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Iran | Chahla Chafiq explique comment les Khomeynistes instrumentalisent la cause palestinienne

08. Juli 2025 um 07:18

Quelques jours après l’instauration du cessez-le-feu entre l’Iran et Israël, le débat autour de cette guerre reste vif, notamment parmi les élites et les militants iraniens, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Ce débat survient dans un contexte de répression politique accrue en Iran, rendant toute prise de parole libre de plus en plus difficile. Quel écho cette guerre a-t-elle rencontré dans l’opinion publique iranienne ? Quel impact a-t-elle eu sur la société civile ? Et comment les politiques de la République islamique concernant la cause palestinienne sont-elles perçues par la population ? Autant de questions que nous avons abordées avec Chahla Chafiq (ou Shala Shafigh), écrivaine et sociologue irano-française installée à Paris, spécialiste des questions d’islamisme et de droits des femmes dans les sociétés musulmanes. (Ph. Mostafa Khalaji).

Entretien réalisé par Mostafa Khalaji

Kapitalis. Les Iraniens, qui ont enduré huit années de guerre contre l’Irak, se retrouvent aujourd’hui, moins de quarante ans plus tard, face à un nouveau conflit — cette fois entre leur propre gouvernement et Israël. Comment cette guerre est-elle perçue dans l’opinion publique ? Quelles ressemblances et quelles différences les Iraniens y voient-ils par rapport à la guerre Iran-Irak ?

Chahla Chafiq : Malgré la censure dominante et le risque d’être arrêté sous prétexte de trouble à l’opinion publique, les Iraniens, femmes et hommes, parviennent à s’exprimer à travers les messages qu’ils envoient à leurs contacts personnels ou aux médias à l’extérieur du pays ou encore, de manière anonyme, sur les réseaux sociaux. En les écoutant et en les lisant, on s’aperçoit clairement qu’au-delà de leurs divergences d’opinion sur cette guerre, ils considèrent, dans leur majorité, qu’elle résulte de l’ambition de la République islamique d’éradiquer Israël. Un constat logique, puisqu’Israël n’a aucune frontière commune avec l’Iran et que nul conflit n’opposait les deux pays avant l’instauration de la République islamique.

En revanche, depuis 1979, la population entend quotidiennement des slogans promettant l’éradication d’Israël et subit les conséquences néfastes de la mise en œuvre de cette menace, que ce soit avec la création du Hezbollah libanais par le régime iranien au début des années 1980 ou son soutien actif au Hamas.

Le régime iranien semble exploiter à la fois la cause palestinienne et le sentiment patriotique pour tenter de rallier les intellectuels et les élites iraniennes, en Iran comme à l’étranger. Comment cette instrumentalisation se manifeste-t-elle concrètement ?

Après l’avoir emporté dans la révolution de 1979, les Khomeynistes ont appliqué leur ligne idéologique islamiste à la cause palestinienne en la transformant en une guerre contre les juifs, ennemis de l’islam. C’est ainsi qu’ils ont remplacé la perspective de deux États par l’anéantissement d’Israël et ont profité de leur pouvoir étatique à cette fin. Ce faisant, la République islamique a engagé le pays sur une voie guerrière en s’inscrivant dans le fameux «axe de la résistance» avant de le conduire, en juin 2025, dans cette guerre avec Israël.

Lors de plusieurs mouvements de protestation ces dernières années, un slogan a marqué les esprits : «Ni Gaza, ni le Liban, je donne ma vie pour l’Iran». Que traduit-il du rapport entre la population et la politique étrangère du régime ? La position de la République islamique vis-à-vis de la Palestine a-t-elle contribué à désolidariser une partie de la société iranienne de cette cause ?

Ce slogan qui apparaît visiblement dans les manifestations en Iran dès les années 2010 traduit en effet le profond mécontentement de la population par rapport aux ambitions idéologiques du régime iranien au Moyen-Orient. Un fait qui s’est accompagné au fur et à mesure d’un clair désintérêt pour le conflit israélo-palestinien.

Plusieurs défenseurs des droits humains estiment que cette guerre a affaibli les luttes civiles en Iran et permis au régime de durcir encore plus la répression. Dans quel état se trouvent aujourd’hui les mouvements civils iraniens, notamment après la répression du soulèvement «Femme, Vie, Liberté» ? Et dans ce contexte de guerre, quel avenir peut-on leur envisager ?

Cette affirmation fait l’objet de débats parmi les défenseurs des droits humains. Certains y opposent qu’avant même cette guerre, dans la période post-soulèvement «Femme, Vie, Liberté» qui a connu une répression sanglante, le régime a continué à réprimer sévèrement la société civile, notamment par des exécutions.

En effet, une analyse du sort réservé aux diverses formes de protestations qui se sont fait entendre ces dernières décennies confirme que, pour la République islamique, loin d’être un levier ponctuel, la terreur (au sens large de répression) s’inscrit dans un projet idéologico-politique visant à transformer le peuple iranien en une oumma guidée par le leader suprême religieux sur le chemin de la charia.

Toute opposition étant considérée comme un acte de guerre contre l’instance divine et toute insoumission comme un péché, la répression se justifie comme nécessaire au formatage individuel et collectif (j’ai analysé ce mécanisme dans mon essai ‘‘La Prison politique en Iran, logiques et ressorts de la terreur islamiste’’).      

Ce conflit aurait-il pu ouvrir la voie à un changement de régime en Iran ? Ou, au contraire, a-t-il renforcé l’appareil du pouvoir en place ?

Si l’on regarde cette guerre à l’aune des discours du leader suprême Ali Khamenei qui répétait qu’il n’y aurait ni guerre ni négociation, on ne peut que constater l’échec cuisant du pouvoir islamiste.

Dans le même temps, en jetant la lumière sur la vaste infiltration de la République islamique par Israël et sur l’incapacité du régime iranien en matière de défense du pays, cette guerre a fait apparaître l’ampleur de la corruption et de l’incompétence des dirigeants.

Il est donc clair que la République islamique sort affaiblie de cet épisode. Ce qui ne l’empêche pas de continuer à mettre le pays en péril en cessant sa collaboration avec l’AIEA.

Les difficultés économiques s’aggravent également, accroissant mécaniquement les mécontentements.

Cependant, dans la mesure où le régime montre ses dents au peuple au moyen des arrestations et des exécutions, tout en généralisant une surveillance armée dans l’espace public, les marges d’action contestataire semblent étroites.

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Gestern — 07. Juli 2025Haupt-Feeds

Facultés de médecine : le nombre d’étudiants augmenté de 30 % pour combler le déficit médical

Von: La Presse
07. Juli 2025 um 21:19

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belhaj, a annoncé une hausse de 30 % du nombre d’étudiants admis dans les facultés de médecine, en coordination avec le ministère de la Santé. Cette mesure vise à répondre aux besoins urgents du système de santé national et à renforcer la sécurité sanitaire dans toutes les régions, en particulier les zones de l’intérieur confrontées à une pénurie de cadres médicaux.

Lors d’une séance plénière de dialogue à l’Assemblée des représentants du peuple, le ministre a précisé que cette orientation s’inscrit dans une stratégie globale de réforme du système d’orientation universitaire.

Il a reconnu une baisse du nombre de bacheliers ayant réussi dans la section mathématiques et indiqué que ce constat est en cours de traitement, en concertation avec le ministère de l’Éducation, à travers des mesures incitatives visant à renforcer l’attractivité des filières scientifiques et techniques.

Concernant la recherche scientifique, le ministre a souligné que les établissements tunisiens regorgent de compétences et que les résultats en matière de publications scientifiques, ainsi que le classement progressif des universités et laboratoires, témoignent de la qualité du travail académique.

Il a annoncé le lancement de l’élaboration d’une stratégie nationale pour la recherche scientifique, fondée sur une approche participative impliquant les acteurs publics et le tissu économique, en partenariat avec l’Institut national de la statistique, afin de mieux cerner les besoins réels dans les différents domaines de recherche.

Le ministère prévoit également de réviser la carte nationale de la recherche et de soutenir davantage les projets portés par les universités les plus récentes, comme celles de Gafsa et Jendouba, afin de les aider à s’intégrer pleinement à leur environnement régional et à faire face aux défis liés à l’énergie, à l’eau, à la santé et à l’environnement.

Belhaj a affirmé sa volonté d’améliorer la gouvernance des laboratoires de recherche, en renforçant leur gestion humaine et financière. Des compétences issues des docteurs sont actuellement mobilisées, notamment dans les régions de l’intérieur. L’Agence d’évaluation et d’accréditation assure quant à elle le suivi et l’examen des dossiers.

Il a précisé que le taux d’exécution budgétaire du programme de recherche scientifique a atteint 46 % malgré les contraintes financières, illustrant l’engagement du ministère en faveur du développement des infrastructures et de la continuité des projets.

Sur le plan des services universitaires, le ministre a mis l’accent sur l’amélioration des conditions de vie estudiantines et la promotion des activités culturelles et d’entrepreneuriat. Il a annoncé la finalisation du projet de décret organisant la vie universitaire, qui précise les droits et devoirs des étudiants, ainsi que la révision du texte relatif aux bourses universitaires, avec un relèvement du plafond des revenus parentaux, permettant à de nouvelles catégories d’étudiants d’en bénéficier.

