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Le chef du Groupe d’amitié Chine-Afrique reçu aux Affaires étrangères

27. November 2025 um 20:22

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a reçu, jeudi 27 novembre, le vice-président du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois et chef du Groupe d’amitié Chine-Afrique, Mu Hong, qui effectue une visite de travail en Tunisie, du 26 au 28 novembre 2025.

Lors de cette rencontre, le ministre s’est félicité des liens d’amitié et du partenariat historique unissant la Tunisie et la Chine, mettant en avant la nouvelle dynamique que connaissent récemment ces relations, notamment à la suite de la visite d’État effectuée, le 31 mai 2024, par le président de la République en Chine, une visite couronnée par l’établissement d’un partenariat stratégique entre les deux pays, indique un communiqué du département des Affaires étrangères.

 Il a souligné, dans ce contexte, l’importance de poursuivre la mise en œuvre des piliers de ce partenariat, en particulier concernant les projets de développement servant les intérêts communs des deux peuples, tunisien et chinois amis, dans divers secteurs clés.

Nafti a mis l’accent, à cette occasion, sur le rôle de la Chine dans le développement de la coopération sino-arabe et sino-africaine, estimant qu’il s’agit de plateformes de dialogue auxquelles la Tunisie participe activement.

De son côté, le responsable chinois a souligné que sa visite s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des les accords conclus  entre les dirigeants des deux pays, faisant part de la volonté de la Chine de consolider davantage les relations d’amitié, de coopération et de partenariat privilégié qui unissent les deux pays.

Il a, en outre, exprimé la disposition de son pays à œuvrer pour renforcer les liens de coopération avec la Tunisie, notamment en contribuant à la mise en œuvre de projets de développement prioritaires en Tunisie.

Le Comité national de la CCPPC est l’organe consultatif politique suprême de la Chine, chargé de la consultation politique, du contrôle démocratique et de l’orientation des différents partis, organisations et personnalités participant au Comité en matière de participation et de débat sur les affaires politiques publiques en Chine.

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Éthiopie : six morts dans la nouvelle flambée du virus Marburg

26. November 2025 um 18:05
Éthiopie : six morts dans la nouvelle flambée du virus Marburg

Une nouvelle flambée du virus Marburg en Éthiopie a déjà fait six victimes, selon l’agence de presse officielle qui a publié son dernier bilan le mercredi 24 novembre 2025. Les autorités sanitaires, en état d’alerte, surveillent de près la progression de ce virus hautement contagieux, classé parmi les fièvres hémorragiques les plus redoutables. Apparue pour […]

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À Paris, l’Afrique affiche sa résilience et son ambition économique

27. November 2025 um 15:58

Au Forum Ambition Africa 2025, qui se tenait à Paris-Bercy les 18 et 19 novembre 2025, dirigeants africains, responsables français et autres acteurs économiques ont affiché une ambition commune. A savoir, comme l’indique le nom du forum, “Ambition Africa“ : faire de l’Afrique l’un des futurs moteurs de la croissance mondiale. En dépit des turbulences géopolitiques, le continent montre une résilience remarquable et attire des investisseurs prêts à miser sur l’industrialisation, l’innovation et l’énergie verte. Entre partenariats renforcés, financements structurants et nouveaux accords, l’Afrique affirme plus que jamais son potentiel stratégique.

À Paris-Bercy, le Forum Ambition Africa 2025 a confirmé une dynamique claire : l’Afrique avance, résiste aux crises et attire les investisseurs. Pendant deux jours, les 18 et 19 novembre, Business France a réuni 1 900 participants – dont 1 200 venus d’Afrique – autour d’un message central porté par la Banque africaine de développement : « Avec des investissements massifs et structurés, l’Afrique peut devenir l’un des moteurs de la croissance mondiale. » C’est ce que rapporte africapresse.paris, agence de l’actualité économique africaine à Paris, sous la direction de notre confrère Alfred Mignot.

L’Afrique, partenaire stratégique et résilient

Dès l’ouverture, Business France a rappelé que, en dépit des turbulences politiques et sécuritaires – notamment au Sahel –, la France maintient une stratégie d’ouverture économique; et ce, loin des tendances protectionnistes observées ailleurs.

Pour confirmer ses dires, l’agence gouvernementale française souligne qu’environ «… 40 délégations africaines étaient présentes pour consolider des courants d’affaires déjà stimulés par 60 missions collectives menées cette année dans 26 pays africains ».

Abondant dans le sens, le ministre du Commerce extérieur français, Nicolas Forissier, a insisté sur une relation « transformée par la coopération et l’innovation ». D’ailleurs, la France reste le 4ᵉ investisseur en Afrique, avec des financements structurants. Soit : 60 % des prêts du Trésor destinés au continent depuis 2019; 20 000 microentreprises soutenues par Choose Africa; et 3,5 milliards d’euros mobilisés par l’AFD (Agence française de développement) en 2024.

Un partenariat « gagnant-gagnant » tourné vers l’avenir

Les accords signés à Paris – notamment entre le Sénégal et Bpifrance – illustrent une volonté commune de développer l’industrialisation, les industries vertes, la cybersécurité, l’agroalimentaire et les énergies renouvelables. Les préparatifs du prochain Sommet Afrique-France de Nairobi (mai 2026) confirment cette orientation, avec un agenda centré sur l’IA, l’économie bleue, la santé et l’agriculture durable.

Pour sa part, Francine Inarukundo (Burundi) a rappelé la capacité de résilience du continent, tirée entre autres par l’essor d’une agriculture numérisée (IA, 5G), la valorisation des minerais critiques, transformés de plus en plus localement et la montée en puissance des infrastructures régionales, comme la ligne ferroviaire Burundi–RDC–Tanzanie.

Cette stratégie vise à renforcer la souveraineté économique et à augmenter les recettes fiscales.

La BAD appelle à des investissements massifs pour changer d’échelle

De son côté, Marie-Laure Akin-Olugbade, vice-présidente principale de la BAD, a délivré le message le plus marquant du forum : « Le continent peut devenir un moteur de la croissance mondiale si les investissements suivent. »

Elle estime ainsi que la BAD finance massivement l’électricité pour 300 millions d’Africains (Mission 300, avec la Banque mondiale), la sécurité alimentaire via des agro-industries locales, l’industrialisation (hubs technologiques), l’innovation et les technologies de rupture.

