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Messine : l’Italie valide le pont suspendu le plus ambitieux au monde

07. August 2025 um 17:32

Un projet emblématique et controversé vient de franchir une étape décisive en Italie. Le gouvernement a donné, mercredi 6 août 2025, son feu vert au lancement des travaux du futur pont suspendu du détroit de Messine, destiné à relier la Sicile au continent. Ce projet titanesque, estimé à 13,5 milliards d’euros, deviendrait le plus long pont suspendu au monde avec ses 3,7 kilomètres de long et une portée principale de 3,3 kilomètres.

Malgré les fortes oppositions liées aux risques sismiques, à l’impact environnemental et à la menace d’infiltration mafieuse, le comité interministériel chargé des investissements stratégiques a validé, le 5 août 2025, l’entame du chantier. Le ministre des Transports, Matteo Salvini, fervent défenseur du projet, a salué un « accélérateur de développement » pour le sud du pays, promettant emplois et croissance.

Les travaux préparatoires devraient commencer d’ici la fin de l’été, avec une mise en chantier complète prévue pour 2026. L’idée de relier la Sicile au continent italien remonte à l’Antiquité, mais ce projet moderne connaît un parcours chaotique depuis les premiers appels d’offres en 1969. Relancé en 2023 par la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, il constitue une victoire politique pour M. Salvini, qui en a fait un pilier de son action.

Le futur pont comportera quatre voies routières et une double voie ferroviaire, capable d’accueillir 6 000 véhicules et 200 trains par jour. Il dépasserait largement le pont de Canakkale en Turquie, dont la portée actuelle de 2,23 kilomètres est un record mondial. Ce dernier a d’ailleurs été construit par WeBuild, le consortium italien retenu pour mener le chantier du pont de Messine.

Sur le plan stratégique, le gouvernement entend classer le projet comme infrastructure de défense.Ce qui l’aiderait à atteindre ses objectifs de dépenses militaires dans le cadre de ses engagements vis-à-vis de l’OTAN.

En effet, le pont est présenté comme un corridor stratégique pour le déplacement rapide de troupes vers le flanc sud de l’Alliance. Une initiative contestée par plus de 600 chercheurs et universitaires, qui dénoncent une instrumentalisation militaire du projet et soulignent l’absence d’évaluation des risques liés à un usage militaire.

Parallèlement, des organisations écologistes ont saisi l’Union européenne pour alerter sur les menaces pesant sur les oiseaux migrateurs et la fragilité des écosystèmes touchés. Elles estiment que le projet ne remplit pas les conditions de « nécessité publique » exigées pour justifier de tels impacts.

Le défi est autant technique que politique : construire un pont sur une zone sismique active, théâtre d’un séisme dévastateur en 1908, impose des garanties structurelles. WeBuild se veut rassurant, affirmant que les ponts suspendus sont adaptés aux zones à forte activité sismique, comme le Japon ou la Californie. Son PDG, Pietro Salini, assure : « Ce pont changera la donne pour l’Italie ».

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947 migrants morts ou disparus en Méditerranée en 7 mois

06. August 2025 um 08:25

Quelque 6 487 migrants ont débarqué sur les côtes italiennes en juillet 2025. Ce chiffre indique une baisse de 8 % par rapport au mois précédent (7 089), mais une augmentation de 9 % par rapport à janvier-juillet 2024. (Ph. Débarquement de migrants à Lampedusa en Italie).

Selon les données de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) des Nations Unies (Projet Migrants Disparus), 947 personnes sont mortes ou ont disparu en Méditerranée au cours des sept premiers mois de 2025 (hors route de l’Afrique du Nord-Ouest), dont 662 le long de la route centrale (70 %). À la même période l’année dernière, on comptait 1 480 décès, dont 1 032 le long de la route centrale.

Selon le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), au cours des sept premiers mois de l’année, 36 547 arrivées par la mer ont été enregistrées, soit une augmentation de 9 % par rapport à la même période en 2024 (33 480).

Depuis début 2025, la Libye est le principal pays de départ, représentant 90 % de toutes les arrivées par la mer en Italie (58 % au cours des sept premiers mois de 2024).

La Tunisie reste le deuxième pays de départ, mais avec une réduction significative, passant de 36% au cours des sept premiers mois de 2024 à 7% de toutes les arrivées par mer au cours de la période janvier-juillet 2025.

En 2025, la Sicile continue d’être la région la plus touchée par les débarquements en Italie, notamment à Lampedusa, qui a enregistré 77% de toutes les arrivées par mer au cours des sept premiers mois de l’année (64% au cours de la même période en 2024).

Concernant les nationalités d’origine, depuis le début de l’année, les plus répandues sont le Bangladesh (32 %), l’Érythrée (14 %), l’Égypte (12 %), le Pakistan (8 %), l’Éthiopie (4 %), le Soudan (4 %), la Somalie (4 %), la Syrie (3 %), la Guinée (2 %), l’Iran (2 %), la Tunisie (2 %), le Nigéria (2 %), l’Algérie (2 %), le Mali (1 %) et la Côte d’Ivoire (1 %).

Par rapport aux sept premiers mois de l’année dernière, les nationalités les plus répandues parmi les arrivées par la mer en Italie ont connu une augmentation significative : celles en provenance d’Érythrée, d’Égypte et du Pakistan, tandis que celles en provenance de Tunisie, de Syrie et de Guinée ont diminué.

Entre janvier et juillet 2024, les mineurs non accompagnés ont représenté 14 % de toutes les arrivées par la mer en Italie, contre 18 % au cours des sept premiers mois de 2025.

Entre janvier et juillet 2025, 17 % des personnes ont été sauvées par les opérations de sauvetage des ONG en Méditerranée, soit une légère baisse par rapport à la même période de l’année précédente (21 %).