Le décret régissant le logement universitaire a également été modifié pour allonger la durée de résidence : deux ans pour les étudiants (au lieu d’un), trois ans pour les étudiantes (au lieu de deux). Le cahier des charges des foyers universitaires sera actualisé pour favoriser l’investissement privé dans ce domaine. Un projet de décret a également été élaboré pour organiser les liens entre établissements universitaires et vie culturelle.

Concernant la capacité d’accueil, Belhaj a assuré que 24 % des étudiants inscrits bénéficieront d’un logement, y compris les bénéficiaires de logements exceptionnels. Une attention particulière est portée aux étudiants en situation de handicap ou pris en charge par l’État, avec une circulaire spécifique facilitant leur intégration.

En matière de restauration, les restaurants universitaires ont servi 14 millions de repas au cours de l’année universitaire écoulée, soit une moyenne de 78 000 repas par jour. Les services de restauration sont en cours de digitalisation afin de réduire le gaspillage et optimiser les dépenses publiques.

Dans le cadre du soutien psychologique, une plateforme numérique de téléconsultation avec des psychologues a été lancée, avec 2 000 étudiants bénéficiaires. Le ministère œuvre également à renforcer les activités sportives et culturelles et à améliorer l’accueil des étudiants étrangers, via la création d’une agence spécialisée dès leur arrivée en Tunisie.

Le ministre a également annoncé le lancement d’un projet national de suivi du parcours universitaire dès le premier jour de la vie estudiantine, via une plateforme cloud déployée par le Centre de calcul El Khawarizmi, financée à hauteur de 20 millions de dinars.

Dans le cadre d’un partenariat avec la Chine, la Tunisie a obtenu un centre de calcul haute performance, le deuxième en Afrique par sa puissance, mis à disposition des chercheurs tunisiens pour effectuer des simulations scientifiques avancées sans recourir à des structures étrangères.

Le ministère finalise également le cadre juridique encadrant les établissements à vocation économique et technologique dans l’enseignement supérieur, tout en œuvrant à intégrer toutes les institutions dans les systèmes d’accréditation nationaux et internationaux, gage de qualité.

S’agissant des recrutements et des promotions, le ministre a indiqué que 165 commissions ont été mobilisées pour organiser les concours, impliquant plus de 800 enseignants-chercheurs, dont certains élus et d’autres nommés. Il a conclu en précisant que seuls 40 recours ont été enregistrés, tous examinés individuellement, dans un souci de transparence et de mérite.

Céréales : plus de 518 000 quintaux de semences sélectionnées collectés en Tunisie

Von: La Presse
07. Juli 2025 um 21:14

L’Office des céréales a annoncé la collecte de 518 000 quintaux de semences sélectionnées jusqu’au 6 juillet 2025, soit 5,3 % du total des céréales récoltées à ce jour. Ce chiffre dépasse les volumes enregistrés au cours des cinq dernières années, traduisant une amélioration notable de la qualité des semences produites localement.

Cette performance s’inscrit dans le cadre du projet national « SEDIAST » (Système innovant de semences et mécanismes d’expansion dans les systèmes de production pluviale du blé), qui vise à produire 550 000 quintaux de semences de qualité sur une période de dix ans. Ce projet, présenté par le ministre de l’Agriculture Ezzedine Bencheikh le 24 janvier 2025, ambitionne de renforcer la sécurité alimentaire et la résilience du secteur agricole face aux changements climatiques.

Selon les données officielles, la quantité totale de céréales collectées a atteint 9,7 millions de quintaux, avec un rythme de collecte quotidien estimé à 229 000 quintaux. Le blé dur domine la campagne avec près de 6 millions de quintaux, suivi de 2,7 millions de quintaux d’orge et de 455 000 quintaux de blé tendre. Les céréales destinées à la consommation représentent environ 9,2 millions de quintaux, soit 94,7 % des volumes globaux collectés.

Sur le plan régional, le gouvernorat de Béja se positionne en tête avec 2,2 millions de quintaux collectés, représentant 23,3 % du total national. Il est suivi par Bizerte avec 1,375 million de quintaux (14,1 %), Siliana avec près de 13 %, et Jendouba qui atteint 11,6 %.

Cette dynamique confirme l’importance des régions du nord-ouest dans la filière céréalière nationale, tout en soulignant l’urgence d’investir davantage dans la collecte, le stockage et la valorisation des semences locales.

Le ministre des AE reçoit l’Ambassadeur libanais à l’occasion de la fin de sa mission en Tunisie

Von: La Presse
07. Juli 2025 um 21:04

 

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger Mohamed Ali Nafti a reçu, lundi, à Tunis, l’ambassadeur du Liban Tony Frangié à l’occasion de la fin de sa mission en Tunisie.

Nafti a salué les efforts déployés par le diplomate libanais et sa contribution à la consolidation des liens de fraternité entre les deux peuples frères et au renforcement des relations de coopération bilatérale.

Il a, également, mis en avant les efforts entrepris par les diplomaties tunisienne et libanaise pour l’évacuation des familles tunisiennes lors de l’attaque qui a ciblé le Liban.

Le ministre a réaffirmé, dans ce contexte, la position indéfectible de la Tunisie  aux côtés du peuple libanais et son soutien à la souveraineté de ce pays frère et de son intégrité territoriale.

L’ambassadeur du Liban a, pour sa part, exprimé sa gratitude pour le soutien historique de la Tunisie au peuple libanais, saluant les dispositions bienveillantes et la bonne coordination perçues durant son mandat en Tunisie avec les différents services du ministère des Affaires étrangères.

Il a par ailleurs évoqué les perspectives de coopération entre les deux pays frères.

Point de vue : Des termes à bannir…

07. Juli 2025 um 21:00

 La Presse Souvent, ce football moderne et ultra-rentable n’a rien à voir avec l’aspect humain et avec toute considération humaine. Autrement dit, ce football de nos jours est impitoyable, si sévère où seuls la performance sans arrêt et l’intérêt financier comptent.

 Au-delà de l’effort, des contraintes humaines que n’importe quel joueur ne peut ignorer. D’ailleurs, on remarque, depuis des années, sur le mercato des termes qui passent tellement inaperçus à tel point qu’ils deviennent usuels et, le plus grave, conventionnels. Il y a surtout deux termes qu’on trouve si déplacés et inappropriés. Ceux de « vendre » ou « acheter » un joueur sur le meracto. On entend, presque tous les jours dans tous les médias, des personnes qui répètent ces deux termes à tort et à travers, bien sûr de bonne foi. 

Même à l’international et dans des pays qui font attention à ce genre de questions sensibles, les termes cession et achat de joueurs sont assez récurrents, mais avec une nuance si pertinente. Les clubs, une fois le recrutement opéré, communiquent officiellement avec des termes différents et respectant la dignité des joueurs. En Italie par exemple, un club dit avoir acquis « le droit à prestation sportive d’un joueur » pour exprimer avec précision l’opération du recrutement.

Les joueurs sont des êtres humains, et ne sont pas des objets qui s’achètent et se vendent. Ces termes sont péjoratifs et renvoient au Moyen âge où l’esclavage était généralisé. Maintenant, c’est difficile quand même de remplacer ces deux termes, courts et simples, mais à la signification blessante, surtout pour le grand public.

 Avec ces sommes astronomiques versées pour le transfert des joueurs, avec la valeur marchande qu’ils représentent pour leurs clubs ( comptablement parlant, les joueurs professionnels d’un club figurent au bilan dans la rubrique des actifs immobilisés) et la  mobilité qui se voit avec des joueurs qui changent de club chaque fois que c’est possible, cette question éthique des termes utilisés passe largement en second lieu. 

Les voix des sociologues et des défenseurs des droits de l’homme, qui s’élèvent pour bannir l’usage des termes acheter et vendre un joueur, ne pèsent pas lourd devant le poids économique et la popularité du football d’aujourd’hui. C’est devenu même un langage usuel et adopté de fait. 

Le Festival international de Carthage dévoile l’affiche de sa 59ᵉ édition

Von: La Presse
07. Juli 2025 um 20:57

Le Festival international de Carthage (FIC) a dévoilé l’affiche officielle de sa 59ᵉ édition, qui se tiendra du 19 juillet au 21 août 2025 à l’Amphithéâtre romain de Carthage.

Cette affiche est une création graphique d’Atef Maazouz, conçue à partir d’une calligraphie arabe du calligraphe tunisien Amor Jomni. Elle représente une femme vue de dos, vêtue d’une robe blanche inspirée de l’époque carthaginoise, le regard tourné vers la mer. Sur un fond bleu profond, le chiffre 59 apparaît en blanc, accompagné de l’inscription calligraphiée en lettres dorées « Qart Hadashté », l’ancien nom phénicien de Carthage signifiant « La nouvelle Cité ».

