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Heute — 12. Oktober 2025Haupt-Feeds

Gabès : Sami Jallouli appelle à un démantèlement du complexe chimique

12. Oktober 2025 um 11:18

Depuis des années, la ville de Gabès est confrontée à une grave crise de pollution environnementale et sanitaire, devenue aujourd’hui une situation chronique. Ce sont les habitants eux-mêmes qui alertent depuis des années sur la détérioration de leur cadre de vie, devenu toxique.

La source principale de cette pollution est le complexe chimique présent dans la région, ainsi que ses diverses unités industrielles spécialisées dans le traitement du phosphore. Les gaz toxiques et polluants qu’elles émettent affectent non seulement les habitants de la région, mais provoquent aussi de lourds dégâts sur la biodiversité.

La faune marine est particulièrement touchée par cette contamination : un épuisement massif des espèces marines, notamment les poissons, ainsi qu’une forte baisse des stocks halieutiques impactent sévèrement les moyens de subsistance des pêcheurs locaux. Par ailleurs, la pollution gagne aussi les champs des oasis et les plantations de grenadiers, symbole identitaire fort de Gabès.

Sami JallouliFace à cette situation devenue intenable, une décision urgente s’impose pour stopper la crise. Selon le politologue Sami Jallouli, il est désormais inévitable de démanteler le complexe chimique et de le déplacer hors de la ville. À défaut, l’investissement dans des technologies propres, inspirées des pays pionniers, est indispensable.

L’appel à démanteler les structures polluantes n’est pas nouveau. Il est nécessaire de choisir un emplacement éloigné des zones habitées, agricoles et maritimes.

Gabès doit pouvoir retrouver son air pur. Les habitants, qui ont largement contribué au développement du pays, ont droit à un environnement sain.

Si la pollution est un phénomène qui touche plusieurs régions du pays, la situation à Gabès reste une priorité absolue. L’action prendra du temps, mais il est crucial d’agir dès aujourd’hui, sans délai.

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Météo: Des pluies éparses et temporairement orageuses

12. Oktober 2025 um 10:46

Dimanche, le ciel sera partiellement à très nuageux, avec des précipitations éparses, parfois orageuses, principalement sur les régions côtières, selon les prévisions de l’Institut National de la Météorologie (INM). Dans l’après-midi, les pluies toucheront le Nord-ouest ainsi que le Centre-ouest.

Le vent soufflera du secteur sud sur les régions du Nord et du Centre, et du secteur est sur le Sud. Il sera assez fort près des côtes et dans le Sud, où il pourra provoquer des tourbillons locaux de sable, tandis qu’il restera faible à modéré ailleurs.

La mer sera moutonneuse à agitée au Nord et dans le Golfe de Gabès, et peu agitée le long des autres côtes. Les températures maximales varieront entre 26 et 32 degrés, descendant autour de 24 degrés sur les hauteurs de l’Ouest.

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Blocage politique en France : la responsabilité de Macron

12. Oktober 2025 um 10:14

La France a un nouveau Premier ministre, dans l’attente d’un nouveau gouvernement… mais pour combien de temps ? L’instabilité gouvernementale née de l’absence de majorité parlementaire est source de blocage de toute volonté de prise de décision majeure. Une situation non sans risque pour l’économie française, c’est pourquoi les marchés financiers scrutent l’évolution de la situation politique et institutionnelle de la seconde économie de l’Union européenne.

 

Au-delà de la fragmentation des forces politiques présentes à l’Assemblée nationale, l’instabilité est d’abord liée aux décisions difficilement compréhensibles du président Macron qui continue d’exercer le pouvoir de manière solitaire et déconnectée, alors même qu’il se trouve plus que jamais minoritaire dans le pays. La perspective d’une démission suivie d’une arrivée au pouvoir de l’extrême droite de Le Pen se précise.

 

Une vision hyper-présidentialiste du pouvoir

 

En entrant de plain-pied dans la vie politique, Emmanuel Macron avait fait du « renouveau démocratique » un axe essentiel de son discours. Or, depuis son élection à l’Elysée, il a incarné une conception verticale, pyramidale et brutale de l’exercice du pouvoir sur fond de personnalisation du pouvoir. Il conçoit le pouvoir comme fondamentalement concentré dans les murs du Palais présidentiel.

 

Mais cette sorte d’hyper-présidentialisme qu’il incarne se trouve plus que jamais déconnectée de la nouvelle donne politique caractérisée par l’affaiblissement de son autorité et de sa légitimité.

 

La dissolution de l’Assemblée nationale et l’absence de majorité parlementaire en sa faveur ont créé du brouillard et de la défiance citoyenne, sur fond de vide politique et d’absence de cap. Une réalité implacable à laquelle il ne semble pas réussir à s’adapter, comme s’il était lui-même déconnecté du réel, habité d’un sentiment de déni qui l’empêche de faire des compromis. Une déconnexion prolongée qui se vérifie aussi dans sa représentation de l’économie.

 

Une adhésion à une théorie économique fictive

 

La crise politique en France s’est cristallisée ces dernières semaines autour de la proposition de l’opposition de gauche autour d’une « taxe Zucman », du nom de l’économiste en faveur d’un impôt plancher de 2 % sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros (moins de 2 000 foyers fiscaux en France). Une proposition rejetée par le clan présidentiel, qui continue à donner l’impression d’être le protecteur zélé d’une minorité oligarchique, dans un pays fracturé par les inégalités sociales et l’injustice fiscale.

 

Mis sous pression, politiquement affaibli, E. Macron et ses derniers soutiens demeurent malgré tout attachés à la pseudo-« théorie du ruissellement », suivant laquelle il convient de limiter l’imposition et les taxes sur les personnes (physiques et morales) les plus riches pour stimuler un investissement source de croissance économique et donc d’emploi. Une conviction qui s’est traduite en particulier par des mesures fiscales privilégiant les plus riches (suppression de « l’impôt sur la fortune » et mise en place de la « flat tax » afin d’encourager une augmentation des dividendes versés par les entreprises).

