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Les cinq dernières places africaines directement qualificatives pour la Coupe du monde 2026 seront attribuées à l’issue de la dixième et dernière journée des éliminatoires, programmée entre dimanche et mardi.
Quatre nations déjà qualifiées
À ce stade, quatre sélections africaines ont d’ores et déjà validé leur billet pour la phase finale prévue du 11 juin au 19 juillet 2026 aux États-Unis, au Canada et au Mexique : la Tunisie, l’Algérie, l’Égypte et le Maroc.
Selon le format de la Confédération africaine de football (CAF), seuls les premiers de chacun des neuf groupes accèdent directement au Mondial. Les quatre meilleurs deuxièmes participeront à un tournoi de barrage continental, dont le vainqueur disputera ensuite un barrage intercontinental organisé par la FIFA.
Groupe A : Cap-Vert ou Cameroun
Le Cap-Vert se qualifiera le 13 octobre s’il bat Eswatini. Il pourra aussi obtenir son billet en cas de nul ou de défaite, à condition que le Cameroun ne batte pas l’Angola.
Le Cameroun, de son côté, décrochera la qualification s’il s’impose contre l’Angola et que le Cap-Vert ne parvient pas à gagner face à Eswatini.
Groupe B : Côte d’Ivoire ou Gabon
La Côte d’Ivoire sera qualifiée si elle bat le Kenya, ou en cas de nul combiné à un résultat négatif du Gabon contre le Burundi. Même en cas de défaite par moins de onze buts d’écart, les Ivoiriens resteraient qualifiés si le Gabon fait match nul.
Le Gabon, lui, obtiendra son billet en cas de victoire sur le Burundi et de contre-performance ivoirienne. Un nul pourrait aussi suffire si la Côte d’Ivoire perd lourdement face au Kenya.
Groupe C : Ghana favori
Le Ghana validera sa qualification le 12 octobre s’il gagne ou fait match nul contre les Comores. Même en cas de défaite, il pourrait se qualifier si Madagascar ne bat pas le Mali, ou si la différence de buts reste favorable aux Ghanéens.
Groupe D : duel Sénégal – RD Congo
Le Sénégal se qualifiera en cas de victoire sur la Mauritanie, ou avec un nul si la RD Congo ne s’impose pas largement contre le Soudan. Les Congolais iront au Mondial s’ils battent le Soudan et que le Sénégal s’incline, ou s’ils gagnent par huit buts d’écart et que les Lions de la Teranga font match nul.
Groupe E : Bénin, Afrique du Sud ou Nigeria
Le Bénin décrochera sa qualification s’il bat le Nigeria. Un nul pourrait suffire selon le résultat de l’Afrique du Sud face au Rwanda. Les Sud-Africains, eux, doivent s’imposer largement pour espérer devancer le Bénin.
Le Nigeria, enfin, se qualifiera s’il bat le Bénin 1-0 ou par au moins deux buts d’écart, à condition que l’Afrique du Sud ne gagne pas contre le Rwanda.
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Pour la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (CNUCED), l’Afrique « démontre ainsi sa capacité à transformer l’intégration régionale en levier de prospérité; malgré les turbulences du commerce international », comme le rapporte afrik.com.
Dans son rapport publié ce mois-ci, la CNUCED place le continent africain parmi les champions du commerce international en 2025. Loin du commerce mondial qui fait face à l’incertitude politique et aux tensions géopolitiques, « l’Afrique émerge comme l’un des pôles de croissance les plus dynamiques », lit-on dans le rapport.
Plus précisément, le continent montre des « performances commerciales exceptionnelles pour les six premiers mois de l’année 2025, avec une croissance trimestrielle d’environ 6 % et une croissance en glissement annuel sur quatre trimestres de près de 10 %. Ce qui fait de l’Afrique « la région la plus performante au monde en termes de dynamique commerciale ».
Toujours selon la CNUCED, un autre aspect très encourageant de cette performance réside dans la vigueur du commerce intra-africain. En effet, au deuxième trimestre 2025, les échanges intra-régionaux africains ont progressé de 9 % en glissement trimestriel et de 8 % sur une base annuelle. L’organisme onusien attribue ces progressions au fait que les initiatives d’intégration régionale, en particulier la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), commencent à porter leurs fruits.
