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Mohamed Mehdi Haloui, nouveau DG de l’ONTT

Mohamed Mehdi Haloui, architecte gĂ©nĂ©ral, a Ă©tĂ© nommĂ© directeur gĂ©nĂ©ral de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT), en vertu d’un dĂ©cret publiĂ© vendredi 11 avril, dans le Journal Officiel de la RĂ©publique Tunisienne (JORT).

Il remplace ainsi Helmi Hassine, ingĂ©nieur en chef qui a Ă©tĂ© dĂ©mis de ses fonctions, en vertu d’un autre dĂ©cret publiĂ© Ă©galement dans le JORT.

Avec TAP

 

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La Tunisie Ɠuvre Ă  amĂ©liorer la lĂ©gislation relative au commerce de services (Samir Abid)

 Â« La Tunisie Ɠuvre Ă  amĂ©liorer et Ă  dĂ©velopper la rĂšglementation relative au commerce des services et Ă  dĂ©finir les axes de coopĂ©ration avec la Banque mondiale (BM), dans le cadre d’un programme d’action commun, pour impulser ce secteur vital Â», a affirmĂ©, vendredi 11 avril, le ministre du Commerce et du DĂ©veloppement des exportations, Samir Abid.

CitĂ© dans un communiquĂ© du dĂ©partement du Commerce, le ministre a soulignĂ©, lors d’une rencontre avec une dĂ©lĂ©gation  de la Banque Mondiale, conduite par Alexandre Arrobbio, reprĂ©sentant RĂ©sident de la BM pour la Tunisie, a Ă©voquĂ© l’importance de l’appui et de l’expertise de la Banque mondiale, dans ce domaine stratĂ©gique, qui se prĂ©sente comme l’un des principaux moteurs de dĂ©veloppement aussi bien Ă  l’échelle mondiale que nationale.

Ceci pourrait favoriser, selon ses dires, l’impulsion des exportations et la crĂ©ation de nouveaux postes d’emplois, notamment au profit des diplĂŽmĂ©s du supĂ©rieur.

Abid estime, par ailleurs, que la rĂ©union du Conseil des services, qui s’est tenue rĂ©cemment, est un mĂ©canisme de dialogue entre les secteurs public et privĂ© visant Ă  dĂ©velopper le commerce des services, promouvoir les exportations tunisiennes et faciliter la conquĂȘte de nouveaux marchĂ©s internationaux.

Pour leur part, les reprĂ©sentants de la BM ont fait part de la disposition de l’institution mondiale Ă  soutenir la Tunisie en vue de rĂ©ussir Ă  dĂ©velopper le secteur des services, d’autant plus que le pays regorge de ressources humaines qualifiĂ©es.

Avec TAP

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MĂ©morandum d’entente entre la Tunisie et l’UNOPS

Un mĂ©morandum d’entente a Ă©tĂ© signĂ©, vendredi 11 avril 2025, entre le ministĂšre de l’Equipement et de l’Habitat et le Bureau des Nations unies pour les services d’appui aux projets (UNOPS).

D’aprĂšs un communiquĂ© du dĂ©partement de l’Equipement, ce mĂ©morandum, signĂ© par le ministre de tutelle, Slah Zouari, et la directrice du bureau de l’UNOPS pour l’Afrique du Nord, Nathalie Angibeau, reprĂ©sente un cadre global de coopĂ©ration entre le ministĂšre de l’Equipement et de l’Habitat et l’UNOPS.

Ce cadre couvre le renforcement des capacitĂ©s et de la formation, l’appui technique et l’accompagnement durant tout le cycle de vie des projets dans les diffĂ©rents domaines de compĂ©tences du ministĂšre, Ă  travers le suivi et la mise en Ɠuvre des plans de dĂ©veloppement et du budget, la conception, la mise en Ɠuvre et le suivi des projets et programmes, l’amĂ©lioration des indicateurs de qualitĂ© et la mise en place d’approches innovantes dans le domaine de la construction et des travaux publics.

Il couvre Ă©galement la planification, les Ă©tudes, la mise en Ɠuvre et le suivi des travaux liĂ©s aux bĂątiments civils, aux ponts et chaussĂ©es, Ă  la protection des villes contre les inondations
.

Ce mĂ©morandum permettra au ministĂšre de bĂ©nĂ©ficier des mĂ©canismes d’appui de l’UNOPS pour la mobilisation des financements nĂ©cessaires Ă  la rĂ©alisation de projets.

Parmi ces projets, le ministĂšre Ă©numĂšre la crĂ©ation d’un programme « Incubateur de futurs dirigeants Â» pour le ministĂšre de l’Equipement et de l’Habitat, la rĂ©habilitation du Centre des sciences de l’ingĂ©nieur et la numĂ©risation de sa bibliothĂšque, la rĂ©habilitation du Centre d’essais et des techniques de la construction, la mise en Ɠuvre du projet de crĂ©ation d’une acadĂ©mie de l’infrastructure sous l’égide du ministĂšre de l’Equipement et de l’Habitat.

Avec TAP

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Plus de 2 millions de paiements électroniques enregistrés en 2024

La Commission d’organisation et de dĂ©veloppement de l’administration, de la digitalisation, de la gouvernance et de la lutte contre la corruption a auditionnĂ©, jeudi 10 avril, des reprĂ©sentants du ministĂšre du Commerce autour du projet de loi n°42/2024, relatif Ă  la vente en ligne Ă  travers les sites web et les rĂ©seaux sociaux.

S’exprimant Ă  cette occasion, la cheffe de cabinet du ministre du Commerce et du DĂ©veloppement des exportations a fait Ă©tat de l’essor du commerce Ă©lectronique en Tunisie au cours de ces derniĂšres annĂ©es.

