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Heute — 21. November 2024Haupt-Feeds

ZOOM – ECLAIRAGE : croissance en hausse, chômage en augmentation, comment l’expliquer ?

21. November 2024 um 06:30

L’INS a récemment publié, coup sur coup, les estimations de la croissance économique et les estimations de l’emploi et du chômage. Extraits :  

  • Croissance économique au troisième trimestre 2024.

Les estimations issues des comptes nationaux trimestriels montrent que le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume, corrigé des variations saisonnières, a enregistré une croissance au taux de 1.8 % sur un an au cours du troisième trimestre de l’année en cours. En rythme annuel, la croissance marque ainsi une nette amélioration comparativement à celui estimé au cours du deuxième quart de l’année 2024 (1.0 %).

En glissement trimestriel, c’est-à-dire par rapport au deuxième trimestre de l’année en cours, le PIB en volume aura progressé de 0.8 %, contre une augmentation au taux de 0.2% au trimestre précédent.

Sur cette base, l’économie tunisienne a enregistré une croissance de 1.0% au cours des neuf premiers mois de l’année en cours. ( https://www.ins.tn/publication/la-croissance-economique-au-troisieme-trimestre-2024 ).

  • Emploi et chômage.

Taux de chômage stable à 16,0 %, mais légère augmentation du nombre de chômeurs. Au troisième trimestre de l’année 2024, le nombre de chômeurs est estimé à 667,2 mille, contre 661,7 mille au deuxième trimestre. Le taux de chômage reste stable à 16,0 % (contre 16,0 % au deuxième trimestre du même année). Par sexe, le taux de chômage diminue a 13,3% pour les hommes (13,6 % au deuxième trimestre 2024). Alors que pour les femmes le taux de chômage augmente a 22,1 % au troisième trimestre 2024 (21,3 % au trimestre précédent). ( https://www.ins.tn/sites/default/files-ftp3/files/publication/pdf/Note_Emploi_T3_2024.pdf ).

 

Ces publications sont fortement controversées, voire même tournées en dérision.  

Certains experts en économie ont exprimé des doutes concernant les derniers indicateurs publiés par l’Institut National de la Statistique (INS). Dans la mesure où ces données font état d’une amélioration du taux de croissance économique, tout en signalant une stagnation, voire d’une aggravation, du taux de chômage.

Les chiffres montrent que le taux de croissance économique a progressé en glissement annuel, passant de -0,4 % au troisième trimestre 2023 à 1,8 % au troisième trimestre 2024. Cette évolution s’explique, selon les experts, par une reprise après la contraction enregistrée l’année précédente. Cependant, en glissement trimestriel, la croissance a ralenti, passant de 1 % au deuxième trimestre 2024 à 0,8 % au troisième trimestre.

Parallèlement, le taux de chômage est resté stable à 16 % au troisième trimestre 2024, par rapport au trimestre précédent, mais il a légèrement augmenté par rapport au troisième trimestre 2023, où il était de 15,8 %.

Ces experts qualifient cette situation de « invraisemblable » et soulèvent une question clé : « Comment peut-on expliquer une croissance économique passant de -0,4 % à 1,8 % alors que le chômage augmente de 15,8 % à 16 % ? ».

Ils jugent une telle dynamique difficile à comprendre, sauf à envisager une amélioration spectaculaire et rapide de la productivité nationale, ce qui semble peu réaliste sur une période aussi courte.

Ils rappellent que les transformations économiques s’inscrivent généralement sur le long terme, et non sur quelques mois seulement.

Ce qui précède nous interpelle pour remettre en lumière le paradoxe économique néoclassique (fort connu : on trouvera, infra, une liste non exhaustive des principaux auteurs qui y ont contribué) : la coexistence d’une hausse du taux de croissance économique avec une augmentation du taux de chômage.

Ce phénomène, bien qu’en apparence contradictoire, peut être expliqué par plusieurs dynamiques économiques et structurelles spécifiques aux pays émergents et au contexte tunisien. 

 

  • Première Dynamique. La reprise économique et ses limites structurelles.

La progression du taux de croissance de -0,4 % à 1,8 % en glissement annuel au troisième trimestre 2024 s’inscrit dans une dynamique de reprise post-contraction. Cette hausse traduit principalement un effet de rattrapage lié à la résilience de certains secteurs comme l’agriculture, les industries exportatrices ou encore le tourisme.

Cependant, l’amélioration observée reste modeste et fragile, comme le montre le ralentissement de la croissance en glissement trimestriel (1 % à 0,8 % entre T2 et T3 2024). Cela reflète des difficultés persistantes dans l’économie tunisienne, telles que des goulots d’étranglement structurels, un manque d’investissement productif et une faible diversification économique.

 

  • Deuxième dynamique. Le chômage structurel et les limites du modèle de croissance

Le taux de chômage a stagné à 16 % au troisième trimestre 2024 par rapport au trimestre précédent, mais il reste supérieur au niveau enregistré un an plus tôt (15,8 %).

Cette tendance illustre un problème structurel du marché du travail tunisien :

Croissance non inclusive : L’amélioration de la croissance n’a pas généré suffisamment d’emplois. Cela peut s’expliquer par le fait que les secteurs moteurs de la croissance, comme le secteur extractif ou les industries exportatrices, sont souvent capitalistiques et peu générateurs d’emplois.

 – Décalage entre formation et demande du marché : Le chômage, particulièrement élevé chez les diplômés, reflète une inadéquation entre les compétences disponibles et les besoins des entreprises.

– Informalisation et précarisation de l’emploi : Une part importante de l’économie tunisienne repose sur des emplois informels ou précaires, ce qui limite l’impact des reprises économiques sur le taux de chômage officiel.

 

  • Troisième Dynamique. Hypothèse de productivité et qualité des données.