En revanche, « cette dynamique intra-africaine contraste avec la performance des échanges avec l’extérieur », parce que les importations africaines ont augmenté de 8 % au deuxième trimestre; alors que les exportations sont restées stables à 0%. Mais il faut considérer ce mal pour bien, en ce sens que les zones économiques sont connues pour le développement important de leurs échanges commerciaux.
Pour sa part, « la performance africaine s’inscrit dans une tendance plus large qui voit les économies en développement soutenir la croissance du commerce mondial au deuxième trimestre 2025, appuyées par le commerce Sud-Sud. L’Afrique bénéficie ainsi de liens commerciaux renforcés avec d’autres régions en développement, notamment l’Asie de l’Est qui affiche également une croissance robuste », se félicite la CNUCED.
L’analyse sectorielle détaillée du rapport de la CNUCED se concentre essentiellement sur les grandes économies. Mais des tendances mondiales peuvent offrir des opportunités pour le continent africain.
En premier lieu, il y a l’agriculture. Selon les données du rapport, le commerce agricole africain a progressé de 2 % au deuxième trimestre, tiré par les échanges de café (hausse de 15 %), thé et épices, considérés comme des produits dans lesquels plusieurs pays africains sont compétitifs.
Ensuite, les ressources naturelles. En dépit d’un repli de 2% au deuxième trimestre, dû notamment à la chute des prix des combustibles fossiles, ce secteur reste crucial pour de nombreuses économies africaines.
Enfin, le secteur manufacturier, qui a enregistré une croissance de 3% au deuxième trimestre et de 9 % sur l’année.
Nonobstant ces performances, très encourageantes du reste, l’Afrique fait face à plusieurs défis structurels. En effet, le rapport de la CNUCED souligne « des facteurs négatifs qui pèsent sur le commerce mondial et qui touchent également l’Afrique ». Et parmi ces facteurs dits négatifs, on cite l’incertitude persistante de la politique commerciale du président américain Donald Trump. Mais aussi les tensions géopolitiques continues et les conflits en cours, sans oublier la résurgence de politiques restrictives en réponse aux surcapacités mondiales.
Mais le rapport de la CNUCED dresse des perspectives positives pour le continent africain, à savoir : une croissance économique plus forte et un soutien monétaire accru; des retombées négatives limitées des politiques commerciales restrictives; la croissance du commerce des services; la résilience du système commercial multilatéral; et l’augmentation de la coopération commerciale, notamment entre économies en développement.
In fine, la CNUCED souligne que « la forte performance commerciale de l’Afrique au premier semestre 2025 représente une opportunité historique ». Le rapport invite toutefois les pays africains à « poursuivre leurs efforts d’intégration régionale, diversifier leurs économies au-delà des matières premières et renforcer leurs infrastructures commerciales ».
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Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a souligné, jeudi, la nécessité de réunir les conditions adéquates pour une intégration plus efficace de l’Afrique dans l’économie mondiale, contribuant ainsi au renforcement des fondements de la paix et de la stabilité dans la région.
Dans une allocution prononcée devant la 24e session du Sommet des chefs d’État et de Gouvernement du COMESA, tenue à la capitale Nairobi (Kenya), le ministre des Affaires étrangères a fait savoir que la Tunisie, fidèle aux principes unissant les États membres du COMESA, réaffirme l’importance de créer un environnement propice à la sécurité et à la paix dans la région, afin de permettre une meilleure intégration économique et commerciale au sein de cet espace régional africain vital.
Le ministre a indiqué que l’adhésion de la Tunisie au COMESA constitue, et demeure, un choix stratégique en faveur de l’ouverture et de l’intégration africaine, signalant que la Tunisie a accompli des avancées importantes dans la mise en œuvre de l’accord et qu’elle figure parmi les cinq premiers pays exportateurs vers les États de cette espace, lit-on dans un communiqué du département des Affaires étrangères.
La Tunisie a également œuvré à l’adoption de textes législatifs facilitant la coopération au sein de ce bloc économique, à l’instar de l’Accord signé à l’occasion du Forum Régional pour le Renforcement des Capacités des Autorités de la Concurrence, tenu en avril dernier à Tunis, en collaboration avec la Commission de la Concurrence du COMESA, a rappelé le ministre.
