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Heute — 12. Oktober 2025Haupt-Feeds

Réserves de change en Libye : la BCL confirme leur stabilité à plus de 97 milliards de $

Von: hechmi
12. Oktober 2025 um 12:16

La Banque centrale de Libye (BCL) a communiqué sur le niveau de ses réserves de change, qu’elle juge stable, et sur le maintien de ses taux de change officiels. L’institution poursuit une politique monétaire prudente afin de préserver la valeur du dinar libyen dans un contexte économique encore fragile.

Change officiel : stabilité du dinar

Le taux de change officiel s’est inscrit autour de 5,44 LYD/USD et 6,32 LYD/EUR le 12/10 selon la CBL.

Réserves et actifs extérieurs : cap au-dessus de 97 Mds$

Au 31/08, la CBL indique des actifs étrangers d’environ 97,3 Mds$ et un déficit devises de 5,9 Mds$ sur 8 mois, financé par des revenus d’investissement et un tirage de 400 M$. La CBL a, le 08/10, réuni son comité Risques/Investissement et évoqué le suivi des réserves et de nouveaux instruments d’investissement pour les banques ; des médias locaux ont rapporté un total proche de 98,8 Mds$ fin septembre.

Marché parallèle : reflux du dollar observé

Sur le marché parallèle à Tripoli, des sources locales ont relevé un recul ponctuel du USD/LYD vers ~6,9 autour du 04/10, après la fin du délai de retrait d’anciens billets. Indication de marché, non officielle.

Environnement régional : pétrole et perspectives MENA

L’OPEP+ a opté le 05/10 pour une hausse modérée de 137.000 b/j en novembre, décision qui a soutenu brièvement les prix et reste un repère externe pour les recettes libyennes.

Parallèlement, la Banque mondiale a relevé le 07/10 sa prévision 2025 pour la région MENA, tout en notant un risque baissier pour 2026 lié notamment aux réductions de production en Libye.

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OpenAI révèle : 44 métiers déjà transformés par l’IA

Von: S.M.
12. Oktober 2025 um 12:01
Selon une étude d’OpenAI, 80 % des travailleurs américains pourraient voir une part de leurs tâches automatisée par l’intelligence artificielle. Quarante-quatre professions, de l’ingénierie au journalisme, sont déjà concernées. L’IA, évaluée sur sa valeur économique réelle, rivalise désormais avec les humains sur de nombreuses missions intellectuelles. L’intelligence artificielle ne se contente plus de simuler la …

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Pauvreté en Tunisie : pourquoi les politiques d’assistance échouent depuis 1956

12. Oktober 2025 um 10:55

Pour se donner bonne conscience et masquer leur incapacité à éradiquer la pauvreté, et ce, depuis l’accès du pays à l’indépendance, les exécutifs des régimes politiques qui se sont succédé à la tête du pays,  ont cette tendance à faire beaucoup de bruit autour des quelques mesurettes qu’ils instituent, chaque année,  dans le cadre des lois de finances en faveur des pauvres appelées chastement personnes vulnérables.

Le projet de loi de finances 2026, tel qu’il est présenté récemment par le gouvernement de Sarra Zenzeri, n’a pas échappé à la règle avec une importante nuance, voire une nouveauté.

Pour comprendre les tenants et aboutissants de la pauvreté

Avant d’expliquer cette nuance, rappelons à nos lecteurs trois éléments d’information majeurs sur la pauvreté dans le monde et en Tunisie.

Selon la Banque mondiale, la pauvreté est, principalement, définie  en termes monétaires, en utilisant un seuil de revenu par jour pour mesurer l’extrême pauvreté. Ce seuil international, actuellement de 2,50 dollars en parité de pouvoir d’achat, sert de référence pour suivre les progrès mondiaux.

La Banque, tout comme des agences spécialisées de l’ONU (PNUD…), utilisent aussi le taux de pauvreté multidimensionnelle qui inclut des aspects non monétaires comme l’accès à l’éducation, la santé, l’eau et l’électricité pour obtenir une vision plus complète de la pauvreté.

« Depuis 1956, la Tunisie n’a jamais eu de véritable politique de lutte contre la pauvreté ; les gouvernements successifs se sont contentés de mesures d’accompagnement pour apaiser la misère sans jamais s’attaquer à ses causes. »

 

Le deuxième élément d’information concerne le nombre de pauvres en Tunisie.

Selon les critères de la Banque mondiale, sur une population totale de 11 millions environ, la Tunisie compte, officiellement, 1,7 million de pauvres qui vivent en dessous du seuil de pauvreté (7 dinars par jour) dont un demi-million environ vit dans l’extrême pauvreté avec seulement 4 dinars par jour.

Ce chiffre est effrayant. Et pour cause. La Chine, dont le peuple était rationné dans les années 50 et avait le même degré de développement que la Tunisie, a annoncé, en 2020, l’éradication totale de la pauvreté à la faveur d’une vision claire. Il s’agit d’un véritable exploit lorsqu’on sait que ce pays compte 1,4 milliard d’habitants.