 

Un faux barrage à l’extrême-droite

 

Enfin, depuis 2017, E. Macron s’était présenté comme le barrage ultime à l’extrême-droite. Il s’avère aujourd’hui comme l’une des sources d’accélération de sa montée en puissance. Non seulement le Rassemblement national de Marine Le Pen est le premier groupe parlementaire à l’Assemblée nationale, mais il est plus que jamais favori pour la prochaine élection présidentielle. Celle-ci symboliserait l’échec absolu de l’aventure politique d’E. Macron qui aura été guidée par son propre aveuglement…

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Mondialisation en crise : dettes, divisions commerciales et choc numérique

12. Oktober 2025 um 09:34

Rebeca Grynspan donnera une conférence de presse lundi 13 octobre, forcement très attendue, sur « la fragmentation du commerce mondial, le poids de la dette et les mutations numériques », et ce à l’occasion de la réunion des leaders économiques mondiaux à Genève.

Cette conférence de presse en direct sur le lien suivant : Conférence de presse avant la 16e session de la conférence sur le commerce et le développement- UN Web TV

Alors que l’économie mondiale connaît des changements tectoniques dans les domaines du commerce, de la finance et de la technologie, lit-on sur le site de la Cnuced, les dirigeants mondiaux de l’économie et du développement se réuniront à Genève ce mois-ci pour définir la voie à suivre face à l’incertitude et à la fragmentation croissantes.

À l’approche de la 16e session de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED16), la secrétaire générale, Rebeca Grynspan, informera les journalistes sur la manière dont les pays peuvent faire face à une dette record, aux perturbations sur les chaînes d’approvisionnement, à la volatilité des flux d’investissement et à l’accélération de la transformation numérique, explique l’organisme onusien.

Lire aussi : CNUCED 16 : tracer les voies d’un développement résilient et durable

Organisée par la Suisse, la CNUCED 16 (du 20 au 23 octobre, Genève, Palais des Nations) réunira des ministres en charge du Commerce et des Finances, des dirigeants d’organisations internationales, des lauréats du prix Nobel et des économistes de renom afin d’explorer les moyens de rendre l’économie mondiale plus prévisible, plus inclusive et plus durable.

« Le développement n’est pas un luxe, c’est une nécessité », déclare Mme Grynspan. « Nous devons rétablir la confiance dans une économie qui fonctionne pour tous ».

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Gabès : partis solidaires, appel aux solutions urgentes

12. Oktober 2025 um 08:10

Plusieurs partis politiques ont exprimé leur solidarité avec le mouvement de protestation lancé par les habitants de Gabès, qui dénoncent les récents cas d’asphyxie provoqués par les gaz toxiques émis par les unités industrielles du Groupe Chimique Tunisien (GCT).

Le parti « Al Joumhouri » a appelé à une réaction face aux graves impacts environnementaux liés aux émissions de gaz toxiques et au rejet des déchets de phosphogypse, qui nuisent autant à la faune marine qu’aux populations locales. De son côté, le parti du mouvement Echaâb a vivement critiqué la lenteur des gouvernements successifs dans le traitement de cette crise et a réclamé le lancement de projets concrets pour protéger l’environnement régional.

Par ailleurs, environ 25 organismes et associations, parmi lesquels le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) et la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme (LTDH), ont demandé samedi la mise en œuvre stricte de la décision ministérielle de juin 2017 ordonnant le démantèlement des unités industrielles polluantes du GCT.
Cette mobilisation conjointe traduit une volonté forte d’agir rapidement pour préserver la santé publique et l’écosystème de la région de Gabès.

Avec TAP

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Gestern — 11. Oktober 2025Haupt-Feeds

La forte baisse des réserves en eau dans les barrages tunisiens inquiète l’OTE

11. Oktober 2025 um 20:33

Le taux de remplissage des barrages en Tunisie s’est établi à 27,4 % au 10 octobre 2025. Les réserves globales d’eau retenues dans les barrages sont de l’ordre de 649,328 millions de m³ d’eau, d’après l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI).

Par région, le taux de remplissage a atteint 32,1% pour les barrages du nord, 9,5% pour les barrages du centre et 17,3% pour les barrages du Cap Bon.

Réagissant aux données de l’ONAGRI, l’Observatoire tunisien de l’eau (OTE) a fait état, sur sa page sur les réseaux sociaux, d’une baisse significative des réserves en eau dans les barrages tunisiens par rapport aux mois précédents, en raison de l’augmentation du rythme des prélèvements, qui a atteint 1,450 million de m³ le 9 octobre 2025 ainsi que de l’évaporation d’environ 0,311 million de m³ d’eau le même jour.

Cette baisse reflète la pression continue exercée sur les ressources en eau, a encore fait remarquer l’Observatoire tunisien de l’eau.

Il est à noter que le taux de remplissage des barrages tunisiens était d’environ 28% au 3 octobre 2025, soit 661,695 millions de m³, contre 21,6 % (507,392 millions de m³) au cours de la même période en 2024.

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Forte dégradation de la rentabilité de la STIP en 2024

11. Oktober 2025 um 16:58

La Société tunisienne des industries de pneumatiques (STIP) a clôturé l’exercice 2024 sur une forte détérioration de ses indicateurs financiers. C’est ce qui ressort de ses états consolidés arrêtés au 31 décembre 2024.

Si le chiffre d’affaires a légèrement progressé, la rentabilité du groupe s’est fortement dégradée.

Le résultat net consolidé de la STIP affiche un déficit d’environ 10 millions de dinars (MDT) en 2024, contre une perte d’environ 1,6 MDT en 2023. Cette aggravation de plus de huit millions de dinars traduit un recul significatif de la performance financière du groupe.

