Ligue 1: Résultats de la première journée et classement
© Mosaique FM
© Mosaique FM
Le ministre du Tourisme, Sofiane Tekaya a inspecté, samedi, lors d’une visite de travail effectuée à Monastir, plusieurs projets municipaux cofinancés par le Fonds de protection des zones touristiques(FPZT) .
Au siège de l’Association de sauvegarde de la ville de Monastir, des responsables municipaux ont présenté le projet de réhabilitation de la médina, d’un coût total de 7654 MD, dont l’achèvement est prévu en 2027.
En 2011, le département du Tourisme s’est engagé à appuyer ce projet avec un financement de 550 mille dinars.
La réunion a, également, permis de passer en revue plusieurs projets appuyés par le FPZT, dont l’aménagement de la corniche d’El Karaia, l’éclairage du raccord n° 3 de la zone touristique et le renouvellement du réseau d’éclairage public sur la route régionale(RR) 92, lancé en juillet 2023 (avec un financement de 268 mille dinars du Fonds et 330 mille dinars en autofinancement).
La municipalité de Monastir a, en outre, proposé au Fonds de financer l’aménagement de la place du 3-Août en parc urbain, le réaménagement de la corniche de Sath Jabeur (1,57 km) dont le coût est estimé à 3 MD et la promenade de falaise (trottoir sur environ 3,7 km). Elle a sollicité le fonds pour un financement initial de 1 000 D pour une première phase fonctionnelle ainsi que des crédits supplémentaires pour le nettoyage de l’entrée nord de la ville.
Dans une déclaration à l’agence TAP, la directrice technique de la municipalité, Wafa Gandouz, a exhorté le ministère du tourisme à honorer ses engagements en ce qui concerne le programme de réhabilitation de la médina.
De son coté, le directeur général des services communs au ministère du Tourisme, Yahya Chouachi, a indiqué que le dossier technique serait soumis à une commission réunissant les ministères du Tourisme et de l’Intérieur, ainsi que des représentants de l’Équipement et de l’Environnement, dont la réunion est prévue en 2026.
L’article Tourisme à Monastir : Sofiane Tekaya suit l’avancement des projets de réhabilitation et d’aménagement est apparu en premier sur WMC.
La Société de fabrication des boissons de Tunisie (SFBT) est l’un des acteurs majeurs de l’industrie agroalimentaire en Tunisie. Son histoire débute en 1889 avec le lancement d’une première activité de fabrication de glace alimentaire, une innovation remarquable pour l’époque. Son développement rapide au fil des décennies repose en grande partie sur le respect de valeurs fondamentales: proposer des produits authentiques, synonymes de moments de partage et de convivialité, tout en répondant aux exigences d’une industrie moderne et performante.
Aujourd’hui, la SFBT commercialise 30 marques, dont 7 bières, 1 boisson au malt sans alcool, 5 vins, 7 boissons gazeuses, 1 boisson à base de jus et 9 eaux.
Un engagement ESG structuré et transparent
Dans son rapport ESG (Environnement, Social, Gouvernance), la SFBT a présenté ses actions de l’exercice écoulé, axées autour d’une démarche claire: un engagement collectif fort pour la mise en œuvre d’une stratégie intégrée au service d’une croissance durable et inclusive.
Le rapport couvre l’ensemble des activités de la SFBT et de ses 25 filiales, avec une revue indépendante assurée par le cabinet PwC Luxembourg. Cinq sites ont fait l’objet d’audits approfondis, garantissant la fiabilité, la pertinence et la transparence des données: la brasserie SFBT, les deux sites de SGBIA et les deux sites de Sostem.
La Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) constitue un pilier stratégique fondamental, guidant toutes les décisions, opérations et la culture de la SFBT. Elle s’appuie sur l’intégration systématique des enjeux ESG dans toutes les sphères d’activité.
Des progrès notables en 2024
La politique ESG de la SFBT repose sur des engagements structurants.
1- Engagement environnemental
La SFBT mène une politique ambitieuse en faveur de la gestion durable des ressources naturelles, de l’amélioration continue de la performance énergétique et de la promotion d’une économie circulaire à impact positif. Trois engagements phares: préserver les ressources hydriques; optimiser l’efficacité énergétique et réduire les émissions de gaz à effet de serre; et renforcer la gestion des déchets et favoriser une économie circulaire dynamique.
