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Heute — 24. August 2025Haupt-Feeds

Conseil des ministres | La Tunisie participera à la réunion de l’OCI sur Gaza

Von: Yusra NY
24. August 2025 um 00:00

La Tunisie prendra part à la réunion extraordinaire du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), le 25 août 2025 à Jeddah, en Arabie saoudite, annonce le ministère des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger a annoncé.

La réunion abordera les dernières évolutions dangereuses dans la Bande de Gaza et l’agression sioniste barbare continue contre le peuple palestinien frère, ainsi que les moyens de faire face à cette situation selon un plan d’action arabo-islamique conjoint.

En marge de sa participation à cette réunion, le Ministre tiendra des réunions avec ses homologues de plusieurs pays islamiques pour examiner les relations de coopération bilatérales qui unissent la Tunisie à ces pays et les possibilités de les développer, ainsi que les questions régionales et internationales d’intérêt commun.

Communiqué

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Gestern — 23. August 2025Haupt-Feeds

Nafti à Jeddah pour participe à la réunion extraordinaire de l’OCI

23. August 2025 um 21:02

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, conduira la délégation tunisienne à la réunion extraordinaire du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), prévue lundi 25 août 2025 à Jeddah, en Arabie Saoudite.

Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, cette session se penchera sur l’escalade dramatique dans la bande de Gaza, marquée par la poursuite de l’agression israélienne contre le peuple palestinien, et discutera des mécanismes d’action arabo-islamique coordonnée pour y faire face.

En marge des travaux, Mohamed Ali Nafti aura plusieurs rencontres bilatérales avec ses homologues des pays membres de l’OCI. Ces entretiens porteront sur le renforcement de la coopération avec la Tunisie, ainsi que sur les principaux dossiers régionaux et internationaux d’intérêt commun.

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Fuites audio : Netanyahu accusé d’avoir ignoré les alertes avant le 7 octobre

23. August 2025 um 21:06
Fuites audio : Netanyahu accusé d’avoir ignoré les alertes avant le 7 octobre

De nouvelles fuites audio diffusées par la chaîne israélienne 12 jettent une lumière encore plus crue sur les responsabilités de Benyamin Netanyahu dans les événements du 7 octobre 2023. L’ancien chef du renseignement militaire, Aharon Haliva, y affirme que le Premier ministre avait été clairement informé de la menace d’un conflit majeur, des alertes stratégiques […]

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Tunisie : Vague de limogeages dans trois gouvernorats

23. August 2025 um 13:55

Dans son édition du vendredi 22 août 2025, le Journal officiel de la République tunisienne (Jort) a publié plusieurs arrêtés du ministre de l’Intérieur, datés du 19 août 2025, annonçant des mouvements au sein de l’administration territoriale.

Selon ces textes officiels, Saïda Bouazizi a été déchargée de ses fonctions de secrétaire générale du gouvernorat de Tozeur, avec effet rétroactif au 7 août 2025.

Dans le même temps, Hammadi Aouaissi a été relevé de son poste de secrétaire général du gouvernorat de Nabeul, à compter du 11 août 2025.

Enfin, Dhia Eddine Achour a été démis de ses fonctions de délégué à la délégation d’El Mourouj, relevant du gouvernorat de Ben Arous, également à partir du 11 août 2025.

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Tunisie-Japon : un plan triennal pour concrétiser la déclaration de Yokohama

23. August 2025 um 12:35

Le renforcement de la coopération tuniso-japonaise a été au centre de l’entretien qu’a eu, vendredi 22 aout 2025, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zanzari, avec le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba, à Yokohama au Japon  , en marge de la 9e conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9).

Selon un communiqué publié par la présidence du gouvernement, la cheffe du gouvernement a exprimé l’engagement de la Tunisie à surmonter toutes les formalités administratives qui pourraient entraver les investissements japonais en Tunisie, se félicitant du niveau atteint par la coopération bilatérale. Elle a également réitéré sa proposition d’organiser dans les meilleurs délais un forum économique tuniso-japonais. Il s’agit de renforcer la coopération entre la Tunisie et le Japon.