L’occasion pour la vice-présidente de l’institution financière panafricaine de plaider aussi pour « une nouvelle architecture financière africaine », soutenue par l’AFD et alignée sur la ZLECAf (Zone de libre-échange commerciale africaine), appelée à devenir un marché de 1,3 milliard de consommateurs.

D’ailleurs, elle n’a pas caché son optimisme. Tout en estimant que « l’Afrique peut financer elle-même ses projets », Mme Akin-Olugbade appelle toutefois les investisseurs français à être « plus audacieux et plus présents sur le terrain » africain.

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59% des entrepreneurs confirment que la fiscalité est le premier frein à l’innovation en Afrique francophone

27. November 2025 um 12:12

En Afrique subsaharienne francophone, l’innovation avance… mais pas partout au même rythme. Selon l’Observatoire EY 2025, 59% des entrepreneurs estiment que la fiscalité reste le principal obstacle à la création et à la croissance des startups. Un chiffre qui en dit long sur les défis que doit encore relever la région.

Tout commence par le cadre légal. Et d’un pays à l’autre, l’écosystème qui entoure les startups peut ressembler à un tremplin… ou à un parcours d’obstacles.

Dans les pays les plus avancés — Sénégal, Djibouti, Bénin, Burkina Faso —, les réformes se multiplient pour soutenir l’innovation.
À Djibouti, par exemple, la création de la Djibouti International Free Trade Zone, financée à plus de 370 millions USD, illustre cette volonté d’attirer investisseurs et talents grâce à un environnement fiscal et réglementaire souple.

Ailleurs, la dynamique est plus nuancée.
Dans des pays comme la Côte d’Ivoire, le Gabon ou le Togo, le cadre légal progresse mais reste parfois difficile à appliquer. Les startups doivent composer avec des règles plus structurées… mais encore trop rigides pour innover vite.

Et puis il y a les pays en transition — Madagascar, Cameroun, Burundi, Mauritanie, Tchad — où les réformes avancent, mais lentement, freinées par une bureaucratie lourde.
Enfin, dans les environnements les plus fragiles — Niger, RDC, RCA, Congo, Comores —, les lenteurs administratives et les défis de gouvernance rendent l’écosystème très imprévisible pour les startups.

Trois obstacles majeurs pèsent sur l’innovation

L’étude identifie clairement les freins qui ralentissent la commercialisation des solutions innovantes:

  • 59%: un cadre fiscal défavorable
    Les jeunes entreprises sont souvent taxées comme les grandes. En RDC ou au Cameroun, l’impôt sur les sociétés dépasse encore 30%, un poids considérable pour des structures qui débutent.
  • 57%: la complexité administrative et la faible digitalisation
    Créer une société peut prendre plus de 20 jours, contre 5 jours en moyenne mondiale.
    Résultat: un lancement coûteux, des investisseurs qui hésitent, et des entrepreneurs qui perdent un temps précieux.
  • 42%: de fortes inégalités territoriales
    Dans plusieurs pays, plus de 70% des aides et programmes restent concentrés dans les capitales.
    Les entrepreneurs des zones rurales sont les grands oubliés de l’innovation.

Le Sénégal, un modèle avec son Startup Act

Parmi les success stories, le Sénégal fait figure de pionnier. Son Startup Act, adopté en 2019, a transformé l’écosystème en profondeur.

Quelques points clés:

  • Exonérations d’impôts et de charges pendant 3 ans pour les startups labellisées.
  • Régime douanier simplifié pour importer du matériel.
  • Accompagnement institutionnel structuré.
  • DER: 400+ startups financées pour plus de 60 milliards FCFA.
  • 36 M USD levés en 2024 par les startups sénégalaises.

Résultat: un pays classé 8ᵉ en Afrique en volume de levées de fonds, et un écosystème qui gagne en visibilité internationale.

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ComDev Africa, moteur de l’économie sociale pour la jeunesse africaine

26. November 2025 um 22:16

Mamba Souaré, entrepreneur social d’origine sénégalaise, dirige plusieurs entreprises, dont ComDev Africa, une structure active en Tunisie.

Dans une interview accordée à leconomistemaghrebin.com,  il explique la vision et les projets phares de son organisation destinée à renforcer l’économie sociale et solidaire sur plusieurs continents. Notons que Comdev Africa a été créée il y a une dizaine d’années au Sénégal.

En 2022, l’entreprise a développé  ses activités en Tunisie grâce à un programme soutenu par l’Institut de Recherche et de Développement de la France, notamment dans le secteur des agrosystèmes. Cette implantation révèle, selon M. Souaré, un potentiel important mais aussi des défis à relever.

Il part du constat que la mission de ComDev repose sur la résolution de problématiques sociales et environnementales par l’engagement citoyen, le soutien technique et financier aux entrepreneurs à impact, la formation, et la transformation des écosystèmes économiques. A savoir, la création de cinq hubs régionaux à l’horizon 2034.

Actuellement, le Sénégal sert de hub pour l’Afrique de l’Ouest, couvrant des pays comme la Côte d’Ivoire, la Sierra Leone, et le Ghana. La Tunisie est désignée comme hub pour le Maghreb, incluant également l’Algérie et le Maroc. Nairobi (Kenya) pilote l’Afrique de l’Est, tandis que Yaoundé (Cameroun) est le centre pour l’Afrique centrale. Un dernier hub est dédié à la diaspora africaine, afin de mobiliser ces talents transnationaux.

Interrogé sur les attentes face à ces enjeux, particulièrement concernant la jeunesse, M. Souaré souligne que plus de 50% de la population africaine est jeune, avec en Tunisie une proportion de 55% qui va continuer à croître. Cette démographie impose d’inclure massivement les jeunes dans les dynamiques économiques. Il précise que Comdev accompagne toutes les structures de l’économie sociale et solidaire : entreprises sociales, associations, coopératives, mutuelles, micro-finance…

Il cite aussi un programme phare, « Youth Voices Lab », financé par l’Union africaine et l’Union européenne, qui vise à favoriser l’inclusion socio-économique des jeunes hommes et femmes à travers des politiques publiques adaptées. À travers ce projet, Comdev développe notamment des normes « youth-friendly » pour mieux intégrer les jeunes dans les opportunités économiques.

