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Le sit-in des docteurs prend fin sur une promesse du président de la République

21. August 2025 um 23:12

Les docteurs qui effectuaient un sit-in devant le siège du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ont mis fin à leur mouvement de protestation, ce jeudi. Cette décision fait suite à une visite inattendue du président de la République, Kaïs Saïed, qui s’est engagé à régler définitivement leur situation.

S’exprimant sur les ondes de Mosaïque FM, Hamda Kouka, porte-parole des manifestants, a confirmé la levée du sit-in. « Le président de la République nous a surpris en se rendant personnellement sur place, accompagné de son cabinet », a-t-il déclaré.

Selon M. Kouka, l’entretien avec le chef de l’État a duré près d’une demi-heure. « Il nous a convaincus que ce dossier serait résolu et nous a promis que tous seraient recrutés dans les domaines de l’enseignement, de l’administration et au sein des laboratoires de recherche. »

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Au cœur de la TICAD, la Tunisie et la Libye scellent un nouveau pacte

21. August 2025 um 22:02

La Tunisie et la Libye se sont engagées, conjointement, à renforcer et à développer leur coopération dans tous les domaines. Cet engagement a été pris lors d’une rencontre, jeudi à Yokohama, entre la cheffe du gouvernement Sarrah Zaâfarani Zenzri et le président de la délégation libyenne, Abdallah al-Lafi, également membre du Conseil présidentiel libyen.

Cette rencontre, qui s’est tenue en marge de la neuvième édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9), a permis aux deux parties d’examiner les principaux dossiers de coopération et de réaffirmer leur volonté commune de servir les intérêts des deux peuples frères. Les deux responsables se sont d’abord félicités de l’excellence des relations fraternelles unissant la Tunisie et la Libye, soulignant leur détermination à élargir ce partenariat stratégique. La TICAD 9 se tient du 20 au 22 août au Centre de conférences de Yokohama.

Avec TAP

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Depuis Yokohama, Mme Zenzri rassure les investisseurs japonais

21. August 2025 um 19:10

À l’occasion de la neuvième édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique « TICAD9 », qui se tient dans la ville japonaise de Yokohama, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a rencontré le président de l’Association japonaise de l’économie et du développement africains (AFRECO), Tetsuro Yano, ainsi qu’un certain nombre d’entreprises japonaises représentées par le président du Conseil d’administration de l’Association des dirigeants d’entreprises japonaises et le vice-président et membre du Conseil d’administration de Toyota Tsusho Group.

Selon les services de la présidence du gouvernement, au cours de cette rencontre, les deux parties ont réitéré la volonté de renforcer la coopération entre la Tunisie et le Japon ainsi que les opportunités d’investissement offertes par la Tunisie aux entreprises et groupes économiques, de même que les secteurs les plus importants dans lesquels la Tunisie souhaite attirer des investissements.

La cheffe du gouvernement a souligné la volonté de la Tunisie de surmonter toutes les difficultés auxquelles tout investisseur peut être confronté, appelant le secteur privé japonais et les grandes entreprises à investir en Tunisie, et encourageant les entreprises déjà présentes en Tunisie à étendre leurs activités.

De leur côté, les représentants des entreprises japonaises ont exprimé leur satisfaction quant au climat des affaires dans notre pays et souligné que la Tunisie demeure une destination d’investissement prometteuse pour eux.

La réunion a été marquée par la présence de l’ambassadeur de Tunisie au Japon, Ahmed Chafra, ainsi que des responsables du cabinet de la cheffe du gouvernement et du ministère des Affaires étrangères, de l’Immigration et des Tunisiens à l’étranger.

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Tunisie-Côte d’Ivoire : Sarra Zaafrani Zenzri plaide pour une coopération élargie

21. August 2025 um 18:16

À Yokohama , la Cheffe du gouvernement , Sarra Zaafrani Zenzri, a lancé un appel, ce mercredi, en faveur d’un renforcement et d’une diversification de la coopération bilatérale avec la Côte d’Ivoire. Cet engagement a été pris à l’occasion d’une entrevue avec le Premier ministre ivoirien, Robert Beugré Mambé.

Au cours de cet échange, les deux parties se sont mutuellement félicitées  pour la qualité des relations unissant leurs pays, qui commémorent cette année le soixantième anniversaire de l’établissement de leurs relations diplomatiques. Mme Zenzri a insisté sur l’importance de la tenue prochaine en Tunisie de la 9e réunion de la haute commission mixte, perçue comme un levier essentiel pour consolider le partenariat bilatéral. Sarra Zaafrani  a réaffirmé sa détermination à élargir ce cadre de coopération à de nouveaux secteurs porteurs.

Pour sa part, M. Beugré Mambé a rendu hommage au savoir-faire et aux entreprises tunisiennes œuvrant dans son pays. Il a exprimé la volonté de la Côte d’Ivoire d’approfondir la collaboration dans des domaines ciblés, tels que la recherche scientifique agricole, les études d’ingénierie, la formation dans le tourisme, la numérisation, les industries agroalimentaires et l’artisanat.

Cette rencontre s’est déroulée en marge des travaux de la neuvième édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9), qui se tient du 20 au 22 août au centre de conférences de Yokohama, comme l’a précisé un communiqué de la présidence du gouvernement publié sur sa page Facebook.

