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Heute — 26. Juni 2025Haupt-Feeds

La Tunisie plaide pour l’accélération des projets chinois

26. Juni 2025 um 09:37

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelfattah, participe du 23 au 27 juin aux réunions annuelles de la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB) qui se tiennent à Pékin. À cette occasion, il a enchaîné, hier, une série de rencontres bilatérales avec des représentants de grandes institutions financières chinoises.

Lors de son entretien avec Liu Junfeng, vice-président de l’Agence chinoise de coopération pour le développement international, plusieurs projets de développement programmés en Tunisie ont été passés en revue, notamment la reconstruction du stade olympique d’El Menzah et la cité médicale Aghlabide à Kairouan.

Selon un communiqué de l’ambassade de Tunisie à Pékin, le ministre a salué l’intérêt exprimé par la Chine pour le projet de réhabilitation du stade d’El Menzah, affirmant la volonté tunisienne d’accélérer les délais et de passer rapidement à la phase d’exécution. Il a également souligné l’importance de renforcer la coopération avec l’agence chinoise pour la réalisation de nouveaux projets de développement, en particulier dans les secteurs des infrastructures, du transport public et de la santé.

Par ailleurs, au cours d’une rencontre avec Yang Dongning, vice-présidente de la Banque chinoise d’import-export (China Eximbank), les deux parties ont mis l’accent sur la nécessité de dynamiser les relations bilatérales et d’activer les clauses du partenariat stratégique. L’objectif étant de trouver les mécanismes de financement adéquats pour les projets de développement en Tunisie et d’inciter les entreprises chinoises à étendre leurs activités dans le pays, en tirant parti de ses atouts compétitifs.

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Gestern — 25. Juni 2025Haupt-Feeds

Chine : record de 198 GW installés en seulement cinq mois

25. Juni 2025 um 15:52

La Chine a établi un nouveau record de capacité mensuelle d’énergie solaire installée en mai, selon les données officielles chinoises.

L’Administration nationale de l’énergie a annoncé, lundi 23 juin 2025, que la Chine avait installé 93 gigawatts de panneaux solaires en mai, soit plus que tout autre pays sur l’ensemble de l’année 2024. Ce chiffre représente plus du quadruple de la capacité ajoutée au cours du même mois l’an dernier et dépasse le précédent record mensuel de 71 gigawatts établi en décembre 2024.

Cette hausse survient alors que les développeurs se précipitent pour achever leurs projets avant les nouveaux changements réglementaires qui devraient réduire considérablement les prix des énergies renouvelables.

Le record de mai fait suite aux fortes installations d’avril, portant le total des ajouts solaires de la Chine pour les cinq premiers mois de l’année à 198 gigawatts (GW), soit une moyenne de plus de 1 GW par jour.

La Chine connaît généralement un pic d’installations solaires en décembre, mais les promoteurs ont accéléré leur activité cette année, en prévision des changements de politique prévus. Une réglementation entrée en vigueur le 1er mai a rendu plus difficile le raccordement des systèmes solaires sur les toits au réseau, tandis qu’une autre politique, entrée en vigueur le 1er juin, a supprimé les protections tarifaires qui garantissaient auparavant la rentabilité des projets solaires.

Panneaux solaires : surcapacité de production et baisse des prix

Les analystes s’attendent à ce que les nouvelles politiques modèrent le rythme des installations au cours de l’été. Ce qui augmenterait la pression sur les fabricants chinois de panneaux solaires, qui sont aux prises avec une surcapacité et une baisse des prix depuis plus d’un an.

Toutes les grandes entreprises chinoises d’équipements solaires ont enregistré des pertes au premier trimestre 2025, invoquant la faiblesse des prix et la montée des tensions commerciales après le retour du président américain Donald Trump à la Maison Blanche.

Début avril, Trump a imposé d’importants droits de douane sur les importations en provenance de plus de 90 pays, dont la Chine. Pékin a riposté, poussant Trump à augmenter les droits de douane sur les produits chinois à 145 %. Tandis que la Chine a répliqué en imposant des droits allant jusqu’à 125 % sur les produits américains.

