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Le ministre omanais des Affaires étrangères reçu au Palais de Carthage

03. Juli 2025 um 08:26

Mercredi 2 juillet 2025, le président de la République, Kaïs Saïed, recevait au Palais de Carthage le ministre des Affaires étrangères du Sultanat d’Oman, Badr Ben Hamad Ben Hamoud Al-Busaidi, indique un communiqué de la présidence de la République.

Après avoir rappelé les relations historiques qu’entretiennent les deux pays, le chef de l’État a salué la sollicitude dont bénéficie la communauté tunisienne résidant au Sultanat d’Oman. Il a souligné que ces relations historiques … n’ont cessé de se renforcer dans divers domaines, notamment l’éducation, la formation professionnelle, la diplomatie, les sciences juridiques, ainsi que dans d’autres secteurs, en particulier les investissements, les échanges commerciaux et culturels.

Par ailleurs, Kaïs Saïed a évoqué les développements rapides et successifs survenus dans la région arabe et dans le monde, réaffirmant la position constante et inébranlable de la Tunisie en faveur du droit du peuple palestinien à recouvrer chaque parcelle de sa terre occupée et à établir son État indépendant, pleinement souverain, sur l’ensemble du territoire de la Palestine, avec pour capitale Al-Qods. Le président de la République a, dans ce contexte, dénoncé les crimes de génocide commis par l’ennemi sioniste, lequel vise à porter atteinte à la sécurité de toute la région arabe.

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Kaïs Saïed s’attaque aux institutions budgétivores

03. Juli 2025 um 08:10

Les institutions « qui épuisent les finances publiques » doivent être nécessairement restructurées, avec des « solutions radicales souveraines » pour tous les secteurs concernés. Et ceux qui ne sont pas à la hauteur de leurs responsabilités seront écartés.

C’est ce qu’a affirmé le président de la République, Kaïs Saïed, qui recevait la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri au palais de Carthage le 2 juillet 2025, informe un communiqué de la présidence publié dans la nuit de mercredi à jeudi.

Le chef de l’État a souligné que les chômeurs de longue durée seraient prioritaires pour remplacer les fonctionnaires écartés. « Ils prendront leur place même s’ils manquent d’expérience, car ils sont animés d’une forte volonté de contribuer à la reconstruction, à l’édification nationale et à la lutte contre la corruption », a-t-il déclaré.

Quid de la participation de la CDG à la Conférence de Séville?

La réunion a également porté sur les résultats de la participation de la cheffe du gouvernement à la 4e Conférence internationale sur le financement du développement à Séville. Le président s’est dit satisfait que « la voix de la Tunisie s’y soit fait entendre », saluant son approche visant à privilégier les capacités nationales et une coopération « d’égal à égal ».

Enfin, Saïed a tenu à rassurer que le travail se poursuit « jour et nuit » pour répondre aux attentes du peuple, mettant en avant « le patriote libre », déterminé malgré les obstacles, comme « la figure idéale » pour mener la bataille de la reconstruction.

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En Iran, la guerre a cédé la place à la paranoïa !

03. Juli 2025 um 08:00

Alors que la République islamique d’Iran dormait sur ses deux oreilles durant de longues années, Israël l’a infiltré jusqu’à la moelle. Avec la guerre du mois dernier qui a révélé au grand jour l’ampleur de l’infiltration, le réveil fut brutal. La léthargie a laissé place à la suspicion. C’est désormais dans un climat de paranoïa que se déroule la chasse aux espions à la solde de l’ennemi israélien. (Les Iraniens se sont rassemblés dimanche pour protester contre l’attaque américaine contre les sites nucléaires du pays. Ph. Arash Khamooshi pour le New York Times).

Imed Bahri

Dans une enquête d’Erika Solomon et de Sanam Mohoozi consacrée au climat de suspicion extrême qui prévaut aujourd’hui en Iran, le New York Times indique qu’à la suite des attaques israéliennes contre ses installations militaires et nucléaires, la République islamique a lancé une campagne contre l’ennemi intérieur.

Suite aux raids israéliens, les autorités iraniennes ont demandé à la population de signaler toute personne portant des sacs, des lunettes de soleil la nuit ou un chapeau, une rareté en Iran. Elles ont exhorté le public à signaler les plaques d’immatriculation volées, les pickups avec des caisses fermées ou les camions circulant à des heures inhabituelles. Elles ont averti que tous ces comportements pourraient être le signe d’ennemis opérant de l’intérieur.

Traque intensive des espions présumés

Sous le choc de l’ampleur des frappes israéliennes du mois dernier, l’Iran mène une traque intensive contre les infiltrés et les espions présumés en s’appuyant sur la population pour cette campagne.

Si les autorités ont arrêté des centaines de personnes, elles ont accéléré les procès et les exécutions d’espions présumés et une loi a été modifiée pour étendre le recours à la peine de mort pour toute personne reconnue coupable d’espionnage.

