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Heute — 11. August 2025Haupt-Feeds

La BNA au cœur de la transformation digitale au service des Tunisiens de l’étranger

11. August 2025 um 09:40

Fidèle à son engagement stratégique en faveur de la diaspora tunisienne et de sa contribution au développement économique durable, la Banque Nationale Agricole (BNA) a pris part à la troisième étape des Rencontres Régionales des Tunisiens à l’Étranger, organisée à Mahdia sous le thème : « La digitalisation, levier de développement et catalyseur d’investissement ».

Cet événement, qui a réuni les gouvernorats de Mahdia, Kairouan, Sousse, Monastir, Siliana et Kasserine, avait pour objectif de mettre en lumière les opportunités d’investissement offertes par la région, et de renforcer le rôle des Tunisiens de l’étranger dans la construction d’une économie nationale diversifiée et innovante.

Pour la BNA, la transformation digitale constitue l’un des piliers de sa vision d’avenir. L’établissement a ainsi développé des solutions innovantes permettant de simplifier les démarches, d’améliorer l’expérience client, d’élargir l’inclusion financière et de créer un environnement favorable aux investissements.

Par ailleurs, l’accompagnement de la diaspora ne se limite pas aux services bancaires classiques : il s’agit également de proposer des offres personnalisées, de faciliter les échanges grâce à des canaux de communication fluides, et de mettre à disposition des mécanismes de financement souples, encourageant l’initiative dans tous les secteurs économiques.

Il est à noter que cette orientation s’inscrit dans le cadre du partenariat conclu le 16 juillet 2025 entre la BNA et l’Office des Tunisiens à l’Étranger, visant notamment à :

* Offrir des solutions bancaires flexibles associant simplicité et avantages financiers

* Digitaliser les parcours clients pour un accès et une gestion à distance facilités

* Soutenir les projets d’investissement, notamment dans l’immobilier, l’agriculture et l’entrepreneuriat

* Renforcer la confiance et bâtir un partenariat durable avec la communauté tunisienne à l’étranger

La BNA réaffirme ainsi sa volonté de poursuivre ses efforts d’innovation et de développement au service des Tunisiens, où qu’ils se trouvent, convaincue que la Tunisie gagne en force grâce à l’engagement de chacun d’eux.

Tunisie : répartition et chiffres clés des soldes d’été 2025 par secteur et région

Von: walid
11. August 2025 um 10:13

425 entreprises, représentant 1241 points de vente ont adhéré à la saison des soldes d’été 2025, qui vient de démarrer le 7 août courant.

Selon un communiqué, publié, samedi, par le ministère du Commerce et du Développement des Exportations, 60% des points de vente (743) sont spécialisés dans la filière du prêt-à-porter, 18% (218 points de vente) spécialisé dans la vente de chaussures, et 22% (280 points de vente) dans d’autres filières, tels que les parfums, les lunettes et l’ameublement.

Le département du Commerce a révélé, en outre, que 58% des participants aux soldes d’été sont implantés dans le district du Grand Tunis, 29% dans le district du Sud et 11% aux zones du Centre et du Littoral, alors que 2% uniquement dans le district du Nord.

Sur un autre registre, le ministère a fait savoir que 81 visites de contrôle économique ont été menées avant le démarrage des soldes, aboutissant à l’enregistrement de 37 infractions économiques, dont 27 dans le secteur du prêt-à-porter, 4 dans le secteur de la chaussure, 3 dans le secteur de l’ameublement…

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Technologies de l’eau : quand la Tunisie laisse filer ses talents

11. August 2025 um 07:04

Un constat : en dépit de la gravité du stress hydrique auquel la Tunisie est confrontée, les gouvernants du pays ont cette tendance fâcheuse à ne pas accorder d’intérêt aux inventions mises au point par des Tunisiens pour économiser l’eau. Ce sont toujours les étrangers qui s’empressent de les valoriser et d’en tirer le meilleur profit.

IrriApp : l’irrigation intelligente ignorée localement

C’est le cas de l’invention IrriApp, conçue par Irwise, startup tunisienne spécialisée dans l’ingénierie de l’irrigation. Il s’agit d’une technologie de pointe d’irrigation à distance. À peine mise au point, son concepteur, Mohamed Mekki Maâlej, a annoncé aux médias que l’application serait valorisée, en priorité, en Algérie, en Libye et au Maroc, et non en Tunisie, pour deux raisons.

Le diffuseur enterré : une innovation qui séduit ailleurs

Autre exemple : l’invention du diffuseur enterré de Bellachheb Chahbani. Elle ne sera pas industrialisée en Tunisie, aucun homme d’affaires du pays n’ayant voulu y investir. Elle sera en revanche valorisée sur les marchés MENA et africains, deux zones aux besoins énormes en matière d’adaptation au réchauffement climatique.

Transformer l’air en eau potable : l’exemple Kumulus Water

Dernier exemple en date : l’invention permettant de transformer l’humidité de l’air ambiant en eau potable, sans aucun raccordement au réseau hydraulique.

Portée par la startup franco-tunisienne Kumulus Water, cette technologie vient d’être adoptée et valorisée par l’entreprise turque TAV Tunisie, exploitante des aéroports d’Enfidha et de Monastir.

Des générateurs atmosphériques installés à Enfidha

La valorisation de cette invention a débuté par l’installation de plusieurs machines à l’aéroport international Enfidha-Hammamet. Ces générateurs atmosphériques fonctionnent sans raccordement au réseau d’eau : ils captent l’humidité ambiante, la filtrent, l’enrichissent en minéraux, puis la transforment en eau potable de haute qualité.

Le lancement officiel du projet a eu lieu le 31 juillet 2025. Selon TAV Tunisie, cette initiative s’inscrit dans une politique RSE ambitieuse, visant à proposer une alternative écologique, économique et durable à la consommation d’eau en bouteille.

Un appel à suivre l’exemple

Espérons que nos aéroports suivront TAV Tunisie et équiperont à leur tour leurs installations en machines Kumulus Water pour tirer profit de cette solution innovante. C’est la moindre des choses qu’ils puissent faire !

ABS

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Gestern — 10. August 2025Haupt-Feeds

L’ouest de la Turquie secoué par un séisme de magnitude 6,1

10. August 2025 um 19:36

Un séisme de magnitude 6,1 est survenu à Sindirgi, dans la province de Balikesir (ouest de la Turquie) ce dimanche 10 août, informe l’Agence turque de gestion des catastrophes (AFAD). Il a été ressenti dans de nombreuses villes de l’ouest du pays, dont Istanbul et Izmir, selon les autorités turques qui ne font d’état pour le moment d’aucune victime.