I. B.

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Après la visite de Meloni, vers un partenariat stratégique entre l’Italie et la Tunisie

05. August 2025 um 13:21

La récente visite surprise de la présidente du conseil Italien Giorgia Meloni à Tunis a été vivement critiquée en Tunisie, en ce qui concerne surtout le volet de la lutte contre la migration illégale. Ces critiques ont fusé sur les réseaux sociaux qui expriment davantage l’opinion publique en Tunisie que les médias traditionnels. Est-ce pour rééquilibrer la couverture de cette visite que l’agence officielle italienne Ansa a consacré un article plus positif à cette visite, avec la langue de bois habituellement liée à un tel exercice. L’agence a réussi aussi la prouesse d’éviter le sujet qui fâche : la gestion de la migration illégale, qui est pourtant le sujet numéro un pour Mme Meloni lors de ses visites en Tunisie. Nous traduisons cet article ci-dessous ?  

La croissance des échanges commerciaux, les investissements ciblés et la coopération à plusieurs niveaux laissent entrevoir un avenir prometteur entre Rome et Tunis.

Quelques jours après la visite du Premier ministre Giorgia Meloni en Tunisie, le climat de coopération entre Rome et Tunis se renforce sur des bases économiques de plus en plus solides, ouvrant des perspectives de développement conjoint dans des domaines clés tels que le commerce, l’énergie, la formation professionnelle et l’investissement industriel.

Anis Basti, directeur du bureau du Centre de promotion des exportations (Cepex) à Milan, s’est confié à l’agence de presse Tap. Il a déclaré qu’entre janvier et mai 2025, les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint 10,45 milliards de dinars (3,16 milliards d’euros), avec un solde positif pour la Tunisie : les exportations tunisiennes vers l’Italie ont atteint 5,57 milliards (1,68 milliard d’euros), contre 4,87 milliards (1,47 milliard d’euros) pour les importations, et le taux de couverture des importations a dépassé 115 %, confirmant la compétitivité des produits tunisiens sur le marché italien.

Les principales exportations tunisiennes comprennent les composants pour les industries mécaniques et électriques (36,5 %), le textile (21,2 %), les plastiques, les produits chimiques, la céramique et l’ameublement (19,1 %), ainsi que les chaussures, le cuir et les spécialités agroalimentaires (11,7 %). La Tunisie importe principalement d’Italie des matières premières et des biens d’équipement, notamment des dérivés du pétrole, des machines agricoles, du textile et du cuir, essentiels au système productif tunisien. Le partenariat économique se renforce également en termes d’investissement.

Selon l’ambassade d’Italie à Tunis, l’Italie est le deuxième investisseur étranger en Tunisie, avec une part de 16 % des capitaux étrangers. Le pays abrite environ 1 000 entreprises italiennes opérant dans divers secteurs, employant plus de 83 000 personnes. Pour soutenir cette tendance, la Confédération des entreprises citoyennes tunisiennes (Conect) a annoncé une mission commerciale en Italie lors de la Foire internationale de Rimini en octobre. Un forum d’investissement est également prévu en Tunisie, co-organisé avec l’association des entreprises italiennes, pour renforcer la coopération industrielle et ouvrir de nouveaux horizons dans le contexte euro-méditerranéen.

Le renforcement du système de formation technique tunisien, dans le cadre du Plan Mattei, constitue également un pilier essentiel de la coopération.

Le 21 juin, l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (Onudi) et l’Agence italienne de coopération au développement (AICS) ont signé un accord de 6,5 millions d’euros pour le lancement du projet triennal «Tunisie professionnelle», entièrement financé par l’Italie.

L’objectif est d’améliorer l’employabilité des jeunes Tunisiens et de lutter contre la migration irrégulière grâce à un système de formation plus moderne et inclusif, répondant aux besoins du marché du travail. L’ambassadeur d’Italie à Tunis a souligné l’intégration de cette initiative dans le Plan Mattei pour l’Afrique et la Vision Tunisie 2035, qui soutient la migration circulaire régulée et le développement humain durable.

Traduit de l’italien.

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Volleyball | La Pologne championne du monde

05. August 2025 um 07:45

La Pologne a écrasé l’Italie 3-0 dimanche 3 juillet 2025 en finale de la 7e édition Ligue des Nations masculine de volley-ball 2025 de volleyball à Ningbo, en Chine, décrochant un deuxième titre consécutif. 

Après leur médaille d’argent aux Jeux olympiques de Paris, les Polonais ont signé une phase finale impeccable, sans perdre un set.

Wilfredo Leon, le Polonais d’origine cubaine, auteur de 16 points, a été décisif dans cette victoire nette par 3 sets à 0 (25-22, 25-19, 25-14). L’Italie, finaliste pour la première fois depuis 2004, devra attendre le Mondial pour tenter de reprendre son trône. Le Brésil complète le podium, tandis que la Slovénie, qui a éliminé la France, a surpris lors de cette édition.

La 3e place est revenue au Brésil qui a battu la Slovénie par 3 sets à 1 (23-25, 25-20, 25-23, 25-19).

En demi-finale, la Pologne a nettement battu le Brésil par un score sans appel de 3 sets à 0 (28-26, 25-19, 25-21).

H. G.

Classement final:

1 – Pologne ;

2 – Italie ;

3 – Brésil ;

4 – Slovénie ;

5 – France (tenant du titre) ;

6 – Japon ; 7.

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Tilli Tanit promeut la broderie tunisienne à l’internationale

02. August 2025 um 10:44

À l’occasion de la Journée mondiale de la broderie, célébrée le 30 juillet de chaque année, l’Agence italienne de coopération au développement (AICS) à Tunis a mis en lumière Tilli Tanit, un atelier de broderie fondé à Mahdia par Nejib Belhaj.

Cette entreprise est désormais soutenue par le projet «Sumud – résilience, innovation et durabilité pour les micros, petites et moyennes entreprises artisanales, agricoles et touristiques en Tunisie», financé par l’AICS et mis en œuvre par Oxfam Italie en partenariat avec l’Association des volontaires pour le service international (Avsi), la Région Toscane, Shanti et l’Association pour une agriculture durable (Apad).