Compte tenu de l’ampleur de la campagne d’arrestations, même après le cessez-le-feu de la semaine dernière, certains en Iran craignent qu’elle ne se transforme en une nouvelle répression de la dissidence politique par un gouvernement qui a une longue tradition de répression.

«Tel un lion blessé, la République islamique poursuit chaque menace perçue dans le pays avec une force meurtrière», a déclaré Hadi Ghaemi, directeur du Centre pour les droits de l’homme en Iran, cité dans un communiqué publié jeudi dernier.

Israël a une longue tradition d’infiltration en Iran pour recueillir des renseignements et commettre des assassinats et des sabotages. Des responsables des deux camps affirment que lors de la dernière guerre, Israël a démontré sa capacité à construire des réseaux et à lancer des attaques de grande envergure de l’intérieur même du territoire iranien.

Des responsables iraniens ont déclaré avoir découvert plusieurs éléments de preuve indiquant que le Mossad, l’agence israélienne de renseignement extérieur, reçoit l’aide d’agents sur le terrain. Ces preuves, selon les autorités, incluent l’assemblage et le déploiement de missiles israéliens à l’intérieur du pays et la découverte de milliers de petits drones dans la capitale Téhéran.

Faille massive dans la sécurité et le renseignement

«Il est clair que le Mossad dispose d’un réseau très étendu en Iran et environ 90% de ses effectifs sont locaux», a déclaré la semaine dernière Mohammad Ali Shabani, analyste iranien et rédacteur en chef du site d’information indépendant Amwaj Media. Il ajoute: «La question la plus importante est: qui sont-ils? Aujourd’hui, leq doigts accusateurs sont partout».

Quelques heures après la première frappe contre l’Iran, le 13 juin, Israël a démontré la précision de ses renseignements en tuant plusieurs généraux et scientifiques nucléaires de haut rang à leur domicile. Ces attaques ont également détruit des lanceurs de missiles et des systèmes de défense aérienne, contraignant le guide suprême iranien à se cacher.

«Nous avons été témoins d’une faille massive dans la sécurité et le renseignement. C’est indéniable», a concédé Mehdi Mohammadi, conseiller principal du président du Parlement iranien, dans un enregistrement audio.

Depuis des années, le gouvernement iranien est confronté à des failles. Aujourd’hui, sa campagne de contre-espionnage nationale intervient à un moment particulièrement sensible.

Les Iraniens interrogés par le New York Times, y compris ceux qui sont critiques du gouvernement, ont déclaré comprendre les préoccupations sécuritaires de Téhéran, un sentiment ancré dans la colère nationale face aux pertes civiles causées par les attaques israéliennes.

Toutefois, les responsables iraniens n’ont montré aucune volonté publique de reconnaître leurs graves défaillances en matière de renseignement alors même qu’ils poursuivent une campagne répressive qui, selon les groupes de défense des droits humains, touche de manière disproportionnée les minorités ethniques et religieuses, les figures de l’opposition et les étrangers.

Ces groupes affirment que nombre des personnes arrêtées ces deux dernières semaines ont été détenues sans mandat et n’ont pas été autorisées à consulter un avocat. Amnesty International s’est déclarée préoccupée par les procès sommaires et les exécutions manifestement inéquitables dans plusieurs affaires, qualifiant les dernières actions de l’Iran de démonstration de force malavisée. 

Sollicités par le NYT, les responsables iraniens se sont abstenus de tout commentaire.

Mercredi 25 juin, le Mossad a publié une vidéo rare de son directeur David Barnea accueillant un parterre d’espions aux visages floutés qu’il a vivement remercié de leur travail en Iran. Barbea a ajouté: «Nous serons là-bas comme nous l’avons toujours été», a-t-il déclaré. 

Le djihad du renseignement contre les agents israéliens

Le ministère iranien du Renseignement a juré de poursuivre sans réserve ce qu’il a appelé son «djihad du renseignement contre les agents israéliens».

Le gouvernement qui a reconnu avoir coupé Internet en Iran pendant plusieurs jours par crainte de cyberattaques continue d’exhorter les Iraniens à éviter les réseaux sociaux internationaux et à privilégier les plateformes nationales.

Les agents étrangers cherchant à recruter en Iran n’hésiteront pas à trouver des citoyens mécontents parmi sa population de près de 90 millions d’habitants. L’Iran a connu des périodes de protestations populaires pendant des décennies qui ont été matées par une répression meurtrière. De plus, l’espionnage pourrait trouver un terreau favorable à cause des problèmes d’argent, l’Iran étant embourbé dans une crise économique paralysante causée par des décennies de sanctions occidentales et de mauvaise gestion gouvernementale. La population est en proie à l’hyperinflation, à la paupérisation et au chômage des diplômés. 