Dans une publication diffusée lundi en fin d’après-midi sur la page Facebook officielle du festival, le texte accompagnant l’affiche célèbre la dimension symbolique de Carthage « Les lettres arabes tracent ton nom : Qart Hadasht – La nouvelle Cité. Toi qui es matrice et origine, révolution et progrès, rencontre et ouverture, prospérité et culture. Toi, la mère nourricière de ce bleu étendu que tu illumines par des traits traçant ton nom comme une révélation divine, une embarcation venue de loin pour semer une civilisation d’exception. »

Et d’ajouter : « Entre ce bleu qui s’étend à l’infini et cet arc de triomphe se cachent les secrets d’une cité fière et altière, forte de ses légendes et de ses triomphes. Ton regard perçant traverse les mystères d’une autre cité tant chérie, à jamais tienne, qui garde ton nom, ton âme et ton essence. Carthage d’hier, celle d’aujourd’hui encore, réinvente le passé et façonne son futur. »

Le Festival international de Carthage se tient chaque été dans le prestigieux Amphithéâtre romain, au cœur du site archéologique de Carthage, classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1979.

Créé en 1964, le FIC est l’un des plus anciens festivals d’Afrique et du monde arabe. Il se veut une plateforme pluridisciplinaire dédiée à la promotion de la culture et à la valorisation des créations d’artistes confirmés et émergents venus des quatre coins du monde. Si sa programmation est principalement centrée sur la musique, elle s’ouvre également au théâtre, au cinéma, à la danse et aux arts de la scène.

Le festival est organisé par l’Établissement national pour la promotion des festivals et des manifestations culturelles et artistiques (ENPFMCA), sous l’égide du ministère des Affaires culturelles.

Le programme de cette 59ᵉ édition n’a pas encore été dévoilé.

Championnat national – Mercato entamé : Pas besoin de devinettes

07. Juli 2025 um 20:50

Les pratiques observées et la relation entre les parties prenantes de ce mercato sont loin du compte.

La Presse —Nous y sommes déjà en plein mercato même si ça a commencé officiellement il y a quelques jours. Pourtant, les critiques fusent de tous les côtés. Le plus grave, c’est que le plus souvent, cela dépasse ce seuil et aboutit à de véritables accusations.

Tout le monde est mis dans le même sac. Des membres du comité directeur, l’entraîneur et…  le directeur sportif, sont montrés du doigt, au point de transformer l’ambiance en un véritable foyer de tension. Peu de clubs échappent à cette épreuve de début de saison.  Au point de se demander si certains d’entre eux ont vraiment besoin de se fourvoyer dans ce marché. Un marché de dupes  pour recruter des éléments susceptibles de renforcer l’effectif.

Dans les deux cas, il faudrait remonter à la source et savoir qui décide de ces recrutements et comment s’opèrent ces ventes et ces achats. Si nous partons du principe que le « mercato » est un moyen de subsistance de certaines équipes qui l’attendent pour vendre leurs meilleurs éléments, nous ne pouvons que regretter cette obligation qui remet en question le travail  de redressement et de formation qu’un  club consent, en dépit de toutes les  conséquences que cela implique.

Des techniciens formateurs

Leurs résultats en dents de scie s’expliquent par l’absence de continuité qui accule l’équipe, souvent vidée de sa substance par les départs de ses meilleurs éléments et qui  se voit rétrogradée et, bien entendu, obligée de tout reprendre de zéro.

Ces associations sportives,  que l’on qualifie de véritables centres de formation, possèdent  des techniciens formateurs qui disposent de  ce don inné qui leur permet de détecter rapidement les qualités des uns et les insuffisances des autres. Les jeunes de toute une région y viennent pour apprendre, ce qui constitue, en fin de compte, les bases de leur passion. Pas seulement en football,  mais aussi dans d’autres disciplines. Ces équipes  sont, en fin de compte, victimes de leur manque de moyens, de ressources propres, qui auraient pu leur éviter ces désagréments.

Des critères techniques

En effet, on « vend» un joueur lorsque l’on possède son doublon, capable de le remplacer sans toucher à l’équilibre de l’ensemble. Cela n’est jamais le cas. Lors de ces « mercato», les choix se font généralement, le plus souvent, à la suite des performances réussies par les joueurs au sein de leurs équipes d’appartenance.

Faute d’observation basée sur des critères techniques, établies par des techniciens spécialisés dans ce genre de travail, on décide. Sans prendre en compte qu’un joueur, quel qu’il soit, peut être  étincelant dans un milieu donné et décevant dans un autre. Le meilleur des exemples, les observateurs l’ont vécu avec l’arrivée de Mbappé au Real Madrid où ce champion du monde est sifflé, hué, pris à  partie par la presse spécialisée. Il lui a fallu de longues semaines d’acclimatation pour redevenir un joueur fétiche qui fait ce qu’il veut avec un ballon.

Il y a aussi des éléments qui reviennent au pays d’origine sans avoir réussi leurs départs vers des clubs étrangers qui se sont débarrassés d’eux pour différentes raisons. Ces joueurs, on se bat pour les recruter à prix fort. Pour les mettre sur le banc.

Il y a malheureusement des équipes qui recrutent des joueurs avant d’avoir choisi l’entraîneur ou sans le consulter, poussées par des agents sans scrupules, qui ne cherchent qu’à placer leurs protégés. Il y a des entraîneurs qui acceptent ces faits accomplis, alors que d’autres claquent la porte et s’en vont. D’autres, qui font « confiance » au directeur sportif que l’on a nommé, sans qu’il soit réellement en possession des attributions de ce poste sensible et délicat.

Une foire d’empoigne

En effet, un directeur sportif qui se respecte a à sa disposition toute une équipe d’observateurs qui suivent de près, non pas seulement les joueurs ciblés en fonction des besoins d’un ensemble à conforter, mais aussi les jeunes qui présentent des profils intéressants. 

Dans cette ambiance de début de saison qui se transforme en une véritable  foire d’empoigne, le public, de plus en plus exigeant et envahissant (à la limite  indiscipliné), est déçu. Il envahit le terrain,  perturbe les entraînements, pour demander des comptes aux dirigeants.  Un public qui  refuse les choix actuels que l’on fait et exige des vedettes à part entière.

Faute de quoi, c’est l’entrée en crise. Il a raison et il a tort.  Il a raison, si l’on envisage de passer la vitesse supérieure.  Il faut des noms et beaucoup d’argent. Il a tort, car investir  dans une compétition nationale qui peine à tenir la route est un risque. A moins de voir que d’autres clubs mettent le prix pour s’offrir des éléments de très bonne qualité. Dans le cas contraire, à quoi servirait-il de caracoler en tête d’une compétition   sans rythme ni crédibilité ?

Subir les conséquences

En tout état de cause, il ne faudrait pas qu’un club se retrouve dans l’obligation de subir les conséquences de choix hâtifs, émotionnels, difficiles à expliquer techniquement,  avec les répercussions financières qui en découlent.

Cela pourrait changer, au cas où les clubs deviendraient des Sociétés à Objet  Sportif. On pourra, dès lors, voir plus clair.Curieux quand même que le plus souvent, ce sont  les clubs qui ont peu de  moyens qui réussissent leur «mercato». Ils sont d’un opportunisme désarmant. Ils font de bonnes affaires pour trois fois rien et… révèlent des joueurs qu’on s’arrache à prix d’or.

Mohamed Ali Nafti reçoit Rana Taha : cap sur un partenariat renforcé avec l’ONU

Von: La Presse
07. Juli 2025 um 20:43

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a reçu ce lundi, au siège du ministère, la coordonnatrice résidente du système des Nations Unies en Tunisie, Rana Taha. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du suivi de la mise en œuvre des projets de coopération entre la Tunisie et les agences onusiennes.

À cette occasion, Mohamed Ali Nafti a rappelé les grandes étapes qui ont marqué les relations historiques entre la Tunisie et les Nations Unies, soulignant l’engagement constant de la Tunisie, depuis son indépendance, en faveur de la paix et de la sécurité internationales. Il a notamment mis en avant la contribution tunisienne aux opérations de maintien de la paix de l’ONU.

Le ministre a également évoqué l’initiative du président de la République, Kaïs Saïed, de proclamer l’année 2025 comme celle du « renforcement de l’action multilatérale et de la consolidation de la coopération et du partenariat avec le système des Nations Unies ». Une initiative qui reflète la volonté de la Tunisie de participer activement aux efforts internationaux visant à promouvoir la paix, la sécurité et le développement durable.

Face aux défis régionaux et internationaux actuels, Nafti a souligné la nécessité de passer à une nouvelle phase de coopération, fondée sur une approche humanitaire, permettant de renforcer le rôle des Nations Unies à l’occasion de leur 80e anniversaire.

Pour sa part, Rana Taha a réaffirmé l’engagement du système onusien à soutenir les efforts de développement en Tunisie. Elle a mis l’accent sur la nécessité de renforcer l’efficacité des programmes de coopération, notamment dans le cadre de l’élaboration du nouveau Plan-cadre de coopération des Nations Unies pour l’aide au développement en Tunisie (2026-2030).

