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Séisme en Turquie | Un pays bâti sur des fractures  

11. August 2025 um 08:19

Hier, dimanche 10 août 2025, un séisme de magnitude 6,1 a frappé la province de Balıkesir, à l’ouest de la Turquie. Une femme a perdu la vie, des dizaines de personnes ont été blessées, et plusieurs maisons se sont effondrées. Grâce aux systèmes d’alerte, de nombreuses familles ont pu se mettre à l’abri, limitant ainsi les dégâts humains et matériels. Mais au-delà des murs qui tombent et des pierres qui se fissurent, c’est un paysage plus subtil qui vacille : celui d’une société traversée par des tensions profondes, héritées de son histoire et amplifiées par son présent. 

Manel Albouchi  

La Turquie, carrefour des plaques tectoniques anatolienne, eurasienne et arabique, vit au rythme des secousses. La faille nord-anatolienne, longue et redoutée, est comme une cicatrice dans la chair du pays : elle nous rappelle la précarité des certitudes et l’impossibilité de figer le monde. 

Selon le Disaster and Emergency Management Authority (Afad), la Turquie connaît en moyenne 1 500 secousses par an, dont une vingtaine peuvent être ressenties par la population. Chaque vibration de la terre est un rappel : rien n’est immobile, tout se transforme. 

Un persistant sentiment d’insécurité

De l’Erzincan de 1939 à l’Izmit de 1999, en passant par Van en 2011, chaque grande secousse a laissé une trace indélébile dans la mémoire collective. Les pertes ne se mesurent pas seulement en vies ou en bâtiments, mais aussi en confiance, en repères, en stabilité intérieure. 

Les séismes engendrent souvent un état de stress post-traumatique, de l’anxiété, et le sentiment d’insécurité persistant, qui se répercutent sur la cohésion sociale. 

Face à la menace constante des séismes, la Turquie a entrepris plusieurs réformes : 

  • le renforcement des normes parasismiques dans la construction depuis 2007 ; 
  • le déploiement d’un système d’alerte précoce performant ;
  • la formation d’équipes spécialisées de secours capables d’intervenir rapidement. 

Ces mesures ont montré leur efficacité lors du séisme de Balıkesir. Pourtant, la résilience d’un pays ne se mesure pas seulement à ses infrastructures, mais aussi à sa capacité à restaurer la confiance et la justice sociale. 

L’arrestation qui fait vibrer encore la rue 

Aujourd’hui, la Turquie traverse un autre type de séisme. En juillet 2025, l’arrestation du maire d’Istanbul, Ekrem İmamoğlu, figure de renouveau politique, a déclenché des protestations massives. Cette crise politique s’ajoute au sentiment d’injustice et d’aliénation ressenti par une partie de la population. 

Cette situation engendre une dissonance cognitive : les citoyens perçoivent un décalage entre leurs aspirations démocratiques et la réalité politique. Cette fracture nourrit une hypervigilance collective, où chaque événement naturel ou humain agit comme un choc supplémentaire. 

Le séisme de Balıkesir est plus qu’un événement géologique : c’est une métaphore de ce que vit la Turquie. Comme la terre qui se réajuste sous nos pieds, la société turque est à un moment charnière, entre fragilité et transformation possible. Et peut-être que dans chaque secousse, il y a un message : celui que toute stabilité est à construire encore et encore. 

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L’armée israélienne tue délibérément cinq journalistes à Gaza

11. August 2025 um 07:39

L’armée israélienne à Gaza vient de faire cinq nouvelles victimes dans les rangs de la presse. Dimanche 10 août 2025, le correspondant d’Al Jazeera, Anas al-Sharif (Photo), a été délibérément tué dans un bombardement ciblant une tente abritant des journalistes devant l’hôpital al-Shifa, au cœur de la ville de Gaza.

L’attaque a également fauché la vie du reporter Mohammed Qreiqeh et de trois cameramen. Le site visé n’était pas un poste militaire, mais un espace clairement identifié comme zone de presse, où les journalistes se rassemblaient pour documenter l’arrivée massive de blessés et de déplacés.

Des témoins rapportent que la frappe est survenue en pleine activité de reportage. Les journalistes préparaient des sujets sur la saturation de l’hôpital, déjà au bord de l’effondrement après des mois de guerre. Cette attaque soulève de graves questions sur le respect par Israël de ses obligations au regard du droit international humanitaire, qui accorde une protection spéciale aux travailleurs de l’information dans les zones de conflit. D’autant que le nombre de journalistes palestiniens délibérément tués par l’armée israélienne depuis le début de l’offensive sur Gaza a dépassé la centaine

Mohammed Qreiqeh

L’armée israélienne a reconnu avoir mené le raid, affirmant qu’Anas al-Sharif appartenait à la branche armée du Hamas. Une accusation rejetée par Al Jazeera et par la famille du journaliste, qui y voient une tentative de justifier un acte relevant du crime de guerre. Reporters sans frontières et d’autres ONG ont immédiatement condamné l’attaque, rappelant que «viser des journalistes en connaissance de cause constitue une violation grave des Conventions de Genève».

Âgé de 29 ans, originaire de Beit Lahia, Anas al-Sharif couvrait depuis des années les offensives israéliennes contre Gaza. Reconnu pour son courage, il était l’une des figures médiatiques les plus suivies dans le monde arabe. Son style de reportage, mêlant témoignages directs, images de terrain et dénonciation des violations des droits humains, en faisait une cible symbolique.

Sa mort porte à plusieurs dizaines le nombre de journalistes tués depuis le début de la guerre, un bilan qui interpelle sur l’ampleur des violences commises contre la presse et sur l’impunité dont bénéficient leurs auteurs.