Selon elle, 2,2 millions de paiements électroniques ont été enregistrés en 2024. Ce qui correspond à une hausse de 13,4 % par rapport à 2023, signalant que 1 126 sites web assurent le paiement en ligne.

Toutefois, la responsable a fait savoir que plusieurs plaintes de la part des consommateurs (86 depuis le dĂ©but de l’annĂ©e 2025) ont mis en lumiĂšre des problĂšmes rĂ©currents comme la non-conformitĂ© des produits, l’absence de garanties ou de preuves d’achat.

De ce fait, elle indique qu’en dĂ©pit de l’existence d’un cadre lĂ©gislatif (notamment les lois de 1998 et 2000), des dĂ©fis persistent sur les plans du contrĂŽle, de la traçabilitĂ© des vendeurs en ligne et des sociĂ©tĂ©s de livraison.

Plusieurs mesures ont Ă©tĂ© prises, comme la crĂ©ation d’un comitĂ© national du e-commerce et l’affichage d’une marque de confiance pour les sites de vente en ligne, a-t-elle fait savoir.

Avec TAP

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Monastir : Workshop sur les dĂ©marches d’obtention d’un permis moto

La maison des jeunes de Jemmal Ă  Monastir a abritĂ©, mercredi 10 avril, un workshop sur les dĂ©marches d’obtention du permis de conduire des motos lĂ©gĂšres et moyennes (catĂ©gorie AA) et de souscription Ă  une assurance moto.

Ce workshop s’inscrit dans le cadre de sessions de formation organisĂ©es, pĂ©riodiquement, par le bureau de l’Observatoire nationale de la sĂ©curitĂ© routiĂšre (ONSR) au centre-est (Monastir, Mahdia et Sousse),

L’objectif est de sensibiliser les candidats dĂ©sirant conduire des motos lĂ©gĂšres et moyennes, de moins de 125 m3, Ă  l’importance de passer un permis de conduire de catĂ©gorie AA conformĂ©ment au dĂ©cret 510 du 18 juin 2021, mis entrĂ©e en vigueur en 2024.

Avec TAP

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La Tunisie à l’honneur au Salon Antibes Art Fair 2025 : artisanat et design à l’avant-garde

Von: walid
10. April 2025 um 09:30

La Tunisie sera Ă  l’honneur lors de la 53 Ă©dition du Salon “Antibes Art Fair”, un Ă©vĂ©nement consacrĂ© Ă  l’art, au design et Ă  l’artisanat, qui se dĂ©roulera du 12 au 21 avril courant, Ă  Antibes, en France.

Cette participation est organisĂ©e par l’Office de Tourisme d’Antibes, en partenariat avec l’Office National de l’artisanat Tunisien et l’organisation des Nations Unies pour le DĂ©veloppement Industriel (ONUDI) , dans le cadre du projet Creative Tunisia, une initiative du programme europĂ©en Tounes Wijhetouna, financĂ©e par l’Union europĂ©enne en Tunisie et l’Agence italienne de coopĂ©ration au dĂ©veloppement (AICS).

À cette occasion, la Tunisie prĂ©sentera une exposition exclusive de 15 collections, reflet d’une collaboration inĂ©dite entre design contemporain et savoir-faire artisanal tunisien, indique Creative Tunisia qui soutient la participation de la Tunisie.

Le salon Antibes Art Fair est considĂ©rĂ© comme un rendez-vous majeur en Europe, de par sa frĂ©quentation et la qualitĂ© des Ɠuvres prĂ©sentĂ©es par les 90 exposants, français et Ă©trangers, sĂ©lectionnĂ©s lors de chaque Ă©dition. Chaque annĂ©e, il accueille plus de 20 000 amateurs et collectionneurs d’Ɠuvres d’art.

Composante du programme europĂ©en Tounes Wijhetouna, Creative Tunisia est un projet de renforcement des chaĂźnes de valeurs de l’artisanat et du design en Tunisie qui vise Ă  soutenir la compĂ©titivitĂ© du secteur de l’artisanat et du design, afin d’assurer une montĂ©e en gamme des produits et l’accĂšs aux marchĂ©s nationaux et internationaux.

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Le Conseil national des services examine des stratégies pour développer les exportations tunisiennes

Von: walid
09. April 2025 um 16:05

Le ministre du Commerce et du Développement des Exportations, Samir Abid, a appelé à conjuguer les efforts de toutes les parties prenantes, les structures administratives et professionnelles à exporter des services à forte valeur ajoutée et renforcer le positionnement des produits tunisiens sur le marché intérieur et international.

Lors des travaux de la treiziÚme édition du Conseil national des services, tenue mardi, à Tunis, Abid a recommandé de prendre des décisions traduisant les principales orientations du pays et répondant à diverses attentes, selon les données publiées par le ministÚre à la suite de la réunion.

Le Conseil national des services (CNS) a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en tant que conseil consultatif auprĂšs du ministĂšre chargĂ© du commerce en vertu du dĂ©cret n° 417 du 16 fĂ©vrier 2009. Le Conseil examine la rĂ©alitĂ© du secteur des services, diagnostique les Ă©volutions internes et externes, contribue Ă  l’élaboration des orientations politiques nationales dans le domaine du dĂ©veloppement sectoriel, de la libĂ©ralisation, du dĂ©veloppement des exportations et propose des rĂ©formes et des procĂ©dures pour dĂ©velopper la performance du secteur dans les diffĂ©rentes branches, notamment, le dĂ©veloppement du cadre lĂ©gislatif et rĂ©glementaire, la rĂ©habilitation du secteur, l’amĂ©lioration des systĂšmes de qualitĂ©, la facilitation de la reconnaissance mutuelle des certificats et des compĂ©tences, ainsi que la contribution Ă  l’établissement d’un systĂšme statistique sur les indicateurs du dĂ©veloppement du secteur, le suivi des programmes de rĂ©habilitation du secteur des services dans ses diffĂ©rentes branches, et toutes les tĂąches relevant du cadre mandatĂ© par le prĂ©sident du Conseil.