Évoquant les conclusions de la 4e Conférence internationale de haut niveau sur le financement du développement, tenue à Séville du 30 juin au 3 juillet 2025, elle a plaidé pour un meilleur alignement entre les résultats de cette rencontre et les priorités nationales tunisiennes. Elle a également proposé la mise en place d’un mécanisme de coordination spécifique avec le système des Nations Unies pour accompagner le financement du développement durable.

CSS – démission surprenante du président du Haut Comité de soutien, Mohamed Aloulou : Le torchon brûle

07. Juli 2025 um 20:40

Une décision survenue certainement au mauvais moment.

La Presse — Pas ça,  pas maintenant ! C’est ce qu’on entend dans l’entourage du CSS comme réaction après l’annonce faite par Mohamed  Aloulou de sa démission de la présidence du Haut comité de soutien, poste qu’il a occupé en février 2025 en remplacement de Mondher Ben Ayed.

Alors que les préparatifs de la saison 2025/2026 vont bon train dans l’attente de la levée de l’interdiction de recrutement et que le club de la capitale du sud semble épouser une sûre remontée de la pente, cette démission a été perçue comme un mauvais coup aux bonnes relations entre le Haut comité de soutien et le Comité directeur en exercice en place.

Cette démission est aussi perçue comme une riposte au point de presse du président du Comité de direction provisoire, Mehdi Frikha, qui a dressé un nouvel état des lieux pour les trois mois de son second mandat. Si le retrait de Mohamed Aloulou à un moment aussi crucial, en pleine préparation de l’entame d’un exercice 2025/2026, prouve une chose, c’est bien le fait que ce n’est pas encore la vie en rose dans le camp des «Noir et Blanc» de Sfax et qu’il y a encore pas mal de grands obstacles à franchir

Pourtant, tout semblait bien marcher 

Peut-on reprocher à Mehdi Frikha d’avoir notamment souligné dans son point de presse «qu’il faut tourner la page d’une décennie de mauvaise  gouvernance et qui a conduit le CSS à cette grande crise financière assez aiguë dont la sortie  n’est possible qu’au terme d’un combat assez long et qu’au prix de réformes douloureuses mais nécessaires» ?

Peut-on lui faire grief d’avoir précisé que « son comité de direction a mis comme objectif de mettre fin aux recrutements pêle-mêle où tout le monde se mêle et de s’orienter vers des choix ciblés pour ne s’engager qu’avec des joueurs confirmés qui apportent le plus sur le plan sportif et les résultats souhaités» ?

Certainement pas. Surtout que s’il y a un point positif à retenir dans les cinq mois d’exercice de cette jeune direction installée en février dernier, c’est, selon les termes de Mehdi Frikha, «la fin de la crise de confiance entre les dirigeants et les fans du club et le retour à la sérénité pour une meilleure sortie de crise».  Mehdi Frikha a salué « la bonne qualité de travail de l’entraîneur Mohamed Kouki et de son adjoint Chaker Bergaoui et de tout le staff  malgré un effectif pas encore au complet». 

Stage à Ain Draham

L’équipe partira en stage à Ain-Draham du 8 au 15 juillet et disputera deux ou trois matches avec des équipes de haut niveau qui seront sur place. En même temps, la Commission technique, sous la houlette du directeur sportif Tarek Salem, continuera de gérer le chapitre recrutement. A pas lents mais sûrs. 

Après l’attaquant camerounais Willy Onana, qui rejoindra le groupe fin juillet, un autre joueur de couloir a été engagé. Il s’agit de l’international ougandais de 19 ans, Travis Mutyaba, qui a quitté les Girondins de Bordeaux et accepté de porter les couleurs du CSS. 

Pour les joueurs de nationalité tunisienne qui viendront renforcer l’effectif, les discussions sont en cours et Tarek Salem a plus d’un nom sous la main. Il n’attend que la levée officielle de l’interdiction de recrutement pour foncer. 

«L’interdiction de recrutement sera levée dans la deuxième quinzaine de juillet», a tenu à rassurer Mehdi Frikha. «Nous avons pour l’instant deux dossiers sur la table à régulariser au plus vite. Celui de Hafia Conakry ( 302 mille dinars) et de l’agent intermédiaire du transfert de Alaâ Ghram ( 670 mille dinars ).

Ce n’est pas une mission  impossible pour nous qui avons réussi à collecter 2,9 millions de dinars pour terminer les engagements de fin de la saison passée, mais il faut reconnaître que le plus dur reste à faire.» Le plan sauvetage du CSS marche bien et ont tort ceux qui ont tendance à continuer à peindre le tableau en noir. 

Mehdi Frikha et son équipe sont sur la bonne voie. Et à défaut d’un grand optimisme, l’heure est à un vrai et réel espoir. Plutôt que de se diviser en si bon chemin, les efforts doivent être conjugués pour la sortie du bout du tunnel. Ce n’est pas maintenant que les différends sur le projet de restructuration  du club vont surgir. Le plus urgent sera donc de s’unir et d’éviter cette rupture entre les deux plus grandes composantes du CSS : le Haut comité de soutien et le bureau directeur en exercice. 

Trump impose 25% de droits de douane sur les produits tunisiens

07. Juli 2025 um 22:29

Le président américain Donald Trump a annoncé ce lundi l’imposition de droits de douane de 25% sur les produits tunisiens importés aux États-Unis.

Cette décision s’inscrit dans le cadre des mesures protectionnistes renforcées par l’administration américaine depuis le mois d’avril dernier, lorsque Washington a décrété des taxes douanières variables, mais jamais inférieures à 10%, sur les importations en provenance de plusieurs pays.

Parmi les nations arabes concernées par ces sanctions figurent, outre la Tunisie :

  • L’Arabie saoudite (10%)

  • La Jordanie (20%)

  • Les Émirats arabes unis (10%)

  • L’Égypte (10%)

  • Le Maroc (10%).

Cette escalade tarifaire intervient dans un contexte de tensions commerciales internationales, où les États-Unis entendent rééquilibrer leurs échanges. Les répercussions économiques pour les pays visés, notamment la Tunisie soumise à un taux particulièrement élevé, pourraient être significatives.

L’article Trump impose 25% de droits de douane sur les produits tunisiens est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Réglementation du championnat professionnel 2025-2026 : Rien n’a changé !

07. Juli 2025 um 20:20

Les anciens textes de qualification de joueurs, de nombre maximum de joueurs tunisiens et étrangers à recruter, ont été maintenus au grand dam de ceux ont poussé pour une augmentation des quotas.

La Presse — Dans sa note circulaire adressée aux clubs professionnels et amateurs en date du 30 juin 2025, note qu’il a l’habitude d’envoyer avant l’ouverture de chaque mercato estival, le Bureau Fédéral n’a apporté aucune modification majeure dans les principaux règlements régissant le  championnat professionnel et le championnat amateur.

Concernant les dates des deux périodes de transfert de joueurs, elles n’ont pas dérogé aux dates habituelles : mercato estival (du 1er juillet au 20 septembre 2025) et mercato hivernal (du 2 janvier au 31 janvier 2026 ) . Pour les catégories d’âge des clubs de Ligue 1 et 2, ce sera comme suit : âge senior ( natifs 2004 et moins), élite (natifs 2005 /2006 ), juniors ( natifs 2007 / 2008 ), cadets ( natifs 2009 / 2010 ), minimes ( natifs 2011 / 2012 ), écoles ( natifs 2013 / 2014 ) et benjamins ( natifs  2015 / 2016 ). 

Geste symbolique envers les clubs

Pour l’effectif des joueurs seniors à enregistrer sur le système TMS de la FTF, ce nombre est toujours limité à 30 joueurs seniors (y compris les 6 joueurs étrangers). Chaque club des Ligues 1 et 2 est autorisé durant le mercato d’été à recruter, sous forme de transfert définitif ou de prêt, un nombre maximum de dix ( 10 ) joueurs d’âge senior ( les natifs 2004 , 1ère année seniors n’entrent pas dans ce quota des dix).

Le nombre de joueurs recrutés à titre de prêt ne doit pas dépasser cinq ( 5 ) joueurs. Durant le mercato d’hiver,  un club de Ligue 1  n’est autorisé qu’à remplacer au maximum que cinq ( 5 ) parmi les dix ( 10 )  joueurs recrutés en été à condition de résilier les contrats des joueurs à remplacer ou de les transférer et de présenter un quitus de règlement signé de leur part de toutes les rémunérations leur revenant durant la période passée avec le club et de la régularisation de leur situation financière .

Ce nombre est limité à quatre (4) remplacements pour les clubs de Ligue 2. Le Bureau Fédéral est resté de marbre face aux pressions de certains clubs nantis pour augmenter le quota des joueurs étrangers à engager. Ce quota est toujours limité à six (6) joueurs d’âge seniors plus la possibilité d’inscrire un septième à la condition qu’il ait évolué la saison passée sous les couleurs de ce club en tant que joueur élite.

