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Gestern — 25. Juni 2025Haupt-Feeds

Aïn Draham : l’hôtel La Forêt renaît, entre luxe, nature et légende

25. Juni 2025 um 16:52

Après une parenthèse de dix années, l’hôtel « La Forêt » situé à Aïn Draham rouvre enfin ses portes. Cette réouverture signe la renaissance d’un établissement emblématique qui, tout en conservant son ADN d’origine, s’offre un nouveau visage résolument contemporain.

Son inauguration officielle a eu lieu le 20 juin 2025 par Soufiane Tekaya, ministre du Tourisme et de l’Artisanat, et Taieb Dridi, gouverneur de Jendouba, en présence notamment du directeur général de l’ONTT, Mohamed Mehdi Haloui, et de la présidente de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH), Dora Milad.

À l’abri des forêts denses et au cœur des reliefs verdoyants d’Aïn Draham, l’établissement se repositionne aujourd’hui comme une destination de choix, ouvert toute l’année, pour les séjours nature, les groupes sportifs, les familles ainsi que le tourisme d’affaires.

« L’hôtel La Forêt offre un produit pour toutes les saisons, pour les familles, les événements d’affaires mais aussi les groupes sportifs », confirme Sahbi Akkari, promoteur du projet, qui souligne également un choix stratégique : « Les tarifs sont linéaires sur toute l’année, afin de garantir une accessibilité constante, sans variation saisonnière. »

Entièrement rénové, l’hôtel désormais classé 4 étoiles propose 58 chambres, en plus de 3 suites junior et 2 suites senior supérieures. Ces dernières disposent d’un jacuzzi privé sur balcon, inspiré de l’esprit des bains russes, offrant une vue panoramique sur les montagnes. L’ensemble représente une capacité totale de 134 lits.

Parmi les nouveautés majeures, l’établissement dispose désormais de deux piscines : une piscine extérieure avec vue dégagée sur les reliefs boisés, et une piscine intérieure chauffée, permettant aux clients de profiter de ce service en toute saison. Le tout est complété par un centre spa de qualité, intégrant cabines de massage, hammam et salon de coiffure pour une expérience de détente complète.

L’offre culinaire a également été enrichie avec un restaurant buffet et un second restaurant à la carte, ce dernier mettant à l’honneur une cuisine du terroir, authentique et généreuse, avec notamment des recettes traditionnelles de la région et des plats à base de gibier local issu de la chasse. Un bar-lounge vient compléter l’ensemble, offrant une ambiance cosy et animée en soirée, en parfaite harmonie avec le caractère du lieu.

Pensé comme un espace proposant une expérience à 360°, l’hôtel répond en effet aussi aux exigences du tourisme d’affaires et du segment MICE. Il dispose d’une salle polyvalente pouvant accueillir jusqu’à 130 personnes, ainsi que de deux salles de réunion d’une capacité de 35 à 40 personnes chacune, toutes équipées pour des rencontres professionnelles, team buildings ou séminaires d’entreprise.

Situé à seulement 300 mètres d’un centre sportif international, l’hôtel La Forêt représente également une solution idéale pour les groupes sportifs, qu’il s’agisse de préparation physique, de récupération ou de séjour en altitude. À cette vocation multiple s’ajoute une position stratégique, entre fraîcheur montagnarde et accessibilité.

Par ailleurs et dans une volonté de conjuguer hospitalité et responsabilité, l’hôtel s’engage activement dans une démarche durable. Les travaux d’installation d’une centrale photovoltaïque et de bornes de recharge pour véhicules électriques ont déjà débuté, marquant une étape clé vers une réduction significative de son empreinte carbone. À terme, ces infrastructures permettront à l’établissement de produire une partie de son énergie de manière propre et renouvelable, tout en répondant aux besoins de mobilité électrique de ses clients. Un pas de plus vers un tourisme plus respectueux de l’environnement.

Plus qu’un simple hôtel rénové, La Forêt vient consolider l’offre touristique de la région à travers un produit qui incarne une renaissance harmonieuse entre patrimoine, confort et modernité. Un lieu où l’on vient autant pour se retrouver que pour se ressourcer à pleins poumons au cœur de la nature.