 

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À Yokohama, la Tunisie positionne sa stabilité politique comme atout pour les investisseurs

21. August 2025 um 17:54

La cheffe du gouvernement Sara Zaafrani Zenzri, a présenté ce jeudi 21 août 2025 la Tunisie comme une plateforme stratégique pour les investisseurs japonais visant le marché africain. Son discours a été prononcé lors de l’événement « Découvrez la Tunisie : Défis économiques et nouvelles opportunités pour la prochaine génération », organisé par la Chambre économique jeune de Yokohama en marge de la 9e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD9).

Zenzari a mis en avant la stabilité politique et sociale de la Tunisie, son emplacement géographique et ses potentialités humaines et matérielles comme des atouts majeurs. Elle a souligné que l’adhésion de la Tunisie à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et au Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) représente un avantage décisif, permettant un accès privilégié à des marchés prometteurs. La Cheffe du gouvernement a également insisté sur l’adoption de nouvelles législations protectrices pour les investisseurs, alignées sur les standards internationaux, et renforcées par les accords bilatéraux entre les deux pays.

La Cheffe du gouvernement s’est appuyée sur des réalisations concrètes, citant la présence de 21 investissements japonais en Tunisie, représentant un montant total de 365 millions d’euros et générant près de 16 000 emplois. Elle a évoqué la dynamique du partenariat tuniso-japonais, rappelant la Déclaration conjointe de 2022 du Président de la République,  Kaïs Saïed, et du Premier ministre japonais de l’époque,  Fumio Kishida, qui s’étaient accordés sur le renforcement de la coopération tripartite avec l’Afrique.

Zenzari a invité l’auditoire à participer au Congrès mondial des chambres économiques jeunes que la Tunisie accueillera du 4 au 8 novembre 2025. Elle a positionné la Tunisie comme un partenaire pour la croissance et un pont entre le Japon et l’Afrique, appelant à étendre les partenariats dans des secteurs à haute valeur ajoutée comme les technologies modernes, l’électronique et les énergies renouvelables.

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La Fed face à un dilemme : maîtriser l’inflation, sauver l’emploi

21. August 2025 um 17:30

Une forte majorité des responsables de la Réserve fédérale ont voté pour maintenir les taux d’intérêt inchangés lors de la réunion de politique monétaire de la Banque fédérale fin juillet…

La vice-présidente chargée de la supervision, Michelle Bowman, et le gouverneur Christopher Waller ont appelé à une baisse de 25 points de base des taux d’intérêt, invoquant un affaiblissement du marché du travail. Sachant que la Fed a une double mission : maintenir l’inflation à 2% à moyen terme et assurer le plein emploi.

« Presque tous les responsables ont estimé que la solution appropriée consistait à maintenir les taux d’intérêt entre 4,25 et 4,50% », indique le compte rendu de la réunion des 29 et 30 juillet. La décision a été adoptée par 9 voix contre 2.

Le compte rendu montre que les responsables de la Banque centrale continuent de discuter activement de l’impact des droits de douane imposés par le président Donald Trump sur l’inflation. D’ailleurs, les dernières données montrent que l’inflation globale s’est établie à 2,7% en juillet, l’inflation sous-jacente atteignant 3,1%.

Les responsables de la Fed ont également estimé que les effets des tarifs douaniers ont commencé à se faire davantage sentir sur les prix de certains biens, même si l’impact plus large ne s’est pas encore pleinement répercuté sur l’économie et l’inflation.

En ce qui concerne l’avenir, les membres du Comité ont noté qu’ils pourraient être confrontés à la tâche difficile de maintenir l’équilibre si l’inflation élevée s’avère plus persistante et si les perspectives du marché du travail se détériorent davantage.

La prochaine réunion de la Fed aura lieu les 16 et 17 septembre. Les investisseurs estiment à 85% la probabilité d’une baisse de 25 points de base, selon l’outil FedWatch du CME.

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Frank Caprio, la star compassionnelle des tribunaux, n’est plus

21. August 2025 um 16:34

C’est une figure emblématique de la justice américaine qui s’en est allée. Frank Caprio, le juge devenu une star internationale grâce à sa compassion hors du commun, est décédé ce jeudi à l’âge de 88 ans des suites d’un cancer du pancréas. L’information a été confirmée par sa famille via une publication sur son compte Instagram officiel.

L’homme qui incarnait une justice humaine et compréhensive, à mille lieues de l’austérité des tribunaux, a marqué des générations entières. Pendant plus de quarante ans, à la tête du tribunal de Providence, dans le Rhode Island, le juge Caprio a révolutionné l’image de la magistrature. Son secret ? Un sens aigu de l’écoute, une dose d’humour bienveillant et une volonté farouche de toujours considérer la situation personnelle de ceux qui comparaissaient devant lui.

Sa notoriété a explosé avec l’émission télévisée « Caught in Providence », qui le suivait au quotidien dans son prétoire. Les extraits de ces audiences, partagés massivement sur les réseaux sociaux, ont été visionnés plusieurs milliards de fois, faisant de lui une star inattendue et une inspiration planétaire. Le public l’avait naturellement surnommé « le juge le plus gentil du monde ».

Dans un communiqué empreint d’émotion, sa famille a annoncé : « Le juge Frank Caprio s’est éteint paisiblement ce matin après une longue et courageuse bataille contre le cancer du pancréas. » La nouvelle a provoqué une vague d’hommage unanime, saluant la mémoire d’un homme qui aura incarné, jusqu’au bout, une justice qui écoute avant de juger.

