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Tunisie : un ex-député d’Ennahdha condamné à deux ans de prison pour corruption

18. Mai 2025 um 18:42
Tunisie : un ex-député d’Ennahdha condamné à deux ans de prison pour corruption

La chambre pénale spécialisée dans les affaires de corruption financière auprès du tribunal de première instance de Tunis a prononcé une peine de deux ans de prison assortie d’amendes dépassant les 8 millions de dinars à l’encontre d’un ancien député du mouvement Ennahdha. Cette condamnation intervient dans le cadre d’affaires de corruption financière impliquant également […]

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Mohamed Ali Nafti en visite lundi 19 mai au Qatar

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, se rendra lundi 19 mai au Qatar à l’invitation du Premier ministre et ministre des Affaires étrangère dde cet Etat du Golfe, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al Thani.

Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations fraternelles et de la coopération bilatérale entre la Tunisie et le Qatar. Elle offrira l’occasion de tenir des entretiens bilatéraux de haut niveau visant à approfondir les liens existant et à élargir les domaines de partenariat entre les deux pays, indique le département des Affaires étrangères.

Cette visite constituera également une opportunité d’examiner un certain nombre de questions régionales et internationales d’intérêt commun, selon la même source.

Avec TAP

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Genève: Mustapha Ferjani plaide pour un fonds africain de santé

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a présenté, dans le cadre de sa participation à la 78e session de l’Assemblée mondiale de la santé à Genève, la vision de la Tunisie en matière de financement des soins innovants, au service de la souveraineté sanitaire en Afrique.

Participant à une réunion de haut niveau, organisée par le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies sur « les financements et la santé en Afrique » à laquelle ont assisté des ministres africains de la Santé et des partenaires internationaux, Ferjani a émis trois propositions pratiques en vue de promouvoir les systèmes de santé en Afrique, à savoir la création d’un fonds africain de solidarité en matière de santé, le lancement de pôles régionaux pour la modernisation, et l’innovation, et l’usage du numérique et de l’intelligence artificielle pour fournir les soins à distance, en particulier dans les zones éloignées.

Le ministre de la Santé a passé en revue la stratégie de la Tunisie basée sur la gestion des priorités sanitaires en fonction des défis épidémiologiques, l’achat des médicaments essentiels et le renforcement de l’investissement national à caractère solidaire.

Il a relevé que l’Afrique a besoin, aujourd’hui d’une vision unifiée qui permet de déterminer ses priorités en fonction de ses besoins, tout en comptant sur ses propres ressources.

Avec TAP

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Tunisie – Djibouti : cap sur de nouveaux partenariats stratégiques

18. Mai 2025 um 11:32

Le ministre tunisien des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, s’est entretenu avec son homologue djiboutien, Abdoulkader Houssein Omar, en marge du 34e Sommet arabe tenue à Bagdad, le 17 mai 2025.

Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, cette rencontre a été l’occasion  de réaffirmer la solidité des liens entre la Tunisie et Djibouti, tout en explorant les perspectives de renforcement de la coopération bilatérale.

Les deux parties ont exprimé leur volonté commune de développer leurs échanges dans divers secteurs stratégiques, tels que l’économie, la culture, l’enseignement supérieur, la formation professionnelle ainsi que la gestion portuaire.

Abdoulkader Houssein Omar et Mohamed Ali Nafti ont également insisté sur la nécessité de maintenir un dialogue régulier autour de plusieurs dossiers africains d’intérêt commun. Ils ont, en outre, réaffirmé leur engagement en faveur d’une coordination renforcée face aux enjeux régionaux.

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Abid Briki plaide pour « un bilan du processus du 25 Juillet 2021 »

Les travaux de la 5e session du conseil central du mouvement « La Tunisie en avant » ont démarré, samedi 17 mai, à Nabeul, sous le signe « Vers une Tunisie où prévalent justice sociale, liberté et dignité nationale ».

Pour atteindre cet objectif, le conseil central du parti se penchera lors de ses travaux à examiner une question-clé, celle d’identifier les moyens idoines permettant de convertir les objectifs du processus du « 25 Juillet 2021 » en acquis concrets. C’est ce qu’a déclaré, à l’agence TAP, le secrétaire général du mouvement, Abid Briki.

Il estime que cette étape commande de procéder impérativement à une relecture approfondie du bilan du processus du 25 Juillet 2021, laquelle relecture servira à élaborer une nouvelle vision de la nouvelle Tunisie et permettra de remédier aux insuffisances et lacunes pouvant nuire à ce processus.

Briki a saisi l’occasion pour rappeler les principaux acquis réalisés depuis 25 juillet 2021, citant en exemple l’élaboration d’une nouvelle Constitution et l’élection des deux chambres législatives.

A cela s’ajoute l’adoption de plusieurs mesures et de lois à caractère social « révolutionnaires » qui s’inscrivent dans l’optique de mettre fin au règne de l’emploi précaire.

S’attardant sur la question du statut des droits et des libertés en Tunisie, Briki s’est exprimé en toute clarté en faveur de la suppression du décret-loi n°54 de 2022, texte qui a été adopté pour régir « une conjoncture « exceptionnelle » et « une période transitoire » qui a pris fin au lendemain de la mise en place des deux chambres législatives du Parlement.