Évoquant la question palestinienne, la cheffe du gouvernement a réaffirmé la position de la Tunisie en la matière et son attachement à ce que le peuple palestinien recouvre l’intégralité de ses droits. Pour sa part, le Premier ministre du Japon , cité dans le communiqué, a souligné les efforts déployés par le Japon pour obtenir un cessez-le-feu et aider les Palestiniens à surmonter cette situation difficile.

Il a en outre rappelé l’adoption par la Tunisie et le Japon en 2022 d’une déclaration commune, servant de cadre général à la coopération bilatérale. La 9e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) a pris fin vendredi à Yokohama au Japon. La cheffe du gouvernement tunisien, qui dirigeait la délégation tunisienne à cette conférence, a pris part à la séance de clôture. Cette séance a marqué l’adoption de la déclaration de Yokohama. Les participants adopteront un plan de travail sur trois ans pour concrétiser cette déclaration.

Dans la déclaration, les participants ont souligné l’importance de parvenir à un consensus concernant les priorités du développement en Afrique, selon la présidence du gouvernement tunisien. Le Japon et les pays africains se sont engagés, dans la déclaration, à renforcer la coopération, notamment dans les domaines de la santé et des secteurs à haute valeur technologique. Le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba a réitéré, au cours de la séance de clôture, la volonté de son pays de renforcer ses relations avec l’Afrique, soulignant l’importance de l’action commune pour consolider les capacités humaines et industrielles du continent.

Avec TAP

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Le Japon poursuivra sa coopération pour remédier à la pénurie d’eau en Tunisie

23. August 2025 um 08:07

La cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzeri, en visite au Japon pour participer à la neuvième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad 9), à Yokohama, a rencontré, le 22 août 2022, le Premier ministre du Japon, Shigeru Ishiba. La réunion, qui a duré environ 20 minutes, a porté sur les moyens de renforcer les relations bilatérales.  

M. Ishiba s’est déclaré ravi de la tenue de la Ticad 9, qui s’appuie sur les réalisations de la Ticad 8, présidée par le président Saied, et a déclaré que le Japon attachait de l’importance à ses relations avec la Tunisie, qui joue un rôle essentiel dans la stabilité régionale.

En réponse, Mme Zaafrani Zenzeri a déclaré que les relations bilatérales s’étaient renforcées et a exprimé sa gratitude pour le soutien passé du Japon à la Tunisie.

Le Premier ministre japonais a ensuite déclaré que le Japon poursuivrait sa coopération pour remédier à la pénurie d’eau en Tunisie. Rappelons à ce propos que le Japon finance la réalisation de deux stations de dessalement d’eau à Sfax et à Gabès.  

Les deux dirigeants ont salué les progrès significatifs réalisés dans les négociations en vue d’un accord bilatéral d’investissement et ont convenu de renforcer davantage leurs relations économiques.

En outre, les deux dirigeants ont échangé leurs points de vue sur diverses questions, notamment la coopération sur la scène internationale et la situation au Moyen-Orient.

I. B. (avec ministère japonais des Affaires étrangères).

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ONU : famine officiellement déclarée à Gaza, 500.000 personnes en danger

22. August 2025 um 18:29
ONU : famine officiellement déclarée à Gaza, 500.000 personnes en danger

L’Organisation des Nations unies a officiellement déclaré, ce vendredi, l’état de famine dans la bande de Gaza, où près de 500.000 personnes font face à une insécurité alimentaire qualifiée de « catastrophique ». Selon le rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire, basé à Rome, la ville de Gaza, qui représente environ […]

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Qu’est ce que le mythe du Grand Israël ?

14. August 2025 um 09:27

Le terme « Grand Israël » revient régulièrement dans les débats au Moyen-Orient. Mais que désigne-t-il exactement et quelles sont ses implications pour la région ?

Le « Grand Israël » est un concept politique et idéologique visant à étendre l’État d’Israël au-delà de ses frontières actuelles, en englobant notamment certaines zones historiques de la Judée, de la Samarie et de la Galilée. Dans sa forme la plus large, certains extrémistes incluent même des territoires du Liban, de la Syrie et de la Jordanie.