Ces experts en économie soulignent l’irrationalité d’une hausse rapide de la productivité en seulement trois mois pour expliquer la baisse du chômage. Cela invite à questionner la fiabilité des données statistiques et des méthodes de mesure employées par l’Institut national de la statistique (INS). Il est possible que :

– Les données sur la croissance surévaluent certaines performances sectorielles.

– Les chiffres du chômage sous-estiment les effets des politiques publiques ou des mouvements de main-d’œuvre, notamment dans le secteur informel.

 

  • Implications et perspectives.

Ce paradoxe met en exergue l’urgence de revoir les fondements de la stratégie économique tunisienne. Les efforts devraient se concentrer sur :

– La création d’emplois inclusifs : Orienter les investissements vers des secteurs à forte intensité de main-d’œuvre, comme l’agriculture durable, le tourisme culturel et l’économie verte.

  – Une meilleure adéquation formation-emploi : Réformer le système éducatif pour aligner les compétences des diplômés avec les besoins du marché.

– La modernisation de l’infrastructure économique : Favoriser les investissements publics et privés pour renforcer les capacités productives et améliorer la compétitivité globale.

 

En définitive, la situation paradoxale décrite par Chkoundali révèle non seulement une incohérence entre les indicateurs économiques mais aussi des défis structurels profonds. Une politique économique cohérente, inclusive et orientée vers l’emploi est essentielle pour rompre avec cette dynamique stagnante.

 

Eclairages : La problématique néoclassique de la coexistence d’une hausse du taux de croissance économique avec une augmentation du taux de chômage,

La problématique néoclassique de la coexistence d’une hausse du taux de croissance économique avec une augmentation du taux de chômage souvent appelée « paradoxe de la croissance sans emploi » ou « joblessgrowth », a été étudiée par plusieurs économistes et chercheurs. Voici quelques auteurs et références pertinents sur cette question :

  1. Arthur Okun :

– Concept : La loi d’Okun explore la relation entre le taux de croissance du PIB et les variations du chômage. Cependant, des contextes où cette loi ne s’applique pas strictement, comme dans certains pays émergents ou en développement, ont été étudiés pour expliquer ce paradoxe.

– Ouvrage : « PotentialGNP:ItsMeasurement and Significance » (1962).

 

  1. William Baumol :

– Concept : La thèse de Baumol sur les services non productifs explique que dans les économies modernes, la croissance peut se concentrer dans des secteurs à faible intensité de main-d’œuvre, comme la technologie, tout en laissant les secteurs employeurs traditionnels en déclin.

– Ouvrage : « Macroeconomics of UnbalancedGrowth: The Anatomy of Urban Crisis » (1967).

 

  1. Philippe Aghion et Peter Howitt

– Concept : Leur théorie de la croissance endogène examine comment l’innovation stimule la croissance économique mais peut initialement provoquer des pertes d’emplois dans certains secteurs avant d’en créer ailleurs.

– Ouvrage : « EndogenousGrowth Theory » (1998).

 

Plus récemment encore,

  1. David Autor

– Concept :Auteur a travaillé sur l’impact de la polarisation du marché du travail et l’automatisation, qui favorisent la croissance économique tout en supprimant certains emplois intermédiaires.

– Ouvrage : Articles tels que « The Polarization of Job Opportunities in the U.S. Labor Market » (2010).

 

  1. Joseph Stiglitz

– Concept : Stiglitz aborde les inégalités croissantes dans ses travaux, en expliquant comment elles peuvent découpler croissance et emploi, surtout dans les économies dominées par des politiques néolibérales.

– Ouvrage : « Globalization and ItsDiscontents » (2002) et « The Price of Inequality » (2012).

 

  1. Dani Rodrik

– Concept : Rodrik met en avant la désindustrialisation prématurée et l’incapacité des secteurs modernes à absorber suffisamment de main-d’œuvre, ce qui alimente le paradoxe.

– Ouvrage : « The GlobalizationParadox » (2011).

 

  1. Jean Gadrey et Florence Jany-Catrice

– Concept : Ils explorent la « croissance qualitative » et ses limites en termes de création d’emplois, notamment dans les pays où le secteur des services domine.

– Ouvrage : « Les nouveaux indicateurs de richesse » (2012).

 

Ces auteurs offrent des perspectives variées pour comprendre ce paradoxe économiquenéoclassique, en tenant compte de facteurs structurels (technologie, inégalités), institutionnels (marché du travail) et sectoriels (désindustrialisation, tertiarisation).

Parmi les auteurs mentionnés, Joseph Stiglitz a été primé. Il a reçu le Prix Nobel d’économie en 2001, conjointement avec George Akerlof et Michael Spence, pour leurs analyses des marchés avec asymétrie d’information.

Les autres auteurs, bien que très influents dans leurs domaines respectifs, n’ont pas été récompensés par le Prix Nobel d’économie à ce jour.

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

 

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Gestern — 20. November 2024Haupt-Feeds

Nouvelles propositions au PLF 2025 : Focus sur la TVA immobilière

20. November 2024 um 12:40

Le projet de loi de finances 2025 (PLF 2025) intègre de nouveaux articles, comme révélé lors d’une réunion stratégique tenue le 18 novembre 2024. Cette rencontre, réunissant les commissions parlementaires des finances et du budget ainsi que le Conseil national des régions et des districts, visait à examiner des propositions clés en réponse aux défis économiques actuels.

L’un des sujets phares abordés concerne la baisse de la TVA sur la vente de biens immobiliers résidentiels. Face à la hausse constante des prix immobiliers, exacerbée par le coût élevé des matériaux de construction et des taux d’intérêt, certains députés ont proposé une réduction de la TVA à 7%. Cette mesure viserait à rendre l’achat immobilier plus accessible aux citoyens.