Avec communiqué

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6,8 milliards de dinars : le duo gagnant tourisme-travail à l’étranger

25. Juni 2025 um 16:40

Les recettes touristiques et les revenus du travail cumulés ont drainé, durant la période allant du 1er janvier au 20 juin 2025, 6,8 milliards de dinars, selon les indicateurs monétaires et financiers rendus publics, mercredi, par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Les recettes touristiques ont enregistré une hausse de 8,5%, passant de 2,7 milliards de dinars, le 20 juin 2024, à 3 milliards de dinars, actuellement, alors que les revenus du travail ont progressé de 8,4%, à 3,7 milliards de dinars, durant la même période.

L’ensemble de ces recettes ont permis de couvrir à hauteur de 89,5% des services de la dette extérieurs, lesquels ont dépassé 7,6 milliards de dinars, à la date du 20 juin courant.

Pour ce qui est des avoirs nets en devises, ils ont légèrement régressé de 3,5%, à 23,3 milliards de dinars (l’équivalent de 101 jours d’importation), le 24 juin 2025, contre 24,1 milliards de dinars (111 jours d’importation), une année auparavant.

La BCT a fait état, en outre, d’une hausse des billets et monnaies en circulation de 12,4%, pour dépasser 24,7 milliards de dinars.

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Habib Zitouna : La réforme des chèques a impacté négativement 70% des entreprises

25. Juni 2025 um 15:34

Invité sur Express FM mercredi 25 juin 2025, l’économiste Habib Zitouna a alerté sur les effets négatifs de la réforme de la réglementation des chèques en Tunisie.

S’appuyant sur deux études menées par la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (Conect), il a affirmé que 70% des entreprises déclarent avoir été touchées défavorablement, en particulier dans le commerce et la distribution.

Selon lui, la réforme a fragilisé la trésorerie de nombreuses structures : 60% ont signalé un déséquilibre, et autant ont suspendu ou reporté leurs projets d’investissement. Les petites entreprises seraient les plus affectées.

Face à ces difficultés, les paiements par traite, virement et espèces se sont imposés comme des alternatives, le premier ayant bondi de plus de 60%. Par conséquent, Zitouna appelle à la mise en place de solutions de paiement modernes pour remplacer le chèque.

Sur le plan macroéconomique, l’expert a noté une hausse inquiétante de la circulation du numéraire (+12% au cours du T1 2025), qui aurait freiné la croissance, tombée à 1,6% au lieu des 2,2% attendus, selon lui.

Il pointe enfin les limites du secteur bancaire, dont les conditions de crédit restent trop contraignantes, et plaide pour des mécanismes de financement plus souples et digitaux.

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Stagnation économique dans la zone euro

24. Juni 2025 um 14:59

Le secteur privé de la zone euro a peu progressé en juin, restant dans l’incertitude alors que les politiques commerciales erratiques des États-Unis et les conflits géopolitiques laissent les entreprises incertaines quant à leur prochaine décision.

L’indice PMI mondial S&P est resté à 50,2, légèrement au-dessus du seuil de 50 points séparant croissance et contraction, selon les données publiées lundi 23 juin. Les économistes tablaient sur une accélération à 50,5. Le secteur des services a réussi à revenir au seuil critique des 50 points, tandis que le secteur manufacturier est resté à 49,4, sans croissance pour le 36ème mois consécutif dans la zone euro.

« L’économie de la zone euro peine à retrouver son dynamisme, a déclaré Cyrus de la Rubia, économiste à la Hamburg Commercial Bank. Depuis six mois, la croissance est minime ».

Les données suggèrent que la production économique du deuxième trimestre restera faible. Cela est conforme aux prévisions des économistes, qui tablaient sur une stagnation du PIB au trimestre clos en juin, selon la dernière enquête de Bloomberg. Cette stagnation est freinée par la forte incertitude entourant la politique commerciale du président américain Donald Trump et les guerres en Ukraine et au Moyen-Orient.

L’enquête a été menée entre le 12 et le 19 juin, avant les attaques américaines contre l’Iran ce week-end. Les résultats définitifs du mois seront publiés la première semaine de juillet.

Les données nationales PMI publiées lundi ont présenté un tableau contrasté : si l’Allemagne a renoué de manière inattendue avec la croissance après seulement un mois de contraction; la France est restée sous la barre des 50 points – elle se situe dans cette fourchette depuis septembre.