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‘‘Inquilab 2020’’ │ Contre un démagogue populiste et cynique, les forces vives d’une nation

18. Mai 2025 um 08:06

En 2020, en Inde, un pays essentiellement campagnard et sous-développé, les paysans, pourtant politiquement roués et encadrés par des intellectuels souvent brillants, n’ont pas saisi l’opportunité d’un véritable changement en profondeur qu’ils auraient pu imposer d’une manière irrémédiable, avec la majorité nécessaire pour le faire.

Dr. Mounir Hanablia *

Les paysans en Chine avaient constitué la base sur laquelle s’était appuyé le Parti communiste chinois pour lutter contre l’occupation japonaise durant la seconde guerre mondiale, puis pour arracher le pouvoir au parti Kuomintang dont les débris sont toujours réfugiés aujourd’hui sur l’île de Taiwan.

En Russie en 1917, ou plutôt dans l’empire tsariste, les paysans, malgré les prétentions du parti bolchevik à représenter la classe ouvrière dans un pays sous industrialisé et largement agricole, avaient formé l’ossature de l’armée rouge des ouvriers et paysans, ainsi qu’on l’avait nommée, qui allait permettre aux communistes de s’installer à la tête du pays durant plus de 70 ans.

Curieusement, l’Inde, un pays majoritairement constitué de campagnards dont l’agriculture représente la principale source de revenus, n’a pas basculé dans la Révolution, malgré des famines cycliques, et les conflits intercommunautaires, ou bien issus de la tyrannie sociale née du système des castes prédominant dans le pays. Les partis communistes, légalisés dans le pays, n’ont jamais eu d’influence qu’au niveau régional dans quelques États périphériques dont ils ont remporté les élections comme le Kérala et le Bengal Occidental. Il y a bien eu un maquis communiste dirigé par Charu Majumdar, qu’on a qualifié de Naxalite, dans les forêts du Jharkhand, qui a fait parler de lui un certain temps en menant des attaques contre les forces de l’ordre ou leurs informateurs, mais ce maquis n’a pas bénéficié du soutien populaire qui lui aurait permis de constituer un fief, un territoire sécurisé, une république populaire, pour se lancer ensuite à la conquête du pays, comme cela s’était fait en Chine ou au Vietnam.

Le morcellement issu du communalisme et des castes n’a ainsi pas pu être surmonté par l’analyse ou la rhétorique marxiste alors que tout prédisposait le pays à un conflit social de grande ampleur dont aurait pu naître une situation révolutionnaire.

Le mouvement paysan de 2020

C’est pourquoi le mouvement paysan de 2020 dans le pays le plus peuplé au monde ne doit pas être considéré comme un événement marginal, le néolibéralisme et le marché global ayant le vent en poupe dans le monde entier. C’est justement pour exiger le retrait des lois instituées par décrets par le gouvernement communaliste hindou du démagogue autoritaire Modi, dans le but de soumettre l’agriculture indienne aux intérêts des grands groupes commerciaux et financiers nationaux et internationaux, que le soulèvement paysan est né afin d’épargner à des centaines de millions de paysans les expropriations de leurs terres en faveur de l’agrobusiness, que les trois nouvelles lois auraient imposées.

Ces lois supprimaient les prix minimums garantis des produits agricoles, restreignant les droits des fermiers à se pourvoir en justice en cas de litige avec des intermédiaires, qui ne seraient désormais plus agréés par l’Etat. Les fermiers devraient traiter avec un marché sur lequel ils n’avaient aucune prise, pas même celle de fixer les prix. Bref, ils ne seraient que de simples producteurs face à de puissantes corporations qui en seraient les principaux acteurs.

En légiférant par décrets, le gouvernement Indien avait court-circuité le Parlement sans lui soumettre les projets de lois contestés pour approbation, remettant en question l’équilibre des pouvoirs dans un pays qui se qualifie de plus grande démocratie du monde. Il était d’autant moins fondé à le faire que la Constitution indienne précisait que les questions liées à l’agriculture relevaient des parlements régionaux, et non  du pouvoir central. Et il avait choisi de le faire en pleine pandémie de Covid pendant qu’il restreignait les libertés de travailler, de circuler et de se réunir dans tout le pays.

La capacité de mobilisation des fermiers

Le fait démontre suffisamment la capacité de mobilisation de plusieurs centaines d’associations de fermiers et leur détermination dans des conditions aussi défavorables. Le noyau de la contestation s’est situé au Punjab, un des États les plus prospères de la Fédération Indienne, considéré dans les années 70 comme le grenier à blé de l’Inde après ce qu’on a appelé la Révolution Verte. Le cœur en a été la communauté Sikhe dont, outre les réseaux de solidarité autour d’une croyance monothéiste commune, l’Histoire est celle d’une lutte ininterrompue contre l’oppression et l’injustice du pouvoir, et dont l’idéal est le service de la communauté.

Ainsi les temples sikhs disposent tous de cuisines animées par des fidèles volontaires, afin de distribuer des repas gratuits à tous ceux qui se présenteraient, indépendamment de leurs race, sexe, ou conviction religieuse. Ce haut idéal humaniste a facilité la mobilisation des milliers de paysans du Punjab dont la capacité d’organisation et l’idéal communautaire étaient si on peut dire rodés depuis des siècles. Des milliers d’hommes, de femmes, de vieillards venus dans leurs tracteurs, camions, et camionnettes, ont ainsi établi des camps mobiles le long des routes convergeant vers la capitale, dont tous les jours ils se rapprochaient encore plus.