Dans un conflit où la bataille de l’image est devenue centrale, faire taire des voix comme celle d’Anas al-Sharif revient à priver le monde d’un témoignage direct sur la réalité vécue par les civils gazaouis.

D.G.

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Gestern — 10. August 2025Haupt-Feeds

Gaza : décès d’Anas Al-Sharif après un bombardement israélien ciblant une tente de journalistes

10. August 2025 um 22:06
Gaza : décès d’Anas Al-Sharif après un bombardement israélien ciblant une tente de journalistes

Urgent | Le correspondant de la chaîne Al Jazeera à Gaza, Anas Al-Sharif, a été tragiquement tué suite au bombardement par l’armée israélienne de la tente des journalistes installée à proximité de l’hôpital Al-Shifa, au cœur de la ville de Gaza. Cette attaque illustre une fois de plus l’ampleur des exactions perpétrées par l’occupation israélienne, […]

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Netanyahou nie le génocide et la famine à Gaza et accuse les médias de propager de fausses informations !

10. August 2025 um 21:53
Netanyahou nie le génocide et la famine à Gaza et accuse les médias de propager de fausses informations !

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a une nouvelle fois nié l’existence d’un génocide ou d’une famine à Gaza, rejetant toute responsabilité dans cette crise humanitaire sévère. Lors d’une conférence de presse destinée à « démentir les fausses informations » à l’encontre d’Israël, il a accusé les médias internationaux de diffuser des images « truquées […]

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Tunisie | L’heure de vérité pour l’UGTT

10. August 2025 um 11:33

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a subi, jeudi 7 juillet 2025, ce que ses dirigeants ont qualifié d’attaque contre leur siège au centre-ville de Tunis de la part d’un groupe d’individus, qui a été suivie, le lendemain, par une charge du président de la république Kaïs Saïed, non exempte de menaces. L’organisation syndicale tente aujourd’hui de recoller les morceaux et de se remettre de la crise interne qui la secoue depuis son 25e congrès, en février 2022.

Imed Bahri  

Dans ce contexte pesant et plein de défis, où les divisions internes sont amplifiées par les pressions externes, le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Slaheddine Selmi, a déclaré à Mosaïque FM, que «les instances décisionnelles de l’organisation se réuniront, lundi prochain, pour prendre la décision appropriée, en réponse à l’annulation des séances de conciliation [avec le gouvernement] prévues les 5 et 6 août en cours», estimant que cette annulation décidée par le gouvernement est «un précédent grave dans l’histoire des négociations sociales».

Jeudi dernier, plusieurs manifestants se sont rassemblés devant le siège de l’UGTT, à la place Mohamed Ali, brandissant des slogans critiquant la direction syndicale et sa gestion de l’organisation et réclamant sa dissolution.

«Les manifestants n’avaient pas l’intention d’agresser ni de prendre d’assaut les lieux, contrairement à ce que colportent certaines mauvaises langues», a expliqué, vendredi, le président Saïed, lors de sa rencontre au palais de Carthage avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzeri, prenant ainsi clairement le parti des opposants à la direction actuelle conduite par le secrétaire général Noureddine Tabboubi. Ce dernier, dont la gestion de l’organisation syndicale est vivement critiquée, a d’ailleurs dû interrompre ses vacances et revenir à son bureau de la place Mohamed Ali.

Il reste cependant à savoir si le Conseil administratif qui se réunira demain va se laisser entraîner dans une confrontation avec les autorités, notamment en décidant des mobilisations nationales ou des grèves sectorielles pour redorer l’image de l’organisation ou si cette instance décisionnelle va plutôt chercher à colmater les brèches et essayer de rétablir l’unité perdue en perspective du prochain congrès ordinaire fixé pour les 25, 26 et 27 mars 2026. Tant il est vrai qu’une confrontation, quelle qu’en, soient l’ampleur et l’intensité, n’est pas souhaitable, car elle n’est dans l’intérêt d’aucune des parties. Le souvenir de la confrontation sanglante et meurtrière du 26 janvier 1978 est encore dans toutes les mémoires.  

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Gaza | La flottille Somoud quittera Tunis le 4 septembre

10. August 2025 um 09:38

Quelque 300 Tunisiens participeront à la flottille maghrébine «Somoud pour briser le blocus de Gaza», a annoncé Ghassen Henchiri, membre de la Coordination tunisienne pour l’action commune pour la Palestine, à l’occasion d’une manifestation organisée à l’avenue Habib Bourguiba à Tunis samedi 9 août 2025. Vidéo.

En effet, une tente d’information a été installée pour présenter cette initiative maritime solidaire, qui s’inscrit dans une mobilisation mondiale visant à briser le blocus imposé à la bande de Gaza. L’événement fait partie d’une série d’activités organisées ce samedi dans plusieurs villes à travers le monde pour faire connaître la Flottille Somoud, composée de quatre grandes initiatives : la Flottille Maghrébine, la Flottille de la Liberté, le Mouvement Mondial vers Gaza et Sumud Nusantara.

Selon Henchiri, les navires de la flottille mondiale devraient appareiller depuis l’Espagne le 31 août 2025, tandis que la Flottille Maghrébine devrait quitter la Tunisie le 4 septembre.

Le responsable a indiqué que les inscriptions des volontaires tunisiens ont été clôturées samedi, avec près de 300 participants enregistrés. Le nombre définitif de personnes à bord dépendra de la capacité des navires mobilisés. Les participants retenus suivront des formations spécifiques.

Henchiri a souligné que cette flottille est avant tout une initiative humanitaire, visant à acheminer une aide d’urgence – notamment du lait pour les enfants et des médicaments – aux habitants de Gaza touchés par un blocus sévère et l’impossibilité d’acheminer des cargaisons d’aide humanitaire via le poste de Rafah.