Le total du bilan consolidé est passé d’environ 228 MDT en 2023 à 205 MDT en 2024, soit une diminution de près de 23 MDT en un an.

Les capitaux propres ont suivi la même tendance, chutant à 5,2 MDT contre 15,1 MDT un an plus tôt.

Sur le plan opérationnel, les produits d’exploitation ont légèrement progressé, atteignant 143,2 MDT en 2024 contre 139,2 MDT l’année précédente. Cette hausse résulte principalement d’une augmentation des ventes sur le marché local, estimée à 9,7 MDT, tandis que les exportations ont reculé d’environ 5,2 MDT.

Malgré cette croissance modérée du chiffre d’affaires, la rentabilité d’exploitation s’est nettement détériorée. Le résultat d’exploitation s’établit à 173 000 dinars, contre 9,4 MDT en 2023. Dans le même temps, les charges financières nettes ont augmenté pour atteindre 12,8 MDT, soit 1,8 MDT de plus qu’en 2023.

Face à une accumulation de stocks évalués à environ 50 MDT, la direction générale de la STIP a décidé, le 16 avril 2024, de suspendre temporairement la production dans ses deux usines pour une durée de deux mois. La reprise progressive des activités s’est effectuée entre fin avril et fin mai 2024, tandis que la commercialisation des produits est restée active pendant cette période.

Après la clôture de l’exercice, le groupe a également fait face à un mouvement social. Une grève syndicale, survenue du 13 mars au 2 avril 2025, a perturbé la production, les ventes et les opérations d’importation. L’impact financier de ce mouvement sur les résultats de 2025 n’a pas encore été chiffré.

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Météo – Attention aux fortes pluies et perturbations météorologiques

11. Oktober 2025 um 16:17

Des pluies sont attendues sur le nord de la Tunisie à partir de ce week-end, lesquelles pluies pourraient s’intensifier au cours de la semaine prochaine, selon Amer Bahbha, expert en météorologie et professeur agrégé de géographie.

Ainsi, entre samedi 11 et lundi 13 octobre, des averses faibles et localisées devraient toucher principalement le nord du pays ainsi que certaines zones du littoral est, notamment Nabeul, Sousse, Mahdia et Monastir. Ces précipitations marqueront le début d’une perturbation météorologique plus marquée à partir du mardi 14 octobre.

À partir de cette date, les pluies devraient gagner en intensité et s’étendre vers le centre du pays, affectant particulièrement les régions du nord-est et du centre-est, y compris le Sahel, Sfax et le Cap Bon. Selon Bahbha, cet épisode pluvieux pourrait se prolonger au-delà du 20 octobre, indiquant un retour d’une activité atmosphérique soutenue.

Face à cette situation, l’expert appelle les citoyens ainsi que les autorités locales à la vigilance, notamment dès dimanche et lundi où le risque de perturbations météorologiques commencera à s’accentuer. Il recommande également de suivre attentivement les bulletins de l’Institut national de la météorologie (INM) pour rester informé de l’évolution de la situation.

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Saudi Airlines lance le premier vol direct entre Riyad et Moscou

11. Oktober 2025 um 15:08

Le premier vol direct de passagers entre Riyad et Moscou, opéré par Saudi Arabian Airlines (SAA), a atterri vendredi 10 octobre dans la capitale russe, Moscou, dans un contexte de réchauffement des relations entre les deux pays producteurs de pétrole.

Saudi Arabian Airlines, la compagnie aérienne nationale du royaume, a annoncé son intention d’opérer trois vols aller-retour directs par semaine vers l’aéroport Sheremetyevo de Moscou, une mesure susceptible d’encourager les déplacements des visiteurs, des hommes d’affaires…

D’ailleurs, la Russie a déjà constaté une augmentation du nombre de touristes en provenance du royaume, la compagnie aérienne à bas prix saoudienne Flynas ayant lancé trois vols directs par semaine entre Riyad et l’aéroport Vnukovo de Moscou en août, selon Reuters.

Flynas prévoit également de lancer une ligne directe entre Djeddah et Moscou en décembre.

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Campagne 2025-2026 : forte hausse des quantités de semences sélectionnées

11. Oktober 2025 um 14:51

Les quantités de semences sélectionnées collectées au titre  de la saison 2025-2026, ont enregistré une hausse remarquable par rapport à la saison précédente, pour atteindre environ 702 000 quintaux, selon un rapport sur l’évaluation de la campagne céréalière 2024-2025 et les préparatifs pour la campagne 2025-2026, publié par l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI).

 Cette augmentation reflète les efforts déployés par tous les intervenants dans le système de production locale de semences de haute qualité, ajoute Onagri.

La production des semences pures est  estimée à 515 mille quintaux, contre 261 mille quintaux, au cours de la campagne précédente, soit une augmentation de 97,3 %.

En contrepartie, les besoins en semences pure s’élèvent à 573 000 quintaux et les besoins en orge à 127 000 quintaux.

Dans le cadre des préparatifs pour la campagne céréalière 2025-2026, et en tenant compte de la récurrence des saisons de sécheresse, des mesures importantes ont été prises afin de permettre aux agriculteurs d’acquérir les équipements de production.

Les prix des engrais chimiques de base ont été maintenus, conformément à ce qui a été décidé lors du conseil ministériel restreint du 20 mai 2025.

 Pour les superficies programmées pour la campagne céréalière 2025-2026, elles sont estimées à environ 1,145 million d’hectares. Ces superficies sont reparties entre les gouvernorats du nord-ouest avec 853 mille hectares et les gouvernorats du Centre et du Sud avec 291 mille hectares.

Les superficies consacrées  aux céréales programmées pour la saison 2025-2026, sont estimées à 77 mille hectares contre 80 mille hectares, au cours de la campagne précédente.

