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L’Arabie saoudite et la construction de l’Opep arabe de l’IA

23. Juli 2025 um 12:55

A la suite de la visite d’Elon Musk à Riyadh, l’Arabie Saoudite, via le Public Investment Fund (Pif), mène une stratégie d’investissement dans l’intelligence artificielle (IA) ambitieuse et multidimensionnelle, visant à passer d’une économie pétrolière à un leadership technologique d’ici 2030. Pour piloter cette stratégie, le Pif, qui investit massivement dans l’IA, a lancé Humain, une filiale spécialisée dans ce secteur de pointe.

Naâmen Bouhamed *

Humain prévoit de lancer un fonds de capital-risque de 10 milliards de dollars pour soutenir la croissance technologique mondiale dans le domaine de l’IA et le Pif œuvre à faire de l’Arabie saoudite un pôle mondial de l’IA, en stimulant l’innovation et en attirant les meilleurs talents dans ce secteur. 
Investir des milliards de dollars dans l’infrastructure IA sans développer de talents humains revient à construire un porte-avions… sans pilotes ni ingénieurs. Les données (McKinsey) montrent que les projets IA échouent dans 70% des cas par manque de compétences et non par manque de calcul. Cela veut dire que la bataille du siècle sera remportée par l’intelligence collective donc par l’homme et non par la puissance brute des machines.
La création d’un «Opep de l’IA arabe» pourrait être l’une des solutions pour faire de l’Arabie Saoudite le 3e pôle mondial de l’IA dernière les Etats-Unis et la Chine.
La création d’un réseau de partenariat dans les universités arabes déjà en pointe que sont déjà celles de la Tunisie et de l’Égypte, créera un véritable écosystème vertueux, ouvert à tous et donnant accès aux investissements du Pif à tout l’écosystème des startups innovantes de la région.

Alors que les États ou les blocs économiques et industriels leaders mondiaux, Etats-Unis, Chine, Europe, Russie et l’Inde, tout comme l’Arabie Saoudite, rivalisent pour investir des milliards de dollars dans des supercalculateurs et des data centers, un angle mort stratégique menace la course de l’Arabie Saoudite à la suprématie technologique : l’oubli des cerveaux qui donneront vie aux machines.

Sans investissement massif dans la formation des ingénieurs, mathématiciens et chercheurs, les infrastructures ne seront que des coquilles vides – et la bataille géo-économique du siècle pourrait être perdue d’avance.

Pourtant, comme le souligne le Dr. Pr. Yann LeCun, directeur scientifique IA chez Meta : «Un GPU coûte 10 000 dollars. Un cerveau capable de l’exploiter : 10 millions de dollars sur une carrière.»

L’Arabie Saoudite a investi plus de 500 millions de dollars dans un supercalculateur (Shaheen III). Problème : seulement 2% des chercheurs saoudiens sont qualifiés en IA. Résultat : dépendance des experts étrangers et retards chroniques.

La pénurie stratégique qui change la donne géopolitique

La Chine  forme 1,2 million d’ingénieurs IA/an via ses «Universités IA» (dont 35 dédiées).

Les États-Unis attirent 60% des talents mondiaux, avec un salaire annuel moyen de 450 000 dollars chez OpenAI. Meta vient d’offrir entre 30 à 100 million de dollars de salaire sur 3 ans aux meilleurs ingénieurs et chercheurs IA!

L’Europe compte 70 000 postes non pourvus en IA en 2025 (étude McKinsey) malgré ses importantes  infrastructures. Conséquence : un data center européen est 40% moins productif qu’un équivalent américain par manque d’experts (rapport EU Tech).

La limite des infrastructures sans expertise humaine

Des «cathédrales vides» : des supercalculateurs ou data centers ultrapuissants restent inutiles sans 1- des cerveaux capables de concevoir des algorithmes innovants ; 2- des chercheurs pour repousser les limites théoriques ; 3- des ingénieurs pour optimiser l’exploitation ; 4- des développeurs pour créer des applications pertinentes

Exemple concret : un centre de calcul dédié au LLM (comme ceux d’OpenAI) consomme des mégawatts… mais sa valeur provient à 90% des chercheurs qui ont entraîné les modèles et résolu des problèmes complexes comme l’alignement ou l’inférence efficace.