Le troisième élément porte sur l’effort déployé, depuis l’accès du pays à l’indépendance en 1956, pour encadrer la pauvreté. D’après l’ancien ministre des Affaires sociales, Mohamed Trabelsi  (2020-2021) « depuis l’accès du pays à l’indépendance en 1956, la Tunisie n’a jamais eu de véritable politique de lutte contre la pauvreté ». Le ministre qui intervenant sur la chaîne de télévision privée Attessia, a jouté que « les gouvernements qui se sont succédé à la tête de pays n’ont fait qu’instituer des mesures d’accompagnement pour venir en aide aux pauvres du pays et non pour extirper la pauvreté ».

« Le projet de loi de finances 2026 introduit une approche inédite : autonomiser les personnes vulnérables par l’inclusion financière, la formation et l’économie sociale. »

La nouveauté du PLF 2026

Pour revenir à la nouveauté du PLF 2026,  ce projet met l’accent sur l’autonomisation effective des catégories vulnérables en pariant sur l’inclusion financière, la formation, et l’élargissement des sphères de l’économie sociale et solidaire.

Dans d’autres pays  qui ont lutté avec efficacité contre la pauvreté, cas du Mexique, ils ont exigé en contrepartie des aides matérielles, l’engagement de leurs bénéficiaires à scolariser leurs enfants, à les vacciner et à les orienter vers la formation professionnelle en cas de décrochage scolaire. L’ultime but étant de leur donner les moyens de vivre dignement. La règle est simple : un adulte pauvre ne doit plus enfanter des progénitures aussi pauvres que lui. La pauvreté n’est pas une fatalité.

« La Chine, au même niveau de développement que la Tunisie dans les années 1950, a éradiqué la pauvreté en 2020 grâce à une politique constante et planifiée. »

 

Quant aux chances de mener à terme cette nouvelle politique d’éradication de la pauvreté avec comme corollaire l’autonomisation et la responsabilisation des bénéficiaires, nous pensons qu’elle a peu de chance de réussir en raison de l’instabilité politique et gouvernementale qui prévaut dans le pays. Comprendre : l’instrumentalisation des pauvres par les régimes politiques comme filon électoral pour perdurer sera toujours hélas à l’ordre du jour. C’est le commerce sordide des pauvres.

ABOU SARRA

CHIFFRES CLÉS

  • 2,50 $ : c’est le seuil mondial d’extrême pauvreté, défini par la Banque mondiale, qui sert de référence pour mesurer les progrès économiques.
  • 7 dinars par jour : seuil tunisien de pauvreté monétaire, en dessous duquel vivent près de 1,7 million de citoyens.
  • 500 000 Tunisiens : un demi-million de personnes ne disposent que de 4 dinars par jour pour survivre.
  • 2020 : année où la Chine a officiellement éradiqué la pauvreté, contrastant avec la stagnation tunisienne.
  • 1956-2025 : près de 70 ans d’indépendance sans politique structurelle de lutte contre la pauvreté.

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La Tunisie, première destination sûre pour les touristes chinois selon Tongcheng Travel

Von: La Presse
12. Oktober 2025 um 10:01
La Tunisie s’est hissée en tête du classement des destinations touristiques les plus sûres et attractives au monde pour les voyageurs chinois, selon un rapport publié par la plateforme Tongcheng Travel, l’une des trois principales agences de voyages en ligne en Chine. Le classement, établi à l’occasion des vacances de la mi-automne (du 1er au …

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Mondialisation en crise : dettes, divisions commerciales et choc numérique

12. Oktober 2025 um 09:34

Rebeca Grynspan donnera une conférence de presse lundi 13 octobre, forcement très attendue, sur « la fragmentation du commerce mondial, le poids de la dette et les mutations numériques », et ce à l’occasion de la réunion des leaders économiques mondiaux à Genève.

Cette conférence de presse en direct sur le lien suivant : Conférence de presse avant la 16e session de la conférence sur le commerce et le développement- UN Web TV

Alors que l’économie mondiale connaît des changements tectoniques dans les domaines du commerce, de la finance et de la technologie, lit-on sur le site de la Cnuced, les dirigeants mondiaux de l’économie et du développement se réuniront à Genève ce mois-ci pour définir la voie à suivre face à l’incertitude et à la fragmentation croissantes.

À l’approche de la 16e session de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED16), la secrétaire générale, Rebeca Grynspan, informera les journalistes sur la manière dont les pays peuvent faire face à une dette record, aux perturbations sur les chaînes d’approvisionnement, à la volatilité des flux d’investissement et à l’accélération de la transformation numérique, explique l’organisme onusien.

Lire aussi : CNUCED 16 : tracer les voies d’un développement résilient et durable

Organisée par la Suisse, la CNUCED 16 (du 20 au 23 octobre, Genève, Palais des Nations) réunira des ministres en charge du Commerce et des Finances, des dirigeants d’organisations internationales, des lauréats du prix Nobel et des économistes de renom afin d’explorer les moyens de rendre l’économie mondiale plus prévisible, plus inclusive et plus durable.