Il a aussi précisé que la Tunisie contribue activement à la mise en œuvre du programme exécutif dans les domaines des semences et de la sécurité alimentaire.
Le ministre a, par ailleurs, affirmé que la Tunisie peut jouer le rôle de hub économique et logistique dans le commerce interafricain, ainsi qu’une plateforme reliant les pays africains et l’espace européen; et ceci grâce à sa position géographique comme pont entre l’Afrique du Nord et l’Afrique Subsaharienne
A noter que la 24ème Session du Sommet des chefs d’État et de Gouvernement du COMESA, est tenue jeudi à Nairobi, sous la présidence du président kényan, en présence des chefs d’État et de Gouvernement des pays membres de l’Organisation.
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La nageuse tunisienne Sara Ben Ahmed a offert à la Tunisie une nouvelle consécration internationale en remportant la médaille d’or du 1000 mètres en eau libre lors du Championnat du monde de nage avec palmes, tenu à Al-Alamein, en Égypte. Grâce à une performance exceptionnelle, elle s’est imposée face aux meilleures athlètes mondiales, décrochant ainsi […]
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S’exprimant lors de la 24e session du Sommet des chefs d’État et de gouvernement du COMESA (Marché commun de l’Afrique orientale et australe), le chef de la diplomatie tunisienne a souligné l’impératif de mettre en place les conditions favorables à une intégration économique régionale plus inclusive et plus performante, dans un environnement fondé sur la sécurité, la stabilité et la coopération.
Nafti a rappelé que l’adhésion de la Tunisie au COMESA représente un choix stratégique, illustrant sa volonté d’ouverture et son attachement à l’intégration continentale. Il a indiqué que la Tunisie figure aujourd’hui parmi les cinq principaux exportateurs vers les pays membres du COMESA, grâce à des avancées notables dans la mise en œuvre de l’accord d’adhésion.
Dans cette dynamique, la Tunisie a engagé plusieurs réformes législatives visant à faciliter la coopération économique et commerciale au sein du COMESA. Le ministre a cité, à titre d’exemple, l’Accord conclu lors du Forum régional pour le renforcement des capacités des autorités de la concurrence, organisé en avril dernier à Tunis en collaboration avec la Commission de la concurrence du COMESA.
Il a également mis en avant la contribution active de la Tunisie à la réalisation du programme exécutif dans les secteurs prioritaires, notamment les semences agricoles et la sécurité alimentaire.
Par ailleurs, le ministre a affirmé que la Tunisie est bien positionnée pour jouer un rôle de hub économique et logistique dans le commerce intra-africain, tout en servant de passerelle stratégique entre le continent africain et l’espace euro-méditerranéen, grâce à sa situation géographique au carrefour de l’Afrique du Nord et de l’Afrique subsaharienne.
À noter que ce sommet de haut niveau se tient sous la présidence du chef de l’État kényan, en présence de plusieurs dirigeants des pays membres du COMESA, dans le but de renforcer la coopération régionale et de promouvoir l’intégration économique en Afrique.
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En mai 2025, la Tunisie se distingue une fois de plus en tête du classement des monnaies les plus fortes d’Afrique, selon les données de Forbes Currency Calculator relayées par Business Insider Africa. Le dinar tunisien, avec un taux de 2,97 dollars, surpasse largement ses concurrents, confirmant la solidité de la politique monétaire du pays […]
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Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a appelé la mission diplomatique tunisienne au Kenya à redoubler d’efforts pour renforcer les relations de coopération bilatérale entre Tunis et Nairobi, ainsi qu’avec les autres pays dans lesquels la mission est accréditée à savoir le Rwanda, la Tanzanie, l’Ouganda, le Burundi et le Malawi.
Le ministre a rencontré les membres de la mission, en marge de sa participation aux travaux de la 20e réunion des ministres des Affaires étrangères du COMESA et du 24e sommet des chefs d’État et de gouvernement du COMESA, organisés à Nairobi les 8 et 9 octobre courant.
A cette occasion, il a souligné la nécessité d’explorer de nouveaux domaines et horizons de coopération et de partenariat avec les pays d’accréditation, tant sur le plan bilatéral que dans le cadre des regroupements régionaux tels que le COMESA.