Parmi les réalisations clés, nous pouvons citer:
– L’installation de deux nouvelles stations photovoltaïques produisant 2,8 GWh d’énergie verte par an, évitant l’émission de plus de 1 700 tonnes de CO₂,
– La réduction de 6,8% de la consommation électrique entre 2023 et 2024,
– L’économie de 30 878 m³ d’eau sur 2023-2024,
– La valorisation de 5 265 tonnes de déchets et 26 000 tonnes de drêches, avec un taux de recyclage de 72%, et
– L’augmentation de 2% des ventes de verre consigné entre 2023 et 2024, ce qui améliore le taux de réemploi des emballages.
La performance de la SFBT repose, avant tout, sur ses collaborateurs. La création d’une Direction des Ressources Humaines Groupe traduit la volonté de faire de cet axe un levier stratégique d’adaptation et d’anticipation.
Six engagements structurent la politique sociale de la SFBT: garantir la santé, la sécurité et la qualité de vie au travail; développer les compétences pour accompagner les transitions écologique, numérique et industrielle; renforcer le dialogue social et promouvoir la diversité; promouvoir une consommation responsable; garantir la qualité des produits et la satisfaction des clients; et soutenir les initiatives locales et contribuer au développement socioéconomique.
Parmi les résultats marquants, il y a une baisse de 27% du taux de fréquence des accidents entre 2023 et 2024. L’objectif Zéro accident a été atteint sur les sites de Ben Arous, La Charguia, Melliti, Garci et Safia Ain Ksiba. Les employés ont bénéficié de 34 610 heures de formation.
L’engagement sociétal comporte aussi la réduction de 45% de sucre dans certaines boissons gazeuses, le lancement d’une campagne nationale de sensibilisation contre l’alcool au volant, la formation de plus de 200 jeunes et le soutien au CHU La Rabta avec des équipements cardiovasculaires.
3 – Une gouvernance éthique et rigoureuse
La SFBT vise une gouvernance équilibrée, indépendante et transparente. Trois engagements ont été pris: maintenir un dialogue ouvert et constant avec les parties prenantes; garantir la conformité à chaque étape de la chaîne de valeur et lutter activement contre la corruption.
En particulier, et consciente de l’importance d’une gestion fiscale rigoureuse, la SFBT applique une politique conforme aux normes en vigueur. En 2024, elle a versé un total de 1 024 MTND en impôts et taxes, dont 533,4 MTND en droits de consommation et 362,4 MTND au titre de la TVA.
En 2025, la SFBT entend poursuivre avec détermination sa feuille de route ESG. Les priorités sont l’accélération de la transition énergétique, le renforcement de la circularité, la préservation des ressources naturelles, le développement des compétences et la promotion de l’inclusion et la diversité. L’ambition demeure claire: innover de manière responsable, agir localement et générer un impact durable et mesurable.
L’article SFBT: la stratégie ESG au cœur de la performance est apparu en premier sur Managers.
Le président américain Donald Trump s’en est donné à cœur joie durant la campagne électorale en se moquant des troubles cognitifs de son prédécesseur Joe Biden mais voilà que sa santé mentale commence à inquiéter elle aussi. Changement brusque de sujets, absence de cohérence dans les discours, affabulation, etc. Les experts affirment que ses apparitions publiques étranges soulèvent des questions sur sa santé psychique.
Imed Bahri
The Guardian a fait part de ces inquiétudes dans une enquête d’Adam Gabbatt sur les doutes concernant les capacités mentales du président américain, notamment la difficulté qu’il éprouve à mener à bien une pensée et ses apparitions publiques erratiques.
Depuis plus d’un an, Trump, 79 ans, affiche un comportement surprenant lors d’événements, d’interviews, de déclarations spontanées et de conférences de presse. Il s’écarte à plusieurs reprises du sujet, notamment lors d’une réunion du cabinet ce mois-ci, où il a passé 15 minutes à parler de décoration et semble mal se souvenir de faits simples concernant son administration et sa vie.