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L’incertitude géopolitique freine l’investissement mondial

21. August 2025 um 16:25

Les investissements mondiaux en capital-investissement ont chuté de 505,3 milliards de dollars au premier trimestre 2025 à 363,7 milliards de dollars au deuxième trimestre, le volume des transactions passant de 4 527 à 3 769. Cette baisse reflète la prudence accrue des investisseurs en raison des tensions géopolitiques, de l’évolution des conditions du commerce mondial et de l’incertitude entourant les politiques douanières américaines. C’est ce que révèle le rapport « Pulse of Private Equity » de KPMG publié mercredi 20 août.

Par région, le ralentissement a été plus prononcé dans la région « Amériques », où les investissements ont chuté de 319,8 milliards de dollars à près de 214 milliards de dollars. Les États-Unis ont absorbé la part du lion, avec 202 milliards de dollars pour 1 608 transactions.

La région EMA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) a également enregistré une baisse, passant de 136,6 à 117,4 milliards de dollars pour 1 669 transactions.

La région ASPAC (Asie-Pacifique) a subi la plus forte baisse, passant de 36,2 milliards de dollars à seulement 20,8 milliards, tandis que les transactions sont passées de 282 à 220.

Les secteurs résistants

Malgré le déclin général, certains secteurs ont fait preuve d’une résilience impressionnante. Les sciences de la vie se sont distinguées avec 6,9 milliards de dollars d’investissements à la mi-année, dépassant ainsi les 4,2 milliards de dollars de 2024. Les secteurs de la santé (79,3 milliards de dollars), de l’énergie et des ressources naturelles (110,8 milliards de dollars) et des infrastructures (74,4 milliards de dollars) ont également affiché une forte croissance, tous déjà supérieurs à leurs totaux annuels de 2024.

Comme l’a déclaré Gavin Geminder, responsable mondial du capital-investissement chez KPMG International : « Nous constatons clairement un déplacement des investissements vers les entreprises nationales et régionales en raison de l’incertitude entourant les politiques commerciales. Cependant, les investisseurs ne manqueront pas l’opportunité de réaliser des transactions mondiales si des actifs véritablement exceptionnels émergent ».

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Un complexe hôtelier et commercial va remplacer l’hôtel du Lac

21. August 2025 um 15:59

Les travaux de démolition de l’ancien hôtel du Lac, situé sur l’avenue Mohamed V à Tunis, ont officiellement débuté le 15 août 2025. Ils devraient s’étaler sur une période de huit à dix mois, pour laisser place à un nouveau complexe comprenant un hôtel, un centre commercial et un centre culturel, porté par la multinationale libyenne LAFICO.

Le député de la circonscription Bab Bhar Sidi El Bechir, Adel Bousselmi, a confirmé ces informations jeudi 21 août 2025 sur les ondes de Mosaïque FM. Il a précisé que la société Libyan Foreign Investment Co (LAFICO), propriétaire des lieux depuis 2009, est à l’origine du projet. La holding dispose de 78 filiales à travers le monde.

L’autorisation de démolir avait initialement été accordée en 2009, mais elle était devenue caduque. Une nouvelle demande, déposée ultérieurement, avait été rejetée par les autorités compétentes. Le blocage persistait en raison d’un vide décisionnel au sein de la municipalité de Tunis, où aucun maire n’était en poste pour valider l’opération, comme l’exige la loi n°2024-33 relative aux bâtiments menaçant ruine.

Face à cette impasse administrative, LAFICO a saisi la justice. Des experts mandatés par le tribunal ont conclu que l’immeuble présentait un risque réel d’effondrement et constituait un danger pour la sécurité publique. Sur cette base, le feu vert judiciaire a été donné pour sa démolition.

Selon le député, le bâtiment actuel ne pouvait, même rénové, prétendre au statut d’hôtel cinq étoiles. Les experts ont également pointé la complexité technique du démantèlement de sa structure métallique.

Le nouveau projet, dont les travaux de construction doivent débuter en 2026, générerait plus de 1 000 emplois directs, selon Adel Bousselmi, qui a tenu à rectifier des estimations antérieures qu’il jugeait sous-évaluées. La société LAFICO prévoirait d’organiser une conférence de presse pour dévoiler officiellement son projet.

Avec TAP

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Sami Tahri : « Urgence d’abolir le décret 54 »

21. August 2025 um 14:54

Entre deux mille et trois mille manifestants se sont rassemblés jeudi 21 août 2025 sur la célèbre place Mohamed-Ali pour témoigner leur soutien à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT).

L’UGTT a présenté une série de revendications claires :

-Défendre le droit syndical et promouvoir le dialogue social ;

-Préserver l’indépendance de l’UGTT ;

-Protéger les droits des travailleurs des secteurs public, privé et de la fonction publique ;

-Exiger l’ouverture d’un nouveau cycle de négociations sociales ;

-Revendiquer la revalorisation des pensions des retraités ;

-Réclamer l’application des accords conclus avec les partenaires sociaux ;

-Dénoncer la campagne d’attaques visant l’UGTT ;

-Réaffirmer l’importance du Conseil national du dialogue social et réclamer sa réactivation ;

-Lutter contre la détérioration du pouvoir d’achat et la flambée des prix ;

-Défendre les libertés individuelles et collectives.

