Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 12. Mai 2025Haupt-Feeds

Change devises en dinar tunisien : Cours du 12 Mai 2025

12. Mai 2025 um 13:08

Change devises en dinar tunisien. Cours d’achats et de vente.

MONNAIE SIGLE UNITE ACHAT VENTE
Dollar US USD 1 2.992 3.072
Euro EUR 1 3.346 3.424
Yen Japonais JPY 1000 20.256 21.019
Livre Sterling GBP 13 3.932 4.080
Franc Suisse CHF 10 35.289 36.805

L’article Change devises en dinar tunisien : Cours du 12 Mai 2025 est apparu en premier sur WMC.

Gestern — 11. Mai 2025Haupt-Feeds

Allemagne : La nouvelle direction hérite d’une conjoncture économique défavorable

Von: hechmi
11. Mai 2025 um 10:00

Après la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne a longtemps incarné la puissance économique de l’Europe. Toutefois, au cours des deux dernières décennies, des vents contraires fondamentaux ont commencé à s’accumuler : des tendances démographiques défavorables, une réglementation et une fiscalité excessives, ainsi qu’un retard dans la modernisation des secteurs clés face à l’ère numérique et à un paysage mondial en mutation rapide. En conséquence, l’économie allemande a sous-performé, avec un PIB réel qui est resté inchangé au cours des cinq dernières années — une évolution peu flatteuse comparée à la croissance de 12,2 % aux États-Unis ou même à celle de 5 % dans le reste de la zone euro sur la même période.

QNB REVUE ECONOMIQUE - G1L’arrivée au pouvoir du Chancelier Friedrich Merz pourrait marquer un tournant en matière de politique économique et de performance. Pendant des décennies, l’Allemagne s’est consacrée à la rigueur budgétaire et à l’austérité. En revanche, le nouveau gouvernement arrive avec un vaste plan de relance budgétaire qui pourrait atteindre 1 000 milliards d’euros, incluant des investissements dans les infrastructures et la défense, ainsi que des projets de réformes fiscales et du marché du travail.

Ce programme économique constitue un changement de paradigme par rapport au conservatisme budgétaire traditionnel de l’Allemagne et devrait stimuler la croissance à moyen terme. Toutefois, la nouvelle administration hérite de défis majeurs qui exigent des réformes profondes pour relancer durablement une économie stagnante. Cet article explore trois facteurs clés qui illustrent ces défis et étayent notre analyse.

Premièrement : Des défis structurels majeurs qui sapent la compétitivité et la productivité

Le Rapport mondial sur la compétitivité offre une évaluation utile de cette dimension. Il y a dix ans à peine, l’Allemagne occupait le 6e rang mondial ; elle est aujourd’hui tombée à la 24e place, en raison des lourdeurs réglementaires, d’une fiscalité contraignante, de lois rigides sur l’emploi et d’une complexité administrative excessive.

La bureaucratie coûte jusqu’à 146 milliards d’euros par an à l’économie allemande. La perte de compétitivité se reflète clairement dans les statistiques de productivité : depuis 2017, la production par travailleur a chuté de 2,5 %. Les chefs d’entreprise dénoncent une administration tentaculaire et une transition numérique trop lente. Ce ralentissement nuit particulièrement aux start-ups, pour lesquelles les retards administratifs peuvent décider du succès ou de l’échec d’un projet. Par conséquent, de plus en plus d’entreprises transfèrent leurs activités vers d’autres pays européens comme les Pays-Bas, la Suède, le Portugal ou la Pologne. Ces problèmes structurels continueront donc à freiner la croissance, et devront être traités par des mesures allant au-delà d’un simple stimulus fiscal.

Deuxièmement : La modernisation des infrastructures, un impératif pour la croissance future

Si l’Allemagne veut relancer sa croissance économique, elle doit impérativement moderniser ses infrastructures vieillissantes. Sa politique budgétaire ultra-conservatrice a conduit à une sous-finance chronique dans des domaines clés. En 2023-2024, l’investissement public représentait en moyenne 2,8 % du PIB, contre 4,3 % en France.

Faute d’investissements suffisants, les infrastructures de transport et d’énergie vieillissent, et les technologies numériques restent à la traîne, ce qui freine la croissance à long terme. Il est donc crucial de procéder à des mises à niveau massives. Dans le passé, les délais de planification et de passation de marchés ont souvent excédé ceux de la construction elle-même. En 2023, 76 milliards d’euros de ressources budgétaires sont restés inutilisés, en raison d’obstacles administratifs et réglementaires. La modernisation des infrastructures doit ainsi figurer en tête des priorités du nouveau gouvernement.

Par ailleurs, une réforme visant à réduire l’impôt sur les sociétés ne serait appliquée que progressivement, à partir de 2028.

Troisièmement : L’industrie manufacturière poursuit sa dégradation, pesant sur la croissance globale

Secteur clé de l’économie allemande, l’industrie manufacturière traverse une période prolongée de déclin, affectant la croissance générale. Entre 2000 et le pic de 2017, la composante industrielle du PIB réel augmentait de 1,9 % par an. Depuis, cette dynamique s’est brusquement inversée, sous l’effet de nombreux chocs : tensions commerciales mondiales, ralentissement de l’économie mondiale, pandémie de Covid, crise énergétique liée à la guerre en Ukraine, et déclin du secteur automobile.