« Le développement n’est pas un luxe, c’est une nécessité », déclare Mme Grynspan. « Nous devons rétablir la confiance dans une économie qui fonctionne pour tous ».

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Gestern — 11. Oktober 2025Haupt-Feeds

3e édition de l’African ESG Summit : L’industrie automobile au cœur de la transition durable

11. Oktober 2025 um 17:50
La troisième édition de l’African ESG Summit, organisée récemment par « Managers Magazine » à Tunis, a placé la durabilité au cœur du débat économique africain. Cette édition a pour objectif d’intégrer des critères ESG qui deviennent un levier de croissance, d’innovation et d’indépendance énergétique pour le continent. La Presse — L’Afrique n’imite plus, elle innove, conçoit …

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STIP : baisse du bilan, recul des capitaux propres et pertes record en 2024

Von: S.M.
11. Oktober 2025 um 16:39
Les états financiers consolidés du Groupe Société tunisienne des industries de pneumatiques (STIP), arrêtés au 31 décembre 2024, révèlent une dégradation marquée du résultat net, contrastant avec une légère progression des revenus d’exploitation. Le résultat net consolidé de l’exercice 2024 s’établit à un déficit d’environ 10 millions de dinars, représentant une aggravation significative d’environ 8,4 …

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Météo – Attention aux fortes pluies et perturbations météorologiques

11. Oktober 2025 um 16:17

Des pluies sont attendues sur le nord de la Tunisie à partir de ce week-end, lesquelles pluies pourraient s’intensifier au cours de la semaine prochaine, selon Amer Bahbha, expert en météorologie et professeur agrégé de géographie.

Ainsi, entre samedi 11 et lundi 13 octobre, des averses faibles et localisées devraient toucher principalement le nord du pays ainsi que certaines zones du littoral est, notamment Nabeul, Sousse, Mahdia et Monastir. Ces précipitations marqueront le début d’une perturbation météorologique plus marquée à partir du mardi 14 octobre.

À partir de cette date, les pluies devraient gagner en intensité et s’étendre vers le centre du pays, affectant particulièrement les régions du nord-est et du centre-est, y compris le Sahel, Sfax et le Cap Bon. Selon Bahbha, cet épisode pluvieux pourrait se prolonger au-delà du 20 octobre, indiquant un retour d’une activité atmosphérique soutenue.

Face à cette situation, l’expert appelle les citoyens ainsi que les autorités locales à la vigilance, notamment dès dimanche et lundi où le risque de perturbations météorologiques commencera à s’accentuer. Il recommande également de suivre attentivement les bulletins de l’Institut national de la météorologie (INM) pour rester informé de l’évolution de la situation.

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Transition énergétique : le ministère de l’Industrie œuvre à finaliser le cadre législatif

Von: La Presse
11. Oktober 2025 um 14:37
Le Ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie œuvre pour finaliser le cadre législatif relatif à la mobilité électrique et pour encourager la fabrication de composants de voitures électriques ainsi que l’électrification des usages qui constituent une locomotive pour les investissements industriels, en vue d’améliorer la compétitivité du secteur industriel. Cette volonté de finaliser …

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Investissements extérieurs : l’Espagne, quatrième partenaire de la Tunisie

Von: La Presse
11. Oktober 2025 um 14:31
Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a exprimé sa satisfaction quant au développement notable des investissements espagnols en Tunisie ces dernières années, l’Espagne étant considérée comme le quatrième partenaire de notre pays en matière d’investissement. Il a également souligné l’importance de travailler ensemble pour développer …

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Semences de qualité supérieure : Hausse notable des quantités par rapport à l’année dernière

Von: La Presse
11. Oktober 2025 um 14:24
Les quantités de semences supérieures collectées pour la saison 2025-2026 ont enregistré une augmentation notable par rapport à la saison dernière, atteignant environ 702 mille quintaux. Cela reflète les efforts déployés par tous les acteurs de la filière de production locale de semences de haute qualité, selon un rapport publié par l’Observatoire National de l’Agriculture …

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Algérie 2026 : Équilibre Fragile entre Déficit, Armée et Diversification

Von: hechmi
11. Oktober 2025 um 14:03

Le Parlement algérien va voter le budget 2026. Le pays fait face à un équilibre délicat. Le gouvernement veut relancer l’économie hors hydrocarbures. Il assume aussi un déficit budgétaire historique et des dépenses militaires record. L’Algérie doit manœuvrer entre ambition et contrainte.

Un Déficit Volontaire

Le projet de loi de finances prévoit un déficit de 40 milliards de dollars. Cela représente 12,4 % du PIB. Le gouvernement assume ce déficit. Il le présente comme un investissement nécessaire pour stimuler la croissance.

Les autorités misent sur l’agriculture, l’industrie et la construction. Elles veulent ainsi diversifier les revenus nationaux. Cette stratégie doit réduire la dépendance au pétrole. Cependant, ce déficit pèse lourdement sur les finances publiques. Il pourrait aussi augmenter la dette si la croissance n’est pas au rendez-vous.