Ce concept trouve ses racines dans le sionisme religieux et nationaliste, qui considère que l’État moderne d’Israël devrait recouvrir l’intégralité de la « Terre d’Israël » telle qu’elle est décrite dans la Bible. Cependant, aucune définition officielle n’existe et les interprétations varient selon les courants politiques et religieux.

Sur le plan politique, l’idée de « Grand Israël » est fortement contestée à l’international. Elle implique souvent l’annexion de territoires palestiniens et la remise en cause d’une solution à deux États, ce qui soulève de sérieux problèmes juridiques et diplomatiques. La plupart des pays et organisations internationales considèrent ces revendications comme une menace pour la stabilité régionale et un obstacle à la paix au Moyen-Orient.

En pratique, certains responsables israéliens utilisent ce concept comme argument symbolique ou stratégique pour justifier le contrôle maximal sur la Cisjordanie. Pour les pays arabes et la communauté internationale, il reste un sujet sensible, symbole de tensions historiques et actuelles entre Israël et les Palestiniens.

Comprendre le « Grand Israël », c’est donc saisir un pan essentiel des conflits et des négociations au Moyen-Orient, entre revendications historiques, religion et réalités géopolitiques contemporaines.

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Edito – Tunisie : Et si les Européens avaient fini par comprendre ? 

22. Mai 2025 um 18:48

En 2022, les capitales européennes observaient Tunis avec une inquiétude grandissante. Les décisions du président Kaïs Saïed — gel du Parlement et refonte de la Constitution, avaient alors suscité une volée de critiques, parfois virulentes. 

 

L’Union européenne, se posant en garante des principes démocratiques, semblait alors prête à prendre ses distances avec une Tunisie. Deux ans plus tard, le ton a radicalement changé : soutien financier, accords de coopération renforcée, visites de haut niveau… À quoi tient donc ce revirement ? Ont-ils, comme certains l’affirment, fini par céder ?

La réponse tient en un mot : migration. Ou plus précisément, en l’urgence de contenir les flux migratoires clandestins qui, depuis les côtes tunisiennes, prennent la mer vers l’Europe. L’Union européenne, et en premier lieu l’Italie, a rapidement compris que la Tunisie n’était plus seulement un voisin méditerranéen en crise politique, mais aussi un acteur-clé pour contenir un phénomène qui fragilise les équilibres internes des pays européens. En 2023, les arrivées de migrants par la mer ont battu des records. Et parmi les points de départ les plus actifs, les côtes tunisiennes figuraient en tête de liste.

Dès lors, la priorité a changé. L’obsession sécuritaire a pris le pas sur les positions politiques. L’accord signé en juillet 2023 entre la Tunisie et l’Union européenne — qui inclut une aide financière, un soutien logistique et un partenariat renforcé dans la lutte contre les passeurs — en est le symbole. 

Cette realpolitik assumée peut choquer, mais elle n’est pas nouvelle. L’Europe a souvent préféré la stabilité à l’incertitude démocratique dans son voisinage sud. La Tunisie actuelle, bien que fragilisée économiquement reste un maillon indispensable pour l’Europe, à la fois comme barrage migratoire et comme partenaire énergétique potentiel.

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Kaïs Saïed en tournée à Tunis : visite du CNP, de Mellassine et de l’hôpital La Rabta

Von: Raja
22. August 2025 um 15:07
Kaïs Saïed en tournée à Tunis : visite du CNP, de Mellassine et de l’hôpital La Rabta

Le président de la République, Kaïs Saïed, a effectué, jeudi, une tournée dans plusieurs quartiers de la capitale et inspecté les travaux du futur siège du Conseil supérieur de l’éducation. Le président a mené une visite dans plusieurs secteurs de Tunis, débutant par le Centre national pédagogique (CNP) avant d’effectuer une tournée à pied dans […]

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Kaïs Saïed redonne espoir aux doctorants chômeurs

22. August 2025 um 13:55

Les doctorants chômeurs ont levé le sit-in qu’ils observaient devant le siège du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, à Tunis, à la suite de la visite que leur a rendue le président de la République, Kaïs Saïed, jeudi 21 août 2025.