Depuis son pic en 2017, la production industrielle allemande a reculé de 18 %. En 2025, les nouvelles guerres commerciales lancées par l’administration Trump, conjuguées à l’incertitude géopolitique élevée, exerceront une pression supplémentaire sur les industries tournées vers l’exportation. Même si le secteur manufacturier devrait bénéficier des investissements dans les infrastructures et la défense, le nouveau gouvernement devra assurer un environnement plus stable pour compenser ces vents contraires majeurs.

QNB REVUE ECONOMIQUE - G2En conclusion, Le gouvernement hérite d’un lourd passif qui pèse sur les perspectives de croissance. Le changement de paradigme en matière de politique budgétaire devrait permettre une mise à niveau essentielle des infrastructures et amorcer une reprise, stimulant ainsi la croissance à moyen terme. Toutefois, des réformes structurelles plus profondes seront nécessaires pour garantir une relance durable de l’économie allemande..

(SOURCE : REVUE ECONOMIQUE | QNB)

Télécharger (PDF, 276KB)

L’article Allemagne : La nouvelle direction hérite d’une conjoncture économique défavorable est apparu en premier sur WMC.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Olli Rehn : La BCE baissera ses taux d’intérêt si la déflation se confirme

10. Mai 2025 um 16:08

Si la BCE confirme ses prévisions de perspectives déflationnistes, elle devrait réduire son taux d’intérêt le mois prochain, selon Olli Rehn, membre du Conseil des gouverneurs, principal organe de décision de la BCE.

S’exprimant vendredi 9 mai à Helsinki, en Finlande, le gouverneur de la Banque centrale finlandaise, Olli Rehn, s’est dit ouvert à une réduction de huit mois à un moment où les tarifs douaniers américains présentent aux décideurs politiques une « incertitude extraordinaire ».

« Dans ce contexte de déflation continue et d’affaiblissement de la croissance, si cela doit être confirmé dans nos prévisions de juin, alors à mon avis, pour atteindre notre objectif d’une inflation symétrique de 2% à moyen terme, la bonne réponse de politique monétaire est de baisser les taux d’intérêt », a déclaré M. Rehn.

Alors que les marchés misent sur deux à trois baisses supplémentaires des coûts d’emprunt cette année, les décideurs politiques ont été plus hésitants à s’engager. Avant de clarifier son point de vue sur les perspectives, Rehn a réitéré la position de la BCE selon laquelle « le Conseil des gouverneurs conserve une totale liberté d’action en matière de politique monétaire ».

« Nous dépendons des données et prenons des décisions à chaque réunion », a-t-il souligné. « Je ne dis rien de plus à ce stade car je veux d’abord voir les données avant de prendre une décision ».

En mars, la BCE prévoyait une croissance de 0,9% cette année, suivie de 1,2% et 1,3% en 2026 et 2027. En avril, l’économiste en chef Philip Lane a affirmé à Bloomberg que les tensions commerciales avaient assombri les perspectives, mais qu’il était « important de dire qu’il s’agit d’une dégradation à un peu moins » alors que l’économie continue de croître.

Depuis lors, l’économie a fait preuve d’une résilience inattendue, avec une croissance de 0,4% au premier trimestre, soit le double du gain de la période précédente. Une estimation révisée sera publiée durant la semaine du 12 mai.

« Les données récentes ont montré des signes de reprise dans la zone euro, mais les perspectives restent assombries par une incertitude extrême due à la guerre commerciale du président Trump », a souligné Rehn. « Nous ajusterons nos taux d’intérêt pour ramener l’inflation à 2% à moyen terme, exactement comme notre stratégie nous l’indique ».

L’article Olli Rehn : La BCE baissera ses taux d’intérêt si la déflation se confirme est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le marché a clôturé la séance de vendredi 9 mai, dans le rouge (-0,4 % )

Le marché a clôturé la séance dans le rouge. L’indice référence s’est rétracté de -0,4 % à 11 313 points, dans un volume de 7,3 MDt.

Sans faire l’objet de transactions, le titre CELLCOM a chapeauté le palmarès de la séance. L’action de la société a progressé de 4,4 % à 1,910 Dt.

Le titre BH LEASING est reparti à la hausse. L’action du leaseur s’est offert un gain de 4,2 % à 4,740 Dt. La valeur a drainé un flux dérisoire de 3 mille dinars.

Victime d’un courant vendeur, le titre TELNET HOLDING s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action de la société a perdu -3,0 % à 6,890 Dt dans un volume de 97 mille dinars sur la séance.

Le titre TAWASOL GROUP HOLDING a figuré parmi les plus grands perdants de la séance. L’action du holding a reculé de -2,7 % à 0,710 Dt, en amassant un flux de 10 mille dinars.

POULINA GROUP HOLDING a été le titre le plus échangé de la séance. L’action de la société s’est bonifiée de 0,7 % à 15,100 Dt.

La valeur a alimenté le marché avec des capitaux de 838 mille dinars, soit 11% du volume de la Cote.

Avec TAP

 

L’article Le marché a clôturé la séance de vendredi 9 mai, dans le rouge (-0,4 % ) est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le marché préserve sa dynamique haussière, terminant la semaine écoulée sur une embellie de 0,8 %

Le marché préserve sa dynamique haussière, terminant la semaine écoulée sur une embellie de 0,8 % à 11313 points. L’indice vedette porte ainsi sa performance annuelle à +13,7 %.

La semaine écoulée a connu une accélération relative du rythme des échanges comparativement à la semaine du 2 mai 2025. Une somme de 35 MDt a été transigée sur la Cote. Notons, la réalisation d’une transaction de bloc sur le titre PGH (un montant de 1 MDt).-

Analyse des valeurs :

Le titre AETECH s’est offert la meilleure performance de la semaine. Sans faire l’objet de transactions, l’action s’est appréciée de 11,5 % sur la semaine à 0,290 Dt.