Répit…

Les deux parties ont conclu une trêve provisoire à Genève le 12 mai, convenant d’une pause de 90 jours sur toute nouvelle hausse des droits de douane et du maintien d’un tarif douanier de base de 10 %. Cependant, les tensions ont refait surface plus tôt ce mois-ci, suite à des accusations mutuelles de violation de l’accord.

Auparavant, l’Association chinoise de l’industrie photovoltaïque avait appelé à une consolidation urgente du secteur, avertissant que l’expansion incontrôlée et les guerres de prix entraînaient l’industrie dans une « course vers le bas ».

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La réplique de l’Iran aux bombardements américains se limitera à Israël

23. Juni 2025 um 10:19

Tôt ce lundi 23 juin 2025, l’armée israélienne a déclaré que des missiles iraniens sont en approche et des sirènes d’alerte ont retenti dans plusieurs régions de l’Etat hébreu. Plusieurs explosions ont été ensuite entendues au-dessus de Jérusalem.

L’Iran avait menacé de s’en prendre militairement aux États-Unis et de leur infliger de «lourdes conséquences» après l’attaque menée dimanche à l’aube par l’armée américaine contre trois de ses installations nucléaires : Natanz, Fordo et Ispahan.

«Cet acte hostile (…) élargira la portée des cibles légitimes des forces armées de la République islamique d’Iran et ouvrira la voie à l’extension de la guerre dans la région», a déclaré un porte-parole des forces armées, Ebrahim Zolfaghari. «Les combattants de l’Islam vous infligeront de lourdes conséquences imprévisibles avec des opérations (militaires) puissantes et ciblées», a-t-il ajouté dans une vidéo diffusée par la télévision d’État.

Sauf que la plupart des analystes et des observateurs estiment que la réaction iranienne à l’agression américaine sera calibrée pour éviter une confrontation armée directe avec les Etats-Unis et se contentera de l’usage de missiles balistiques contre Israël, en élargissant probablement le champ des cibles à des infrastructures vitales.  

Le risque de fermeture du détroit d’Ormuz par où transite 25% du pétrole mondial, notamment du pétrole et du gaz iraniens vers la Chine, reste très faible, malgré les menaces agitées à ce sujet par Téhéran.

I. B.

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Tunisie │ Des IDE en hausse de 21% en 2024

20. Juni 2025 um 12:02

En 2024, les investissements directs étrangers (IDE) en Tunisie ont augmenté de 21% par rapport à 2023, pour atteindre 936 millions de dollars, selon le dernier Rapport sur l’investissement dans le monde publié, jeudi 19 juin 2025, par la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced).

Avec l’Egypte, la Tunisie a contribué de «manière significative» à la hausse de la valeur de nouveaux projets en Afrique du Nord, où les investissements ont augmenté de 12% pour atteindre 76 milliards de dollars, soit les deux tiers des dépenses d’investissement du continent.

Ainsi, la Tunisie a contribué à cette évolution, avec des annonces d’investissement d’une valeur de 13 milliards de dollars, outre une augmentation considérable du nombre de projets.

Selon la Cnuced, l’Afrique du Nord a été la seule région du continent qui a enregistré une hausse de la valeur de nouveaux projets.

Elle a d’ailleurs attiré le plus d’IDE dans le continent, avec une valeur de 51 milliards de dollars, contre 13 milliards de dollars, en 2023.  

Par ailleurs, le rapport a mis en lumière une reprise significative des flux d’IDE vers l’Afrique qui ont bondi de 75% pour atteindre 97 milliards de dollars, soit 6% des IDE mondiaux, contre 4% l’année précédente.

Cette hausse est en grande partie due à un accord international de financement de projets de développement urbain en Égypte, explique la même source.

Hors cette augmentation, les IDE en Afrique ont tout de même progressé de 12% pour atteindre environ 62 milliards de dollars, soit 4% des flux mondiaux.