The Guardian rappelle que Biden faisait depuis longtemps l’objet de rumeurs, relayées par Trump, concernant sa santé mentale et physique. Après sa performance désastreuse lors du débat de juin 2024, où il a peiné à maintenir le fil de ses pensées, l’examen de ses capacités mentales l’a finalement conduit à renoncer à sa candidature à la réélection.
Trump, cependant, ne s’est pas soumis au même examen malgré des épisodes de confusion et de comportement erratique qui ont persisté tout au long de son second mandat et qui se sont pleinement manifestés lors de son récent voyage en Grande-Bretagne.
Lors de la rencontre en Écosse avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, Trump a brusquement changé de sujet alors qu’ils évoquaient l’immigration pour déclarer: «L’autre chose que je dis à l’Europe: nous ne permettrons pas la construction d’éoliennes aux États-Unis. Elles nous tuent. Elles détruisent la beauté de nos paysages». Il a ensuite parlé pendant deux minutes d’affilée des éoliennes, affirmant, sans fournir de preuves, qu’elles excitent les baleines et les rendent folles et que l’énergie éolienne tue les oiseaux même si le pourcentage d’oiseaux tués par les éoliennes est infime comparé à celui des chats domestiques et des oiseaux heurtés par les lignes électriques.
Le journal britannique a cité Harry Segal, professeur à l’Université Cornell au département de psychologie de l’Université Cornell et au département de psychiatrie du Weill Cornell Medical College, qui a déclaré: «Ces changements soudains de conversation illustrent la façon dont Trump s’écarte du sujet sans réfléchir. Il change de sujet sans autorégulation, sans narration cohérente».
Pendant des années, Trump a éludé les questions sur son intelligence, se qualifiant de «génie» et se vantant de ses prouesses à des tests qui se sont révélés par la suite très simples détectant les premiers signes de démence. Mais les démocrates ont commencé à remettre en question l’aptitude du président avec plus d’agressivité, notamment la représentante du Texas Jasmine Crockett et le gouverneur de Californie Gavin Newsom, qui, rien que la semaine dernière, ont multiplié les exemples du comportement erratique de Trump. Interrogé sur la famine à Gaza, il a semblé incapable de se souvenir de l’aide apportée par les États-Unis à Gaza, oubliant que d’autres y avaient également contribué. Trump a affirmé que les États-Unis avaient fait un don de 60 millions de dollars il y a deux semaines. Il a ajouté: «Au moins, nous voulons que quelqu’un nous remercie. Aucun autre pays n’a rien donné».
Segal a commenté que l’un des traits les plus marquants de Trump est l’affabulation lorsqu’il prend une idée et y ajoute des éléments qui ne sont pas vrais.
L’exemple le plus notable est survenu à la mi-juillet, lorsque Trump a affirmé que son oncle, le regretté professeur John Trump, avait été l’enseignant de Ted Kaczynski, un terroriste connu sous le nom de Unabomber, au célèbre Massachusetts Institute of Technology, ou MIT. Trump se souvient: «J’ai demandé: “Quel genre d’étudiant était-il, Oncle John? Il a répondu: “Sérieusement, bon.” Il a ajouté : “Il corrigeait, il se déplaçait et corrigeait tout le monde. Mais ça n’a pas très bien fonctionné pour lui’’».
«Le problème, c’est que c’est impossible. Premièrement, l’oncle de Trump est décédé en 1985, et Kaczynski n’a été publiquement identifié comme Unabomber qu’en 1996. Deuxièmement, Kaczynski n’a pas étudié au MIT. L’histoire n’a aucun sens mais elle est racontée de manière très chaleureuse et réfléchie comme s’il s’en souvenait», a déclaré Segal. Son niveau de réflexion s’est considérablement détérioré. Outre cette confusion, Trump a parfois semblé incapable de se concentrer. Pendant la campagne de 2024, on a vu une scène étrange où il a passé 40 minutes à se balancer au rythme de la musique sur scène après une urgence médicale lors d’un de ses meetings.
Les discours décousus de Trump pendant sa campagne où il alternait entre les sujets dans un style qu’il qualifiait de «tissage» ont également suscité des critiques. La Maison-Blanche a retiré les transcriptions officielles des propos de Trump de son site web en mai prétextant une volonté de «maintenir la cohérence». Cependant, il est utile de lire l’intégralité du discours de Trump pour comprendre, analyser et juger la parole du président.