Le gouvernement indien, tout comme ceux qui l’ont précédé, n’étant nullement désireux de voir sa capitale envahie par une contestation jugée menaçante, envoya les unités centrales de la police épauler les unités régionales afin d’empêcher les contestataires de passer, si possible de les disperser. Les manifestants furent donc confrontés à la brutalité policière, mais ils persistèrent.

Il vint donc un moment, début décembre, alors que le froid de l’hiver se faisait sentir, où les paysans se trouvèrent bloqués en rase campagne par les forces de l’ordre avec les routes vers la capitale coupée. Des camps permanents furent ainsi montés avec entre autres bibliothèques, gymnase, cinémas, ravitaillement quotidien en provenance des campagnes, cuisine, voirie, et même des dispensaires, animés par les centaines de volontaires venus apporter leur aide. Et le mouvement a fait tache d’huile dans les autres Etats de la fédération dont les fermiers étaient aussi intéressés par le retrait des lois contestées.

Toujours est-il, au moment où les paysans entamaient des négociations avec le gouvernement, qu’ils décidaient de mettre la pression en bloquant le chemin de fer au niveau régional, entraînant l’épuisement rapide des stocks de charbon, et la fermeture de plusieurs centrales électriques nécessaires au fonctionnement de l’industrie.

Le louvoiement du gouvernement

En un peu plus d’un mois, il y eut environ six réunions entre les représentants des fermiers et du gouvernement, qui n’aboutirent pas, les premiers exigeant les retraits des lois, et les seconds s’obstinant à ne discuter que d’amendements. Naturellement le gouvernement entama une campagne de propagande de grande ampleur, relayée par des médias aux ordres appartenant aux grands groupes commerciaux désireux de voir les lois appliquées à leur bénéfice. Ils présentaient les fermiers comme des naxalites, guérilleros communistes, ou bien Punjab oblige, des khalistanis.

En effet, dans les années 80, l’armée indienne avait détruit le Temple d’Or d’Amritsar, le lieu le plus saint du sikhisme, parce que s’y étaient réfugiés des séparatistes exigeant la création d’un Etat sikh indépendant, le Khalistan. Une actrice  de Bollywood devenue députée appuyait les thèses du premier ministre Modi.

Face à cette campagne de désinformation, les contestataires répliquaient par un usage intensif de l’Internet afin d’informer régulièrement leurs propres partisans tout en acquérant la sympathie de leurs compatriotes, émus par la mort d’une cinquantaine de manifestants, souvent âgées, de froid, ou de maladie. Il y eut même un suicide de protestation, afin de rappeler que les suicides de fermiers, endettés irrémédiablement, représentaient plus de 11% du total dans le pays, sur 25 ans.

Malgré cela, le gouvernement s’obstinait, arguait du bien-fondé de sa politique, récusée par les fermiers, les partis d’opposition, et de plus en plus les différents segments de la société civile que rebutaient sa dérive autoritaire remettant en cause le fonctionnement des institutions démocratiques, tout comme les méthodes policières utilisées pour réprimer les manifestants, de plus en plus soutenus par une opinion publique internationale influencée par les communautés indiennes établies aux Etats-Unis et au Canada.

Le Canada s’invite dans la crise

Le Premier ministre Justin Trudeau du Canada n’hésitait pas à monter au créneau pour exprimer sa solidarité avec ses compatriotes originaires d’Inde inquiets du sort de leurs proches demeurés dans ce pays, luttant pacifiquement pour préserver leurs droits. Trudeau dénoncerait quelques années plus tard l’assassinat de militants sikhs au Canada en l’attribuant aux services secrets indiens, déclenchant une crise diplomatique entre les deux pays. 

Le fait le plus marquant est que le mouvement paysan, en utilisant des moyens pacifiques, était ainsi devenu une menace pour le pouvoir parce qu’il avait réussi à surmonter les différences de castes et de religions entre Hindous et Musulmans, dont le parti suprémaciste Hindou au pouvoir, le BJP, avait fait son cheval de bataille, en instaurant le fameux registre national et la réforme sur la nationalité faisant des musulmans des citoyens sans droits dans leur propre pays.

Le mouvement paysan avait fédéré les différents mécontentements contre la politique cynique d’un gouvernement qui n’hésitait pas à importer de l’étranger à des prix supérieurs les produits disponibles sur le marché intérieur, afin de casser la production locale et punir les fermiers, quand il ne les soumettait pas à des représailles fiscales.

Des personnalités éminentes et des sportifs avaient même rendu les décorations dont l’État Indien les avait honorés, en signe de protestation, un symbole fort remettant ainsi en question implicitement l’unité du pays.

L’impossible révolution

Le livre, écrit comme un journal par une adolescente punjabi sikhe de 16 ans suffisamment cultivée pour citer des passages de pièces de Shakespeare, s’interrompt en janvier 2021 alors que les deux parties n’ont pas encore trouvé d’accord.

