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Heute — 03. Dezember 2024Haupt-Feeds

Tunisie : Kaïs Saïed veut réviser la loi sur le statut de la banque centrale

03. Dezember 2024 um 12:23

«La politique monétaire doit être cohérente avec la politique économique, et l’Etat doit avoir une politique et non plusieurs», a déclaré le président Kaïs Saïed, tout en soulignant «la nécessité pour toutes les institutions de l’Etat de travailler en harmonie».  

Cette déclaration, faite lors d’une rencontre avec le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri, lundi 2 décembre 2024, au Palais de Carthage, sonne comme un reproche adressé au responsable de l’Institut d’émission dont la politique monétaire s’inscrit traditionnellement dans une approche libérale cadrant mal avec l’étatisme préconisé par le chef de l’Etat, fervent défenseur du rôle social de l’Etat.

Le président de la république a, par ailleurs, rappelé que la loi de 2016 relative au statut de la BCT, qui doit être révisée, stipule que l’un de ses objectifs majeurs est de maintenir la stabilité des prix et les équilibres financiers afin d’atteindre les objectifs de la politique économique de l’Etat, notamment la croissance et l’emploi.

Le chef de l’Etat ne parle pas de maîtrise de l’inflation, qui est la principale mission de la BCT, mais de la stabilité des prix qui fait intervenir d’autres acteurs et dépend directement des mouvements du marché.

I. B.

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L’inflation persiste dans la zone euro en novembre

30. November 2024 um 13:46

L’inflation dans la zone euro a été maintenue à des niveaux élevés en novembre, selon la nouvelle mesure d’Eurostat publiée le vendredi 29 novembre 2024, les pressions inflationnistes se renforçant en général, mais dans la mesure attendue.

En particulier, selon le service statistique européen (Eurostat), l’indice des prix à la consommation (IPC) dans la zone euro a atteint en novembre un taux annuel de 2,3%, comme le prévoyait l’estimation moyenne des analystes, en accélération par rapport aux 2% d’octobre.

Toutefois, sur une base mensuelle, l’IPC a diminué de 0,3% après une hausse de 0,3% lors du relevé précédent.

Au niveau européen, les pressions inflationnistes sous-jacentes sont restées inchangées, la mesure plus étroite de l’IPC qui exclut les prix volatils de l’énergie et des produits alimentaires défiant les prévisions d’une accélération marginale.

L’inflation dite structurelle dans la zone euro s’est élevée en novembre à 2,7% par an comme en octobre, contre une estimation de 2,8%.

En comparaison mensuelle, l’IPC structurel a affiché une baisse significative de -0,6%, après +0,2% en octobre.

Dans les différentes composantes de la mesure, la composante la plus importante des services est restée la plus grande contribution à l’inflation globale, mais a ralenti à 3,9% contre 4% en octobre.

De même, la catégorie aliments-alcool-tabac a légèrement ralenti, passant de 2,9 à 2,8% par an , tandis que les prix des biens non énergétiques ont plutôt vu leurs prix augmenter à un rythme de 0,7% par an contre 0,5%.

Dans le secteur de l’énergie, les prix ont continué de baisser mais à un rythme nettement réduit, de -1,1% sur un an après -4,6% en octobre.

Dans les mesures européennes locales, le taux d’inflation le plus élevé a été observé en Belgique, à 5% par an, en Croatie à 4%, tandis qu’aux Pays-Bas et en Estonie, il s’est élevé à 3,8%.

En revanche, l’IPC en Irlande a été mesuré à seulement 0,5% par an, tandis qu’en Lituanie et au Luxembourg, il s’est élevé à 1,1%.

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Tunisie : la BCT maintient son taux directeur à 8%, malgré les critiques  

29. November 2024 um 11:53

Alors que la plupart des banques centrales à travers le monde ont baissé leur taux directeur, la Banque centrale de Tunisie (BCT) a décidé de maintenir le sien à un niveau relativement élevé de 8%, peu propice à la relance de l’investissement et de la croissance économique, au risque d’essuyer les critiques des experts qui ne cessent de l’appeler à baisser son taux directeur d’un cran pour redonner confiance aux investisseurs.