Sami Tahri, porte-parole de l’UGTT, a affirmé avec force que « les militants ne renonceront jamais à leurs libertés, ici même. Ils ne céderont pas la rue de la révolution, ni les droits de protester et de manifester. Ce ne sont pas de simples mots ni de la démagogie : aujourd’hui, tous les Tunisiens se mobilisent pour défendre l’Union, ce dernier bastion, et pour dire non à la répression et à la tyrannie ».

Il a rappelé que la répression et la tyrannie sont un fléau majeur, qui détruit la démocratie, appauvrit le peuple et le conduit à la faim. « Nous sommes convaincus que la démocratie doit être sociale, fondée sur une véritable justice fiscale et sociale. L’Union reste fidèle à ces principes, inébranlable, indépendamment de qui gouverne. Elle n’œuvre pour aucun agenda particulier », a-t-il déclaré.

Il a poursuivi : « Aujourd’hui, les Tunisiens réclament haut et fort l’abolition du décret 54, qui détruit des vies et entraîne des emprisonnements injustes, ainsi que la suppression de toutes les formes de répression et de restriction. La répression doit cesser immédiatement ».

« Cette colère est forte, mais demeure pacifique. Voilà le peuple tunisien, voilà l’Union : engagée dans une lutte non violente, ce qui explique son appel constant au dialogue », ajoute-t-il.

Pourquoi cet appel au dialogue ? « Pour préserver la paix et éviter le sang versé dans notre pays. Nos voisins vivent déjà les conséquences de la violence, et nous ne voulons pas tomber dans ce piège. Pourtant, le danger demeure réel et imminent ».

Sami Tahri a averti :  » Si la situation ne s’améliore pas et que la crise persiste, une explosion sociale pourrait survenir à tout moment, elle s’est déjà produite. Il n’y aura plus de distinctions, cela affectera tout le monde. Nous aimons notre pays et refusons de voir le sang couler « .

Enfin, il a lancé un message  : « La liberté, comme la vie, le pain, la dignité et le travail sont des droits indissociables que nous ne sacrifierons jamais ».

 

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IATF 2025 : la Tunisie à la conquête de nouveaux marchés

21. August 2025 um 14:49

La Tunisie participera avec un pavillon national de 300 m² à la 4ᵉ édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025), qui se tiendra du 4 au 10 septembre 2025 à Alger.

« Environ 30 entreprises tunisiennes participeront à cette foire. Elles opèrent dans les secteurs automobile, agroalimentaire et pharmaceutique, ainsi que quelques PME et un espace dédié aux institutions nationales (Chambres de commerce et d’industrie, Cepex, FIPA, TABC…) », a indiqué le chef de la région Afrique du Nord de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), Hafedh Ben Afia.

S’adressant aux médias en amont de cet événement, Ben Afia a ajouté, jeudi à Tunis, que l’IATF 2025, que l’Union africaine et l’Afreximbank parrainent, offre une opportunité exceptionnelle de mettre en lumière la place de la Tunisie dans les échanges économiques intra-africains et de valoriser son expertise à l’échelle continentale.

Afreximbank organise cette foire en collaboration avec la Commission de l’Union africaine et le Secrétariat de la ZLECAF. Elle n’est pas seulement un événement commercial, mais aussi une plateforme stratégique et un levier pour renforcer l’intégration économique africaine, encourager les échanges et construire un avenir plus prospère pour le continent. « L’Afrique ne représente pas seulement un marché, c’est aussi notre avenir commun, un espace de croissance, d’innovation et de solidarité », a-t-il souligné.

Le responsable a également déclaré qu’à travers son positionnement, son savoir-faire et son dynamisme entrepreneurial, la Tunisie joue déjà un rôle majeur dans les échanges intra-africains, que ce soit dans l’agroalimentaire, le textile, les technologies, la santé ou les énergies renouvelables.

De son côté, le directeur général de la coopération internationale au ministère du Commerce, Lazhar Bennour, a annoncé que les organisateurs tiendront un atelier dédié à la Tunisie le 5 septembre 2025 à l’occasion de l’IATF. Le programme de cet événement comprend une présentation de la Tunisie et de son climat des affaires, ainsi qu’une exposition sur l’industrie automobile.

Le ministère du Commerce présentera à cette occasion un aperçu de la vision stratégique de la Tunisie dans le cadre de la ZLECAF. Placée sous le thème « Une passerelle vers de nouvelles opportunités », la Foire d’Alger accueillera plus de 2 000 exposants de 75 pays et les organisateurs attendent environ 35 000 visiteurs. Les participants devraient également y conclure des accords commerciaux et d’investissement pouvant dépasser 44 milliards de dollars. Le président Kaïs Saïed a reçu, vendredi 18 juillet 2025 au palais de Carthage, une invitation de son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune à assister à l’ouverture de la 4ᵉ édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF).

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Keynes 1.0 vs Keynes 4.0

21. August 2025 um 13:03

Par-delà les apparences d’un retour du keynésianisme, la pensée de John Maynard Keynes est aujourd’hui profondément réinterprétée, voire déformée. L’émergence de ce que j’intitule « Keynes 4.0 », à l’ère de l’intelligence artificielle et de la transformation numérique, ne constitue pas une continuité, mais bien une rupture.