Selon les parlementaires, cette réduction pourrait significativement alléger le coût global des logements et stimuler la demande. Ils ont souligné que cette initiative est essentielle pour contrer la flambée des prix et favoriser l’accès à la propriété.

Le point de vue du ministère des Finances

Cependant, les représentants du ministère des Finances ont exprimé des réserves. Ils ont affirmé que la réduction de la TVA ne garantirait pas une diminution du coût final des logements. En effet, selon eux, les promoteurs immobiliers font face à des difficultés majeures d’accès au financement, un problème structurel qui dépasse la question fiscale.

Maintien de la TVA à 13% : une décision transitoire

Face à ces arguments, une solution intermédiaire a été adoptée. Les deux commissions ont approuvé la prolongation d’une année des procédures actuelles, maintenant ainsi la TVA à 13% pour les biens immobiliers achetés auprès des promoteurs. Cette décision, bien que temporaire, devrait être soumise à un vote en plénière avant d’entrer en vigueur.

Un débat qui préfigure des changements plus profonds

La question de la fiscalité immobilière reste un sujet de débat central dans le cadre du PLF 2025. Si l’objectif est de relancer le marché tout en soutenant les citoyens, des réformes plus larges pourraient être nécessaires pour répondre aux défis structurels du secteur. Les discussions autour du PLF 2025 mettent en lumière les tensions entre le besoin d’une réforme fiscale immédiate et les réalités structurelles du marché immobilier. La décision finale concernant la TVA immobilière sera scrutée de près par les acteurs du secteur et les citoyens en quête de solutions face à la crise du logement.

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6 500 voitures populaires importées en 2024 en Tunisie

19. November 2024 um 16:06

Fethi Baddour, responsable du commerce extérieur au ministère du Commerce et du Développement des exportations, annonce qu’il est prévu l’importation en Tunisie de 10 000 voitures populaires en 2025; contre seulement 6 500 en 2024.

C’est ce que rapporte un site de la place citant le quotidien arabophone Assabah. Au 18 novembre, ces 6 500 voitures populaires représentent 65 % du quota de l’année 2024, pour sept concessionnaires participants.

Sur un autre plan, M. Baddour a souligné que les les prix des voitures populaires (en 2024) se situent entre 28 000 et 35 000 dinars.

Il ajouté que des concessionnaires avaient exprimé leur souhait d’augmenter les prix des voitures en 2024. Estimant que certains modèles européens dépassaient les 35 000 dinars. Mais cette demande a été rejeté, en vue de préserver le pouvoir d’achat des Tunisiens.

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Balance commerciale alimentaire : un excédent record de 1386,4 MD à fin octobre 2024

19. November 2024 um 10:25

La balance commerciale alimentaire de la Tunisie a affiché un excédent de 1386,4 millions de dinars (MD) à fin octobre 2024; contre un déficit de 915,7 MD durant la même période en 2023.

Le taux de couverture des échanges alimentaires a atteint 124,7 %; contre 85,7 % l’année précédente, selon les données publiées par l’ONAGRI.

Exportations et importations : une tendance contrastée

Les exportations alimentaires ont connu une hausse notable de 27,3 %, tandis que les importations ont reculé de 12,5 %.

Cet excédent s’explique principalement par :

  • Une augmentation des exportations d’huile d’olive (+47,7 %) et de dattes (+30,9 %).
  • Une baisse des importations de sucre (-34,3 %) et de céréales (-22 %).

Prix à l’exportation : une hausse marquée

Les prix à l’exportation ont enregistré des hausses significatives :

  • Huile d’olive : +53,1 %, atteignant un prix moyen de 26,72 DT/kg.
  • Agrumes : +21,2 %.
  • Dattes : +3,9 %.
  • Produits de la pêche : +3,4 %.

Prix à l’importation : des baisses remarquables

Les prix des céréales ont diminué de manière importante :

  • Blé dur : -13,5 %.
  • Blé tendre : -20,0 %.
  • Orge : -24,7 %.
  • Maïs : -22,7 %.

Des baisses similaires ont été constatées pour :

  • Les huiles végétales : -13,5 %.
  • Le lait et ses dérivés : -4,9 %.

En revanche, le prix du sucre a augmenté de 7,8 %.

Balance commerciale globale : une amélioration notable

Au final, le déficit de la balance commerciale globale s’est réduit à 15 716 MD à fin octobre 2024; contre 15 853,1 MD durant les dix premiers mois de 2023. Le taux de couverture a progressé de 0,6 point, atteignant 76,7 %, selon l’Institut National de la Statistique (INS).

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2,5 millions de tonnes des phosphates supplémentaires pourraient compenser la baisse des prix d’huile d’olive

19. November 2024 um 09:34

Quand l’espagnol Deoleo parle, il faut l’écouter. C’est le premier transformateur mondial d’huile d’olive qui établit ses propres prévisions pour le marché mondial en la matière.

Selon la société, le secteur se rapproche de la fin de l’un des cycles les plus difficiles de son histoire. Les prix de l’or liquide devraient être réduits de près de moitié par rapport à leur niveau record de l’année dernière. Une bien mauvaise nouvelle pour la Tunisie.

L’augmentation de l’offre stabilise les marchés

L’année 2024 fut historique pour l’huile d’olive. La période prolongée de conditions climatiques extrêmes et de sécheresse dans le sud de l’Europe a gravement affecté les récoltes d’olives ces dernières années, entraînant une hausse vertigineuse des prix. La pénurie d’huile d’olive, un aliment de base du régime méditerranéen, a poussé le secteur dans la crise.

Les prix se sont toutefois refroidis depuis, car les estimations de l’industrie indiquent une amélioration significative des récoltes pour la saison 2024-2025, en particulier dans les principaux producteurs tels que l’Espagne, la Grèce et la Turquie. Les leçons apprises des années précédentes indiquent que la crise n’est pas terminée, mais des étapes vers l’amélioration ont été accomplies.