Le ministre a, en outre, appelé à renforcer la présence et l’activité de la Tunisie au sein des organisations des Nations unies basées à Nairobi, insistant sur l’importance d’améliorer la qualité des services consulaires au profit des membres de la communauté tunisienne résidant dans les pays concernés.
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La transformation numérique en Afrique est spectaculaire. Du mobile money aux services publics en ligne, des millions de citoyens et d’entreprises basculent chaque année vers le digital. Mais cette révolution attire aussi les cybercriminels, qui exploitent autant la sphère professionnelle que la vie personnelle des utilisateurs.
Des chiffres qui inquiètent
Selon INTERPOL[1], plus de 30% des crimes signalés en Afrique de l’Ouest et de l’Est en 2025 relèvent désormais du cyberespace. Les escroqueries en ligne, la fraude au président (ou Business Email Compromise), les rançongiciels et la sextorsion dominent le paysage. Près de 90% des pays africains estiment leurs capacités d’enquête et de poursuite encore insuffisantes face à ces menaces.
Les opérations Serengeti menées par INTERPOL et Afripol en 2024 puis en 2025 ont permis l’arrestation de plus de 2200 suspects sur le continent, l’identification de dizaines de milliers de victimes et la récupération de près de 300 millions de dollars liés aux cyberfraudes.[2]
Professionnel ou personnel : les mêmes recettes
Dans les entreprises africaines, l’hameçonnage par e-mail reste le point d’entrée le plus fréquent, parfois suivi d’une fraude au président où un faux dirigeant réclame un virement urgent. Les rançongiciels continuent, eux, de paralyser des organisations entières en quelques heures.
Dans la vie privée, le décor change mais la mécanique reste la même. Les cybercriminels utilisent WhatsApp, Telegram ou de simples SMS pour proposer de faux emplois ou de prétendus gains rapides. Ils s’attaquent aussi aux systèmes de mobile money en se faisant passer pour un opérateur télécom, ou recourent à la sextorsion en menaçant de diffuser des images intimes.
Leur stratégie est toujours identique : exploiter la confiance, jouer sur l’urgence et la peur, pousser la victime à l’erreur.
Quand un cas personnel devient un problème collectif
En 2023, au Kenya, une série d’attaques par déni de service distribué a paralysé la plateforme gouvernementale eCitizen, utilisée par des millions de citoyens pour plus de 5000 démarches. L’épisode a montré combien une attaque visant des usagers pouvait rapidement bloquer toute une économie.[3]
Deux ans plus tôt, en Afrique du Sud, le groupe public Transnet avait dû déclarer la force majeure après une cyberattaque ayant frappé ses terminaux portuaires à conteneurs. Là encore, une attaque contre un système interne a eu des conséquences massives sur la chaîne logistique régionale.[4]
Ces cas rappellent une réalité africaine : le smartphone unique sert souvent à tout, des e-mails d’entreprise aux conversations familiales, en passant par les transactions financières. Une compromission dans la sphère privée peut ainsi se transformer en incident professionnel majeur.
Un défi culturel autant que technique
« En Afrique, la frontière entre l’usage professionnel et personnel du numérique est presque inexistante. Un même smartphone sert à gérer les finances d’une PME le matin et à recevoir des messages WhatsApp le soir. C’est précisément cette porosité que les cybercriminels exploitent », explique Benoit Grunemwald, expert en cybersécurité chez ESET Afrique Francophone.
Le défi est renforcé par la fracture numérique. Le rapport 2024 de la GSMA sur l’état de la connectivité mobile souligne que seuls 27 % des habitants d’Afrique subsaharienne utilisaient l’internet mobile fin 2023, et que l’« usage gap », c’est-à-dire la part de la population vivant sous couverture mobile mais n’utilisant pas l’internet, atteignait encore 60 %[5]. Autrement dit, des millions de primo-utilisateurs découvrent le web sans bagage de cybersécurité..
Comment renforcer la résilience ?
Pour contenir ces menaces, plusieurs pistes concrètes existent :
La cybercriminalité en Afrique ne distingue pas entre le professionnel et le personnel : elle cible l’individu, qu’il soit salarié ou simple utilisateur de WhatsApp. Pour les organisations comme pour les États, la clé réside dans la sensibilisation des utilisateurs et la reconnaissance de cette porosité. Former, informer et responsabiliser les citoyens et les employés constitue la meilleure défense pour que l’Afrique tire pleinement profit du numérique sans en subir les dérives.