 

Keynes, penseur d’un monde industriel et étatique

Lorsque Keynes rédige « The General Theory » en 1936, l’économie mondiale sort meurtrie de la Grande Dépression. La demande globale est atone, le chômage massif, et les dogmes classiques inefficaces. Keynes bouscule alors les fondements de la pensée économique en affirmant que l’État doit jouer un rôle actif pour soutenir la demande, investir, créer de l’emploi et stabiliser les cycles économiques. L’économie qu’il pense est nationale, industrielle, tangible et centrée sur la main-d’œuvre humaine.

Sa conception du rôle de l’État repose sur une logique sociale, presque morale : l’économie doit servir l’intérêt général, non les intérêts spéculatifs. Il se méfie de la finance, dénonce sa propension à l’instabilité, et accorde une place cruciale à la psychologie collective et aux incertitudes fondamentales.

La théorie keynésienne 

 

Keynes 4.0 : technocratie algorithmique et pilotage à distance

Le retour en grâce du keynésianisme après la crise de 2008 et à nouveau après la pandémie de 2020 pourrait donner l’impression d’une fidélité aux intuitions keynésiennes. Mais cette nouvelle version, Keynes 4.0, opère dans un univers totalement transformé.

Les politiques économiques actuelles ne reposent plus sur la dépense publique traditionnelle, mais sur une gestion monétaire hypercentralisée et numérisée, portée par les banques centrales et des outils d’intelligence algorithmique.

Par le quantitative easing, des milliards sont injectés dans les marchés financiers sans réelle articulation avec l’investissement productif ou l’emploi. Le circuit de la relance en devient abstrait, dominé par des dynamiques financières qui s’éloignent de l’esprit social du keynésianisme.

De surcroît, l’IA bouleverse les fondements mêmes de l’analyse keynésienne dans laquelle l’automatisation remplace progressivement le travail humain, affaiblissant le lien entre investissement public et emploi.

Désormais, la consommation est guidée par des plateformes intelligentes, qui adaptent en temps réel l’offre à la demande via les données comportementales, réduisant l’incertitude macroéconomique chère à Keynes.

Les politiques budgétaires sont soumises à des modèles prédictifs qui modélisent les comportements, mais laissent peu de place à l’arbitrage politique.

Une rupture cognitive et politique

Keynes 1.0 pensait l’économie comme un outil au service de la société, manié par des gouvernements élus. Keynes 4.0, lui, repose de plus en plus sur une technocratie algorithmique, où l’action publique est méditée par des instruments complexes, opaques pour le citoyen. Pour ce dernier, l’État n’est plus le bâtisseur d’infrastructures ou l’employeur en dernier ressort, mais un régulateur des effets secondaires de l’automatisation.

Vers un post-keynésianisme technologique

Peut-on encore parler de keynésianisme lorsqu’il ne s’agit plus de soutenir l’emploi humain, mais de gérer l’impact social de l’IA, de financer la transition numérique ou de stabiliser des marchés financiers dopés aux algorithmes de trading ? La transformation est telle qu’il serait plus juste de parler d’un post-keynésianisme technologique, où les outils ont changé, les finalités aussi, et où la politique économique est de moins en moins politique.

Les enjeux actuels, tels que le changement climatique, l’exclusion numérique ou la concentration du pouvoir technologique, s’inscrivent désormais dans un nouveau paradigme économique.

Keynes 4.0 ou la fin de Keynes ?

L’ère de l’intelligence artificielle n’a pas ressuscité Keynes, elle l’a réinterprété, transformé, et peut-être trahi. Ce que je désigne sous le nom de « Keynes 4.0 » n’est pas une continuité fidèle, mais une rupture historique et philosophique, où l’intervention de l’État ne vise plus à rétablir une justice sociale par la demande, mais à gérer les externalités d’un capitalisme devenu numérique, automatisé et autonome.

Il est temps de reconnaître cette rupture, non pour rejeter Keynes, mais pour penser au-delà de Keynes, dans un monde où l’humain n’est plus le seul acteur économique central, et où la décision économique est souvent prise sans lui.

Autopsie d’un État devenu interface

En contemplant ce monde d’API budgétaires, de taux d’intérêt pilotés par des modèles neuronaux, et de politiques publiques transformées en fichiers Excel alimentés par la data, John Maynard Keynes 1.0 murmure :

« J’avais imaginé que l’État construirait des ponts. Pas qu’il soit lui-même devenu une passerelle vers le néant ».

 À suivre…

 

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Note : Le présent article de recherche, ainsi que le suivant, tout comme les textes intitulés « Adam Smith 1.0 vs Adam Smith 4.0 » & « Marx 1.0 vs Marx 4.0 » parus dans l’Economiste Maghrébin, sont extraits de mon ouvrage numérique : « L’économie des métadonnées : vers un capitalisme des traces », à paraître prochainement sur Amazon.

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Mahjoub Lotfi Belhedi

Chercheur en réflexion stratégique optimisée IA // Data scientist & Aiguilleur d’IA

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Moscou et New Delhi tournent le dos au dollar

21. August 2025 um 12:53

Le premier vice-Premier ministre russe, Denis Manturov, affirme que la part des règlements entre la Russie et l’Inde en monnaies nationales a dépassé les 90%. C’était lors d’une réunion de la commission intergouvernementale russo-indienne.