En somme, le travail de Comdev Africa ambitionne de catalyser une économie sociale et solidaire inclusive. L’objectif est clair : écouter, soutenir et mobiliser la jeunesse et les femmes, mais aussi impliquer toutes les générations, pour bâtir un avenir durable et équitable.

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IDE en plein boom : l’Afrique convertira-t-elle l’opportunité en industrialisation durable ?

26. November 2025 um 17:00

L’Afrique s’impose progressivement comme nouvelle destination de nearshoring stratégie de délocalisation qui consiste à externaliser des services ou des opérations dans un pays voisin, souvent frontalier ou partageant le même fuseau horaire -, portée et exacerbée par les tensions géopolitiques, la hausse des coûts asiatiques et la reconfiguration des chaînes de valeur.

En 2024, souligne afrique.le360.ma, les investissements directs étrangers (IDE) ont bondi à 97 milliards de dollars, soit 6 % des flux mondiaux, un record. Pourtant, le continent ne africain ne représente encore que 2 % de la valeur ajoutée manufacturière mondiale, illustrant l’écart entre afflux de capitaux et transformation productive.

Le potentiel est considéré comme immense : la population africaine active dépassera le milliard d’ici 2030, créant un besoin urgent d’emplois industriels. Le nearshoring pourrait justement absorber cette main-d’œuvre, mais à la condition de s’inscrire dans « une stratégie d’industrialisation endogène ». Cependant, force est de constater qu’aujourd’hui, les délocalisations restent concentrées dans quelques pays pionniers – Maroc, Égypte, Éthiopie, Rwanda, Kenya, Sénégal, Afrique du Sud – où infrastructures logistiques, zones économiques spéciales et politiques industrielles ciblées commencent à porter leurs fruits.

Espoirs

La dynamique mondiale joue en faveur du continent africain : la stratégie “China+1” pousse les multinationales à diversifier leurs bases productives, tandis que la ZLECAf crée progressivement un marché intégré de 1,4 milliard de consommateurs. Cette intégration régionale renforce l’attractivité d’une production continentale capable de desservir plusieurs marchés limitrophes, souligne la même source.

Mais de nombreux obstacles persistent. Les IDE restent concentrés dans l’énergie, les mines et les mégaprojets plutôt que dans le manufacturier, lequel a un énorme potentiel. L’ancrage local demeure faible, les chaînes d’approvisionnement domestiques peu développées, et les infrastructures énergétiques ou logistiques souvent insuffisantes. Les risques sociaux et environnementaux – conditions de travail, faible productivité, industries intensives en énergie – menacent la durabilité du modèle.

Intégration commerciale via la ZLECAf

Pour convertir les flux d’IDE en industrialisation durable, ajoute afrique.le360.ma, les politiques publiques doivent agir simultanément sur cinq leviers : stabilité macroéconomique, politiques industrielles exigeantes (contenu local, innovation, R&D), intégration commerciale via la ZLECAf, infrastructures énergétiques et logistiques, montée en compétences. Sans cela, l’Afrique restera une périphérie productive sans aucun ou peu d’apport pour les pays concernés. Avec une stratégie cohérente, elle peut devenir l’un des pôles manufacturiers les plus dynamiques du monde d’ici 2030–2040, transformant le nearshoring en véritable moteur de souveraineté économique.

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Ligue des champions CAF : le programme complet de la 2e journée

Von: walid
26. November 2025 um 14:18

La 2e journée de la phase de groupes de la Ligue des champions d’Afrique se disputera ce week-end, avec une série d’affiches déterminantes pour la course aux quarts de finale. Les rencontres sont programmées vendredi, samedi et dimanche, selon l’horaire tunisien.

Vendredi : duels Algérie – Tanzanie et Nigeria – Maroc

Le coup d’envoi sera donné vendredi avec deux rencontres à 17h00 : la JS Kabylie accueillera les Young Africans, tandis que Rivers United recevra la RS Berkane. Dans la soirée (20h00), l’AS FAR affrontera Al-Ahly SC, dans un choc nord-africain très attendu, alors que le MC Alger sera opposé aux Sud-Africains de Mamelodi Sundowns.

Samedi : l’Espérance en déplacement à Luanda

Le programme se poursuivra samedi avec deux rencontres à 17h00. L’Espérance Sportive de Tunis se déplacera à Luanda pour affronter Petro Atlético, dans un match clé pour les Sang et Or qui visent une deuxième victoire d’affilée. En parallèle, Power Dynamos recevra Pyramids FC.

Dimanche : dernières affiches du week-end

Dimanche, St-Eloi Lupopo accueillera Al-Hilal SC à 14h00, avant que Stade Malien ne défie Simba SC à 17h00. Au terme de cette journée, la hiérarchie des groupes devrait commencer à se dessiner.

Rappel : seuls les deux premiers de chaque groupe accéderont aux quarts de finale de la compétition.

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Un G20 historique : l’Afrique passe de spectatrice à actrice des décisions globales

26. November 2025 um 13:09

Le sommet du G20 organisé pour la première fois sur le sol africain, les 22 et 23 novembre, plus précisément à Johannesburg en Afrique du Sud, marque un tournant dans la gouvernance économique mondiale.

Sur le thème « Solidarité, Égalité, Durabilité », la présidence sud-africaine a imprimé une orientation résolument inclusive, où les priorités des pays africains et vulnérables occupent une place centrale. C’est ce qu’écrit en substance le site mauricien lexpress.mu.

En effet, la déclaration finale, imprégnée de l’esprit d’Ubuntu – « Je suis parce que nous sommes » –, met en avant la nécessité d’un ordre économique mondial plus équitable. Un signal fort pour les économies exposées aux chocs extérieurs.

En l’absence des Etats-Unis de Trump, le G20 reconnaît toutefois l’accumulation de crises géopolitiques, climatiques et financières qui fragilisent notamment les pays à revenu faible et intermédiaire. Il alerte sur l’augmentation du coût du capital, la montée des risques de fragmentation économique et l’aggravation du fardeau de la dette. Le renouvellement de l’engagement envers le Common Framework apparaît crucial, alors que les paiements d’intérêts des pays pauvres ont doublé en une décennie.