Au cours de la rĂ©union, le ministre du Commerce a soulignĂ© l’importance du rĂŽle jouĂ© par le Conseil national des services dans l’examen et le rapprochement des points de vue sur le secteur des services en tant que moteur pour le dĂ©veloppement des exportations et l’exploration des marchĂ©s mondiaux, outre la discussion des diffĂ©rentes orientations stratĂ©giques pour dĂ©velopper la performance du secteur, selon le communiquĂ© du MinistĂšre.

Les membres du Conseil ont prĂ©sentĂ© au ministre un certain nombre de propositions visant Ă  dĂ©velopper le positionnement stratĂ©gique du secteur des services dans l’économie nationale et sa forte valeur ajoutĂ©e au niveau de la promotion de l’exportation et Ă  amĂ©liorer sa compĂ©titivitĂ©, ainsi que la proposition des Ă©tudes et des activitĂ©s nĂ©cessitant une assistance technique qui pourraient ĂȘtre incluses dans la coopĂ©ration technique, selon la mĂȘme source.

La rĂ©union a Ă©galement permis d’examiner les documents de travail sur les mĂ©canismes de soutien aux exportations de services et les exigences de transparence pour faciliter le commerce des services Ă  la lumiĂšre des nĂ©gociations avec l’OMC et du niveau d’avancement des nĂ©gociations sur la libĂ©ralisation des services dans le cadre des deux conventions “COMESA” et “ZLECAF et la rĂ©vision de la lĂ©gislation sur la rĂ©glementation des services d’agents immobiliers

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Manouba : 60% d’avancement pour le collĂšge Borj Toumi, un projet clĂ© pour l’éducation Ă  El Battan

Von: walid
09. April 2025 um 12:03

Les travaux de construction du collùge Borj Toumi à El Battan ont atteint un taux d’avancement de 60%.

Ce projet, dont le coĂ»t s’élĂšve Ă  2,5 millions de dinars, vient consolider le systĂšme Ă©ducatif dans la rĂ©gion qui a connu rĂ©cemment l’amĂ©nagement de nouveaux Ă©tablissements scolaires.

Parmi ces institutions, figure notamment le complexe scolaire pilote de Mornag qui comprend plusieurs établissements scolaires dont certains sont entrés en exploitation depuis mars dernier.

Ce projet, unique en son genre dans la rĂ©gion, s’étend sur une superficie de 3 ha et est composĂ© en particulier d’une Ă©cole primaire (1,2 million de dinars), d’un collĂšge (6 millions de dinars) et d’un lycĂ©e (5 millions de dinars), a indiquĂ© Ă  l’Agence TAP, le directeur adjoint de la construction, de l’équipement et de la maintenance au commissariat rĂ©gional de l’éducation Ă  Manouba, Mohamed Ali Bouthraa.

Le complexe renferme Ă©galement d’autres composantes dont 7 terrains de sport, des salles spĂ©cialisĂ©es, des bibliothĂšques et un espace socioculturel, a-t-il ajoutĂ©, rappelant que le projet s’inscrit dans le cadre du programme de modernisation des Ă©tablissements scolaires en Tunisie, financĂ© conjointement par la Banque europĂ©enne d’investissement, la Banque allemande de dĂ©veloppement et l’Union europĂ©enne.

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Mohamed Ali Nafti plaide pour des services consulaires de qualité pour la diaspora tunisienne

Von: walid
09. April 2025 um 11:46

Le ministre des Affaires Ă©trangĂšres, de la Migration et des Tunisiens Ă  l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a inaugurĂ©, mardi, les JournĂ©es d’étude consulaires, organisĂ©es Ă  distance au profit de l’ensemble des missions diplomatiques et consulaires tunisiennes Ă  l’étranger.

Le ministre a soulignĂ© que le lancement de ces journĂ©es, organisĂ©es en collaboration avec le ministĂšre de l’IntĂ©rieur, s’inscrit dans le cadre de la mise en Ɠuvre des instructions du prĂ©sident de la RĂ©publique, visant Ă  amĂ©liorer la qualitĂ© des services consulaires fournis aux Tunisiens rĂ©sidant Ă  l’étranger, et Ă  garantir leur retour, pendant les vacances d’étĂ©, dans les meilleures conditions de sĂ©curitĂ© et de confort, selon un communiquĂ© publiĂ© par le dĂ©partement.

Il a, Ă  cette occasion, saluĂ© la coordination continue entre les diffĂ©rentes structures de l’État, en ce concerne notamment les documents de voyage, de maniĂšre Ă  permettre une rĂ©activitĂ© rapide face aux besoins des citoyens tunisiens Ă  l’étranger, mais aussi des ressortissants Ă©trangers sollicitant des visas.

Le ministre a appelĂ© les chefs de missions diplomatiques et consulaires Ă  redoubler d’efforts pour offrir des services de qualitĂ© Ă  la communautĂ© tunisienne et Ă  veiller Ă  son encadrement, saluant au passage leur engagement constant pour dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts de la Tunisie et de ses ressortissants Ă  travers le monde.