Réuni jeudi 28 novembre 2024, le conseil d’administration de la BCT a, en effet, décidé de maintenir inchangé à 8% son taux directeur et de continuer à poursuivre ce qu’il a appelé dans son communiqué «une politique monétaire prudente». A l’appui de sa décision, le conseil fait prévaloir des «risques entourant la trajectoire de l’inflation». Traduire, le maintien du taux d’inflation à un taux supérieur à 7%.

Nous reproduisons ci-dessous le reste du communiqué publié sur le site officiel de la BCT.

«Sur le plan national, la croissance économique, aux prix constants de 2015, s’est maintenue sur une trajectoire haussière graduelle pour atteindre 1,8% (en G.A.) au troisième trimestre 2024, contre 1% le trimestre précédent et -0,4% une année auparavant.

«Au vu des performances attendues pour toute l’année 2024, le Conseil souligne la nécessité pour toutes les parties prenantes d’œuvrer pour accélérer la mise en place des réformes requises et surmonter toutes les difficultés afin de renforcer les capacités de l’offre et d’atteindre les taux de croissance permettant de préserver les équilibres globaux.

«Du côté du secteur extérieur, le déficit courant a poursuivi sa contraction pour s’établir à 3.131 millions de dinars (MDT) ou 1,9% du PIB à fin octobre 2024, contre 3.836 MDT ou 2,5% un an auparavant, en dépit d’un déficit commercial qui reste grevé par une facture énergétique élevée. Cette amélioration porte la marque, notamment, de la bonne tenue du secteur touristique et des revenus de travail.

«Les réserves de change se sont établies, à la date du 26 novembre 2024, au voisinage des niveaux enregistrés à la même période de l’année précédente, soit 24.805 MDT ou l’équivalent de 112 jours d’importation.

«Sur un autre plan, et après avoir emprunté une tendance baissière graduelle, le taux d’inflation s’est stabilisé, en octobre 2024, à 6,7%, et ce pour le troisième mois consécutif. Cette évolution porte la marque, notamment, de la remontée de l’inflation des produits alimentaires frais, qui a atteint 13% au cours dudit mois. En revanche, l’inflation sous-jacente «hors produits alimentaires frais et produits à prix administrés» a poursuivi sa détente pour se situer à 6,4% en octobre 2024 contre 6,7% le mois précédent et 8,9% une année auparavant.»

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Espagne : l’inflation au plus haut depuis trois mois

29. November 2024 um 11:48

L’inflation en Espagne s’est accélérée à son rythme le plus rapide depuis août. Même si cette hausse est due à des effets de base et ne devrait pas perturber les projets de la Banque centrale européenne (BCE) de continuer à réduire les taux d’intérêt.

Plus précisément, l’indice des prix à la consommation en Espagne a augmenté de 2,4 % sur un an en novembre, selon les données de l’Office national de la statistique publiées jeudi 28 novembre 2024. Ce chiffre est à comparer aux 1,8 % d’octobre et est conforme à l’estimation moyenne d’une enquête Bloomberg auprès des économistes.

Un indicateur des pressions sous-jacentes qui exclut les prix de l’énergie et des produits alimentaires est tombé à 2,4 %. Dépassant ainsi les prévisions des analystes selon lesquelles la tendance s’accélérerait également.

Dans un commentaire, Bloomberg a déclaré que la hausse de l’inflation en Espagne était due à des comparaisons avec les coûts de l’énergie et du carburant qui avaient baissé fin 2023. Le pays avait vu les prix augmenter de moins de 2 % au cours des deux mois précédents. Sachant que l’Espagne a réussi à contenir l’inflation cette année et a enregistré la plus forte croissance parmi les principales économies de la région. Signe de la santé de l’économie, le chômage est à son plus bas niveau depuis plus de 15 ans.

Par ailleurs, la légère reprise de l’inflation en Europe était un scénario attendu par les responsables de la BCE, qui prévoient que l’objectif de 2 % soit durablement atteint l’année prochaine.

En outre, les décideurs politiques ne devraient pas être affectés par la croissance dans la zone euro. Les analystes s’attendant à ce que les chiffres pour novembre atteignent 2,3 %. La Banque centrale européenne reste sur la bonne voie pour une quatrième baisse annuelle du taux de dépôt, à 3 %.