La question énergétique constitue l’autre pilier de la déclaration. En 2025, près de 600 millions d’Africains demeurent encore privés d’électricité. Pour y répondre, le G20 s’engage à tripler les capacités mondiales en énergies renouvelables et à doubler l’efficacité énergétique d’ici 2030. Et ce, en s’appuyant sur des financements innovants, tels que des concessions, garanties publiques et mécanismes hybrides.

Le sommet adopte également un Critical Minerals Framework visant à renforcer la transformation locale des minerais stratégiques. Objectif : éviter l’exportation brute et sécuriser les chaînes de valeur mondiales. Une mesure essentielle pour l’Afrique australe, mais aussi pour les économies insulaires dépendantes de la connectivité.

En outre, les dirigeants soulignent l’urgence d’une croissance socialement inclusive. Ils veulent réduire le taux de jeunes NEET de 5 % d’ici 2030. De même qu’ils cherchent à diminuer de 25 % les inégalités hommes-femmes sur le marché du travail.

Le sommet consacre enfin l’Union africaine comme membre à part entière du G20 et lance le G20 Africa Engagement Framework (2025-2030). Une étape majeure qui fait de Johannesburg non seulement un sommet historique, mais également un moment charnière où l’Afrique ne se contente plus d’accueillir le monde : elle contribue désormais à le redéfinir.

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Extension de l’aéroport, port en eaux profondes, CPG, GCT : Afreximbank annonce une importante enveloppe pour la Tunisie

Von: walid
26. November 2025 um 11:29

Le président de la république, Kais Saïed, a reçu, mardi, 25 novembre courant, au palais de Carthage, le nouveau président de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) et président de son conseil d’administration, George Elombi , en visite de travail en Tunisie de deux jours, les 25 et 26 novembre courant.

Cité dans un communiqué, le chef de l’Etat a salué le niveau de partenariat stratégique instauré entre la Tunisie et Afreximbank, mettant l’accent sur la contribution majeure de la banque à la mobilisation des ressources financières nécessaires avec des conditions avantageuses pour soutenir le budget de l’État et financer plusieurs projets économiques vitaux.

Il a également passé en revue le rôle de la banque au niveau du continent africain dans le soutien et le développement du commerce intra-africain, en particulier à l’intérieur d continent.

Lors de cette réunion, le président Saïed a, par ailleurs, souligné qu’Afreximbank est un « partenaire essentiel » de la Tunisie dans les secteurs public et privé pour relever les différents défis économiques et financiers, saluant à ce propos l’engagement de la banque à épauler les efforts déployés par la Tunisie dans le soutien des méga-projets d’infrastructure et autres projets dans des secteurs vitaux clés.

Il s’est également félicité de la décision de cette institution financière africaine d’ouvrir un centre régional en Tunisie, ce qui ne manquera pas de conférer une nouvelle dynamique à l’échiquier financier national à travers le développement du volume des financements devant être accordés aux institutions tunisiennes.

A l’issue de son entretien avec le chef de l’Etat, le nouveau président d’Afreximbank a déclaré avoir eu « un entretien assez long » avec le chef d’État portant sur plusieurs aspects exclusivement économiques liés aux secteurs secteur public et privé.

Il a, dans ce contexte, cité l’extension de l’aéroport de Tunis-Carthage et l’appui financier qu’Afreximbank pourrait apporter à la construction du projet du port en eaux profondes.

Il a également annoncé la mobilisation d’une importante enveloppe financière pour l’appui des projets de la Compagnie de phosphate de Gafsa (CPG) et celle du groupe chimique Tunisien (GCT).

George Elombi a, en outre, déclaré avoir examiné avec le président Saïed l’appui financier de la banque africaine aux projets de la Société tunisienne d’électricité et du Gaz (STEG) et de la Société tunisienne des industries de raffinage (STIR) ainsi qu’au projet d’interconnexion de la ligne de transmission entre la Libye, l’Algérie, la Tunisie.

Dans le cadre de ce projet, le 1e responsable d’Afrixembank, a annoncé qu’il y a « un petit tronçon de 70 kilomètres à l’intérieur de la Tunisie qui n’est pas encore complété », réaffirmant la pleine et entière disposition de la banque à apporter son appui financier à ce projet afin qu’il soit réalisé « très rapidement ».

« Ce projet devra apporter 400 kilowatts », a-t-il encore révélé, formulant le souhait « qu’il soit plus ambitieux mais que les études ont plutôt démontré qu’il faut plutôt 400 kilowatts. »

Cette rencontre s’est déroulée en présence de gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri.

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Eau potable : 111,5 millions d’euros pour renforcer la SONEDE et moderniser l’infrastructure du Grand Tunis

Von: walid
26. November 2025 um 10:59

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un financement de 111,5 millions d’euros destiné à la modernisation du réseau d’eau potable du Grand Tunis et à l’amélioration de sa performance technique et énergétique.

Ce projet contribuera à sécuriser l’approvisionnement en eau potable, à réduire les pertes liées aux fuites et à optimiser la consommation énergétique du système de distribution, selon un communiqué publié, mardi, sur le site officiel de la BAD.

Dans ce cadre, la directrice générale adjointe pour l’Afrique du Nord et directrice-pays de la BAD, Malinne Blomberg, a affirmé que cette opération “renforcera durablement les performances du réseau d’eau du Grand Tunis et améliorera la qualité des services fournis aux citoyens.

Elle permettra également de “diminuer la facture liée à la consommation d’eau, d’améliorer l’infrastructure hydraulique et de consolider la résilience du système face aux variations climatiques”, a-t-elle soutenu .

Le projet vise à doter la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (SONEDE) de technologies et d’équipements modernes pour réduire les pertes d’eau, moderniser les infrastructures de stockage et de distribution et renforcer la résilience du réseau face au changement climatique et à la pression démographique.

Il prévoit le renouvellement d’environ 150 kilomètres de conduites, la mise à niveau des systèmes de pompage et de stockage avec des dispositifs plus performants et sobres en énergie, ainsi que l’intégration de solutions numériques pour optimiser la gestion du réseau et renforcer les capacités techniques de la SONEDE.