Pour le programme d’engrais pour la saison 2025-2026, il comporte une quantité totale de 289 mille tonnes d’engrais chimiques de base.

Le Groupe Chimique Tunisien s’est engagé à produire 150 000 tonnes d’ammonitrate à l’usine de Gabès, pendant la saison de distribution des engrais, et une quantité d’au moins 70 mille tonnes d’ammonitrate sera importée.

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Le prix « One Health Award 2025 » décerné à la Tunisie

11. Oktober 2025 um 14:46

La Tunisie a remporté le prix « One Health Award 2025 » en reconnaissance à ses efforts et à son rôle pionnier dans la mise en œuvre de l’approche « Une seule santé » (One Health) au niveau international.

Selon un communiqué publié sur la page officielle du ministère de la Santé, samedi 11 octobre, le prix a été remis, vendredi 10 courant, par l’Institut Teramo en Italie au ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, qui a souligné que cette distinction est le fruit d’un travail collaboratif réunissant les compétences nationales, les établissements de santé et les organisations internationales autour d’un même principe : « La santé est un droit, non un privilège ».

« Ce prix vient couronner la stratégie de la Tunisie visant à consacrer le principe de la santé pour tous, en tant que valeur humaine et pilier fondamental d’une société moderne », a-t-il ajouté faisant remarquer qu’il est impossible de dissocier la santé humaine de celle des animaux et de la sécurité de l’environnement.

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La Maison Blanche méprise la sélection du prix Nobel de la paix

11. Oktober 2025 um 14:24

Le comité d’Oslo a choisi « la politique plutôt que la paix » en ignorant le président Trump, a déclaré, vendredi 10 octobre, le directeur de la communication de la Maison Blanche, Steven Cheung.

Steven Cheung a accusé le comité Nobel norvégien de faire preuve de partialité politique en n’attribuant pas le prix Nobel de la paix de cette année au président américain, Donald Trump.

Dans une déclaration publiée sur X vendredi, quelques heures après l’attribution du prix, Cheung a estimé que « le président Trump continuera de conclure des accords de paix, de mettre fin aux guerres et de sauver des vies. Il a l’âme d’un humanitaire, et personne ne pourra, par sa seule volonté, déplacer des montagnes comme lui ».

À rappeler que le prix de cette année a été décerné à la dirigeante de l’opposition vénézuélienne Maria Corina Machado. L’ancienne députée, bénéficiant de solides relations à Washington, a été accusée par le président vénézuélien Nicolas Maduro d’avoir canalisé des fonds américains vers des groupes antigouvernementaux « fascistes ».

Lire aussi: Le Nobel de la Paix pour la Vénézuélienne María Corina Machado

 

Selon le comité, plusieurs raisons expliquent sa décision. Premièrement, il explique avoir choisi son lauréat depuis lundi, soit plusieurs jours avant la signature de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. Ensuite, Donald Trump s’est montré particulièrement belliqueux depuis le début de son mandat : guerre commerciale, déploiement de l’armée dans plusieurs villes américaines, volonté d’annexer le Canada… Enfin, les nominations pour le Nobel de 2025 sont closes depuis le 31 janvier, soit onze jours après le début de son mandat. Les chances du président américain d’obtenir le prix cette année étaient donc compromises…

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Espace Schengen : le nouveau système européen d’entrée/sortie expliqué aux Tunisiens

11. Oktober 2025 um 11:58

Dans un communiqué rendu public vendredi 10 octobre, l’ambassade de France en Tunisie annonce l’entrée en vigueur progressive du nouveau système européen d’entrée/sortie (EES) à partir du 12 octobre 2025.

Ce dispositif, mis en place par l’Union européenne, modernise les contrôles aux frontières extérieures de l’espace Schengen. Il vise à les rendre plus rapides, sécurisés et automatisés pour les voyageurs issus de pays tiers (non membres de l’UE ni de l’espace Schengen).

Le système EES remplacera le tamponnage manuel des passeports par un enregistrement électronique automatisé. À chaque passage aux frontières, les données liées à l’entrée ou à la sortie (date, lieu, durée de séjour autorisée) seront enregistrées dans une base de données européenne sécurisée.

Cette mesure concerne notamment les séjours de courte durée (jusqu’à 90 jours sur 180), et permettra de mieux détecter les dépassements de séjour, de prévenir les fraudes à l’identité et de faciliter les contrôles pour les voyageurs fréquents.

L’ambassade précise qu’aucune démarche préalable n’est requise de la part des voyageurs : les informations seront collectées automatiquement lors du passage aux frontières.

Ce changement s’inscrit dans une stratégie plus large de modernisation de la gestion des frontières extérieures de l’UE, et précède la mise en place, prévue en 2026, du système ETIAS (autorisation électronique de voyage pour les ressortissants dispensés de visa).

Pour les citoyens tunisiens, le système EES ne modifie pas les conditions d’obtention du visa Schengen, mais change les procédures de contrôle à l’arrivée et au départ.

Les voyageurs sont invités à consulter les sources officielles, notamment le site européen dédié :
https://travel-europe.europa.eu/fr/ees/ltr

L’ambassade souligne enfin que cette réforme vise à simplifier les déplacements tout en renforçant la sécurité, dans le respect des normes européennes de protection des données personnelles.

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De Dakar à Tunis, une coopération bilatérale au service de l’intégration africaine

11. Oktober 2025 um 11:37

Les relations entre la République Tunisienne et la République du Sénégal sont l’illustration d’une coopération Sud-Sud enracinée dans l’histoire et tournée vers l’avenir. Ces deux nations, unies par des valeurs de fraternité, de solidarité et de développement partagé, trouvent aujourd’hui un nouvel élan dans un contexte mondial marqué par la montée en puissance du continent africain. Portées par la vision panafricaine du président de la République Tunisienne, Kaïs Saïed, qui place l’Afrique au centre de la diplomatie et de la stratégie économique tunisienne, ces relations bilatérales sont appelées à jouer un rôle moteur dans la construction d’une Afrique souveraine, intégrée et prospère.