La premiĂšre journĂ©e d’étude a permis de tenir un dialogue interactif constructif entre les reprĂ©sentants du ministĂšre de l’IntĂ©rieur et les chefs des missions diplomatiques et consulaires, en prĂ©sence de cadres du ministĂšre. Ce dialogue a portĂ© sur les moyens de surmonter les difficultĂ©s existantes et a abouti Ă  des recommandations pratiques, ajoute la mĂȘme source.

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Djerba : Lancement des compteurs intelligents de la SONEDE Ă  Sedouikech

Von: walid
09. April 2025 um 09:15

Les compteurs intelligents de la SONEDE sont entrĂ©s en exploitation dans la rĂ©gion de Sedouikech (dĂ©lĂ©gation de Djerba Midoun) a annoncĂ©, mardi, le SecrĂ©taire d’Etat auprĂšs du ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la pĂȘche, chargĂ© des Ressources hydrauliques, Hamadi Habaieb.

Ce projet qui concerne 2067 foyers et commerces, s’inscrit dans le cadre d’une expĂ©rience pilote menĂ©e Ă  Djerba et visant, dans un premier temps, Ă  installer 3 000 compteurs intelligents, en attendant de la gĂ©nĂ©raliser Ă  toute l’üle de Djerba ainsi qu’au gouvernorat de MĂ©denine et aux autres gouvernorats, une fois les financements nĂ©cessaires mobilisĂ©s.

Il a expliquĂ© que cette expĂ©rience pilote permettra de contrĂŽler Ă  distance et en temps rĂ©el, l’approvisionnement en eau, de dĂ©tecter les fuites en temps rĂ©el et de relever Ă  distance la consommation, amĂ©liorant, ainsi, les services de facturation et de comptage.

Le secrĂ©taire d’Etat a soulignĂ© que l’installation de ces compteurs intelligents est l’une des solutions retenues pour attĂ©nuer les fuites d’eau, qui constituent un problĂšme rĂ©el dans toutes les rĂ©gions en raison de la vĂ©tustĂ© du rĂ©seau qui s’étend sur 59 000 km de long et dont une bonne partie (20%) est vieille de plus de 50 ans.

Il a fait savoir qu’une cellule de vigilance a Ă©tĂ© mise en place au sein du ministĂšre de l’Agriculture pour recueillir les rĂ©clamations des citoyens, permettant, ainsi, une intervention rapide en cas de fuite.

Habaieb a, encore, soulignĂ© qu’un vaste programme de sensibilisation Ă  l’importance de cette ressource a Ă©tĂ© mis en place en coordination avec le ministĂšre du Tourisme et de l’Artisanat Ă©tant donnĂ© que la consommation d’eau moyenne par touriste s’élĂšve Ă  350 litres/jour contre une moyenne de consommation comprise entre 120 et 150 litres/jour en Tunisie.

Un programme de sensibilisation est, Ă©galement, mis en Ɠuvre au niveau de l’üle de Djerba ainsi qu’au niveau national pour Ă©conomiser l’eau et sensibiliser les propriĂ©taires d’hĂŽtels Ă  l’importance de prendre des mesures permettant de rationaliser l’usage de cette ressource, notamment le remplissage des piscines avec de l’eau de mer, l’arrosage des jardins et des espaces verts avec de l’eau traitĂ©e 


Quant Ă  la situation de l’eau dans le pays, Habaieb a Ă©voquĂ© une situation difficile et critique en raison de la succession des annĂ©es de sĂ©cheresse, rappelant que le taux de remplissage des barrages n’a pas dĂ©passĂ© 36,1%. Il a, Ă  ce titre, indiquĂ© que les pluies enregistrĂ©es derniĂšrement, ont eu un impact positif sur les cultures pluviales, mais elles n’ont pas beaucoup amĂ©liorĂ© les rĂ©serves des barrages.

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Changement climatique, IA, cyberrisques : l’assurance Ă  l’épreuve des mutations mondiales

08. April 2025 um 21:04

À l’occasion de la confĂ©rence « Nouveaux risques, nouveaux outils » organisĂ©e par l’ESPAF Business School le 8 avril 2025 Ă  Tunis, quatre experts de renom ont dressĂ© un Ă©tat des lieux sans concession des dĂ©fis qui bouleversent le secteur assurantiel. Entre risques systĂ©miques, rĂ©volution numĂ©rique et impĂ©ratifs Ă©thiques, une certitude Ă©merge : l’assurance vit sa plus grande mutation depuis sa crĂ©ation.

En introduction Ă  cette confĂ©rence, Serge Degallaix, diplomate et expert en dĂ©veloppement international, a posĂ© le cadre des dĂ©bats en identifiant trois dĂ©fis majeurs pour le secteur assurantiel face aux nouveaux risques. Le modĂ©rateur a d’abord soulignĂ© la nature changeante des risques contemporains, devenus « presque systĂ©miques, parfois systĂ©miques Â», plus frĂ©quents et plus difficiles Ă  quantifier. Cette complexitĂ© croissante nĂ©cessite selon lui l’adoption de nouveaux outils, notamment technologiques, avec une mention particuliĂšre pour l’intelligence artificielle comme moyen d’amĂ©liorer la quantification des risques et l’adaptation des tarifs.

Degallaix a ensuite Ă©voquĂ© la nĂ©cessaire Ă©volution des produits d’assurance, devant s’adapter Ă  ces nouveaux risques, ainsi qu’une transformation de la relation assureur-assurĂ©. Face Ă  des risques systĂ©miques, il a notĂ© la difficultĂ© de calculer des primes acceptables, avec le danger que les assurĂ©s prĂ©fĂšrent assumer le risque plutĂŽt que de payer des cotisations trop Ă©levĂ©es.