Le marché traverse toujours une phase de tension dans les prix de l’huile d’olive, en particulier celles de qualité supérieure, telle que l’extra vierge. Dans les mois à venir, les perspectives commenceront à se stabiliser et la normalité serait progressivement rétablie à mesure que la nouvelle récolte progresse et que l’offre augmente.

Les prix chutent

Les prix de l’huile d’olive extra vierge en Espagne tourne actuellement autour de 6 euros le kilogramme, une baisse de 35 % par rapport au record de 9,2 euros atteint en janvier 2024.

Cette détente des prix devrait se consolider en décembre et janvier prochains, à condition que les conditions météorologiques et de récolte restent stables. Deoleo estime que les prix tomberaient à environ 5 euros le litre, ce qui représente une chute brutale.

L’industrie commence à s’adapter plus rapidement à un avenir de plus en plus incertain causé par le changement climatique. En même temps, elle absorbe des investissements importants dans de nouvelles technologies agricoles et dans le développement de variétés d’olives plus résistantes. L’objectif est de maintenir l’offre à des niveaux qui permettent un prix accessible pour le consommateur final.

La carte des phosphates

Mais pour un pays comme la Tunisie, le plus important dans les calculs est l’exportateur et les recettes qu’il rapatrie. Pour 2024, le cap des 5 milliards de dinars de recettes a été dépassé. Pour 2025, cela relève du domaine de l’impossible. Nous allons perdre, au moins, un milliard de dinars de revenus d’exportation.

Pour remplacer cette perte, il n’y a pas deux chemins. Seule la piste des phosphates peut être réactivée rapidement. Avec seulement 2,5 millions de tonnes produites depuis le début de l’année, il y a une marge de progression.

Avec un prix moyen de 150 dollars pour la tonne métrique, nous aurions besoins de produire pas moins de 2,5 millions de tonnes supplémentaire en 2025 pour s’assurer que nous pourrons compenser intégralement toute baisse des prix de l’huile d’olive.

A bon entendeur.

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PLF 2025 : baisse des taxes sur le café, le thé et les panneaux solaires

18. November 2024 um 20:37

Les commissions des Finances et du Budget, relevant de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (CNRD), ont organisé, lundi 18 novembre 2025, plusieurs séances d’audition liées au projet de loi de finances 2025 (PLF 2025).

La première séance a permis d’entendre les représentants du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche. Les discussions ont porté sur l’article 27 du PLF 2025, qui prévoit des mesures de soutien aux petits éleveurs de bovins.

Une deuxième séance a rassemblé les représentants du ministère de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines. Les débats ont porté sur :

  • L’article 53 : réduction de la fiscalité sur les véhicules hybrides dotés d’un moteur thermique et d’un moteur électrique rechargeable.
  • L’article 54 : baisse des droits de douane pour l’importation de panneaux solaires.

Enfin, les représentants de l’Office tunisien du commerce ont été auditionnés sur l’article 30 du PLF 2025, qui propose une révision à la baisse des taxes sur le café et le thé, des produits de grande consommation.

Avec TAP

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TUNINDEX termine en baisse malgré des performances contrastées

18. November 2024 um 18:04

L’indice de référence de la Bourse de Tunis, TUNINDEX, a terminé la séance de lundi en territoire négatif (-0,24 % à 9771,07 points), dans un modeste volume de 3,2 MD. Il a ainsi ramené sa performance depuis le début de l’année à +11,66 %, rapporte l’intermédiaire en Bourse, Tunisie Valeurs.

Zoom sur TUNINDEX : le titre STA a enregistré la meilleure performance de la séance. L’action du concessionnaire de la marque chinoise a progressé de 2,4 % à 18,950 D. La valeur a drainé un modeste volume de 8 000 dinars durant la séance.

Le titre CELLCOM s’est retrouvé parmi les plus fortes hausses. L’action du distributeur IT a bondi de 1,9 % à 2,200 D, amassant un volume d’échanges de 152 000 dinars.

Le titre STIP a accusé la plus forte baisse de la séance. Dans un maigre volume de 2 000 dinars, l’action a reculé de 4,5 % à 3,190 D.

Le titre BH LEASING a figuré parmi les plus grands perdants de la séance. L’action du loueur a perdu 4,4 % à 3,950 D. La valeur a enregistré un flux réduit de 7 000 dinars.

Le titre Attijari Bank a dominé le palmarès des échanges. L’action de la banque privée a alimenté le marché avec un flux de 908 000 dinars. La valeur a terminé la séance sur un retrait de 1,3 % à 49,100 D.

Avec TAP

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La Tunisie met en place une plateforme numérique pour les investissements

18. November 2024 um 17:29

La Tunisia Investment Authority a lancé officiellement le Projet de Développement de la Plateforme Nationale d’Investissement, avec le soutien du ministère de l’Économie et de la Planification et l’appui de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD).

Cet projet s’inscrit dans la stratégie nationale de digitalisation et de simplification des procédures administratives, visant à moderniser l’écosystème d’investissement en Tunisie. La signature du contrat avec le cabinet AMC Ernst & Young a marqué un moment clé de la cérémonie. Les investissements représentent toujours l’enjeu majeur.

Une plateforme moderne et performante pour les investissements.

La nouvelle plateforme nationale d’investissement a pour objectif de créer un écosystème intégré, moderne et performant. Elle ambitionne de répondre aux besoins des investisseurs, tant locaux qu’internationaux, en simplifiant et harmonisant les démarches administratives. Grâce à une expérience utilisateur optimisée et transparente, cette plateforme promet également de centraliser les données et statistiques nationales, favorisant ainsi une meilleure gestion des dossiers et des politiques publiques plus informées. L’interopérabilité entre les institutions clés sera également renforcée, permettant une gestion plus rapide et efficace des projets d’investissement.