Le nombre d’au moins sept (7) joueurs tunisiens sur le terrain tout au long de la rencontre (donc toujours quatre (4) joueurs étrangers au maximum sur le terrain est toujours en vigueur) a été aussi maintenu pour respecter au minimum le principe d’égalité des chances pour le championnat national entre les 16 clubs. Et aussi pour réduire au minimum ce fléau de litiges inquiétant chaque année qui frappe des clubs tunisiens et qui n’a cessé d’augmenter avec une moyenne presque stable de 10 clubs interdits de recrutement. 

Le Bureau Fédéral a fait un geste symbolique envers les clubs en maintenant les frais d’engagement pour la saison sportive 2025 / 2026 ( 3000 dinars pour les clubs de Ligue 1 et 2.500 dinars pour les clubs de Ligue 2 ) et en n’augmentant pas le prix des imprimés et vignettes de qualification des joueurs et d’ homologation des contrats d’entraîneurs qui sont déjà exorbitants avec une moyenne de 50.000 dinars pour un club de Ligue 1 et de 30.000 dinars pour un club de Ligue 2. 

 

EST – Reprise des entraînements aujourd’hui : Tout un contenu riche…

07. Juli 2025 um 20:00

Al Ahly, en stage à Tabarka dans les jours à venir, propose d’affronter l’Espérance en amical. Deux autres tests, contre CR Belouizdad et Al Masry, sont envisageables.

La Presse — Les vacances sont finies pour Maher Kanzari et ses joueurs dont la reprise des entraînements aura lieu aujourd’hui. Une reprise qui tourne définitivement la page de l’exercice écoulé, marqué par l’ échec en Ligue des champions où l’aventure des “Sang et or” s’est arrêtée au stade des quarts de finale, éliminés par les Sud-africains de Sundowns, mais aussi par ses succès à l’échelle nationale avec le doublé championnat et Coupe de Tunisie, sans oublier la participation acceptable en Coupe du monde des clubs avec mention “peut mieux faire”. 

Ceci dit, Maher Kanzari a du pain sur la planche. Il y a d’abord le lourd et épineux dossier des transferts où il est appelé à trancher sur deux cas importants. Il y a d’abord le cas Elyas Bouzaïene qui, selon des indiscrétions, n’est plus contre l’idée de poursuivre l’aventure sous les couleurs “sang et or”. Une idée qui fait son chemin car, si on croit les bruits de couloirs, Maher Kanzari veut garder le joueur.

On ne sait pas, par contre, ce qu’il pense de Mohamed Mouhli. Quant à Aymen Ben Mohamed, il est en dehors du sillage du Parc B du moment où on n’active pas l’option du renouvellement de son bail pour une saison supplémentaire. 

Un stage à partir du 20 juillet ! 

Sur la table de son bureau, le coach “sang et or” aura tout un programme pré-établi avec, pour deuxième phase de préparation, un stage à Tabarka du 20 au 28 juillet. Le coach “sang et or” doit statuer également sur les matchs amicaux à disputer durant le rassemblement de Tabarka. Un premier test est proposé contre le CR Belouizdad le 24 juillet et un deuxième test face à Al Masry entraîné par Nabil Kouki. 

Il y a aussi une proposition d’un match amical émanant du club égyptien, Al Ahly, qui sera également en stage à Tabarka. “Une proposition qui sera à l’étude, même si ça sera difficile.”, nous dit-on. Tout dépendra de la décision que prendra Maher Kanzari au vu du degré de l’évolution de la préparation, sur le plan physique notamment.

Le coach “sang et or” prendra aussi en considération l’arrivée des nouvelles recrues de l’été, leurs aptitudes physiques, mais aussi leur intégration dans le dispositif du jeu de l’équipe. Car même s’il s’agit d’un match amical, le sparring-partner a pour nom Al Ahly et le résultat compte forcément et aura des répercussions par la suite. 

Bref, tout un programme de préparation à peaufiner et à mettre définitivement en place dans les heures à venir, sans oublier les transferts à finaliser.

Karim Thlibi à La Presse : « Je redécouvre « Imagine » à chaque fois avec le public »

07. Juli 2025 um 19:30

« Imagine », de Karim Thlibi, est un spectacle musical d’envergure qui a déjà conquis le public à travers de nombreuses représentations. Il réunit des artistes tunisiens de renom autour d’une fusion de musiques traditionnelles et symphoniques, le tout enrichi par des projections visuelles. Comme il s’apprête désormais à briller sur la scène du Festival International de Carthage, Karim Thlibi revient avec nous sur la genèse et les coulisses de ce spectacle.

La Presse« Imagine » est présenté comme étant le premier psychodrame musical produit à l’échelle arabe. Qu’est-ce qu’un psychodrame musical selon votre approche ? 

On parle de psychodrame lorsque la musique ne vise pas à transmettre un texte, mais plutôt à exprimer une situation psychologique et dramatique précise. L’œuvre s’appuie sur les voix et les instruments plutôt que sur des acteurs. 

Le spectacle a été joué plusieurs fois auparavant, mais avec des modifications à chaque représentation. Pourquoi tenez-vous à apporter autant de changements ?

La nature évolue, tout comme nos états d’âme. Notre manière de ressentir et d’exprimer change également. C’est cela, un spectacle vivant, une œuvre qui se réinvente avec le temps de façon naturelle et spontanée. Moi-même, je ne m’exprime plus aujourd’hui comme je le faisais il y a deux ans. Nous suivons simplement le cours naturel des choses.

Un spectacle figé, que l’on ressort à l’identique comme un plat conservé au frigo, me paraît contraire à l’essence même de l’art et de la vie. La version qui sera présentée à Carthage a été pensée spécialement pour ce festival. Elle reste fidèle à l’esprit de la création originale tout en portant une énergie propre à ce moment précis.

Lors des festivals d’été, le public cherche souvent un divertissement simple et léger. Comment « Imagine » peut-il être intégré dans cet esprit ?

Ce spectacle peut être abordé à plusieurs niveaux. Il peut d’abord être perçu avec légèreté, comme un moment de musique de qualité à savourer. Mais il peut aussi inviter à la réflexion, voire à une forme d’immersion plus profonde. Chacun est libre de recevoir l’œuvre selon sa sensibilité et ses attentes.

C’est dans cette pluralité que se rencontrent la dimension psychologique et la portée esthétique et artistique du projet. C’est cette vision que nous souhaitons porter à Carthage, en tenant compte à la fois de la diversité du public et de la singularité du contexte.

À partir de quel âge peut-on comprendre « Imagine » ?

Il peut être vu même par des enfants. C’est un spectacle qui n’exige ni un niveau intellectuel requis ni des connaissances particulières. 

Le spectacle repose sur un texte de Mohsen Ben Nefissa que vous avez développé musicalement et dramatiquement.  Pourquoi avoir choisi de transposer un livre sur scène ?

C’est mon idée. Je pense que la musique tunisienne est capable de traduire un contenu littéraire, une attitude, une réflexion, un sentiment… Diverses approches sont possibles. Il y a de la matière dont la richesse dépasse la simple idée d’une chanson. Elle peut être romantique, épique. Notre musique est aussi expressive que les musiques internationales. 

Dans «Imagine», la musique n’était pas purement tunisienne. Certains morceaux rappellent même le chœur de l’église. Quelle était votre intention en créant cette œuvre hybride ?

J’ai voulu intégrer des pôles extrêmes et opposés. C’est l’Occident contre l’Orient. Une sorte de tiraillement que j’ai illustré par la musique. Il y a d’un côté notre culture et de l’autre le courant occidental qui submerge notre identité et notre mémoire et cherche à nous imposer un modèle unique.

Il y a eu un grand nombre de musiciens et de choristes sur scène.  Comment a été la gestion des artistes pendant la préparation du spectacle ?

Le point le plus important, c’est qu’ils soient tous conscients et convaincus des idées que porte ce projet musical. Ce n’est pas comme gérer un personnel d’une manière générale. Dans le domaine artistique, les relations ne sont ni pragmatiques ni calculées. C’est plutôt  l’appartenance au projet et l’adhésion aux idées qui nous réunit.

Dans « Imagine », tout comme pour « Les chevaux et la nuit », le violon est au cœur de l’œuvre. Pourquoi offrez-vous tant d’espace à cet instrument ?

C’est parce que je suis violoniste, tout simplement. Je m’exprime à travers cette musique qui me traverse et me bouleverse, corps et âme.

Qu’est-ce que ça vous fait de revoir le spectacle à chaque nouvelle représentation ?

Je le redécouvre à chaque fois avec le public. Je le revis et j’essaie de me laisser emporter avec les compositions, tout comme les spectateurs.

Est-ce que vous avez d’autres projets en vue ? D’autres psychodrames peut-être ?

Oui. Nous commencerons à travailler sur une nouvelle création à partir du mois d’octobre prochain. Elle sera plus sophistiquée. C’est toujours selon le principe du psychodrame qui fait vivre des moments émotionnels successifs en fonction d’un plan artistique. L’objectif est de transmettre une idée, une vision et de toucher la psychologie du spectateur.