« Toutes les équipes de l’AFAD et de nos institutions concernées ont immédiatement commencé les recherches sur le terrain. Aucun événement indésirable n’a été signalé jusqu’à présent », a assuré le ministre turc de l’Intérieur, Ali Yerlikaya sur X.

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Intégration économique maghrébine : Une union en suspens, un marché à inventer

10. August 2025 um 17:50

Alors que le monde s’organise en blocs régionaux, le Maghreb reste l’une des zones les moins intégrées économiquement. Malgré un potentiel considérable et des complémentarités évidentes entre les cinq pays membres de l’Union du Maghreb arabe, les échanges commerciaux intrarégionaux stagnent à des niveaux dérisoires.

Face aux défis économiques, sociaux et géopolitiques du moment, relancer le projet maghrébin n’est plus une simple option : c’est un impératif stratégique à concrétiser.

La Presse — La Tunisie, l’Algérie, le Maroc, la Libye et la Mauritanie, cinq grands pays, riches en histoire et disposant d’une position stratégique enviable. Malheureusement, l’Afrique du Nord, en l’absence d’une intégration économique, continue d’afficher des échanges intra-maghrébins bien en-deçà de ses ambitions et de son potentiel, alors que face aux défis économiques et géopolitiques mondiaux, la construction d’un marché maghrébin intégré reviendrait à gagner en puissance et en influence.

Aujourd’hui, le volume du commerce intra-maghrébin reste marginal : à peine 3 à 4 % du commerce extérieur total des cinq pays membres et la grande majorité des échanges sont limités à quelques secteurs, à l’instar de l’énergie, des produits agricoles, et, dans une mesure moindre, les biens de consommation. En outre, les flux d’investissements croisés restent faibles et largement limités par d’importantes barrières non tarifaires.

100 millions de consommateurs

En dépit des initiatives de coopération, bien que nombreuses, les avancées restent très modestes, mais une chose est certaine, l’union douanière ou la zone de libre-échange, évoquées depuis la création de l’Union du Maghreb arabe en 1989, restent, pour l’instant, en sommeil !

Pourtant, le potentiel inexploité est manifeste, car une meilleure intégration économique permettrait d’accéder à un marché commun de près de 100 millions de consommateurs, permettant, pour le coup, de générer des économies d’échelle et structurer les investissements directs étrangers.

Des domaines aussi divers que l’agriculture, le numérique, l’industrie manufacturière, les énergies renouvelables et le tourisme sont autant de secteurs où la complémentarité régionale pourrait créer davantage de valeur et d’emplois. Selon la Banque mondiale et différents organismes économiques, une meilleure intégration économique et surtout un abaissement des obstacles réglementaires pourraient multiplier par deux, voire par trois, le volume des échanges commerciaux régionaux.

Presque mécaniquement, une telle dynamique permettrait l’éclosion de nouvelles PME et une augmentation de la production et de la productivité. Certaines PME maghrébines pourraient rapidement s’internationaliser et gagner en compétitivité.

Être mieux armé pour négocier

Par ailleurs, il est important de souligner qu’un Maghreb économiquement uni serait mieux armé pour négocier avec ses partenaires traditionnels comme l’Union européenne, les Etats-Unis, ou encore la Chine. Plutôt que de subir le diktat des « grands », la région pourrait parler d’une seule voix dans les négociations commerciales, imposer des normes communes et défendre ses intérêts dans les grandes instances internationales.

Il serait vain de parler d’intégration maghrébine sans reconnaître les blocages politiques persistants qui freinent toute dynamique régionale. Le différend autour du Sahara occidental, qui continue de tendre les relations entre le Maroc et l’Algérie, deux pays moteurs de la région, constitue l’un des principaux obstacles à la relance de l’Union du Maghreb arabe. A cela s’ajoutent des divergences diplomatiques et stratégiques qui compliquent la construction d’un climat de confiance.

Dans ce contexte difficile, la Tunisie reste attachée à une coopération fondée sur le respect mutuel, le dialogue et l’intérêt partagé. Plus que jamais, les peuples maghrébins ont besoin d’un projet commun capable de transcender les différends et de répondre aux défis économiques, sociaux et géopolitiques qui s’accumulent.

La ligne d’or : L’écologie comme levier de croissance

10. August 2025 um 17:40

La Presse — Souvent, et bien plus dans les pays du Sud, la question écologique est reléguée au second plan, voire au troisième plan, pour une simple et bonne raison légitime : il nous faut créer de la croissance pour rattraper notre retard et nourrir la population. Ainsi, l’écologie devient un enjeu secondaire, un luxe que ne pourraient se permettre que les pays solides économiquement.

Or, avec un peu d’ingéniosité et énormément de bonne volonté, il serait possible de penser une stratégie économique nationale à la fois rentable et écologique. Pour ce faire, cela demande un exercice d’équilibrisme entre deux impératifs souvent perçus comme antagonistes : la croissance économique et la préservation de l’environnement. 

Le principe qui devra servir de boussole est en fait extrêmement simple, c’est celui de se dire que tout projet qui détruit la planète ne crée pas de richesse, il transfère des coûts aux générations futures. À partir de là, un Etat peut décider que tout projet économique, plan d’investissement, réforme ou partenariat doit passer par une sorte de test de durabilité.

Une fois ce filtre installé, il devient un obstacle aux projets nuisibles, d’une part, et un accélérateur pour les innovations « eco-friendly », d’autre part. Naturellement, ces innovations vont créer de la valeur, et participer au PIB sans nuire à ce qui est essentiel pour la pérennité  de notre environnement naturel. 

D’ailleurs, le PIB, somme  des  richesses produites en une année, ne rend malheureusement pas compte de l’épuisement des ressources. C’est la raison pour laquelle certains penchent vers des indicateurs alternatifs (en plus des indicateurs classiques), à l’instar d’un « PIB vert» qui soustrait du PIB classique les coûts environnementaux comme la dégradation des écosystèmes et la pollution, afin de mieux refléter le bien-être et la soutenabilité à long terme, mais si l’on soustrait ce qui est mal, on pourrait tout à fait envisager d’intégrer les bénéfices occultés des projets environnementaux.

Dans une politique d’Etat bien structurée, les subventions, les cadeaux fiscaux et les financements publics sont réorientés vers des projets qui permettent à la fois de préserver l’environnement et de créer de la croissance. En fait, il est erroné de penser que l’économie verte est « sacrifice », le mindset, dans ce sens, doit changer, car l’économie verte doit désormais être pensée comme un marché d’avenir, capable de créer de l’emploi. 