Enfin, le modĂ©rateur a insistĂ© sur l’importance d’une nouvelle approche collaborative impliquant tous les acteurs du secteur, depuis l’accueil client jusqu’aux travaux des actuaires. Cette transformation implique selon lui une adaptation des compĂ©tences, illustrĂ©e par les chiffres du marchĂ© français : un secteur employant 300 000 personnes avec un taux de renouvellement important (13% des effectifs).

 

Face à des risques systémiques, il a noté la difficulté de calculer des primes acceptables, avec le danger que les assurés préfÚrent assumer le risque plutÎt que de payer des cotisations trop élevées.

 

Cette introduction a ainsi dressĂ© un panorama complet des enjeux, mettant en lumiĂšre l’interdĂ©pendance entre nouveaux risques, outils innovants et adaptation des ressources humaines, tout en prĂ©parant le terrain pour les interventions suivantes.

L’obsolescence des modĂšles traditionnels face aux risques systĂ©miques

StĂ©phane Loisel, Professeur au CNAM et titulaire de la chaire Actuariat et Science du Risque, a dĂ©veloppĂ© une analyse approfondie de la transformation radicale du paysage des risques et de la pratique actuarielle au cours des vingt-cinq derniĂšres annĂ©es. Son exposĂ© a mis en lumiĂšre l’obsolescence progressive des modĂšles traditionnels face Ă  l’émergence de risques complexes et interconnectĂ©s, tout en dĂ©taillant les innovations mĂ©thodologiques et technologiques qui permettent Ă  la profession de relever ces nouveaux dĂ©fis.

Le constat initial porte sur la rupture fondamentale avec le paradigme statistique historique. Alors que les actuaires Ă©voluaient autrefois dans un univers considĂ©rĂ© comme stationnaire, oĂč les risques individuels prĂ©sentaient une certaine indĂ©pendance et stabilitĂ©, le contexte actuel se caractĂ©rise par une imbrication croissante des alĂ©as et une aggravation systĂ©mique des menaces.

Le changement climatique apparaĂźt comme le facteur le plus structurant de cette transformation, modifiant simultanĂ©ment la frĂ©quence et l’intensitĂ© des catastrophes naturelles. Un sĂ©isme d’une magnitude identique Ă  celui d’il y a un demi-siĂšcle aurait aujourd’hui des consĂ©quences bien plus graves en raison de l’élĂ©vation du niveau des mers et de l’urbanisation croissante des zones cĂŽtiĂšres.  Cette dynamique se retrouve dans l’ensemble des pĂ©rils naturels, des incendies de forĂȘt aux inondations, oĂč les modĂšles de prĂ©vision historiques montrent leurs limites.

 

Un sĂ©isme d’une magnitude identique Ă  celui d’il y a un demi-siĂšcle aurait aujourd’hui des consĂ©quences bien plus graves en raison de l’élĂ©vation du niveau des mers et de l’urbanisation croissante des zones cĂŽtiĂšres.

 

La digitalisation globale et l’instabilitĂ© gĂ©opolitique contemporaine viennent complexifier ce tableau dĂ©jĂ  prĂ©occupant. Les cyberattaques, de plus en plus sophistiquĂ©es et parfois instrumentalisĂ©es par des acteurs Ă©tatiques, crĂ©ent des vulnĂ©rabilitĂ©s systĂ©miques capables de provoquer des cascades de crises financiĂšres Ă  l’échelle mondiale. Loisel a particuliĂšrement insistĂ© sur l’illusion de diversification des risques sur les marchĂ©s financiers, oĂč les corrĂ©lations entre places boursiĂšres se renforcent lors des crises, rĂ©duisant Ă  nĂ©ant les stratĂ©gies traditionnelles de rĂ©partition du risque. Cette interconnexion croissante des alĂ©as rend obsolĂštes les anciens modĂšles de corrĂ©lation et nĂ©cessite une refonte complĂšte des outils d’analyse.

Face Ă  ces dĂ©fis sans prĂ©cĂ©dent, la profession actuarielle connaĂźt une rĂ©volution mĂ©thodologique et technologique profonde. L’utilisation de donnĂ©es satellitaires permet dĂ©sormais de dĂ©tecter des mouvements de terrain infimes, de l’ordre de 2 millimĂštres, offrant des possibilitĂ©s inĂ©dites d’anticipation des sinistres liĂ©s au retrait-gonflement des argiles. Le machine learning rĂ©volutionne l’analyse des risques en intĂ©grant des variables jusqu’alors nĂ©gligĂ©es, comme la position exacte des arbres dans un jardin ou la composition gĂ©ologique prĂ©cise d’un terrain. La migration des outils actuariels vers Python, facilitĂ©e par les capacitĂ©s de l’IA gĂ©nĂ©rative, transforme radicalement les pratiques de codage et de modĂ©lisation. Ces avancĂ©es permettent le dĂ©veloppement de modĂšles prĂ©dictifs hybrides combinant donnĂ©es traditionnelles et nouvelles sources d’information pour une Ă©valuation plus fine des expositions.

 

La migration des outils actuariels vers Python, facilitĂ©e par les capacitĂ©s de l’IA gĂ©nĂ©rative, transforme radicalement les pratiques de codage et de modĂ©lisation.