Un socle historique de fraternité et de coopération

La Tunisie et le Sénégal partagent une histoire diplomatique marquée par la constance et la confiance mutuelle. Dès les années 1960, au lendemain des indépendances, Tunis et Dakar se sont rapprochés sur la base de leur engagement commun pour l’autodétermination africaine, la paix et le développement.

Ce rapprochement s’est concrétisé par :

• Des accords bilatéraux dans les domaines de l’éducation, de la culture et du commerce.

• Des échanges universitaires qui ont permis à des milliers d’étudiants sénégalais de bénéficier de la qualité de l’enseignement tunisien, notamment en médecine, en ingénierie et en droit.

• La coopération technique avec l’envoi de compétences tunisiennes au Séné- gal, en particulier dans la santé et les infrastructures.

• Des initiatives culturelles visant à rapprocher les peuples et à renforcer la connaissance mutuelle.

Cet héritage témoigne de la profondeur d’une fraternité historique, qui dépasse le simple cadre diplomatique pour s’enraciner dans les sociétés civiles.

La rencontre Sénégal-Tunisie : un signal politique fort

La récente rencontre entre Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, Président du Sénégal, et Madame Sarra Zaafrani Zenzri, Première ministre de la Tunisie, en marge du sommet TICAD 9 au Japon, symbolise cette nouvelle étape. Les deux autorités ont rappelé la solidité des liens historiques et exprimé leur volonté de redynamiser et diversifier la coopération. Cette rencontre illustre la convergence de vues entre Tunis et Dakar :

• Placer l’Afrique au cœur des priorités.

• Renforcer la synergie entre les secteurs privés.

• Identifier de nouveaux domaines de partenariat.

Cette dynamique trouve un appui décisif dans la diplomatie de Kaïs Saïed, qui prône une Afrique tournée vers elle-même, capable de valoriser ses richesses et ses compétences.

Une complémentarité géographique et économique

Les deux pays disposent d’atouts stratégiques qui se complètent.

La Tunisie : située au carrefour de la Méditerranée, elle est une porte d’entrée vers l’Europe et le Moyen-Orient, mais aussi une plateforme de projection vers le reste de l’Afrique. Son économie repose sur un tissu industriel diversifié (textile, mécanique, pharmaceutique, électronique), un secteur des services avancé et un capital humain hautement qualifié.

Le Sénégal : hub de l’Afrique de l’Ouest, il bénéficie d’une façade atlantique ouverte, d’une stabilité politique et d’un rôle central au sein de la CEDEAO. Dakar est une capitale économique et diplomatique de premier plan, connectée aux flux internationaux. Cette complémentarité géographique et économique crée les conditions d’un axe stratégique Méditerranée-Atlantique, capable de stimuler les flux commerciaux et les investissements interrégionaux.

La Tunisie : un partenaire économique stratégique pour le Sénégal

Au-delà de la diplomatie et de la volonté politique, la Tunisie occupe déjà une place de choix dans l’économie sénégalaise. Elle se positionne comme un partenaire stratégique et un acteur clé sur plusieurs niches du marché.

1er fournisseur mondial du Sénégal :

• Huile d’olive : 50% de part de marché.

• Dattes : 47%.

• Couscous : 30%.

• Carbonate de calcium : 40%.

2ème fournisseur :

• Résines : 29%.

• Plâtre : 24%.

3ème fournisseur :

• Graisses & huiles végétales : 15% du marché.

Ces chiffres confirment que la Tunisie est un fournisseur incontournable et un partenaire de confiance pour le marché sénégalais, avec une offre diversifiée qui combine produits traditionnels (dattes, huile d’olive, couscous) et intrants industriels (résines, plâtre, carbonate de calcium).

Cette position économique démontre que la coopération bilatérale ne se limite pas aux intentions politiques, mais s’appuie sur une base commerciale solide et prometteuse.

Les secteurs prioritaires de coopération

La relance de la coopération tuniso-sénégalaise s’oriente autour de plusieurs secteurs stratégiques :

1. La santé : • Mise en place de partenariats hospitaliers.

• Transfert de compétences médicales tunisiennes.

• Création de centres de formation spécialisés.

2.Le numérique et l’innovation :

• Développement de startups et de hubs technologiques.

• Cybersécurité et solutions fintech.

• Coopération dans le domaine de la e-gouvernance.

3. Les investissements productifs :

• Co-investissements dans l’agro-industrie, l’énergie renouvelable et les infrastructures.

• Développement de projets communs dans les zones économiques spéciales. • Promotion du tourisme durable.

4. La migration organisée et la formation :

• Encadrement des mobilités étudiantes et professionnelles.

• Reconnaissance mutuelle des diplômes.

• Mobilité circulaire bénéfique pour les deux économies.

5. L’éducation et la recherche :

• Partenariats universitaires et programmes conjoints.

• Echanges scientifiques et techniques.

• Coopération dans la recherche appliquée.

Vers un mécanisme bilatéral structuré

Afin de concrétiser ces ambitions, un mécanisme bilatéral solide doit être mis en place.

Il pourrait reposer sur :

• Un cadre juridique modernisé, incluant des accords sectoriels actualisés.

• Un comité mixte permanent, chargé du suivi et de l’évaluation des projets.

• Une plateforme économique commune, facilitant les partenariats B2B et le partage d’informations.

• Des incitations fiscales et douanières, encourageant l’investissement et les co-implantations.

• Un dispositif académique renforcé, pour former les compétences nécessaires aux futurs projets.

La CTSCI, catalyseur de coopération

La Chambre tuniso-sénégalaise de commerce et d’industrie (CTSCI) est au cœur de cette dynamique. Elle constitue non seulement un cadre institutionnel de dialogue économique, mais aussi un instrument opérationnel permettant de transformer les orientations politiques en résultats concrets.