Il a également lancé un appel à la solidarité, affirmant que toutes les formes de soutien (matériel, logistique ou moral) sont les bienvenues.

Plus de 6 000 militants issus de 44 pays se sont déjà inscrits pour participer à la flottille mondiale, qui devrait compter des dizaines de navires et des centaines de participants.

Rappelons qu’après qu’Israël a frappé la seule église catholique de Gaza, des militants ont appelé le pape Léon III à rejoindre les bateaux d’aide humanitaire.

Les organisateurs de la flottille appellent aussi les responsables gouvernementaux de la région à embarquer le mois prochain sur la plus grande flotte d’aide humanitaire jamais déployée à destination de Gaza, espérant que leur présence offrira une protection supplémentaire aux militants après une série d’arrestations par l’armée israélienne.

Cet appel fait suite à l’arrestation par les forces israéliennes de militants internationaux à deux reprises alors qu’ils tentaient de livrer du lait et des fournitures médicales à l’enclave côtière assiégée.

Maintenant, avec une mission plus large et plus ambitieuse en cours, les partisans de la flottille appellent les personnalités politiques à embarquer.

«Notre Premier ministre [malaisien], Anwar Ibrahim, a accepté de faire partie de la flotte», a déclaré Nadir Al-Nuri, directeur du groupe malaisien Sumud Nusantara.

«Nous appelons tous les autres responsables des pays participants à se joindre à notre initiative pour briser le siège de Gaza», a ajouté M. Al-Nuri lors d’une conférence de presse le 4 août.

L’opération vise à briser le blocus israélien de 17 ans, le génocide de 22 mois et la famine provoquée par Israël dans la bande de Gaza.

Son nom vient du convoi terrestre parti de Tunis en juin, intercepté par les forces alliées au chef de guerre libyen Khalifa Haftar près de Syrte et contraint de rebrousser chemin.

Cette fois, la Coordination tunisienne pour l’action commune pour la Palestine, le groupe à l’origine du convoi terrestre, s’est associée à Freedom Flotilla, Global Freedom to Gaza et à Sumud Nusantara (Asie) pour ce que les organisateurs décrivent comme la plus grande mission maritime jamais menée.

La coalition comprend des vétérans d’opérations antérieures, telles que les missions Madleen et Handala.

I. B.

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La France émet un mandat d’arrêt international contre un diplomate algérien

10. August 2025 um 08:39

Dans le cadre de ses investigations sur l’enlèvement et la séquestration d’un opposant algérien en 2024, l’influenceur Amir Boukhors (Photo), connu sur TikTok comme Amir DZ, la justice française a émis le 25 juillet un mandat d’arrêt international contre un ancien haut responsable de l’ambassade d’Algérie en France, Salaheddine Selloum, un Algérien âgé de 37 ans, ont rapporté samedi 9 août des médias français, citant une source proche du dossier.

Le fonctionnaire algérien est poursuivi par la justice française pour arrestation, enlèvement et séquestration en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle.

Le parquet national antiterroriste français (Pnat), en charge de l’enquête, estime qu’il existait des «présomptions graves» que l’intéressé ait commis les faits qui lui sont reproché  reprochés.

L’influenceur Amir Boukhors, dit Amir DZ, avait été enlevé le 29 avril 2024 en région parisienne puis relâché le 1er mai. Dans un rapport d’enquête daté d’avril, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) incrimine cet ancien haut responsable de l’ambassade algérienne à Paris. Présenté comme un «sous-officier de la DGDSE», un service de renseignement algérien, Selloum aurait été présent à Paris «sous la couverture diplomatique de premier secrétaire» de l’ambassade d’Algérie, ajoute-t-on .

L’avancée des investigations est «un soulagement» pour Amir Boukhors. «J’ai vu la mort» pendant l’enlèvement qui a duré «27 heures», dans une forêt en Seine-et-Marne, a-t-il confié à l’agence AFP.

Installé en France depuis 2016, l’influenceur de 42 ans est un opposant au régime du président algérien Abdelmadjid Tebboune. Il a obtenu l’asile politique dans son pays d’accueil en 2023 et compte un million d’abonnés sur TikTok.

Alger a émis neuf mandats d’arrêt internationaux à son encontre notamment pour escroquerie ou infractions terroristes. La justice française a refusé son extradition en 2022.

Avec ce nouvel épisode, les relations entre l’Algérie et la France, déjà très tendues, vont connaître un regain de crispation, sachant que deux citoyens français sont incarcérés en Algérie : l’écrivain Boualem Sansal et le journaliste Christohe Gleizes, condamnés respectivement à 5 et 7 ans de prison.

I. B.

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Gaza : un enfant succombe à la chute d’un colis humanitaire, 4ᵉ victime des largages aériens…

09. August 2025 um 22:10
Gaza : un enfant succombe à la chute d’un colis humanitaire, 4ᵉ victime des largages aériens…

Un drame supplémentaire s’est produit à Gaza ce samedi, où un enfant palestinien de 14 ans, Muhannad Eid, a perdu la vie après qu’un caisson d’aide humanitaire largué par voie aérienne est tombé sur lui dans la zone de Tallet al-Nuweiri, à l’ouest du camp de Nuseirat. Plusieurs autres personnes ont été blessées à des […]

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Tel-Aviv en ébullition : affrontements, incendies et prise d’assaut d’une chaîne de télévision