Comment bâtir l’écosystème humain ?

Il s’agit, concrètement, de lancer «Beit Al-Hikma» du 21e siècle (à l’instar de celle de Bagdad au 12e siècle) à Riyadh en ce 21e siècle.

1- Une révolution éducative : intégrer les mathématiques du Deep Learning dès le lycée et tripler les masters spécialisés (exemple : programme «AI for Humanity»).

2- Des partenariats industrie-universités sur le modèle allemand : Fraunhofer Society (R&D appliquée).

3- Une attractivité d’urgence en délivrant des visas IA accélérés (comme le French Tech Visa) et en créant des centres de recherche trans-disciplinaires (IA + santé/écologie/agriculture/ industries/éducation…).

Le grand enseignement

«Construire des data centers sans former de talents, c’est comme offrir un violon Stradivarius à un enfant sans professeur de musique : l’instrument restera muet», a déclaré le professeur Fei-Fei Li de l’Université de Stanford. Car la vraie bataille ne se gagne pas avec des puces, mais avec des cerveaux. Les pays qui l’auront compris feront de leur jeunesse le premier budget de souveraineté du siècle.

Un pays qui investit dans des GPU sans former de spécialistes va devoir 1- importer des compétences à prix d’or ; 2- sous-utiliser ses infrastructures ; et 3- dépendre technologiquement de l’étranger.

Les chiffres clés et les engagements financiers

Fonds publics : → 40 milliards de dollars alloués à l’IA via le fonds souverain Pif en 2024. → 1,2 milliard de dollars pour l’initiative «Saudi Data and AI Authority» (SDAIA).

Projets structurants : → Neom: 500 millions de dollars pour laCognitive City alimentée par IA. → Kaust(Université des Sciences) : 200 millions de dollars/an pour la recherche en IA.

Les axes stratégiques majeurs

a) Infrastructures physiques :

  • supercalculateurs : → Shaheen III (7e mondial en puissance) dédié à la R&D IA. → Cloud souverain : partenariat avec Alibaba Cloud (Dammam Data Hub);
  • centres d’excellence : → National Center for AI (Riyad) : 10 000 GPU NVIDIA. → AI Garage à Kaust: incubation de 120 startups.

b) Formation & attraction de talents

  • Saudi AI Scholarships : → Bourses pour 5 000 étudiants dans des universités Ivy League. Mais l’Arabie Saoudite devrait investir dans les universités arabes en priorité
  • Ville «Éducation» à Qiddiya : → Campus dédié à l’IA en partenariat avec l’Université de Stanford et le Massachusetts Institute of Technology (MIT).

La Tunisie et l’Egypte peuvent être aussi des partenaires de haute expertise de formation.

  • Salaire Premium : → +70% par rapport au marché pour les experts IA (ex : 450 000 dollars/an). Des visas ouvert Saudi-Tunisia ou Saudi-Egypt pourront offrir des milliers de talents aux 3 pays et valoriser la chaine des valeurs 100% arabe et multilingue.

c) Investissements internationaux

  • Partenariats clés : → 1 milliard de dollars dans SenseTime (Chine) pour l’IA visuelle. → 2 milliards de dollars dans le fonds Prosperity7 (VC de Aramco).
  • Acquisitions : → rachat de la société de robotique UISEE (Chine) en 2023.
  • Dépendance aux expatriés : + 85% (OCDE 2024).
  • Pénurie locale : seulement 2 500 ingénieurs IA saoudiens formés/an.
  • Contraintes culturelles : limites sur l’utilisation des données personnelles.
  • Concurrence régionale : les Émirats arabes unis (G42, Falcon AI) sont plus avancés en écosystème d’infrastructure.

Les perspectives critiques

«L’Arabie Saoudite achète des cartes IA, mais peut-elle en écrire le code ?» lit-on dans la MIT Technology Review, 2025.

  • Succès si : → Transition réussie des «pétrodollars vers les data dollars». → Ancrage régional des talents (objectif : 40% de Saoudiens dans les projets IA d’ici 2030).
  • Risques majeurs : → «Effet mirage» : infrastructures sous-utilisées sans expertise locale. → Sanctions technologiques (tensions USA-Chine sur les puces).