Selon Hamda Kouka, représentant des doctorants en grève, qui parlait à Mosaïque FM, la décision de levée du sit-in a été prise après que le chef de l’État a promis aux sit-inneurs leur recrutement dans les secteurs de l’enseignement, de l’administration et des laboratoires.

«Le président de la République nous a surpris en se présentant personnellement avec la délégation l’accompagnant dans le lieu même où nous observions notre sit-in. Il nous a parlé pendant près d’une demi-heure et nous a convaincus que ce dossier sera réglé», a déclaré Kouka.

«La question du chômage des diplômés est une priorité nationale», a déclaré Saïed, en promettant de trouver des solutions justes garantissant leur droit à un emploi décent. «Nous consacrons tous nos efforts à la mise en place d’un processus de recrutement juste respectant l’équilibre entre le principes de la compétence et celui du mérite et qui garantit des salaires décents par rapport à leurs diplômes», a-t-il expliqué.  

Rappelons que Saïed a aussi déclaré aux doctorants au chômage qu’ils seront appelés à assumer de hautes responsabilités dans l’Etat. Et que même s’ils n’ont pas l’expérience et l’expertise nécessaires, leur dévouement et leur patriotisme leur permettront d’assumer les charges qui leur seront confiées mieux que certains cadres en place qui ne défendent pas les intérêts du peuple mais sont au service de lobbies d’intérêt.       

Les promesses faites aux uns et les accusations portées sur les autres ont été faites à plusieurs reprises par le chef de l’Etat qui s’impatiente de mettre aux postes de responsabilité des personnes plus volontaires pour mettre en route son projet d’assainissement de l’Etat et de l’administration publique.

Il reste bien sûr à voir comment le président va faire pour libérer des milliers de postes au sein des services publics pour les attribuer aux quelques 10 000 doctorants chômeurs et comment ces derniers, au-delà de leurs branches de spécialisation, souvent d’ailleurs littéraires, vont pouvoir s’adapter et être sinon performants du moins utiles.  

I. B.

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Le SNJT dénonce la dérive des médias publics en Tunisie

22. August 2025 um 13:11

Chassez le naturel, il revient au galop ! Les médias publics en Tunisie semblent avoir fermé la parenthèse de relative liberté et d’indépendance qu’ils ont vécue au lendemain de la révolution de 2011, pour renouer avec leurs vieilles pratiques de… médias au service du pouvoir en place.

La preuve définitive de ce retour en arrière nous a été donnée hier, jeudi 21 septembre 2025, avec le blackout que ces médias ont observé au sujet de la marche organisée à Tunis par l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) pour protester contre la campagne de dénigrement dont elle fait l’objet ces derniers temps de la part de cercles proches du pouvoir ou se réclamant tapageusement de la ligne politique du président de la république Kaïs Saïed. Lequel, rappelons-le, avait chargé récemment l’organisation syndicale et accusé ses dirigeants de corruption, en les menaçant de poursuites judiciaires.

Ce black-out a d’ailleurs été relevé par le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) dans un communiqué publié ce vendredi 22 août, où il exprime sa «désapprobation du silence total et sans précédent observé par la majorité des médias publics à propos de la mobilisation nationale organisée par l’UGTT». «Ce comportement est inacceptable et nuit au paysage médiatique national», a souligné le SNJT.  

Le Syndicat a imputé la responsabilité de ce manquement aux médias publics qui, selon lui, ont fait fi des règles professionnelles et du droit du public à l’information. Il a aussi pointé la responsabilité de l’autorité politique qui a démantelé les mécanismes d’autorégulation médiatique, à l’instar de la Haute autorité indépendante pour la communication audiovisuelle (Haica), complètement marginalisée, permettant ainsi au pouvoir exécutif d’imposer son contrôle direct sur les médias publics.  

Le SNJT a appelé tous les journalistes à préserver leur indépendance professionnelle, à rejeter toutes les recommandations et les instructions n’émanant pas de considérations professionnelles et à respecter la déontologie du métier et le droit du public à l’information.