09. August 2025 um 21:32
Tel-Aviv en ébullition : affrontements, incendies et prise d’assaut d’une chaîne de télévision

À Tel-Aviv, des affrontements violents ont éclaté entre la police israélienne et des manifestants opposés au gouvernement, dans le cadre de protestations massives. Les manifestants ont bloqué l’autoroute principale Ayalon et incendié des pneus en signe de contestation. Dans un acte symbolique fort, un groupe de protestataires a également pris d’assaut les studios de la […]

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La Tunisie appelle la communauté internationale à agir pour stopper le génocide à Gaza

Von: Yusra NY
09. August 2025 um 19:40

La Tunisie condamne fermement l’annonce faite par l’entité occupante concernant ses intentions ignobles de réoccuper entièrement la Bande de Gaza, de disperser sa population et de la confiner dans une partie réduite de la Bande, ce qui constitue une violation flagrante de toutes les lois et conventions internationales, une atteinte manifeste au droit du peuple palestinien à l’autodétermination, ainsi qu’une tentative désespérée de liquider sa cause, de briser sa volonté de défendre ses droits légitimes et de le pousser à abandonner sa terre.

Ce plan représente également un nouveau chapitre dans la série des crimes de l’entité sioniste et de son mépris pour la communauté internationale et pour l’ensemble des valeurs et principes humanitaires, crimes dont l’horreur et la barbarie s’aggravent de jour en jour.

Il place toutes les forces mondiales, la volonté internationale et son système onusien, en particulier le Conseil de Sécurité, face à un moment décisif qui exige de trancher quant à l’avenir du monde, du droit et de la justice humaine, et d’assumer son devoir de mettre fin aux crimes de génocide contre le peuple palestinien et de lui assurer la protection nécessaire.

La Tunisie réaffirme enfin son soutien inconditionnel au peuple palestinien frère dans sa lutte pour recouvrer ses droits légitimes, inaliénables et imprescriptibles, ainsi que sa position ferme en faveur de son droit à l’autodétermination et à l’établissement de son État indépendant, pleinement souverain, sur l’ensemble du territoire palestinien, avec Al-Quds Al-Sharif comme capitale.

Communiqué

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Gaza : la Tunisie dénonce une violation flagrante du droit international par Israël

09. August 2025 um 18:36
Gaza : la Tunisie dénonce une violation flagrante du droit international par Israël

Ce samedi 9 août 2025, la Tunisie a exprimé une condamnation ferme à l’égard de l’annonce par l’occupation israélienne de son projet de réoccupation totale de la bande de Gaza, accompagné d’un plan visant à disperser la population et à la confiner dans une zone réduite. Dans un communiqué officiel, le ministère des Affaires étrangères, […]

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Le président met en garde : le peuple veut des réponses

10. August 2025 um 09:00

Le vendredi 8 août, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, a été reçue au Palais de Carthage par le président de la République, Kaïs Saïed.

La rencontre a porté sur plusieurs dossiers d’actualité, notamment les questions sociales et économiques, ainsi que sur une série d’événements récents que le président juge loin d’être fortuits. Selon lui, ces incidents semblent avoir été délibérément provoqués pour semer la discorde et porter atteinte aux citoyens.

Dans une vidéo publiée sur la page officielle de la présidence, Kaïs Saïed est revenu sur les incidents survenus devant le siège de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), soulignant que les forces de l’ordre avaient protégé les lieux — un contraste avec les événements du 4 décembre 2012, lorsque des déchets avaient été jetés devant ce même siège lors d’un rassemblement.

Le chef de l’État a lancé un message clair : « Ces gens ne réalisent-ils pas que le peuple s’est réveillé et qu’il exige des comptes ? » Une manière de rappeler, sans équivoque, que personne ne saurait se croire au-dessus de la loi ni à l’abri de toute responsabilité.

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Tunisie: L’UGTT annonce la réunion de sa commission administrative nationale

Von: walid
09. August 2025 um 17:49
Tunisie: L’UGTT annonce la réunion de sa commission administrative nationale

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a annoncé la réunion de sa commission administrative nationale, lundi prochain, afin de débattre des derniers développements suite à la manifestation d’un groupe de personnes devant son siège avant-hier. L’annonce de la réunion de l’instance administrative de l’Union fait suite à la rencontre vendredi soir entre le président de […]

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UGTT : réunion de la commission administrative lundi

09. August 2025 um 16:23

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a annoncé la tenue, lundi prochain, d’une réunion de sa commission administrative nationale pour discuter des derniers développements liés à la manifestation survenue avant-hier devant son siège.

Cette convocation fait suite à la rencontre tenue vendredi soir entre le président de la République, Kais Saïed, et la cheffe du gouvernement, au cours de laquelle le président a précisé que les manifestants n’avaient pas l’intention d’agresser ni d’investir les locaux de l’organisation syndicale.

Concernant les incidents de jeudi, le président Saïed a indiqué que les forces de l’ordre avaient été déployées afin de protéger les locaux de l’UGTT.

Il est important de rappeler que lors de ce rassemblement, les manifestants ont scandé des slogans réclamant la dissolution du syndicat et la suspension de ses activités. Cet acte a suscité une réaction unanime de la part des partis politiques et des organisations civiles, qui ont publié des communiqués condamnant cette initiative, la qualifiant de tentative visant à affaiblir la plus grande organisation syndicale du pays.

Cette montée des tensions intervient dans le contexte d’une grève ayant paralysé le secteur des transports publics durant trois jours, que l’UGTT a suivie d’une vive critique à l’encontre du ministère des Affaires sociales, accusé de refuser d’organiser des séances de conciliation avec la fédération générale des transports affiliée au syndicat.