 

Cette transformation technologique s’accompagne d’une mutation profonde de l’identitĂ© professionnelle des actuaires. La complexitĂ© des nouveaux risques impose une collaboration inĂ©dite avec des experts d’autres disciplines – gĂ©ographes, spĂ©cialistes en cybersĂ©curitĂ©, chercheurs en santĂ© publique – brisant les silos traditionnels de la profession. Le CNAM a adaptĂ© son offre de formation en crĂ©ant des micro-certificats modulaires sur les sujets Ă©mergents, permettant aux professionnels en activitĂ© d’acquĂ©rir des compĂ©tences ciblĂ©es en changement climatique, cybersĂ©curitĂ© ou finance durable. Cette Ă©volution rĂ©pond Ă  la nĂ©cessitĂ© de formations continues adaptĂ©es Ă  un environnement en mutation rapide.

Les nouveaux outils et mĂ©thodes soulĂšvent cependant des enjeux Ă©thiques majeurs. La segmentation toujours plus fine des risques, permise par l’analyse massive de donnĂ©es et l’IA, pourrait conduire Ă  une exclusion des populations les plus vulnĂ©rables du systĂšme assurantiel. Loisel a insistĂ© sur l’impĂ©rieuse nĂ©cessitĂ© de prĂ©server les principes fondamentaux de mutualisation tout en dĂ©veloppant des solutions innovantes. Les systĂšmes de rĂ©assurance publique europĂ©ens apparaissent comme une piste prometteuse pour concilier innovation technologique et solidaritĂ© assurantielle. La question de l’équitĂ© des algorithmes et de la prĂ©vention des biais discriminatoires dans les modĂšles d’IA constitue un autre chantier crucial pour la profession.

 

La segmentation toujours plus fine des risques, permise par l’analyse massive de donnĂ©es et l’IA, pourrait conduire Ă  une exclusion des populations les plus vulnĂ©rables du systĂšme assurantiel.

 

StĂ©phane Loisel a soulignĂ© l’importance croissante des objectifs de dĂ©veloppement durable dans l’évaluation des risques, marquant ainsi l’élargissement du pĂ©rimĂštre de responsabilitĂ© des actuaires. La profession se trouve Ă  un carrefour historique, oĂč elle doit simultanĂ©ment assimiler des rĂ©volutions technologiques majeures, adapter ses mĂ©thodes Ă  des risques en constante Ă©volution et prĂ©server sa mission sociale fondamentale. Cette intervention exhaustive a magistralement dĂ©montrĂ© comment le mĂ©tier d’actuaire, tout en conservant ses fondements scientifiques, se rĂ©invente profondĂ©ment pour rĂ©pondre aux dĂ©fis complexes du XXIe siĂšcle.

Le risque comme moteur d’innovation et de progrùs

Anis Matoussi, directeur de l’Institut du Risque et de l’Assurance (IRA) et de l’École d’Actuariat du Mans, a prĂ©sentĂ© une analyse approfondie des transformations majeures affectant le secteur de l’assurance face Ă  l’émergence de risques complexes. Son intervention a mis en lumiĂšre les dĂ©fis actuels tout en esquissant des pistes d’adaptation pour la profession actuarielle. Le directeur a initiĂ© son propos par une rĂ©flexion sur la nature mĂȘme du concept de risque, traditionnellement perçu comme une variable nĂ©gative Ă  couvrir. Il a suggĂ©rĂ© une approche plus nuancĂ©e, envisageant le risque comme un potentiel moteur d’innovation et de progrĂšs.

Cette perspective se heurte cependant aux caractĂ©ristiques des risques systĂ©miques contemporains, particuliĂšrement ceux liĂ©s au changement climatique, aux tensions gĂ©opolitiques et Ă  la dĂ©sinformation. Ce dernier point a fait l’objet d’une attention particuliĂšre, Matoussi rappelant que les fake news ont Ă©tĂ© classĂ©es comme premier risque mondial lors du Forum de Davos en 2024, avec des consĂ©quences potentiellement dĂ©stabilisatrices pour les dĂ©mocraties et les marchĂ©s financiers.

 

Cette transition s’accompagne d’une remise en question du paradigme de la croissance infinie, sans pour autant rejeter l’importance d’une croissance maĂźtrisĂ©e dans le dĂ©veloppement Ă©conomique.

 

L’analyse s’est ensuite portĂ©e sur l’évolution des modĂšles Ă©conomiques et assurantiels. Le confĂ©rencier a contrastĂ© les approches traditionnelles, fondĂ©es sur des modĂšles mathĂ©matiques exploitant la loi des grands nombres dans un cadre relativement stable, avec les nĂ©cessitĂ©s actuelles imposĂ©es par des risques difficilement mutualisables. Cette transition s’accompagne d’une remise en question du paradigme de la croissance infinie, sans pour autant rejeter l’importance d’une croissance maĂźtrisĂ©e dans le dĂ©veloppement Ă©conomique.

Les risques climatiques ont constituĂ© un volet important de l’intervention. Matoussi a particuliĂšrement insistĂ© sur le phĂ©nomĂšne de retrait-gonflement des argiles, responsable de dommages croissants aux habitations, illustrant ainsi les nouveaux dĂ©fis techniques posĂ©s au secteur. Face Ă  ces risques Ă©mergents, il a plaidĂ© pour une approche combinant prĂ©vention active, information des populations et adaptation des pratiques de construction, dĂ©passant ainsi le cadre traditionnel de la simple couverture assurantielle.

 

Anis Matoussi a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de rompre avec l’approche traditionnelle en silos, au profit de mĂ©thodes de travail rĂ©solument pluridisciplinaires. Cette Ă©volution implique l’intĂ©gration de compĂ©tences variĂ©es – gĂ©ologie, climatologie, cybersĂ©curitĂ©, sciences sociales – et une refonte consĂ©quente des cursus de formation.