C’est au-delà d’une musique rythmique ou décorative. Une musique de pensée. Il y aura toujours ce même engagement par rapport à notre identité, à nos maux et notre vision de la société et de tout ce chaos qui nous entoure depuis l’histoire. Nous aspirons au final à rester positifs, à garder le sourire face aux atrocités de la vie. L’optimisme est le premier pas qui changera tout vers le meilleur.

L’Accord d’Association Tunisie-Union Européenne : Bilan et Perspectives d’un Partenariat Controversé

07. Juli 2025 um 19:40
Tunisie UE
Image IA Gemini

Le 17 juillet 2025 marquera le 30ème anniversaire de l’accord d’Association entre la Tunisie et l’Union européenne (UE), conclu en 1995. Bien que le texte initial prévoyait une évaluation et une révision tous les vingt ans, aucune étude objective n’a été menée à ce jour pour en mesurer l’atteinte des objectifs.

Un Retard Éloquent dans l’Évaluation

Tout porte à croire que les responsables européens et leurs homologues tunisiens, pour la plupart, ne sont guère pressés d’engager cette évaluation. À défaut de stabilité politique, ils ont habilement exploité les crises traversées par la Tunisie pour repousser sine die l’ouverture de ce dossier, ce qui semble servir leurs intérêts et leur confort.

Jusqu’à présent, les deux partenaires n’ont pas officiellement annoncé le début des négociations pour la rénovation de l’accord. Cependant, de récentes déclarations de diplomates tunisiens et européens esquissent déjà les axes d’un futur partenariat.

Une Perception Négative de l’Opinion Publique Tunisienne

L’opinion publique tunisienne perçoit très négativement cet accord d’Association, et ce, pour plusieurs raisons. Nous nous empressons de les signaler en attendant d’analyser la portée du contenu des déclarations des diplomates dans un prochain article.

Un Accord Conclu sans Concertation

La première raison est que cet accord, entré en application le 1er mars 2008, a été conclu unilatéralement par le gouvernement Ben Ali, sans aucune concertation avec les partenaires sociaux. Il en a résulté la disparition de nombreuses filières industrielles locales non compétitives, exacerbant ainsi le chômage, le travail précaire et la sous-traitance.

« Trente ans après sa conclusion, aucune étude objective d’évaluation n’a été élaborée pour savoir si les objectifs de cet accord ont été atteints ou non. »

 

Comble du mépris de la part du gouvernement Ben Ali envers les Tunisiens, il n’a jamais exigé des Européens la traduction en arabe, langue officielle de la Tunisie, du document de cet accord, pourtant traduit dans les langues des 27 pays membres de l’Union Européenne.

Une Asymétrie Criante

La deuxième raison réside dans l’asymétrie flagrante de cet accord, qui servait manifestement davantage les intérêts européens que ceux des Tunisiens. Forts d’une industrie florissante et excédentaire, les Européens peuvent, sous le parapluie de cet accord, exporter tous leurs produits manufacturés vers la Tunisie, alors que la Tunisie, pays sous-industrialisé, ne peut le faire ni en quantité ni en qualité.

Même l’avantage accordé à la Tunisie, lui permettant d’écouler annuellement environ 57000 tonnes d’huile d’olive en franchise de douane, profite davantage aux Européens qu’aux Tunisiens. La raison est simple : exportée généralement en vrac, c’est-à-dire sans valeur ajoutée et à très bas prix, l’huile d’olive tunisienne est utilisée pour régulariser la production européenne, particulièrement en période de baisse de production, la production d’huile d’olive étant par essence irrégulière et intermittente.

« L’asymétrie de cet accord servait, de manière criante, plus les intérêts des Européens que ceux des Tunisiens. »

 

Un Impact Négatif sur la Croissance et l’Exclusion de la Libre Circulation des Personnes
La troisième raison concerne l’impact négatif sur la croissance en Tunisie. La suppression des droits de douane, due à cet accord, sur les produits européens exportés en Tunisie, s’est traduite annuellement par un manque à gagner de 2 points de croissance pour la Tunisie.

La quatrième raison, la plus grave à notre avis, est l’exclusion de la libre circulation des personnes de cet accord qui se prétend pourtant un accord de libre-échange. Il n’est pas nécessaire de rappeler qu’un accord de libre-échange prévoit l’instauration concomitante de trois libertés :

  • la libre circulation des biens et services,
  • la libre circulation des capitaux et
  • la libre circulation des personnes.

Plus grave encore, l’économie tunisienne aurait pu pâtir davantage de cet accord, n’eussent été les émeutes du « 17 décembre 2010 – 14 janvier 2011 » et leur corollaire, l’instauration de la liberté d’expression.

« La suppression des droits de douane s’est traduite annuellement par un manque à gagner de 2 points de croissance pour la Tunisie. »

 

Cette liberté a permis aux Tunisiens de dénoncer la dissymétrie de cet accord de libre-échange des produits manufacturés et surtout de mener une campagne féroce pour tuer dans l’œuf un autre accord complémentaire, l’Accord de libre-échange complet et approfondi Tunisie-UE (ALECA). Cet accord prévoyait une libéralisation des échanges des produits agricoles et des services.

Les Européens ont tenté par tous les moyens de relancer l’ALECA avant de perdre tout espoir, vers 2020, avec l’accession à la magistrature suprême d’un président populiste et souverainiste, en l’occurrence Kais Saied.

La Nécessité d’une Convergence des Valeurs pour un Nouveau Partenariat

Il leur sera encore plus difficile de négocier un nouvel accord d’Association avec les mêmes conditions qu’en 1995, en raison de la crise de confiance qui existe désormais entre les deux partenaires.

« Tout nouveau partenariat doit passer d’abord par une convergence de valeurs dont le respect du droit humain et du droit international. »

 

Les Tunisiens n’ont plus confiance en l’Union européenne. L’appui inconditionnel qu’elle a apporté aux génocidaires sionistes à Gaza l’a beaucoup décrédibilisée auprès des Tunisiens.

Ils estiment que tout nouveau partenariat doit d’abord passer par une convergence de valeurs, incluant le respect des droits humains et du droit international. Malheureusement, ce n’est pas le cas aujourd’hui avec l’Union européenne.

À bon entendeur.

Abou SARRA

Indicateurs Clés

  • 30 ans : Anniversaire de l’accord d’Association Tunisie-UE en 2025.
  • 10 ans de retard : Délai d’évaluation de l’accord par rapport à la clause de révision (tous les 20 ans).
  • 57 000 tonnes : Quantité annuelle d’huile d’olive tunisienne pouvant être écoulée en franchise de douane vers l’UE.
  • 2 points de croissance : Manque à gagner annuel pour la Tunisie suite à la suppression des droits de douane sur les produits européens.

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Basma Loukil Yaakoubi présidente du C.A. de TUNISAIR

07. Juli 2025 um 20:00
Basma Loukil Yaakoubi présidente du C.A. de TUNISAIR | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (NAT) – Le ministère du Transport a annoncé l’élection de Basma Loukil Yaakoubi en tant que présidente du conseil d’administration de la compagnie aérienne nationale Tunisair, suite à la réunion du conseil d’administration du transporteur, tenue lundi

Yaakoubi est chargée déjà des fonctions d’administratrice représentant du ministère des Finances au conseil d’administration et occupe également le poste de directrice générale des participations publiques au sein du même ministère.

Le ministère des Transports a annoncé, le 5 juillet, le limogeage d’Habib Mekki, représentant de l’État au conseil d’administration de la compagnie aérienne nationale Tunisair pour le compte du ministère des Transports, et par conséquent, sa révocation en tant que président du conseil d’administration de la compagnie.

Dans son communiqué, le ministère a justifié ces décisions par la situation jugée « préoccupante » que traverse actuellement la compagnie aérienne nationale, en raison de perturbations majeures dans ses vols, ayant provoqué un fort mécontentement parmi les passagers.

Réforme de l’administration : Un levier économique négligé

07. Juli 2025 um 18:50

Adopté en décembre 2022, le programme «Innov’Administration» ambitionnait de moderniser l’administration publique tunisienne en misant sur l’innovation, la performance et l’implication des agents. Porté par une vision globale de transformation, il reste toutefois en attente de concrétisation. Pour Mustapha Boubaya, expert en innovation publique, ce projet conserve un fort potentiel pour renforcer l’efficacité des services publics et accompagner le développement économique du pays.

La Presse — Le programme pilote « Innov’Administration », adopté en grande pompe en décembre 2022, devait incarner le changement tant attendu dans l’administration publique. Conçu comme un levier stratégique de transformation structurelle, il est pourtant resté à l’état de promesse non tenue. Pour Mustapha Boubaya, consultant en management de l’innovation et en conseil public, ce programme allait bien au-delà d’un simple projet administratif.

Il portait une vision globale de refondation du service public, fondée sur l’implication des agents, l’innovation organisationnelle et la culture de la performance.