Priorité à la Défense

La défense absorbe une part sans précédent du budget. Elle représente 25 milliards de dollars, soit plus de 20 % des dépenses totales. Ce montant dépasse les budgets combinés de plusieurs ministères civils.

Le gouvernement veut moderniser l’armée. Il agit dans un contexte régional instable. Mais cette priorité budgétaire laisse peu de marge pour d’autres secteurs essentiels. La santé, l’éducation ou les infrastructures manquent de fonds. Ce choix nourrit le débat sur les priorités nationales.

Le Dinar sous Pression

Le dinar algérien souffre sur le front monétaire. Officiellement, un dollar s’échange autour de 129 à 130 dinars. Sur le marché parallèle, le taux dépasse parfois le cours officiel de plus de 60 %.

Cette situation montre une défiance persistante envers la monnaie nationale. Cette différence réduit directement le pouvoir d’achat des ménages. Elle rend aussi l’inflation plus difficile à maîtriser.

L’Énergie comme Levier

Le gouvernement mise sur son atout majeur pour rééquilibrer la balance : l’énergie. Le secteur recevra 60 milliards de dollars d’investissement entre 2025 et 2029. 80 % de cette somme ira à l’exploration et à la production.

L’État veut aussi accélérer la transition vers les énergies renouvelables. Il prévoit 3 200 MW de projets solaires. L’objectif est double. Il vise à renforcer les recettes. Il cherche également à réduire la dépendance au pétrole brut.

Un Équilibre à Trouver

Le budget 2026 reflète les dilemmes de l’économie algérienne. Le pays avance sur une ligne de crête. Il gère un déficit assumé, la pression sur le dinar et de fortes ambitions énergétiques. La diversification offre des perspectives claires. Mais la confiance économique et sociale reste un facteur clé pour réussir ce pari.

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La BERD et l’Union européenne lancent un mécanisme de financement vert en Tunisie

Von: La Presse
11. Oktober 2025 um 13:28
La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et l’Union européenne (UE) lancent, ce lundi à Tunis, une nouvelle initiative de financement de l’économie verte en Tunisie, destinée à soutenir les entreprises locales dans leur transition écologique. Baptisée “Mécanisme de financement de l’économie verte”, cette initiative vise à encourager les investissements dans les …

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FOPROLOS : un nouveau QR-Code pour faciliter l’accès aux logements destinés aux salariés

Von: walid
11. Oktober 2025 um 10:39

Un QR-Code vient d’être mis en place, pour permettre aux citoyens de consulter la liste de logements et de lots de terrain à vendre par le biais du Fonds de Promotion du Logement pour les salaries (FOPROLOS), a annoncé le ministère de l’Équipement et d’ l’Habitat, vendredi.

Le département de l’Équipement a précisé, dans un communiqué, que ce QR-Code, accessible via le téléphone portable, présente, aussi, des informations relatives aux prix, aux promoteurs immobiliers et à l’emplacement exacte de ces biens immobiliers.

Pour rappel, le FOPROLOS œuvre à aider les salariés à acquérir un logement, à travers quatre mécanismes différents.

Il s’agit de FOPROLOS 1, destiné aux salariés, dont le revenu mensuel brut est compris entre 1 et 2,5 fois le salaire minimum interprofessionnel garanti- SMIG (entre 564 et 1411 dinars).

Le 2ème mécanisme est le FOPROLS 2, mis à la disposition des Tunisiens touchant un revenu mensuel brut compris entre 2,5 et 3,5 fois le SMIG (entre 1411 et 1975 dinars).

S’agissant du FOPROLOS 3, il est accessible aux citoyens, dont le revenu mensuel brut est compris entre 3,5 et 4,5 fois le SMIG (entre 1975 et 2539 dinars), alors que le FOPROLOS 4 est destiné aux salariés disposant d’un revenu mensuel brut compris entre 4,5 et 6 fois le SMIG (entre 2539 et 3386 dinars).

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De Dakar à Tunis, une coopération bilatérale au service de l’intégration africaine

11. Oktober 2025 um 11:37

Les relations entre la République Tunisienne et la République du Sénégal sont l’illustration d’une coopération Sud-Sud enracinée dans l’histoire et tournée vers l’avenir. Ces deux nations, unies par des valeurs de fraternité, de solidarité et de développement partagé, trouvent aujourd’hui un nouvel élan dans un contexte mondial marqué par la montée en puissance du continent africain. Portées par la vision panafricaine du président de la République Tunisienne, Kaïs Saïed, qui place l’Afrique au centre de la diplomatie et de la stratégie économique tunisienne, ces relations bilatérales sont appelées à jouer un rôle moteur dans la construction d’une Afrique souveraine, intégrée et prospère.

Un socle historique de fraternité et de coopération

La Tunisie et le Sénégal partagent une histoire diplomatique marquée par la constance et la confiance mutuelle. Dès les années 1960, au lendemain des indépendances, Tunis et Dakar se sont rapprochés sur la base de leur engagement commun pour l’autodétermination africaine, la paix et le développement.