Les efforts de facilitation des investissements ont continué de jouer un rôle important en Afrique, représentant 36% des mesures politiques favorables aux investisseurs.

La libéralisation est également restée un élément clé de l’élaboration des politiques d’investissement en Afrique et en Asie, représentant un cinquième des mesures adoptées en 2024.

Le continent a attiré en 2024 une part croissante des mégaprojets mondiaux, dont sept sont évalués à plus de 4 milliards de dollars.

Parmi les plus grandes annonces figurent un mégaprojet dans le secteur des énergies renouvelables en Tunisie, d’une valeur totale de 6 milliards de dollars.

Au niveau sectoriel, les secteurs de la construction et des produits métalliques ont enregistré les plus fortes hausses d’investissements dans les projets entièrement nouveaux, tandis que les projets d’approvisionnement en électricité et en gaz ont reculé de 51 milliards de dollars.

D’après le rapport, les investisseurs européens détiennent le plus grand stock d’IDE en Afrique, suivis par les États-Unis et la Chine.

Les investissements chinois, évalués à 42 milliards de dollars, se diversifient dans des secteurs tels que l’industrie pharmaceutique et l’agroalimentaire.

Lire le rapport en français.

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Les tensions diplomatiques n’empêchent pas le business entre Algérie et la France

19. Juni 2025 um 10:04

Malgré les tensions diplomatiques entre Alger et Paris, qui durent depuis un an et ont été marquées par des échanges musclés entre les dirigeants des deux pays, le géant français de l’énergie TotalEnergies a obtenu un contrat majeur dans le secteur gazier en Algérie.

L’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) a annoncé,  mardi 17 juin 2025, à Alger, à l’issue de l’appel d’offres international «Algeria Bid Round 2024», le premier lancé dans le pays depuis 2014.

TotalEnergies a remporté, en consortium avec QatarEnergy, l’attribution du champ d’Ahara, situé dans le sud-est de l’Algérie, près de la frontière avec la Libye. C’est la première fois que l’entreprise qatarie pénètre le marché algérien.

Outre ce contrat, le consortium composé de l’Italien Eni et du Thaïlandais Pttep a remporté le champ de Reggane II.

Un autre contrat a été attribué au consortium Zangas-Filada pour le champ de Toual II, également dans le sud-est du pays.

La Chine est également présente avec deux accords : l’un pour Sinopec sur le champ de Guern El Guessa II, dans le sud-ouest, et l’autre pour Zpec sur le champ de Zarafa II, au cœur du Sahara algérien.

Les contrats définitifs, a déclaré Mourad Beldjeham, président d’Alnaft, seront signés d’ici le 30 juillet.

Agences.

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Tunisie : Réception de 109 bus chinois neufs au port de La Goulette

La Tunisie a accueilli ce mercredi un premier lot de bus en provenance de Chine, dans le cadre d’un vaste programme de renouvellement du parc de transport urbain. Un total de 109 véhicules, dont des bus articulés, ont été livrés par le constructeur King Long.

La Tunisie a réceptionné, ce mercredi 18 juin 2025, un premier contingent de 109 bus neufs au port de La Goulette, marquant le lancement effectif d’un important programme d’acquisition de véhicules de transport urbain.

Fabriqués par le constructeur chinois King Long, ces bus – parmi lesquels figurent plusieurs modèles articulés – représentent la première tranche d’un accord global portant sur 300 unités.

L’ensemble du contrat prévoit la livraison de 140 bus standards et 160 bus articulés, pour un coût total estimé à 152 millions de dinars. Le second lot est actuellement en cours d’acheminement vers la Tunisie, après avoir quitté la Chine la semaine dernière.

Ce projet d’envergure, coordonné par le ministère du Transport avec le soutien logistique et diplomatique de l’ambassade de Tunisie à Pékin, vise à renforcer durablement le parc de transport public.