1. Un pont entre les secteurs privés

La CTSCI facilite la mise en relation entre les entreprises tunisiennes et sénégalaises. Elle organise des rencontres B2B, des forums économiques, des salons sectoriels et des missions d’affaires. Ces initiatives permettent aux entrepreneurs des deux pays d’identifier des partenaires fiables et de bâtir des projets communs.

2. Un catalyseur pour l’investissement

En fournissant des informations stratégiques sur les opportunités d’affaires et les cadres réglementaires, la CTSCI réduit les risques et encourage les entreprises à investir. Elle accompagne les projets de co-investissement dans des secteurs variés : agroalimentaire, construction, numérique, santé, énergies renouvelables.

3. Une plateforme de facilitation

La CTSCI joue un rôle de médiateur pour lever les obstacles administratifs et logistiques. Elle aide les entreprises à comprendre les réglementations locales, à accélérer les procédures douanières et à bénéficier des régimes d’incitation mis en place par les deux gouvernements.

4. Un acteur de diplomatie économique

La Chambre n’agit pas uniquement sur le plan commercial. Elle promeut également une diplomatie économique proactive, en représentant les intérêts des entrepreneurs auprès des institutions publiques et en plaidant pour des politiques favorables à la coopération bilatérale.

5. Diplomatie culturelle

Le rôle de la CTSCI s’étend également au domaine culturel. Elle soutient des initiatives de rapprochement entre les peuples à travers : • La promotion des échanges artistiques et culturels.

• L’appui aux partenariats universitaires et académiques.

• La valorisation du patrimoine et des traditions communes.

• L’organisation de forums, d’expositions et d’événements favorisant la découverte mutuelle. En intégrant cette dimension, la CTSCI renforce les liens humains et sociaux qui constituent le socle durable du partenariat tuniso-sénégalais.

Pour une Afrique souveraine et intégrée

La coopération entre la Tunisie et le Sénégal dépasse la simple relation bilatérale. Elle illustre une vision : celle d’une Afrique qui se construit par elle-même et pour elle-même. La Tunisie se positionne comme la porte de l’Afrique, tandis que le Sénégal s’affirme comme son hub ouest-africain. Ensemble, ils incarnent une nouvelle dynamique de solidarité et d’intégration. Dans ce contexte, la CTSCI joue un rôle pivot : elle est l’outil concret qui permet de transformer l’ambition politique en résultats économiques tangibles. Elle est la cheville ouvrière du partenariat tuniso-sénégalais et, au-delà, un levier essentiel de l’intégration africaine. La Tunisie et le Sénégal n’avancent donc pas seulement côte à côte. Ils bâtissent ensemble un modèle de coopération Sud-Sud qui place l’Afrique au centre du développement mondial.

Cet article est disponible dans le mag. de l’Economiste maghrébin n°929 du 8 au 22 octobre 2025 

Ali Khribi, président de la Chambre Tuniso-Sénégalaise de Commerce et d’Industrie.

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Prix Nobel de la paix : Amertume et déception à la Maison Blanche

11. Oktober 2025 um 11:32

Le prix Nobel de la paix a été attribué, vendredi 10 octobre, à l’opposante vénézuélienne María Corina Machado. Au grand dam de Donald Trump qui convoitait tant cette prestigieuse récompense.

 

 Il a fait de cette distinction une obsession. Il s’est démené comme un diable pour l’avoir, quitte à considérer que ne pas la lui donner serait une « insulte » contre les États-Unis ; il a beau assurer avoir mis fin à sept conflits, donnant pour exemples ses médiations entre l’Inde et le Pakistan, le Cambodge et la Thaïlande, l’Égypte et l’Ethiopie, le Rwanda et la République démocratique du Congo, la Serbie et le Kosovo: « Je ne sais pas vraiment ce que [le comité Nobel] va faire. Mais je sais une chose : personne dans l’histoire n’a jamais résolu huit guerres en l’espace de neuf mois », a fanfaronné le président américain jeudi dernier. « Et moi, j’ai mis fin à huit guerres. Cela ne s’était encore jamais vu », a-t-il dit, soulignant que celle de Gaza était « la plus importante de toutes ».

 

Pourtant, et au soulagement général, Donald Trump n’a pas reçu, vendredi 10 octobre, ce prix Nobel de la paix qu’il convoitait de toutes ses forces. Et c’est l’opposante vénézuélienne María Corina Machado, figure historique de l’opposition aux gouvernements d’Hugo Chávez et de Nicolás Maduro, qui aura raflé la mise cette année.

Zones d’ombre

Fidèle alliée des États-Unis, connue pour sa proximité avec les milieux conservateurs américains et israéliens – son parti Vente Venezuela a signé en 2020 un accord de coopération politique avec le Likoud de Benyamin Netanyahou, visant à renforcer les relations entre Caracas et Tel-Aviv, rompues depuis 2009 sous Hugo Chávez -, l’heureuse lauréate de la plus prestigieuse récompense décernée par le comité du prix Nobel a estimé vendredi que ce prix était un « élan » pour « conquérir la liberté » dans son pays, soulignant compter sur le soutien de Donald Trump, qui a déployé depuis août des bateaux de guerre dans les Caraïbes.

 

« Cette immense reconnaissance de la lutte de tous les Vénézuéliens est un élan pour achever notre tâche : conquérir la liberté. Nous sommes au seuil de la victoire et aujourd’hui plus que jamais, nous comptons sur le président Trump (…) Le Venezuela sera libre », a-t-elle écrit sur X. Un message que le président américain n’a pas manqué aussitôt de reprendre et de partager sur son réseau Truth social.