L’organisation professionnelle, qui compte parmi ses membres de nombreux journalistes travaillant dans les médias publics, a affirmé qu’elle assumera toute ses responsabilités pour faire face à cette grave dérive professionnelle et œuvrera avec toutes les parties concernées pour défendre l’indépendance du travail journalistique et imposer le respect de la déontologie de la presse et de l’information.

I. B.

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Tunisie-Japon : renforcement des partenariats économiques

22. August 2025 um 11:12

Le premier ministre japonais, Ishiba Shigeru, a eu un entretien avec la cheffe du gouvernement Sarra Zaâfrani Zenzri.
Rappelant le succès de la TICAD 8 présidée par le président Kaïs Saïed, M. Ishiba a souligné l’importance que le Japon accorde à ses relations avec la Tunisie, qui joue un rôle clé pour la stabilité de la région. En réponse, Mme Zenzri a exprimé sa gratitude pour l’engagement de longue date du Japon et a réaffirmé que les liens entre les deux pays se renforcent continuellement.

Par la suite, M. Ishiba a exprimé sa volonté de poursuivre la coopération afin de résoudre la problématique de la pénurie d’eau en Tunisie. Les deux dirigeants se sont félicités des avancées majeures enregistrées dans les négociations en vue de la conclusion d’un accord bilatéral d’investissement. Ils ont également convenu de renforcer davantage leurs relations économiques.

Enfin, les deux parties ont échangé sur leur coopération au sein des instances multilatérales ainsi que sur la situation au Moyen-Orient, parmi d’autres sujets.

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Pour ou contre une «République fédérale italo-tunisienne» ?

22. August 2025 um 11:29

Le commentaire provocateur du journaliste Zied El Heni, oscillant entre ironie et scepticisme, suscite une réflexion stimulante sur la création d’une… république fédérale entre l’Italie et la Tunisie. Cette déclaration, contenue dans un poste Facebook publié le 20 août 2025, a suscité des réactions immédiates, certains y voyant un exercice de style, d’autres une occasion de mesurer une fois de plus la profondeur des liens entre les deux rives de la Méditerranée. La Tunisie qui a échoué dans son projet d’union avec son voisin du sud, la Libye, en 1975, pourrait-elle réussir une hypothétique union avec son voisin du nord, l’Italie ? Union ou absorption… de Carthage par Rome ? Simple hypothèse de travail pour un exercice de politique fiction.

Latif Belhedi (avec Ansa)

Interrogé par l’agence italienne Ansa, El-Heni, qui se dit engagé dans son projet, a commenté son message par la phrase suivante : «Une parenthèse se ferme et une autre s’ouvre pour une nouvelle ère. Nous travaillons à la rendre différente et meilleure, dans une perspective innovante.»

Sur les plateformes tunisiennes et parmi les commentateurs méditerranéens, les réactions se sont polarisées en trois camps principaux. Un camp a interprété cette proposition comme un acte délibérément provocateur, destiné à souligner l’interdépendance économique et énergétique entre l’Italie et la Tunisie et à susciter le débat public à un moment politique perçu comme «la fin d’un cycle, le début d’un autre», pour reprendre l’expression du journaliste.

Dans cet esprit, l’appel à une «perspective innovante» a été interprété comme une métaphore du processus d’intégration économique déjà en cours, plutôt que comme une proposition institutionnelle viable.

À l’appui de cette interprétation, les observateurs notent que Rome et Tunis ont intensifié, ces dernières années, les visites et la gestion des dossiers communs, notamment sur les migrations et le développement, avec des missions officielles et des initiatives du gouvernement italien dans le cadre du Plan Mattei.

Deux systèmes juridiques différends

Un deuxième argument a soulevé des objections strictement juridiques : la Constitution tunisienne de 2022 définit la Tunisie comme un «État unitaire» et interdit «toute législation susceptible de compromettre son unité», tandis que la Constitution italienne, dans son article 5, stipule que «la République, une et indivisible, reconnaît et promeut les autonomies locales». Dans ce cadre, une structure fédérale binationale serait incompatible avec les principes fondamentaux des deux systèmes juridiques et nécessiterait de profondes révisions constitutionnelles dans les deux pays.