Avec TAP

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« La Tunisie en Avant » condamne les appels à dissoudre l’UGTT

09. August 2025 um 16:06

Le mouvement « La Tunisie en Avant » a fermement condamné, ce samedi, l’appel à geler et à dissoudre l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), dénonçant l’usage de « la violence verbale, des atteintes à la réputation et des attaques personnelles ».

Jeudi dernier, un groupe de manifestants s’était rassemblé devant le siège central de l’UGTT à Tunis, scandant des slogans hostiles à l’organisation et à ses responsables, tout en réclamant sa dissolution.
Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, le mouvement, qui soutient le « processus du 25 juillet », a souligné que « dans un contexte marqué par des mesures visant à réparer les injustices subies par des catégories longtemps privées de leur droit à un emploi, des tensions sont apparues dans les relations entre les représentants des partenaires sociaux ».
Il a ajouté que « face à un climat de tension susceptible de s’aggraver, il revient à chacun de contribuer à la recherche de mécanismes solides pour instaurer une sécurité sociale durable en Tunisie ».
Ces mécanismes sont, selon le mouvement, « une condition indispensable pour stimuler l’investissement, créer de la richesse et bâtir une économie forte, garantissant la réalisation du choix national de libération et de justice sociale ».

Avec TAP

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Microsoft aide l’armée israélienne à espionner les Palestiniens

09. August 2025 um 12:16

L’Unité 8200 de l’armée israélienne, service chargé du renseignement technique et des communications, a entrepris un de stocker une quantité gigantesque d’appels téléphoniques de Palestiniens sur les serveurs de Microsoft en Europe. Le Guardian a publié une enquête de Harry Davies et Yuval Abraham qui a levé le voile sur cette affaire. La multinationale américaine botte en touche et affirme ne rien savoir du contenu stocké. 

Imed Bahri

Un après-midi de fin 2021, Satya Nadella, PDG de Microsoft, a rencontré le commandant de l’unité de surveillance de l’armée israélienne, l’Unité 8200. Parmi les points à l’ordre du jour figurait le transfert d’importantes quantités de renseignements top secrets vers le cloud de l’entreprise américaine. Lors de la réunion au siège de Microsoft, près de Seattle, le chef de l’unité Yossi Sariel a obtenu le soutien de Nadella pour un projet qui donnerait à l’Unité 8200 accès à une zone dédiée et isolée au sein de la plateforme cloud Azure de Microsoft.

Forte des capacités illimitées d’Azure, l’Unité 8200 a commencé à développer un puissant outil de surveillance de masse: un système complet et intrusif qui collecterait et stockerait les enregistrements de millions d’appels téléphoniques passés quotidiennement par les Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie.

Vaste archive de communications palestiniennes

Ce système, entré en service en 2022 et révélé par l’enquête du Guardian menée en collaboration avec le média israélien +972 Magazine et le journal Local Call, permettait à l’Unité 8200 de stocker d’énormes quantités d’appels quotidiens pendant de longues périodes.

Microsoft affirme que Nadella ignorait le type de données que l’Unité 8200 comptait stocker sur Azure mais une série de documents Microsoft divulgués et des entretiens avec 11 sources de l’entreprise et des services de renseignement militaire israéliens révèlent comment l’Unité 8200 a utilisé Azure pour stocker cette vaste archive de communications palestiniennes quotidiennes.

Selon trois sources de l’intérieur l’Unité 8200, la plateforme de stockage cloud a contribué à la préparation de frappes aériennes meurtrières et a influencé les opérations militaires à Gaza et en Cisjordanie.

Grâce à son contrôle sur les infrastructures de communication palestiniennes, Israël intercepte depuis longtemps les appels téléphoniques dans les territoires occupés. Mais ce nouveau système, indiscriminé, permet aux agents de renseignement d’accéder au contenu des appels téléphoniques des Palestiniens, enregistrant les conversations d’une part bien plus large de la population. C’est un système d’espionnage de masse. 

Des sources du renseignement proches du projet ont indiqué que la direction de l’Unité 8200 s’est tournée vers Microsoft après avoir constaté que l’entreprise ne disposait pas de suffisamment d’espace de stockage ni de puissance de calcul sur les serveurs militaires pour gérer les appels téléphoniques de toute une population. Plusieurs agents de renseignement de l’unité ont indiqué qu’un slogan interne, qui résume l’ampleur du projet, a émergé: «Un million d’appels par heure». Le système a été conçu pour être stocké sur des serveurs Microsoft, protégés par des couches de sécurité renforcées développées par les ingénieurs de l’entreprise sous la direction de l’Unité 8200.

Microsoft participe au génocide commis par Israël à Gaza

Des fuites de fichiers Microsoft indiquent qu’une part importante des données sensibles de cette unité pourrait désormais se trouver dans les centres de données de l’entreprise aux Pays-Bas et en Irlande.

La révélation du rôle de la plateforme Azure de Microsoft dans ce projet de surveillance intervient alors que le géant technologique américain subit la pression de ses employés et de ses investisseurs concernant ses liens avec l’armée israélienne et le rôle joué par sa technologie dans l’offensive de 22 mois contre Gaza.

Après que The Guardian et d’autres médias ont révélé en janvier qu’Israël s’était appuyé sur la technologie Microsoft pendant la guerre de Gaza, l’entreprise a mené une enquête externe sur cette relation. Elle a déclaré que cette enquête «n’avait encore trouvé aucune preuve qu’Azure ou ses produits d’IA aient été utilisés pour cibler ou nuire à des personnes dans la bande de Gaza».

Une source haut placée chez Microsoft a indiqué que l’entreprise avait eu des entretiens avec des responsables israéliens de la défense, déterminé comment sa technologie serait utilisée à Gaza et insisté pour que les systèmes Microsoft ne soient pas utilisés pour identifier des cibles pour des frappes meurtrières.