Sourour, une Téhéranaise de 39 ans, estime qu’il existe un vaste réseau d’espions dans le pays. Elle a demandé à n’être identifiée que par son prénom craignant des répercussions pour avoir parlé à des journalistes internationaux. «Dans notre quartier, on a signalé une cachette», a-t-elle déclaré, ajoutant avoir vu les autorités arrêter plusieurs personnes et retirer des drones du site. «J’ai tout vu de mes propres yeux», a-t-elle précisé.

Les autorités iraniennes affirment que les agents d’Israël sur le terrain utilisent des cachettes pour assembler des missiles et des drones qui sont ensuite secrètement transportés, stockés et déclenchés. Elles ont autorisé les médias locaux à filmer ce qu’elles ont décrit comme des ateliers et des compartiments destinés à dissimuler des drones sur des camions. Cependant, le New York Times n’a pas été en mesure de vérifier de manière indépendante l’authenticité des vidéos.

Pour tenter de démasquer ces cellules, les autorités iraniennes ont publié des notices sur les réseaux sociaux et les sites d’information, parfois accompagnés de caricatures de saboteurs utilisant des outils et du matériel d’assemblage. L’une des notices indiquait: «Si vous avez loué votre propriété ou votre logement ces derniers mois, que ce soit par des moyens traditionnels ou non, sous couvert d’un usage résidentiel à court ou à long terme, à une entreprise, veuillez le signaler», rapporte un communiqué publié par l’agence de presse Fars, affiliée au gouvernement, au nom d’Ahmad Reza Radan, chef de la police iranienne.

Depuis l’attaque israélienne contre l’Iran le 13 juin, les autorités iraniennes affirment avoir détecté plus de 10 000 petits drones rien qu’à Téhéran, selon l’agence de presse Fars. 

Ces petits drones, parfois équipés d’intelligence artificielle, ont été utilisés lors de récents assassinats de scientifiques liés au programme nucléaire, selon des responsables de la sécurité iranienne cités par la même agence de presse.

Afin d’encourager la coopération populaire, les autorités annoncent régulièrement que leurs arrestations ou confiscations d’armes ont été facilitées par des Iraniens ordinaires.

«Ce public ne souhaite généralement pas interagir avec le ministère du Renseignement», a déclaré Shabani, l’analyste iranien. «Dans un État autoritaire, moins on a de contacts avec ces personnes, mieux c’est. Mais dans une nouvelle dynamique, il semble que certaines personnes souhaitent réellement les aider», a-t-il ajouté affirmant que l’attaque israélienne a galvanisé un sentiment d’unité. Certains responsables politiques modérés ont exhorté les autorités à capitaliser sur le soutien du public pour une introspection.

«La guerre et l’unité du peuple ont été l’occasion de changer notre vision de la gouvernance et du comportement de nos responsables», a déclaré le président Massoud Pezeshkian à son cabinet, selon les médias d’État.

«C’est une occasion en or de changer les choses», a ajouté Pezeshkian, élu grâce à une campagne visant à améliorer l’économie en difficulté et à nouer des relations avec l’Occident.

Mohammad Reza, un quadragénaire habitant à Tabriz dans le nord-ouest de l’Iran, a estimé que ce n’est qu’une question de temps avant que le gouvernement n’intensifie sa répression contre les opposants politiques. «Pour l’instant, ils veulent s’assurer que personne ne se moque du régime ni n’espère de changement. La principale crainte du régime est que les gens le perçoivent comme faible. Si les gens savent que le pouvoir est fébrile, ils se révolteront», a-t-il déclaré.

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Gestern — 02. Juli 2025Haupt-Feeds

Coopération militaire : la Tunisie et l’Égypte renforcent leur alliance stratégique

02. Juli 2025 um 22:56
Coopération militaire : la Tunisie et l’Égypte renforcent leur alliance stratégique

La coopération tuniso-égyptienne dans le domaine militaire a été au centre de la rencontre entre le ministre de la Défense nationale, Khaled Seyhi, et l’ambassadeur d’Égypte en Tunisie, Bassem Hassan. À cette occasion, les deux parties ont réaffirmé la solidité des relations historiques unissant les deux pays, tout en soulignant l’importance de renforcer leur partenariat […]

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Iran suspend officiellement sa coopération avec l’AIEA après les attaques israélo-américaines

02. Juli 2025 um 22:33
Iran suspend officiellement sa coopération avec l’AIEA après les attaques israélo-américaines

L’Iran a officiellement suspendu, ce mercredi, sa coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), à la suite de la promulgation d’une loi adoptée par le Parlement et validée par le président Masoud Pezeshkian. Cette décision intervient dans un contexte de tensions accrues entre Téhéran et l’agence onusienne, sur fond d’attaques menées récemment par les […]

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L’UGTT appelle à relancer sans délai les négociations dans le secteur public

02. Juli 2025 um 18:42

L’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) a réclamé, mercredi, l’ouverture urgente de nouvelles négociations sociales dans le secteur public et la fonction publique, estimant que tout retard équivaut à un refus des autorités d’engager un véritable dialogue social, ce qui freine les avancées dans ce domaine.

Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion de sa commission administrative tenue mardi, l’UGTT a insisté sur la nécessité de mettre en œuvre les accords déjà conclus, notamment ceux du 6 février 2021 et du 15 septembre 2022, de finaliser les négociations relatives aux statuts de base des secteurs public et privé, ainsi que de procéder à une révision des salaires.

Le syndicat a également appelé à une revalorisation du salaire minimum garanti (SMIG) afin de renforcer le pouvoir d’achat des travailleurs.

Par ailleurs, l’UGTT a dénoncé le blocage persistant des négociations sociales dans le secteur privé et le manque de sérieux dans leur traitement, tenant pour responsables les partenaires sociaux, à savoir le gouvernement et l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), de la persistance des tensions sociales.

Le syndicat a réaffirmé son attachement à la reprise rapide des négociations sectorielles, portant à la fois sur les aspects financiers et réglementaires, dans le but de garantir justice aux travailleurs et d’améliorer leur pouvoir d’achat.

L’UGTT a également exprimé son soutien au mouvement de protestation des jeunes médecins résidents et condamné la poursuite de la guerre menée par l’alliance sioniste-américaine contre le peuple palestinien, dénonçant la « complicité officielle arabe ». Elle a appelé à l’arrêt des massacres et à une opposition ferme aux politiques de déplacements forcés.

Avec TAP

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Gaza : 67 morts en une journée dans des frappes israéliennes visant écoles et camps de déplacés

02. Juli 2025 um 18:35
Gaza : 67 morts en une journée dans des frappes israéliennes visant écoles et camps de déplacés

La bande de Gaza a une nouvelle fois été le théâtre d’une tragédie ce mardi, alors que les forces d’occupation israéliennes ont intensifié leurs frappes, ciblant des zones censées être des refuges pour les civils. Trois personnes ont perdu la vie et plusieurs autres ont été blessées dans une attaque ayant visé une tente abritant […]

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Tunisie–Corée : Bouderbala met en avant les réformes pour attirer les investissements

02. Juli 2025 um 17:44

Le président de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) Brahim Bouderbala a mis l’accent sur les efforts de la Tunisie dans le développement du climat d’investissement et la mise en place de réformes  pour renforcer la coopération avec ses partenaires.

Lors de sa rencontre au Palais du Bardo avec l’Ambassadeur de Corée en Tunisie, Bouderbala a exposé les caractéristiques de la révolution législative en Tunisie, lit-on dans un communiqué publié mercredi par l’Assemblée.

Le président de l’ARP a à cette occasion mis l’accent sur les liens solides entre la Tunisie et la République coréenne, soulignant les efforts conjoints à impulser la coopération dans les secteurs économique social culturel et académique.

Il a également évoqué les relations parlementaires et leur contribution à l’établissement d’une coopération étroite à différents niveaux, soulignant l’importance d’intensifier les rencontres et les échanges de visites et d’expériences entre les parlementaires des deux pays.

De son côté, l’ambassadeur de Corée en Tunisie a souligné l’intérêt de son pays à renforcer sa coopération avec la Tunisie dans les différents domaines et ceci à travers la mise en place de bourses d’étude pour les étudiants tunisiens.

Il a par ailleurs évoqué la présence de plusieurs entreprises coréennes en plus de la coopération entre les deux pays dans les domaines scientifique technologique et agricole.

L’ambassadeur coréen a affirmé la volonté de son pays de soutenir la coopération dans le secteur touristique et de promouvoir la Tunisie en tant que destination touristique.

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Kaïs Saïed fustige les corrompus d’un système de santé en déclin

02. Juli 2025 um 12:44

En s’entretenant, mardi 1er juillet 2025, au palais de Carthage, avec le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, le président Kaïs Saïed n’a pas commenté de façon directe le mouvement social actuellement mené par les jeunes médecins opérant dans les établissements de santé publique, mais tous ses propos leurs étaient indirectement destinés. Il les appelle à faire preuve d’abnégation et de dévouement au service de leurs compatriotes, comme l’ont fait leurs prestigieux aînés depuis l’époque de la lutte de libération nationale.  

Le président de la république a souligné, lors de son entretien, la nécessité d’instaurer d’urgence un nouveau système juridique qui préserve les droits des médecins, du personnel paramédical et des travailleurs de la santé et préserve leur dignité.

Selon un communiqué de la présidence, le chef de l’État a souligné que la Tunisie est fière de ses diplômés des facultés de médecine, affirmant que son école est réputée pour ses diplômés qui rayonnent dans le monde entier.

Le grand nombre de médecins et de personnel paramédical partis travailler à l’étranger en est une preuve évidente.

Qui prête réellement à qui?