Un troisième argument a ramené le débat sur le terrain de la coopération concrète, évoquant les dossiers qui signalent déjà une intégration «de facto» : de l’interconnexion électrique Elmed, soutenue par la Banque mondiale et des partenaires européens, aux chapitres sur la sécurité et la défense, en passant par les programmes conjoints de recherche et d’innovation lancés en 2025. Ces questions, soulignent les commentateurs, dessinent une voie réaliste d’intégration progressive, respectueuse de la souveraineté nationale.

Le profil de l’auteur de la proposition a contribué à alimenter le débat : Zied El Heni est une figure médiatique bien connue en Tunisie, souvent au cœur de débats publics et de procédures judiciaires liées à la liberté d’expression. Ces dernières années, il a été à plusieurs reprises convoqué par les juges ou poursuivi en justice, des événements documentés par les médias locaux et les organisations de défense de la liberté de la presse.

Ce contexte conduit également beaucoup à interpréter sa prise de position comme une opération intellectuelle et politique, visant à évaluer les sensibilités et les lignes de fracture dans le climat actuel.

Le sens «pragmatique» d’une provocation

Dans le même temps, les relations italo-tunisiennes restent intenses sur les plans politique et économique : des visites officielles et du dialogue sur les filières migratoires et d’emploi légal à la coopération au développement promue par l’Agence italienne de coopération au développement (AICS), en passant par le renforcement des relations commerciales et les initiatives conjointes pour les startups et les chaînes d’approvisionnement stratégiques. C’est au sein de ce réseau de projets et de partenariats que de nombreux observateurs situent le sens «pragmatique» de la provocation : non pas un plan fédéral immédiatement réalisable, mais plutôt un appel à l’intégration sectorielle.

La proposition d’une république fédérale entre l’Italie et la Tunisie a agi comme un détonateur symbolique, catalysant des réactions allant de l’ironie au programme.

Les contraintes constitutionnelles en Tunisie et en Italie indiquent qu’une telle structure politique est actuellement impensable. La voie la plus probable reste celle d’une intégration par projets, déjà manifeste dans les domaines de l’énergie, de la sécurité, de la coopération et de la recherche, avec des bénéfices sociaux et économiques potentiels.

La «parenthèse finale» évoquée par El Heni, pour beaucoup, ne conduit pas à des changements institutionnels, mais plutôt à une consolidation des instruments bilatéraux qui, sans porter atteinte à la souveraineté, peuvent rendre les relations entre les deux rives de la Méditerranée plus étroites et plus prévisibles.

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Kaïs Saïed dénonce le «refus de soins» dans les hôpitaux    

22. August 2025 um 10:42

Le président de la République, Kaïs Saïed a effectué, jeudi 21 août 2025, une visite surprise à l’hôpital de La Rabta, où il a exigé que «tout patient en état d’urgence soit pris en charge immédiatement, sans condition financière ni formalité administrative préalable». Vidéo.

Durant cette visite non annoncée, le chef de l’État a inspecté le fonctionnement du service des urgences, a échangé avec le personnel médical et a écouté leurs préoccupations. Il a affirmé que «la santé humaine est une priorité» et qu’elle ne doit jamais être soumise à des contraintes matérielles ou bureaucratiques.

«Lorsqu’un citoyen arrive en état d’urgence, il est de notre devoir de l’accueillir et de le soigner immédiatement», a déclaré le président. «Il est inacceptable qu’un malade soit tenu de payer avant de recevoir des soins. C’est au médecin qu’il appartient d’évaluer l’état du patient, pas à un guichet.»

Kaïs Saïed a insisté sur le fait que les démarches administratives et les aides financières doivent intervenir après la prise en charge médicale, et non avant. Il a appelé à lutter contre les obstacles bureaucratiques qui compromettent la dignité des patients et mettent en danger leur vie.

Le président a également dénoncé des incidents récents survenus dans plusieurs régions, notamment à Gafsa, qualifiant d’«inacceptables» certaines pratiques de refus de soins. Il a affirmé que de telles situations ne doivent pas se reproduire.