Toutefois, des sources de l’Unité 8200 ont rapporté que les renseignements provenant des énormes stocks d’appels téléphoniques stockés à Azure ont été utilisés pour rechercher et identifier des cibles à bombarder à Gaza.

Une source a expliqué que, lors de la planification d’une frappe aérienne contre une personne vivant dans des zones civiles densément peuplées, les agents utilisaient le système cloud pour filtrer les appels des personnes se trouvant à proximité immédiate. Ces sources ont ajouté que l’utilisation du système s’est intensifiée pendant la campagne militaire dans le territoire palestinien, qui a fait plus de 60 000 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, dont plus de 18 000 enfants.

Cependant, le système se concentrait principalement sur la Cisjordanie, où plus de trois millions de Palestiniens vivent sous occupation militaire israélienne. Des sources au sein de l’Unité 8200 ont déclaré que les informations stockées dans Azure constituent un riche répertoire de renseignements sur la population de la Cisjordanie et certains membres de l’unité ont déclaré que certaines informations ont été utilisées pour exercer un chantage, détenir, voire justifier des assassinats après coup. «Lorsqu’ils doivent arrêter quelqu’un et qu’il n’y a pas de raison valable de le faire, ils trouvent une excuse», a déclaré l’un d’eux, faisant référence aux informations stockées.

Le journal a cité un porte-parole de Microsoft affirmant ne disposer «d’aucune information» sur le type de données stockées par l’Unité 8200 dans son cloud. Il a ajouté que «la coopération de l’entreprise avec l’Unité 8200 visait à renforcer la cybersécurité et à protéger Israël contre les attaques d’États-nations et les cyberattaques terroristes». Et d’enchaîner: «Microsoft n’a eu connaissance, à aucun moment, de la surveillance de civils ni de la collecte de leurs conversations téléphoniques via ses services, y compris lors de l’enquête externe qu’elle avait commandée», affirmation dont le cynisme n’a d’égal que l’effronterie et la mauvaise foi. 

Surveiller tout le monde en permanence en Cisjordanie et à Gaza

Sariel, commandant de l’Unité 8200 de début 2021 à fin 2024, a été l’instigateur du projet cloud, qu’une source a qualifié de «révolution» au sein de l’unité.

Sariel était un fervent défenseur de projets de cette envergure. Suite à une vague d’attaques menées par des «loups solitaires» en 2015 dont beaucoup étaient des adolescents inconnus des services de sécurité, Sariel a supervisé une augmentation significative du volume de communications palestiniennes interceptées et stockées par l’Unité 8200. Un officier qui travaillait avec Sariel à l’époque a déclaré: «Sa réponse a été de commencer à surveiller tout le monde en permanence»

Au lieu de la surveillance traditionnelle de cibles spécifiques, le projet de Sariel s’appuyait sur une surveillance de masse des Palestiniens de Cisjordanie et utilisait des méthodes avancées d’intelligence artificielle pour en extraire des informations. «Soudain, la population tout entière est devenue notre ennemi», a déclaré une autre source ayant travaillé sur le projet, qui visait à prédire si une personne représentait une menace pour la sécurité israélienne.

Des sources ont rapporté qu’un système développé à l’époque analysait tous les SMS échangés entre Palestiniens de Cisjordanie, classant chaque message sur la base d’une analyse automatisée s’il contenait des mots jugés suspects. Ce système, baptisé «Message confus» est toujours utilisé et est capable d’identifier les SMS dans lesquels des personnes parlent d’armes ou évoquent un désir de mourir.

Lorsque Sariel a pris le commandement de l’Unité 8200 début 2021, il a privilégié un partenariat avec Microsoft qui permettrait à l’unité de capturer et d’analyser le contenu de millions d’appels téléphoniques quotidiens. Lors de sa rencontre avec Nadella plus tard cette année-là, Sariel n’a pas semblé évoquer explicitement son projet de stockage des appels téléphoniques palestiniens dans le cloud, évoquant plutôt des «charges de travail sensibles» sur des données classifiées, selon les comptes rendus internes de la réunion.

Cependant, les documents indiquent que les ingénieurs de Microsoft comprenaient que les données stockées dans Azure incluraient des renseignements bruts, notamment des fichiers audios. Certains employés de Microsoft en Israël, dont d’anciens membres de l’Unité 8200, semblaient avoir compris les objectifs de ce projet commun. Une source a déclaré: «Pas besoin d’être un génie pour le comprendre. Dites à [Microsoft] que nous n’avons plus d’espace sur les serveurs et qu’il s’agit de fichiers audio. C’est assez simple». Un porte-parole de Microsoft a déclaré: «À notre connaissance, Azure n’est pas utilisé pour stocker de telles données». Cependant, début 2022, les ingénieurs de Microsoft et de l’Unité 8200 ont collaboré rapidement et étroitement pour concevoir et mettre en œuvre des mesures de sécurité avancées au sein d’Azure afin de répondre aux normes de l’unité. Un document précisait que «le rythme des interactions avec [l’unité] était quotidien, de haut en bas et de bas en haut». Le projet était entouré de secret parmi les employés de Microsoft et il était demandé aux ingénieurs de ne pas mentionner le nom de l’Unité 8200. Selon ce plan, de vastes quantités de renseignements bruts seraient stockées dans des centres de données Microsoft à l’étranger.

Les dossiers indiquent qu’en juillet de cette année, 11 500 téraoctets de données militaires israéliennes, soit l’équivalent d’environ 200 millions d’heures d’enregistrements audio, étaient stockés sur des serveurs Microsoft Azure aux Pays-Bas, tandis qu’un pourcentage plus faible était stocké en Irlande.