En fait, il faudra une année au gouvernement pour céder et se résoudre à l’annulation des lois en question. Ce n’est pas la menace de désintégration du pays qui l’a fait reculer, mais plutôt la perspective d’une défaite électorale sans précédent. Et les élections de 2024 viendront confirmer le recul électoral de M. Modi qui ne disposera plus de la majorité absolue au parlement.

Évidemment nul ne contestera que les fermiers indiens ont remporté une grande victoire en réalisant leurs objectifs contre un pouvoir sans scrupules soutenu par le marché global et les forces de la mondialisation. Néanmoins, après cela, leur mouvement s’est immédiatement auto-dissous. Et les perspectives entrevues d’une société libérée de la tyrannie des castes et du communalisme ne se sont pas réalisées, parce qu’aucun parti politique nouveau n’a émergé pour en faire programme réalisable, les partis traditionnels en étant incapables.

Ainsi dans un pays qui demeure essentiellement campagnard et sous-développé, avec quelques poches d’opulence autour de mégalopoles surpeuplées, les paysans, pourtant politiquement roués et encadrés par des intellectuels souvent brillants, n’ont pas saisi l’opportunité d’un véritable changement en profondeur qu’ils auraient pu imposer d’une manière irrémédiable, avec la majorité nécessaire pour le faire. Leur victoire, obtenue par leur sens de l’organisation, leur combativité, leur sacrifice, leur persévérance, et leur solidarité, n’est donc pas définitive, et demeure tributaire d’une volonté politique qui n’aura de cesse de la remettre en question dès lors que l’opportunité pour le faire se présentera.   

* Médecin de libre pratique.

‘Inquilab-2020 : The United Indian Peasant Movement’’, de Amarveer Kaur, éd. Notion Press, 14 février 2021, 270 pages.

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Tunisie | Appel à la libération d’Imen Ouardani

Von: Yusra NY
17. Mai 2025 um 23:18

Plusieurs parties ont exprimé leur solidarité avec Imen Ouardani, ancienne adjointe au maire de Sousse, qui est en détention depuis le 10 mai 2024.

Imen Ouardani,a été arrêtée dans le cadre d’une enquête ouverte sur la slignature d’un accord de partenariat en 2022, entre la municipalité de Sousse et l’organisation « La Tunisie, terre d’asile ». Elle est ppursuivie pour blanchiment d’argent, falsification, de constitution d’un réseau pour l’entrée d’étrangers, et abus de fonction.

Pour le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) la détention d’Imen Ouardani, docteure en biologie, est arbitraire : « Les pièces présentées par sa défense contredisent ces accusations et démontrent l’absence totale d’éléments justifiant son arrestation et sa détention. Les experts ont également confirmé, dans leurs rapports, l’absence de toute transaction financière entre Imen Ouardani et l’organisation Tunisie Terre d’Asile ».

Le CRLDHT qui a exprimé sa solidarité avec Imen Ouardani, estimant qu’elle est victime d’une violation flagrante de ses droits fondamentaux.

Et d’ajouter : «Imen est aujourd’hui punie, non pour un crime commis, mais pour avoir rempli son devoir, pour avoir défendu des valeurs humaines désormais criminalisées».

Y. N.

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Gestern — 17. Mai 2025Haupt-Feeds

Santé de Rached Khiari : sa défense alerte sur un danger de mort

17. Mai 2025 um 22:19
Santé de Rached Khiari : sa défense alerte sur un danger de mort

Le comité de défense de Rached Khiari, ancien député actuellement incarcéré, a tiré la sonnette d’alarme face à la détérioration inquiétante de son état de santé. Souffrant d’un cancer qui se serait considérablement propagé, Khiari ne bénéficierait d’aucune prise en charge médicale adéquate, malgré la gravité de son état. Sa famille affirme que certaines zones […]

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Sommet arabe à Bagdad : appel à l’arrêt immédiat de la guerre à Gaza

17. Mai 2025 um 20:32
Sommet arabe à Bagdad : appel à l’arrêt immédiat de la guerre à Gaza

La 34e session ordinaire du Sommet arabe s’est tenue à Bagdad ce samedi, marquant un moment fort de solidarité régionale face aux crises en cours. Dans son communiqué final, le sommet a exprimé un rejet catégorique de tout projet de déplacement forcé du peuple palestinien et a exigé un arrêt immédiat de l’agression israélienne sur […]

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Sommet arabe : la Tunisie appelle à l’action pour la Palestine et met en garde sur la Libye

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a réaffirmé, samedi 17 mai lors des travaux du 34e Sommet arabe ordinaire tenu à Bagdad, le soutien indéfectible de la Tunisie et sa position constante en faveur de la cause palestinienne et de la lutte du peuple palestinien pour recouvrer tous ses droits légitimes, dont en premier l’établissement d’un État indépendant avec Al-Qods pour capitale.

Dans un discours prononcé au Sommet arabe au nom du président de la République, Kaïs Saïed, le chef de la diplomatie tunisienne a affirmé la condamnation de la Tunisie des crimes génocidaires perpétrés quotidiennement à Gaza par l’entité sioniste et ses agressions barbares en Cisjordanie.

 

Il a ainsi réitéré le rejet catégorique de la Tunisie de toutes les tentatives visant à déplacer le peuple palestinien et à compromettre sa juste cause. Il a en ce sens souligné le soutien de la Tunisie à l’initiative arabe et islamique pour la reconstruction de la Bande de Gaza.