A cet égard, le directeur général de la coopération africaine au ministère de l’Économie et de la Planification, Tarek Bouhlel, a souligné que cette opération constitue une étape décisive vers une distribution plus équitable de l’eau et une meilleure efficacité énergétique, soutenue par l’appui de la BAD.

Le projet en question s’inscrit dans la continuité de la coopération de la BAD avec la Tunisie pour améliorer la gestion de l’eau et moderniser les infrastructures, conformément aux priorités nationales, d’après le communiqué de la banque.

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Sommet Afrique–Europe : la Tunisie plaide pour une approche globale et solidaire de la migration

Von: walid
26. November 2025 um 10:45

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a réaffirmé la position de la Tunisie appelant à aborder la question migratoire selon une approche globale et multidimensionnelle -humaine, économique, sociale et culturelle- fondée sur la responsabilité commune et différenciée ainsi que sur le partage équitable des charges, notamment au regard des disparités de développement et de l’inégalité des chances entre le Nord et le Sud.

Le ministre prononçait l’allocution de la Tunisie lors de la deuxième session consacrée à la formulation d’un “avenir prospère et durable pour l’Afrique et l’Europe” et au “partenariat pour la migration et la mobilité”, dans le cadre du 7e sommet Afrique-Europe, organisé les 24 et 25 novembre, à Luanda, en Angola.

Cité dans un communiqué du département des Affaires étrangères, Nafti a, dans ce sens, appelé à accélérer les programmes de mobilité humaine légale et circulaire entre l’Afrique et l’Europe, ainsi qu’à créer un mécanisme conjoint UA–UE destiné à encourager l’investissement dans les pays d’origine.

Le ministre a souligné que l’avenir des deux continents reste tributaire de leur capacité commune à adopter des voies de mobilité régulières, transparentes et attractives, sans pour autant affaiblir les capacités nationales des pays exportateurs de compétences.

Il a insisté sur la nécessité de limiter les effets négatifs de l’exode des cerveaux en mettant en place des partenariats solidaires et de nouveaux mécanismes visant à faciliter le retour des experts, tout en soutenant les systèmes nationaux d’enseignement supérieur, de formation professionnelle et d’apprentissage.

Pour Nafti, la migration peut devenir un levier de développement et de prospérité lorsqu’elle est organisée, sûre et légale de manière qu’elle respecte la dignité humaine.

Par ailleurs, le ministre a évoqué les défis posés par la migration irrégulière, soulignant que ces fléaux sont alimentés par les réseaux de trafic et de traite des personnes, saluant les programmes de coopération existants avec l’Organisation internationale pour les migrations visant à créer de nouvelles opportunités et de mobilisation des ressources humaines en faveur de l’investissement dans les pays d’origine des migrants.

Le ministre a, en outre, rappelé l’engagement ferme de la Tunisie en faveur des principes du multilatéralisme et de la nécessité de renouveler l’action collective dans un monde en profonde mutation, marqué par des crises sécuritaires, économiques, environnementales et humanitaires, qui exigent une mise à jour des fondements de l’action multilatérale et une restauration de la confiance dans ses différents cadres.

Il a ajouté que ces transformations exigent une réflexion collective et du courage pour réhabiliter les valeurs fondatrices des Nations unies et des différents partenariats internationaux, notamment le partenariat Afrique–Europe, reposant sur le dialogue constructif, le respect mutuel et la responsabilité commune dans la préservation de la paix et de la sécurité internationales.

Le ministre a estimé que le moment est venu de concevoir de nouveaux systèmes plus équitables et d’engager un processus de réforme des politiques, ce qui nécessite de renforcer et d’unifier les efforts afin de relever les défis actuels en adoptant des approches globales plaçant l’être humain au centre du développement, au service des générations présentes et futures.

Selon le communiqué du ministère des Affaires étrangères, le sommet s’est soldé par l’adoption d’une déclaration conjointe définissant les principales orientations et priorités du partenariat Afrique–Europe pour la période à venir, ainsi que l’engagement des deux parties à renforcer leur coopération dans les domaines de la paix, de la sécurité, de la migration, du développement et du multilatéralisme, et à revoir ses mécanismes afin d’assurer une représentation équitable de l’Afrique et de répondre aux défis auxquels sont confrontés les deux continents.

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Tunisie–Congo : les exportations progressent et atteignent 23,6 MD pour Brazzaville et 13,2 MD pour Kinshasa

Von: walid
26. November 2025 um 09:54

Les exportations tunisiennes vers la République démocratique du Congo et la République du Congo ont atteint, à fin octobre 2025, respectivement 13,2 millions de dinars et 23,6 millions de dinars.

Les principaux produits exportés concernent les matériaux de construction, les industries électriques, l’agroalimentaire, les produits pharmaceutiques, le papier hygiénique et les fournitures scolaires, a fait savoir le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX).

Le centre a organisé du 17 au 22 novembre 2025, une mission économique multisectorielle à Brazzaville et Kinshasa, à travers sa Représentation commerciale à Kinshasa et en collaboration avec l’Ambassade de Tunisie en République démocratique du Congo, laquelle a ouvert de nouveaux horizons pour les entreprises tunisiennes, venues renforcer leur présence en Afrique centrale et explorer des partenariats à fort potentiel.

Le Ministre congolais du Commerce extérieur, Julien Paluku, a salué la qualité des produits tunisiens tout en appelant à tirer profit du forum pour établir des partenariats stratégiques, reflétant la profondeur des relations bilatérales et les perspectives d’intégration économique.

Pour sa part, le Directeur général de l’agence nationale de promotion des exportations (ANAPEX) de la République Démocratique du Congo, a rappelé que cette mission représente le premier résultat concret de la convention et du plan d’exécution signés entre le CEPEX et l’ANAPEX. Il a exprimé son engagement à poursuivre la mise en œuvre du programme, notamment par l’organisation prochaine d’une visite d’hommes d’affaires congolais à Tunis.

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L’Afrique va multiplier par 5 sa demande en data centers d’ici 2030, selon McKinsey

26. November 2025 um 10:01

3,5 à 5,5 fois. C’est l’ampleur de la hausse attendue de la demande en centres de données en Afrique d’ici 2030, selon le rapport «Building data centers for Africa’s unique market dynamics» publié par McKinsey & Company. Cette étude, rendue publique le 24 novembre 2025, décrit un continent encore très peu équipé — moins de 1% des capacités mondiales — mais doté d’un potentiel immense pour devenir un hub majeur du cloud et de l’intelligence artificielle.