« Il est important de garantir des règlements mutuels ininterrompus, surtout dans les circonstances actuelles. Nous avons déjà réussi à convertir plus de 90% des paiements entre la Russie et l’Inde en monnaies nationales », a déclaré Manturov.

Les deux pays continueront à renforcer la coopération dans le secteur bancaire, ajoute-t-il, soulignant la « nécessité de renforcer l’interaction entre les banques dans le secteur des assurances ».

L’ambassadeur de Russie en Inde, Denis Alipov, affirme que les deux pays avaient enregistré des « succès significatifs » en surmontant les obstacles liés aux règlements mutuels en devises fortes et étaient engagés dans un dialogue actif sur l’intégration des systèmes de paiement.

Par ailleurs et dans le cadre des échanges commerciaux, il est souligné que New Delhi importerait à peu près la même quantité de pétrole russe malgré les récents développements… « L’Inde se rend compte qu’il n’y a aucune chance de changer ses approvisionnements et que les profits sont trop élevés pour elle », a-t-il poursuivi, selon Reuters.

Le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a déclaré mardi 19 août que l’Inde ferait partie des pays soumis à des droits de douane supplémentaires parce que l’achat de pétrole russe par l’Inde était inacceptable.

Il a ajouté que l’Inde tire profit de ses achats de pétrole russe, l’achetant à bas prix puis le revendant à un prix plus élevé. « L’Inde a réalisé d’énormes profits en vendant du pétrole russe pendant la guerre en Ukraine ».

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Transport maritime : la flambée d’incendies sur les navires de fret inquiète

21. August 2025 um 11:39

Une série d’incendies graves survenus en 2025 sur des porte-conteneurs et des porte-véhicules dans l’océan Indien, la mer du Nord, la Manche, la mer Rouge et l’océan Atlantique en Afrique de l’Ouest ont mis en évidence les inquiétudes concernant la sécurité maritime et les risques liés au transport de cargaisons dangereuses.

Commentant cette évolution, Pavlos Xiradakis, président de l’Association hellénique des propriétaires de remorqueurs, de navires de sauvetage, de lutte antipollution et de soutien offshore, a souligné le 20 août que la nouvelle réalité dissipe l’idée fausse selon laquelle les pétroliers et les gaziers sont par définition les plus dangereux.

Il a insisté sur la nécessité pour les ports grecs – dont beaucoup ne disposent même pas d’un réseau de lutte contre les incendies de base – d’être protégés par une réglementation sur le remorquage garantissant l’utilisation de remorqueurs certifiés pour la lutte contre les incendies, capables de réagir immédiatement à de tels incidents, protégeant ainsi les vies humaines, l’environnement, les navires et les installations portuaires.

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Faut-il s’attendre à une grève générale de l’UGTT ?

21. August 2025 um 11:20

Lors du rassemblement des travailleurs de l’UGTT, jeudi 21 août 2025, Hfayedh Hfayedh, secrétaire général adjoint de l’organisation syndicale, a rappelé que la décision du Conseil national, qui a eu lieu les 5, 6 et 7 septembre 2024, a porté notamment sur la question de la hausse des salaires dans les secteurs public et privé.

Il a précisé qu’il s’agit d’un principe et non d’une annonce officielle. Toutefois, si les négociations échouent et qu’aucun accord des négociations n’est signé, l’annonce de la grève générale sera possible. Dans ce cas, la prochaine instance retiendra cette option et la grève générale sera probablement annoncée.

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Les USA vont expulser des migrants vers l’Ouganda

21. August 2025 um 10:59

Kampala a conclu un accord avec Washington pour accueillir un nombre indéterminé de migrants de pays tiers qui sont expulsés des États-Unis, rapporte CBS, citant des documents officiels.

L’administration du président américain Donald Trump a conclu des accords de réinstallation dans des pays tiers pour expulser les demandeurs d’asile dans le cadre d’une répression plus large de l’immigration illégale, malgré les critiques et les protestations.

Selon CBS, l’accord avec l’Ouganda verra le pays d’Afrique de l’Est accepter un nombre indéterminé de déportés africains et asiatiques qui avaient demandé l’asile à la frontière américano-mexicaine « à condition qu’ils n’aient pas d’antécédents criminels ».

Rappelons au passage que Washington a imposé des sanctions de voyage à plusieurs responsables ougandais en raison de soupçons de corruption et de violations des droits de l’Homme à la suite de l’adoption par Kampala d’une loi anti-gay en 2023, et a retiré le pays de l’initiative commerciale en franchise de droits de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA).

Au moins une douzaine de pays auraient accepté ou consenti à accueillir des personnes expulsées qui ne sont pas leurs propres citoyens. En effet, le Rwanda, voisin de l’Ouganda, a dernièrement conclu un accord avec la Maison Blanche pour accueillir jusqu’à 250 personnes expulsées en échange d’une subvention américaine. La porte-parole du gouvernement rwandais, Yolande Makolo, a déclaré que Kigali « approuverait chaque personne proposée à la réinstallation ».

