurs et extĂ©rieurs pour rester connecter Ă  la mer. Le pont 8 est bordĂ© d’une promenade unique en bord de mer, le long de laquelle s’alignent des lieux oĂč manger, savourer une boisson, faire des achats, nager ou encore prendre un bain de soleil. Les deux passerelles en verre et les ascenseurs panoramiques offrent Ă©galement de superbes vues. Alliant confort et style, l’hĂ©bergement Ă  bord du MSC Seaside propose des suites de luxe avec bains Ă  remous et des cabines communicantes pour les familles et les groupes.

Tarifs

La grille tarifaire commence à partir de 3800 dinars par personne pour la cabine intérieure et 4800 dinars par personne pour la cabine avec balcon. Néanmoins, les familles nombreuses ou les groupes qui voyagent ensemble pourront profiter de tarifs préférentiels sur la deuxiÚme cabine à un prix de 3000 dinars par personne, que ce soit pour la cabine intérieure ou avec balcon.

Restauration  et buffet

Pour les amateurs de gastronomie, ceux-ci auront une variĂ©tĂ© de choix proposĂ©e par les 11 restaurants Ă  bord et 19 bars et lounges pour satisfaire toutes les envies culinaires avec des plats variĂ©s et savoureux. Ils pourront de mĂȘme profiter de la vue spectaculaire sur l’ocĂ©an pendant les repas.

Divertissement

Le MSC Seaside propose un grand choix de divertissements : un théùtre high-tech, des pistes de bowling, un parc aquatique interactif Ă  plusieurs Ă©tages disposant de 5 toboggans aquatiques, un sentier d’aventure et un espace AquaPlay conçu pour les enfants de petits Ăąges. Il dispose Ă©galement d’aires de jeux colorĂ©es pour enfants.

Saloua Bouattour, directrice d’Orange Cruises Tunisie, a expliquĂ© que le prix inclut la croisiĂšre en pension complĂšte, les taxes portuaires et les frais des services Ă  bord. Les extras Ă  bord sont les boissons, les excursions, l’internet, le spa, le casino, etc. Elle a dĂ©clarĂ© que son agence est actuellement en nĂ©gociations avec ses partenaires pour offrir l’excursion de Florence lors de l’escale Ă  Livourne gratuitement aux voyageurs tunisiens.

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