Standards internationaux et sécurité

S’appuyant sur les meilleures pratiques mondiales en matière de benchmarking, le projet mettra en place une plateforme conforme aux plus hauts standards en termes de performance, de sécurité et d’innovation. Cela positionne la Tunisie comme une destination compétitive pour l’investissement international, tout en améliorant son climat des affaires.

Une stratégie de croissance économique

Ce projet phare s’inscrit dans une dynamique nationale de transformation digitale, visant à hisser la Tunisie dans les classements internationaux, tels que le B-Ready, et à renforcer l’attractivité du pays pour les investisseurs. Le projet est également conçu pour stimuler l’économie nationale, en soutenant la croissance des entreprises et la création d’emplois.

Un engagement collectif pour booster les investissements.

La réussite de ce projet repose sur l’engagement collectif des principales parties prenantes, telles que l’APII, l’APIA, la FIPA, l’ONAT, l’ONTT et le CNI, qui ont déjà exprimé leur volonté de collaborer activement pour garantir la réussite de cette initiative stratégique.

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500 des 1 000 projets bloqués ont été débloqués!

18. November 2024 um 16:54

Dans l’émission « Midi Show » sur Mosaïque Fm, Habib Dridi, président de la Commission de suivi et de révision des marchés publics à la présidence du gouvernement, a fait savoir que plusieurs projets publics sont actuellement bloqués dans différents secteurs tels que l’éducation, la santé, les infrastructures…

Cela a entraîné la publication de la circulaire numéro 27 de 2024. Laquelle propose des mesures pour accélérer la réalisation de ces projets publics et encourager l’investissement.

Il précise que cette initiative fait partie du processus de réforme du système juridique et a pour objectif de résoudre certaines difficultés qui compliquent la mise en œuvre des projets publics, l’investissement et la compétitivité, en général.

Le présentateur de « Midi Show » a parlé de « révolution juridique et législative » qui vise principalement à favoriser la croissance et le développement. Et ce, tout en assurant une gestion optimale des fonds publics.

Habib Dridi, quant à lui, a affirmé que 500 des 1 000 projets bloqués ont été réglés grâce à une série de mesures prises dans le cadre des réglementations habituelles. Comme par exemple la diminution des garanties requises pour les entreprises qui travaillent avec l’État. De même que la révision exceptionnelle afin de permettre aux entreprises d’accéder à des liquidités inédites.

En ce qui concerne les projets soutenus par des fonds étrangers, le ministère de l’Économie et de la Planification a été chargé de mener des négociations avec les bailleurs de fonds. Objectif : revoir le taux de financement, l’apport extérieur ne couvrant qu’une partie du coût total des projets.

Enfin, Habib Dridi estime que les causes du retard dans la réalisation des projets publics sont principalement liées à l’abandon de ces projets par les entreprises contractantes. Et ce, en raison de problèmes financiers, ainsi que de problèmes liés au foncier et aux autorisations environnementales.

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Les exportations du troisième district tunisien en 2024 : bilan et perspectives

18. November 2024 um 16:49

Les exportations du troisième district tunisien, regroupant les gouvernorats de Kasserine, Siliana, Kairouan, Mahdia, Monastir, et Sousse, ont atteint 8,6 milliards de dinars au cours des huit premiers mois de 2024, excluant les recettes du secteur énergétique. Cette performance marque une augmentation de 3,6 % par rapport à la même période de l’année précédente, précise Samir Abid, le ministre du Commerce et du Développement des exportations.

Le potentiel d’exportation du troisième district tunisien

Lors de l’ouverture du 3ème forum régional sur l’exportation à Sousse, intitulé « L’exportation : la réalité et les défis », le ministre a souligné que ce district, conformément au nouveau découpage territorial, possède un fort potentiel d’exportation dans plusieurs secteurs clés. Ceux-ci incluent le secteur industriel, l’agriculture, l’artisanat, ainsi que les produits à haute valeur ajoutée. Le district contribue également de manière significative à l’exportation indirecte. Zoom sur les exportations.

Diversification des marchés et soutien aux entreprises tunisiennes

Le ministre a rappelé les efforts entrepris par le ministère pour diversifier les marchés extérieurs, en cherchant activement de nouveaux partenaires commerciaux en Afrique et en Asie. Le département a également misé sur les accords commerciaux internationaux pour renforcer les relations avec les pays voisins et les partenaires mondiaux. En parallèle, des mesures sont prises pour améliorer la compétitivité des entreprises tunisiennes à l’international.

Le ministre a également évoqué l’importance des chambres de commerce et d’industrie dans le renforcement du système d’exportation national, précisant que le ministère travaille actuellement à réévaluer leur rôle, leur structure et leur implantation pour les adapter au nouveau découpage régional.

Amélioration des accords commerciaux et de la coopération tuniso-africaine

Parmi les autres mesures, le ministère a révisé plusieurs accords commerciaux afin de mieux protéger l’économie nationale et d’améliorer les avantages tarifaires pour les entreprises tunisiennes. Il a aussi évoqué la coopération tuniso-africaine, soulignant que la Tunisie a été l’un des premiers pays à rejoindre la Zone de Libre-échange continentale africaine (ZLECAF), permettant aux opérateurs économiques tunisiens de bénéficier de réductions des droits de douane et d’autres privilèges préférentiels. À ce jour, plus de 130 certificats d’origine ont été délivrés depuis mai 2023, générant des exportations d’une valeur de plus de 2 milliards de dinars.