▪Le titre UNIMED a affiché un beau parcours sur la semaine. L’action du fleuron national des produits stériles s’est bonifiée de 7,4 % sur la semaine à 7,700 Dt. La valeur a animé le marché avec des échanges de 869 mille dinars.

Le titre SOMOCER s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action du producteur des carreaux en céramiques a perdu –8,2 % à 0,670 Dt, en brassant un flux global de 275 mille dinars.

Mal orienté, le titre EURO-CYCLES a reculé de –3,4 % à 13,510 Dt. La valeur a été transigée à hauteur de 233 mille dinars sur la semaine.

Le marché préserve sa dynamique haussière, terminant la semaine écoulée sur une embellie de 0,8 % à 11313 points. L’indice vedette porte ainsi sa performance annuelle à +13,7 %.

La semaine écoulée a connu une accélération relative du rythme des échanges comparativement à la semaine du 2 mai 2025. Une somme de 35 MDt a été transigée sur la Cote. Notons, la réalisation d’une transaction de bloc sur le titre PGH (un montant de 1 MDt).

Les nouvelles du marché :

  • POULINA GROUP HOLDING : communiqué

Poulina Group Holding (PGH) informe le public qu’elle a émis une Offre Non Engageante en vue d’acquérir un bloc d’actions, détenu par Olea Holding, représentant 45,5 % du capital de JM Holding, principal actionnaire de la Société d’Articles Hygiéniques (SAH). PGH et Olea Holding ont signé un Term Sheet non engageant et non exclusif.

La finalisation de cette opération demeure soumise à l’approbation finale des instances internes des parties concernées, la réalisation satisfaisante des audits d’acquisition, la signature des documents contractuels usuels, outre l’obtention des autorisations réglementaires et administratives requises.

Poulina Group Holding (PGH) s’engage à informer le public et ses actionnaires de toute évolution relative à cette opération

  • SOTETEL : communiqué

La SOTETEL porte à la connaissance du public et de ses actionnaires que le Conseil d’Administration de la société réuni en date du 25 avril 2025 a arrêté les états financiers relatifs à l’exercice 2024.

Lesdits états financiers font apparaître des capitaux propres de 33,1 MDt y compris un résultat net bénéficiaire de l’exercice, s’élevant à 4,1 MDt (en hausse de 5,8 % par rapport à 2023). Le Conseil d’Administration a décidé de proposer à la prochaine Assemblée Générale Ordinaire la distribution d’un dividende de 0,500 dinars par action (stable par rapport à l’exercice 2023).

Avec TAP

L’article Le marché préserve sa dynamique haussière, terminant la semaine écoulée sur une embellie de 0,8 % est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Bourse : Le Tunindex clôture la semaine dans le vert (+0,8%)

Le marché boursier préserve sa dynamique haussière, terminant la semaine du 5 au 9 mai 2025, sur une embellie de 0,8 % à 11313 points, selon l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs.

L’indice vedette porte ainsi sa performance annuelle à +13,7 %. La semaine écoulée a connu une accélération relative du rythme des échanges comparativement à la semaine du 2 mai 2025.

Une somme de 35 MD a été transigée sur la Cote. Notons, la réalisation d’une transaction de bloc sur le titre PGH (un montant de 1 MD).

La tendance du marché :

Le titre AETECH s’est offert la meilleure performance de la semaine. Sans faire l’objet de transactions, l’action s’est appréciée de 11,5% sur la semaine à 0,290 D.

Le titre UNIMED a affiché un beau parcours sur la semaine. L’action du fleuron national des produits stériles s’est bonifiée de 7,4 % sur la semaine à 7,700 D. La valeur a animé le marché avec des échanges de 869 mille dinars.

Le titre SOMOCER s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action du producteur des carreaux en céramiques a perdu 8,2 % à 0,670 D, en brassant un flux global de 275 mille dinars.

Mal orienté, le titre EURO-CYCLES a reculé de 3,4 % à 13,510 D. La valeur a été transigée à hauteur de 233 mille dinars sur la semaine.

Avec TAP

L’article Bourse : Le Tunindex clôture la semaine dans le vert (+0,8%) est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Placements de Tunisie SICAF versera 3 dinars de dividende par action

09. Mai 2025 um 15:05

La Société Placements de Tunisie SICAF a annoncé, à l’issue de son Assemblée générale ordinaire, tenue le 8 mai 2025, la distribution d’un dividende de 3,000 dinars par action au titre de l’exercice 2024.

La date de détachement a été fixée au 14 mai 2025. Le règlement des dividendes interviendra via Tunisie Clearing pour les titres déposés, et sera effectué par les intermédiaires en Bourse ainsi que les teneurs de comptes dépositaires.

L’article Placements de Tunisie SICAF versera 3 dinars de dividende par action est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Change devises en dinar tunisien : Cours du 09 Mai 2025

09. Mai 2025 um 13:32

Change devises en dinar tunisien. Cours d’achats et de vente.

MONNAIE SIGLE UNITE ACHAT VENTE
Dollar US USD 1 2.988 3.068
Euro EUR 1 3.349 3.427
Yen Japonais JPY 1000 20.345 21.111
Livre Sterling GBP 13 3.914 4.062
Franc Suisse CHF 10 35.436 36.958

L’article Change devises en dinar tunisien : Cours du 09 Mai 2025 est apparu en premier sur WMC.