Conclusion :

L’Arabie saoudite mise sur une stratégie financière agressive pour compenser son retard initial. Son atout clé reste sa capacité d’investissement massif en infrastructure, mais sa pérennité dépendra de sa capacité à : 1- sédentariser les talents internationaux; 2- accélérer la formation locale ou en partenariat avec les pays arabes (Tunisie, Egypte…) ; 3- diversifier les applications au-delà du pétrole (santé, logistique, agritech, éducation, tourisme…).

La réussite transformerait le royaume d’Arabie en puissance IA incontournable entre l’Asie et l’Occident. L’échec créerait un «musée technologique» à grande échelle.

Avec quel pays arabes et musulmans l’Arabie Saoudite pourrait-elle construire des partenariats de formation en IA et construire un écosystème à haute valeur ajouté? IA Arabe : Tunisie, Maroc, Egypte, Jordanie ou encore Algérie! Sinon IA «halal» : Malaisie, Indonésie…

1. Tunisie : 1er réservoir de talents en Afrique

  • Pourquoi ? → Meilleur ratio qualité/coût des ingénieurs IA arabes → Expertise en R&D.
  • InstaDeep (part of BioNTech): Tunis-born AI firm solving industrial challenges (e.g., logistics, biotech).
  • DeepArt: AI-powered creative tools.
  • Tilli: Child-focused AI educational platforms.
  • Datavora (Tunis/Paris) AI-powered e-commerce intelligence (pricing, competitor tracking.
  • Welov :AI video analytics for retail (customer behavior tracking).
  • DeepArt (now part of Eyesee): Visual AI for art generation & brand marketing.

Key Research Institutions in Tunisia :

  • CES Lab (University of Sfax): Specializes in AI, NLP, and computer vision.
  • Riadi Lab (Ensi, Manouba) focuses on machine learning and big data.
  • Soie Research Group (ISG Tunis): works on AI-driven decision systems.

2. Égypte : le marché et la main-d’œuvre

  • Pourquoi ? → Plus grand bassin de diplômés Stem du monde arabe (150 000/an) → Marché domestique de 110 millions de consommateurs.

Quelques leaders :

  1. Rology :AI-powered teleradiology platform connecting hospitals with global radiologists.
  2. DXwand : Arabic-language AI chatbots and voice assistants for enterprises.
  3. Synapse Analytics :end-to-end AI solutions for finance, retail, and healthcare.
  4. DeepVision AI : computer vision for retail security, shelf analytics, and industrial automation

Rising innovators & startups :

  1. Shaghalni (AgriTech) : AI for farm management (satellite imaging + IoT sensors for crop/pest monitoring).
  2. Kencorp AI : HR tech using AI for recruitment, employee sentiment analysis, and retention.
  3. Valify Solutions :AI-driven document processing (contracts, invoices, IDs) with Arabic/English OCR.
  4. DilenyTech (HealthTech) : AI platform for mental health screening (voice/text emotion analysis).

Modèle gagnant : l’Opep arabe de l’IA

«Comme le pétrole dans les années 1960, les données arabes sont une ressource stratégique. Leur valorisation nécessite une alliance des cerveaux et des capitaux», lit-on dans le rapport PwC Middle East 2025.

Impact Attendu : 1- réduction de la fuite des cerveaux de 40% dans les pays partenaires et positionnement du monde arabe comme 3e pôle IA (derrière les Etats-Unis et la Chine et devant l’Europe) ; et 3- création de 500 000 emplois de haute technologie d’ici 2035.

Cette coalition transformerait la dépendance actuelle en souveraineté numérique collective.

* Consultant International France-Middle East, auteur de l’ouvrage Réussir l’export en Arabie saoudite.