Pour impulser une transformation stratégique

Aujourd’hui, cette réforme est au point mort, victime d’un manque de mise en œuvre malgré son potentiel transformateur. Dans ce cadre, Mustapha Boubaya, consultant en management de l’innovation, en organisation et conseil public, ainsi qu’en développement des entreprises, a affirmé que le programme pilote «Innov’Administration», conçu pour impulser une transformation stratégique de l’administration publique tunisienne, n’a malheureusement jamais pu être lancé à ce jour.

Et ce, malgré son adoption officielle en décembre 2022, parmi les réformes dites structurantes destinées à relancer une économie en stagnation depuis plus de quinze ans.

Pensé comme un tournant décisif, ce programme ambitionnait, selon lui, d’agir sur un levier essentiel du développement national : l’administration publique, dont le rôle est fondamental, autant que prestataire de services qu’en tant que régulateur de l’activité économique et principal acheteur des biens et services produits par le tissu productif national.

En dépit de cette ambition claire, le projet a été entravé par des blocages politiques et institutionnels persistants, qui ont gelé son déploiement et freiné l’élan réformateur qu’il était pourtant en mesure de susciter dans plusieurs secteurs. L’objectif du programme était d’engager un processus d’innovation stratégique, multidimensionnel et participatif, visant à réformer l’administration et moderniser les services publics, en impliquant directement les agents eux-mêmes dans la conception et la mise en œuvre du changement.

Mustapha Boubaya a souligné que le programme proposait une démarche globale, pragmatique et adaptable, capable de répondre aux dysfonctionnements récurrents de l’administration tunisienne. De la simplification des procédures administratives à leur numérisation, en passant par la réorganisation de certaines fonctions et structures clés, chaque mesure était pensée pour répondre à des besoins concrets, exprimés tant par les usagers que par les décideurs publics.

Combiner incitations professionnelles et financières

Ce qui faisait la singularité de « Innov’Administration », a-t-il précisé, c’était son dispositif intégré de motivation, combinant des incitations professionnelles et financières destinées à mobiliser les fonctionnaires autour de cette dynamique de transformation. Aucun agent public ne pouvait rester indifférent face à cette approche novatrice, d’autant plus qu’elle s’accompagnait d’un soutien symbolique fort de l’Etat, à travers le prix présidentiel de l’innovation administrative, en vigueur depuis plus de 25 ans.

Il a également rappelé que l’octroi de ressources financières dédiées était prévu dans le cadre du programme, afin de récompenser les efforts, valoriser les résultats, et soutenir la concrétisation des projets innovants, notamment ceux portant sur la bureaucratisation de l’économie et la modernisation des services publics, dans une logique de performance et de résultats.

Or, a-t-il regretté, aucune réforme de l’administration ne peut aboutir sans une vision stratégique, un pilotage structuré et une planification rigoureuse. La Tunisie s’était bien dotée, dès le plan quinquennal 2016-2020, d’une stratégie de modernisation de l’administration, dans laquelle l’innovation occupait une place centrale. Le programme «Innov’Administration» devait en être le levier opérationnel majeur, permettant de traduire cette stratégie en actions concrètes.

Un plan objectifs-moyens

Mais faute d’un plan d’action détaillé, définissant clairement qui fait quoi, quand, comment et avec quels moyens, cette stratégie est restée lettre morte. Il manquait, selon Boubaya, l’élément fondamental de toute réforme réussie : un plan d’adéquation objectifs-moyens, incluant les ressources humaines, financières et techniques nécessaires.

Il a ajouté qu’une telle démarche, rationnelle et orientée vers les résultats, aurait pu constituer un modèle reproductible, fondé sur la mobilisation des compétences internes de l’administration, tout en bénéficiant du soutien d’équipes pluridisciplinaires d’experts, expérimentées et familières des complexités bureaucratiques et des réalités institutionnelles.

Aujourd’hui encore, le programme «Innov’Administration» reste, selon lui, une réforme inaboutie mais toujours d’actualité. Sa conception répond aux grands défis de la gouvernance publique en Tunisie : lenteur des procédures, cloisonnement administratif, manque de coordination interservices, et faible culture de la performance.

Mettre en œuvre ce programme reviendrait à poser les fondations d’une administration moderne, agile et au service du citoyen, capable d’accompagner le développement économique et social du pays. Mais cela nécessite une volonté politique ferme, une coordination institutionnelle cohérente, et surtout un passage à l’action résolu, afin d’éviter que cette réforme ne rejoigne la longue liste des stratégies restées sans suite, a-t-il conclu.

Tunisiens et séjours hôteliers : Flambée des prix et bien des imperfections…

07. Juli 2025 um 18:10

Vivent les vacances ! Le temps des baignades, des soirées jusqu’à l’aube, des loisirs et du farniente arrive enfin, après une année de labeur. En Tunisie, les vacances sont considérées comme étant essentielles aux familles. Elles riment, néanmoins, avec de grandes dépenses. Les séjours aux hôtels deviennent, de plus en plus, inaccessibles aux salariés dont le budget reste assez limité pour suffire aux besoins primordiaux. Cela dit, pour ceux qui peuvent, tout de même, se permettre un séjour de vacances dans un hôtel, la satisfaction n’est pas toujours au rendez-vous !

La Presse — Il faut dire que passer un séjour dans un hôtel obéit à certains critères restrictifs. Depuis quelques années, les responsables des hôtels optent pour une organisation inappropriée aux budgets des salariés. Une fois que la saison des vacances pointe son nez, la planification des éventuels séjours se fait selon une durée minimale bien déterminée, soit un minimum de trois nuitées, ce qui place la barre haut pour certains pères de famille.

«Franchement, vu la hausse des tarifs et la fixation d’une durée minimale de trois nuitées, il devient impossible, pour un simple salarié, de se payer des vacances en famille. Pour ce qui est de mon cas, par exemple, j’ai deux enfants âgés de onze et de huit ans. Si la nuitée ne coûte pas moins de trois cents dinars par personne, cela veut dire qu’il me faudrait au moins mille cinq cents dinars la nuitée, et ce, sans compter les sorties et les extras ! Soit plus de trois mille dinars dépensés en trois jours sans pour autant être satisfait à cent pour cent de la qualité des services», indique Mahmoud, gérant dans une grande boutique de produits électroniques.  

Points faibles : buffet, animation et personnel

Et en évoquant la qualité des services, il pointe du doigt la qualité du buffet, le manque d’activités de loisirs pour enfants ainsi que le tempérament parfois irritant du personnel. «Pour le buffet, mes attentes ne tournent pas autour des produits de luxe et des ingrédients coûteux.

En revanche, proposer une bonne bouffe aux clients, des plats préparés dans les règles de l’art revient aux performances du chef cuisinier et à son souci de perfection», fait-il remarquer. S’agissant des loisirs, Mahmoud trouve que certains hôtels classés quatre étoiles ne programment pas d’activités à même de faire la différence, d’égayer le séjour et de le rendre inoubliable, surtout au regard des enfants qui passent le plus clair de leur temps au bord de la piscine ! «L’animation se limite à une heure dans la matinée, une heure dans l’après-midi ainsi que des numéros de «fékir» le soir ! Le pire, poursuit-il, c’est que la même animation reprend tous les jours avec les mêmes chansons, les mêmes mouvements et les mêmes animateurs».

Mahmoud saisit l’occasion pour lancer un insistant appel aux responsables des hôtels afin qu’ils portent plus d’intérêt à la sensibilisation du personnel sur les abc de la courtoisie. «Parfois, les serveurs ne daignent même pas dire bonjour ! Ils n’affichent ni sourire ni aucune expression bienveillante au point que le client se sent de trop dans l’endroit où il dépense pourtant les économies de toute une année», ajoute-t-il. 

Manque d’hygiène, d’organisation et de professionnalisme

Il semble que le professionnalisme du personnel dans certains hôtels laisse à désirer. Olfa Hamza, professeur universitaire résidant au Canada depuis plus de vingt ans, retourne à Tunis pour y passer les vacances comme à l’accoutumée. Chaque été, elle rentre au pays natal pour se ressourcer et ancrer chez ses enfants l’amour de la patrie, des traditions et de la famille… «Chaque été, nous passons une semaine dans un hôtel classé quatre ou cinq étoiles.

Mais ce que j’ai constaté durant mes séjours, c’est que le classement quatre étoiles en Tunisie n’est pas vraiment conforme aux standards internationaux, surtout en matière d’hygiène et d’organisation», indique-t-elle. 

Elle reproche, en effet, à certains hôteliers les détails qui ont l’effet du cheveu dans la soupe ! «Les couverts ne sont pas toujours très propres… Quant à l’entretien de la piscine, il ne semble point optimal. D’ailleurs, continue-t-elle, nous nous privons, mes enfants et moi, de la baignade en piscine vu qu’à chaque fois, nous endurons des problèmes cutanés, des diarrhées et autres malaises». Elle attire, par ailleurs, l’attention sur le personnel qu’elle trouve mal informé.

«Le personnel manque souvent de professionnalisme et d’information. Non avisé, il éprouve du mal à répondre favorablement aux attentes des clients», ajoute-t-elle. Olfa évoque un autre point faible qui, à son sens, pose problème, soit la quantité limitée du buffet qui disparaît au bout d’une heure.  «Si on accuse un petit retard, on risque de rester sur notre faim ! C’est la responsabilité de l’hôtel mais aussi des clients qui gaspillent la nourriture en se servant plus qu’il n’en faut», note-t-elle. 