Ce rapprochement s’est concrétisé par :

• Des accords bilatéraux dans les domaines de l’éducation, de la culture et du commerce.

• Des échanges universitaires qui ont permis à des milliers d’étudiants sénégalais de bénéficier de la qualité de l’enseignement tunisien, notamment en médecine, en ingénierie et en droit.

• La coopération technique avec l’envoi de compétences tunisiennes au Séné- gal, en particulier dans la santé et les infrastructures.

• Des initiatives culturelles visant à rapprocher les peuples et à renforcer la connaissance mutuelle.

Cet héritage témoigne de la profondeur d’une fraternité historique, qui dépasse le simple cadre diplomatique pour s’enraciner dans les sociétés civiles.

La rencontre Sénégal-Tunisie : un signal politique fort

La récente rencontre entre Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, Président du Sénégal, et Madame Sarra Zaafrani Zenzri, Première ministre de la Tunisie, en marge du sommet TICAD 9 au Japon, symbolise cette nouvelle étape. Les deux autorités ont rappelé la solidité des liens historiques et exprimé leur volonté de redynamiser et diversifier la coopération. Cette rencontre illustre la convergence de vues entre Tunis et Dakar :

• Placer l’Afrique au cœur des priorités.

• Renforcer la synergie entre les secteurs privés.

• Identifier de nouveaux domaines de partenariat.

Cette dynamique trouve un appui décisif dans la diplomatie de Kaïs Saïed, qui prône une Afrique tournée vers elle-même, capable de valoriser ses richesses et ses compétences.

Une complémentarité géographique et économique

Les deux pays disposent d’atouts stratégiques qui se complètent.

La Tunisie : située au carrefour de la Méditerranée, elle est une porte d’entrée vers l’Europe et le Moyen-Orient, mais aussi une plateforme de projection vers le reste de l’Afrique. Son économie repose sur un tissu industriel diversifié (textile, mécanique, pharmaceutique, électronique), un secteur des services avancé et un capital humain hautement qualifié.

Le Sénégal : hub de l’Afrique de l’Ouest, il bénéficie d’une façade atlantique ouverte, d’une stabilité politique et d’un rôle central au sein de la CEDEAO. Dakar est une capitale économique et diplomatique de premier plan, connectée aux flux internationaux. Cette complémentarité géographique et économique crée les conditions d’un axe stratégique Méditerranée-Atlantique, capable de stimuler les flux commerciaux et les investissements interrégionaux.

La Tunisie : un partenaire économique stratégique pour le Sénégal

Au-delà de la diplomatie et de la volonté politique, la Tunisie occupe déjà une place de choix dans l’économie sénégalaise. Elle se positionne comme un partenaire stratégique et un acteur clé sur plusieurs niches du marché.

1er fournisseur mondial du Sénégal :

• Huile d’olive : 50% de part de marché.

• Dattes : 47%.

• Couscous : 30%.

• Carbonate de calcium : 40%.

2ème fournisseur :

• Résines : 29%.

• Plâtre : 24%.

3ème fournisseur :

• Graisses & huiles végétales : 15% du marché.

Ces chiffres confirment que la Tunisie est un fournisseur incontournable et un partenaire de confiance pour le marché sénégalais, avec une offre diversifiée qui combine produits traditionnels (dattes, huile d’olive, couscous) et intrants industriels (résines, plâtre, carbonate de calcium).

Cette position économique démontre que la coopération bilatérale ne se limite pas aux intentions politiques, mais s’appuie sur une base commerciale solide et prometteuse.

Les secteurs prioritaires de coopération

La relance de la coopération tuniso-sénégalaise s’oriente autour de plusieurs secteurs stratégiques :

1. La santé : • Mise en place de partenariats hospitaliers.

• Transfert de compétences médicales tunisiennes.

• Création de centres de formation spécialisés.

2.Le numérique et l’innovation :

• Développement de startups et de hubs technologiques.

• Cybersécurité et solutions fintech.

• Coopération dans le domaine de la e-gouvernance.

3. Les investissements productifs :

• Co-investissements dans l’agro-industrie, l’énergie renouvelable et les infrastructures.

• Développement de projets communs dans les zones économiques spéciales. • Promotion du tourisme durable.

4. La migration organisée et la formation :

• Encadrement des mobilités étudiantes et professionnelles.

• Reconnaissance mutuelle des diplômes.

• Mobilité circulaire bénéfique pour les deux économies.

5. L’éducation et la recherche :

• Partenariats universitaires et programmes conjoints.

• Echanges scientifiques et techniques.

• Coopération dans la recherche appliquée.

Vers un mécanisme bilatéral structuré

Afin de concrétiser ces ambitions, un mécanisme bilatéral solide doit être mis en place.

Il pourrait reposer sur :

• Un cadre juridique modernisé, incluant des accords sectoriels actualisés.

• Un comité mixte permanent, chargé du suivi et de l’évaluation des projets.

• Une plateforme économique commune, facilitant les partenariats B2B et le partage d’informations.