Un bénéfice de 13,9 MDT en 2024 pour la SOTUVER

09. Mai 2025 um 12:58

La SOTUVER a dégagé un bénéfice de 13,9 millions de dinars (MDT) au terme de l’exercice 2024; contre 38,2 MDT l’année précédente.

L’année 2024 a été principalement marquée par la baisse des revenus de l’entreprise SOTUVER. Et ce, avec un chiffre d’affaires, au 31 décembre 2024, de 100,8 MDT contre 166 MDT au 31 décembre 2023. Soit une régression de 39 %. Cette baisse s’explique par l’arrêt du four 2 pour une période de quatre mois (d’avril à juillet 2024), suite à la révision programmée.

Les indicateurs d’activité au quatrième trimestre de 2024 du spécialiste de l’emballage en verre montrent que la valeur de la production a totalisé 116 millions de dinars; contre 175 millions de dinars en 2023. Ce qui correspond à une baisse de 34 %.

En outre, la SOTUVER réalise un résultat d’exploitation de 23,6 MDT en 2024; contre près de 45 MDT l’année précédente. C’est-à-dire un repli de près de 47 %.

Parallèlement, les charges financières nettes ont augmenté, passant de 10,1 à 13,6 MDT, en raison de l’augmentation des intérêts des emprunts et de ceux des opérations de financements.

L’article Un bénéfice de 13,9 MDT en 2024 pour la SOTUVER est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le Bitcoin franchit la barre des 100 000 dollars pour la première fois depuis février

09. Mai 2025 um 12:45

Les données de Binance ont montré jeudi 8 mai que le prix du Bitcoin a augmenté de 3,01 % au cours de la séance de négociation, atteignant 100 710 dollars, suite à l’annonce d’un accord commercial entre les États-Unis et le Royaume-Uni sur les droits de douane.

La plus grande crypto-monnaie du monde, le Bitcoin, a poursuivi ses forts gains de la session précédente, soutenue par des nouvelles positives concernant le début des négociations commerciales entre Washington et d’autres pays sur les tarifs douaniers.

Le Bitcoin avait atteint un niveau record de 109 241 $ le 20 janvier, alimenté par l’optimisme concernant le soutien de Trump aux crypto-monnaies. Cependant, avec l’annonce par ce dernier des tarifs douaniers, le prix du Bitcoin a chuté de près de 32 % par rapport à son plus haut historique, à moins de 75 000 dollars début avril.

Le Dr Mohamed Abdel-Mottaleb, associé directeur de X-pay, a déclaré que la raison de la hausse des crypto-monnaies, et du Bitcoin en particulier, est la clarté entourant les tarifs imposés par les États-Unis sur leurs importations et l’annonce du début d’un dialogue entre Washington et Pékin, qui rassure les marchés et réduit le risque de hausse de l’inflation.

Il a ajouté que les facteurs à l’origine de la montée en puissance des crypto-monnaies sont tous liés à l’économie. Tout en soulignant l’intérêt institutionnel important pour le marché des crypto-monnaies depuis le début de 2024. Cela était dû à la présence d’ETF, ainsi qu’à certains changements dans la législation comptable aux États-Unis, permettant aux entreprises d’inclure les crypto-monnaies dans leurs livres et bilans.

L’article Le Bitcoin franchit la barre des 100 000 dollars pour la première fois depuis février est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tunisie : les avoirs en devises atteignent 22,9 milliards de dinars, équivalents à 99 jours d’importation

09. Mai 2025 um 12:19

Les avoirs nets en devises se sont établis au niveau de 22,9 milliards de dinars, l’équivalent de 99 jours d’importation, à la date du 8 mai 2025.

D’après les indicateurs monétaires et financiers, publiés par la Banque Centrale de Tunisie (BCT), les avoirs en devises ont régressé de 3%, par rapport à la même période de l’année dernière.

Les statistiques de l’Institut d’Emission ont fait état, aussi, de la hausse des revenus du travail de 8%, passant de 2,4 milliards de dinars, à fin avril 2024, à 2,6 milliards de dinars, à fin avril 2025.

De même, les recettes touristiques ont enregistré une augmentation de 6,7%, pour s’établir à 1,9 milliard de dinars, durant les quatre premiers mois de l’année 2025.

Pour ce qui est des services de la dette extérieure, ils se sont maintenus inchangés au niveau de 6,6 milliards de dinars, durant la période avril 2024- avril 2025.

S’agissant du total des transactions interbancaires, il a plus que doublé, passant de 1,5 milliard de dinars, le 8 mai 2024, à 3,1 milliards de dinars, actuellement.

L’article Tunisie : les avoirs en devises atteignent 22,9 milliards de dinars, équivalents à 99 jours d’importation est apparu en premier sur WMC.

Tunisair : hausse de 6 % du trafic passagers entre octobre 2024 et mars 2025, portée par le marché européen

09. Mai 2025 um 11:59

Le nombre de passagers transportés par la compagnie aérienne nationale « Tunisair » (toutes activités confondues) a enregistré, au cours de la période allant d’octobre 2024 à mars 2025, une hausse de 6% par rapport à la période d’octobre 2023 à mars 2024, atteignant ainsi, 1 185 890 passagers.

Le taux de remplissage a, également, connu une nette progression, atteignant 75,1%, contre 69,8%, par rapport à la période d’octobre 2023 à mars 2024, soit une amélioration de 5,4 points, indique la compagnie dans un communiqué publié vendredi.

S’agissant des performances par zone géographique, une croissance « remarquable » de +14% a été enregistrée par les passagers provenant d’Europe dont le nombre s’est élevé à 825 243 passagers.