La Banque centrale européenne (BCE) prévoit une croissance de seulement 0,9 % pour la zone cette année; tandis que l’inflation semble désormais maîtrisée. Cela lui a permis de baisser ses taux d’intérêt pour la huitième fois. Même si l’on s’attend généralement à ce qu’ils restent inchangés lors de sa réunion de juillet. Certains responsables suggérant que le cycle d’assouplissement monétaire pourrait être terminé.

« La BCE peut rester relativement calme; alors que l’euro fort et l’effet déflationniste des tarifs douaniers américains contrecarrent une augmentation à court terme de l’inflation », a expliqué De la Rubia.

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Huile d’olive tunisienne : diversifier ou subir, l’avertissement de l’OTE face aux restrictions américaines

23. Juni 2025 um 22:39

« La Tunisie pourrait faire l’objet d’une surtaxe de 28 % sur ses produits exportés, notamment l’huile d’olive, vers les Etats-Unis. Cette situation souligne la nécessité d’accélérer la diversification des marchés à l’export », plaide l’Observatoire tunisien de l’économie (OTE) dans une note qui vient d’être publiée.

Dans cette note intitulée « Un protectionnisme américain pouvant être coûteux pour la Tunisie », l’OTE a mis l’accent sur l’importance de développer les exportations vers les pays avec lesquels la Tunisie enregistre, encore, une balance commerciale déficitaire, ainsi que vers les marchés émergents de l’huile d’olive en Afrique et en Asie.

L’observatoire estime que cette nouvelle surtaxe imposée risque de toucher de plein fouet les recettes d’exportation, notamment, pour l’huile d’olive et les engrais qui seront revues à la baisse. Selon lui, la compétitivité-prix de l’huile d’olive tunisienne sur le marché américain risque d’en prendre un coup, face au tarif douanier plus faible de 20 % appliqué aux pays de l’Union européenne ainsi qu’à d’autres exportateurs émergents comme la Turquie, l’Argentine et le Maroc.

Et d’ajouter qu’un impact indirect est aussi à prévoir, car l’Italie et l’Espagne sont soumises à la même politique protectionniste. Par conséquent, leurs exportations vers les Etats-Unis pourraient baisser, réduisant ainsi, leurs importations d’huile tunisienne en vrac.

Entre 2020 et 2024, les exportations tunisiennes ont enregistré une croissance de 144%, générant un excédent commercial de 215,8% millions de dinars en 2024 et plaçant les Etats Unis au 6e rang des importateurs de produits tunisiens, avec une part qui dépasse 3 % de la valeur totale des exportations. En ce qui concerne l’huile d’olive, elle représente 99,6 % des produits exportés vers les Etats-Unis dans la catégorie « graisses, huiles et cires ». Cela fait des Etats Unis le troisième importateur d’huile d’olive tunisienne.

Pour faire face au protectionnisme américain, l’OTE a jugé indispensable de revoir cette orientation de la spécialisation excessive dans la production, car elle rend très vulnérable aux crises commerciales et géopolitiques. Elle a, d’autre part, souligné la nécessité de devenir moins dépendant des marchés spécifiques d’exportation, mais aussi de réduire nos besoins en importations et garantir la souveraineté nationale.

En avril dernier, le président des Etats-Unis avait annoncé l’instauration de tarifs additionnels sur l’ensemble des importations dans le but de réduire le déficit commercial du pays. Cette mesure prévoit un tarif général de 10% ainsi que des taux différenciés selon les pays, parmi lesquels la Tunisie qui se voit appliquer un tarif particulièrement élevé de 28%. D’après l’observatoire, il s’agit du tarif le plus élevé de la région MENA.

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30e anniversaire de la FIPA: Tarak Cherif appelle à miser sur les IDE pour vendre le site Tunisie

21. Juni 2025 um 10:56

« La confiance est le facteur décisif dans toute démarche d’investissement. C’est pourquoi il est essentiel de capitaliser sur les investissements directs étrangers (IDE) déjà présents dans le pays pour faire rayonner le site Tunisie et attirer de nouveaux investisseurs ». C’est ce qu’a affirmé, vendredi 20 juin 2025, Tarak Cherif, président du réseau ANIMA Investment Network.