• Des incitations fiscales et douanières, encourageant l’investissement et les co-implantations.

• Un dispositif académique renforcé, pour former les compétences nécessaires aux futurs projets.

La CTSCI, catalyseur de coopération

La Chambre tuniso-sénégalaise de commerce et d’industrie (CTSCI) est au cœur de cette dynamique. Elle constitue non seulement un cadre institutionnel de dialogue économique, mais aussi un instrument opérationnel permettant de transformer les orientations politiques en résultats concrets.

1. Un pont entre les secteurs privés

La CTSCI facilite la mise en relation entre les entreprises tunisiennes et sénégalaises. Elle organise des rencontres B2B, des forums économiques, des salons sectoriels et des missions d’affaires. Ces initiatives permettent aux entrepreneurs des deux pays d’identifier des partenaires fiables et de bâtir des projets communs.

2. Un catalyseur pour l’investissement

En fournissant des informations stratégiques sur les opportunités d’affaires et les cadres réglementaires, la CTSCI réduit les risques et encourage les entreprises à investir. Elle accompagne les projets de co-investissement dans des secteurs variés : agroalimentaire, construction, numérique, santé, énergies renouvelables.

3. Une plateforme de facilitation

La CTSCI joue un rôle de médiateur pour lever les obstacles administratifs et logistiques. Elle aide les entreprises à comprendre les réglementations locales, à accélérer les procédures douanières et à bénéficier des régimes d’incitation mis en place par les deux gouvernements.

4. Un acteur de diplomatie économique

La Chambre n’agit pas uniquement sur le plan commercial. Elle promeut également une diplomatie économique proactive, en représentant les intérêts des entrepreneurs auprès des institutions publiques et en plaidant pour des politiques favorables à la coopération bilatérale.

5. Diplomatie culturelle

Le rôle de la CTSCI s’étend également au domaine culturel. Elle soutient des initiatives de rapprochement entre les peuples à travers : • La promotion des échanges artistiques et culturels.

• L’appui aux partenariats universitaires et académiques.

• La valorisation du patrimoine et des traditions communes.

• L’organisation de forums, d’expositions et d’événements favorisant la découverte mutuelle. En intégrant cette dimension, la CTSCI renforce les liens humains et sociaux qui constituent le socle durable du partenariat tuniso-sénégalais.

Pour une Afrique souveraine et intégrée

La coopération entre la Tunisie et le Sénégal dépasse la simple relation bilatérale. Elle illustre une vision : celle d’une Afrique qui se construit par elle-même et pour elle-même. La Tunisie se positionne comme la porte de l’Afrique, tandis que le Sénégal s’affirme comme son hub ouest-africain. Ensemble, ils incarnent une nouvelle dynamique de solidarité et d’intégration. Dans ce contexte, la CTSCI joue un rôle pivot : elle est l’outil concret qui permet de transformer l’ambition politique en résultats économiques tangibles. Elle est la cheville ouvrière du partenariat tuniso-sénégalais et, au-delà, un levier essentiel de l’intégration africaine. La Tunisie et le Sénégal n’avancent donc pas seulement côte à côte. Ils bâtissent ensemble un modèle de coopération Sud-Sud qui place l’Afrique au centre du développement mondial.

Cet article est disponible dans le mag. de l’Economiste maghrébin n°929 du 8 au 22 octobre 2025 

Ali Khribi, président de la Chambre Tuniso-Sénégalaise de Commerce et d’Industrie.

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Recrutement BNA Bank : 22 postes à pourvoir dans le cadre d’un concours

11. Oktober 2025 um 11:12

La BNA Bank a annoncé l’ouverture d’un concours de recrutement complémentaire, relatif à l’année 2024, visant à pourvoir un total de 22 postes.

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Droits de douane : reprise de la guerre commerciale entre les USA et la Chine

11. Oktober 2025 um 11:00

Donald Trump lance une nouvelle attaque contre la Chine, annonçant que les États-Unis imposeraient des droits de douane supplémentaires de 100% sur les importations mais aussi des contrôles sur les exportations de tous les logiciels critiques fabriqués aux États-Unis, et ce, à partir du 1er novembre.

Plus précisément, dans une déclaration publiée sur Truth Social vendredi 10 octobre, le président américain a déclaré que « à compter du 1er novembre 2025 (ou plus tôt, en fonction de toute action ou changement ultérieur pris par la Chine), les États-Unis d’Amérique imposeront un tarif de 100% à la Chine, en plus des tarifs qu’ils paient déjà ».

Le message intégral de Trump publié sur Truth Social

« On vient de savoir que la Chine a adopté une position extrêmement agressive sur le commerce, en envoyant une lettre extrêmement hostile au monde, dans laquelle elle déclare qu’à partir du 1er novembre 2025, elle imposera des contrôles à l’exportation à grande échelle sur presque tous les produits qu’elle fabrique, ainsi que sur certains qu’elle ne fabrique pas elle-même.

Cela affecte TOUS les pays, sans exception, et il s’agit clairement d’un plan fomenté par la Chine il y a des années. C’est totalement inédit dans le commerce international et une honte morale dans les relations avec les autres pays.