«Tout expert en santé mentale impartial serait profondément préoccupé par la performance de Donald Trump», a écrit Richard A. Friedman, professeur de psychiatrie clinique et directeur de la clinique de psychopharmacologie du Weill Cornell Medical College, dans The Atlantic après la piètre performance de Trump lors du débat face à Kamala Harris en septembre 2024. «Si un patient venait me consulter avec l’incohérence verbale, l’escalade de la pensée et le discours répétitif dont Trump fait régulièrement preuve, je l’orienterais sans hésiter vers une évaluation neuropsychologique approfondie afin d’écarter tout trouble cognitif», a déclaré le professeur.
Lors d’une récente réunion du cabinet consacrée à la tragédie des inondations au Texas, aux guerres en Ukraine et à Gaza, aux bombardements iraniens et aux droits de douane internationaux, Trump a prononcé un monologue de 13 minutes sur la décoration de la salle.
Après avoir évoqué les tableaux qu’il a personnellement choisis dans le placard, Trump a déclaré: «Regardez ces cadres. Vous savez, j’adore les cadres et parfois je les préfère aux tableaux». Il a ajouté avoir supervisé le nettoyage d’une partie de la porcelaine. Pendant ce temps, les membres du cabinet, dont le secrétaire à la Défense Pete Hegseth et le secrétaire d’État Marco Rubio, ont attendu la fin de la réunion pour s’acquitter de leurs tâches.
En avril, le médecin de Trump à la Maison-Blanche, le Dr Sean Barbabella, a écrit que le président «jouit d’une excellente santé cognitive et physique et est pleinement apte à exercer ses fonctions de commandant en chef et de chef d’État». Il a ajouté que Trump avait subi une évaluation de ses fonctions cognitives, qui s’est révélée normale. Ce rapport n’a pas empêché certains de s’interroger sur son acuité mentale.
«Ce que nous observons sont les signes classiques de la démence: un déclin significatif des capacités et des fonctions mentales de base», a déclaré en juin John Gartner, qui a été professeur adjoint de psychiatrie pendant 28 ans à la faculté de médecine de l’université Johns Hopkins. Il a ajouté: «Si l’on repense aux films des années 1980, Trump s’exprimait très clairement. Il était encore un imbécile mais il pouvait s’exprimer avec élégance. Aujourd’hui, il a énormément de mal à aller au bout d’une pensée ce qui constitue un déclin significatif».
Gartner, qui a cofondé Duty to Warn, un groupe de professionnels de la santé mentale convaincus que Trump souffre d’un trouble de la personnalité narcissique malin, durant le premier mandat, a prévenu: «J’avais prévenu avant l’élection qu’il atteindrait le seuil critique avant la fin de son mandat. Et au rythme où son état se détériore, comme vous le constatez, nous verrons bien. Mais le fait est que la situation va empirer, c’est ma prévision».
L’article La santé mentale de Donald Trump inquiète de plus en plus est apparu en premier sur Kapitalis.
425 entreprises, représentant 1241 points de vente ont adhéré à la saison des soldes d’été 2025, qui vient de démarrer le 7 août courant.
Selon un communiqué, publié, samedi, par le ministère du Commerce et du Développement des Exportations, 60% des points de vente (743) sont spécialisés dans la filière du prêt-à-porter, 18% (218 points de vente) spécialisé dans la vente de chaussures, et 22% (280 points de vente) dans d’autres filières, tels que les parfums, les lunettes et l’ameublement.
Le département du Commerce a révélé, en outre, que 58% des participants aux soldes d’été sont implantés dans le district du Grand Tunis, 29% dans le district du Sud et 11% aux zones du Centre et du Littoral, alors que 2% uniquement dans le district du Nord.
Sur un autre registre, le ministère a fait savoir que 81 visites de contrôle économique ont été menées avant le démarrage des soldes, aboutissant à l’enregistrement de 37 infractions économiques, dont 27 dans le secteur du prêt-à-porter, 4 dans le secteur de la chaussure, 3 dans le secteur de l’ameublement…
L’article Tunisie : répartition et chiffres clés des soldes d’été 2025 par secteur et région est apparu en premier sur WMC.
La scène culturelle et artistique tunisienne vient de perdre l’illustre artiste, comédien, dramaturge et metteur en scène Fadhel Jaziri, décédé à l’âge de 77 ans après un long combat contre la maladie.