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Le Maroc enregistre plus de 11,88 millions de nuitées

22. Juli 2025 um 13:24
Le volume des nuitées réalisées dans les établissements d’hébergement touristique classés (EHTC) a atteint plus de 11,88 millions de nuitées à fin mai 2025, en hausse de 14% par rapport à la même période un an auparavant, selon l’Observatoire du tourisme et rapporte yabiladi. Ces nuitées se répartissent sur le tourisme national (+5%) et le […]

Maroc : Le déficit commercial devrait se creuser à 20,1% en 2026

19. Juli 2025 um 08:20
Le déficit commercial du Maroc devrait se creuser au cours des deux prochaines années, reflétant un profond déséquilibre entre la demande interne croissante du pays et le rythme limité de la croissance de ses exportations.Selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP), l’écart pourrait atteindre 19,8 % du PIB en 2025, après avoir été de 19,1 % […]

Le chef des espions israéliens  à Washington pour une tentative de transfert des Palestiniens hors de  Gaza

19. Juli 2025 um 08:14
Le chef de l’agence d’espionnage israélienne Mossad, David Barnea, s’est rendu à Washington cette semaine alors qu’Israël cherche à obtenir l’aide de l’administration Trump pour déplacer les Palestiniens hors de Gaza, a rapporté Axios vendredi, citant deux sources au fait de la question. Barnea a déclaré à l’envoyé américain au Moyen-Orient, Steve Witkoff, lors d’une réunion […]

Maroc | Tanger Med double la capacité de son terminal routier

18. Juli 2025 um 09:08

Tanger Med, le plus grand port du Maroc, va doubler la capacité de la partie camions de sa plateforme logistique. Un investissement de 5 milliards de dirhams, soit environ 500 millions d’euros, lui permettra d’accueillir jusqu’à 1 million de véhicules. Et pendant ce temps-là, le projet de port en eau profonde d’Enfidha, dont on parle en Tunisie depuis la fin des années 1990, tarde encore à sortir des cartons. A l’époque personne ne parlait encore de Tanger Med. Cherchez l’erreur !

Mehdi Tazi, Pdg de Tanger Med, explique le projet chiffres à l’appui : «Le port a traité plus de 500 000 camions en 2024, soit une augmentation de 8,1% par rapport à l’année précédente, et environ 10 millions de conteneurs, soit une augmentation de 18,8% par rapport à l’année précédente.» Mais la demande est en constante croissance, précise-t-il, au rythme des exportations marocaines dans des secteurs tels que l’automobile, l’aéronautique et l’agroalimentaire.

Grâce à sa situation stratégique, au bord du détroit de Gibraltar, dans le nord du Maroc, Tanger Med est la plateforme logistique idéale pour les voyageurs transméditerranéens. Avec ses 9 kilomètres de quai, il relie 180 ports dans le monde, s’étend sur environ 3 000 hectares et comprend des terminaux de fret et de passagers avec des zones économiques intégrées, le tout entièrement alimenté par des énergies renouvelables. Il abrite également la plus grande usine Renault d’Afrique et du Moyen-Orient.

Le projet d’expansion du parc de camions est financé principalement par des prêts internationaux, dont 2 milliards de dirhams (200 millions de dollars) de JPMorgan Chase et environ 2 milliards de dirhams (200 millions de dollars) de la Société financière internationale (SFI), une institution du Groupe de la Banque mondiale. Tanger-Med fournira le reste.

Tanger-Med est déjà le leader de la manutention de conteneurs en Afrique et en Méditerranée et se classe actuellement au 17e rang mondial. Par l’intermédiaire de Marsa Maroc, il exploite 25 terminaux à conteneurs pour un débit total de 187 millions de tonnes de marchandises. Il a attiré des investissements cumulés de 130 milliards de dirhams (environ 13 milliards d’euros, dont un peu plus de 5 milliards publics et plus de 8 milliards privés) d’ici fin 2024.

I. B.

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Marseille | Les lauréats des prix À Première Vue 2025

11. Juli 2025 um 07:28

Le 10 juillet 2025, au Mucem de Marseille, la projection de la collection À Première Vue s’est tenue dans le cadre de la 36ᵉ édition du FIDMarseille. Organisé par la Copeam, TV5Monde, le FID et le Mucem, ce programme annuel met à l’honneur les œuvres de jeunes réalisateurs et réalisatrices en formation dans cinq pays de la Méditerranée : Algérie, Tunisie, Maroc, Liban et Palestine.

Cinq courts-métrages ont été projetés. Tous ont marqué par la force de leur récit, la diversité de leurs formes, et leur engagement visuel ou politique. Le palmarès reflète cette richesse.