Cette croissance est portée, principalement, par le marché français représentant 46% du trafic global.

Pour ce qui est de l’Afrique subsaharienne, une hausse de 1% du trafic passager a été enregistrée, avec 71 736 passagers. En ce qui concerne le Canada, une hausse modérée de 1% du trafic passager a été enregistrée.

S’agissant des performances du 4ᵉ trimestre de 2024, le trafic passager a enregistré une hausse de 16%, par rapport à la même période de 2023, surpassant la croissance annuelle de 6%. Le taux de remplissage a, aussi, connu une hausse de 5,5 points par rapport à la même période écoulée.

Idem pour les recettes provenant des passagers qui ont évolué de 12% par rapport au 4ᵉ trimestre de 2024.

Pour le mois d’avril 2025, la même tendance se poursuit. Les indicateurs sont en progression. Avec 224.115 passagers transportés, Tunisair a enregistré une croissance de 4% par rapport à avril 2024.

Le taux de remplissage a atteint 80%, soit une progression de 7 points par rapport à avril 2024.

Pour ce qui est des recettes provenant des passagers, elles ont connu une hausse de 2% par rapport à avril 2024. La compagnie Tunisair a fait savoir que sa charge carburant a baissé de 19% pour le trimestre 2025 par rapport au trimestre 2024.

Par ailleurs, son endettement a baissé de 18% suite aux remboursements de ses crédits en cours, tandis que la situation de sa liquidité s’est améliorée de 11%.

L’article Tunisair : hausse de 6 % du trafic passagers entre octobre 2024 et mars 2025, portée par le marché européen est apparu en premier sur WMC.

Banques tunisiennes : entre héritage juridique et choc technologique

09. Mai 2025 um 10:22

Alors que le paysage financier mondial se redessine à coups de technologies émergentes, les banques tunisiennes vinent, elles aussi, leur propre révolution discrète. Dans les coulisses du secteur bancaire, un rééquilibrage s’opère entre les instruments de paiement historiques et les nouvelles solutions digitales. C’est ce que révèle Mohamed Nakhili, professeur en droit bancaire, qui dresse le portrait d’un système en pleine mutation, oscillant entre résurgence des lettres de change et montée en puissance des moyens de paiement électroniques.

Ce qui semblait relégué au passé fait aujourd’hui un retour remarqué : la lettre de change, cet instrument classique de crédit à paiement différé, regagne du terrain. Invité récemment sur les ondes d’Express FM, Mohamed Nakhili a dévoilé une statistique révélatrice : les lettres de change ont connu une hausse de 3,6 % en un an, avec près de 15 000 documents quotidiens, principalement entre entreprises.

Cette résurgence ne relève pas d’un simple attachement à la tradition. Elle découle, selon l’expert, d’un durcissement législatif encadrant les chèques, désormais limités dans leur usage et interdits comme garanties. Confrontées à ces nouvelles contraintes, de nombreuses entreprises ont redécouvert les vertus pratiques de la lettre de change, notamment pour gérer des paiements différés ou échelonnés. Plus qu’un simple outil, elle devient un levier de souplesse dans un contexte économique tendu.

Une mécanique juridique qui rassure les créanciers

Au-delà de son rôle dans les transactions commerciales, la lettre de change s’impose également comme un outil juridique redoutablement efficace, pour peu que les délais soient respectés. En cas de non-paiement, le bénéficiaire peut initier une procédure de protestation auprès d’un huissier dans les 48 heures. S’ensuit une ordonnance de paiement, exécutable dans les 24 heures.

Mais ce dispositif rigoureux ne tolère aucun retard. Si la banque ne notifie pas le défaut de paiement dans les délais, le créancier perd l’accès à cette procédure accélérée et se voit contraint d’engager une action judiciaire classique, bien plus longue. Une précision cruciale, martelée par M. Nakhili, pour souligner la rigueur de cette architecture légale.

Un cadre légal en pleine évolution

Conscient de la nécessité d’adapter le droit aux réalités du terrain, plusieurs députés ont récemment proposé de réformer l’article 286 du Code de procédure civile et commerciale. Objectif : renforcer la force exécutoire des lettres de change et accélérer leur mise en œuvre.

Pour notre spécialiste, cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de modernisation du système de paiement en Tunisie. Car si la lettre de change refait surface, elle ne constitue qu’une pièce du puzzle.

En parallèle, les banques tunisiennes mènent une course à l’innovation pour séduire une clientèle de plus en plus connectée.

Les banques tunisiennes à l’heure de la concurrence numérique

Dans cette nouvelle ère, la digitalisation des paiements devient incontournable. Le concept de “Buy Now, Pay Later” (BNPL), qui permet d’échelonner ses achats sur plusieurs mois, séduit de plus en plus les consommateurs. Contrairement aux cartes de crédit classiques qui offrent des délais bien plus longs, le BNPL propose un compromis souple, rapide et mieux adapté à certains profils d’acheteurs.

À cela s’ajoute le virement bancaire que M. Nakhili décrit comme « une alternative de plus en plus populaire pour sécuriser les transactions entre partenaires économiques ». Il observe une hausse constante dans leur usage, y compris pour des opérations basées sur la confiance plutôt que sur des contrats formels.

Vers une stratégie nationale du paiement numérique

L’expert insiste aussi sur l’importance croissante des cartes électroniques, aujourd’hui plafonnées à 1 000 dinars pour les particuliers et 10 000 dinars pour les entreprises. Un plafond que les autorités s’efforcent de relever, en développant — avec l’appui du ministère des Technologies de la communication, du ministère des Finances et de la Banque centrale — un nouveau système de cartes à usage international.