Au final, l’assouplissement monétaire devrait se poursuivre jusqu’en 2025. Même si la directrice générale, Isabel Schnabel, a déclaré cette semaine à Bloomberg que les autorités ne devraient pas trop réduire les coûts d’emprunt.

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BCT : Le taux directeur maintenu à 8 % face aux risques liés à l’inflation

Von: walid
29. November 2024 um 09:29

Réuni ce jeudi, le Conseil d’Administration de la Banque centrale de Tunisie (BCT) a décidé de maintenir inchangé à 8% son taux directeur et de continuer à poursuivre une politique monétaire prudente.

Dans un communiqué publié sur le site officiel de la BCT à l’issue de la réunion de son conseil d’administration, on apprend que cette décision a été prise au vu des risques entourant la trajectoire de l’inflation.

Selon la même source, le Conseil a passé en revue les derniers développements économiques et financiers aussi bien à l’échelle internationale que nationale.

Sur le plan national, la croissance économique, aux prix constants de 2015, s’est maintenue sur une trajectoire haussière graduelle pour atteindre 1,8% (en G.A.) au troisième trimestre 2024, contre 1% le trimestre précédent et -0,4% une année auparavant.

Au vu des performances attendues pour toute l’année 2024, le Conseil souligne la nécessité pour toutes les parties prenantes d’œuvrer pour accélérer la mise en place des réformes requises et surmonter toutes les difficultés afin de renforcer les capacités de l’offre et d’atteindre les taux de croissance permettant de préserver les équilibres globaux.

Du côté du secteur extérieur, le déficit courant a poursuivi sa contraction pour s’établir à 3.131 MDT ou 1,9% du PIB à fin octobre 2024, contre 3.836 MDT ou 2,5% un an auparavant, en dépit d’un déficit commercial qui reste grevé par une facture énergétique élevée. Cette amélioration porte la marque, notamment, de la bonne tenue du secteur touristique et des revenus de travail.

Les réserves de change se sont établies, à la date du 26 novembre 2024, au voisinage des niveaux enregistrés à la même période de l’année précédente, soit 24.805 MDT ou l’équivalent de 112 jours d’importation.

Sur un autre plan, et après avoir emprunté une tendance baissière graduelle, le taux d’inflation s’est stabilisé, en octobre 2024, à 6,7%, et ce pour le troisième mois consécutif. Cette évolution porte la marque, notamment, de la remontée de l’inflation des produits alimentaires frais, qui a atteint 13% au cours dudit mois. En revanche, l’inflation sous-jacente « hors produits alimentaires frais et produits à prix administrés » a poursuivi sa détente pour se situer à 6,4% en octobre 2024 contre 6,7% le mois précédent et 8,9% une année auparavant.

Sur le plan international, l’inflation a poursuivi sa détente progressive et quasi généralisée au cours des derniers mois. Par ailleurs, le processus visant un retour durable de l’inflation vers les niveaux cibles des banques centrales continue à être entravé par la persistance de l’inflation sous-jacente, mesure de la tendance fondamentale des prix à la consommation, à des niveaux relativement élevés ainsi que par l’estompement des effets de base favorables liés aux baisses antérieures des prix de l’énergie.

La résilience de la demande mondiale et le renforcement graduel et quasi-généralisé des prix internationaux des matières premières, en particulier, devraient peser sur la trajectoire de l’inflation au cours de la période à venir. L’assouplissement monétaire, récemment amorcé dans les principales économies, devrait se poursuivre progressivement et reste tributaire de la convergence durable de l’inflation vers les niveaux cibles.

Les comptes en devises : un risque pour l’économie tunisienne ?

Von: hechmi
27. November 2024 um 14:54

L’ouverture de comptes bancaires en devises par les résidents tunisiens sans autorisation de la Banque Centrale constitue un enjeu majeur pour l’équilibre économique du pays.