Avec sa disparition, la Tunisie perd l’une de ses plus grandes icônes dans les domaines du théâtre, de la musique et du cinéma. Le défunt était un artiste exceptionnel, polyvalent et profondément ancré dans la scène culturelle tunisienne et arabe.
Fadhel Jaziri a laissé un précieux héritage artistique, fruit de plus de quatre décennies de contributions à la scène culturelle et artistique. Il a interprété des rôles dans plusieurs œuvres cinématographiques et réalisé de nombreux films, dont “Thalathoun” (Trente) et “Khousouf” (Eclipse).
Son nom est profondément ancré dans la mémoire du public grâce à de nombreux spectacles musicaux marquants, notamment “Nouba” (1991), qui a réuni des centaines de voix remarquables, ainsi que “la Hadhra”, présenté en plusieurs versions au fil des années, ou encore “Mahfel”, spectacle d’ouverture de la 57ème édition du Festival international de Carthage (FIC 2023). Mais aussi d’autres productions théâtrales et musicales ayant rencontré un immense succès populaire, dont la plus récente, “Au Violon”, présentée dans la soirée du dimanche 10 août 2025 dans le cadre de la 59ème édition du Festival international de Hammamet (FIH2025).
Paix à son âme.
L’article Mort de Fadhel Jaziri : retour sur l’héritage artistique d’un géant tunisien est apparu en premier sur WMC.
Le monde artistique et culturel a perdu Fadhel Jaziri, grand artiste, acteur et réalisateur, décédé après une longue lutte contre la maladie, à l’âge de 77 ans. Avec sa disparition, la Tunisie perd l’un de ses plus éminents créateurs dans les domaines du théâtre, de la musique et du cinéma. Le défunt était reconnu pour […]
The post Tunisie: Fadhel Jaziri n’est plus first appeared on Directinfo.
La Tunisie a perdu ce matin du lundi 11 août 2025 l’un des piliers du théâtre et des arts de la scène en Tunisie. Fadhel Jaziri est décédé à 77 ans après un combat contre la maladie qui l’a éloigné des lumières depuis plusieurs mois.
Dramaturge, metteur en scène et comédien de théâtre, qui a fait les beaux jours de la Troupe de Gafsa, dans les années 1970, puis du groupe du Nouveau Théâtre, avec Raja Farhat, Fadhel Jaïbi, Jalila Baccar, Mohamed Driss, Raouf Ben Amor et feu Habib Masrouki, il a beaucoup contribué à la rénovation du théâtre tunisien. Il s’est illustré aussi par la création de pièces à grand spectacle où théâtre, musique, chant et danse créent une œuvre totale, telles ‘‘Nouba’’, ‘‘El-Awada’’, Noujoum’’, ‘‘Ezzaza’’ et ‘‘El-Hadhra’’ où il a su donner une dimension scénique, visuelle et spectaculaire au patrimoine musical tunisien. Son œuvre ayant fait école, il a souvent été copié, mais jamais égalé.
Au cinéma, il a réalisé plusieurs films notamment ‘‘Thalathoun’’ et ‘‘Khousouf’’.
Sa disparition est survenue au lendemain de la première de sa dernière pièce, « Garranti El Aziza » (Ma chère Garranti), présentée au Festival international de Hammamet.
«Fadhel Jaziri laisse derrière lui une œuvre monumentale qui a profondément marqué la culture tunisienne. Il était un artiste engagé, un intellectuel et un visionnaire, dont le travail a souvent abordé les questions sociales et politiques de son pays», écrira le peintre Jamel Chaouki Mahdaoui dans une brève nécrologie sur Facebook.
La romancière Emna Belhaj Yahia regrette «le départ d’un poète, d’un penseur [qui] nous laisse orphelin. C’était un vrai créateur, quelqu’un qui voulait nous tirer vers le haut.»
I. B.
L’article Fadhel Jaziri baisse le rideau, le spectacle continue est apparu en premier sur Kapitalis.