En juillet, le département de la Sécurité intérieure des États-Unis a expulsé cinq « criminels barbares » vers l’Eswatini (ancien Swaziland), quelques semaines après avoir envoyé huit autres au Soudan du Sud, pays déchiré par un conflit. Les détails des accords conclus avec les deux pays n’ont pas été divulgués. La Maison Blanche avait auparavant révoqué tous les visas des détenteurs de passeports sud-soudanais et suspendu toute nouvelle délivrance, précisant que cette mesure pourrait être réexaminée une fois que le pays coopérerait pleinement à l’accueil des ressortissants expulsés.

Pour sa part, le Nigeria a déclaré qu’il n’accepterait pas d’étrangers expulsés des États-Unis. Ainsi, Yusuf Tuggar, le ministre des Affaires étrangères du pays le plus peuplé d’Afrique, a accusé l’administration Trump d’utiliser les restrictions de visas et les hausses de tarifs douaniers pour contraindre les pays africains à accepter des migrants.

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La Cisjordanie coupée en deux : coup de grâce au rêve palestinien ?

21. August 2025 um 10:51

En dépit de l’opposition internationale, l’État hébreu a approuvé, mercredi 20 août 2025, la construction de 3 400 logements en Cisjordanie occupée, coupant le territoire palestinien en deux et empêchant la création d’un éventuel État palestinien avec une continuité territoriale.

 

Indéniablement, le gouvernement Netanyahu passe maître dans l’art du cynisme, de la fourberie et de la mauvaise foi. Car, pour étouffer dans l’œuf tout espoir de voir émerger un jour proche un Etat palestinien fiable, en plus de l’occupation de Gaza, ce gouvernement, le plus à droite dans l’histoire d’Israël, vient de donner le feu vert à la construction de 3 400 logements dans une zone baptisée E1 – un projet de construction de colonies extrêmement controversé, retardé d’ailleurs pendant des années sous la pression internationale -, coupant de facto la Cisjordanie en deux et compromettant toute continuité territoriale d’un éventuel État palestinien et menaçant la solution à deux États.

« L’État palestinien est en train d’être balayé de la table des négociations, non pas par des slogans, mais par des actes ». Ainsi, s’est félicité le ministre des Finances d’extrême droite, Bezalel Smotrich ; une référence à la récente vague d’annonces de reconnaissance d’un État palestinien par de nombreux pays de premier plan, dont la France, le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie.

De quoi parle-t-on au juste ? D’un espace de 12 kilomètres carrés au nord-est d’Al-Qods occupée qui représente l’un des derniers liens entre Ramallah, au nord de la Cisjordanie, et Bethléem, située au sud. Deux villes que les Palestiniens relient à grand-peine malgré la faible distance qui les sépare,  seulement 22 kilomètres, en raison des fameux check-points. Ainsi, la construction de ces logements crée une ligne contiguë de colonies juives, depuis le centre de la Cisjordanie jusqu’à Jérusalem, scindant le territoire en deux, entre le nord et le sud.

50 kilomètres, 5 heures de route

Les check-points, parlons-en. Depuis 1967, les axes routiers des territoires occupés sont contrôlés par Israël. Ce réseau de check-points, illégal au regard du droit international, s’est considérablement développé au début des années 1990. Ces postes militaires assurent le maillage des territoires palestiniens, fractionnés par l’enchevêtrement de colonies et le mur de séparation.

Selon les Nations unies, une centaine de check-points sont répartis à travers la Cisjordanie, sans compter les quelque quatre cents obstacles matériels – barrières, blocs de béton, monticules de terre…

Pour un Palestinien, se déplacer en Cisjordanie demeure une course d’obstacles : pour parcourir 50 kilomètres, il faut mettre 5 heures de route !

À rappeler à ce propos que quelque trois millions de Palestiniens vivent en Cisjordanie, aux côtés d’environ 500 000 Israéliens installés dans des colonies que l’ONU juge illégales au regard du droit international. La colonisation de la Cisjordanie, frontalière de la Jordanie, s’est poursuivie sous tous les gouvernements israéliens, de gauche comme de droite, depuis 1967. Elle s’est nettement intensifiée sous l’exécutif actuel, particulièrement depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël.

Une prison à ciel ouvert

Réaction outragée du ministère des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne, lequel « condamne dans les termes les plus forts » cette décision qui « compromet les perspectives de mise en œuvre de la solution à deux États […] en fragmentant l’unité géographique et démographique de l’État palestinien ».

« Cela ancre la division de la Cisjordanie occupée en zones et cantons isolés, déconnectés géographiquement et ressemblant à de véritables prisons où les déplacements entre eux ne sont possibles qu’à travers des points de contrôle d’occupation, au milieu de la terreur des milices de colons armés disséminées dans toute la Cisjordanie », a déploré l’Autorité palestinienne qui voit dans le projet E1 un nouveau « crime de colonisation » et une nouvelle étape de « l’annexion progressive de la Cisjordanie ».

Tollé international

Pour sa part, le SG de l’ONU, Antonio Guterres, a fermement condamné, mercredi 20 août 2025, cette décision en considérant que « les colonies israéliennes en Cisjordanie occupée, y compris à Jérusalem-Est, violent le droit international et vont directement à l’encontre des résolutions des Nations unies. L’avancement de ce projet constitue une menace existentielle pour la solution à deux États ».

Le patron de l’ONU a également averti que ce projet « mettrait fin aux perspectives d’une solution à deux États » et « couperait le nord du sud de la Cisjordanie ».

La cheffe de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas, s’est, elle aussi, montrée très critique, rappelant que le plan « constitue une violation du droit international ».