 

Cette rĂ©flexion a naturellement conduit Ă  aborder la question cruciale de l’assurabilitĂ©. Le directeur a soulignĂ© l’apparition de zones gĂ©ographiques et de secteurs d’activitĂ© progressivement exclus du champ de l’assurance traditionnelle, comme certaines rĂ©gions du sud de la France ou des activitĂ©s agricoles devenues trop risquĂ©es. Ces constats ouvrent selon lui la voie Ă  de nouveaux modĂšles de collaboration entre assureurs et pouvoirs publics, notamment Ă  travers des systĂšmes innovants de rĂ©assurance. La transformation des mĂ©tiers de l’actuariat a fait l’objet d’un dĂ©veloppement substantiel. Matoussi a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de rompre avec l’approche traditionnelle en silos, au profit de mĂ©thodes de travail rĂ©solument pluridisciplinaires. Cette Ă©volution implique l’intĂ©gration de compĂ©tences variĂ©es – gĂ©ologie, climatologie, cybersĂ©curitĂ©, sciences sociales – et une refonte consĂ©quente des cursus de formation.

La place des nouvelles technologies, et particuliĂšrement de l’intelligence artificielle, a Ă©tĂ© abordĂ©e avec une approche Ă©quilibrĂ©e. Tout en reconnaissant les craintes lĂ©gitimes suscitĂ©es par ces outils (risques de biais, d’exclusion), Matoussi en a soulignĂ© le potentiel pour amĂ©liorer la modĂ©lisation des risques complexes, notamment climatiques. Son analyse a particuliĂšrement mis en avant la capacitĂ© de ces technologies Ă  gĂ©nĂ©rer des scĂ©narios plus rĂ©alistes et Ă  mieux apprĂ©hender l’incertitude inhĂ©rente aux nouveaux risques, tout en insistant sur la nĂ©cessitĂ© de maintenir un contrĂŽle humain sur ces processus.

Anis Matoussi a proposĂ© plusieurs axes stratĂ©giques pour accompagner la transformation du secteur : dĂ©veloppement d’indicateurs intĂ©grant des dimensions extra-financiĂšres, crĂ©ation de plateformes collaboratives public-privĂ©, et investissement accru dans la prĂ©vention.

La Tunisie face aux dĂ©fis globaux de l’assurance

Rassem Ktata, PrĂ©sident de l’Association Tunisienne des Actuaires et Directeur GĂ©nĂ©ral de Nextcare & Allianz Partners, a apportĂ© une perspective tunisienne et internationale aux dĂ©bats sur l’évolution du secteur assurantiel. Son intervention a articulĂ© analyse locale et vision globale, mettant en lumiĂšre les spĂ©cificitĂ©s du marchĂ© tunisien tout en soulignant les nĂ©cessaires adaptations aux transformations mondiales.

Le dirigeant a commencĂ© par contextualiser la situation tunisienne, Ă©voquant les propos d’un ancien directeur gĂ©nĂ©ral d’assurance Ă  la retraite pour illustrer la persistance de modĂšles traditionnels dans le pays. Cette approche historique, viable pendant des dĂ©cennies dans un environnement Ă©conomique relativement protĂ©gĂ©, montre aujourd’hui ses limites face Ă  l’émergence de risques globaux. Pour Ktata a dĂ©crit une situation oĂč  malgrĂ© les changements mondiaux, le secteur tunisien pourrait temporairement maintenir ses pratiques actuelles.

 

Le modĂšle basĂ© sur la frĂ©quence des sinistres, pilier historique de l’assurance, est, selon Ktata, en train de « voler en Ă©clat Â» face aux nouveaux risques nĂ©cessitant une approche par la sĂ©vĂ©ritĂ©. Cette transformation implique l’adoption d’outils mathĂ©matiques avancĂ©s et de nouvelles technologies comme les rĂ©seaux de neurones, marquant une rupture avec les mĂ©thodes passĂ©es.

 

La rĂ©flexion s’est ensuite portĂ©e sur les fondements mĂȘmes de l’actuariat traditionnel. Le modĂšle basĂ© sur la frĂ©quence des sinistres, pilier historique de l’assurance, est, selon Ktata, en train de « voler en Ă©clat Â» face aux nouveaux risques nĂ©cessitant une approche par la sĂ©vĂ©ritĂ©. Cette transformation implique l’adoption d’outils mathĂ©matiques avancĂ©s et de nouvelles technologies comme les rĂ©seaux de neurones, marquant une rupture avec les mĂ©thodes passĂ©es.

Le diagnostic du marché tunisien dressé par Ktata a mis en évidence plusieurs caractéristiques structurelles :
– Une gouvernance souvent rĂ©active plutĂŽt que stratĂ©gique
– Un rĂ©gulateur intervenant pour corriger les dĂ©sĂ©quilibres plutĂŽt que pour anticiper les transformations
– Des produits d’assurance majoritairement en dinars, avec des couvertures limitĂ©es
– Un retard dans le dĂ©veloppement de certains segments comme l’assurance santĂ© complĂ©mentaire

Face Ă  ce constat, le dirigeant a cependant identifiĂ© un atout majeur pour la Tunisie : son capital humain. Cette ressource, associĂ©e Ă  des investissements relativement modestes dans l’infrastructure technologique, pourrait selon lui permettre au pays de se positionner comme plateforme de savoir en matiĂšre de modĂ©lisation des risques Ă©mergents. Ktata a particuliĂšrement insistĂ© sur le potentiel de l’économie du savoir dans ce domaine, soulignant que les mĂ©tiers de demain restent encore Ă  inventer.