Le rapport explique que les capacités actuelles des centres de données africains, estimées à environ 0,4 gigawatt, pourraient atteindre 1,5 à 2,2 GW à la fin de la décennie. Cette transformation nécessiterait 10 à 20 milliards USD d’investissements et pourrait générer entre 20 et 30 milliards USD de revenus sur l’ensemble de la chaîne de valeur du secteur.

L’Afrique part toutefois d’une base extrêmement faible. Sur les marchés les plus avancés — Égypte, Kenya, Maroc, Nigeria et Afrique du Sud —, les capacités restent largement en dessous de celles d’un seul pays européen comme la France, qui disposait d’environ 0,8 GW en 2024. Cet écart souligne à la fois l’ampleur du défi et l’immensité du potentiel encore inexploité.

Plusieurs facteurs expliquent l’accélération de la demande. D’abord, l’adoption croissante de technologies gourmandes en données, notamment l’intelligence artificielle. Environ 40% des entreprises africaines expérimentent déjà l’IA, et un déploiement élargi pourrait créer entre 60 et 100 milliards USD de valeur dans des secteurs tels que la banque, les télécoms, la vente au détail ou les mines. À cela s’ajoutent les politiques nationales de numérisation: transformation des services publics, généralisation des identités numériques, digitalisation des procédures administratives. La Banque mondiale, via son initiative Digital Economy for Africa (DE4A), a lancé 70 projets dans 37 pays depuis 2019, renforçant la pression sur les besoins locaux en stockage et puissance de calcul.

La migration vers le cloud joue également un rôle clé. Les grandes entreprises africaines prévoient une augmentation notable de leurs charges de travail hébergées dans le cloud d’ici 2030. Dans les technologies, médias et télécommunications, 83% des workloads sont déjà dans le cloud, un chiffre en hausse constante. Le secteur financier progresse aussi, même si seulement 56% de ses charges de travail y sont actuellement migrées.

Face à une demande fragmentée entre pays et à des contraintes fortes, McKinsey souligne qu’un modèle adapté au contexte africain est indispensable. Les centres de données «petits, modulaires et progressifs» constitueront la norme. Alors qu’ailleurs dans le monde les deux tiers des nouveaux data centers auront des capacités comprises entre 50 et 500 MW, en Afrique, deux tiers seront de petite taille (1 à 20 MW) ou de capacité moyenne (20 à 50 MW). Cette approche progressive permet d’adapter les investissements aux réalités locales et de limiter les risques financiers.

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Sortir de la dépendance minière : la Mauritanie face au défi d’une croissance durable et inclusive

26. November 2025 um 10:00

La Banque mondiale estime que la Mauritanie devra accélérer la diversification de son économie pour concrétiser son ambition de devenir un pays à revenu intermédiaire supérieur d’ici 2050. Dans son « Rapport sur la croissance et l’emploi », publié lundi 24 novembre, l’institution souligne que cette transformation est indispensable pour assurer une croissance plus inclusive, durable et résiliente, informe un communiqué de l’institution de Bretton Woods.

Ibou Diouf, représentant-résident de la Banque mondiale en Mauritanie, indiqué que le rapport fournit un cadre analytique pour accompagner les efforts du gouvernement en ce sens.

Au cours des vingt dernières années, l’économie mauritanienne a enregistré une croissance moyenne de 3,5 %. Toutefois, maintenir et accélérer cette dynamique nécessitent un élargissement de la base productive et une amélioration de la participation au marché du travail. Laquelle reste inférieure à 50 %, explique la BM.

Pour ce faire, le rapport identifie plusieurs secteurs présentant un fort potentiel de développement complémentaire aux industries extractives traditionnelles (fer, or, cuivre, phosphate). A savoir : l’agriculture, la pêche, l’énergie renouvelable et le numérique.

Keiko Miwa, directrice de division pour plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, souligne que la Mauritanie possède les ressources nécessaires pour mener à bien cette transformation. Elle cite entre autres la possibilité de transformer le potentiel solaire en énergie compétitive, de moderniser les chaînes de valeur agroalimentaires et de faire du numérique une source croissante de services à forte valeur ajoutée.

 

Lire aussi : La Mauritanie va produire et exporter de l’hydrogène vert

 

Et quoi qu’il en soit, la Banque mondiale réaffirme son engagement à accompagner cette diversification de l’économie mauritanienne.

Associer le secteur privé

D’ailleurs, le secteur privé est présenté comme un acteur essentiel de cette mutation. En effet, Olivier Buyoya, directeur régional de l’IFC (branche de la Banque mondiale dédiée au secteur privé), souligne le dynamisme entrepreneurial du pays et l’importance de mobiliser davantage de capitaux privés pour soutenir l’émergence d’entreprises solides, encourager l’innovation et développer l’entrepreneuriat féminin. Un environnement plus favorable pourrait faire du secteur privé un moteur central de la prospérité nationale.

Le rapport met en avant trois leviers majeurs pour stimuler une croissance durable :

  • L’investissement dans le capital humain et les infrastructures;
  • L’amélioration du cadre réglementaire;
  • La promotion du secteur privé.

Il identifie également cinq priorités de réforme :

  • L’éducation de la petite enfance;
  • La gestion foncière;
  • La réforme du code du travail;
  • La politique de concurrence;
  • Le développement des compétences STEM.

L’analyse conclut que la position stratégique du pays, conjuguée à sa stabilité politique et son potentiel minier, gazier et agricole, constitue une base solide pour attirer davantage d’investissements et générer des emplois durables.

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Classement : voici le Top 5 des puissances économiques africaines en 2025

26. November 2025 um 09:28

3 100 milliards de dollars. C’est notre chiffre du jour. Et il représente le PIB total du continent africain en 2025.  Confirmant une transformation économique profonde, indique un rapport The African Exponent.

Le rapport explique cette dynamique par la stabilisation macroéconomique, l’intégration régionale et la montée en puissance des secteurs industriels, numériques et énergétiques.