Exportations dans le troisième district : chiffres clés

Pour sa part, le directeur régional du commerce à Sousse, Faouzi Taleb, a présenté un état des lieux détaillé du secteur de l’exportation dans le troisième district. En 2024, ce district compte 1315 exportateurs, soit 24 % de l’appareil d’exportation national, avec une légère baisse par rapport aux 1323 exportateurs enregistrés en 2023.

En termes de recettes, Sousse se classe en tête du district avec des exportations de 5324 millions de dinars, représentant 61,6 % des exportations du district. À l’inverse, le gouvernorat de Kasserine a généré les recettes les plus faibles avec seulement 13,3 millions de dinars.

Avec TAP

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Autonomisation économique des femmes : les défis des régions rurales

18. November 2024 um 15:57

Budget 2025 du ministère de la Famille : les députés appellent à des réformes pour mieux soutenir les catégories vulnérables.

Lors de l’examen du budget 2025 du ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, les députés des deux chambres parlementaires ont insisté sur la nécessité de réviser les politiques et les législations afin de mieux protéger les catégories vulnérables, notamment les femmes.

Des législations insuffisantes contre la violence

Malgré les programmes déjà en place, les députés ont relevé des lacunes majeures dans les lois destinées à lutter contre la violence envers les femmes et les enfants. Ils ont appelé à une réforme urgente pour faire face à la montée de ce phénomène en Tunisie.

Autonomisation économique des femmes : une priorité en zone rurale

En outre, l’autonomisation économique des femmes a été identifiée comme une solution clé pour réduire les impacts de la violence domestique. Cependant, des obstacles persistent, notamment l’accès limité aux équipements et matières premières nécessaires pour lancer des projets. Les députés ont dénoncé également l’exclusion des femmes rurales des programmes d’autonomisation, en raison de l’absence de centres de formation dans les régions intérieures.

Ils ont recommandé au ministère de renforcer la sensibilisation autour de ces programmes, surtout dans les zones rurales, pour toucher un plus grand nombre de bénéficiaires.

Enfants : protéger, inclure et divertir

Les députés ont insisté sur la protection des enfants tunisiens contre l’exploitation et la violence, que ce soit dans la rue, à l’école ou sur les réseaux sociaux. Ils ont appelé à une mise à jour des lois pour mieux encadrer ces problématiques.

Ils ont également souligné le manque d’accès aux activités culturelles et de loisirs pour les enfants des régions intérieures, évoquant l’absence de clubs adaptés. Selon eux, les clubs actuels n’attirent qu’une infime partie des enfants. Ce qui appelle à une refonte de leur fonctionnement pour les rendre plus inclusifs et attractifs.

Concernant les enfants sans soutien familial, les députés ont déploré leurs faibles résultats scolaires et leur difficulté d’intégration sociale. Ils ont demandé au ministère d’augmenter les ressources humaines et matérielles dans les établissements d’accueil pour enfants, afin de leur offrir un meilleur accompagnement.

Soutenir les enfants autistes et les personnes âgées

La marginalisation des enfants autistes a également été abordée. Les députés ont proposé d’ajouter une section spécifique au budget 2025 pour aider financièrement les familles concernées.

En ce qui concerne les personnes âgées, ils ont noté une forte augmentation des demandes d’hébergement, confrontées à un nombre limité d’établissements, à un manque de personnel qualifié et à des équipements insuffisants.

Appel à un budget renforcé pour relever les défis

Les députés ont conclu que le budget du ministère de la Famille doit être renforcé en 2025 pour répondre efficacement à ces nombreux défis. Ils ont également souligné l’importance de la collaboration entre les différentes structures pour maximiser l’impact des politiques publiques.

Avec Tap

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Tunis-Carthage sera doté d’un nouveau terminal aéroportuaire

18. November 2024 um 07:48

Le ministre du Transport, Rachid Amri, a annoncé, dimanche 17 novembre, la programmation de la construction d’un terminal aéroportuaire, dans le cadre de l’extension de l’aéroport international Tunis-Carthage, couvrant une superficie de 80 000 mètres carrés, avec une capacité d’accueil estimée à 8 millions de passagers par an.

S’exprimant lors de la plénière consacrée à la discussion du budget du ministère du Transport pour l’année 2025, le ministre a souligné que les études nécessaires pour la réalisation de ce projet ont été lancées.

Mais ce n’est pas tout. Rachid Amri a révélé également que son département œuvre actuellement à l’élaboration d’un projet de « Code de l’aviation civile » qui soit adapté aux évolutions enregistrées dans ce domaine.

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Vers une ouverture des vannes de l’exportation de l’huile d’olive tunisienne 

17. November 2024 um 09:30

Le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a indiqué, samedi 16 novembre 2024, qu’il a été décidé d’annuler l’ »autorisation préalable » pour l’exportation de l’huile d’olive et d’inviter les exportateurs à tirer profit des dispositions du décret n°949, pour l’année 2019, complétant le décret n°94-1744 de 1994, lequel fixe les conditions d’exemption de contrôle technique, lors de l’exportation.

Il a ajouté qu’à l’issue de la tenue du Conseil national d’Olive (CNO), le 15 novembre 2024, il a été décidé, aussi, d’accélérer le rythme d’exportation de l’huile d’olive conditionnée à forte valeur ajoutée, et de mettre en place un programme de commercialisation pour conquérir de nouveaux marchés extérieurs, ainsi que de renforcer la participation des professionnels tunisiens dans les manifestations internationales agricoles.

Il s’agit également de continuer à soutenir les sociétés industrielles productrices de l’huile d’olive, grâce à l’appui du Fonds de promotion de l’huile d’olive conditionnée, et la promotion de l’huile d’olive tunisienne sur les marchés promoteurs.

Parmi les décisions annoncées figure la poursuite du programme d’intervention de l’Office national de l’huile (ONH) d’achat de quantités de l’huile d’olive, tout en oeuvrant à  mettre en place les mesures adéquates pour que les petits producteurs puissent bénéficier de ce programme.