Plus qu’un simple atelier, Tilli Tanit est un véritable lieu de rencontre entre patrimoine culturel, innovation contemporaine et engagement social, écrit l’AICS Tunis sur ses réseaux sociaux, précisant que, depuis sa création en 2014, l’objectif est clair : promouvoir le savoir-faire textile de Mahdia tout en offrant des perspectives professionnelles dignes et stables aux artisans de la région.

L’atelier compte aujourd’hui une équipe de cinq personnes, dont quatre femmes et l’organisation y est à taille humaine, caractérisée par un esprit de solidarité et de flexibilité : Nejib est responsable de la direction artistique et des relations avec la clientèle, tandis que sa sœur Zahra gère l’administration et les finances. Ensemble, ils incarnent une vision commune guidée par des valeurs de respect, de coopération et de transmission. L’environnement de travail est convivial et permet aux employés de concilier vie professionnelle et vie personnelle, contribuant ainsi à un travail digne et épanouissant.

Tilli Tanit se distingue par sa production artisanale contemporaine et de haute qualité. Chaque pièce est le fruit d’un travail artisanal minutieux utilisant des matières premières locales telles que le raphia, la viscose et la laine, ainsi que des matériaux non conventionnels comme le plastique, affirmant ainsi une approche durable et créative.

L’atelier conçoit des tableaux brodés, des tissus décoratifs et des pièces uniques, souvent en collaboration avec des artistes, des designers ou des concept stores.

Grâce au soutien attentif et structuré du projet Sumud, Tilli Tanit a pu franchir une étape importante dans son développement.

Deux axes d’avenir s’offrent à lui : offrir un jour des opportunités d’emploi aux femmes en situation de vulnérabilité, par exemple celles en prison ou sans soutien financier, grâce à la broderie; créer un atelier-école pour transmettre son savoir-faire et attirer les nouvelles générations vers cet artisanat encore méconnu. Tilli Tanit se présente comme un modèle inspirant de résilience, de créativité et d’engagement. Forte d’une vision claire et profondément ancrée dans les traditions locales, cette entreprise se réinvente sans cesse pour valoriser l’artisanat tunisien à l’international.

I. B. (d’après Ansa)

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Medlink | Câble vert européen entre la Tunisie et l’Italie

02. August 2025 um 09:33

Le projet de câble électrique sous-marin Medlink, reliant les zones de production d’énergie renouvelable de Tunisie et d’Algérie à l’Italie, fait partie des projets transfrontaliers éligibles à un financement au titre du Mécanisme pour l’interconnexion en Europe.

Cela est confirmé par l’acte délégué par lequel la Commission européenne a établi la liste des projets transfrontaliers d’énergie verte – 13 au total – bénéficiant d’un statut spécial, les rendant éligibles à des subventions pour des études ou des travaux de construction au titre du Mécanisme pour l’interconnexion en Europe.

Medlink prévoit le développement d’environ 10 gigawatts d’énergie renouvelable en Algérie et en Tunisie, produisant 30 térawattheures (TWh) par an pour la consommation locale et l’exportation, ainsi que 4 GW de nouvelle capacité électrique via un câble sous-marin vers l’Europe via le nord de l’Italie, qui sera le grand bénéficiaire de ce projet.

La liste actualisée comprend également deux parcs éoliens impliquant la Lettonie, en partenariat avec la Lituanie et l’Estonie; un projet de chauffage urbain vert entre l’Allemagne et la Pologne; et un projet d’étude sur le potentiel des énergies renouvelables offshore entre le Portugal et le Luxembourg.

La Commission européenne devrait lancer l’appel à propositions dans les prochaines semaines.

I. B. (d’après Ansamed).

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Kais Saïed : la Tunisie ne sera ni un point de transit ni un lieu d’installation pour les migrants irréguliers

01. August 2025 um 11:53

Le président de la République, Kais Saïed, a reçu, jeudi, après-midi, au palais de Carthage, la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, qui effectue aujourd’hui, 31 juillet courant, une visite en Tunisie.

Selon un communiqué de la présidence de la République, les deux parties ont discuté de la nécessité de conjuguer les efforts des différentes parties concernées en vue d’organiser des ponts aériens destinés à faciliter le retour volontaire des migrants irréguliers se trouvant sur le territoire tunisien.

Ils ont également débattu des moyens permettant de démanteler les réseaux criminels impliqués dans la traite des personnes et le trafic d’organes.

Lors de cette réunion, le chef de l’Etat a indiqué que la Tunisie a subi un lourd fardeau en raison du dossier migratoire, soulignant que cette situation ne peut nullement perdurer.

Il a, dans ce contexte, rappelé la ferme position de la Tunisie sur cette question selon la laquelle notre pays refuse catégoriquement de servir d’un point de transit ou d’un lieu d’installation des migrants irréguliers.

En contrepartie, le chef de l’Etat a souligné que la Tunisie a réservé un traitement décent et humain aux migrants en situation irrégulière notamment lors des opérations de démantèlement de plusieurs camps.

« Aucun pays ne peut accepter la présence de personnes hors la loi sur son sol, d’autant plus que ces migrants irréguliers sont les victimes d’un système international injuste dont la Tunisie subit également les déboires», a fait savoir le président Saïed.

Sur un autre plan, cite encore le communiqué, les deux parties ont eu l’occasion de débattre de leur engagement de booster la coopération bilatérale dans nombre de domaines, notamment, les transports, la santé, l’agriculture et l’énergie.

Toujours dans le cadre de cette réunion, plusieurs questions régionales ont été débattues, tout particulièrement, la situation en Palestine où les crimes de génocide perpétrés par l’entité sioniste ont fait des dizaines de milliers de martyrs et de blessés et où la population meurt  au quotidien de soif et de faim au vu et au su du monde entier.

Face à ce génocide en marche, le président de la République a réaffirmé la position inébranlable de la Tunisie selon laquelle le peuple palestinien a le droit légitime d’avoir un État indépendant et souverain sur l’ensemble de son territoire avec pour capitale la ville sainte d’Al-Qods.