Idem pour le chef de la diplomatie britannique, David Lammy, qui a appelé le gouvernement israélien « à revenir sur cette décision ». Son homologue italien, Antonio Tajani, juge ledit projet « inacceptable ».

Le roi Abdallah II de Jordanie a également affirmé le rejet par son pays du projet E1, déclarant que « la solution à deux États est le seul moyen d’atteindre une paix juste et globale ».

À noter enfin que si la récente décision israélienne a été largement condamnée par la communauté internationale, en revanche, la réaction américaine se fait pour le moment très discrète. Washington semble peser le pour et le contre avant de se prononcer sur un sujet aussi crucial pour l’avenir du Moyen-Orient.

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Shanghai Ranking 2025 : 17 universités africaines, mais aucune tunisienne dans les 1 000 premières

21. August 2025 um 09:48

Le dernier classement mondial des universités, publié par Shanghai Ranking, confirme la domination des établissements anglo-saxons, notamment américains, dans l’élite académique internationale. Sur les 1 000 meilleures universités recensées, seulement 17 sont africaines, contre 20 l’année précédente, un recul révélateur des faiblesses structurelles du continent en matière de recherche. Malheureusement, aucune université tunisienne ne figure parmi les 17 africaines.  

Pour commencer, il faut noter que le classement repose sur des critères stricts, centrés sur la qualité de l’éducation, la notoriété du corps professoral, les résultats de la recherche scientifique (publications dans Nature, Science, citations…), ainsi que la performance académique globale. Sans surprise, les universités les mieux classées sont celles où la recherche est fortement valorisée, à l’image de Harvard, Stanford, le MIT, Cambridge ou Berkeley, qui occupent le top 5 mondial.

L’Afrique encore en marge

En Afrique, cinq pays seulement parviennent à placer des établissements dans le classement, avec une concentration notable en Afrique du Sud (8 universités) et en Égypte (6 universités). Les autres pays représentés sont l’Éthiopie, le Maroc et le Ghana.

L’University of Cape Town et l’University of the Witwatersrand (Afrique du Sud) figurent dans le top 300 mondial. D’autres institutions sud-africaines comme Stellenbosch, Pretoria ou Johannesburg maintiennent aussi leur présence.

En Égypte, des universités comme Cairo University, Ain Shams ou encore Alexandria University continuent de représenter le pays malgré la sortie de Suez Canal University et Université de Tanta du classement cette année.

Les trois autres universités africaines présentes sont :

  • Addis-Ababa University (Éthiopie)
  • Université Hassan II de Casablanca (Maroc)
  • University of Ghana (Ghana).

Des défis persistants

Ce recul souligne les limites du système universitaire africain, notamment le manque de financement dédié à la recherche, l’insuffisance des infrastructures et la faible intégration aux réseaux académiques internationaux.

Pour espérer rivaliser avec les grandes puissances éducatives, les universités africaines devront renforcer la qualité de la formation, développer des partenariats internationaux et améliorer leur attractivité académique. Des exemples comme la Chine ou la Corée du Sud montrent qu’un investissement massif et stratégique dans la recherche peut permettre de progresser rapidement dans ces classements mondiaux.

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Burkina Faso : à 18 ans, il crée une IA pour redonner confiance aux agriculteurs

21. August 2025 um 08:59

Et si le futur « Mark Zuckerberg » africain nous venait du Burkina Faso – qui signifie littéralement « Pays des hommes intègres ? On n’en est pas encore là, mais il faudra suivre ce gamin « prodige » de Ouaga avec sa découverte…

À seulement 18 ans, Abdoul Rahim Simporé, jeune autodidacte burkinabè, a mis au point KUNAFONI, une solution numérique basée sur l’intelligence artificielle destinée à sécuriser les transactions agricoles. C’est ce que nous font savoir nos confrères du Lefaso.net.

En effet, Simporé, originaire de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, a découvert l’IA alors qu’il aidait son père au marché de Rood Woko et travaillait comme vendeur ambulant le soir. Faute de moyens et sans encadrement, il s’est formé seul en utilisant les outils d’IA comme support d’apprentissage. Cela rappelle aussi à s’y méprendre l’histoire de Blaise Pascal et son invention de la machine à calculer, alors qu’il était âgé de moins de 20 ans lui aussi.

Mais passons!

Grâce à cette technologie, explique en substance Lefaso.net, il a conçu un système capable de tracer chaque étape de la chaîne agricole, de la certification des récoltes jusqu’à la livraison, en passant par le transport. L’IA intégrée joue un rôle d’arbitre de confiance, attribuant un score de fiabilité aux acteurs, afin de fluidifier les échanges et limiter les pertes.

Le projet, actuellement en phase pilote dans la filière tomate au centre-nord du Burkina Faso, vise ainsi à réduire la méfiance entre agriculteurs et acheteurs – un frein majeur selon lui au développement des filières agricoles. Il estime que KUNAFONI pourrait permettre aux producteurs d’augmenter leurs revenus de 20 à 30%.

Plutôt que de chercher un profit personnel, Simporé souhaite offrir le projet à l’État burkinabè, convaincu qu’il doit devenir un service public pour garantir son impact. De ce fait, il appelle les autorités à s’emparer de cette initiative et à l’étendre à l’échelle nationale.

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