S’exprimant en marge de la célébration du 30e anniversaire de la FIPA Tunisia, l’Agence de promotion de l’investissement extérieur, l’ancien président de la CONECT – deuxième organisation patronale du pays – a insisté sur la nécessité d’adapter en continu le climat des affaires tunisien aux évolutions technologiques et aux exigences croissantes des investisseurs dans un contexte de concurrence mondiale accrue.

Lire aussi: 30e anniversaire de la FIPA : un tournant pour l’attractivité économique

Tarak Cherif a mis en avant l’impératif de moderniser l’administration afin d’accélérer le traitement des dossiers d’investissement, soulignant que le facteur temps est crucial dans la prise de décision des entreprises. Il a également plaidé pour une réforme du cadre législatif – notamment en matière de fiscalité et de foncier – afin de mieux répondre aux attentes des investisseurs.

Autre piste évoquée : la nécessité de développer des mécanismes ciblés pour mobiliser les investissements de la diaspora tunisienne, un levier encore sous-exploité selon lui.

L’Afrique du Nord résiste à la baisse mondiale des IDE

Dans son intervention, Cherif a commenté les récentes données des Nations unies sur les flux d’investissement mondial en 2024. « Alors que les IDE chutent en Asie et ailleurs dans le monde, l’Afrique du Nord enregistre une croissance remarquable. La Tunisie confirme cette tendance avec un volume d’IDE en 2024 supérieur à celui de 2019, avant la crise sanitaire », a-t-il indiqué.

Il a également souligné un boom des projets d’implantation (greenfield) en Tunisie, avec des annonces atteignant 13 milliards de dollars, témoignant de la confiance renouvelée des investisseurs internationaux dans le pays.

Une stratégie méditerranéenne tournée vers l’avenir

Tarak Cherif a profité de l’occasion pour présenter les grandes lignes de la nouvelle stratégie du réseau ANIMA, adoptée récemment. Celle-ci vise à renforcer l’intégration économique de la région méditerranéenne et à accompagner les entreprises face aux grands défis contemporains : la transition environnementale, essentielle pour l’accès au marché européen, la transition digitale et l’intelligence artificielle dans les processus de production et d’innovation.

À noter qu’ANIMA a été fondé il y a 19 ans; c’est un réseau international rassemblant des acteurs publics et privés engagés dans la promotion de l’investissement entre l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient. Il joue un rôle clé dans l’accompagnement des projets économiques à fort impact.

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« Malgré les chocs internes et externes, l’économie nationale reste attractive pour les IDE » (ministre de l’économie)

20. Juni 2025 um 19:15

« Malgré les chocs internes et externes survenus ces dernières années, l’économie nationale demeure attractive pour les investissements directs étrangers, lesquels ont enregistré une hausse de plus de 26 % en 2024 par rapport à 2023 », a déclaré, vendredi 20 juin, le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, à l’occasion de la célébration du 30ᵉ anniversaire de l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA Tunisia).

Le ministre a souligné que les entreprises étrangères implantées en Tunisie jouent un rôle essentiel dans la transformation du tissu économique national, en contribuant significativement à la création d’emplois — avec quelque 450 000 postes générés, soit près de 20 % des emplois industriels et tertiaires —, à la diversification sectorielle et à l’équilibre macroéconomique du pays. À ce titre, 55 % des exportations tunisiennes proviennent d’entreprises à capitaux étrangers.

Samir Abdelhafidh a ajouté que, grâce aux efforts déployés par la FIPA depuis sa création, la Tunisie compte aujourd’hui 4 004 entreprises à participation étrangère, représentant un stock cumulé d’IDE de plus de 45 milliards d’euros. L’Agence a également facilité l’installation de plus de 120 centres de recherche et développement, contribuant à faire de la Tunisie un hub régional dans le domaine des services informatiques.

Toujours selon Samir Abdelhafidh, « la FIPA a su évoluer au fil des années, passant d’une approche strictement promotionnelle à une logique d’accompagnement des investisseurs et de valorisation de l’image du pays. »

Le ministre a par ailleurs indiqué que les prochaines années seront marquées à la fois par de grands défis et par des opportunités inédites, notamment en lien avec la transition énergétique, la digitalisation, la relocalisation industrielle, l’intelligence artificielle, le développement durable, ainsi que la sécurité alimentaire et sanitaire.