« Un droit qui ne peut nullement se prescrire avec le temps », a martelé le chef de l’Etat.

Le président Saïed a par ailleurs estimé que la légalité internationale n’a de cesse de s’éroder  sous les coups de boutoir d’une « nouvelle légitimité d’essence humaniste » qui, a t-il dit, trouve sa parfaite illustration dans le mouvement contestataire sans cesse grandissant qui déferle sur les quatre coins du monde pour dénoncer ces atrocités.

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Kais Saïed : la Tunisie refuse d’être un lieu d’installation pour les migrants irréguliers

Von: walid
01. August 2025 um 08:33
Kais Saïed : la Tunisie refuse d’être un lieu d’installation pour les migrants irréguliers

Le président de la République, Kais Saïed, a reçu, jeudi, après-midi, au palais de Carthage, la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, qui effectue aujourd’hui, 31 juillet courant, une visite en Tunisie. Selon un communiqué de la présidence de la République, les deux parties ont discuté de la nécessité de conjuguer les efforts des différentes […]

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La Palestine, angle mort de la politique étrangère de l’Italie de Meloni

01. August 2025 um 09:15

«L’initiative urgente à prendre est la reconnaissance nationale immédiate de l’État de Palestine» est l’intitulé de de l’appel lancé par 35 anciens ambassadeurs italiens dans une lettre ouverte adressée à la Première ministre Giorgia Meloni, publiée dimanche 27 juillet 2025. (Ph. Meloni n’est pas seulement insensible aux souffrances des Palestiniens – son fond raciste y est pour beaucoup -. Elle est aussi une pro-israélienne notoire).

Latif Belhedi

Les signataires, – dont Pasquale Ferrara, Pasquale Quito Terracciano, Ferdinando Nelli Feroci, Stefano Stefanini, Rocco Cangelosi et Vincenzo De Luca – demandent de «suspendre toute relation et coopération» avec Israël dans les secteurs militaire et de la défense; de «soutenir au sein de l’Union européenne (UE) toute initiative impliquant des sanctions individuelles» ; et de «se joindre au consensus européen» pour la suspension temporaire de l’accord Israël-UE.

«L’horreur perpétrée dans la bande de Gaza par Israël contre la grande majorité des civils sans défense» pousse les ambassadeurs à abandonner le langage prudent de la diplomatie, le langage secret réservé aux initiés. Et à prendre une initiative aussi inhabituelle que pertinente par son contenu et son timing.

L’ambiguïté n’est plus possible

Cette voix s’élève haut et fort dans le débat politique divisé depuis des jours – majorité d’un côté, aux côtés de la Première ministre Giorgia Meloni dont la position sur cette question est presque calquée sur celle du président américain Donald Trump, opposition de l’autre – sur la reconnaissance ou non, au moins, de l’État de Palestine.

L’appel compte d’ailleurs parmi ses signataires des personnalités qui ont occupé pendant des années des postes institutionnels de premier plan : au sein de l’UE, au Palazzo Chigi, présidence du Conseil des ministres, à l’Otan et au Quirinal, la présidence de la république, ainsi que, bien sûr, dans les plus hautes fonctions diplomatiques. «Il y a des moments dans l’histoire où l’ambiguïté ou le juste milieu ne sont plus possibles», avertissent-ils. Et d’ajouter : «Et ce moment est venu pour Gaza».

Les anciens ambassadeurs ont dénoncé «les violations flagrantes des droits de l’homme et de la dignité humaine» et «les crimes contre l’humanité, les crimes de guerre et le mépris constant du droit international et du droit humanitaire, dont le gouvernement israélien, comme tous les gouvernements, doit répondre.» Face à tout cela, «les déclarations, aussi nécessaires soient-elles, ne sont plus utiles», mais «des gestes politiques et diplomatiques concrets et efficaces».

Silence radio de Giorgia Meloni

Cet appel a été accueilli par un silence généralisé de la majorité, tandis que les partisans de Meloni ont souligné que la Première ministre avait «toujours» soutenu la solution «deux peuples, deux États», mais que reconnaître la Palestine aujourd’hui, comme elle l’a elle-même déclaré, ne constituerait pas une décision décisive. L’opposition, cependant, applaudit et retrouve une nouvelle énergie : «Nos diplomates sont un beau témoignage de dignité et de véritable patriotisme», déclare Giuseppe Conte, tandis que ses chefs de groupe aux commissions des affaires étrangères de la Chambre des députés et du Sénat, Francesco Silvestri et Bruno Marton, soulignent comment «ces ambassadeurs enseignent à Meloni ce que signifie représenter l’État avec honneur et dignité».

«Si Meloni ne nous écoute pas, qu’au moins il les écoute», a exhorté le secrétaire de +Europa, Riccardo Magi, soulignant que «reconnaître l’État de Palestine ne légitimerait pas le Hamas». Nicola Fratoianni, chef du parti Si, a qualifié cette décision de «leçon de dignité» pour le gouvernement, donnée par «une figure emblématique de notre histoire diplomatique».

Quand est-ce le bon moment ?

Lorsque le Premier ministre a déclaré que l’État palestinien n’était «pas le bon moment», il a répondu : «Quand est-ce le bon moment pour le reconnaître ? Quand il n’y aura plus de Palestiniens vivants ?» Ce sont des concepts qu’Elly Schlein elle-même met en avant depuis longtemps : «Il n’est pas trop tôt, comme le dit Meloni ; après cela, il sera trop tard, et il risque de ne plus rien rester à reconnaître.» De plus, le secrétaire du Parti démocrate estime que «cet acte constituerait une contribution concrète au processus de paix au Moyen-Orient». «Il y a des moments dans l’histoire où l’ambiguïté se mue en complicité. Et à Gaza, ce moment est arrivé», ajoute Angelo Bonelli, député AVS et co-porte-parole d’Europa Verde. Et si le gouvernement «continue de refuser de reconnaître l’État de Palestine», il fait «un choix de lâcheté politique et de subordination morale».