Les prix 2025 ont été décernés comme suit :

Prix TV5Monde : ‘‘La Conspiration des Tortues’’ de Kamir Abbas-Terki (Algérie, LabDZ – Institut Français d’Algérie) ;

Youth Award (FID/Mucem) et Rai Cinema Award : ‘‘Shattered Memory’’ de Hayat Amjad Laban (Palestine, Dar al-Kalima University);

Anica Academy Award et Uninettuno Award : ‘‘Toilet Paper’’ de Rami Serhal (Liban, Académie Libanaise des Beaux-Arts – Alba).

Mention spéciale du jury : ‘‘Carré Bleu’’ de Charlélie Chasteau (Maroc, ÉSAV Marrakech).

Un film contemplatif, au croisement de l’art visuel et de la poésie, sur la mémoire des lieux et l’architecture du vide.

Enfin, la Tunisie était représentée par ‘‘1321’’ de Bilel Zaghdoudi (École supérieure de l’audiovisuel et du cinéma – Gammarth).

D. G.

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Marokko – München wird u.a. neues Direktflugziel für Royal Air Maroc

Von: maghreb
30. Juni 2025 um 18:40

Royal Air MarocStaatliche Fluggesellschaft Royal Air Maroc erweitert sein Streckennetz ab September mit Verbindungen auch nach Deutschland und die Schweiz Casablanca – Royal Air Maroc (RAM) möchte seine Position als wichtiger Akteur im internationalen Luftverkehr stärken und kündigt die Aufnahme von vier neuen Direktverbindungen von ihrem Drehkreuz Casablanca an, darunter die bayerische Hauptstadt München. Diese Erweiterung des […]

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Royal Air Maroc Tunisie: un nouveau représentant pour assoir le partenariat avec les agences


C’est Anouar Mabrouki qui reprend le flambeau à la tête de la représentation de Royal Air Maroc en Tunisie en remplacement de Mohamed Issam Mosseddaq. Le nouveau représentant a été désigné pour poursuivre le travail de son prédécesseur et réaliser la nouvelle vision de la compagnie aérienne. 

La passation de flambeau entre Mohamed Issam Mosseddaq et Anouar Mabrouki , respectivement ancien et nouveau représentants de Royal Air Maroc en Tunisie, a été effectuée le 16 juin courant lors d’une soirée organisée à Tunis et placée sous le slogan « Cap vers de nouveaux horizons ». Celui-ci incarne la nouvelle vision de la compagnie axée sur trois termes essentiels avec un focus sur l’Afrique : grandir, innover et connecter avec plus de destinations en créant plus d’opportunités pour ses partenaires agences de voyages à travers des offres répondant aux attentes du client final.

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Passage de flambeau à la direction de la RAM à Tunis: Mohamed Issam Mossadeq (à droite) cède sa place à Anouar Mabrouki.

Bilan élogieux

Après 7 ans à la tête de la représentation de la RAM en Tunisie, Mohamed Issam Mosseddaq voit sa mission s’achever; l’occasion pour lui de dresser le bilan de son mandat. Il est donc revenu lors de l’événement auquel a pris part notamment Hassan Ben Brahim, chef du département animation des ventes à la direction au Maroc pour Maghreb, Moyen-Orient et Asie, sur les réalisations majeures accomplies durant les dernières années malgré les contraintes liées particulièrement à la crise sanitaire. Il s’agissait notamment de la consolidation de la ligne Tunis-Casablanca à raison de deux fréquences quotidiennes afin de garantir la régularité des différents services et le confort des passagers.

Le renforcement de cette offre a permis d’enregistrer une hausse de trafic entre 2018 et 2024 de plus de 20% accompagnée d’une nette amélioration du coefficient de remplissage. Le deuxième fait saillant du mandat de Mohamed Issam Mosseddaq a été le renforcement de la proximité de la compagnie aérienne avec le circuit de distribution à travers des événements, des workshops et des éductours. « Cela démontre notre résilience notamment pendant la crise sanitaire particulièrement en termes de gestion de remboursement des avoirs au profit des clients », a-t-il déclaré.

Après 7 années à Tunis, Mohamed Issam Mossadaq est nommé à Bruxelles au siège de la représentation pour le Bénélux.

Par ailleurs, la RAM en Tunisie a pu tripler le nombre de contrats commerciaux sur la base de la performance des partenaires tout en mettant en place un nouveau programme Corporate intégrant des réductions et des avantages exclusifs pour ses clients professionnels. Outre ce dispositif visant la fidélisation davantage de ses clients, elle a déployé la solution de vente Venga dédiée aux vendeurs avec la mise en service d’une nouvelle plateforme.