Ce partenariat avec King Long fait suite à une visite officielle du ministre Rachid Amri en février 2025 à l’usine du constructeur à Xiamen.

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Tunisie │ Un 3e lot de bus chinois sera livré en juillet

17. Juni 2025 um 09:32

La Tunisie, dont la flotte de transport public terrestre est très vétuste, attend l’arrivée d’un nouveau lot de bus en provenance de Chine en juillet prochain, livraison qui fait suite à la visite du ministre des Transports en Chine en février dernier.

L’ambassade de Tunisie en Chine a récemment supervisé l’expédition du troisième lot de nouveaux bus chinois depuis le port de Xiamen, dans le sud de la Chine, où se trouve l’entreprise chinoise King Long.

Cette nouvelle livraison s’inscrit dans le prolongement de la visite du ministre des Transports, Rachid Amri, en Chine, du 14 au 23 février 2025. Lors de cette visite, des discussions ont été menées pour consolider la coopération bilatérale et soutenir le parc de véhicules de transport public en Tunisie.

L’accord avec la société chinois porte sur l’acquisition de 300 bus modernes, destinés à la Société des Transports de Tunis (Transtu), pour un montant global de 152 millions de dinars tunisiens. 

L’arrivée de ce nouveau lot de bus en Tunisie est prévue en juillet prochain, contribuant ainsi au renouvellement et à l’amélioration des services de transport public dans le pays.

I. B.

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Guerre Israël-Iran │ Le Moyen-Orient brûle et la loi du plus fort règne!

16. Juni 2025 um 07:58

Les États-Unis ont autrefois freiné Benjamin Netanyahu et l’ont empêché pendant quinze ans d’attaquer l’Iran. Avec Donald Trump, les choses ont changé. Et au-delà de la guerre actuelle au Moyen-Orient, c’est l’ordre international qui est bousculé et plus que jamais c’est la loi du plus fort qui prévaut. Plus aucun pays ne pourra être à l’abri de l’hégémonie des pays plus puissants que lui et cela donne lieu à un monde multicrises et très instable. (Des secouristes devant un bâtiment à Téhéran, l’une des quelque 100 cibles touchées par une frappe israélienne le 13 juin 2025. Ph. Meghdad Madadi/Tasnim News).

Imed Bahri

Une enquête de Steve Bloomfield paru dans The Observer indique que le général Amir Hajizadeh, commandant de l’armée de l’air au sein des Gardiens de la révolution, a tenu une réunion jeudi soir au quartier général du commandement ignorant les conseils d’éviter de se rassembler dans un même endroit. Lui et ses collègues pensaient que la menace d’une attaque israélienne n’allait pas se concrétiser. Ils avaient tort. Le bunker souterrain était l’un des 20 sites frappés par l’aviation israélienne en 15 minutes.

D’autres chefs militaires à l’instar de Hossein Salami, commandant des Gardiens de la révolution, ont été tués à leurs domiciles. Eux aussi avaient été avertis de se réfugier dans des maisons sûres, eux aussi ont ignoré l’avertissement

Des éminents dignitaires militaires iraniens et des chercheurs nucléaires ont été tués (14 à ce jour selon des sources israéliennes). Des radars et des systèmes de défense aérienne ont été détruits ainsi que des parties d’une installation d’enrichissement d’uranium.

Une guerre régionale

Ces attaques, qui ont déclenché une guerre régionale, révèlent les faiblesses du régime iranien, les capacités de renseignement d’Israël et la manière dont le Premier ministre israélien agit sans crainte de rendre des comptes ni de sanctions.

L’auteur ajoute que ces trois facteurs sont au cœur de la nouvelle guerre et soulignent l’instabilité des semaines à venir. Personne en dehors du régime iranien n’est conscient de la faiblesse de son guide suprême Ali Khameneï et de son gouvernement. Khameneï lui-même l’ignore peut-être. Un coup d’État, un effondrement ou un soulèvement sont autant de possibilités.