 

Cité dans un communiqué publié par le département des Affaires Etrangères, le ministre a exprimé la profonde préoccupation des développements en Libye et renouvelé l’appel à un arrêt immédiat de l’escalade dans toutes les régions du pays et à l’importance de faire prévaloir la sagesse, de garder l’intérêt national en tête des priorités et en parvenir à un consensus entre les parties libyennes.

 

Il a également réitéré la disposition de la Tunisie à être une terre de rencontre pour les frères libyens en vue d’un dialogue Libyo-libyen, sous l’égide de la Mission des Nations Unies en Libye, en vue d’atteindre la solution politique espérée qui garantira l’unité de la Libye et répondra aux aspirations du peuple libyen à la sécurité, la stabilité et l’unité.

Par ailleurs, Mohamed Ali Nafti a mis l’accent sur l’importance accordée par la Tunisie au renforcement de la sécurité et la stabilité dans la région arabe. Il a appelé les États du groupe arabe à œuvrer ensemble, en tant que bloc uni, pour faire face aux défis actuels, en priorité la restauration de la sécurité et de la stabilité politique dans les différentes régions du monde arabe, ainsi que la réalisation des objectifs du développement durable dans tous les domaines économiques et sociaux, sans négliger la dimension culturelle qui mérite toute l’attention nécessaire de manière à servir le développement de nos pays et de nos peuples.

Il a par ailleurs affirmé que la Tunisie s’est pleinement investie, depuis son adhésion à la Ligue des États Arabes, pour assumer ses responsabilités pendant sept décennies, contribuant à toute initiative visant à faire progresser l’action arabe commune dans toutes ses dimensions politiques, économiques, culturelles, technologiques, scientifiques et de développement, et à défendre les justes causes arabes auprès des différentes instances internationales.

A noter que le ministre des Affaires étrangères a conduit la délégation tunisienne aux travaux de la 34e Sommet de la Ligue arabe à Bagdad.

Dans sa Déclaration de clôture, le Sommet arabe a souligné l’importance de fournir une aide humanitaire à la bande de Gaza en rejetant le déplacement du peuple palestinien. Il a également appelé au déploiement de forces de protection et de maintien de la paix de l’ONU dans les territoires palestiniens occupés jusqu’à ce que la « solution à deux États » soit mise en œuvre.

La déclaration de clôture du sommet a également condamné les attaques de l’entité sioniste contre la Syrie et a appelé à une solution politique au conflit au Soudan en soulignant la nécessité d’établir une zone exempte d’armes nucléaires au Moyen-Orient.

Avec TAP

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Bassem Trifi au cœur d’un débat sur ses déclarations concernant Abir Moussi

17. Mai 2025 um 17:29

Bassem Trifi, président de la Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LTDH) et fils de l’ancien président  Mokhtar Trifi, est actuellement au centre d’un débat vis-à-vis de ses  propos critiques à l’encontre d’Abir Moussi, présidente du parti PDL.

Toutefois, ses propos critiques à son encontre, ont suscité des réactions. Abir Moussi, actuellement détenue, est considérée par ses partisans comme une femme intègre. Plusieurs observateurs estiment que Bassem Trifi devrait présenter des excuses publiques pour ses déclarations jugées dégradantes, afin de restaurer sa crédibilité.

Le 16 mai 2025, une réunion du conseil national de la LTDH a été perturbée par l’intervention d’un groupe d’individus. Le lendemain, lors d’une conférence marquant le 48e anniversaire de la Ligue, Bassem Trifi a qualifié cet incident de tentative de pression liée aux positions critiques de l’organisation envers le pouvoir en place. Il a rappelé que la LTDH a été régulièrement ciblée, depuis l’époque de Habib Bourguiba, sous Ben Ali, et après la révolution, en raison de son engagement en faveur des droits et libertés sans discrimination.

Parmi les réactions, Abdessalem Larif, avocat et membre du comité de la défense de Abir Moussi, a souligné « la gravité des propos tenus par Bassem Trifi. Il a insisté sur la nécessité d’excuses publiques, non seulement pour répondre aux attentes de la partie offensée, mais aussi pour préserver l’honneur et la légitimité du défenseur des droits humains. Selon lui, le non-respect de ces obligations morales affecte la crédibilité de Trifi, notamment vis-à-vis d’une avocate actuellement détenue. »

Mohsen Marzouk a, quant à lui, appelé au calme et à la modération. Il a rappelé que, malgré les tensions, Abir Moussi « est une personne considérée comme victime, méritant le soutien ». Il a également reconnu les difficultés auxquelles sont confrontés Bassem Trifi et la LTDH dans leur engagement. Mohsen Marzouk a invité à distinguer l’essentiel du secondaire, en mettant en garde contre les divisions et conflits internes.