D’après Ansamed.

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Tunisie – Italie | Convergence sur la migration, divergence sur la Palestine

01. August 2025 um 08:45

L’entretien, jeudi 31 août 2025, entre le président de la République, Kaïs Saied, et la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, en visite de travail en Tunisie a porté, selon Tunis, sur l’engagement commun à intensifier la coopération bilatérale dans plusieurs domaines, notamment les transports, la santé, l’agriculture et l’énergie, mais aussi sur la situation en Palestine. Selon Rome, l’entretien a surtout porté sur la coopération bilatérale autour du Plan Mattei et de la question migratoire, principale préoccupation de la partie Italienne, qui est restée silencieuse sur la Palestine. Vidéo.

Imed Bahri

Les principaux points abordés ont porté sur la coopération au développement (étayée par la déclaration conjointe signée en janvier), le lien entre eau et agriculture (notamment le projet Tanit), le futur centre régional de formation agricole et la gestion des migrations.

L’énergie a également été au cœur des discussions : l’interconnexion Elmed a été présentée comme un projet d’infrastructure stratégique, aux côtés de la Terna Innovation Zone, une nouvelle plateforme de formation et d’innovation dans le secteur de l’énergie.

Vers une «coalition méditerranéenne»

Selon les médias italiens, Meloni, qui s’est rendue ensuite à Ankara, œuvre à la construction d’une «coalition méditerranéenne» avec des partenaires comme la Turquie, qui a étendu ces dernières années son influence déjà considérable en Libye, conservant un bastion à Tripoli et Misrata, tout en dialoguant directement avec le leader oriental Khalifa Haftar en Cyrénaïque.

Selon une exclusivité d’Agenzia Nova, le chef du gouvernement d’union nationale libyen, Abdelhamid Dabaiba, devrait également être à Istanbul aujourd’hui.

La question des voies de migration légales a également été soulevée dans le cadre du Processus de Rome, un élément moteur de la diplomatie régionale italienne.

Selon le communiqué de la présidence de la république tunisienne, la nécessité d’une coordination des efforts de toutes les parties prenantes pour organiser des ponts aériens afin de permettre le retour volontaire des migrants irréguliers actuellement en Tunisie figure parmi les principaux sujets abordés.

L’importance du démantèlement des réseaux criminels de traite des êtres humains a également été soulignée, ajoute le communiqué en précisant que le président Saïed a souligné que la Tunisie a supporté un lourd fardeau et que cette situation ne peut perdurer, réaffirmant la position ferme et inébranlable de la Tunisie, qui refuse de devenir un point de transit ou un lieu d’installation permanent pour les migrants irréguliers.

La Tunisie a traité les migrants avec humanité lors du démantèlement de plusieurs camps. Cependant, aucun État ne peut accepter des individus se trouvant sur son territoire en violation de ses lois, d’autant plus que ces migrants irréguliers sont victimes d’un système international injuste, dont la Tunisie elle-même est également victime, a déclaré Saïed, en réponse au organisations nationales et internationales qui dénoncent les abus dont sont victimes les migrants subsahariens dans notre pays de la part des autorités sécuritaires lors de ces opérations de démantèlement de camps.  

Saïed : «Le peuple palestinien meurt de faim et de soif»

Les deux dirigeants ont également abordé plusieurs questions régionales, notamment la situation en Palestine occupée et les crimes génocidaires perpétrés par les forces d’occupation sionistes, souligne le communiqué de la présidence tunisienne. Qui ajoute : «Outre les dizaines de milliers de martyrs et de blessés, les forces d’occupation s’attaquent délibérément aux fondements de la vie, notamment par la famine et la privation, même d’une goutte d’eau. Le peuple palestinien meurt de faim et de soif sous les yeux du monde entier.»

Le président Saied a réitéré, à cette occasion, la position inébranlable de la Tunisie : le peuple palestinien a le droit légitime d’établir un État indépendant et pleinement souverain sur l’ensemble du territoire palestinien, avec Al-Qods Al-Charif pour capitale, un droit qui ne s’éteindra pas avec le temps.

Il a également déclaré que la légalité internationale s’érode face à une nouvelle légitimité humanitaire qui émerge, comme en témoignent les vastes manifestations à travers le monde dénonçant ces crimes.

Meloni insensible aux souffrances des Palestiniens

Sur cette question palestinienne, où l’Italie semble calquer sa position sur celle des Etats-Unis, la Première ministre Giorgia Meloni, dont c’est la cinquième visite à Tunis en deux ans, a été totalement silencieuse. Selon le communiqué officiel italien, l’entretien Meloni-Saïed a porté sur «l’engagement commun à lutter contre les réseaux criminels de traite des êtres humains et, parallèlement, à promouvoir les voies de migration légale, notamment dans le cadre du processus de Rome».

Rappelons, à ce propos, que 35 anciens ambassadeurs italiens ont adressé, dimanche, une lettre à Mme Meloni lui demandant de «suspendre toute relation et coopération» avec Israël dans les secteurs militaire et de la défense; de «soutenir au sein de l’Union européenne toute initiative impliquant des sanctions individuelles»; et de «se joindre au consensus européen» pour la suspension temporaire de l’accord Israël-UE.

Pour le moment, Mme Meloni et son gouvernement d’extrême droite restent complètement sourdes et aveugles face aux souffrances du peuple palestinien et aux crimes de guerre perpétrés par Israël à Gaza et en Cisjordanie.

Vidéo.

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Tunisie-Italie : Giorgia Meloni attendue à Tunis pour une visite de travail

31. Juli 2025 um 13:03

La présidente du conseil italien Giorgia Meloni effectue ce jeudi 31 juillet 2025 une visite de travail à Tunis, annonce la présidence de la République dans un bref communiqué.

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Meloni aujourd’hui à Tunis pour quoi faire ?

31. Juli 2025 um 10:46

La présidence de la république a annoncé ce matin que la présidente du conseil italien Girogia Meloni sera en visite de travail à Tunis ce jeudi 31 juillet 2025, une visite surprise, éclair et non annoncée qui suscite de sérieuses interrogations sur son objet et son timing.    