Pour M. Nakhili, ce chantier est stratégique : il conditionne la capacité de la Tunisie à rattraper son retard et à se positionner comme un acteur crédible dans l’économie numérique. Le pays, dit-il, pourrait même suivre la trajectoire de l’Inde, devenue une référence mondiale dans l’architecture des paiements dématérialisés.

Une révolution discrète mais décisive

Derrière les chiffres et les mécanismes juridiques, c’est une transformation de fond qui se joue. Entre résilience des instruments traditionnels et percée du digital, le système bancaire tunisien cherche un équilibre. Reste à savoir si la législation saura suivre le rythme et créer un cadre suffisamment souple pour accompagner, sans freiner, cette double dynamique.

L’article Banques tunisiennes : entre héritage juridique et choc technologique est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Analyse 2024 des résultats nets : le classement des 5 meilleures banques tunisiennes cotées

Le secteur bancaire a connu en 2024 une dynamique contrastée, marquée par des performances financières très inégales entre les établissements cotés à la Bourse de Tunis.

En tête du classement, la BIAT (Banque Internationale Arabe de Tunisie) confirme sa position dominante avec un résultat net de 357,8 millions de dinars, enregistrant une progression de 8 % par rapport à l’année précédente. Cette performance consolide le statut de la BIAT comme locomotive du secteur bancaire tunisien.

Derrière la BIAT, Attijari Bank et Amen Bank se distinguent également par leur solidité. Attijari Bank affiche un résultat net de 232,388 millions de dinars (+9,6 %), tandis qu’Amen Bank réalise une croissance impressionnante de 18 % pour atteindre 230 millions de dinars. La BNA (Banque Nationale Agricole) et la Banque de Tunisie complètent le top 5 avec respectivement 213,582 MTND, ( +  12,4 %) et 188,415  millions de dinars (10,6 %).

2024 en chiffres : les 5 banques cotées tunisiennes qui tirent leur épingle du jeu 

 

Résultats nets 2024 : le top 5 des banques cotées tunisiennes

L’article Analyse 2024 des résultats nets : le classement des 5 meilleures banques tunisiennes cotées est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Exécution du budget : où sont les chiffres ?

09. Mai 2025 um 09:40

BudgetUn début d’année dans le flou Alors que nous entamons le cinquième mois de l’année, le ministère des Finances n’a toujours pas publié les chiffres d’exécution du budget pour janvier et février.

Une absence passée sous silence mais qui soulève pourtant des questions essentielles de transparence et de gouvernance. Certains pourraient se demander : à quoi bon publier ces chiffres ? En réalité, la publication régulière de l’exécution budgétaire n’est pas un simple exercice administratif. Elle permet à l’ensemble des citoyens, aux institutions, aux analystes et aux investisseurs de suivre l’évolution des finances publiques.

Elle constitue un levier fondamental pour contrôler l’utilisation des fonds publics,          évaluer l’efficacité des politiques économiques, adapter les décisions politiques en temps réel et renforcer la confiance des partenaires internationaux.

Des conséquences concrètes

Sans ces publications, les experts financiers peinent à donner des recommandations fiables à leurs clients, qu’il s’agisse d’investissements, d’épargne ou de prévisions sectorielles. « La clé de la bonne gouvernance, c’est la transparence. Mais de quelle transparence parle-t-on si les chiffres de janvier ne sont même pas disponibles ? », s’interroge un analyste financier, qui préfère garder l’anonymat. Il rappelle à juste titre que les sociétés cotées en bourse ont, elles, déjà publié leurs résultats au 31 mars.

« La transparence n’est pas un luxe, mais une exigence vitale pour piloter une économie fragile. »

 

Une source d’alerte pour les décideurs

L’exécution budgétaire est aussi un indicateur précieux pour les décideurs politiques. En l’absence de ces données, il devient difficile de piloter efficacement les politiques économiques ou d’anticiper les tensions futures. Sur la scène internationale, ce manque de visibilité peut nuire à la crédibilité du pays et compliquer l’accès aux financements ou partenariats stratégiques.

D’autres chiffres manquants : le cas de l’INS

Le chômage aussi dans l’ombre. Le mutisme des autorités ne s’arrête pas là. L’Institut national de la statistique (INS) n’a toujours pas publié les taux de chômage du troisième trimestre 2024. Faut-il y voir une incapacité à produire toutes les données à ce jour ? Le choix d’attendre que les indicateurs s’améliorent ? Ou encore celui d’éviter de décrire une réalité dérangeante ? En l’absence de réponse, la suspicion s’installe.

« L’absence de chiffres officiels sape la confiance, freine l’investissement et brouille les choix politiques. »

 

Peut-on parler de pilotage sans instruments ?

Privés de chiffres, comment juger de l’évolution de l’économie ? Le pilotage à l’aveugle ne pourra servir aucune cause y compris celle d’un État obnubilé par le social mais dénué des moyens adéquats. Face à cette opacité, seule la Banque centrale de Tunisie (BCT) continue de publier des données économiques avec régularité — mais celles-ci, loin de rassurer, confirment une tendance préoccupante.

Ce que révèlent les données de la BCT

Une masse monétaire en forte expansion Dans sa dernière publication Ecoweek, l’économiste Hechmi Alaya alerte : la masse monétaire (agrégat M3) s’élevait à 133,5 milliards de dinars en février 2025, en hausse annuelle de 10,8 %. Cela représente 77,7 % du PIB, contre 75,2 % un an plus tôt. Cette dynamique s’explique en grande partie par la hausse des créances nettes sur l’État, à +26,1 % après +34,9 % en janvier. À l’inverse, le crédit à l’économie affiche une progression historiquement faible : seulement +2,8 %.