La réforme du système de santé, a-t-il ajouté, doit reposer sur l’égalité, l’équité et la dignité du citoyen tunisien. Le droit aux soins, a-t-il conclu, est fondamental et ne saurait être conditionné.

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Kaïs Saïed dénonce la «corruption endémique» dans le secteur éducatif

22. August 2025 um 10:16

Lors de sa visite «surprise» au Centre national pédagogique (CNP), jeudi 21 août 2025, à quelques semaines de la rentrée scolaire 2025-2026, Kaïs Saïed a une nouvelle fois dénoncé la «corruption endémique» dans certains établissements éducatifs, dont se sont plaints certains agents du centre. Vidéo.

Le président de la République a aussi menacé de poursuites judiciaires «quiconque s’est rendu coupable de corruption». «Il n’y a pas de place pour les criminels au sein des institutions de l’État», a-t-il plaidé.

Il a en outre appelé à assainir le pays et à traduire en justice tous ceux qui ont commis des «forfaits contre le peuple», assurant que le processus de réforme, qu’il a initié à partir de la proclamation de l’état d’exception, le 25 juillet 2021, se poursuivra malgré les obstacles mis sur son chemin. «L’État ne reculera pas», a-t-il lancé, ajoutant que les responsables dignes de ce nom sont ceux qui servent l’intérêt général et n’obéissent pas à des ordres occultes.

La distribution des manuels et cahiers subventionnés ne doit pas être considérée comme une «aide» ou une «faveur», a affirmé Saïed, ajoutant qu’il s’agit d’«un droit légitime pour chaque enfant tunisien et non une charité». «Je déteste le mot ‘‘aide’’», a-t-il insisté, enadressant un message d’encouragement aux élèves et aux personnes à besoins spécifiques, saluant leurs «remarquables réalisations» et les qualifiant de «personnes exceptionnelles».

Enfin, Saïed, grand adepte de la théorie du complot, a fustigé, sans les nommer, les parties qui, selon lui, «tentent d’entraver le fonctionnement de l’État et de saboter la marche du pays». Ce sont ces ombres malfaisantes tapies au cœur de l’Etat qui, à l’en croire, l’empêchent de mettre en œuvre la grande révolution sociale dont il rêve pour la Tunisie.

I. B.

Vidéo.

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Tunisie | Kaïs Saïed occupe de terrain

22. August 2025 um 09:51

Pour le président Kaïs Saïed, la journée du jeudi 21 août 2025 a été particulièrement remplie avec des visites dans plusieurs endroits de la capitale. La volonté est évidente d’occuper l’actualité nationale, au moment où l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) organisait une grande mobilisation au centre-ville de Tunis. Vidéo.

D’ailleurs, tous les médias gouvernementaux ont largement couvert l’actualité présidentielle, tout en passant à la trappe ce qui devait être l’événement du jour, à savoir la démonstration de force de l’organisation syndicale qui est, depuis quelque temps, dans le collimateur du pouvoir.

Saïed a effectué une visite au Centre pédagogique national, avant de se rendre à pied dans plusieurs quartiers populaires à la lisière de la Médina de Tunis : Souk Al-Asr, Maâqal az-Zaïm, Al-Najah et Mellassine.

Il s’est ensuite rendu à l’hôpital de la Rabta, à Bab Saadoun, à Bab Laassal et à l’avenue Ouled Haffouz, avant de conclure sa visite par une inspection de l’état d’avancement des travaux du bâtiment qui abritera le Conseil supérieur de l’éducation, situé avenue de la Liberté, indique un communiqué publié vendredi par la présidence de la République.

Le fait que Saïed ait consacré ses visites d’hier, jour de mobilisation syndicale, à deux secteurs particuliers, l’éducation et la santé, n’est pas un hasard : ce sont les deux secteurs où l’UGTT recrute le plus gros de ses effectifs syndicaux. Et l’insistance de Saïed lors de ses visites sur le thème de la corruption n’est pas un hasard non plus : c’est une manière de rappeler les critiques qu’il a récemment adressées à ce propos aux dirigeants de l’UGTT.    