Latif Belhedi

Le communiqué laconique d’une ligne et demi n’en dit pas davantage, mais on peut s’attendre à ce que Mme Meloni soit reçue au Palais de Carthage par le président de la république Kaïs Saïed et que la rencontre soit une occasion pour faire le bilan du très controversé accord migratoire entre l’Union européenne et la Tunisie, signé il y a deux ans, et dont la présidente du conseil italien était la principale instigatrice, côté européen.

Malgré les critiques ayant entouré cet accord, aussi bien au sud qu’au nord de la Méditerranée, notamment son «manque de transparence concernant le respect des droits de l’Homme en Tunisie», selon les critiques de plusieurs Ong internationales, Mme Meloni s’est souvent dit très satisfaite du fait que la partie tunisienne ait fait sa part dans la lutte contre la migration illégale et que l’activité des garde-côtes tunisiens ont fortement réduit l’afflux de migrants vers les côtes italiennes. Ce qui est vrai. Il n’en reste pas moins que les migrants, subsahariens et autres, ainsi empêchés de rejoindre l’Europe, commencent à s’installer en Tunisie et cela crée des problèmes économiques et sociaux pour notre pays, pays de transit en passe de devenir pays d’installation.

Quoi qu’il en soit, et en attendant d’en savoir davantage sur les raisons de cette visite et sur ses retombées, les Tunisiens espèrent voir leur président poser sérieusement ce problème avec son hôte et identifier ensemble des solutions viables.

La Tunisie, qui fait face à une grave crise économique et financière, se traduisant par des forts taux d’inflation, de chômage, de pauvreté et d’endettement extérieur (plus de 80% de son PIB), ne peut pas continuer à garder les côtes italiennes et celles des pays européens au risque d’aggraver davantage la situation intérieure.

L’Italie est certes de plus en plus engagée économiquement en Tunisie, notamment dans le domaine de l’énergie, mais cet engagement reste pour le moment au plus près des intérêts stratégiques de l’Italie, qui cherche à devenir un hub énergétique au sud de l’Europe, et ne profite pas encore de manière perceptible à l’économie tunisienne qui reste en berne. Ce qui suscite chez les experts et les observateurs des interrogations légitimes sur les intérêts de la Tunisie dans la poursuite de la coopération énergétique avec l’Italie, dont le coût des impacts négatifs sur l’environnement risque d’être plus important que les hypothétiques bénéfices qu’elle espère en engranger. Ce qui a poussé l’Observatoire tunisien de l’économie (OTE) à critiquer, dans une récente étude intitulée «Le secteur des transports : le chaînon manquant de la transition énergétique», ce qu’il a appelé les «politiques énergétiques parfois importées et déconnectées de la réalité et des besoins du pays».

Ces questions, et bien d’autres, ce sont les responsables tunisiens qui doivent se les poser et les mettre sur la table lors de leurs négociations avec leurs homologues italiens et européens.

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Deux enfants morts et un disparu au large des côtes tunisiennes

31. Juli 2025 um 10:04

«Deux enfants sont morts et une personne est portée disparue après le naufrage d’un navire marchand lundi lors d’une opération [de sauvetage de migrants illégaux] dans la zone SAR tunisienne», a déclaré Sea Watch, une organisation humanitaire ayant son siège à Berlin (Allemagne) et qui exerce une activité de recherche et de sauvetage de personnes en mer Méditerranée, au moyen de navires dont elle est propriétaire et exploitante.

«Nous avons vu le bateau en détresse avec 90 personnes à bord, en mer depuis trois jours. Nous avons appelé à l’aide. Frontex est arrivée six heures plus tard, a repéré le navire et est partie. Les autorités italiennes font tout leur possible pour les empêcher d’atteindre l’Italie. Il existe un risque que les garde-côtes libyens les emmènent en Libye. Notre navire, l’Aurora, aurait pu intervenir, mais il est bloqué par les autorités italiennes à Lampedusa pour des raisons infondées», rapporte l’ONG, dans un communiqué publié mardi rapporté par l’agence italienne Ansa.

L’UE laisse les gens se noyer à ses frontières

«Hier matin [lundi,Ndlr], les personnes étaient encore abandonnées à leur sort en mer. Les navires de sauvetage européens auraient pu les atteindre en environ trois heures, mais ils ont choisi de ne pas intervenir», a poursuivi Sea Watch. Et d’enchaîner : «Lorsque le navire marchand Port Fukuka, situé à proximité, a tenté de les secourir, il a chaviré. Toutes les personnes à bord sont tombées à la mer. Une fois secourus, deux enfants étaient morts et une personne était portée disparue. Aujourd’hui, les personnes sont toujours à bord du navire marchand. Le danger est imminent que les soi-disant garde-côtes libyens les kidnappent et les emmènent en Libye : vers la torture et la mort. C’est inacceptable. Notre navire de sauvetage rapide Aurora aurait pu intervenir pour secourir ces personnes. Il n’est qu’à quatre heures et demie de route, mais il est retenu par les autorités italiennes dans le port de Lampedusa pour des raisons infondées.»

Pour Sea Watch, «ce ‘‘spectacle’’ honteux n’est pas encore terminé, mais les autorités italiennes et européennes n’ont pas réagi. Ce système fait ce pour quoi il a été conçu : laisser des gens se noyer aux frontières de l’Europe. Silencieusement, systématiquement.»

I. B.

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Disparue et retrouvée en Tunisie, une Italienne retourne à Cagliari

27. Juli 2025 um 13:07

Valentina Greco, 42 ans, une Italienne originaire de Cagliari, est rentrée en Sardaigne hier soir, samedi 26 juillet 2025. Elle a été retrouvée à son domicile de Sidi Bou Saïd (photo) le 19 juillet, après avoir été annoncée disparue par sa famille pendant une dizaine de jours.