«Même les facultés de médecine les plus prestigieuses du monde n’hésitent pas à inviter nos meilleurs professionnels à travailler avec elles», a-t-il déclaré dans le communiqué.

Faisant allusion à ces médecins qui louent leurs services aux pays étrangers, le président de la République a expliqué que la Tunisie accorde effectivement des «prêts» à de nombreux pays d’une valeur inestimable, en monnaies tunisienne ou étrangère.

La Tunisie «prête», mais elle doit encore «emprunter» en raison des difficultés intérieures qui se sont accumulées au fil des décennies et parce que de nombreux pays étrangers lui ravissent nombre de ses professionnels qualifiés, a affirmé le président, en filant la même métaphore, en s’interrogeant de nouveau : qui prête réellement à qui?

Le chef de l’État a souligné que des efforts étaient déployés sur tous les fronts, y compris dans le secteur de la santé, insistant sur le droit des citoyens à la santé et sur l’urgence de prendre des mesures en attendant la reconstruction des établissements hospitaliers publics dans toutes les régions du pays.

Suivre l’exemple des pionniers

Ce droit constitutionnel, véritable droit humain, doit être concrétisé au plus vite, a souligné le président de la République, en évoquant, également, le rôle joué par plusieurs médecins en Tunisie durant la période de la lutte pour l’indépendance, tels que Dr Habib Thameur, Dr Ahmed Ben Miled, surnommé le «médecin des pauvres», et Dr Slimane Ben Slimane, qui a non seulement rejoint le mouvement de libération nationale, mais a également soutenu tous les mouvements de libération à travers le monde.

Dr Tawhida Ben Cheikh était également surnommée «médecin des pauvres», notamment pour son rôle dans la fondation de l’Association d’aide sociale, la création d’un orphelinat et d’un foyer pour les femmes.

Par ailleurs, les fondateurs de la Faculté de médecine en Tunisie au début des années 1960 ont quitté leurs postes à l’étranger et sont revenus en Tunisie pour constituer le premier noyau de l’école de médecine tunisienne.

Le président Saïed a conclu en affirmant que la santé publique se rétablira et que les patients tunisiens recevront tous les soins et le soutien nécessaires, réitérant sa ferme position selon laquelle de nombreuses questions économiques et sociales doivent être traitées dans le cadre d’une approche nationale globale.

Les corrompus d’un système en déclin

Contre ceux qui ont causé du tort et dont le cœur nourrit encore de mauvais desseins, le remède réside dans une nouvelle législation, des cadres imprégnés d’esprit patriotique et d’un sens de l’équité. Aucun autre remède ne sera efficace contre ceux qui sont corrompus par un système en déclin, uniquement soucieux de provoquer des crises pour malmener les citoyens, a menacé le président, sans que l’on sache si ces menaces concernent les médecins internes et résidents qui ont suspendu massivement leur activité dans tous les hôpitaux publics à partir d’hier et manifesté tout aussi massivement au centre-ville de Tunis pour exiger de meilleurs conditions salariales et d’exercice de la profession médicales.

I. B. (avec Tap)

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La Tunisie appelle à l’allègement des conditions d’accès au financement international

02. Juli 2025 um 10:44

«Nous appelons à une révision des conditions de financement mondial qui permettra de consacrer le principe de conformité aux priorités nationales, d’identifier des financements stables et à long terme, pour renforcer les secteurs vitaux tels que l’agriculture durable et résiliente, la sécurité de l’eau, la santé et la transition numérique et énergétique».

C’est ce qu’a déclaré, mardi 1er juillet 2025, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, dans une allocution prononcée à la 4e conférence internationale onusienne sur le financement du développement (FfD4) qui se tient à Séville (Espagne), du 30 juin au 1er juillet.

L’oratrice a aussi appelé à «réviser le rôle des institutions financières internationales pour évoluer d’une situation où des parties imposent certaines politiques à des pays, à une autre où des structures adoptent un véritable partenariat avec ces derniers, en matière de financement des programmes de développement».

Mme Zenzeri a réitéré ainsi les critiques souvent adressées par le président de la république, Kaïs Saïed, aux bailleurs de fonds institutionnel, tel que le Fonds monétaire international (FMI) qui assortissent leurs prêts d’exigences de réformes structurelles à connotation libérale dont le coût social d’avère souvent intenable pour les Etats.

«La Tunisie, qui considère le financement équitable comme un droit légitime pour les pays du Sud, a adopté une stratégie nationale ambitieuse pour l’accès aux sources de financement», a encore souligné Mme Zenzeri, en recommandant «une nouvelle politique basée sur davantage de flexibilité dans l’octroi des financements de la part des fonds internationaux, la détermination de critères objectifs pour obtenir des financements appropriés et conformes aux réalités des pays en développement, l’allégement des conditions d’octroi des crédits, et la création d’un guichet unifié sous l’égide des Nations Unies pour centraliser l’appui technique et financier dans tous les domaines».