À elle seule la transition écologique et énergétique peut être un catalyseur de l’innovation et de l’emploi, à travers le soutien des start-up  vertes, la formation de travailleurs aux métiers de la transition comme la rénovation énergétique, la gestion des déchets, etc, pour répondre aux exigences légales (normes de constructions établies par un Etat soucieux et conscient de l’enjeu écologique).

Il ne s’agit vraiment pas d’une utopie fictionnelle, mais bien d’une réalité d’ailleurs éprouvée dans plusieurs pays. Non loin de nous dans notre continent, le Gabon  est souvent salué pour sa politique environnementale. Dès 2009, le pays a pris un virage écologie important où la politique, baptisée « Gabon Vert », s’engage à conserver plus de 85 % de ses forêts tropicales.

Ce qui est intéressant à signaler, c’est que le Gabon « monétise » des services écologiques, notamment en développant la valorisation financière des crédits carbone et de la biodiversité pour attirer des investissements verts et soutenir la diversification économique. Une orientation stratégique qui lui permet aujourd’hui de conjuguer croissance et sauvegarde de l’environnement.

Tribune – Croissance économique : Le pouvoir bloquant de l’administration à l’index

10. August 2025 um 17:30

Depuis l’école secondaire, on nous enseigne dans les cours d’histoire que les crises économiques engendrent des crises sociales. Par raisonnement inverse, on admet que toute amélioration sociale repose sur une croissance économique durable. Le gouvernement semble l’avoir compris : la loi de finances 2025 table sur une relance modeste mais réelle, avec un taux de croissance visé de 3,5 %. Plusieurs mesures sociales ont été annoncées, dont la création d’une d’assurance contre la perte d’emploi pour des raisons économiques.

Mais sur le terrain, une question dérangeante s’impose : Peut-on espérer une croissance économique inclusive avec une administration bloquante, opaque et inefficace ?

Une mesure emblématique…
restée lettre morte

La loi de finances 2025 a prévu le financement d’un mécanisme d’assurance contre la perte d’emploi pour des raisons économiques, destiné à soutenir les salariés licenciés suite à des difficultés économiques. Les intentions ayant été clairement affichées, les crédits budgétaires ont bien été votés, mais huit mois plus tard, la mesure reste inapplicable : aucun décret d’application n’a vu le jour et aucun bénéficiaire n’en a profité.

Ce décalage entre la promesse et sa mise en œuvre n’est pas un accident. Il révèle un mal plus profond,à savoir l’incapacité de l’administration à exécuter efficacement les politiques publiques, même lorsqu’elles sont urgentes, financées et attendues.

Une administration qui freine le privé… et entache le public

Ce même appareil administratif, déjà à l’origine des obstacles qui découragent l’initiative privée, est également responsable des blocages qui paralysent les projets publics. Partout dans le pays, des projets d’infrastructure, de santé, d’éducation ou de transport attendus par les citoyens sont retardés, gelés, ou tout simplement abandonnés, malgré les crédits déjà engagés.

Les ressources sont généralement dilapidées dans des études répétées, des appels d’offres avortés, des marchés infructueux ou des blocages juridiques absurdes. Au final, la population ne bénéficie ni de services de qualité ni d’investissements structurants.

Pire encore, cette culture administrative défaillante alimente directement la sphère politique. Ceux qui échouent pour la plupart à gérer les dossiers administratifs finissent souvent promus d’une manière mécanique à des fonctions politiques, prolongeant l’inertie au sommet de l’Etat. C’est ainsi que les horizons du pays se restreignent et que les décisions les plus vitales sont mises entre les mains de ceux qui refusent de tirer les leçons des échecs passés.

Cette crise d’efficacité est aggravée par l’absence d’évaluation rigoureuse, d’études de faisabilité et d’analyses d’impact en amont des décisions publiques. Trop souvent, les mesures sont conçues sans réflexion sérieuse sur leur mise en œuvre réelle. Et sans évaluation, il est impossible de corriger les erreurs, d’adapter les politiques ou d’apprendre du terrain.

Quelle croissance voulons-nous vraiment ?

Le paradoxe est devenu insupportable : le gouvernement annonce des ambitions, vote des mesures utiles, mais ne dispose pas d’une administration capable de les concrétiser. Les entreprises perdent espoir. Les citoyens perdent patience. Et l’Etat perd sa crédibilité.

Il est temps de poser les vraies questions :

Pourquoi l’administration publique continue-t-elle à échapper à toute évaluation sérieuse ?

Que faut-il pour rompre avec cette culture de l’impunité, de la lenteur et de la promotion sans mérite ?

Conclusion

La croissance économique ne se décrète pas, pas plus que la justice sociale ne se proclame dans les lois. L’une comme l’autre dépendent d’un socle indispensable, à savoir une politique publique capable, transparente, au service de l’intérêt général et une administration efficiente, proactive et aux aguets.  Or, c’est précisément ce qui fait défaut aujourd’hui. Alors que les discours politiques promettent progrès et équité, les actes et les démarches administratives détruisent les conditions même  de la confiance convoitée.

De l’avis de tous, l’administration est remarquablement bloquante, inefficace et déconnectée des réalités citoyennes. Elle ne peut ni accompagner la relance ni garantir des droits. Elle retarde les projets, dilapide les ressources, freine l’investissement et entretient une défiance croissante.

Sans réforme en profondeur de l’appareil administratif, sans culture de l’évaluation, sans rupture avec les logiques de promotion de l’échec, aucune croissance ne sera durable, aucune justice ne sera crédible. Et tant que ce décalage entre les promesses politiques et la réalité vécue s’aggrave, ce sont les citoyens, les talents et les énergies qui fuient.

Il est temps de comprendre que croissance et justice ne sont pas des ambitions abstraites : elles exigent une administration responsable, réformée et enfin redevable.

 

N.B. : L’opinion émise dans cette tribune n’engage que son auteur. Elle est l’expression d’un point de vue personnel.

Fiscalité : calendrier des déclarations pour le mois d’août 2025

Von: La Presse
10. August 2025 um 13:43

La Direction générale des Impôts a récemment annoncé que le 15 août 2025 sera le dernier délai pour le dépôt de la déclaration mensuelle des personnes physiques. Pour les personnes morales inscrites au système de déclaration et de paiement des impôts à distance, la date limite est fixée au 20 août 2025.

Concernant la déclaration annuelle de l’impôt sur le revenu, la date limite pour les bénéfices agricoles et de pêche est fixée au 25 août 2025.

Enfin, pour les personnes morales non soumises au système de déclaration et de paiement des impôts à distance, la date limite pour la déclaration mensuelle est le 28 août 2025.