Et comme le disait Victor Hugo : « On ne juge pas la grandeur d’un homme à sa richesse, mais à sa capacité à respecter ceux qui se trouvent au bas de l’échelle. »

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Iran : la peine de mort confirmée pour le rappeur Amir Tataloo pour blasphème

17. Mai 2025 um 18:03
Iran : la peine de mort confirmée pour le rappeur Amir Tataloo pour blasphème

La Cour suprême d’Iran a confirmé la peine de mort à l’encontre du célèbre rappeur Amir Tataloo, reconnu coupable de « blasphème », a annoncé samedi 17 mai 2025 le porte-parole du pouvoir judiciaire iranien. Âgé de 37 ans, l’artiste avait été extradé de Turquie vers l’Iran en décembre 2023, après avoir initialement été condamné […]

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Gaza : 45 enfants tués en deux jours, l’UNICEF alerte sur une crise humanitaire majeure

17. Mai 2025 um 17:33
Gaza : 45 enfants tués en deux jours, l’UNICEF alerte sur une crise humanitaire majeure

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) a tiré la sonnette d’alarme face à l’aggravation dramatique de la situation des enfants dans la bande de Gaza. Dans un communiqué publié récemment, l’organisation a révélé qu’au moins 45 enfants ont été tués au cours des deux derniers jours, portant à plus de 950 le nombre […]

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Pour une conférence nationale des droits et libertés en Tunisie

17. Mai 2025 um 12:17

Le CRLDHT a publié, ce samedi 17 mai 2025, le communiqué suivant en soutien à la LTDH, à son président Bassem Trifi et à son appel conjoint avec le FTDES pour une conférence nationale des droits et libertés.

Le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) exprime son soutien plein et entier à la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) et à son président, Maître Bassem Trifi, face à la tentative d’intrusion survenue lors de la réunion de son Conseil national. Cette intervention n’est pas un simple incident interne : il s’agit d’une manœuvre politique dangereuse visant à saper la crédibilité de l’une des dernières institutions indépendantes qui incarnent encore la mémoire et l’avenir du combat pour les droits humains en Tunisie.

Le CRLDHT dénonce cette tentative d’intimidation qui cherche à semer la division au sein de la Ligue et à entraver son action autonome, à un moment où la LTDH — aux côtés du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) — a lancé un appel à la tenue d’une «Conférence nationale pour les droits, les libertés et l’État démocratique», prévue pour la fin du mois de mai.

Ce projet courageux intervient dans un contexte dramatique : l’arrestation de l’ancien juge Ahmed Souab, les verdicts iniques contre de nombreux opposants, l’instrumentalisation du pouvoir judiciaire et la fermeture de l’espace civique. Il ne s’agit plus seulement de dénoncer — il s’agit de résister, se rassembler et construire des alternatives démocratiques face à la dérive autoritaire en cours.

Le congrès annoncé vise précisément à unir toutes les forces civiles, politiques et sociales refusant l’ordre autoritaire, à élaborer collectivement une riposte solidaire et pérenne et à redonner souffle à une dynamique démocratique fondée sur les droits, les libertés, la justice sociale et l’État de droit.

Les tentatives de sabotage interne ou d’instrumentalisation doivent être comprises pour ce qu’elles sont : des attaques dirigées contre la volonté de fédérer les résistances, contre le retour de la démocratie, contre la liberté même de penser et de s’organiser. Ces pratiques, que nous pensions révolues, relèvent d’une stratégie de division, de peur et de chaos entretenue par des groupes aux agendas opaques et proches du pouvoir.

Le CRLDHT affirme :
• sa solidarité avec la LTDH, son président et son bureau légitimement élu;
• son soutien à l’appel conjoint de la LTDH et du FTDES à tenir une conférence nationale inclusive, ouverte à toutes les composantes démocratiques, à toutes les familles de pensée et à tous les défenseurs sincères des droits et libertés;
• son engagement à défendre l’indépendance du mouvement des droits humains contre toutes les formes d’ingérence, de manipulation ou de division.

Il ne s’agit pas d’un congrès de plus, mais d’un moment crucial pour empêcher l’effondrement définitif de notre espace public, de nos droits et de notre démocratie.

Les pratiques autoritaires reviennent, mais la société civile se relève. Le droit d’avoir des droits n’est pas négociable.

Vive la Ligue tunisienne des droits de l’Homme.

Vive les luttes solidaires et démocratiques.

Communiqué.

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La Tunisie en chute libre dans le classement mondial de la liberté de la presse

17. Mai 2025 um 11:54

Selon le dernier classement de la liberté de la presse dans le monde publié par l’organisation Reporters Sans Frontières (RSF), la Tunisie a perdu 11 places en un an, se classant 129e sur 180 pays. C’est son plus mauvais classement depuis la chute de la dictature de Ben Ali.

La Tunisie se classe derrière la Mauritanie (50e), le Maroc (120e) et même l’Algérie (126e). Elle peut se consoler d’avoir devancé le reste des pays arabes, qui sont parmi les derniers de la classe dans ce domaine… comme dans bien d’autres.

Cette dégringolade sans précédent fait suite à l’intensification de la répression contre les journalistes, dont plusieurs sont actuellement derrière les barreaux, purgeant des peines de prison pour des commentaires, des déclarations et des écrits.

«Depuis la révolution de 2011 qui a poussé le président Ben Ali hors du pays, la Tunisie connaît une transition démocratique à rebondissements. Le coup de force du président Kaïs Saïed, en juillet 2021, fait craindre un recul de la liberté de la presse0», souligne le rapport.

Cette dégradation fait suite à la promulgation du Décret-loi n° 2022-54 du 13 septembre 2022, relatif à la lutte contre les infractions se rapportant aux systèmes d’information et de communication. Texte liberticide auquel les juges recourent désormais presque exclusivement pour condamner les journalistes et les acteurs de la société civile, tout en jetant aux oubliettes les décrets-lois 115 relatif à la liberté de la presse et 116 trelatif à la communication audiovisuelle promulgués en 2011, et qui ne prévoient pas de peines privatives de la liberté.   