Face à ces enjeux, « l’approche adoptée par la Tunisie repose sur trois piliers : la modernisation de l’administration, le renforcement des compétences et le développement des territoires afin de réduire les inégalités régionales », a-t-il expliqué.

Concernant le projet de fusion des structures en charge de l’investissement, Samir Abdelhafidh a précisé, en marge de la cérémonie, que cette piste est actuellement à l’étude afin d’identifier les scénarios les plus susceptibles de renforcer l’attractivité du pays pour les investisseurs.

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Investissements directs étrangers : 3200 MD en 2024 (FIPA)

20. Juni 2025 um 17:18

Les investissements directs étrangers (IDE) se sont élevés à 3 200 millions de dinars pour l’ensemble de l’année 2024, soit une hausse de 26 % par rapport à 2023, a annoncé Jalel Tebib, directeur général de l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA-Tunisia).

S’exprimant devant les médias en marge de la cérémonie du 30ᵉ anniversaire de la FIPA, organisée, vendredi 20 jeudi, à Gamarth (banlieue nord de Tunis), la même source a indiqué que les IDE ont atteint 760 millions de dinars au premier trimestre 2025, en progression de 25 % par rapport à la même période en 2024. Selon lui, ces chiffres confirment une tendance haussière et un intérêt croissant de la part d’investisseurs de plusieurs nationalités pour la Tunisie.

Le directeur général s’est montré optimiste quant à l’avenir des IDE dans le pays, estimant que la Tunisie pourrait attirer entre 6 000 et 8 000 millions de dinars d’investissements dans les années à venir, à condition que tous les efforts soient réunis pour améliorer le climat des affaires et créer les conditions propices à la réussite des entreprises qui s’y implantent.

« Il ne s’agit pas d’un optimisme démesuré », a-t-il précisé, mais « d’une confiance dans les atouts du pays et dans ses compétences ». Il a toutefois souligné que l’atteinte de ces objectifs dépendra de la capacité à relever certains défis, tels que la concurrence d’autres pays, les évolutions technologiques, ainsi que le besoin constant d’adapter et de moderniser les législations.

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ELFOULADH en crise : un déficit net de 42,82 millions de dinars en 2023

20. Juni 2025 um 15:12

Les derniers états financiers de 2023 de  ELFOULADH révèlent un résultat net déficitaire de 42,82 millions de dinars, contre 6,61 millions de dinars en 2022.

Les produits d’exploitation s’élèvent à 145,72 millions de dinars en 2022, en baisse de 17,15 % par rapport à l’année précédente. Dans le même temps, les charges d’exploitation augmentent de 3,31 %, atteignant 149,64 millions de dinars. Cette évolution conduit à un résultat d’exploitation négatif de 3,92 millions de dinars, contre un bénéfice de 31,06 millions de dinars auparavant.

Les charges financières progressent de 6,64 %, pour s’établir à 40,32 millions de dinars. Par ailleurs, le montant de l’impôt sur les sociétés s’élève à 261 722 dinars, en recul de 22,80 %.

Les commissaires aux comptes ont émis un avis avec réserves, soulignant notamment des incertitudes sur la poursuite d’activité en raison des retards dans le plan d’assainissement. Les pertes accumulées atteignent 448,31 millions de dinars fin 2023, dépassant largement le capital social de 53,34 millions de dinars.

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Mohamed Salah Ayari: la fraude fiscale coûte 23 milliards de dinars à l’État

20. Juni 2025 um 14:21

La fraude fiscale en Tunisie représenterait environ 50% des recettes potentielles, selon les estimations de Mohamed Salah Ayari, expert en fiscalité et membre du Conseil national de la fiscalité (CNF). Intervenant jeudi 19 juin 2025 sur Diwan FM, il a indiqué que ce taux équivaudrait à un manque à gagner de près de 23 milliards de dinars pour l’État.

Bien qu’aucune étude approfondie n’ait été publiée par le ministère des Finances, Mohamed Salah Ayari s’est basé sur son expertise pour avancer ces chiffres. Il a rappelé que les autorités fiscales avaient évalué le taux de fraude à 40% en 2020, lors de la réforme du régime forfaitaire, tandis que la Direction générale des impôts l’estimait à 60% en intégrant les revenus non déclarés et d’autres contournements.