Le classement 2025 dévoile un Top 5 composé de l’Afrique du Sud, l’Égypte, l’Algérie, le Nigeria et du Maroc, chacun illustrant une stratégie de croissance distincte, lit-on dans le rapport.

L’Afrique du Sud demeure la première économie du continent avec 410,34 milliards de dollars. La stabilisation du réseau électrique d’Eskom marque un tournant majeur, permettant une reprise de la productivité industrielle. Ensuite, les réformes portées par Operation Vulindlela attirent plus de 10 milliards de dollars d’IDE, principalement dans les énergies renouvelables et la fintech, consolidant le rôle du pays comme hub financier continental.

L’Égypte, suit avec un PIB de 375,23 milliards de dollars, porté par une industrialisation diversifiée — chimie, textile, TIC — et par les investissements massifs dans la Zone économique du canal de Suez, qui capte plus de 12 milliards de dollars d’engagements. Les exportations atteignent un record de 52 milliards de dollars grâce aux programmes de modernisation des infrastructures et de développement rural.

L’Algérie, troisième avec 268,89 milliards de dollars, dépasse désormais le Maroc. Forte de sa rente gazière et de réserves de change avoisinant 69 milliards de dollars, elle s’engage dans une stratégie d’industrialisation plus poussée. Sonatrach multiplie les investissements dans la pétrochimie et le raffinage. Tandis que le pays ambitionne 15 000 MW d’énergie solaire d’ici 2035 pour diversifier son économie.

Le Nigeria, quatrième avec 188,27 milliards de dollars, affiche une résilience notable malgré la dévaluation du naira. Le Plan Renewed Hope réduit le déficit fiscal et stimule la production pétrolière. Le port de Lekki et le Nigeria Startup Act renforcent la position du pays comme moteur logistique et numérique d’Afrique de l’Ouest.

Cinquième, le Maroc (165,84 milliards de dollars) s’impose comme leader continental des énergies vertes avec 45 % de renouvelables dans son mix énergétique. Le royaume accélère sa stratégie hydrogène vert et modernise ses infrastructures portuaires et industrielles, consolidant son statut de hub énergétique et manufacturier.

Ce Top 5 est suivi par le Kenya, l’Éthiopie, l’Angola, la Côte d’Ivoire et le Ghana qui gagnent en importance grâce à la démographie, aux services financiers, aux télécoms et à l’agro-industrie.

Malheureusement, la Tunisie cède sa sixième place au Kenya.

L’édition 2025 met en lumière une Afrique moins dépendante des matières premières, stimulée par la ZLECAf et par des politiques économiques plus rigoureuses.

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Au-delà des sommets, l’Afrique en quête d’un rôle au XXIe siècle

26. November 2025 um 08:08

Trois ans après le précédent sommet entre l’Union européenne et l’Union africaine (organisé en février 2022 à Bruxelles), les dirigeants des États membres des deux organisations régionales se sont réunis en Angola (les 24 et 25 novembre), célébrant ainsi le 25ème anniversaire de leur partenariat.

Si les Européens se trouvent plongés dans un profond questionnement existentiel au regard du nouvel ordre mondial émergeant (dans lequel leur propre sécurité n’est plus garantie), le continent africain semble encore y chercher sa place. La reconfiguration des équilibres mondiaux questionne la place de l’Afrique dans la compétition internationale. 

La superficie de l’Afrique (plus de 30 millions de km², soit plus que la taille cumulée de la Chine, des Etats-Unis, de l’Inde et d’une partie de l’Europe) et son poids démographique (près de 1,5 milliard d’habitants, soit environ 20 % de la population mondiale) contrastent avec sa faible puissance politico-diplomatique et économique. Après une longue période coloniale, les indépendances nationales n’ont pas permis de rendre véritablement audible la voix des nouveaux Etats africains.

Sur le plan géopolitique, à défaut d’intégration continentale politique et économique, il est difficile de considérer l’Afrique comme une unité ou actrice globale, un « continent-puissance », des relations internationales parlant d’une seule voix. Les 54 Etats africains sont relativement marginaux sur la scène internationale (aucun n’est membre du Conseil de sécurité de l’ONU et seule l’Afrique du Sud fait partie du G20 et des BRICS) comme dans l’économie mondiale (même si certains d’entre eux occupent une position non négligeable dans des secteurs stratégiques comme les hydrocarbures : Algérie, Libye, Nigéria, etc.).

De même, les puissances africaines sont limitées dans leur influence régionale par de profondes faiblesses intérieures, qui exposent à l’influence de puissances non africaines.

Le continent est souvent considéré comme un simple objet du jeu de puissances, qui visent le contrôle de points géostratégiques et de ressources naturelles. Une politique de puissance qui se traduit par une répartition des zones d’influence étrangères sur le continent et par la multiplication des sommets du type Chine-Afrique, Turquie-Afrique ou Afrique-France.

Cela n’exclut cependant jamais une marge d’autonomie des acteurs politiques africains et une importante variété de leurs interactions avec ces puissances.

Sur le plan géoéconomique, l’Afrique est le continent le moins développé au monde et ne représente qu’environ 3 % du PIB mondial. Avec l’échec des projets de développement post-indépendance, l’Afrique compte trente-deux des quarante-six pays les moins avancés (PMA), tels que définis par les Nations unies. Et les données du développement y sont, quels que soient les indicateurs, les plus faibles du monde. La pauvreté est d’autant plus mal acceptée par les sociétés que celles-ci sont de plus en plus inégalitaires.

Un retard de développement socio-économique accru dans les pays d’Afrique subsaharienne et dont les causes sont liées : au poids de l’héritage colonial (avec des cadres étatiques et institutionnels relativement fragiles); à des défaillances de la gouvernance publique (avec en particulier le fléau de la corruption au sein de l’appareil politique et administratif); des infrastructures insuffisantes ou défaillantes; des situations politiques instables; des foyers de tensions et de conflits (intra-étatiques ou interétatiques) persistants ou récurrents (au Sahel, en Afrique centrale, dans la Corne de l’Afrique); des ressources naturelles (à l’origine d’industries extractives) exportées sans transformation et donc avec une faible plus-value; des richesses inégalement réparties et captées par une oligarchie (sur fond de corruption endémique); une transition démographique inachevée; l’impact du réchauffement climatique (alors que le continent contribue de façon marginale aux émissions de gaz à effet de serre), etc.