De plus, la représentation de la RAM en Tunisie a enrichi, avec l’appui des équipes du siège au Maroc, son dispositif de distribution sur le marché par l’intégration des cartes tunisiennes de paiement sur son site marchand afin de mieux répondre aux attentes d’une clientèle de plus en plus digitalisée.

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Etaient présents lors de la cérémonie de passation entre les deux représentants de la RAM à Tunis des diplomates marocains et africains accrédités en Tunisie.

Sur le plan de la communication, elle a également déployé plusieurs campagnes 360° : des mailings, des spots TV et radio, de l’affichage urbain sur les bus et dans des lieux stratégiques, des campagnes digitales ciblées et diverses actions de sponsoring visant à ancrer son image aussi bien auprès du grand public que chez les professionnels.

Perspectives de développement

Lors de l’événement, Hassan Ben Brahim -qui a fait le déplacement spécialement pour cet événement- a d’abord félicité Mohamed Issam Mosseddaq pour le travail accompli permettant de renforcer durablement la présence de Royal Air Maroc sur le marché tunisien. « Ce moment de passation s’inscrit dans un contexte d’évolution stratégique pour notre compagnie. Le Maroc est aujourd’hui au cœur de nombreuses dynamiques portées par une attractivité renforcée par l’organisation de plusieurs événements comme la Coupe d’Afrique des nations en fin de l’année 2025 et début 2026 ainsi que la Coupe du monde en 2030. La RAM veut donc être au niveau de ces événements », a-t-il indiqué.

Dans cette nouvelle stratégie de développement, la compagnie va poursuivre sa transformation profonde et structurée autour d’une vision stratégique à l’horizon de 2037.

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Hassan Ben Brahim, chef du département animation des ventes à la direction au Maroc pour Maghreb, Moyen-Orient et Asie pour la RAM.

Une flotte de 200 avions à l’horizon 2037

Il s’agira tout d’abord de porter la flotte globale de la RAM à 200 avions au lieu de 50 actuellement. En outre, elle prévoit de densifier davantage son réseau avec une connectivité internationale élargie. Hassen Ben Brahim a, par ailleurs, affirmé que la transformation de la compagnie est déjà en marche et elle est sur les bons rails avec la réouverture récente de Luanda (Angola), le lancement d’Abuja à Nigéria et l’ouverture d’autres destinations comme Toronto (Canada) et São Paolo (Brésil) avec la réouverture de Beijing (Chine) marquant ainsi une présence sur le marché asiatique.

« Ce développement s’accompagnera d’un effort soutenu pour améliorer l’expérience client sachant que la RAM est classée 4 étoiles sur Skytrax et elle est pour la onzième année consécutive désignée meilleure compagnie régionale en Afrique », s’est-il félicité. En invitant ses partenaires tunisiens à soutenir cette dynamique, il a insisté sur la nécessité d’être au rendez-vous avec les futurs challenges.

Vision claire

Anouar Mabrouki, qui a été appelé afin de poursuivre le déploiement de cette vision claire de la compagnie sur le marché tunisien, a affirmé sa détermination à poursuivre le travail engagé en essayant d’apporter une nouvelle énergie, une écoute constante et une orientation vers la performance et la satisfaction des clients de la compagnie aérienne.

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Anouar Mabrouki, nouveau représentant de la RAM en Tunisie.

Il est à rappeler que le nouveau représentant est doté d’une expérience de 30 ans. Il a représenté la RAM dans plusieurs marchés internationaux notamment en Europe comme l’Italie et l’Espagne. Il était jusqu’à récemment à la tête de la représentation de la compagnie au Sénégal qui est devenu son plus grand marché en Afrique.

K.C

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Royal Air Maroc, compagnie de référence pour relier Tunis à l’Afrique

 

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Royal Air Maroc, compagnie de référence pour relier Tunis à l’Afrique

Royal Air Maroc déploie une vaste campagne estivale baptisée “MORE FOR AFRICA”, en parfaite cohérence avec son positionnement stratégique porté par les signatures #DREAMAFRICA #MEETMOROCCO.