Près de l’Algérie, la Tunisie lance un mégaprojet touristique à 2 milliards de dinars

10. August 2025 um 13:35

Les autorités tunisiennes s’apprêtent à lancer Costa Coralis, un mégaprojet touristique d’envergure qui s’étendra sur 140 hectares dans la ville côtière de Tabarka, à proximité immédiate de la frontière algérienne. L’annonce, rapportée par l’agence d’information italienne AGI, confirme la volonté du pays de transformer cette destination au potentiel encore sous-exploité en un pôle touristique international de premier plan.

Le projet est porté par la société Haifa Hdi pour le développement et l’investissement, en partenariat avec l’Association Investissement Développement Jendouba 2050. L’investissement global est estimé à deux milliards de dinars. Les études de faisabilité, confiées au cabinet mondial de conseil Deloitte, ont été menées à bien et validées. Les initiateurs du projet attendent désormais les autorisations des ministères de l’Infrastructure, de l’Environnement, du Domaine de l’État et des Affaires territoriales. Un transfert des terrains domaniaux à l’Agence foncière touristique est également indispensable avant le démarrage des travaux.

Costa Coralis prévoit un développement structuré autour de plusieurs pôles complémentaires. Un centre médical de référence doit voir le jour pour attirer un tourisme de santé et réduire la dépendance à la saison estivale. Des équipements de loisirs seront également intégrés, parmi lesquels un parc aquatique, des parcours d’accrobranche, un téléphérique long de 1 500 mètres et une ferme pédagogique. Le volet commercial comprendra un centre commercial moderne et une corniche aménagée sur 1 200 mètres. Côté hébergement, un hôtel cinq étoiles viendra compléter l’offre, tandis qu’un espace central animé sera dédié à la culture et aux rencontres.

Ce projet suscite un vif intérêt auprès d’investisseurs nationaux et étrangers. Plusieurs lettres d’intention ont déjà été signées avec des groupes et holdings désireux de participer à sa réalisation. Selon les prévisions, Costa Coralis pourrait créer plus de 12 000 emplois, dont environ 3 000 directs et 9 000 indirects. Il constituerait ainsi une impulsion économique majeure pour toute la région de Tabarka et du nord-ouest tunisien.

Actuellement, la ville ne dispose que d’environ 5 000 lits hôteliers, soit la moitié du seuil jugé nécessaire pour séduire les grands tour-opérateurs. L’aéroport Tabarka – Ain Draham ne fonctionne que de manière saisonnière, limitant son attractivité. Costa Coralis ambitionne de corriger ces insuffisances structurelles, de renforcer l’accessibilité et de diversifier l’offre touristique pour s’aligner sur les standards internationaux.

Un projet pilote déjà réalisé sur une superficie de sept hectares devant l’hôtel La Cigale sert aujourd’hui de vitrine à cette ambition. Il comprend un hôtel de luxe, des espaces culturels et des salles de conférence. Ce site préfigure l’esprit du futur complexe Costa Coralis, associant qualité des infrastructures, attractivité économique et développement durable.

Si toutes les étapes administratives sont franchies rapidement, les travaux pourraient débuter dans un délai rapproché. Les premières infrastructures sont attendues entre 2029 et 2030. En transformant Tabarka, la Tunisie espère capter un flux touristique accru et diversifié, tout en positionnant la région comme une destination phare de la Méditerranée.

La Direction générale des impôts fixe le calendrier fiscal août 2025

10. August 2025 um 13:42

La Direction générale des Impôts (DGI) a récemment fixé le calendrier fiscal aout 2025. Le dépôt de la déclaration mensuelle des personnes physiques devra être effectué au plus tard le 15 août 2025. Pour les personnes morales inscrites au système de déclaration et de paiement des impôts à distance, la date limite est fixée au 20 août.

Concernant la déclaration annuelle de l’impôt sur le revenu, le délai pour les contribuables relevant des bénéfices agricoles et de la pêche est fixé au 25 août 2025.

Enfin, pour les personnes morales non soumises à la déclaration et au paiement des impôts à distance, la déclaration mensuelle devra être déposée avant le 28 août.

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OTIC: Il faut unifier les listes de fournitures scolaires sur l’ensemble du pays

10. August 2025 um 12:58

Le président de l’Organisation Tunisienne pour Informer le Consommateur (OTIC), Lotfi Riahi, a appelé, dimanche 10 aout, le ministère de l’Éducation à unifier les listes de fournitures scolaires sur l’ensemble du territoire, afin d’assurer l’égalité des chances entre les élèves et d’éviter toute forme de discrimination entre établissements.

Dans une déclaration accordée à l’Agence TAP, Lotfi Riahi a rappelé que l’année écoulée avait été marquée par de fortes disparités dans ces listes, ainsi que par une hausse inédite des prix, notamment pour le cahier « super », sans oublier des écarts sensibles concernant le tablier et le cartable.

Il a dénoncé une « politique du fait accompli » imposée par certains commerçants, générant des marges jugées excessives, ainsi que la montée des cours particuliers, qui pèsent lourdement sur le budget des familles.

Le responsable a exhorté le ministère à prendre en compte le pouvoir d’achat lors de l’élaboration des listes, et à privilégier les produits tunisiens, afin de soutenir l’économie nationale et d’encourager les entreprises locales à se développer.

Concernant les cours particuliers, Lotfi Riahi a plaidé pour des solutions efficaces, notamment par l’application stricte de la loi et la mise en place de séances de soutien dans les écoles publiques à tarifs symboliques, afin de garantir le principe d’égalité en matière d’éducation.

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Récit de voyage en Tunisie d’un Marocain curieux

10. August 2025 um 10:37

L’auteur, spécialiste marocain du tourisme, raconte dans le post Facebook que nous reproduisons ci-dessous, sa découverte d’une Tunisie accueillante, hospitalière et résiliente. Ainsi que la joie de vivre des Tunisiens, «un peuple travailleur qui connaît la valeur de l’effort et l’éducation qui doit impérativement aller avec.» En lisant son récit de voyage, nous nous sommes rappelés du célèbre adage «Quand je me regarde je me désole, quand je me compare je me console». (Photos Rachid Boufous).