Réaction « plutôt modérée »

Or, alors que l’on s’attendait à une réaction brutale et explosive de l’intéressé – peu habitué à ce que ses caprices d’enfant gâté ne soient pas dare-dare satisfaits -, la Maison Blanche s’est fendue d’un communiqué plutôt « mesuré », estimant que le comité du prix Nobel de la paix avait fait passer la « politique avant la paix » en attribuant la récompense à la Vénézuélienne plutôt qu’au président américain.

 

« Le président Trump continuera à conclure des accords de paix, à mettre fin aux guerres et à sauver des vies », a réagi le directeur de la communication de la Maison Blanche, Steven Cheung, sur X. « Le comité Nobel a prouvé qu’il faisait passer la politique avant la paix », a-t-il déploré, ajoutant qu’« il a le cœur d’un humanitaire, et personne d’autre que lui ne saura déplacer des montagnes à la seule force de sa volonté ».

Trump hors-jeu

Mais, pourquoi l’actuel locataire de la Maison Blanche, qui « a le cœur d’un humanitaire », a-t-il été écarté de la course ?

 

Pour plusieurs observateurs, le slogan affiché par le président américain « l’Amérique d’abord » est contraire aux idéaux contenus dans le testament d’Alfred Nobel, tels que la coopération internationale, la fraternité entre les peuples et le désarmement.

 

Pour preuve, Øivind Stenersen, historien du prix Nobel, déclarait il y a quelques jours qu’il était « impensable » que Donald Trump soit récompensé car il « est à bien des égards à l’opposé des idéaux que représente le prix Nobel ».

 

Le Nobel de la paix, c’est la défense de la coopération multilatérale, par exemple à travers l’ONU. (…) Or Trump représente une rupture avec ce principe car il suit sa propre voie, de manière unilatérale », ajoutait-il.

 

D’ailleurs, il convient de rendre hommage au comité du prix Nobel de la paix qui a eu le mérite de résister aux pressions américaines et de ne pas tenir compte des soutiens parfois lourds et insistants d’autres chefs d’État alliés comme l’infréquentable Benjamin Netanyahu. « Dans la longue histoire du prix Nobel de la paix, le comité a vu tous les types de campagne, la tension dans les médias. Nous recevons chaque année des milliers et des milliers de lettres. (…) Ce comité délibère dans une pièce remplie des portraits des lauréats, une pièce qui est remplie de courage et d’intégrité. Nous basons notre choix seulement sur le travail et la volonté d’Alfred Nobel », a déclaré le Norvégien Jørgen Watne Frydnes, président du comité.

 

Rappelons enfin que cette distinction, qui obsède tant le président américain, a déjà été attribuée à quatre de ses prédécesseurs, parfois sur fond de polémiques : il s’agit en l’occurrence de Theodore Roosevelt en 1906, Woodrow Wilson en 1919, Jimmy Carter en 2002. Enfin, de la bête noire du milliardaire républicain, le flamboyant Barack Obama, en 2009.

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Recrutement BNA Bank : 22 postes à pourvoir dans le cadre d’un concours

11. Oktober 2025 um 11:12

La BNA Bank a annoncé l’ouverture d’un concours de recrutement complémentaire, relatif à l’année 2024, visant à pourvoir un total de 22 postes.

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Droits de douane : reprise de la guerre commerciale entre les USA et la Chine

11. Oktober 2025 um 11:00

Donald Trump lance une nouvelle attaque contre la Chine, annonçant que les États-Unis imposeraient des droits de douane supplémentaires de 100% sur les importations mais aussi des contrôles sur les exportations de tous les logiciels critiques fabriqués aux États-Unis, et ce, à partir du 1er novembre.

Plus précisément, dans une déclaration publiée sur Truth Social vendredi 10 octobre, le président américain a déclaré que « à compter du 1er novembre 2025 (ou plus tôt, en fonction de toute action ou changement ultérieur pris par la Chine), les États-Unis d’Amérique imposeront un tarif de 100% à la Chine, en plus des tarifs qu’ils paient déjà ».

Le message intégral de Trump publié sur Truth Social

« On vient de savoir que la Chine a adopté une position extrêmement agressive sur le commerce, en envoyant une lettre extrêmement hostile au monde, dans laquelle elle déclare qu’à partir du 1er novembre 2025, elle imposera des contrôles à l’exportation à grande échelle sur presque tous les produits qu’elle fabrique, ainsi que sur certains qu’elle ne fabrique pas elle-même.

Cela affecte TOUS les pays, sans exception, et il s’agit clairement d’un plan fomenté par la Chine il y a des années. C’est totalement inédit dans le commerce international et une honte morale dans les relations avec les autres pays.

Étant donné que la Chine a adopté cette position sans précédent, et en parlant uniquement des États-Unis et non d’autres pays qui ont été menacés de la même manière, à compter du 1er novembre 2025 (ou plus tôt, en fonction de toute autre action ou changement entrepris par la Chine), les États-Unis d’Amérique imposeront un tarif de 100% à la Chine, en plus des tarifs qu’ils paient aujourd’hui.

De plus, à compter du 1er novembre, nous imposerons des contrôles à l’exportation sur tous les types de logiciels critiques.

Il est incroyable que la Chine ait pris une telle mesure, mais elle l’a fait, et la suite appartient à l’histoire. Merci de votre attention ! ».

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Standard & Poor’s relève la note de l’Égypte

11. Oktober 2025 um 09:35

Standard & Poor’s a relevé, vendredi 10 octobre, la note de crédit de l’Egypte d’un cran, de « B- » à « B », citant les réformes en cours qui ont conduit à un fort rebond de la croissance du PIB. De son côté, Fitch Ratings a confirmé la note de crédit du pays des Pharaons à la lumière du potentiel de croissance modérément élevé du pays et du fort soutien de ses partenaires.