Entre fluctuations des taux de change, impacts sur la valeur du dinar et hausse potentielle de l’inflation, ces pratiques fragilisent davantage une économie déjà marquée par un déficit chronique. Alors que d’autres nations contrôlent strictement leurs flux de capitaux, l’exemple libanais rappelle l’importance de réguler ces opérations pour éviter des dérives aux conséquences désastreuses, souligne Larbi BOUHALI dans un poste sur Linkedin.

Marokko – Verbraucherpreisindex im Oktober 2024 gesunken.

Von: maghreb
23. November 2024 um 12:52

InflationPreisrückgang um durchschnittlich 0,3%. Lebensmittel um 0,5% gegenüber Vormonat gesunken. Im Jahresvergleich liegt die Inflation bei 2,4% Rabat – Das Hohe Kommissariat HCP hat die aktuellen Zahlen zum Verbraucherpreisindex VPI veröffentlicht. Der Verbraucherpreisindex (VPI) in Marokko habe im Oktober 2024 einen Rückgang um 0,3 % gegenüber dem Vormonat verzeichnet. Diese Entwicklung resultiere aus einem Rückgang […]

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Fitch, plutôt optimiste pour l’économie tunisienne

20. November 2024 um 13:15

La tonalité a totalement changé, et les constats de Fitch sont résolument moins pessimistes pour l’économie tunisienne. Dans son nouveau rapport, ‘‘Tunisia Country Risk Report, Q1, 2025’’ (74 pages), publié la semaine dernière, Fitch Solutions fait ses analyses et projections des principaux agrégats économiques pour l’économie tunisienne, d’ici 2033. L’économie tunisienne est de plus en plus stabilisée, même si on attend tous la reprise de la croissance. Lecture entre les lignes….

Moktar Lamari *

La semaine dernière nous avons publié un premier groupe de constats (14), la suite de cette chronique présente un autre groupe de constats (26) et scenarii liés. On y traite des tendances lourdes de la politique monétaire, des incertitudes de l’investissement extérieur et des déficits, budgétaires et commerciaux.

1- L’inflation reste élevée : le rapport soutient que la Banque centrale va attendre 2026 pour envisager un assouplissement de ses politiques monétaires et une baisse de son taux directeur, insistant sur le fait que l’inflation reste élevée, malgré toutes les hausses du taux directeur des dernières années. Et il faut attendre que le taux d’inflation passe sous la barre de 6% pour envisager un début de relâchement des taux.

2- La croissance de la consommation privée s’améliorera en 2024 sous l’effet de la baisse de l’inflation alimentaire et des envois de fonds robustes, et ralentira en 2025 en raison de la hausse de l’impôt sur le revenu. La consommation publique restera limitée par des pressions budgétaires prononcées dans un contexte d’accès limité au soutien financier.

3- Les prêts étrangers entraîneront une légère hausse de l’investissement en 2024. Toutefois, un environnement politique encore risqué, une hausse du taux d’imposition des sociétés, une baisse des prêts au secteur privé et une liquidité publique restreinte freineront la croissance de cette composante en 2025.

4- La baisse de la demande extérieure pèsera sur la croissance des exportations en 2024. Le resserrement de la liquidité sur le marché des changes limitera les importations et la croissance en 2025, et l’amélioration de l’activité de la zone euro maintiendra la croissance des exportations stable malgré un ralentissement des exportations d’huile d’olive et de services.

5- La consommation privée reste le principal moteur de la croissance globale, représentant environ 76,4% du PIB (produit intérieur brut) en 2022. Après une forte baisse due au confinement dû au Covid-19 en 2020, Fitch prévoit que les dépenses des ménages augmenteront à un rythme relativement lent tout au long de la prochaine décennie, malgré les fluctuations occasionnelles engendrées par l’impact des récoltes volatiles sur les revenus ruraux.

6- Les transferts de fonds des Tunisiens à l’étranger (principalement en Europe) resteront une source cruciale de l’amélioration de la confiance des entreprises à long terme, qui devrait se traduire par une croissance plus forte des salaires dans le secteur privé.

7- Le taux de chômage élevé, en particulier chez les jeunes instruits, ainsi que l’inflation élevée, continueront de freiner l’augmentation des dépenses des ménages. De plus, la Tunisie affichera la plus faible croissance démographique de la région de l’Afrique du Nord et la part des personnes en âge de travailler (20-39 ans) dans la population passera de 29,2% en 2022 à 26,2% en 2033, ce qui pèsera sur les gains potentiels de consommation.