Rachid Boufous

Je suis parti en Tunisie il y a un mois à l’invitation d’amis tunisiens. C’était la première fois que je mettais les pieds au pays de Hannibal, Bourguiba et de la Harissa. J’ai eu envie de partager ce périple avec vous, car ce voyage ne m’a pas laissé indifférent. En voici les impressions et le ressenti…

En ce jour béni, je prends ma voiture vers 11h et me dirige vers l’aéroport Mohammed V de Casablanca d’où je dois prendre l’avion vers Tunis aux alentours de 14h. L’aérogare de Casablanca a sévèrement besoin d’être mis à niveau. Le hall est toujours aussi désert. Une odeur d’égouts te prend à la gorge dès l’entrée. Encore des regards d’assainissement mal siphonnés.

La zone internationale a été soignée par contre. Les toilettes aussi. Pour une fois on peut pisser sans que ça sente la rose pourrie… toutefois pour prendre l’avion nous sommes obligés de prendre un bus, les couloirs télescopiques sont réservés à des vols plus «prestigieux» pourquoi donc autant d’investissements pour rien…!

L’aéroport de Tunis est beau mais vieux

Le vol se passe bien. L’avion est complet. Il dure 2h30. Il peut durer moins mais les c… d’Algérie ont décidé de nous emmerder en nous interdisant le survol de leur espace aérien. Pas grave, nos pilotes rattrapent le retard dans le ciel même s’ils sont obligés de traverser une partie de l’Espagne, de la France et de l’Italie. Nous arrivons s à l’heure à Tunis.

Les files sont fluides, la policière me demande tout de même le nom de mon père. À quoi bon ? Le mien de pater il a 85 ans et je ne pense pas que la policière tunisienne lui plaise, vu que c’est un laideron, je connais ses goûts quand même…!

L’aéroport de Tunis est beau mais vieux. Le hall est plein à craquer des gens qui attendent leurs familles.

Je retrouve mon ami Hannibal qui m’attend à la sortie. Il me fait le tour de la côte tunisienne avant de m’emmener m’installer à Gammarth, la station chic de Tunisie. L’autoroute est très bien.

Tunis a besoin d’une bonne mise à niveau urbaine, mais elle reste propre.

Les Tunisiens savent ce qu’est le tourisme

Durant mon séjour j’ai visité plusieurs hôtels. Des 4 et 5 étoiles. 5 au total : 2 hôtels 5* et 3 hôtels 4*, et je peux dire sans exhaustive et juste ce que j’ai vu à Gammarth, à Hammamet, La Marsa et à Tunis, trois villes différentes, nous sommes très loin au Maroc d’atteindre le niveau de services offert en Tunisie en matière d’hôtellerie et de tourisme.

Malgré nos 17 millions de touristes, nous n’arrivons pas au niveau des Tunisiens, malgré leurs problèmes économiques et politiques. Ils n’auraient pas les problèmes conjoncturels actuels, je vous jure qu’ils nous dépasseraient allègrement.

Les Tunisiens savent ce qu’est le tourisme. Ils ont très bien compris ce qu’il faut faire pour accueillir le touriste, vip ou de masse.

D’abord la propreté des chambres, des espaces, des plages et des restaurants. Ensuite le service, impeccable et ne nécessitant pas des armées de gens qui ne savent pas faire grand-chose comme chez nous. Il faut venir en Tunisie pour comprendre, que nous faisons fausse route en matière de tourisme au Maroc.

Chez nous on accueille des millions de touristes, en Tunisie ils les reçoivent au vrai sens du terme. Ça fait mal de dire cela car j’avais l’idée fausse que l’on recevait très bien au Maroc. Un grande fausse idée.

Les Tunisiens ont réussi l’éducation et la citoyenneté

Les Tunisiens ont réussi là où nous avons échoué : l’éducation et la citoyenneté. Sans cela on a beau inventer des concepts hôteliers, ça ne marchera pas. Les gens continueront à venir certes au Maroc, mais ils ne reviendront pas. Les leurres touristiques que sont Marrakech, Agadir ou Tanger ne doivent pas nous éloigner de la réalité touristique de notre pays.

Un exemple : la plage. Les hôtels ont des accès directs à la plage avec le respect des mises à distance réglementaire, mais vous ne voyez pas toute la faune qui vient lécher les espaces hôteliers. Pas de nanas de niqab, ni de vendeurs de glaces frelatés, ni de photographes à chameaux, ni de gilets jaunes, ni de locataires de parasols et de transats. Tu n’as pas de pollution visuelle qui vient te gâcher la vue ou l’environnement.

Je passe une bonne partie de ma vie dans les hôtels au Maroc dans le cadre de mon travail. Je suis habitué à loger dans des hôtels 4 et 5 étoiles et même moins, partout au Maroc en bord de mer, comme dans les villes intérieures. Je voyage aussi pas mal à l’étranger notamment en Europe. J’observe et je vois, mais je préfère comparer que ce qui est comparable. Le Maroc et la Tunisie sont comparables en matière de tourisme. On a démarré au même moment le développement touristique au milieu des années 60. À un moment, la Tunisie a fait le choix du tourisme de masse quand le Maroc a fait le choix du tourisme vip. Mais Djerba est similaire à Agadir en termes de tourisme de masse avec des séjours à bas prix pour clientèle de classes moyennes européennes. Les services et accueils y sont pareils. Mais là où nous avons «merdé» au Maroc c’est l’accueil des touristes vip en hôtels 5 étoiles.

Les Tunisiens nous donnent une grande leçon d’humilité

Comparativement, ce que j’ai vu en Tunisie, les hôtels 4 étoiles dépassent de très loin nos meilleurs hôtels 5 étoiles et je n’exagère pas. Il faut les visiter pour voir la différence criante entre nos deux pays. Les chambres sont propres, la clim est mise dans toutes chambres, le personnel est d’une gentillesse renversante, le service est impeccable au petit-déjeuner, le service de plage aussi. Tout se passe sans prise de tête et on n’a pas besoin de crier pour passer commande et on n’attend pas éternellement sa commande non plus. Et pourtant les Tunisiens ne sont pas satisfaits de leur niveau d’accueil en ce moment. Ils me parlent de l’époque de Ben Ali et de l’ambiance de fête qu’il y avait à l’époque. J’ose à peine croire qu’ils ont été meilleurs que maintenant, mais je les crois. Et puis j’ai découvert la joie de vivre des Tunisiens et surtout leur gentillesse. Pas de prise de tête, pas de m’as-tu-vu, pas de chichis, pas de hogra, et surtout pas de «pétage au-dessus du cul».

Les Tunisiens riches ne le montrent pas. Ils n’ont pas besoin. Ils ont la richesse du cœur et ça leur suffit. C’est l’avantage d’un peuple travailleur qui connaît la valeur de l’effort et l’éducation qui doit impérativement aller avec.