On ignore si toutes ces données appartiennent à l’Unité 8200, certaines pourraient appartenir à d’autres unités militaires israéliennes.

D’après les dossiers, l’Unité 8200 a informé Microsoft de son intention de transférer progressivement jusqu’à 70% de ses données, y compris des données hautement classifiées, vers Azure et de sa volonté de «repousser les limites» avec le type d’informations sensibles et classifiées que les agences de renseignement conservent généralement sur leurs propres serveurs.

Un dirigeant a souligné qu’ils «tentent toujours de remettre en question le statu quo». Interrogé sur la réunion de Sariel avec Nadella, un porte-parole de Microsoft a déclaré qu’il était inexact d’affirmer que le PDG soutenait personnellement le projet mené avec l’Unité 8200. Il a ajouté que «Nadella était présent pendant 10 minutes à la fin de la réunion et qu’il n’y avait eu aucune discussion sur le contenu des données que l’unité prévoyait de transférer vers Azure».

Cependant, selon des comptes rendus internes de Microsoft de la réunion consultés par The Guardian, Nadella soutenait l’ambition de Sariel de transférer une grande partie des données de l’unité de surveillance d’élite vers le cloud, données qui avaient été précédemment décrites lors de la réunion comme contenant des informations de renseignement sensibles. L’un des comptes rendus indique: «Satya a suggéré que nous identifiions des charges de travail spécifiques pour commencer puis nous avancions progressivement vers 70%». Il ajoute que Nadella a déclaré que «le développement du partenariat est essentiel et que Microsoft s’engage à fournir les ressources nécessaires à ce soutien».

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Kaïs Saïed promet la justice et la lutte contre la corruption

09. August 2025 um 11:04

Le président de la République, Kais Saïed, a réaffirmé l’ouverture prochaine de plusieurs dossiers importants, soulignant que le peuple tunisien a pleinement le droit de réclamer la redevabilité de ceux qui ont détourné ses ressources. Lors d’une réunion au palais de Carthage avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, il a insisté sur la nécessité de bâtir une nouvelle nation forte, résistant aux manœuvres des corrompus.

Le président a rappelé l’exemple de figures historiques tunisiennes emblématiques de justice et d’abnégation, comme Tahar Haddad, insistant sur la primauté de la légitimité populaire sur une fausse légalité. Il a condamné la démagogie et les fausses accusations et a assuré la protection des institutions publiques face aux troubles récents, affirmant que les incidents de jeudi ne sauraient être comparés aux violences de 2012.

Il a souligné que certains tentent de comparer ce qui s’est passé avec les événements de 2012, période durant laquelle plusieurs syndicalistes ont été agressés, et les images restent là, témoignant encore d’un d’entre eux, le sang coulant de son front, accompagné de la remarque : « Ces gens n’ont-ils pas encore compris que le peuple connaît désormais les moindres détails ? »
Il a également souligné que la concomitance de plusieurs événements survenus ce vendredi  et récemment n’est en aucun cas fortuite, à l’instar de la destruction, vendredi matin, d’une partie d’un canal de distribution d’eau.

Il a déploré les actions délibérées troublant la stabilité, comme la destruction d’une canalisation d’eau. Tout comme il a rendu hommage à des leaders syndicaux légendaires qui ont toujours défendu les droits des travailleurs. Enfin, il a promis que nul ne sera au-dessus de la loi, engageant une lutte déterminée contre l’impunité.

La réunion a abordé des dossiers sociaux et économiques clés et analysé les preuves d’actions planifiées pour déstabiliser le pays et affecter les citoyens.

Avec TAP

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Le 13-Août | Une révolution sociale au profit des Tunisiennes

09. August 2025 um 09:49

Dans quelques jours, la Tunisie fêtera l’anniversaire de la promulgation du Code du statut personnel, le 13 août 1956. Ce texte de loi voulu et promulgué par Habib Bourguiba, fondateur de la Tunisie moderne, a inauguré une révolution qui a transformé radicalement le statut de la femme dans notre pays. Peu de monde pariait alors sur sa réussite, la femme ayant été depuis des siècles réduite à l’infériorité, la soumission, la tutelle de l’homme. (Ph. Bourguiba soulevant le voile d’une femme venue l’applaudir au centre-ville de Tunis).

Raouf Chatty *

Écrasée sous le poids de l’analphabétisme et des traditions rétrogrades, vivant dans une situation de quasi-esclavage, écrasée par des traditions archaïques inspirées par une lecture erronée de l’islam, la Tunisienne, à l’instar des autres musulmanes à travers le monde, vivait cloîtrée dans une prison physique et psychique. 

Dans les villages reculés, les femmes ne sortaient jamais le jour. Elles étaient cloitrées dans les maisons. Leur mission consistait à s’occuper du mari, à faire des enfants et à veiller à leur éducation. Elles étaient corvéables à merci,  travaillaient douze heures par jour et allaient au bain maure la nuit. Dans la région du Sahel, foncièrement conservatrice, elles portaient des wazra, habit en laine pesant au moins quinze kilos qui les couvrait entièrement, à telle enseigne que personne ne pouvait les reconnaître ou les approcher. Elles vivaient tout simplement dans des prisons. Elles étaient des prisonnières et leurs époux, des geôliers. Il ne venait jamais à leur esprit de mettre en cause ce statut, encore moins de se révolter de peur de perdre le gîte et le couvert, d’être répudiées illico presto par leur mari et de se voir condamnée à davantage de misère matérielle, morale et psychique dans les foyers de leurs parents.