Les pays africains demeurent globalement, soixante ans après les indépendances, tributaires de l’exportation de matières premières brutes et sont très vulnérables aux variations de leurs prix.

Une réalité structurelle qui n’empêche pas les Etats africains de faire montre de leur volonté d’autonomie vis-à-vis des anciennes puissances coloniales et de rompre ainsi avec l’hégémonie occidentale.

Dès lors, face aux partenariats alternatifs (sur les plans militaires et économiques) qu’offrent la Chine et la Russie (mais aussi des puissances régionales comme la Turquie, l’Inde et le Brésil), la question est de savoir si le continent sera un simple terrain des rivalités entre les puissances ou s’il va s’affirmer comme un acteur majeur du monde multipolaire.

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Afrique subsaharienne: la 5G se déploie rapidement

25. November 2025 um 19:22

Selon le rapport « Ericsson Mobility Report November 2025 » cité par l’Agence Ecofin, le nombre d’abonnements 5G en Afrique subsaharienne devrait fortement croître, passant de 27 millions en 2025 à 400 millions en 2031, avec une croissance annuelle moyenne de 57%.

Parallèlement, les abonnements 4G dans la région continueront aussi d’augmenter, passant de 490 millions en 2025 à 570 millions en 2031, à un rythme plus modéré de 3% par an.

Ainsi, l’Afrique subsaharienne sera la seule région au monde à voir une croissance simultanée des abonnements 4G alors que d’autres régions connaissent un recul important de cette technologie.

Le rapport souligne également un déclin plus rapide des abonnements 3G (-8% par an) et 2G (-7% par an), prévoyant que ces abonnements dépassent respectivement 89 millions et 243 millions en 2031.

En 2031, la 5G devrait représenter environ 31% de l’ensemble des abonnements mobiles contre 44% pour la 4G dans la région. Le nombre total d’abonnements mobiles toutes générations confondues devrait croître de 1,05 milliard en 2025 à 1,31 milliard en 2031.

Par ailleurs, le trafic global de données mobiles mensuel en Afrique subsaharienne devrait atteindre 10 exaoctets en 2031, soit une croissance annuelle moyenne de 24%, la plus forte croissance mondiale observée.

Ces projections mettent en lumière le rôle majeur que joueront la 5G et la 4G dans la transformation numérique de l’Afrique subsaharienne, avec une adoption rapide des smartphones et une augmentation continue des besoins en connectivité mobile à haut débit, comme l’a rapporté l’Agence Ecofin.

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Afrique-Europe : la Tunisie appelle à une mobilité légale et responsable

25. November 2025 um 19:44

Lors de la septième Sommet Afrique-Europe, qui s’est tenu les 24 et 25 novembre en Angola, le ministre tunisien des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens de l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a réaffirmé la position de son pays en faveur d’une approche globale et multidimensionnelle de la migration. Selon lui, cette approche doit conjuguer les dimensions humanitaires, économiques, sociales et culturelles, tout en reposant sur la responsabilité partagée et l’équité, notamment face aux disparités de développement et aux inégalités entre le Nord et le Sud.

Dans son intervention lors de la session consacrée à « un avenir prospère et durable pour l’Afrique et l’Europe et le partenariat pour la migration et la mobilité », le ministre tunisien a appelé à accélérer la mise en œuvre de programmes de mobilité légale et circulaire entre les deux continents. Il a également proposé la création d’une plateforme commune entre l’Union africaine et l’Union européenne pour encourager l’investissement conjoint dans les pays d’origine des migrants.

Mohamed Ali Nafti a insisté sur le fait que l’avenir de l’Afrique et de l’Europe dépend de la capacité à établir des parcours de migration réguliers, transparents et attractifs, sans compromettre les ressources humaines des pays exportateurs de compétences. Il a souligné la nécessité de prévenir la fuite des cerveaux en mettant en place des partenariats solidaires et des mécanismes favorisant le retour des experts, tout en soutenant les systèmes nationaux d’enseignement supérieur, de formation professionnelle et d’apprentissage tout au long de la vie. Pour lui, « la migration peut devenir un moteur de développement et de richesse lorsque son organisation est sûre, légale et respectueuse de la dignité humaine ».

Co-travail avec l’Organisation internationale pour les migrations

Le ministre a également évoqué les défis posés par la migration irrégulière, soulignant que ce phénomène est alimenté par les réseaux de trafic et d’exploitation des êtres humains. Il a salué le co-travail avec l’Organisation internationale pour les migrations visant à créer de nouvelles opportunités et à mobiliser les ressources humaines pour investir au profit des migrants dans leurs pays d’origine.

Enfin, Mohamed Ali Nafti a rappelé l’engagement de la Tunisie envers le multilatéralisme et la nécessité de renouveler la coopération internationale dans un monde en profonde mutation, où les crises économiques, sécuritaires, environnementales et humanitaires se croisent. Il a plaidé pour la construction de systèmes plus justes et pour un changement de politique fondé sur l’humain comme moteur réel du développement, au service des générations présentes et futures.

La réunion a conduit à l’adoption d’une déclaration conjointe Afrique-Europe, qui fixe les grandes orientations et priorités de la coopération entre les deux continents pour les années à venir. Les engagements portent sur le renforcement du partenariat dans les domaines de la paix, de la sécurité, de la migration et du développement, ainsi que sur le soutien au multilatéralisme et à sa réforme pour assurer une représentation équitable de l’Afrique face aux défis communs des deux continents.

Lire aussi : Tunisie : Possible hausse de l’aide européenne pour la gestion migratoire

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Éruption en Éthiopie : le volcan Hayli Gubbi se réveille après 12 000 ans de silence

25. November 2025 um 17:54
Éruption en Éthiopie : le volcan Hayli Gubbi se réveille après 12 000 ans de silence

Un réveil terrifiant après douze millénaires de silence : le volcan Hayli Gubbi, situé dans la région d’Afar en Éthiopie, est entré en éruption pour la première fois depuis l’Holocène. Une immense colonne de cendres s’est élevée à plus de 14 kilomètres dans le ciel, portée par les vents vers le Yémen, Oman et jusqu’aux […]

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