Une grande leçon d’humilité que celle que nous donnent les Tunisiens. Ils sont malheureux comme pas possible de ce qui leur arrive depuis la révolution de 2011. Ils ont beaucoup perdu, en dynamisme, en pouvoir d’achat, mais aussi en assurance. Ils sont loin les Tunisiens fiers de leurs réussites et qui pouvaient toiser tout le monde arabe du haut de leur performances sociales ou en matière de liberté des femmes. Ils n’en reviennent pas quand je leur dis que je suis ébloui par leur pays que je trouve merveilleux et qu’ils ont une chance inouïe d’être ce qu’ils sont à travers leur éducation et leur sens de la famille et des relations sociales.

La preuve : ma venue en Tunisie coïncide ce lundi avec une cérémonie à laquelle tiennent les Tunisiens : l’annonce des résultats du baccalauréat. Toutes les familles dont les enfants ont réussi au bac font des fêtes chez elles et c’est un ballet incessant de gens qui viennent féliciter les lauréats et surtout boire un verre en famille, à la bonne franquette et sans chichis. Comme plusieurs enfants de la bourgeoisie tunisienne ont réussi cette année, je suis invité à plusieurs soirées dans la même soirée. Et je peux vous dire que les Tunisiens savent recevoir et surtout faire la fête. On me présente des banquiers, des médecins et des ingénieurs. Plusieurs hommes d’affaires et d’industriels aussi. De vraies fortunes, pas des pique-assiettes comme chez nous. Des gars qui sont à la tête de véritables empires en Tunisie et ailleurs dans le monde, mais dont la modestie les ferait passer chez nous à des «nobody». Finalement je crois que c’est chez nous que les fortunes sont très surévaluées…

Tunisie, grâce à son peuple très résilient, redémarre doucement

La Tunisie a connu de terribles années depuis le «printemps arabe» qui a démarré justement par l’immolation d’un vendeur ambulant, le fameux Bouazizi. Un pays jadis prospère sous les dictatures de Bourguiba et de BenAli et qui a depuis, sombré dans une disette économique sévère, qui dure encore. Mais la Tunisie grâce à son peuple justement, très résilient, redémarre doucement, même si beaucoup de cerveaux tunisiens brillants migrent de plus en plus, vers le pays qui leur parle le plus : le Maroc. C’est un drame pour la Tunisie qui n’arrive pas à retenir ses meilleurs talents, c’est une très grande opportunité pour le Maroc. Mais au-delà de tout ce qui se passe en Tunisie, le Maroc ne doit pas abandonner nos frères tunisiens. On se doit d’aider ce pays que l’on aime et qui nous aime depuis toujours. À commencer par la nomination d’un grand ambassadeur. Le dernier en date, Tarik n’a pas beaucoup brillé. Il faut dire qu’il n’avait aucune expérience diplomatique et qu’il s’était contenté d’exister au sein de l’USFP, pas vraiment le gabarit adéquat pour un pays aussi sensible que la Tunisie…

En ce moment précisément on ne doit pas abandonner la Tunisie, malgré toutes les déclarations de son président ou de sa proximité toxique avec l’Algérie…

Quant à mes amis tunisiens je les ai convaincus de venir investir dans l’hôtellerie au Maroc, on y a grandement besoin d’entrepreneurs, d’où qu’ils viennent, et surtout de notre chère Tunisie…

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Températures entre 31 °C et 39 °C

10. August 2025 um 09:03

Le temps sera globalement peu nuageux sur l’ensemble du pays, avant que les nuages ne deviennent plus denses dans l’après-midi sur les hauteurs de l’Ouest Nord, où des cellules orageuses locales, accompagnées de pluies éparses, pourraient se développer.

Le vent, de secteur Est, sera faible à modéré, puis se renforcera en fin de journée à l’extrême Sud, avec des rafales pouvant temporairement dépasser 60 km/h lors du passage des cellules orageuses, selon les prévisions de l’Institut national de la météorologie (INM).

La mer sera peu agitée. Les températures maximales varieront entre 31 °C et 35 °C sur les régions côtières et les hauteurs, et entre 36 °C et 39 °C ailleurs.

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Développement régional : Repenser le partenariat public-privé

09. August 2025 um 18:30

Les différents programmes et dispositions retenus pour la promotion de nos régions intérieures, et la garantie d’une véritable dynamique économique semblent jusque-là inefficaces.

Les écarts sont toujours importants et les perspectives peu réjouissantes. Pourtant, tout a été mis en place pour reconvertir les régions en acteurs de développement stratégique.

La Presse — La Tunisie dispose d’un potentiel, plus ou moins important, mais malheureusement toujours mal capitalisé. Et cela explique certainement l’incapacité de nos régions à réduire leurs écarts. On se retrouve toujours avec un littoral développé et des zones rurales moins dynamiques.

Et ce sont les mêmes défaillances qui continuent à pénaliser nos régions : faible rentabilité en raison d’une dépendance aux secteurs traditionnels toujours importante et surtout une inadaptation aux spécificités de la région, un manque d’évaluation et d’encadrement des projets engagés, une gouvernance souvent inefficace, une timidité au niveau des nouvelles opportunités  et, d’une manière générale, un environnement peu favorable.

Des diagnostics à l’action !

Pourtant l’Etat a pris toutes les dispositions pour apporter les corrections nécessaires. Mieux encore, le Président de la République a fait de l’élimination des inégalités un objectif urgent et stratégique. Il ne cesse d’affirmer, à chaque fois, que « nos régions, notamment défavorisées, ne peuvent plus attendre, encore moins se contenter des diagnostics ». Il s’agit là d’un appel clair à l’action.

De multiples et importantes dispositions ont été ainsi retenues et qui portent, dans leur majorité, sur l’amélioration et la diversification des services aussi bien administratifs que financiers, la bonne implication de la population locale dans le cercle de décisions national pour mieux coller à leurs besoins réels et sur la multiplication des structures d’appui pour s’assurer la bonne conduite des actions et des projets à entreprendre.

Autant de dispositions qui s’inscrivent dans une approche globale, participative et cohérente qui mise, essentiellement, sur l’investissement, notamment dans l’infrastructure économique, qui constitue un handicap sérieux, l’amélioration de l’environnement des affaires, avec surtout un niveau de décentralisation et de déconcentration économique plus élargi, et sur une meilleure implication du secteur privé, toujours trop hésitant, faute certainement d’incitation et de motivation. Une approche donc ambitieuse qui mise sur la réinvention totale de la région et sa reconversion en partenaire stratégique dans l’effort national de développement (voir La Presse du 6 mai 2025).

Pourtant, et en dépit de cette volonté politique, le niveau de réalisation, malgré quelques réussites, reste timide.