« Sans données, impossible de construire un débat économique sérieux ou d’anticiper les risques. »

 

Le cash règne en maître

Autre donnée significative : la monnaie fiduciaire, c’est-à-dire les billets et pièces en circulation, a crû de +10,3 % en glissement annuel, représentant près de 40% de l’agrégat M1. Du jamais-vu depuis 2010.

Le financement monétaire explose

La situation devient encore plus alarmante du côté du bilan de la BCT. En février, les créances sur l’État atteignaient plus de 16 milliards de dinars, soit 30,7 % de son bilan – contre seulement 7,68 MMDT en février 2023 et 141 millions il y a dix ans. Cette dépendance croissante de l’État à la BCT pour financer ses déficits a fait bondir le bilan global de la Banque centrale à 30,4 % du PIB. Dans pareil contexte, la trajectoire devient difficilement soutenable.

Transparence en berne, inquiétudes en hausse

“Même erronés, les chiffres sont signes d’exactitude” disait l’écrivain canadien Jean-Claude Clari. Alors autant publier les chiffres et laisser aux analystes et aux acteurs économique la latitude de comprendre la situation économique sous différents éclairages et en s’adonnant aux recoupements nécessaires. Les retards accusés par le ministère des Finances et de l’INS dans la publication de certains chiffres alimente la défiance. Une chose est sûre : sans données fiables, il est impossible de juger des orientations économiques, encore moins d’en anticiper les conséquences.

Amel Belhadj Ali

EN BREF

La Transparence budgétaire en question

  • Aucun chiffre d’exécution publié pour janvier-février 2025.
  • Retards aussi du côté de l’INS sur les données du chômage.
  • La BCT alerte sur la hausse de la masse monétaire (+10,8 %) et du financement de l’État.
  • Les créances sur l’État atteignent 30,7 % du bilan de la BCT, contre 7,6 % un an plus tôt.
  • L’économie est pilotée à l’aveugle, nourrissant la défiance.
  • Les analystes réclament plus de visibilité pour évaluer les politiques publiques et économiques.

L’article Exécution du budget : où sont les chiffres ? est apparu en premier sur WMC.

Enda et Cawtar s’allient pour renforcer l’éducation financière en Tunisie

09. Mai 2025 um 09:58

Enda et le Center of Arab Women for Training and Research (Cawtar) ont signé une convention de partenariat dans le cadre de leurs efforts communs pour renforcer l’éducation financière en Tunisie.

Cette convention vise à former et sensibiliser environ 3 700 bénéficiaires d’Enda, en majorité des femmes, à l’utilisation des services financiers numériques. L’accord a été conclu à l’occasion de l’atelier national «Women on the Green Path», organisé par Cawtar.

Ce partenariat s’inscrit dans une démarche de coopération de longue date entre les deux institutions, avec pour objectif commun de favoriser l’autonomisation économique des femmes à travers l’accès à des outils financiers et numériques adaptés.

L’article Enda et Cawtar s’allient pour renforcer l’éducation financière en Tunisie est apparu en premier sur Managers.

Diaspora tunisienne : un levier sous-utilisé pour l’investissement et la croissance

Lors de l’ouverture d’un atelier international à Tunis sur l’engagement de la diaspora dans l’investissement et le développement durable, le gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie, Fethi Zouhaier Nouri, a mis en avant la diaspora tunisienne comme un formidable réservoir de ressources humaines et financières.

En 2024, ses transferts ont constitué près de 30 % des réserves en devises et environ 6,5 % du PIB, avec près de 2 milliards de dinars investis dans le pays. Malgré ce rôle crucial, M. Nouri a souligné que le potentiel de la diaspora reste sous-exploité : les envois mensuels moyens ne dépassent pas 120 dollars par personne, bien en dessous de la moyenne mondiale.

Pour optimiser cette contribution, il a proposé quatre axes d’action : une implication plus forte dans l’élaboration des politiques publiques, un meilleur accès à l’information économique, la simplification de l’environnement d’affaires et la création de produits financiers spécifiques. Enfin, il a invité la diaspora à renforcer ses liens avec la Tunisie, rappelant qu’elle investit, innove et joue un rôle clé dans la construction de l’avenir du pays.

L’article Diaspora tunisienne : un levier sous-utilisé pour l’investissement et la croissance est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Ferid Belhaj : « Pour une Tunisie actrice sur l’échiquier africain »

08. Mai 2025 um 14:38

Ferid Belhaj, ancien vice-président de la Banque mondiale pour la région MENA et spécialiste de la gestion des crises, appelle la Tunisie à approfondir son intégration économique en Afrique et à privilégier une politique étrangère axée sur ses propres intérêts. Il s’exprimait ainsi lors de son intervention sur les ondes de Mosaïque fm, ce jeudi 8 mai 2025. 

Ferid Belhaj estime que choisir un alignement exclusif sur un bloc mondial, qu’il soit occidental ou oriental, serait préjudiciable à la souveraineté nationale. Il préconise une démarche pragmatique, centrée sur les priorités tunisiennes.

A cet égard, Ferid Belhaj considère que le marché africain représente une alliance stratégique incontournable. Et ce, à condition d’y accéder avec des politiques concrètes et efficaces, plutôt que de se limiter à de simples intentions. Il insiste sur la nécessité de renforcer les institutions bancaires et privées tunisiennes. Tout en soulignant que, bien que de nombreux Tunisiens soient déjà actifs sur le continent, leurs efforts restent souvent individuels et ne reflètent pas une présence institutionnelle forte.