Il s’agit en outre de mettre en place des cellules d’écoute et d’exploiter le service d’intervention rapide en ligne sur le portail de commerce extérieur.

L’ONH poursuivra à cet égard la mise en oeuvre des mesures annoncées le 9 novembre 2024, relatives à la mise à disposition des professionnels, de ses capacités de stockage, dans ses centres régionaux, au lancement d’un programme de financement du stockage de l’huile d’olive auprès des producteurs, et la prorogation de trois mois du délai de remboursement des crédits saisonniers accordés aux agriculteurs et aux propriétaires des huileries.

Ces mesures ont été prises au profit des agriculteurs et des intervenants de la filière de l’huile d’olive, et ce, dans l’objectif de garantir la réussite de la campagne de la récolte, de la transformation et de la commercialisation des olives. Il s’agit de préserver cette filière stratégique en luttant contre toutes formes de spéculation et de monopole.

Avec TAP

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L’Arabie saoudite compte booster ses investissements en Tunisie

16. November 2024 um 17:37

Un mémorandum d’entente de coopération en matière d’investissement direct a été signé, samedi 16 novembre à Tunis, entre la Tunisie et l’Arabie saoudite à l’occasion de la visite en Tunisie du ministre saoudien de l’Investissement, Khaled Bin Abdulaziz al-Faleh.

Côté tunisien, ledit mémorandum a été signé par le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, et côté saoudien par le ministre de l’Investissement, Khaled Bin Abdulaziz al-Faleh.

Le mémorandum vise à consolider les relations entre les deux pays en matière d’investissement direct en favorisant l’exploration des opportunités qui se présentent et en œuvrant à les concrétiser, a indiqué Abdelhafidh. Il a aussi pour objectif de renforcer la coordination entre les deux pays en échangeant les données relatives au climat des affaires et de l’investissement et en intensifiant l’organisation d’événements et de visites entre les secteurs privés des deux pays.

Pour sa part, le ministre saoudien a mis l’accent sur la solidité des relations bilatérales et la grande volonté de les consolider davantage, affirmant la détermination des deux parties à élever la coopération économique au niveau d’un partenariat stratégique.

Il a considéré que le mémorandum signé ouvrira de nouveaux horizons pour renforcer et diversifier les investissements saoudiens en Tunisie, d’autant plus que le pays connaît aujourd’hui une grande dynamique de réforme dans tous les secteurs, notamment le domaine de l’investissement et des affaires, ce qui constitue un terrain favorable à un partenariat prometteur entre les deux pays.

Avec TAP

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Voici les régions tunisiennes les plus attractives (rapport IACE)

16. November 2024 um 16:05

« Les gouvernorats du Grand Tunis et de Tozeur, ainsi que les zones côtières sont les régions les plus attractives, en termes de compétitivité en Tunisie ». C’est ce qu’indique le rapport sur l’attractivité régionale 2024, publié vendredi 15 novembre par l’IACE (Institut arabe des chefs d’entreprise), think tank économique tunisien.

« En revanche, Kasserine, Kairouan et Sidi Bouzid sont les gouvernorats les moins attractifs, ce qui a confirme le déséquilibre régional qui persiste depuis plusieurs décennies en Tunisie », conclut le rapport

Liée à la notion de compétitivité, l’attractivité désigne la capacité d’un pays, d’un territoire ou d’une région, pour une période donnée d’attirer et aussi de retenir de la population, de la main d’œuvre, des entreprises et de toutes sortes d’activités économiques. Une meilleure attractivité pour une région ou pour un pays reflète une meilleure compétitivité pour attirer et/ou préserver les ressources et les investissements, a expliqué le rapport

Il montre que seulement le gouvernorat de Tunis a le score global d’attractivité (noté /10), au-dessus de la moyenne ( >5) et le plus élevé, soit un indice de 5,387 sur 10. Tous les autres gouvernorats sont en-dessous de la moyenne (< 5).

L’IACE a précisé que le classement des régions s’appuie sur le score global d’attractivité de chaque gouvernorat, dont le calcul est composé de 7 piliers. Il s’agit des critères environnementaux- sociaux et gouvernance (ESG), l’infrastructure et l’urbanisation, la santé et l’éducation, l’inclusion financière, le marché du travail, le dynamisme des affaires, ainsi que l’innovation et l’adoption des TIC.

Selon le score global d’attractivité, le gouvernorat de Tunis est classé au premier rang, suivi des gouvernorats de Sfax ( 3,533/10), de Sousse (3,482/10), de Tozeur (3,474/10), de Ben Arous (3,222/10), de l’Ariana (3,084 /10), de Monastir (2,913 /10), et de Bizerte (2,862/10).

S’agissant des régions les moins attractives, elles ont un score global d’attractivité inférieure à 2 sur 10. Il s’agit des gouvernorats de Sidi Bouzid (1,742/10), classé au 21ème rang, de Jendouba (1,670/10), figurant au 22ème rang , de Kairouan (1,625 /10), occupant le 23ème rang et de Kasserine (1,355/10), arrivant au 24ème rang.

D’après le rapport, l’amélioration de l’attractivité d’une région dépendra, principalement, de l’amélioration de la connectivité, de la qualité de vie et de l’image de la région.

D’abord, pour l’amélioration de la connectivité, le rapport souligne que la présence d’infrastructures multimodales, abordables, résilientes et durables permet la création d’opportunités au niveau régional. En effet, «la connexion d’une région au réseau ferroviaire et au réseau de routes rapides, ainsi qu’en fibres optiques haut débit a pour objet d’assurer une certaine ouverture inter et intra régionale et même internationale ».