Profondément bouleversée physiquement et psychologiquement, elle a demandé, par l’intermédiaire de son avocat, Me Gianfranco Piscitelli, à ne pas être bombardée de questions sur ce qui s’est passé en Tunisie et à ne pas être récupérée à son arrivée.

Il ne s’agit pas d’une position hostile aux médias, a expliqué Me Piscitelli, mais d’une «demande compréhensible et humaine compte tenu de son état physique». Elle ne fournira des éclaircissements et des précisions qu’ultérieurement et par l’intermédiaire de son avocat, a rapporté l’agence italienne Ansa.

I. B.

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Italie | La police bloque l’exportation d’une Audi 7 volée vers la Tunisie

27. Juli 2025 um 12:49

Lors de contrôles effectués au port pour lutter contre le trafic international de véhicules volés à destination de la Tunisie, la police de Gênes a mené une opération conjointe avec le personnel de l’agence européenne Frontex, bloquant l’exportation d’une voiture de luxe.

Selon l’agence italienne Ansa, l’enquête, caractérisée par sa rapidité et sa complexité, a permis l’identification et la saisie d’une Audi A7, estimée à environ 90 000 euros (plus de 300 000 dinars tunisiens).

Le véhicule, identifié parmi les véhicules embarquant sur un ferry à destination du port de La Goulette en Tunisie, a été volé en Suède. Des contrôles ultérieurs ont confirmé que le véhicule avait été réimmatriculé en France et qu’il était muni de faux documents d’immatriculation.

Le conducteur du véhicule, un citoyen tunisien résidant légalement dans l’Union européenne, a été signalé en fuite à l’autorité judiciaire compétente pour blanchiment d’argent.

Simultanément, et dans le cadre de la lutte contre la falsification de documents, un faux permis de conduire belge a également été saisi. Le propriétaire, un citoyen belge d’origine tunisienne, a également été dénoncé aux autorités judiciaires locales.

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Mort d’un 8e tunisien dans les prisons italiennes cette année !

Von: Yusra NY
26. Juli 2025 um 19:39

L’ancien député et activiste Majdi Karbai a annoncé, ce samedi 26 juillet 2025, qu’un Tunisien est décédé dans la prison de Pietro Cerulli à Trapani.

Cette nouvelle tragédie porte à 8 le nombre de Tunisiens morts dans les prisons italiennes depuis el début de cette année 2025 et le 2e en seulement une semaine, rappelle Majdi Karbai.

Dans la prison de Pietro Cerulli, le jeune Tunisien est décédé après plusieurs tentatives d’automutilation, signes évidents de sa fragilité psychologique. Mais l’administration du pénitencier a choisi d’ignorer ces signaux d’alerte, jusqu’à ce que le drame se produise, dénonce l’ancien député.

Ce nouveau drame survient quelques jours seulement après celui enregistré dans la prison de “Massa Carrara”, où le corps sans vie d’un jeune Tunisien de 26 ans a été retrouvé dans sa cellule et dont la famille n’a pas été informée mais a appris le décès via les réseaux sociaux…

« La tragédie des Tunisiens dans les prisons italiennes continue de s’aggraver dans un silence meurtrier, face à une indifférence officielle honteuse », déplore la même source, en pointant du doigt l’absence d’enquête et de réaction diplomatique des autorités tunisiennes et en affirmant que les témoignages font état de « négligence, de mauvais traitements, de surpopulation dramatique et de pressions psychologiques menant les jeunes au désespoir… et à la mort ».

Y. N.

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L’Algérie fera de l’Italie un pôle énergétique européen

25. Juli 2025 um 10:37

«L’Italie et l’Algérie sont un modèle de coopération. L’énergie est l’un des domaines les plus solides de notre coopération. L’Italie aspire à devenir une porte d’entrée énergétique vers l’Europe : un objectif que nous ne pourrions atteindre sans la précieuse collaboration de l’Algérie», a déclaré le Première ministre italienne Giorgia Meloni, en présence du président algérien Abdelmadjid Tebboune, lors du 5e sommet intergouvernemental, réuni le 23 juillet 2025 à Rome. Elle s’est dit satisfaite du protocole d’accord entre Eni et Sonatrach. «Nous continuerons à travailler sur de nouveaux corridors énergétiques et numériques», a-t-elle assuré.

Imed Bahri

«L’Italie est notre partenaire de confiance et essentiel en Europe dans le secteur de l’énergie, et ces efforts sont aujourd’hui couronnés par la signature d’accords à la fois sécuritaires et économiques», a renchéri Tebboune, en réitérant sa joie et sa satisfaction d’être à Rome pour ce sommet, «une occasion de renforcer cette coopération exemplaire entre l’Italie et l’Algérie, notamment en ce qui concerne la coordination continue, et d’élargir les partenariats entre nos pays amis», a-t-il poursuivi.

«À l’occasion de ce cinquième sommet intergouvernemental, nous avons franchi des étapes opérationnelles, exprimant ainsi notre ferme détermination à construire des relations bilatérales historiques et à renforcer la coopération, afin qu’elles puissent inclure d’autres secteurs», a encore souligné le président algérien, en parlant de «vastes horizons de partenariat stratégique exemplaire entre l’Italie et l’Algérie».

Lors du Forum d’affaires Italie-Algérie tenu par la même occasion à Rome, une trentaine d’accords commerciaux ont été signés entre les deux parties. «L’Algérie est un partenaire stratégique, et nous travaillons intensément pour que ce partenariat soit toujours plus large, fort et diversifié», a déclaré le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, lors de l’ouverture du Forum, «une occasion précieuse de renforcer le dialogue économique et de travailler ensemble sur de nouvelles opportunités», a-t-il ajouté.

14 milliards d’euros d’échanges en 2024

«En seulement six mois, il s’agit du troisième événement majeur consacré à notre partenariat économique», a souligné M. Tajani qui, en tant que ministre des Affaires étrangères, mais aussi ministre du Commerce international, s’est dit satisfait des chiffres du commerce bilatéral.