Depuis 1e janvier 2025 et jusqu’au 7 août courant, le nombre de morts suite aux accidents de la route a atteint 458. Il s’agit là d’une hausse de 9,13% par rapport à la même période de l’année précédente, selon les chiffres fournis par l’Observatoire national de la sécurité routière sur son site officiel. Plus de […]
The post Accidents de la Route : Plus de 458 morts recensés en six mois first appeared on Directinfo.
Le ciel sera globalement dégagé sur la majorité des régions, avant que des nuages plus denses ne se forment progressivement l’après-midi sur les zones de l’ouest. Dans certaines localités, des cellules orageuses isolées pourront éclater, accompagnées de pluies et parfois de chutes de grêle. Les températures resteront globalement stables. Le vent soufflera du nord sur […]
The post Tunisie: La météo du lundi 11 août 2025 first appeared on Directinfo.
Hier, dimanche 10 août 2025, un séisme de magnitude 6,1 a frappé la province de Balıkesir, à l’ouest de la Turquie. Une femme a perdu la vie, des dizaines de personnes ont été blessées, et plusieurs maisons se sont effondrées. Grâce aux systèmes d’alerte, de nombreuses familles ont pu se mettre à l’abri, limitant ainsi les dégâts humains et matériels. Mais au-delà des murs qui tombent et des pierres qui se fissurent, c’est un paysage plus subtil qui vacille : celui d’une société traversée par des tensions profondes, héritées de son histoire et amplifiées par son présent.
Manel Albouchi
La Turquie, carrefour des plaques tectoniques anatolienne, eurasienne et arabique, vit au rythme des secousses. La faille nord-anatolienne, longue et redoutée, est comme une cicatrice dans la chair du pays : elle nous rappelle la précarité des certitudes et l’impossibilité de figer le monde.
Selon le Disaster and Emergency Management Authority (Afad), la Turquie connaît en moyenne 1 500 secousses par an, dont une vingtaine peuvent être ressenties par la population. Chaque vibration de la terre est un rappel : rien n’est immobile, tout se transforme.
De l’Erzincan de 1939 à l’Izmit de 1999, en passant par Van en 2011, chaque grande secousse a laissé une trace indélébile dans la mémoire collective. Les pertes ne se mesurent pas seulement en vies ou en bâtiments, mais aussi en confiance, en repères, en stabilité intérieure.
Les séismes engendrent souvent un état de stress post-traumatique, de l’anxiété, et le sentiment d’insécurité persistant, qui se répercutent sur la cohésion sociale.
Face à la menace constante des séismes, la Turquie a entrepris plusieurs réformes :
Ces mesures ont montré leur efficacité lors du séisme de Balıkesir. Pourtant, la résilience d’un pays ne se mesure pas seulement à ses infrastructures, mais aussi à sa capacité à restaurer la confiance et la justice sociale.
Aujourd’hui, la Turquie traverse un autre type de séisme. En juillet 2025, l’arrestation du maire d’Istanbul, Ekrem İmamoğlu, figure de renouveau politique, a déclenché des protestations massives. Cette crise politique s’ajoute au sentiment d’injustice et d’aliénation ressenti par une partie de la population.
Cette situation engendre une dissonance cognitive : les citoyens perçoivent un décalage entre leurs aspirations démocratiques et la réalité politique. Cette fracture nourrit une hypervigilance collective, où chaque événement naturel ou humain agit comme un choc supplémentaire.
Le séisme de Balıkesir est plus qu’un événement géologique : c’est une métaphore de ce que vit la Turquie. Comme la terre qui se réajuste sous nos pieds, la société turque est à un moment charnière, entre fragilité et transformation possible. Et peut-être que dans chaque secousse, il y a un message : celui que toute stabilité est à construire encore et encore.
L’article Séisme en Turquie | Un pays bâti sur des fractures est apparu en premier sur Kapitalis.
Un constat : en dépit de la gravité du stress hydrique auquel la Tunisie est confrontée, les gouvernants du pays ont cette tendance fâcheuse à ne pas accorder d’intérêt aux inventions mises au point par des Tunisiens pour économiser l’eau. Ce sont toujours les étrangers qui s’empressent de les valoriser et d’en tirer le meilleur profit.
C’est le cas de l’invention IrriApp, conçue par Irwise, startup tunisienne spécialisée dans l’ingénierie de l’irrigation. Il s’agit d’une technologie de pointe d’irrigation à distance. À peine mise au point, son concepteur, Mohamed Mekki Maâlej, a annoncé aux médias que l’application serait valorisée, en priorité, en Algérie, en Libye et au Maroc, et non en Tunisie, pour deux raisons.