Les services de renseignement israéliens, critiqués au lendemain du 7 octobre 2023 pour leur incapacité à détecter les préparatifs de guerre du Hamas, avaient obtenu des résultats bien plus importants au cours de l’année écoulée depuis les attaques par bipeurs contre le Hezbollah et les assassinats de dirigeants du Hamas et du Hezbollah en Iran et au Liban jusqu’aux attaques de la semaine dernière. Non seulement Israël savait où se trouvaient les scientifiques et les hauts dirigeants nucléaires iraniens mais ils étaient également au courant des progrès du programme nucléaire du pays.

Bloomfield estime que le troisième facteur inquiète le plus: l’impunité. Quant à Netanyahu, il estime se battre pour préserver le peuple juif et empêcher ce qu’il appelle «un holocauste nucléaire». Alors que, ces quinze dernières années, les présidents américains successifs ont rejeté son idée d’une telle attaque contre l’Iran, Netanyahu ne ressent plus cette contrainte aujourd’hui.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer et le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane ont appelé samedi à la désescalade mais Israël n’a guère réagi, son ministre de la Défense avertissant que «Téhéran brûlera» si l’Iran continue de tirer des missiles.

L’Iran, de son côté, a averti les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France qu’il attaquerait leurs bases militaires et leurs navires s’ils aidaient Israël à intercepter des missiles et des drones iraniens. Le Premier ministre britannique a annoncé samedi soir l’envoi de nouveaux avions de la Royal Air Force dans la région «pour soutenir la sécurité régionale», faisant fi des avertissements iraniens et affichant ainsi clairement son soutien total à l’expansionnisme d’Israël, Etat belliqueux que la Grande-Bretagne (on l’oublie parfois) avait beaucoup aidé à implanter au Moyen-Orient comme un nid de guêpes au cœur de la région.

Bloomfield estime qu’à la lumière de l’attaque contre l’Iran, la pression internationale sur Israël pour qu’il assouplisse le blocus de Gaza s’est atténuée tandis qu’une conférence sur la création d’un État palestinien a été reportée.

Les germes des conflits futurs

Depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump en 2017, on craint un effondrement de l’ordre international fondé sur des règles en vigueur depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ce sentiment s’est intensifié en février 2022 lorsque la Russie a envahi l’Ukraine et il est devenu plus difficile à ignorer avec le retour de Trump cette année. L’attaque de Netanyahu semble marquer le moment où il est désormais impossible de le nier.

«Nous vivons désormais dans un monde où les États puissants peuvent faire ce qu’ils veulent», a déclaré Bronwyn Maddox, directrice de Chatham House à Londres, avant d’ajouter: «Ce ne sont pas seulement les États qui déclenchent ces conflits, ils ne les arrêtent pas. Les conflits se poursuivent sans relâche».

Non seulement cela entraîne davantage de morts et de destructions aujourd’hui mais cela engendre également des problèmes pour l’avenir. «De nombreuses personnes voient leur vie brisée, cela sème les germes des conflits futurs», explique Maddox.

Peter Ricketts, ancien directeur au ministère britannique des Affaires étrangères et premier conseiller à la sécurité nationale du Royaume-Uni, considère que la période actuelle est la plus inquiétante depuis la Guerre froide. Selon lui, l’approche musclée des États-Unis, de la Russie et de la Chine dans les affaires internationales, conjuguée à la faiblesse des Nations Unies, est une combinaison inédite. Il ajoute: «Même pendant la Guerre froide, la situation était relativement stable entre les puissances et aujourd’hui, toutes les garanties sont tombées. La situation au Moyen-Orient échappe totalement à tout contrôle international».

Bloomfield estime qu’il existe une tendance à idéaliser la puissance américaine et la morale occidentale lorsqu’on évoque la période de la Guerre froide. Cela revient à ignorer son incapacité à intervenir au Rwanda et à empêcher le génocide, la décision des États-Unis et du Royaume-Uni d’envahir et d’occuper l’Irak sur la base de renseignements erronés et d’une idéologie aveugle et sa gestion désastreuse de la Syrie.