En 2024, les échanges commerciaux entre les deux pays se sont élevés au chiffre record de 14 milliards d’euros. «Une nouvelle augmentation a été constatée au cours des premiers mois de cette année, mais nous ne devons jamais nous reposer sur nos lauriers; nous voulons toujours faire plus. L’Algérie est en pleine croissance et diversifie son économie, et l’Italie, avec ses grands groupes et ses PME, est le partenaire idéal pour contribuer à ce processus », a souligné M. Tajani. Tout en rappelant que plus de 150 entreprises italiennes sont déjà implantées en Algérie, le responsable italien a lancé : «Il y en aura beaucoup plus désormais, j’en suis absolument convaincu. C’est précisément pourquoi nous avons organisé un espace pour faciliter les rencontres entre les près de 500 entrepreneurs présents aujourd’hui. La simple signature d’une trentaine d’accords entre entreprises témoigne du vif intérêt de nos secteurs productifs.»

Des accords tous azimuts

Parmi les accords signés lors du Forum d’affaires, un accord technique concerne la création d’un centre de formation technologique italo-algérien dans le secteur du marbre et des pierres ornementales en Algérie, signé entre ICE et l’entreprise algérienne Sonarem.

Un protocole d’accord signé par Sigit SpA et l’entreprise algérienne Madar prévoit la création de l’EcoParc industriel Enrico Mattei.

Telecom Italia Sparkle et Algérie Télécom ont signé un protocole d’accord pour la construction d’un nouveau câble dédié à Algérie Télécom (indépendant des systèmes antérieurs) reliant l’Algérie à l’Italie; un programme de conseil et d’accompagnement pour le développement de nouveaux centres de données en Algérie; et un programme de formation pour AT afin de soutenir le plan algérien de transformation numérique.

Un protocole d’accord de collaboration énergétique a été signé entre Duferco et Copresud, tandis qu’Eni et Sonatrach ont signé un protocole d’accord pour le développement des relations énergétiques dans les domaines de la sécurité, de l’approvisionnement et de la transition énergétique.

Une lettre d’intention a été signée pour le développement des opérations de Stellantis en Algérie, tandis que dans le secteur pharmaceutique, Chiesi Group et Clinica Group ont signé un accord de commercialisation en vertu duquel Chiesi fournira à son partenaire algérien des produits pharmaceutiques pour traiter certaines maladies rares en vue de leur distribution sur le marché algérien.

Un accord de collaboration a été signé entre Menarini et le groupe Clinica afin de proposer les médicaments oncologiques innovants et transformateurs de Stemline aux patients algériens.

«Nous disposons de nombreux secteurs dans lesquels nous pouvons collaborer», a déclaré le vice-Premier ministre italien. Et d’ajouter : «Commençons par l’énergie, qui joue assurément un rôle particulier dans les relations entre nos deux pays : toutes nos grandes entreprises du secteur sont impliquées dans des collaborations consolidées et de nouveaux projets. Alors, tournons-nous ensemble vers l’avenir; l’énergie est un enjeu clé.»

«C’est également grâce à nos projets stratégiques tels que le Corridor Hydrogène Sud et Medlink, qui visent à acheminer les énergies renouvelables d’Afrique du Nord vers l’Italie et l’Europe», a souligné M. Tajani, citant d’autres secteurs comme l’automobile, les infrastructures, la connectivité numérique et même l’agroalimentaire : «Je pense que nous pourrions également accomplir beaucoup en Algérie, notamment en tenant compte du Plan Mattei, qui est l’outil par lequel nous souhaitons démontrer notre engagement envers l’ensemble du continent africain (…) et je devrais parler de nombreux secteurs industriels : la pharmacie, l’économie numérique, la défense, la sécurité, l’espace, la sidérurgie : autant de facettes de notre système productif qui peuvent également faire partie des facettes de la croissance de l’Algérie.»

(Avec agences).

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Des chorégraphes italiens animent des ateliers à Tunis

24. Juli 2025 um 13:06

La première édition du Festival Impronte di Danza au Maghreb s’est tenue du 14 au 19 juillet 2025 à Tunis : une semaine dédiée à l’étude et à l’exploration de la danse classique et contemporaine, avec une importante contribution italienne.

Près de quatre-vingt-dix danseurs venus d’Algérie, du Congo et de toutes les régions de Tunisie ont participé aux ateliers, confirmant la forte demande de formations spécialisées en danse, rare dans cette partie du monde arabe, indique l’Oplas/Centro Regionale della Danza Umbria.

La même source ajoute dans un communiqué que les participants étaient répartis en trois niveaux différents, en fonction de leur âge et de leurs compétences techniques.

Durant la semaine d’études, des cours quotidiens de danse classique (avec les professeurs Piero Martelletta, Luca Bruni et Mario Ferrari), de danse contemporaine (avec les chorégraphes Paola Sorressa et Luana Rossetti) et de composition chorégraphique (toujours avec Bruni, Ferrari, Rossetti et Sorressa) ont été proposés dans les salles de l’Opéra de Tunis, qui a accueilli la manifestation.

À la fin du programme d’études, une représentation de l’œuvre achevée a été présentée au Théâtre des Régions, enrichie par les prestations des deux compagnies italiennes organisatrices du programme : Oplas/Centro Regionale della Danza Umbria et Mandala Dance Company.

«Cet excellent résultat suscite une réflexion approfondie sur le rôle éducatif primordial que l’Italie peut jouer dans ces régions géographiquement proches, contribuant ainsi à une émancipation socioculturelle qui commence incontestablement par la base, pour tous et sans distinction d’origine sociale, offrant aux jeunes de nouvelles ambitions et de nouvelles perspectives de carrière et, plus important encore, de nouveaux moyens d’exprimer leur ambition artistique», a souligné Oplas.

Le projet Impronte di Danza est né à Pérouse au début des années 2000 dans le but de promouvoir la danse à travers des spectacles et des ateliers. Après des années d’activité continue en Italie, ce format a fait son apparition en Afrique.

I. B. (avec Ansamed).

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