Alors que les échanges entre la Tunisie et le continent africain se renforcent, Royal Air Maroc s’impose comme un acteur central de la connectivité panafricaine. Grâce à son hub stratégique de Casablanca, la compagnie propose une offre étendue, des horaires flexibles et fiables, reliant Tunis à plus de 25 destinations africaines avec des temps de transit optimisés et un accompagnement soigné à chaque étape.

Une passerelle fluide et renforcée vers l’Afrique

Royal Air Maroc consolide son rôle de partenaire incontournable entre Tunis et l’Afrique en étendant son réseau avec de nouveaux vols de jour et des fréquences renforcées sur les liaisons les plus prisées. Grâce à des correspondances optimisées via Casablanca, un accompagnement en transit attentif, une qualité de service reconnue et une politique tarifaire compétitive, la compagnie offre à ses passagers un parcours fluide, flexible et confortable à travers tout le continent.

Au carrefour des échanges

En multipliant les liaisons africaines, Royal Air Maroc joue pleinement son rôle de passerelle entre Tunis et les grandes métropoles du continent et s’impose comme le partenaire de renom des voyageurs tunisiens en quête de nouvelles perspectives, qu’elles soient professionnelles ou personnelles.

Elle connecte Tunis aux capitales dynamiques du continent — de Nouakchott à Bamako, en passant par Dakar, de Ouagadougou à Niamey, de Conakry à Abidjan… — tout en offrant l’hospitalité d’un voyage pensé pour ses clients, des correspondances rapides et une qualité de service reconnue.

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Royal Air Maroc : Plus de 175.000 passagers ont voyagé entre Tunis et Casablanca

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Top Events annonce exporter son savoir-faire au Maroc

L’agence Top Events saisit l’occasion de son 15e anniversaire pour annoncer son expansion vers le Maroc sur les segments qui ont fait sa renommée en Tunisie.

Nabil Messaoud ne se satisfait jamais du statu quo. Le fondateur de l’agence Top Events est tourné vers l’horizon, là où se dessinent les marchés de demain. Et après 15 ans d’activités intenses en Tunisie, c’est vers le Maroc qu’il regarde désormais.

A l’occasion des 15 ans de son entreprise, Nabil Messaoud vient d’annoncer à ses partenaires et clients l’ouverture d’une filiale à Casablanca qui portera le nom de Top Events Maroc.

«Avec cette nouvelle implantation, Top Events renforce sa présence régionale et confirme sa volonté d’offrir un service de proximité, personnalisé et de haute qualité sur l’ensemble du territoire maghrébin», explique-t-il dans un communiqué.

Activités en pleine croissance

Est-ce à dire qu’après le Maroc, Nabil Messaoud poursuivra son expansion encore ailleurs ? Porté par une ambition sans limite, ceux qui l’ont côtoyé ou qui ont fait appel à ses services connaissent sa volonté constante de faire croître ses activités.

Après avoir ratissé large sur le territoire tunisien et après avoir chapeauté plusieurs centaines d’événements pour le compte d’entreprises et autres associations, souvent de dimension internationale, Top Events compte capitaliser sur ce savoir-faire au Maroc, toujours dans le périmètre qui est le sien: organisation d’événements corporate, séminaires et conférences, voyages incentives et lancement de produits, team-buildings et programmes à la carte, services logistiques et location de limousines avec chauffeur…

Une large panoplie doublée par une activité d’agence de voyages permettant la vente de billets d’avion, l’organisation de séjours et d’excursions, mais aussi de réceptions, mariages, etc.

«Grâce à la relation durable que nous avons entretenue avec nos partenaires et clients, nous avons pu bâtir une entreprise fondée sur l’excellence, la créativité et l’engagement», a déclaré Nabil Messaoud lors de la cérémonie d’anniversaire.

L’occasion pour lui de retracer le parcours de cette entreprise qu’il a créée en 2010 et qui s’est imposée depuis comme un acteur majeur dans son domaine, doublé d’un partenariat avec les hôtels de la place, notamment le Mövenpick Gammarth ou encore l’Oceana Hammamet, dans une démarche gagnant-gagnant qui a toujours animé son fondateur.

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Nabil Messaoud: comment il a fait de Top Events un groupe de tourisme et d’événementiel intégré

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