Cet échec ne doit pas être toutefois un motif de démotivation. Car la garantie d’une dynamique régionale reste un élément stratégique du modèle de développement national et un fondement du projet de réinstauration de l’Etat social, prôné par le Chef de l’Etat.  Et on ne peut certainement pas prétendre à une croissance économique globale et durable sans une région performante et bien épanouie. C’est une équation incontournable.

Un patrimoine à revaloriser

Il faut donc reprendre à la base, diagnostiquer à nouveau, identifier les anomalies et injecter les remèdes nécessaires. Une mission certes délicate mais tout à fait possible pour peu qu’on trouve la bonne formule et notamment les bons profils.

Car il est évident que le problème est, avant tout, un problème de gestion et de gouvernance, c’est-à-dire humain.

La réactivation du partenariat public-privé, PPP, pourrait engendrer ,de son côté, un apport considérable à la politique nationale de développement régional, surtout en termes de financement, d’expertise et d’accompagnement des projets.

Le PPP pourrait également jouer un rôle essentiel dans la valorisation du patrimoine régional qui souffre toujours, malgré la délicatesse de la situation, de la mauvaise exploitation et même de la marginalisation. Or, en cas d’une bonne gestion, ce patrimoine pourrait être une source de richesses et de création de valeurs et surtout un facteur d’attractivité.

Il est évident donc, comme le montrent d’ailleurs toutes les expériences aussi bien régionales qu’internationales, que le PPP peut constituer l’axe stratégique pour la concrétisation des objectifs du développement durable. Toutefois, un tel programme doit être associé à un cadre juridique et réglementaire bien défini pour fixer les portées et les limites.

Kiosque international

09. August 2025 um 18:20

Genève accueille des négociations décisives
Dix jours pour conclure un traité mondial contre la pollution plastique 

Les représentants de près de 180 pays se réunissent depuis mardi 6 août à Genève pour une session cruciale de négociations sous l’égide de l’ONU. Objectif : parvenir à un accord juridiquement contraignant pour lutter contre la pollution plastique, un fléau mondial qui coûte chaque année au moins 1.500 milliards de dollars, selon « The Lancet ».

Cette session, baptisée CIN5-2, a été convoquée après l’impasse des discussions en 2024 à Busan, bloquées par certains pays producteurs de pétrole. Le président des négociations, l’ambassadeur équatorien Luis Vayas Valdivieso, a insisté sur la complexité des pourparlers et la nécessité d’inclure ONG et société civile dans les débats sur les sujets sensibles : plafonds de production, interdictions de substances chimiques, etc.

Malgré les tensions géopolitiques, la volonté d’aboutir semble partagée. « La plupart des pays à qui j’ai parlé veulent un accord », a affirmé Inger Andersen, directrice exécutive du Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue), tout en reconnaissant les nombreux obstacles à surmonter.

Sur le terrain, la pression monte. ONG et scientifiques multiplient les alertes. « La pollution plastique est un danger grave, croissant et sous-estimé pour la santé », selon le chercheur américain Philip Landrigan. En RDC, les déchets plastiques polluent les eaux et provoquent des maladies infantiles, dénonce l’ONG Solidarité Protection droits de l’enfant.

A Genève, une installation artistique baptisée « Le fardeau du Penseur » représente la statue de Rodin submergée par des déchets plastiques. Son auteur, l’activiste canadien Benjamin Von Wong, espère toucher les négociateurs sur le plan émotionnel.

Mais les industriels, représentés notamment par le Conseil américain de l’industrie chimique, défendent encore l’utilité du plastique pour la santé publique. Un discours rejeté par Greenpeace et d’autres ONG, qui appellent à une réduction drastique de la production mondiale.

«Il faut une transition juste », plaide l’ONG suisse Trash Hero, soulignant les enjeux sociaux dans les pays producteurs d’Asie du Sud-Est. A Genève, l’heure est venue de trancher.

Pétrole
L’Afrique à la peine sur l’échiquier mondial

La production pétrolière africaine connaît un lent déclin. En juin 2025, les pays du continent n’ont produit que 6,6 millions de barils par jour (mb/j), soit moins de 3 % de l’offre mondiale.

Le Nigeria, la Libye, l’Angola, l’Algérie et l’Egypte concentrent l’essentiel de cette production, mais tous voient leurs volumes s’éroder.

Premier producteur du continent, le Nigeria a vu sa production chuter depuis 2005, passant de 2,5 mb/j à 1,1 mb/j en 2022. Une légère remontée à 1,532 mb/j a été enregistrée récemment, due principalement à la baisse du siphonage de brut. Le pays mise désormais sur ses réserves « offshore » pour retrouver ses niveaux d’antan, mais les coûts d’exploitation en eaux profondes freinent les investissements.

L’Angola affiche une production stabilisée à 1,1 mb/j, loin du pic de 2 mb/j atteint en 2008. Sorti de l’Opep en 2023, le pays tente de relancer la machine grâce à une politique fiscale plus incitative et à de nouveaux projets « offshore » soutenus par 850 millions de dollars d’investissements.

En Algérie, la situation est critique. La production est tombée à 0,92 mb/j, contre 1,5 mb/j en 2019. La forte croissance de la consommation intérieure devrait, selon les projections, absorber 80 % de la production d’ici 2030, réduisant drastiquement les capacités d’exportation.

La Libye, bien que riche en réserves, reste paralysée par l’instabilité politique, tandis que l’Egypte enregistre ses plus bas niveaux depuis un demi-siècle, à 0,51 mb/j.

Malgré des réserves importantes, l’Afrique peine à attirer les grands groupes pétroliers, freinés par le climat des affaires et la faible rentabilité des projets. Sans réformes structurelles, le continent risque de rester à l’écart du jeu pétrolier mondial.

Catastrophes naturelles 
Un coût estimé 135 milliards de dollars en 2025

Les six premiers mois de l’année 2025 confirment une tendance inquiétante : les catastrophes naturelles deviennent non seulement plus fréquentes, mais aussi plus coûteuses.

Selon une estimation préliminaire publiée récemment par le géant de la réassurance « Swiss Re », les pertes économiques mondiales liées aux événements climatiques extrêmes atteignent 135 milliards de dollars. À titre de comparaison, elles s’élevaient à 123 milliards pour la même période en 2024.

Cette aggravation est en grande partie attribuée à des phénomènes météorologiques d’une violence exceptionnelle aux États-Unis. Des incendies massifs ont ravagé les alentours de Los Angeles, tandis qu’une série d’orages violents a causé des dégâts matériels importants dans plusieurs États. Ces catastrophes à répétition accentuent la pression sur les compagnies d’assurance, de plus en plus sollicitées.