Étant donné que la Chine a adopté cette position sans précédent, et en parlant uniquement des États-Unis et non d’autres pays qui ont été menacés de la même manière, à compter du 1er novembre 2025 (ou plus tôt, en fonction de toute autre action ou changement entrepris par la Chine), les États-Unis d’Amérique imposeront un tarif de 100% à la Chine, en plus des tarifs qu’ils paient aujourd’hui.

De plus, à compter du 1er novembre, nous imposerons des contrôles à l’exportation sur tous les types de logiciels critiques.

Il est incroyable que la Chine ait pris une telle mesure, mais elle l’a fait, et la suite appartient à l’histoire. Merci de votre attention ! ».

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Tunisie | Les habitants de Gabès veulent seulement respirer

11. Oktober 2025 um 11:42

Les marches de protestation qui se succèdent depuis quelques jours à Chatt Essalam, à Gabès, contre la pollution de l’air et de l’eau provoquée par les rejets toxiques de l’usine du Groupe chimique tunisien (GCT), et qui drainent des citoyens de toutes conditions, notamment des femmes et des enfants, doit tous nous interpeller : décideurs politiques, acteurs de la société civiles et citoyens.

Latif Belhedi

On ne peut reprocher aux habitants de la région, quelque 400 000 âmes, qui souffrent de cette pollution s’aggravant d’année en année, sans qu’aucune mesure concrète n’est prise par les autorités pour en atténuer l’impact sur l’environnement et la santé, de protester devant l’usine du GCT, désormais gardée comme une caserne, et de crier leur ras-le-bol.

On sait que la transformation du phosphate en engrais émet des gaz toxiques tels que le dioxyde de soufre et l’ammoniac.

Le principal déchet solide produit est le phosphogypse, que l’usine rejette dans la mer. Elle contient du radium qui se désintègre en radon, un gaz radioactif cancérigène.

Cela fait au moins une décennie – depuis que les Tunisiens se sont débarrassés de la peur et ont repris leur liberté de parole – que les acteurs de la société civile alertent les autorités régionales et nationales, organisent des meetings, frappent aux portes des responsables, à Gabès et à Tunis, pour attirer leur attention sur une situation qui ne saurait plus durer sans mettre gravement en danger la vie de dizaines de milliers de citoyens complètement désarmés face à l’ogre de la pollution. Mais, au-delà des paroles, des promesses et des inchallahs, rien ne se fait concrètement sur le terrain, et l’usine du GCT, dont les équipements sont obsolètes, continue de rejeter ses poisons dans la nature, empestant l’air, la mer, la terre et l’unique oasis maritime au monde, qui aurait pu attirer beaucoup de visiteurs à Gabès, mais qui se meurt jour après jour, dans l’indifférence générale.

Le silence des autorités est inacceptable

Lorsque des élèves sont asphyxiés, transportés à l’hôpital dans un état critique et que leurs parents s’alarment et descendent protester dans la rue, on ne peut plus fermer les yeux ou tenir des propos soporifiques qui n’endorment plus personne. Il faut agir. Parler, oui, expliquer, oui, essayer de calmer les esprits, oui. Mais agir, surtout, montrer que l’on est réactif, qu’on est conscient de la gravité de la situation et qu’on fait quelque chose pour essayer d’atténuer les impacts de la pollution chimique sur la santé et l’environnement. Aussi, le silence dans lequel semblent se réfugier les responsables régionaux et nationaux est-il inacceptable.

On comprend la gêne des responsables : le GCT est un fleuron de l’industrie nationale, sa production est exportée et elle rapporte des sommes conséquences aux caisses de l’Etat. L’arrêt de ses usines est impensable. D’autant que la Tunisie, qui était autrefois le cinquième producteur mondial d’engrais à partir du phosphate, a chuté à la dixième place au cours des quinze dernières années. Sauf que, ne rien faire, alors que des enfants voient leur santé mise en danger par les rejets toxiques de ces mêmes usines, est tout aussi impensable.

Pollution chimique à la plage Chatt Essalam, Gabès.

On sait aussi que les finances publiques sont exsangues et que des solutions au problème de la pollution industrielle à Gabès, et ailleurs, à Sfax ou dans le bassin minier de Gafsa, sont très couteuses et ne sauraient être mises en œuvre demain la veille.

On a perdu beaucoup de temps. On a longtemps reporté la solution des problèmes quand ils ont commencé à se poser, et voilà que nous nous trouvons aujourd’hui complètement démunis et impuissants et que, nous nous réfugions «très courageusement» dans le silence, en renvoyant la patate chaude aux forces de sécurité désormais appelées à remettre de l’ordre à Gabès. Mais que peuvent-elles faire ? Tout au plus calmer momentanément les esprits échauffés, mais tant que le problème n’a pas commencé à être réellement résolu, il y aura de la tension à Gabès, mais aussi, ailleurs, dans les autres hotspots, qui ne manquent pas dans notre.