En outre, il souligne que l’économie tunisienne doit s’appuyer davantage sur le secteur privé. Tout en procédant à une révision profonde des lois et règlements pour éliminer les obstacles inutiles. L’excès de législation représente, poursuit-il, un frein majeur qu’il convient de rationaliser.

Enfin, Ferid Belhaj cite l’exemple du Maroc, qui a su s’imposer en Afrique grâce à la solidité de ses institutions privées. Ainsi, il invite la Tunisie à s’inspirer de cette réussite. Il reste optimiste quant à l’avenir du Maghreb, convaincu que les crises régionales finiront par être surmontées. Enfin, il rappelle l’importance de ne pas négliger la coopération économique maghrébine. Et de conclure : « Pour une Tunisie actrice sur l’échiquier africain ».

L’article Ferid Belhaj : « Pour une Tunisie actrice sur l’échiquier africain » est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Avoirs non réclamés : le CMF fixe les délais de déclaration et de transfert à l’État

08. Mai 2025 um 13:46

Le Conseil du Marché Financier (CMF) a appelé, le 7 mai 2025, les établissements concernés par l’obligation de déclaration, d’information et de transfert au profit de l’Etat, des avoirs non réclamés, à se conformer aux dispositions des articles 43 à 48 de la loi n° 2024-48 du 9 décembre 2024, portant loi de finances pour l’année 2025.

Dans ce cadre, les établissements concernés, sont tenus de déclarer les valeurs mobilières négociées dans le système de négociation électronique et les droits qui y sont rattachés, les actions et les parts des organismes de placement collectifs en valeurs mobilières inscrits dans les comptes titres ouverts auprès d’eux et les fonds n’ayant fait l’objet d’aucune opération, réclamation ni litige à quelque titre que ce soit de la part du titulaire du compte ou de son représentant pour une période de 15 ans sans interruption, et ce, dans un délai ne dépassant pas le 15 février de l’année suivant celle au cours de laquelle cette période a expiré.

Ils sont, également, tenus de racheter les actions et les parts des organismes de placement collectifs en valeurs mobilières concernés et de transférer les montants, y compris le produit de l’opération de rachat, au compte courant du Trésor ouvert auprès de la Banque Centrale de Tunisie dans ce même délai.

Les valeurs mobilières négociées dans le système de négociation électronique concernées et les droits qui y sont rattachés sont transférés par les établissements concernés, dans un délai ne dépassant pas un mois à compter de la date de l’expiration de la période de 15 ans, au Dépositaire central des titres, qui les centralise et les livre à l’intermédiaire agréé administrateur désigné à cet effet, par le ministre chargé des finances, pour les vendre conformément à la législation en vigueur dans un délai ne dépassant pas 6 mois et déposer le produit de la vente directement au compte courant du Trésor ouvert auprès de la Banque centrale de Tunisie.

Ces obligations ne s’appliquent pas aux comptes et avoirs revenant aux mineurs, incapables ou aux interdits tant que, l’atteinte de l’âge de majorité, la levée de l’interdiction ou le rétablissement de la capacité, selon le cas, n’a pas eu lieu.

Les établissements concernés sont tenus de déposer les déclarations exigibles dans les délais impartis même en l’absence de montants, valeurs mobilières ou avoirs concernés par la déclaration.

Ces établissements sont tenus, pour les montants, valeurs mobilières et avoirs dont les délais de 5 ou 15 ans ont expiré au 31 décembre 2024, de publier une liste des titulaires des comptes et ayants droit au Journal officiel des annonces légales et judiciaires dans un délai maximum le 30 avril 2025, et de les informer dans le même délai par tout moyen laissant une trace écrite de la déchéance du droit de réclamer ces montants à la fin du mois de juin 2025, conformément aux dispositions de l’article 43 de la loi des finances 2025.

Lesdits établissements sont tenus, dans un délai ne dépassant pas le 15 juillet 2025, de déclarer les montants, valeurs mobilières et avoirs non réclamés et de les transférer au compte courant du Trésor ouvert auprès de la Banque centrale de Tunisie, et ce, sous réserve des dispositions spécifiques relatives aux valeurs mobilières concernées.

Les établissements concernés par l’obligation de déclaration et de transfert sont tenus d’informer les titulaires des comptes ou les ayants droit, par tout moyen laissant une trace écrite, de la date à laquelle les fonds seront transférés au profit de l’État, ou l’opération de rachat sera effectuée ou les valeurs mobilières seront transférées au Dépositaire central des titres en vue de leur vente et de publier une liste des personnes concernées dans le Journal officiel des annonces légales, réglementaires et judiciaires, et ce, dans un délai de 6 mois au moins avant l’échéance de cette date.

Le CMF a également souligné que la période de 5 ans ou 15 ans, pour déclarer et transférer les montants, les valeurs mobilières et les avoirs est calculée conformément aux dispositions de l’article 44 de la loi n° 2024-48 du 9 décembre 2024, portant loi de finances pour l’année 2025.

Les établissements concernés doivent se référer aux modalités et exigences prévues par les dispositions du même article pour toute demande de restitution des montants transférés. Tout retard de déclaration des montants exigibles ou de leur transfert ou manquement à ces obligations expose leurs auteurs aux pénalités et amendes prévues par l’article 47 de ladite loi.

L’article Avoirs non réclamés : le CMF fixe les délais de déclaration et de transfert à l’État est apparu en premier sur WMC.

❌
❌