Un nouveau pacte financier pour l’Afrique

Il s’agit, selon elle, de convenir d’un nouveau pacte financier pour l’Afrique, qui permettra aux pays du continent, d’obtenir des financements directs et adéquats à leurs programmes de développement, d’autant plus que ces pays subissent, de manière perceptible, les impacts des défis climatiques, causés par les pays industrialisés et les plus développés, et qui ont des répercussions négatives sur les équilibres économiques, financiers et sociaux du continent.

Mme Zenzeri a souligné l’importance de la mobilisation de financement, qui constitue un défi pour la mise en œuvre de politiques de réformes ambitieuses, relevant que la mobilisation de ressources financières pour la Tunisie, comme pour d’autres pays en développement, est limitée à cause de la hausse des coûts financiers. «La lourdeur du service de la dette pèse actuellement sur le budget de l’Etat tunisien, ce qui réduit notre capacité à réaliser les programmes et plans d’investissement dans des secteurs vitaux tels que l’éducation, la santé, la protection de l’environnement et l’infrastructure», a avoué Mme Zenzeri dont le gouvernement fait face à de fortes pressions sociales et économiques dans ces secteurs vitaux.

Evoquant la question de la récupération des fonds spoliés, la Première ministre a appelé à la mise en place d’un cadre international efficace et contraignant, pour accélérer la récupération de ces fonds, qui ne sont pas seulement des sommes déposées dans des comptes bancaires, mais constituent une garantie pour assurer l’avenir des futures générations.

La Tunisie considère cette question comme un droit souverain du peuple auquel le pays ne peut pas renoncer, mais la complexité des procédures judiciaires a empêché l’aboutissement à de résultats concrets dans ce domaine, a-t-elle relevé.

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Kaïs Saïed : nos compétences valent plus que l’argent

02. Juli 2025 um 09:00

Il est urgent d’établir un nouveau cadre juridique afin de garantir les droits et la dignité des médecins, du personnel paramédical et des travailleurs du secteur de la santé. C’est en substance ce qu’a déclaré le président de la République, Kaïs Saïed, lors d’une audience accordée, mardi 1er juillet au Palais de Carthage, au ministre de la Santé, Mustapha Ferjani.

A cette occasion, le chef de l’État a salué l’excellence des médecins tunisiens, dont les compétences sont très prisées à l’étranger. Et le président d’étayer ses dires : « La Tunisie prête à de nombreux pays des compétences inestimables, qu’aucune monnaie ne peut évaluer ». Et interpellé par ce paradoxe, il s’interroge : « Alors, qui prête à qui ? », en référence aux difficultés économiques du pays, contraint d’emprunter malgré l’exportation de ses talents médicaux.

Par conséquent, Kaïs Saïed estime urgent de consacrer le droit constitutionnel et humain à la santé, insistant sur la nécessité de mesures immédiates pour le garantir en attendant une réforme en profondeur du système de santé publique, notamment dans les régions défavorisées.

Il a également rendu hommage à plusieurs figures historiques de la médecine tunisienne, comme le Dr Habib Thameur, Ahmed Ben Miled, surnommé « le médecin des pauvres », Slimane Ben Slimane et Tawhida Ben Cheikh, pionnière de la médecine féminine en Tunisie. Le chef de l’État a salué les efforts des fondateurs de la Faculté de médecine de Tunis dans les années 1960, qui avaient choisi de revenir dans leur pays pour contribuer à l’édification du système médical national.

Enfin, Kaïs Saïed a plaidé pour une approche nationale afin de résoudre les problèmes économiques et sociaux, avertissant que « pour les corrompus, seules des nouvelles lois et un règlement juste des comptes constitueront un remède efficace ».

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Tunisie–Oman : vers une coopération renforcée lors de la visite de Badr Al Busaidi à Tunis

Von: walid
02. Juli 2025 um 09:25

Le ministre omanais des Affaires étrangères, Badr bin Hamad bin Hamoud Al Busaidi, effectuera demain mercredi une visite de travail en Tunisie sur invitation de son homologue tunisien, Mohamed Ali Nafti.

Cette visite vise à renforcer les relations historiques entre les deux pays et à élargir les perspectives de coopération bilatérale, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Les discussions porteront également sur les moyens de hisser cette coopération au niveau des liens fraternels unissant la Tunisie et le Sultanat d’Oman.

Les deux parties aborderont, en outre, des questions arabes, régionales et internationales d’intérêt commun.

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Zaafrani Zenzri à Séville : un nouvel élan pour la Tunisie !

02. Juli 2025 um 07:57

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, est revenue à Tunisie dans la soirée de mardi 1er juillet après sa participation à la 4ème Conférence internationale sur le financement du développement (FfD4) qui se tient du 30 juin au 3 juillet 2025 à Séville en Espagne.