«Respirer et vivre avec moins de tumeurs»

Evoquant ce qu’il a appelé le «harak de Gabès», un Gabésien a écrit que les habitants de la ville et de la région «veulent seulement respirer et vivre avec moins de tumeurs», par illusion à la prolifération des atteintes de cancer parmi eux. Dénonçant la duplicité des autorités dont «les actes et les paroles sont complètement déconnectés», il a ajouté : «L’Etat est visiblement incapable de mener une politique industrielle qui ne tue pas l’être humain ou de traiter les problèmes sanitaires qui en découlent et qui provoquent une mort lente et certaine». Et d’avertir que la région est en train de se transformer en «un champ de mines risquant d’exploser à tout moment».

Gabès panse ses blessures, s’interroge, crie, interpelle, et attend des réponses de la part des responsables politiques qui devraient commencer par aller à la rencontre des populations, pour les écouter, recueillir leurs doléances et apporter des débuts de réponses à leurs questions. Mais où sont passés ces responsables ? Pourquoi ne les entendons-nous pas ? N’ont-ils pas de solutions à nos problèmes ?    

  

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Tunisie : l’IACE préconise des révisions réglementaires pour booster le tourisme et les exportations d’huile d’olive

Von: walid
11. Oktober 2025 um 10:30

L’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE) a appelé, vendredi, à accélérer la mise en œuvre des réformes et des révisions réglementaires relatives aux secteurs du tourisme et de l’huile d’olive, pour consolider les réserves en devises, réduire le déficit commercial, créer des emplois et favoriser le développement économique.

Dans une note d’analyse intitulée « Évaluation des performances du tourisme et de l’huile d’olive en 2025 et perspectives pour 2026… Pour une exploitation optimale des opportunités », l’institut a évoqué les performances positives des secteurs du tourisme et de l’huile d’olive, en 2025, considérant que ces secteurs constituent deux piliers essentiels de la croissance économique en Tunisie.

La Tunisie devrait attirer 11 millions de touristes en 2025

Dans cette note, l’IACE a rappelé que la Tunisie a accueilli 10,2 millions de touristes en 2024, pour la première fois depuis 2019, selon les données de l’Organisation mondiale du tourisme. Cette reprise du secteur touristique a contribué à l’augmentation des recettes, qui ont atteint 7,5 milliards de dinars en 2024, soit une hausse d’environ 8,6 % par rapport à 2023. Cette hausse a contribué à réduire le déficit courant à 2,4 milliards de dinars, soit 1,5 % du PIB.

Le secteur a continué d’enregistrer des chiffres positifs au cours de l’été 2025, avec 5,3 millions d’arrivées au 20 juillet 2025, contre 4,8 millions pour la même période en 2024. Les recettes touristiques ont également évolué pour atteindre 5,4 milliards de dinars à fin août 2025.

Malgré les défis auxquels le secteur touristique est confronté, le nombre de touristes devrait atteindre environ 11 millions de touristes en 2025, avec des recettes de 7,8 milliards de dinars, a encore souligné l’IACE.

Toujours selon la même source, les perspectives restent positives pour 2026, avec des recettes qui devraient atteindre près de 8,1 milliards de dinars, ce qui confirme le rôle du tourisme comme l’un des principaux piliers de l’économie nationale.

Huile d’olive : De bonnes performances malgré la baisse des prix mondiaux

S’agissant de l’huile d’olive, l’IACE a rappelé que la saison 2024/2025 a enregistré une hausse de 37% de la production mondiale d’huile d’olive, par rapport à la saison 2023/2024. Cette hausse est due à l’augmentation de la production dans les principaux pays producteurs, à commencer par l’Espagne, qui a augmenté sa production de 51 %.

La hausse de la production mondiale a contribué à la baisse des prix mondiaux, le prix de la tonne ayant baissé de 10,281 dollars en janvier 2024 à 5,448 dollars en janvier 2025. La baisse s’est poursuivie pour atteindre 5,075 dollars/ tonne en juin 2025.

Au niveau national, la production tunisienne d’huile d’olive a atteint 340 mille tonnes pour la saison 2024/2025, soit une augmentation de 55 % par rapport à la saison 23/24. Cette augmentation de la production a renforcé la position de la Tunisie en tant que troisième producteur mondial d’huile d’olive après l’Espagne et la Turquie, avec 10 % de la production mondiale d’huile d’olive, selon le Conseil Oléicole International.

Malgré une augmentation du volume des exportations ayant atteint 252,7 mille tonnes jusqu’à août 2025, les recettes ont diminué pour atteindre 3,3 milliards de dinars contre 4,8 milliards de dinars au cours de la même période de la saison précédente, et ce en raison de la baisse du prix moyen à l’exportation. “Néanmoins, les recettes devraient rester élevées malgré la baisse des prix mondiaux”.

Quant à la saison 2025-2026, la production mondiale devrait baisser de 10 %, en raison de la baisse prévue de la production de l’Union européenne et de la Turquie. Toutefois, les perspectives restent positives pour la Tunisie et l’Espagne, selon le ministère américain de l’Agriculture.

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