Rappelons que le très controversé article 24 du décret-loi n° 54 stipule ceci :

«Est puni de cinq ans d’emprisonnement et d’une amende de cinquante mille dinars quiconque utilise sciemment des systèmes et réseaux d’information et de communication en vue de produire, répandre, diffuser, ou envoyer, ou rédiger de fausses nouvelles, de fausses données, des rumeurs, des documents faux ou falsifiés ou faussement attribués à autrui dans le but de porter atteinte aux droits d’autrui ou porter préjudice à la sûreté publique ou à la défense nationale ou de semer la terreur parmi la population.

«Est passible des mêmes peines encourues au premier alinéa toute personne qui procède à l’utilisation de systèmes d’information en vue de publier ou de diffuser des nouvelles ou des documents faux ou falsifiés ou des informations contenant des données à caractère personnel, ou attribution de données infondées visant à diffamer les autres, de porter atteinte à leur réputation, de leur nuire financièrement ou moralement, d’inciter à des agressions contre eux ou d’inciter au discours de haine.

«Les peines prévues sont portées au double si la personne visée est un agent public ou assimilé.»

I. B.

Lire le rapport relatif à la Tunisie.

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Négociations salariales dans le secteur privé : le ministre des Affaires sociales demande un report

17. Mai 2025 um 09:36

La session de négociation sur l’augmentation des salaires dans le secteur privé, initialement prévue le 19 mai, a été reportée au 23 mai. Ce report fait suite à une demande du ministre des Affaires sociales, en raison d’un chevauchement avec un conseil des ministres, selon le site Ech-Chaab News.

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Crise de modèle et distorsions économiques Financement public : une souveraineté en péril (Partie 1)

17. Mai 2025 um 10:17
Par Adnene Ben Salah
Adnene Ben Salah

Dans notre pays, une question majeure s’impose avec acuité : comment financer durablement le budget de l’État sans alourdir davantage l’endettement extérieur ? En d’autres termes, comment mobiliser des ressources nationales sans aliéner notre souveraineté économique à des bailleurs bilatéraux ou institutionnels imposant des conditions parfois incompatibles avec nos intérêts stratégiques ?

Plus profondément, un paradoxe interpelle : alors que l’économie nationale traverse une récession marquée, que les secteurs productifs se contractent et que les performances industrielles reculent, les banques et institutions financières affichent des résultats remarquablement positifs. Ce décalage entre l’économie réelle et la sphère financière, qui semble de prime abord une distorsion économique, soulève des interrogations et semble indiquer une distorsion du modèle.

Selon les principes classiques de l’économie, une baisse de l’investissement, de la consommation, de l’épargne et un recul du recouvrement des créances devraient logiquement affecter les revenus des établissements de crédit. Le fait que cela ne soit pas le cas révèle l’existence de distorsions profondes dans notre système politico-économique, résultant soit de mécanismes internes auto-entretenus, soit de choix de politiques économiques délibérés.

Un modèle en décalage avec la création de valeur réelle

Si les créateurs de valeur – entrepreneurs, producteurs, travailleurs – sont en difficulté, et si le financement de l’activité productive se raréfie, alors se pose légitimement une question cruciale : d’où proviennent les résultats des institutions financières ? Quelle richesse réelle justifie l’augmentation de la masse monétaire ? Et sur quelles bases l’État parvient-il à clôturer son budget ?

Pour répondre à ces questions, il convient de revenir aux fondamentaux économiques.

Quatre grandes catégories d’acteurs structurent le fonctionnement de toute économie :

  1. Les entrepreneurs, moteurs de création de valeur et de prise de risque ;
  2. Les travailleurs-consommateurs, producteurs et soutiens de la demande ;
  3. L’État et son administration, organisateurs du cadre politique et régulateur de l’activité ;
  4. Le système monétaire et financier, gestionnaire des flux et ressources.

Lorsque les trois premières catégories s’essoufflent et que les revenus réels stagnent ou régressent, les recettes publiques s’affaiblissent. Pour compenser ce manque, l’État, pour assurer son train de vie, recourt à l’endettement, déclenchant une spirale aux effets systémiques.

L’arbitrage impossible : stabilité institutionnelle ou avenir collectif

L’administration publique se retrouve alors face à un arbitrage délicat : relancer l’investissement productif, maintenir son propre fonctionnement ou faire le choix du sacrifice temporaire au service du bien commun. Parallèlement, les décideurs politiques doivent choisir entre assurer leur survie à court terme ou assumer des réformes impopulaires mais nécessaires à moyen terme.

Dans la majorité des cas, les compromis convergent vers une priorité : maintenir la stabilité et le train de vie de l’appareil politico-administratif. Ce choix, légitimé par une logique de court terme, crée une déconnexion croissante entre l’État et les dynamiques productives du pays. Ainsi s’installe un déficit structurel chronique, creusé davantage par un recours croissant à l’endettement non productif, faute de création de valeur réelle.