Autre exemple : l’invention du diffuseur enterré de Bellachheb Chahbani. Elle ne sera pas industrialisée en Tunisie, aucun homme d’affaires du pays n’ayant voulu y investir. Elle sera en revanche valorisée sur les marchés MENA et africains, deux zones aux besoins énormes en matière d’adaptation au réchauffement climatique.
Dernier exemple en date : l’invention permettant de transformer l’humidité de l’air ambiant en eau potable, sans aucun raccordement au réseau hydraulique.
Portée par la startup franco-tunisienne Kumulus Water, cette technologie vient d’être adoptée et valorisée par l’entreprise turque TAV Tunisie, exploitante des aéroports d’Enfidha et de Monastir.
La valorisation de cette invention a débuté par l’installation de plusieurs machines à l’aéroport international Enfidha-Hammamet. Ces générateurs atmosphériques fonctionnent sans raccordement au réseau d’eau : ils captent l’humidité ambiante, la filtrent, l’enrichissent en minéraux, puis la transforment en eau potable de haute qualité.
Le lancement officiel du projet a eu lieu le 31 juillet 2025. Selon TAV Tunisie, cette initiative s’inscrit dans une politique RSE ambitieuse, visant à proposer une alternative écologique, économique et durable à la consommation d’eau en bouteille.
Espérons que nos aéroports suivront TAV Tunisie et équiperont à leur tour leurs installations en machines Kumulus Water pour tirer profit de cette solution innovante. C’est la moindre des choses qu’ils puissent faire !
ABS
L’article Technologies de l’eau : quand la Tunisie laisse filer ses talents est apparu en premier sur WMC.
L’armée israélienne à Gaza vient de faire cinq nouvelles victimes dans les rangs de la presse. Dimanche 10 août 2025, le correspondant d’Al Jazeera, Anas al-Sharif (Photo), a été délibérément tué dans un bombardement ciblant une tente abritant des journalistes devant l’hôpital al-Shifa, au cœur de la ville de Gaza.
L’attaque a également fauché la vie du reporter Mohammed Qreiqeh et de trois cameramen. Le site visé n’était pas un poste militaire, mais un espace clairement identifié comme zone de presse, où les journalistes se rassemblaient pour documenter l’arrivée massive de blessés et de déplacés.
Des témoins rapportent que la frappe est survenue en pleine activité de reportage. Les journalistes préparaient des sujets sur la saturation de l’hôpital, déjà au bord de l’effondrement après des mois de guerre. Cette attaque soulève de graves questions sur le respect par Israël de ses obligations au regard du droit international humanitaire, qui accorde une protection spéciale aux travailleurs de l’information dans les zones de conflit. D’autant que le nombre de journalistes palestiniens délibérément tués par l’armée israélienne depuis le début de l’offensive sur Gaza a dépassé la centaine
L’armée israélienne a reconnu avoir mené le raid, affirmant qu’Anas al-Sharif appartenait à la branche armée du Hamas. Une accusation rejetée par Al Jazeera et par la famille du journaliste, qui y voient une tentative de justifier un acte relevant du crime de guerre. Reporters sans frontières et d’autres ONG ont immédiatement condamné l’attaque, rappelant que «viser des journalistes en connaissance de cause constitue une violation grave des Conventions de Genève».
Âgé de 29 ans, originaire de Beit Lahia, Anas al-Sharif couvrait depuis des années les offensives israéliennes contre Gaza. Reconnu pour son courage, il était l’une des figures médiatiques les plus suivies dans le monde arabe. Son style de reportage, mêlant témoignages directs, images de terrain et dénonciation des violations des droits humains, en faisait une cible symbolique.
Sa mort porte à plusieurs dizaines le nombre de journalistes tués depuis le début de la guerre, un bilan qui interpelle sur l’ampleur des violences commises contre la presse et sur l’impunité dont bénéficient leurs auteurs.
Dans un conflit où la bataille de l’image est devenue centrale, faire taire des voix comme celle d’Anas al-Sharif revient à priver le monde d’un témoignage direct sur la réalité vécue par les civils gazaouis.