I. B.

Vidéo.

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Donald Trump face aux idéologues : pragmatisme économique et quête de paix mondiale

22. August 2025 um 08:55

Dans un monde marqué par des tensions géopolitiques croissantes, le contraste entre dirigeants intellectuels et idéologues, et ceux issus du monde économique, apparaît avec acuité. Ce décalage éclaire la singularité du leadership de Donald Trump, dont l’expérience entrepreneuriale lui confère une approche pragmatique des décisions, fondée sur l’analyse coûts-bénéfices.

Face aux risques d’un conflit dont les répercussions pourraient être catastrophiques, notamment en Europe et en Tunisie, son rôle de médiateur, malgré ses défauts, mérite d’être souligné. C’est ce qu’a souligné l’analyste politique Elyes Kasri, via son post Fb. Une lucidité que l’on souhaiterait voir apaiser les tensions exacerbées entre grandes puissances, en particulier entre la France et la Russie.

Voici le post d’Elyes Kasri:

« La différence entre un chef d’État intellectuel et idéologue et un chef d’État de formation économique est que le premier accorde la primauté aux idéaux et constructions intellectuelles au détriment de la réalité sur le terrain et du coût tangible de toute politique. Tandis que le second analyse toute entreprise sous l’équation coûts et bénéfices.
C’est ce qui fait la différence entre la majorité des dirigeants européens et le président Trump qui, fort de son expérience dans les affaires, sait évaluer et anticiper un processus de perte et de faillite comme il l’a vécu personnellement à plus d’une reprise pour, comme il se dit en plusieurs langues, limiter la casse.
En dépit de tous ses écarts, insuffisances et exotisme, le président Trump rend un grand service à son pays, à l’Europe et à la Tunisie qui serait sérieusement ébranlée par une extension des hostilités sur le continent européen, en ayant la lucidité et le courage de vouloir mettre fin à un conflit qui risque à tout moment de dégénérer en une apocalypse nucléaire.
Espérons que le président Trump réussira à calmer le bouillonnement puéril du président français Macron qui risque de recevoir de la Russie de Poutine beaucoup plus que la baffe dont l’a gratifié sous les caméras son épouse Brigitte en plein voyage officiel au Vietnam ».

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Soins d’urgence : fin des barrières financières, ordonne Saïed

22. August 2025 um 08:19

Le président de la République, Kaïs Saïed, a effectué jeudi 21 août une visite inopinée à l’hôpital de La Rabta. À cette occasion, il a exigé que toute personne se présentant aux urgences soit soignée sans délai, sans aucune condition financière ni exigence administrative préalable.

Lors de cette visite non annoncée, le chef de l’État a inspecté les installations du service des urgences, échangé avec le personnel soignant et pris note de leurs préoccupations. Il a rappelé avec fermeté que « la santé humaine doit être une priorité absolue » et qu’elle ne peut, en aucun cas, être entravée par des considérations matérielles ou bureaucratiques.

« Lorsqu’un citoyen est en situation d’urgence, il est impératif de l’accueillir et de le soigner immédiatement », a-t-il souligné. « Il est inadmissible qu’un patient doive s’acquitter de frais ou remplir des formalités avant de recevoir des soins. C’est au médecin d’évaluer l’état de santé du patient, et non à un guichet ».

De ce point de vue, le chef de l’État a insisté pour que les procédures administratives et les questions financières soient traitées après la prise en charge médicale, et non avant. Il a appelé à supprimer les entraves bureaucratiques qui portent atteinte à la dignité des malades et peuvent mettre leur vie en péril.

Quid de la réforme du système de santé ?

Évoquant des cas récents survenus notamment à Gafsa, Kaïs Saïed a condamné fermement certaines pratiques de refus de soins, les qualifiant d’« intolérables » et a affirmé qu’elles ne sauraient se reproduire.

Enfin, il a réaffirmé que la réforme du système de santé doit être fondée sur l’égalité, la justice et le respect de la dignité de chaque citoyen. Le droit à la santé, a-t-il conclu, est un droit fondamental qui ne saurait être conditionné.

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