[1] https://www.interpol.int/en/Crimes/Cybercrime/Cybercrime-reports/Africa-Cyberthreat-Assessment-2025
[2] https://www.interpol.int/en/News-and-Events/News/2024/Operation-Serengeti
[3] https://www.techinafrica.fr/des-pirates-informatiques-pro-soudanais-attaquent-des-services-numeriques-au-kenya/
[4] https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210725-en-afrique-du-sud-les-ports-victimes-d-une-myst%C3%A9rieuse-cyberattaque
[5] https://www.gsma.com/r/wp-content/uploads/2024/10/The-State-of-Mobile-Internet-Connectivity-Report-2024.pdf
L’article Afrique : quand les cybercriminels brouillent la frontière entre vie pro et vie perso est apparu en premier sur WMC.
L’institution de Bretton Woods, à travers ses bras opérationnels, à savoir IFC, IDA et MIGA, a annoncé un engagement global de près de 7 milliards de dollars. Cette enveloppe, considérée comme stratégique, est destinée à appuyer des projets structurants, stimuler l’innovation, accélérer le développement de l’AgTech, et accompagner la Vision Sénégal 2050, rapporte le site sénégalais senego.com.
Par ailleurs, parmi les principales annonces, on retiendra l’agriculture en Afrique (AAAP), un chantier phare pour digitaliser l’agriculture, améliorer les rendements et booster la compétitivité du secteur.
– La signature d’un mandat de conseil entre l’IFC et l’ONAS (Office national de l’assainissement du Sénégal), visant à moderniser les infrastructures à travers un partenariat public-privé (PPP).
– L’octroi d’un prêt de l’IFC à la Banque Islamique du Sénégal (BIS), destiné à renforcer le financement des PME et à soutenir l’économie locale.
AgTech en vedette
Le 8 octobre a été consacré à la “Journée AgTech“, placée sous le signe de la technologie au service de l’agriculture. Dans ce cadre, start-up, investisseurs et partenaires internationaux se sont réunis pour explorer des solutions innovantes et favoriser les connexions entre les porteurs de projets et les bailleurs, indique encore le site senego.com.
In fine, avec cette nouvelle édition du FII, le Sénégal s’affirme comme un pôle d’attraction pour l’investissement international, en misant sur la modernisation, la transition numérique et une agriculture durable. La Banque mondiale, en ligne avec ses priorités pour l’Afrique, entend faire de ce forum une plateforme concrète de partenariats et de financements au service du développement.
L’article La BM décaisse 7 milliards $ pour soutenir la transformation économique du Sénégal est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
L’Égypte a validé, mercredi soir, son billet pour la Coupe du Monde 2026 de football après sa large victoire face à Djibouti (3-0). Les Pharaons deviennent ainsi le 19e pays qualifié pour la compétition prévue du 11 juin au 19 juillet 2026 aux États-Unis, au Canada et au Mexique.
L’Afrique comptera déjà trois représentants
Avec cette qualification, l’Égypte rejoint la Tunisie et le Maroc parmi les nations africaines déjà assurées de participer au Mondial 2026.
Les Pharaons, auteurs d’un parcours solide dans les éliminatoires, confirment leur retour sur la scène mondiale après avoir manqué l’édition 2022 au Qatar.
Panorama des nations qualifiées à ce jour
À ce stade, 19 pays ont décroché leur ticket pour la Coupe du Monde 2026 :
Co-organisateurs : États-Unis, Canada, Mexique
Zone AFC (Asie) : Australie, Japon, Jordanie, Ouzbékistan, République de Corée, Iran
Zone CAF (Afrique) : Égypte, Tunisie, Maroc
Zone CONMEBOL (Amérique du Sud) : Argentine, Brésil, Colombie, Équateur, Paraguay, Uruguay
Zone OFC (Océanie) : Nouvelle-Zélande
La liste continuera de s’allonger dans les prochaines semaines à mesure que les qualifications progressent sur les autres continents.