D.G.
L’article L’armée israélienne tue délibérément cinq journalistes à Gaza est apparu en premier sur Kapitalis.
La justice tunisienne a récemment émis un mandat de dépôt à l’encontre d’un homme d’âge mûr, accusé d’escroquerie. Ce dernier aurait émis plus d’une centaine de chèques sans provision, en profitant de la confiance des propriétaires d’entreprises et de commerces. Il achetait ainsi des équipements et des marchandises coûteuses en utilisant des chèques falsifiés. Les […]
The post Tunisie : mandat de dépôt contre un escroc ayant émis plus de 100 chèques sans provision first appeared on Directinfo.
L’humoriste tunisien Lotfi Abdelli fera son grand retour au Festival international de Carthage à l’été 2026, comme il l’a annoncé sur sa page personnelle ce dimanche 10 août 2025. Après s’être installé en France en 2022 suite à des tensions avec certains représentants du syndicat des forces de l’ordre en Tunisie, qui l’avaient accusé d’avoir […]
The post Lotfi Abdelli annonce son retour au Festival international de Carthage 2026 first appeared on Directinfo.
Résultats complets des rencontres de la première journée du championnat de la Ligue 1 du football professionnel, disputées dimanche : . Dimanche 10 août : Au Zouiten : JS Omrane 3 Mohamed Amine Ben Amor (36), Chiheb Zoghlami (39) , Iheb Ben Rejeb (67 sp) Etoile du Sahel 1 Moussa Senghor (50 sp) A Monastir […]
The post Football – Ligue 1 : résultats de la première journée après les matches de dimanche first appeared on Directinfo.
Diplômé de la Mediterranean School of Business à Tunis, Mhamed Ali Ben Mahmoud a façonné son parcours au cœur de l’écosystème exigeant des startups technologiques. Ses expériences au sein d’entreprises innovantes comme Med.tn, Expensya, Mass Analytics ou Go My Code lui ont permis d’apprendre auprès de fondateurs inspirants et de forger une conviction : un jour, il se lancerait dans sa propre aventure.
Ce pari, il l’a concrétisé avec BuzzBip, cofondée avec son associé Walid. « C’est une équipe d’enfer », affirme-t-il, décrivant une dynamique nourrie par la complémentarité, la passion et l’audace. Un trio indispensable pour affronter les incertitudes du marché tunisien, les lourdeurs administratives et les aléas économiques.
L’idée fondatrice de BuzzBip est limpide : pour mieux vendre, il faut commencer par écouter. Dans un univers saturé de messages où les consommateurs se montrent volatils et exigeants, la startup mise sur le marketing conversationnel — personnalisation des échanges, transparence, et intelligence du dialogue — afin de créer une relation durable et efficace avec le client.
Ce choix stratégique s’inscrit dans un contexte tunisien contrasté : chômage des diplômés, manque d’investissements, mais aussi vitalité de jeunes entrepreneurs qui osent casser les codes. Portés par leur créativité et leur volonté de changement, ces acteurs innovants construisent des projets à fort impact, offrant à la fois des perspectives économiques et un souffle d’espoir à toute une génération en quête de sens et d’autonomie.
A.B.A
L’article Mhamed Ali Ben Mahmoud : Comment vendre plus en écoutant mieux ? L’exemple BuzzBip est apparu en premier sur WMC.
Cette nuit, le ciel sera marqué par des nuages denses sur les hauteurs de l’ouest, avant de s’éclaircir progressivement sur la majorité des régions. En fin de nuit, un brouillard est attendu près des côtes nord, pouvant localement réduire la visibilité. Le vent, de secteur est, soufflera relativement fort sur l’extrême sud, tandis qu’il restera […]
The post Tunisie – Météo : nuages denses et brouillard attendu cette nuit first appeared on Directinfo.
La capitaine Samia Massoud, cheffe du service de communication routière par intérim au sein de l’Observatoire national de la sécurité routière, a annoncé que l’Assemblée des représentants du peuple examinera, après la pause parlementaire, une initiative législative visant à réduire les accidents de la route liés à la conduite sous l’emprise de l’alcool. Selon ses […]
The post Tunisie : vers une nouvelle loi pour lutter contre l’alcool au volant first appeared on Directinfo.