Considérant ces données, l’expert a jugé irréaliste l’objectif de réduire de moitié l’évasion fiscale, préconisant plutôt une cible de 25%, plus atteignable et suffisante pour renflouer les caisses publiques sans recourir à l’endettement. Il a également plaidé pour un allègement de la pression fiscale, arguant qu’une baisse des impôts entraînerait mécaniquement une diminution de la fraude et, in fine, une hausse des recettes.

Sur la question de l’équité, Mohamed Salah Ayari a dénoncé la répartition inégale de la charge fiscale, évoquant la situation des salariés, qui supportent l’essentiel des prélèvements via la retenue à la source. Sur 12,7 milliards de dinars de recettes fiscales prévues, 8,7 milliards proviendraient ainsi de cette catégorie, une disproportion qui remet en cause toute justice sociale.

Enfin, il a alerté contre les risques d’une augmentation des impôts, prônant plutôt un élargissement de l’assiette fiscale pour une meilleure répartition des contributions. Il a aussi souligné l’importance d’améliorer les services publics, un levier incitatif pour une fiscalité plus juste et mieux acceptée par les contribuables.

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Tunisie–Russie : Vers un renforcement des relations économiques

20. Juni 2025 um 14:04

En marge de la 28e édition du Forum économique international de Saint-Pétersbourg, qui s’est tenue les 18 et 19 juin 2025, le ministre tunisien de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a multiplié les rencontres de haut niveau avec plusieurs responsables russes.

Le ministre s’est notamment entretenu avec Andrey Slepnev, ministre du Commerce à la Commission économique eurasiatique, Rubik Alexay, président du Conseil des affaires russes, ainsi que Vladimir Katenev, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Saint-Pétersbourg. Ces échanges ont permis de mettre en lumière les nombreuses opportunités susceptibles de consolider les relations économiques Tunisie-Russie.

Les responsables russes ont exprimé un vif intérêt pour la Tunisie, soulignant ses nombreux atouts en matière d’investissement, ainsi que son potentiel à établir des partenariats durables dans divers secteurs.

De son côté, Samir Abdelhafidh a salué la solidité des liens tuniso-russes et les progrès enregistrés dans plusieurs domaines de coopération. Il a mis en avant les perspectives prometteuses en matière d’échanges commerciaux et d’investissements, insistant sur les avantages stratégiques qu’offre la Tunisie : sa position géographique au carrefour de l’espace euro-méditerranéen et africain, ainsi que la compétence de ses ressources humaines.

Le ministre a également plaidé pour une intensification de la coopération entre les structures du secteur privé des deux pays. Il a appelé à multiplier les rencontres bilatérales et les manifestations économiques, tout en assurant la mobilisation des institutions publiques tunisiennes en faveur des investisseurs russes désireux de s’implanter en Tunisie ou de nouer des partenariats commerciaux.

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Forte hausse des IDE en Tunisie en 2024, selon la CNUCED

20. Juni 2025 um 13:39

Selon le dernier rapport de la CNUCED, les Investissements Directs Étrangers (IDE) en Tunisie ont augmenté de 21 % en 2024 par rapport à 2023, atteignant 936 millions de dollars. Le pays, aux côtés de l’Égypte, a largement contribué à la hausse des investissements en Afrique du Nord, où la valeur des nouveaux projets a progressé de 12 % pour s’établir à 76 milliards de dollars.

La Tunisie a notamment enregistré des annonces d’investissement totalisant 13 milliards de dollars, dont un mégaprojet dans les énergies renouvelables estimé à 6 milliards. L’Afrique du Nord devient ainsi la seule région du continent à afficher une hausse significative des projets d’investissement.

À l’échelle du continent africain, les IDE ont bondi de 75 % pour atteindre 97 milliards de dollars, représentant 6 % des flux mondiaux. Hors effet exceptionnel de l’Égypte, la progression reste solide (+12 %, soit 62 milliards de dollars). L’Afrique attire également un nombre croissant de mégaprojets et poursuit ses efforts de libéralisation et de facilitation des investissements.

Les investisseurs européens restent les premiers acteurs sur le continent, suivis des États-Unis et de la Chine, dont les IDE (42 milliards de dollars) s’orientent vers de nouveaux secteurs comme l’agroalimentaire et la pharmaceutique.

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