L’article Football – Coupe du Monde 2026 : l’Égypte rejoint la liste des qualifiés est apparu en premier sur WMC.
Lors d’une allocution prononcée à l’ouverture de la réunion des ministres des Affaires étrangères des Etats membres du COMESA, M. Nafti a réaffirmé que la Tunisie s’est engagée à maintenir la paix et la sécurité dans cette région d’Afrique au service du développement du Marché commun de l’Afrique orientale et australe.
Cité dans un communiqué, le chef de la diplomatie tunisienne a insisté sur l’importance de la coordination tripartite entre le COMESA, l’Organisation des Nations unies et l’Union africaine en matière de gestion des crises tout en prônant le dialogue et la médiation diplomatique.
Pour rappel, le 24ᵉ Sommet des chefs d’État et de gouvernement du COMESA se tient jeudi 9 octobre, au Kenya (Nairobi).
A rappeler que la Tunisie a signé, en juillet 2018, l’accord d’adhésion à ce regroupement économique régional, qui rassemble 21 pays africains et constitue le plus grand bloc économique du continent en matière de commerce et d’investissement.
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Le président de la Fédération internationale de football (FIFA) Gianni Infantino, annoncé que plus de 1 milliard de dollars avaient été investis dans le football africain depuis le lancement du programme FIFA Forward, en 2016.
Infantino qui s’est exprimé à l’occasion de la 47e assemblée générale ordinaire de la Confédération africaine de football (CAF), organisée lundi à Kinshasa (RD Congo), a précisé que – d’ici à la fin de l’année 2026 – environ 1,28 milliard dollars aura été injecté dans le football africain par le biais du programme de développement Forward de la FIFA.
Il a également évoqué devant les représentants des 54 associations membres continentales la nécessité de s’appuyer sur le football pour alimenter les espoirs et les rêves des enfants africains.
Le président de la CAF, Patrice Motsepe, a remercié la FIFA pour l’organisation de la Coupe du Monde des clubs 2025 , qui a vu quatre équipes africaines – Al Ahly FC, Espérance Sportive de Tunis, Mamelodi Sundowns FC et Wydad AC – affronter des clubs d’autres continents.
Infantino a précisé que des joueurs de 19 pays africains ont participé à cette compétition. Parmi eux, neuf sont issus de nations n’ayant jamais disputé la Coupe du Monde de la FIFA, à savoir le Burkina Faso, le Congo, le Gabon, la Guinée, le Mali, le Mozambique, la Namibie, l’Ouganda et la Tanzanie.
“Cet événement a rencontré un immense succès et quatre équipes africaines étaient au rendez-vous. Mais, et je pense que c’est encore plus significatif, de nombreux pays africains étaient par ailleurs représentés dans les 32 clubs venus de tous les continents”, a souligné le président de la FIFA.
Pour rappel, la FIFA s’est engagée dans une ère nouvelle en matière de développement du football mondial avec le lancement, en 2016, du programme Forward. Celui-ci a pour vocation d’accompagner les 211 associations membres de l’instance, ainsi que les confédérations, via le financement de projets d’infrastructure, de compétitions et de coûts opérationnels.
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Le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX) organisera, du 16 au 21 novembre 2025, une mission itinérante multisectorielle à Kinshasa et Brazaville.
L’objectif est de positionner un nombre de secteurs d’activités à potentiel sur les deux marchés, a indiqué le CEPEX.
Y participeront, des entreprises opérant dans les secteurs de l’agroalimentaire, du BTP et des matériaux de construction, du Textile/Habillement, des produits cosmétiques, de la santé (services de santé, produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques, évacuation sanitaire) et des nouvelles Technologies.
Au programme figurent des rencontres professionnelles B2B ainsi que des rencontres institutionnelles ciblées et des visites terrains.
L’article Exportations tunisiennes : Le CEPEX organise une mission multisectorielle en RDC et au Congo est apparu en premier sur WMC.
La transformation numérique en Afrique est spectaculaire. Du mobile money aux services publics en ligne, des millions de citoyens et d’entreprises basculent chaque année vers le digital. Mais cette révolution attire aussi les cybercriminels, qui exploitent autant la sphère professionnelle que la vie personnelle des utilisateurs. Des chiffres qui inquiètent Selon INTERPOL, plus de 30% […]
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