8- La hausse de l’impôt sur le revenu des personnes à revenu moyen ou élevé freinera davantage les dépenses privées. Par conséquent, Fitch projette une croissance réelle moyenne de la consommation finale privée de 2,3% entre 2025 et 2033, bien en dessous du taux moyen de 4,7% enregistré au cours de la décennie précédant la révolution de 2011. La consommation privée constitue presque 80% du PIB.

9- La consommation publique en pourcentage du PIB est revenue à son niveau d’avant Covid, atteignant environ 21,3 % du PIB en 2022, estime Fitch, qui s’attend à ce qu’une période de pénurie de liquidités en 2024 et 2025 la fasse baisser, avant qu’elle ne se redresse progressivement au cours de la prochaine décennie, à mesure que les pressions budgétaires s’atténueront progressivement.

10- Dépenses publiques : le gouvernement n’envisage pas dans l’immédiat de réduire sensiblement ses dépenses, ses subventions et le volume de la masse salariale par rapport au PIB.

11- L’investissement reste la clef de voute pour la reprise de la croissance. La formation brute de capital fixe s’est contractée en moyenne de 5% par an en termes réels entre 2011 et 2015, pour ne renouer avec une croissance positive qu’en 2016. Après une forte contraction en 2020, l’agence prévoit une croissance modeste, bien qu’en hausse, dans les années à venir, en raison de la bureaucratie lourde, des niveaux élevés de corruption et de l’instabilité sociale en Tunisie.

12- L’investissement public, qui joue toujours un rôle important dans la formation de capital, sera également limité par la nécessité de maintenir des dépenses budgétaires plus faibles. En 2025, le recours accru aux sources de financement intérieures, le resserrement de la politique monétaire, la hausse de l’impôt sur les sociétés, l’opposition aux réformes budgétaires et les fortes pressions extérieures maintiendront la croissance de l’investissement à un faible niveau.

13- Cela dit, Fitch prévoit une reprise progressive de l’investissement fixe au cours des cinq prochaines années. La position géographique attrayante de la Tunisie et ses nombreux accords de libre-échange – en  supposant que les efforts d’amélioration de l’environnement opérationnel se poursuivent au cours de la prochaine décennie – devraient conduire à un retour régulier de l’intérêt des investisseurs à long terme.

14- La mesure dans laquelle le gouvernement peut améliorer ses revenus, l’accès aux prêts et une plus grande stabilité macroéconomique sont autant de facteurs déterminants de l’investissement étranger dans les années à venir.

15- L’amélioration du secteur bancaire en difficulté, qui souffre de taux de défaillance élevés et d’une faible capitalisation, sera également essentielle pour faciliter davantage d’investissements. Le projet des autorités de moderniser le système de change et d’assouplir progressivement les restrictions contribuera à stimuler l’investissement étranger.

16- Les perspectives des exportations nettes : Fitch prévoit que la croissance réelle des exportations continuera de rebondir après le marasme de 2020, mais qu’elle restera modérée à environ 3,2% en moyenne entre 2025 et 2033. Une hausse moyenne à deux chiffres est prévue pour les prochaines années, dans le domaine des exportations.

17- Les retombées de la guerre entre la Russie et l’Ukraine ont continué de peser sur la croissance économique des principaux marchés d’exportation en 2024, à leur tour sur la demande de produits tunisiens. Fitch prévoit que le rebond de l’activité chez les principaux partenaires commerciaux à partir de 2025 soutiendra la croissance des exportations tunisiennes. Pour améliorer les niveaux d’exportation, il sera essentiel d’accroître l’investissement étranger dans le secteur manufacturier.

18- La Tunisie a été freinée par la faiblesse des réformes, son instabilité politique et la détérioration de ses fondamentaux macroéconomiques par rapport à son concurrent voisin, le Maroc, ces dernières années, un écart qui ne fera que se creuser à moins que le gouvernement tunisien ne soit disposé à accélérer le rythme des réformes. Fitch se montre prudent quant aux perspectives que cela se produise.