Ensuite, pour ce qui est qualité de vie, le document met l’accent sur l’importance de l’existence dans les régions d’une offre de service, même unique, en éducation et en santé de qualité équivalente à celle disponible dans les grandes villes, étant donné que c’est un élément essentiel d’appréciation de l’attractivité et pour le choix des investisseurs et des compétences de résider dans une région.

Enfin, figure la promotion de l’image de marque des régions. Il est nécessaire de mettre en place des stratégies de

notoriété territoriale, c’est-à-dire des programmes, des fonds et des partenariats qui peuvent communiquer, financer et valoriser l’image de marque de chaque région, car c’est un facteur majeur d’amélioration de la perception.

De même, l’amélioration de l’attractivité des régions, en se basant sur les recommandations des précédents travaux de l’IACE, nécessite l’accélération de la mise en place des réformes tant attendues pour l’amélioration des conditions d’investissement, la digitalisation des services administratifs et la réalisation des projets d’infrastructure, souligne le rapport de l’IACE.

Avec TAP

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Sarra Zaâfrani : une infrastructure moderne répondant aux normes internationales

16. November 2024 um 13:01

Lors de l’examen au Parlement du budget du ministère de l’Équipement et de l’Habitat, Sarra Zaâfrani a annoncé que son ministère se concentre sur la création d’une infrastructure moderne qui respecte les normes internationales.

Il s’agit de développer le réseau d’autoroutes, de routes classées et de pistes rurales sur tout le territoire national, de préserver les zones urbaines des inondations, de mettre en place un nouveau cadre législatif pour l’aménagement territorial et urbain, de réviser la politique de logement afin de répondre aux besoins des classes défavorisées et moyennes et de favoriser le logement social.

Il y a augmentation des crédits de paiement et des engagements dans le budget de son ministère pour l’année prochaine, en raison de l’avancée significative dans l’exécution des projets en cours et de la mobilisation de nouveaux crédits pour lancer de nouveaux projets.

Selon elle, les dépenses liées aux investissements représentent 80% des dépenses totales attribuées à son département.

Le programme d’infrastructures représente la plus grande part des dépenses (76%), tandis que celui des infrastructures routières représente 71% des crédits de paiement total.

 

 

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L’UE va établir la « cartographie des investissements européens en Tunisie »

15. November 2024 um 16:27

La Délégation de l’Union européenne a lancé une enquête auprès du secteur privé européen en Tunisie pour cartographier la présence des entreprises européennes et leur contribution à l’économie tunisienne, lit-on dans le site de l’UE eeas.europa.eu ce vendredi 15 novembre 2024 dans un article publié. C’est ce que nous apprend son équipe de presse et information.

« Cette enquête vise à donner une image plus précise de la taille des investissements européens en Tunisie et de leur répartition sectorielle et régionale, et à recueillir des informations sur les principales motivations et défis pour les entreprises européennes, ainsi que sur leurs actions environnementales, sociales ou d’innovation, explique la même source.

Tous les investisseurs et entreprises potentiels en Tunisie originaires des États membres de l’UE (c’est-à-dire avec des actionnaires et/ou des capitaux européens et/ou un enregistrement et/ou un siège social dans l’UE) peuvent participer en remplissant l’enquête en ligne de 5 minutes avant le 14 février 2025.

Lien vers le questionnaire : Cartographie des investissements européens en Tunisie

On note que « les informations recueillies dans le cadre de cette enquête fourniront à la Délégation et à toutes les ambassades des États membres de l’UE les informations nécessaires pour mieux adapter leur dialogue avec les autorités tunisiennes sur le climat d’investissement, et contribueront à l’élaboration de l’assistance et du soutien de l’UE au développement du secteur privé, au commerce et à l’investissement en Tunisie ».

On prend le soin de promettre que « toutes les réponses sont confidentielles et protégées par le droit de l’Union européenne sur la protection des données. Elles seront présentées sous forme agrégée (dans leur ensemble, sans mention des entreprises individuelles) et ne seront pas partagées avec des tiers ».

Pour toute question, merci de contacter:

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Tourisme en Tunisie : Une hausse des recettes de 6%

15. November 2024 um 14:36

À la fin du mois d’octobre 2024, les recettes touristiques en Tunisie ont presque atteint les 6,2 milliards de dinars, soutenues par l’arrivée de près de 8,6 millions de touristes, a annoncé Sofiane Tekaya, ministre du Tourisme et de l’Artisanat.

Le ministre a précisé que les recettes touristiques ont connu une augmentation de 6% par rapport à l’année précédente, tandis que le nombre de touristes a progressé de 8,6% par rapport à la même période en 2023. Cette déclaration a été faite lors d’une plénière conjointe entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD), vendredi dernier, consacrée à l’examen du budget du ministère du Tourisme.

Le nombre de nuitées passées dans les établissements hôteliers a atteint environ 24,4 millions à fin octobre 2024, marquant une hausse de 5% par rapport à l’année précédente.

En ce qui concerne les investissements dans le secteur touristique, les intentions d’investissement totalisent environ 789 millions de dinars. Sur ce montant, 146 millions de dinars ont déjà été investis, tandis que 169 millions de dinars sont actuellement en cours d’exécution.

Le ministère du Tourisme prévoit plusieurs initiatives pour moderniser et numériser le secteur. Cela inclut l’adoption de meilleures pratiques de gouvernance, la résolution des problèmes des projets bloqués, et la promotion d’un système de formation amélioré. De plus, de nouvelles destinations telles que l’Irak, le Bahreïn, la Russie et la Chine sont désormais ciblées pour diversifier davantage l’offre touristique.

Le secteur touristique contribue à hauteur de 9% au produit intérieur brut (PIB) de la Tunisie et génère près de 400 000 emplois, représentant environ 12% de la main-d’œuvre du pays.

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