Ce processus nourrit une situation de rente pour les institutions financières, captant les ressources disponibles au détriment de l’économie réelle. Le tarissement du crédit bancaire pour les acteurs productifs provoque une rareté artificielle de liquidité, accentuant la dépendance à l’endettement et ouvrant la voie à une ponction directe sur les réserves monétaires de la communauté – via la banque centrale ou les mécanismes d’émission – avec des conséquences inflationnistes et déstabilisatrices à moyen terme.

Une souveraineté économique de plus en plus contrainte

À cela s’ajoute une réalité préoccupante : les contraintes cumulées de notre situation structurelle et des choix de politique publique rendent de plus en plus difficile l’accès à des financements extérieurs viables. Les bailleurs internationaux, face à une dégradation des indicateurs, exigent désormais des garanties élevées voire réelles, appliquent des taux d’intérêt pénalisants, raccourcissent les maturités et limitent les montants accordés. Ce cercle vicieux réduit la marge de manœuvre de l’État et fragilise encore plus sa position sur la scène financière internationale.

En définitive, les politiques actuelles – en particulier en période de crise – génèrent des distorsions majeures dans notre modèle économique. L’État, en renforçant son emprise sur les mécanismes économiques sans créer de valeur réelle, accapare les ressources au détriment de la communauté productive. Ce faisant, il organise une forme de paupérisation systémique des travailleurs, des investisseurs et des entrepreneurs – pourtant les piliers de la croissance et de la répartition équitable de la richesse.

Conclusion

La crise actuelle révèle un décalage entre les mécanismes économiques et la création de valeur réelle. Pour restaurer la souveraineté économique, il est impératif de repenser les politiques publiques en favorisant l’investissement productif et en réduisant la dépendance à l’endettement extérieur. Une telle refondation permettra de rétablir l’équilibre entre les acteurs économiques et de promouvoir une croissance durable et inclusive. Il est essentiel d’agir rapidement pour éviter une aggravation des distorsions structurelles et préserver les fondements de notre économie.

Adnene Ben Salah

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Les responsables arabes des médias de sécurité se réunissent à Tunis

17. Mai 2025 um 10:59

La 16e Conférence arabe des responsables des médias de sécurité s’est tenue du 14 au 15 mai 2025 au siège du Secrétariat général du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur à Tunis.

C’est ce qu’a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA), ajoutant que la délégation saoudienne, dirigée par le colonel Talal bin Abdulmohsen Al-Shalhoub, directeur général de l’information et de la communication institutionnelle et porte-parole officiel du ministère de l’intérieur, a activement contribué aux débats.

Cette réunion a rassemblé des directeurs et des représentants d’agences de presse spécialisées dans la sécurité des pays arabes, de l’Union de radiodiffusion des États arabes et de l’Université arabe Nayef des sciences de la sécurité.

Les échanges ont porté sur des enjeux cruciaux, notamment le rôle essentiel des médias de sécurité dans la sensibilisation aux cybercrimes, l’intégration des technologies d’intelligence artificielle dans la communication sécuritaire, et le partage des meilleures pratiques en prévention et lutte contre le trafic de stupéfiants.

La conférence a exploré le rôle des médias spécialisés dans la sécurité dans la sensibilisation à la cybercriminalité, l’utilisation de l’intelligence artificielle dans les médias spécialisés dans la sécurité et les expériences des États membres en matière de prévention des drogues.

I. B.

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La Tunisie propose d’accueillir… un dialogue libyo-libyen!!!

17. Mai 2025 um 10:33
La Tunisie propose d'accueillir… un dialogue libyo-libyen!!! | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (Politique) – Le ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger a publié une déclaration concernant les développements douloureux et accélérés qui ont eu lieu à Tripoli (Libye).

La déclaration a renouvelé le rappel des liens historiques entre la Tunisie et la Libye et la préoccupation de la Tunisie face à la situation libyenne actuelle, avec la crainte d’un glissement supplémentaire vers la violence et la prévalence du langage des armes. Il souligne que la Tunisie est disposée à accueillir un dialogue entre les parties, sous la supervision des Nations Unies, pour surmonter cette situation.

Une démarche positive de la diplomatie tunisienne, d’autant plus que la Tunisie avait déjà accueilli des rencontres similaires, dans le passé. La question est cependant de savoir comment les parties libyennes réagiront à l’invitation tunisienne ?

Entretemps, la situation s’envenime de jour en jour en Libye, surtout après les déclarations du Haut Conseil d’État libyen qui a estimé que le gouvernement d’unité nationale, dirigé par Abdul Hamid Dbeïbah, avait perdu sa légitimité politique, juridique et populaire et ne représentait plus la volonté du peuple libyen. En conséquence, il est considéré comme un gouvernement illégitime et ne peut pas continuer à exercer ses fonctions. Il a appelé toutes les parties locales et internationales à respecter la volonté du peuple libyen et à « soutenir la voie pacifique et constitutionnelle qui répond aux aspirations des citoyens au changement et à la stabilité ».

En parallèle, les divisions se sont instaurées dans le gouvernement Dbeïbah, surtout que cinq ministres ont annoncé leur démission en signe de protestation contre la politique du Premier ministre et en soutien au peuple libyen, qui manifeste par milliers dans les rues de la capitale, Tripoli (Notre photo), exigeant la chute du gouvernement d’unité et la formation d’un nouveau gouvernement unifié.

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