Durant son séjour, Sarra Zaafrani Zenzri a eu plusieurs entretiens bilatéraux de haut niveau. Elle s’est entre autres entretenue avec le président mauritanien, Mohamed Ould Ghazouani, mais également avec les Premiers ministres portugais Luis Montenegro, palestinien Mohamed Mustapha, égyptien Mustapha Kamel Madbouli, algérien Nadir Larbaoui, et la présidente de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), Odile Renaud–Basso.

Dix ans après le Programme d’action d’Addis-Abeba, les délégations ayant pris part à la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement ont adopté l’ »Engagement de Séville », lors de la première journée.

Ledit engagement, conclu le 25 juin 2025 entre les Etats membres de l’ONU – à l’exception des Etats-Unis, constitue un cadre de référence renouvelé pour mobiliser les financements en faveur du développement durable et répondre à un besoin de développement estimé à 4 000 milliards de dollars par an, dont pâtissent particulièrement les pays en développement du Sud.

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Tunis | Affaire de « complot 2 » : Nouveau report

Von: Yusra NY
01. Juli 2025 um 23:42

Après interrogatoire à distance de plusieurs accusés, l’examen de l’affaire de « Complot contre la sûreté de l’État 2 » a de nouveau été reporté, ce mardi 1er juillet 2025.

La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme auprès du tribunal de première instance de Tunis a décidé de reporter l’examen de l’affaire au vendredi 4 juillet, sachant que la prochaine audience sera consacrée aux plaidoiries des avocats.

Ce mardi, plusieurs accusés, dont l’ancien maire de la ville d’Ezzahra (sud de Tunis), Rayen Hamzaoui, ont été entendus dans le cadre de cette affaire, d’autres ont quant à eux refusé d’être entendus à distance.

Y. N.

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Accord sur l’amendement de l’article 96 du Code pénal

01. Juli 2025 um 22:13

Réunie le 30 juin, la Commission de législation générale de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a approuvé une version consensuelle issue de deux propositions de loi visant à amender l’article 96 du Code pénal.

En effet, ledit texte introduit plusieurs modifications notables, entre autres la réduction de la peine d’emprisonnement à six ans et la prise en compte de l’intention dans les cas d’abus de fonction.

Du délit matériel et du délit intentionnel

Cette réforme, qui sera prochainement soumise au vote en plénière de l’ARP, vise à combler les lacunes de l’article en vigueur, lequel réprime l’abus de fonction destiné à procurer un avantage indu. Désormais, la commission exige la démonstration d’une intention délibérée, faisant passer cette infraction d’un délit matériel à un délit intentionnel.

Lire aussi : Réforme de l’article 96 du Code pénal : vers un assouplissement des sanctions pour les fonctionnaires?

Critiqué depuis 2011 pour sa portée jugée excessive, l’article 96 concerne les manquements des agents publics, et aurait, selon ses détracteurs, nui à l’efficacité de l’administration et au climat des affaires. Il incrimine actuellement six formes de violations liées à l’exercice de la fonction publique.

Réduction de la peine de prison…

Fruit de consultations avec des spécialistes en droit pénal, la nouvelle mouture du texte prévoit une peine de prison réduite (de dix à six ans), avec la possibilité de sursis ou de peine pécuniaire, et introduit explicitement la nécessité de prouver l’intention coupable.

En effet, les professeurs Mongi Lakhdhar, Hatem Bellahmar et Najet Brahmi, auditionnés par la commission, ont salué ces changements. Ils ont notamment recommandé de supprimer l’incrimination de « nuisance à l’administration », jugée vague et plus proche du champ disciplinaire que pénal.

Ils ont également plaidé pour l’instauration d’une enquête préalable avant toute suspension d’un agent public, afin de prévenir les abus de procédure. L’élargissement de la définition du fonctionnaire public à d’autres catégories de personnel a également été évoqué.

A souligner que cette réforme s’inscrit dans une démarche de modernisation du droit pénal tunisien. Elle vise ni plus ni moins à restaurer la confiance entre les citoyens et l’administration, sécuriser l’action des agents publics, réduire les plaintes infondées, et aligner la législation tunisienne sur les normes internationales en matière de criminalisation. L’objectif affiché est clair: concilier la protection des deniers publics avec le bon fonctionnement de l’appareil administratif.

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BBC : un documentaire sur les ambulanciers de Gaza censuré, les employés protestent

01. Juli 2025 um 22:38
BBC : un documentaire sur les ambulanciers de Gaza censuré, les employés protestent

La BBC fait face à une fronde interne sans précédent après avoir décidé de ne pas diffuser le documentaire Gaza : Doctors Under Attack, pourtant commandé par la chaîne il y a plus d’un an. Réalisé par deux cinéastes primés aux Emmy Awards, le film met en lumière les souffrances des équipes médicales palestiniennes sous […]

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Le CRLDHT dénonce un acharnement politique et appelle à la libération d’Abir Moussi

Von: Yusra NY
01. Juli 2025 um 22:00

Le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) a appelé, ce mardi 1er juillet 2025 à la libération de la présidente du Parti destourien libre (PDL) Abir Moussi.