Fitch avait relevé la note de l’Égypte à « B » pour la dernière fois en novembre 2024, lorsque les investissements étrangers et le resserrement des conditions monétaires ont contribué à renforcer la marge de manœuvre budgétaire. Le relèvement à « B » de Standard & Poor’s est le premier depuis que l’Égypte a commencé à bénéficier d’un soutien financier en mars 2024.

« Nous considérons que les risques d’escalade des tensions avec Israël n’ont augmenté que modérément au cours des derniers mois, et que la coopération énergétique progresse », selon Reuters, citant un communiqué de Fitch.

De son côté, Standard & Poor’s souligne dans un communiqué que « compte tenu des perspectives de croissance du PIB plus fortes et de l’augmentation des recettes, associées à la maîtrise des dépenses et aux objectifs d’excédent primaire liés au programme du FMI, nous nous attendons à ce que la consolidation budgétaire se poursuive, bien qu’à un rythme progressif ».

L’agence a ajouté qu’en plus du programme du FMI, l’engagement en faveur d’un taux de change déterminé par le marché devrait continuer à soutenir les perspectives de croissance du PIB de l’Égypte et les efforts de consolidation budgétaire au cours des exercices 2025-2028.

Au cours du trimestre d’avril à juin 2025, les revenus du tourisme en Égypte ont augmenté de 20%, indiquant une forte reprise après l’impact de la pandémie de Covid-19, tandis que les transferts de fonds des Égyptiens à l’étranger, autre source majeure de devises étrangères, ont augmenté de 36,5%.

Selon Standard & Poor’s, les réformes mises en œuvre par les autorités au cours des dix-huit derniers mois, notamment la libéralisation du régime de change, ont conduit à une forte reprise de la croissance du PIB égyptien et stimulé le tourisme et les transferts de fonds des migrants.

Moody’s a maintenu la note de l’Égypte à « Caa1 » depuis octobre 2023, bien qu’elle ait révisé ses perspectives de « négatives » à « positives » en mars 2024, à la suite d’un soutien bilatéral important et à des changements de politique.

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L’IACE insiste sur l’urgence des réformes dans le tourisme et l’oléiculture

11. Oktober 2025 um 08:58

L’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE) appelle à accélérer la mise en œuvre des réformes et des révisions réglementaires relatives aux secteurs du tourisme et de l’huile d’olive, pour consolider les réserves en devises, réduire le déficit commercial, créer des emplois et favoriser le développement économique.

Dans une note d’analyse intitulée « Évaluation des performances du tourisme et de l’huile d’olive en 2025 et perspectives pour 2026… Pour une exploitation optimale des opportunités », le think tank évoque les performances positives des secteurs du tourisme et de l’huile d’olive en 2025, considérant que ces secteurs constituent deux piliers essentiels de la croissance économique en Tunisie.

La Tunisie devrait attirer 11 millions de touristes en 2025

Dans cette note, l’IACE rappelle que la Tunisie a accueilli 10,2 millions de touristes en 2024, pour la première fois depuis 2019, selon les données de l’ONU Tourisme. Cette reprise du secteur touristique a contribué à l’augmentation des recettes, qui ont atteint 7,5 milliards de dinars en 2024, soit une hausse d’environ 8,6% par rapport à 2023. Cette hausse a contribué à réduire le déficit courant à 2,4 milliards de dinars, soit 1,5% du PIB.

Le secteur a continué d’enregistrer des chiffres positifs au cours de l’été 2025, avec 5,3 millions d’arrivées au 20 juillet 2025, contre 4,8 millions au cours de la même période en 2024. Les recettes touristiques ont également évolué pour atteindre 5,4 milliards de dinars à fin août 2025.

Malgré les défis auxquels le secteur touristique est confronté, le nombre de touristes devrait atteindre environ 11 millions de touristes en 2025, avec des recettes de 7,8 milliards de dinars, a encore souligné l’IACE.

Toujours selon la même source, les perspectives restent positives pour 2026, avec des recettes qui devraient atteindre près de 8,1 milliards de dinars, ce qui confirme le rôle du tourisme comme l’un des principaux piliers de l’économie nationale.

Huile d’olive : de bonnes performances malgré la baisse des prix mondiaux

S’agissant de l’huile d’olive, l’IACE a rappelé que la saison 2024/2025 a enregistré une hausse de 37% de la production mondiale d’huile d’olive, par rapport à la saison 2023/2024. Cette hausse est due à l’augmentation de la production dans les principaux pays producteurs, à commencer par l’Espagne, qui a augmenté sa production de 51%.

La hausse de la production mondiale a contribué à la baisse des prix mondiaux, le prix de la tonne ayant baissé de 10,281 dollars en janvier 2024 à 5,448 dollars en janvier 2025. La baisse s’est poursuivie pour atteindre 5,075 dollars/tonne en juin 2025.

Au niveau national, la production tunisienne d’huile d’olive a atteint 340 mille tonnes pour la saison 2024/2025, soit une augmentation de 55% par rapport à la saison 23/24. Cette augmentation de la production a renforcé la position de la Tunisie en tant que troisième producteur mondial d’huile d’olive après l’Espagne et la Turquie, avec 10% de la production mondiale d’huile d’olive, selon le Conseil oléicole international.

Malgré une augmentation du volume des exportations ayant atteint 252,7 mille tonnes jusqu’à août 2025, les recettes ont diminué pour atteindre 3,3 milliards de dinars contre 4,8 milliards de dinars au cours de la même période de la saison précédente, et ce, en raison de la baisse du prix moyen à l’exportation. « Néanmoins, les recettes devraient rester élevées malgré la baisse des prix mondiaux ».

Quant à la saison 2025-2026, la production mondiale devrait diminuer de 10%, en raison de la baisse prévue de la production de l’Union européenne et de la Turquie. Toutefois, les perspectives restent positives pour la Tunisie et l’Espagne, selon le ministère américain de l’Agriculture.

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