L’intervention a Ă©galement abordĂ© la question de l’intelligence artificielle, avec une approche Ă©quilibrĂ©e reconnaissant Ă  la fois son potentiel transformateur et la nĂ©cessitĂ© de maintenir un contrĂŽle humain. Ktata a Ă©voquĂ© les rĂ©gulations europĂ©ennes rĂ©centes encadrant l’IA dans les secteurs sensibles comme modĂšle possible pour la Tunisie. Rassem Ktata a appelĂ© Ă  un « saut qualitatif Â» pour le secteur assurantiel tunisien, lui permettant d’éviter de reproduire les erreurs des marchĂ©s dĂ©veloppĂ©s tout en capitalisant sur ses atouts spĂ©cifiques.

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Tunis : La police fiscale dévoile des fraudes de plusieurs millions de dinars dans des cafés et restaurants au lac 2

08. April 2025 um 17:10

Une campagne de contrĂŽle a Ă©tĂ© menĂ©e, samedi 5 avril 2025, par une Ă©quipe relevant de la Brigade des investigations et de la lutte contre l’évasion fiscale (BILEF), dans des cafĂ©s et des restaurants touristiques dans la zone du Lac 2 Ă  Tunis, pour vĂ©rifier le degrĂ© de conformitĂ© de ces Ă©tablissements Ă  leurs obligations fiscales.

“Les rĂ©sultats prĂ©liminaires des documents comptables et des factures, ainsi que des caisses enregistreuses installĂ©es sur place, examinĂ©s au cours de la campagne, indiquent des Ă©carts de plus de dizaines de millions de dinars entre les chiffres dĂ©clarĂ©s et les chiffres rĂ©els rĂ©alisĂ©s”, d’aprĂšs un communiquĂ© de la BILEF.

Des investigations se poursuivent actuellement pour rĂ©clamer aux Ă©tablissements contrĂŽlĂ©s les paiements et redevances Ă©ludĂ©s et enquĂȘter sur toutes les infractions fiscales commises, y compris celles passibles de peines corporelles, d’aprĂšs la mĂȘme source.

La BILEF, appelée communément Police fiscale est un service de la Direction générale des impÎts relevant du ministÚre des Finances, qui a démarré ses activités, le 30 octobre 2017.

Elle est chargĂ©e, entre autres, de collecter les informations relatives aux opĂ©rations d’évasion et de fraude fiscale, de coordonner avec les services compĂ©tents dans les recoupements des informations et de leur exploitation par la Direction gĂ©nĂ©rale des impĂŽts (DGI). Elle veille Ă©galement au suivi des conventions et des accords bilatĂ©raux ou multilatĂ©raux relatives Ă  la coopĂ©ration administrative mutuelle pour la lutte contre l’évasion et la fraude fiscale.

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Exportation de services en Afrique : un potentiel bridé par les obstacles fiscaux

07. April 2025 um 14:56

Les exportateurs tunisiens de services subissent une lourde pĂ©nalitĂ© fiscale dans plusieurs pays africains en raison de l’absence de conventions de non-double imposition. C’est ce que souligne Nadia Yaiche, cadre dirigeante Ă  la Tunisian African Business Council (TABC). Cette situation compromet leur compĂ©titivitĂ© en Afrique, sur un continent pourtant stratĂ©gique. Elle s’exprimait en marge d’une confĂ©rence dĂ©diĂ©e Ă  la prĂ©sentation de FITA 2025.

Le problĂšme tient Ă  un cumul d’impositions. Les prestataires tunisiens doivent s’acquitter d’impĂŽts Ă  la fois dans le pays client (15-20 %) et en Tunisie (20 %). Auxquels peut s’ajouter une TVA locale. Ce rĂ©gime fiscal dĂ©savantageux, combinĂ© Ă  la suppression rĂ©cente des avantages Ă  l’export, alourdit les coĂ»ts de 30 Ă  40% en Afrique par rapport aux concurrents europĂ©ens.

Seule une minoritĂ© de pays africains (9 Ă  15 sur 53) ont signĂ© des conventions fiscales avec la Tunisie. Et ce, contrairement Ă  des places comme l’Île Maurice qui couvre l’ensemble du continent. « Cette carence nous place en situation d’infĂ©rioritĂ© Â», dĂ©plore la responsable, citant des pertes de marchĂ©s au profit d’opĂ©rateurs europĂ©ens mieux protĂ©gĂ©s.

La TABC appelle Ă  une action urgente des ministĂšres concernĂ©s pour nĂ©gocier de nouveaux accords. Elle suggĂšre Ă©galement de capitaliser sur le rĂ©seau des anciens Ă©tudiants africains formĂ©s en Tunisie, qui constituent selon elle un relai d’influence naturel dans leurs pays.

En parallĂšle, l’organisation travaille Ă  amĂ©liorer l’accĂšs Ă  l’information Ă©conomique, souvent fragmentaire et coĂ»teuse. Des partenariats avec des agences locales permettraient de rĂ©duire les frais de prospection, aujourd’hui estimĂ©s Ă  15 000 dinars par mission pour des rĂ©sultats alĂ©atoires.

Ce diagnostic intervient alors que l’Afrique reprĂ©sente un marchĂ© clĂ© pour l’expertise tunisienne dans divers secteurs de services. Les retards dans la mise en place d’un cadre fiscal favorable risquent, selon l’experte, de marginaliser progressivement les opĂ©rateurs tunisiens sur le continent.

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TUI-Gruppe eröffnet neues BĂŒro in Sousse

Von: Redaktion
03. Februar 2025 um 17:55

Der weltweit tĂ€tige Reiseveranstalter TUI hat am 28. Januar 2025 ihr neues BĂŒro „Tunisia Global Business Services“ in Sousse eröffnet und damit „einen wichtigen Schritt Mehr

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