« Swiss Re » chiffre à 80 milliards de dollars les indemnisations versées par le secteur assurantiel au premier semestre, contre 62 milliards un an plus tôt. Ces montants reflètent une accélération de l’impact financier du dérèglement climatique, qui affecte à la fois les zones traditionnellement exposées et des régions jusqu’alors épargnées.

Le réassureur alerte régulièrement sur les risques systémiques liés au climat et sur la nécessité de renforcer les politiques d’adaptation. Si la deuxième moitié de 2025 suit la même trajectoire, l’année pourrait devenir l’une des plus coûteuses jamais enregistrées en matière de sinistres climatiques. De quoi relancer les débats sur l’anticipation des risques, la couverture assurantielle et surtout la lutte contre les causes profondes du réchauffement.

Les pouvoirs cachés de l’argent
Qui gouverne vraiment l’économie mondiale ?

Depuis toujours, le système monétaire échappe à la compréhension du grand public, alors même qu’il structure les rapports de pouvoir entre nations. En réalité, ce ne sont pas les Etats qui gouvernent, mais de puissants groupes financiers tels que « BlackRock », « Vanguard » ou « Goldman Sachs », dont l’influence repose sur le contrôle de la monnaie.

Les banques centrales, bien qu’appartenant à chaque pays, fonctionnent selon un même schéma : elles créent de l’argent, régulent l’économie par les taux directeurs et injectent ou retirent des liquidités. Officiellement garantes de la stabilité, elles servent souvent les intérêts du capital. En 2008, la Réserve fédérale a ainsi sauvé les géants financiers, pas les PME.

L’argent d’aujourd’hui n’est plus seulement physique : il est créé numériquement, à crédit, puis prêté aux États et aux particuliers avec intérêts. Cette mécanique enrichit un système où seuls les plus puissants influencent réellement l’économie mondiale. Le dollar, pierre angulaire du commerce international, confère aux États-Unis un avantage stratégique. Ceux qui tentent de s’en défaire s’exposent à des représailles.

Les institutions comme le FMI ou la Banque mondiale, censées aider les pays, imposent souvent des conditions drastiques qui érodent leur souveraineté. La Grèce en est un exemple.

A l’heure où les tensions économiques, géopolitiques et climatiques s’aggravent, une question se pose: combien de temps encore ce système, concentré entre les mains de quelques-uns, pourra-t-il perdurer ?

Près de 24 Mrds de dinars d’avoirs nets en devises ou 103 jours d’importation

09. August 2025 um 18:57
Les réserves de devises ont enregistré une légère hausse, indiquent les dernières données de la Banque centrale de Tunisie.
En effet, les avoirs nets en devises ont atteint 23 925 millions de dinars, au 8 août, ce qui représente 103 jours d’importation.

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Résultats 2024 : baisse du chiffre d’affaires et hausse des pertes pour Sanimed

09. August 2025 um 14:36

Selon le media Zone Bourse, Sanimed Société Anonyme a publié ses résultats financiers pour l’exercice clos au 31 décembre 2024, affichant un chiffre d’affaires de 32,7 millions de TND, en repli par rapport aux 40,49 millions de TND réalisés en 2023.

La société a enregistré une perte nette aggravée, s’établissant à 11,88 millions de TND contre 8,69 millions de TND un an auparavant, confirmant ainsi les difficultés financières persistantes de l’entreprise.

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L’Inde et le Brésil fustigent la guerre tarifaire de Trump

09. August 2025 um 13:48

Les dirigeants du Brésil et de l’Inde se sont engagés à « défendre le multilatéralisme » après que le président américain Donald Trump a imposé des droits de douane « punitifs » sur les importations en provenance des deux pays.

C’est ce qui ressort d’un appel téléphonique entre le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, et le Premier ministre indien, Narendra Modi, le 7 août, soit au lendemain de l’annonce par Trump des droits de douane de 50 % sur les produits indiens et brésiliens.

La présidence brésilienne indique que Lula et Modi ont souligné la nécessité de « défendre le multilatéralisme et de faire face aux défis économiques » posés par la guerre tarifaire, selon l’Agence France-Presse (AFP).

De ce fait, Modi a écrit sur Twitter qu’il s’engageait à approfondir les liens avec le Brésil, membre des BRICS, ajoutant : « Un partenariat fort, centré sur les personnes, entre les pays du Sud global profite à tous ».

Rappelons que Trump a annoncé mercredi 6 août qu’il doublerait les droits de douane sur les produits indiens à 50 % en raison des achats de pétrole russe par New Delhi, une source majeure de revenus pour la guerre de Moscou en Ukraine…

Trump a également désigné le Brésil comme pays à l’origine de sanctions spéciales pour avoir poursuivi son allié, l’ancien président d’extrême droite Jair Bolsonaro, accusé d’avoir fomenté un coup d’État au lendemain de sa défaite aux élections présidentielles brésiliennes du 30 octobre 2022.

Ainsi, des droits de douane de 50 % ont été imposés sur une série d’exportations brésiliennes vers les États-Unis, notamment le café.

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Tunisie : vers une nouvelle politique publique pour l’emploi et la formation professionnelle 2026-2030

09. August 2025 um 12:22

Une réunion s’est tenue mercredi dernier au Centre national de formation des formateurs et d’ingénierie de formation, sur la mise en place d’une politique publique, relative à l’emploi, la formation professionnelle, l’entrepreneuriat et les sociétés communautaires, dans le cadre du Plan de développement 2026‑2030.

Au cours de cette réunion, tenue en présence du ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, Riadh Chaoued, les participants ont insisté sur l’importance d’adopter une nouvelle approche pour mettre en œuvre des politiques adaptées aux réalités régionales et aux préoccupations des acteurs concernés, dans le cadre d’une réforme globale, lit-on dans un communiqué du ministère publié ce vendredi.

Les intervenants ont appelé à une mobilisation collective entre les différents partenaires engagés dans les domaines de l’emploi, de la formation professionnelle et de l’entrepreneuriat. Il a également été souligné que l’appui à l’innovation locale et l’encouragement à l’autonomie sont des axes essentiels.

Le projet des sociétés communautaires a été aussi au cœur des discussions et l’accent a été mis sur la nécessité d’assurer une bonne gouvernance et d’améliorer l’accompagnement et le soutien, outre l’adaptation du cadre légal aux particularités de ce type de structures.

Le bilan de 2021‑2025 a été également présenté et les priorités en matière de formation professionnelle ont été définies.

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