Bourguiba, un visionnaire lucide

C’est à l’aune de cette situation indigne et inhumaine héritée de la nuit des temps où la femme n’avait aucune existence propre, que la société doit mesurer aujourd’hui cette révolution extraordinaire engagée de manière visionnaire et lucide par le leader Habib Bourguiba au lendemain de l’indépendance et les mesures importantes qu’il a décidées au profit de la femme. 

En quelques décennies, le statut de la femme a beaucoup évolué en Tunisie. Celle-ci est aujourd’hui mieux éduquée, plus libre, relativement autonome financièrement et responsable socialement. 

Maîtresse de sa vie, elle participe au même pied d’égalité que l’homme à l’essor de la société. Et c’est grâce à la présence effective de la femme dans la société et à son combat appuyé par l’État et la société civile que la Tunisie a réussi à triompher du fanatisme, incarné un moment par l’islam politique, qui a cherché par tous les moyens à la soumettre. En vain…

Des acquis qui commencent à dater

En ce 13-Août, un vif hommage doit être rendu à la femme dans notre pays. Son statut légal et sa place dans la société n’a pas égal dans le monde arabe et islamique. Et ce n’est pas une raison pour l’enfermer dans ces acquis qui commencent à dater. Aussi doit-elle être encouragée à aller de l’avant pour renforcer ses droits et, partant, les assises d’un État laïque et civil, un État respectueux des droits humains et des libertés fondamentales. 

C’est la seule façon de mettre la religion à l’abri des divisions et dissensions politiques et de permettre à la société de vivre et de travailler dans un État régie par le droit et dédié au développement global, durable et équilibré. Sans une femme libre, la société sera condamnée à l’obscurantisme, à la déliquescence et à la disparition. 

* Ancien ambassadeur. 

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Tunisie | Kaïs Saïed vent debout contre les dirigeants de l’UGTT

09. August 2025 um 08:59

Evoquant, de manière allusive et indirecte, ce qui a été présenté comme une attaque menée par un groupe d’individus, avant-hier, jeudi 7 août 2025, contre le siège de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), le président Kaïs Saïed a déclaré que des dossiers doivent être ouverts car le peuple exige qu’on lui rende des comptes, de manière équitable, afin qu’il puisse récupérer l’argent qu’on lui a spolié, ajoutant que des efforts sont en cours pour trouver une solution nationale dans tous les domaines, et pour bâtir un nouvel édifice qui ne s’effondrera pas, malgré les coups de pioche des corrompus. Vidéo.

Le chef de l’Etat a ajouté, en recevant hier vendredi au palais de Carthage la cheffe du gouvernement Sarah Zaafrani Zenzeri, que de nombreux dirigeants syndicaux se sont sacrifiés, comme le leader Tahar Haddad, qui savait distinguer entre la fausse et la vraie légitimité laquelle signifie que la loi en général, quelle qu’elle soit, exprime la volonté de la majorité.

Dans ce contexte, le Président de la République a cité les paroles de Farhat Hached et Tahar Haddad, des pionniers du syndicalisme tunisien, auxquels il semble s’identifier : «Nous poursuivrons ce combat avec détermination et une volonté inébranlable. Que les menteurs mentent, car nous passerons à côté de leur fatuité, jusqu’à ce que l’aube de la certitude pointe, et nous apparaîtrons tels que nous sommes, justes, honnêtes et dévoués au service de l’humanité, tourmentée par les mains des colonisateurs.»

Au début de la réunion, le chef de l’État a cité un article publié dans le journal Echaâb, organe de l’UGTT, sous le titre «Le Carnaval», écrit par le journaliste Mohamed Galbi le 13 janvier 1978 où le chroniqueur disait : «J’ai du mal à croire à toute cette hypocrisie, et j’ai du mal à croire que certains ne savent toujours pas encore que le peuple s’est réveillé. Ces gens ne se rendent-ils pas compte que le peuple n’ignore plus les moindres détails?»

Le chef de l’Etat a également souligné que la survenue récemment d’un certain nombre de faits n’est pas du tout une coïncidence, comme la destruction d’une partie d’un canal de distribution d’eau vendredi matin, imputant ainsi, quoique de manière allusive, certains dysfonctionnements des services publics à des actes de sabotage menés par des opposants à son régime, et plus précisément, à des responsables syndicaux, puisqu’il a continué à donner en exemple les fondateurs du syndicalisme tunisien dans les années 1920-1930, comme Mohamed Ali El-Hammi qui, lui, tenait ses réunions à la rue Al-Jazira et à la rue  de la Commission, au centre-ville de Tunis, et non pas dans des hôtels, des restaurants de luxe et des banquets, a cru devoir rappeler le président, dans une critique limpide des dirigeants actuels de l’UGTT.

«Le peuple sait très bien tout cela et il a rendez-vous avec l’histoire. Il est déterminé à aller de l’avant », a souligné Saïed, en ajoutant : «Nous resterons fermes, résolus et honnêtes. Et quiconque violerait la loi ne bénéficierait d’aucune immunité. La loi s’applique à tous, et nous ne pouvons permettre à quiconque d’attaquer le peuple tunisien», a lancé le chef de l’Etat, et ses menaces sont clairement adressées aux opposants et notamment aux dirigeants syndicaux.

Saïed a poursuivi en affirmant qu’un peuple doté de cette conscience, de cette détermination et de cette volonté brisera tous les complots et toutes les tentatives de semer le doute dans ses rangs.

Doit-on s’attendre à ce que ces charges contre la direction syndicale soient suivies de mesures de représailles contre certains dirigeants de l’UGTT ou ne s’agit-il là que d’avertissements qui, en cas d’aggravation des mouvements sociaux, comme la récente grève de trois jours des employés du transport public, pourraient aboutir à de telles mesures ?

Wait and see…   

I. B.

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