19- À l’instar des autres pays d’Afrique du Nord, la Tunisie s’approvisionne en grandes quantités de biens de consommation et de biens d’équipements à l’étranger. Fitch prévoit que la poursuite de la consommation privée et la croissance de l’investissement fixe se traduiront par une augmentation des importations.

20- Cependant, l’affaiblissement du dinar au cours des derrières années, l’augmentation des pressions sur les liquidités extérieures et l’inflation élevée plafonneront la demande à moyen terme. Dans l’ensemble, Fitch prévoit que les exportations nettes seront déterminantes dans la relance de la croissance globale.

21- Fitch pense que la Tunisie restera fortement dépendante de ses réserves de change et des investissements/prêts étrangers pour son financement extérieur au cours des prochaines années. Les investissements de portefeuille représentant une part très modeste du passif total de la Tunisie, les risques associés à des sorties soudaines de capitaux sont limités.

22- Dans le même temps, les flux d’investissements directs vers la Tunisie ont été faibles depuis la révolution de 2011 et le rétablissement de la confiance des investisseurs privés est un objectif clé du gouvernement. Compte tenu de la baisse des réserves et de l’investissement étranger direct, le rôle joué par les autres investissements, qui consistent principalement en des prêts préférentiels bilatéraux et multilatéraux, s’est considérablement élargi.

23- Au cours des dernières années, la Tunisie a été un grand bénéficiaire de l’aide étrangère et a bénéficié d’un accord avec le FMI entre 2016 et 2020. Compte tenu de sa dépendance accrue à l’égard des prêts préférentiels, le gouvernement tunisien devra intensifier ses efforts pour remplir les conditions associées à ces accords. Cela dit, in doit s’attendre à ce que l’accès au financement extérieur nécessaire pour financer le déficit du compte courant du pays et faire face aux paiements à venir soit difficile en l’absence d’un autre accord de financement avec le FMI.

24- Dette extérieure : en raison de la persistance des déficits courants au cours de la prochaine décennie et de l’insuffisance des investissements étrangers pour combler le déficit, Fich prévoit que la dette extérieure de la Tunisie continuera de croître au cours des prochaines années, avant de se stabiliser progressivement. Bien que cela soit quelque peu préoccupant, la grande majorité de la dette extérieure totale continuera d’être de la dette publique ou garantie par l’État, composée en grande partie de prêts bilatéraux et multilatéraux.

25- Cela dit, l’absence de programme du FMI et la réticence des créanciers à accorder des prêts sans programme en place rendront difficile pour la Tunisie le service de sa dette, sans risquer une forte dépréciation du dinar.

26- Pourtant, les créanciers du pays pourraient accepter d’accorder des prêts ou de renégocier une partie de la dette afin d’éviter une déstabilisation de l’économie. Le gouvernement actuel semble inspirer plus confiance que ses prédécesseurs, et ce message subliminal est rassurant pour les investisseurs internationaux, ainsi que pour les bailleurs de fonds.

Blog de l’auteur. Economics for Tunisia, E4T.

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Tunesien – Stabile Inflationsrate auf relativ hohem Niveau in Tunesien

Von: maghreb
06. November 2024 um 15:49

Tunesischer DinarInflationsrate im Oktober 2024 bleibt unverändert bei 6,7%. Lebensmittelpreise steigen teilweise mit einer Rate im zweistelligen Bereich Tunis – Die Inflationsrate in Tunesien blieb im Oktober 2024 stabil bei offiziell 6,7%, wie das Nationale Statistikinstitut (INS) am Dienstag (5. November 2024) mitteilte. Diese Stabilität sei auf unterschiedliche Preisentwicklungen in verschiedenen Sektoren zurückzuführen. Laut INS trugen […]

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Tunesien: Inflation lag im Dezember 2023 bei 8,1 Prozent

Von: Redaktion
05. Januar 2024 um 20:46

Im Dezember 2023 ging die Inflation auf 8,1% zurück, verglichen mit 8,3% im November 2023. Dies geht aus einer am Freitag veröffentlichten Mitteilung des Nationalen Mehr

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