Tout en pointant du doigt 637 jours de détention arbitraire, le CRLDHT a rappelé que Me Moussi emprisonnée depuis octobre 2023, a été condamnée le 12 juin à deux ans de prison ferme dans le cadre de l’affaire l’opposant à l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) en lien avec les législatives de 2022.

« Cette condamnation s’appuie sur le décret-loi 54, une loi liberticide imposée par Kaïs Saïed pour museler toute voix dissidente. Isolement, transferts abusifs, privation de soins, atteintes à sa défense : tout montre un acharnement politique pour faire taire une figure de l’opposition dans un climat de répression généralisée », lit-on dans le communiqué du CRLDHT.

Le Comité a par ailleurs appelé à l’annulation immédiate de la condamnation du 12 juin et à la libération sans condition d’Abir Moussi ainsi qu’à la garantie de ses droits fondamentaux en détention et à l’accès libre à sa famille et à ses avocats.

La même source a par ailleurs de nouveau appelé à l’abrogation du décret-loi 54 et à la fin des détentions arbitraires en Tunisie.

Y. N.

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Ministre omanais des Affaires étrangères en visite officielle à Tunis, mercredi 2 juillet

01. Juli 2025 um 19:57

Le ministre omanais des Affaires étrangères, Badr bin Hamad bin Hamoud Al Busaidi, effectuera, mercredi 2 juillet, une visite de travail en Tunisie, à l’invitation de son homologue tunisien, Mohamed Ali Nafti.

Cette visite a pour objectif de renforcer les relations historiques entre les deux pays et d’élargir les perspectives de coopération bilatérale, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Les discussions porteront également sur les moyens de renforcer cette coopération, à la hauteur des liens fraternels unissant la Tunisie et le Sultanat d’Oman.

Par ailleurs, les deux parties aborderont des questions arabes, régionales et internationales d’intérêt commun.

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ARP : Des députés critiquent le recours aux emprunts

01. Juli 2025 um 18:51

Des députés de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) ont estimé, mardi 1er juillet, que l’adoption du projet de loi approuvant l’accord de prêt destiné à financer le projet de modernisation de l’Office national de la protection civile (ONPC) et au recours aux emprunts en général vont à l’encontre de la politique du « compter sur soi ».

« Cela traduit l’incapacité de l’État à mobiliser les ressources financières nécessaires pour la réalisation de ses projets », ont-ils déploré lors de la séance plénière consacrée à l’examen de ce projet de loi, conclu le 24 septembre 2024 entre la Tunisie et l’Agence française de développement (AFD).

Les députés ont souligné que le montant du prêt, estimé à 50 millions d’euros, reste « très modeste ». Ils ont estimé qu’il aurait été plus judicieux de mobiliser des aides ou des dons auprès des pays historiquement responsables du réchauffement climatique, dans le cadre de la « réparation des dommages climatiques », plutôt que de contracter un emprunt pour l’acquisition d’équipements.

Selon eux, les difficultés auxquelles est confronté le secteur dépassent la simple mise à disposition de locaux, certains établissements souffrant d’un manque d’équipements essentiels et de personnel qualifié.

D’autres députés ont, en outre, appelé l’ONPC à intensifier ses efforts dans la lutte contre les incendies de forêt et à renforcer les préparatifs pour la saison estivale, notamment en mobilisant des volontaires.

Ils ont également insisté sur la nécessité de programmer des sessions de formation, de multiplier les campagnes de sensibilisation et les visites de terrain, et d’organiser des patrouilles conjointes entre la protection civile, la garde nationale et l’administration des forêts.

Incendies : opérations blanches

Par ailleurs, plusieurs intervenants ont mis en avant l’importance d’organiser des exercices de simulation (opérations blanches) et de créer des comités techniques mixtes avec les autorités algériennes, en vue de renforcer la sécurité aux frontières, de promouvoir la coopération bilatérale en matière de protection civile et d’envisager la création de centres frontaliers communs, notamment à travers un système d’alerte précoce couvrant l’ensemble de la zone frontalière.

Ils plaident pour l’équipement des services de protection civile en drones, afin d’améliorer leur capacité d’intervention face aux risques liés aux catastrophes naturelles.

Doté d’un montant de 50 millions d’euros (environ 170 millions de dinars), l’accord de prêt avec l’AFD vise à renforcer les moyens d’intervention de l’ONPC et ses capacités opérationnelles en matière de prévention des catastrophes naturelles (inondations, vagues de chaleur, incendies…).

Ce prêt, remboursable sur une période de 20 ans, dont 7 années de grâce, permettra de renforcer le système d’alerte, de prévention et de gestion proactive des risques en Tunisie.

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