Le luxe se paie cher !

Si les Tunisiens qui se permettent des séjours de vacances dans des hôtels quatre étoiles dénigrent moult détails, ceux qui tablent sur les séjours dans les hôtels de luxe, eux, semblent payer cher la facture de la satisfaction. C’est le cas de Raghda Boubaker, esthéticienne. Elle choisit toujours les hôtels classés cinq étoiles pour y séjourner durant les vacances en optant pour les offres minimales dont le tarif n’excède pas les 300 ou les 400dt par nuitée. 

Son choix revient à son souci de perfection mais aussi à son budget. Célibataire, elle n’est pas dans l’obligation de faire beaucoup d’économies afin de se permettre le luxe. «Je trouve que les tarifs des hôtels cinq étoiles ne conviennent pas aux familles des salariés. Ces derniers pourraient se permettre des séjours à tarifs compétitifs tout au plus, sinon des programmes de baignade dans des plages privées», pense-t-elle. Raghda apprécie la qualité des prestations dans lesdits hôtels.

«La qualité des prestations dans les hôtels classés cinq étoiles est souvent irréprochable. Elle est garantie surtout dans les zones touristiques. Cela dit, les hôtels cinq étoiles situés à Tunis et dans la zone touristique de Gammarth sont hors-budget ; la nuitée coûte jusqu’à 800dt…

Du coup, je me déplace dans les villes côtières, soit à Hammamet, Sousse ou Monastir», indique-t-elle. Cependant, elle juge que la qualité des services — bien que bonne — est nettement moindre par rapport aux hôtels du même classement dans des destinations concurrentes. «J’ai passé des séjours à Dubaï, en Turquie, au Liban, en Egypte et au Maroc, et je peux vous assurer que la comparaison n’est point en notre faveur, surtout en matière de qualité de service», renchérit-elle. 

Manifestement, les avis convergent vers les volets qui pourraient, en la présence d’une volonté confirmée de hisser le niveau et la qualité des services et du professionnalisme du personnel hôtelier, se convertir en atouts. Il suffit de voir non pas la partie remplie du verre mais plutôt celle vide, pour tenter de combler les lacunes et optimiser les chances du secteur.

Il convient, aussi, de soutenir le tourisme local en prenant en considération les moyens souvent limités des estivants tunisiens et de leur permettre de tirer profit, eux aussi, des services hôteliers en supprimant la durée minimale du séjour, laquelle — avouons-le — acquiert l’aspect d’une «  vente conditionnée », d’une contrainte qui joue au détriment du client. La Tunisie figure parmi les plus belles et les plus tentantes destinations touristiques de la Méditerranée. Faisons en sorte qu’elle décroche sa place sur le podium des meilleures !

Tozeur – 4e édition du Hackaton : L’IA au cœur de l’innovation estudiantine

07. Juli 2025 um 18:00

La Presse — L’Institut supérieur des études technologiques de Tozeur a accueilli la 4e édition du hackathon sur le thème de l’intelligence artificielle pour un développement durable en Tunisie, avec la participation de nombreux étudiants de différentes régions du pays.

Pour cette 4e édition, le choix du thème de l’intelligence artificielle n’est pas anodin, car il constitue un domaine scientifique en pleine expansion, au potentiel élevé. L’objectif de ce hackathon était d’encourager les étudiants à réfléchir à des idées innovantes, basées sur l’intelligence artificielle, et à concevoir des solutions technologiques capables de répondre aux besoins des institutions tunisiennes dans leur quête de développement durable.

Cette édition a vu la participation de 12 équipes étudiantes, dont 9 issues de l’Institut supérieur des études technologiques de Tozeur, et 3 provenant de Kébili,  le tout en collaboration avec d’autres partenaires de la région, qui ont soutenu l’événement en apportant encadrement et accompagnement.

Les étudiants ont présenté une panoplie de projets innovants illustrant la capacité de l’IA à relever des défis majeurs. Parmi les idées les plus marquantes, nous citons la transformation des déchets en carburants, pour réduire la pollution et valoriser les ressources locales, un système intelligent de détection des fuites d’eau, permettant d’économiser cette ressource vitale.

Il y a aussi la gestion intelligente de l’éclairage public, pour optimiser la consommation de l’énergie.

Ces projets ont été soumis à l’évaluation d’un jury spécialisé pour retenir les meilleures propositions selon les critères techniques et d’impact.

L’objectif de ce hackaton est double : renforcer les compétences des étudiants dans les domaines de l’IA et de l’innovation technologique et les sensibiliser à l’importance de leur rôle dans la transition vers un modèle de développement durable.

À travers ce hackathon, les organisateurs ont voulu inciter les étudiants à maîtriser les outils de l’intelligence artificielle et à les intégrer dans des projets concrets capables de générer des solutions efficaces aux défis socioéconomiques actuels.

L’événement a également représenté une opportunité pour les étudiants de renforcer leurs compétences en matière de travail en équipe, de gestion de projet, de recherche et de présentation d’idées. Un jury spécialisé a supervisé les projets des équipes participantes et a sélectionné les meilleures propositions selon des critères bien définis.

Ce hackathon a été l’occasion de renforcer la culture de l’innovation et de la créativité auprès des jeunes, en les sensibilisant à l’importance de l’intelligence artificielle en tant que levier stratégique pour la transformation numérique et la transition vers un modèle de développement durable, notamment dans le contexte économique actuel.

TRE : Saïed ordonne des mesures concrètes pour un retour sans entraves

07. Juli 2025 um 17:30

Comme chaque année à pareille période, la Tunisie accueille les Tunisiens résidant à l’étranger (TRE), d’où la dynamique fébrile enregistrée à travers les différents points de passage frontaliers, notamment aériens et maritimes, sans oublier, bien entendu, ceux terrestres.

La Presse — En effet, le Président de la République ne cesse de rappeler la nécessité de faire de ce retour une étape facile à vivre tout en la rendant la plus agréable possible afin qu’elle soit un souvenir que tous les TRE souhaiteraient bien repasser, dans la mesure où les Tunisiens vivant à l’étranger sont des citoyens à part entière devant bénéficier des différents avantages légaux, sachant qu’ils contribuent largement à la dynamique économique nationale avec un apport annuel considérable en devises fortes.

Et dans le cadre des procédures visant la simplification et la facilitation des démarches à effectuer par nos compatriotes de retour au pays, on cite de nombreuses simplifications, dont la dernière en date porte, justement, sur le volet touchant la douane, plus précisément la déclaration des devises.

C’est le porte-parole de la Direction générale des douanes, le général Chokri Jabri, qui vient d’annoncer la nouvelle démarche à mener suite à l’entrée imminente en service d’une nouvelle application dédiée à la déclaration de devises à distance.

En effet, intervenant sur les ondes d’une radio de la place, Choukri Jabri a précisé que cette application, actuellement en phase de test, sera opérationnelle dans les prochains jours. Elle sera accessible via l’application mobile «Smart Traveler» de la douane tunisienne ou à travers le portail officiel www.douane.gov.tn.

Il s’agit d’une option numérique appelée à rendre plus faciles les formalités douanières pour les TRE, dans la mesure où cela va réduire sensiblement les files d’attente aux postes frontaliers tout en s’inscrivant dans le cadre du programme de digitalisation des services douaniers engagée par l’administration.

Rappelons que la déclaration de devises étrangères est obligatoire auprès des services douaniers lors de la sortie du territoire tunisien, lorsque les montants dépassent l’équivalent de vingt mille dinars tunisiens, comme le stipule l’arrêté du ministre des Finances du 1er mars 2016.

A noter que le porte-parole de la Douane tunisienne, le colonel-major Jabri, a indiqué sur les ondes d’une radio locale que les préparatifs ont été organisés au plus haut niveau, sur directives du Président Kaïs Saïed et notamment auprès de la Cheffe du gouvernement et de tous les départements concernés. 

Ainsi, des recommandations ont été formulées à toutes les structures pour «accélérer et faciliter les procédures pour les TRE, essayer de résoudre leurs problèmes rapidement et sans entraves, digitaliser les services, fournir les bonnes conditions pour le retour au niveau du transport, de la logistique, de la Douane, des passages frontaliers terrestres, maritimes et aériens».

Ce n’est pas tout, sur un autre plan mais dans le même ordre d’idées touchant les prestations douanières, le même porte-parole a assuré que la Direction générale des douanes œuvre à renforcer davantage son ouverture sur l’environnement économique dans le but évident d’interagir davantage avec les opérateurs et investisseurs et de fournir les solutions adéquates et concrètes aux obstacles rencontrés par les entreprises.

Bref, le Président Kaïs Saïed prouve qu’il reste à l’écoute des aspirations des TRE en leur accordant un intérêt majeur et en leur garantissant chaque année un bon déroulement de leur retour à la mère patrie, un moment clé de leurs liens avec la Tunisie.

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