Il est clair cependant que l’utilisation de la puissance économique et diplomatique contre Israël et l’Iran a eu un effet. Non seulement elle a freiné pendant des années Netanyahu mais l’Iran était prêt à accepter un accord qui lui aurait permis de développer un programme nucléaire civil. Le précédent accord de Vienne signé en 2015 était certes imparfait, chaotique et fréquemment violé mais il a fonctionné.

Ricketts estime que les attaques actuelles renforceront à terme la détermination de l’Iran à se doter de l’arme nucléaire. «À court terme, elles retarderont considérablement le programme mais à long terme, les Iraniens redoubleront d’efforts. Israël ne peut pas voler le savoir des ingénieurs iraniens», estime le diplomate britannique. 

Selon Maddox, la décision de Trump d’abandonner le traité iranien d’Obama, sous la pression de Netanyahu, a conduit au scénario qu’ils prétendaient tous deux vouloir éviter. Ils ont poussé l’Iran au bord de la bombe nucléaire et c’était évitable.

Un monde où tout est permis

Si la situation au Moyen-Orient est terrifiante, les conséquences de ces derniers jours se répercuteront également ailleurs dans le monde. La Russie a déjà clairement indiqué que les frontières internationales n’avaient aucune importance, et ses voisins membres de l’Otan –l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie– doutent que l’alliance leur vienne en aide si la Russie envoie des troupes pour occuper leurs territoires. Maddox affirme que la Chine ne tentera peut-être pas de prendre Taïwan par la force mais «cela peut rendre la vie de Taïwan très difficile» sans grande menace de réaction de la part de Trump.

«Les pays prennent les choses en main», déclare Ivo Daalder, ancien conseiller en politique étrangère de Bill Clinton et Barack Obama, avant d’ajouter: «La Corée du Nord pourrait décider que le moment est venu de s’emparer d’une partie de la Corée du Sud. Je ne suis pas tout à fait certain que les États-Unis interviendraient»

Dans les prochaines 24 heures, des avions transportant des dirigeants du «monde libre» atterriront en Alberta, au Canada, pour la 51e réunion du G7. Cette réunion des plus grandes puissances occidentales, quelques jours seulement après une guerre potentiellement catastrophique au Moyen-Orient, devrait être le signe que l’ordre mondial fondé sur des règles, aussi imparfait soit-il, peut encore tenir et freiner les activités militaires inconsidérées dans une région instable.

Toutefois, nous sommes désormais dans un monde nouveau. Les dirigeants s’exprimeront et pourraient publier une déclaration appelant au calme mais rien de ce qui se dira en Alberta ne devrait empêcher Israël et l’Iran d’intensifier le conflit. «Partout où l’on regarde, des puissances plus fortes tentent de dominer des voisins plus faibles. Nous sommes désormais dans un monde où tout est permis», affirme Ricketts.

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Accord de coopération scientifique et technologique entre la Tunisie et la Chine

La Tunisie a signé un accord de coopération scientifique et technologique avec la Chine, dans les domaines de la recherche scientifique et de l’innovation technologique.

La cérémonie de signature s’est tenue en présence du ministre tunisien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Moncef Boulaïd, et de son homologue chinois, le ministre des Sciences et de la Technologie, Yin Hejun.

Selon un communiqué du ministère, cet accord vise à renforcer le niveau de coopération scientifique et technologique entre les deux pays, dans le cadre d’un partenariat stratégique.

Il reflète la reconnaissance mutuelle, par les deux parties, de l’importance de la coopération scientifique et technologique dans la promotion de l’intérêt commun et du développement socio-économique durable.

L’accord traduit une volonté partagée d’intensifier la collaboration à travers la mise en œuvre de projets de recherche conjoints, la création de plateformes de coopération scientifique et technologique communes, telles que des laboratoires, centres de recherche, institutions partenaires et bases d’innovation partagées.

Il prévoit également l’échange de visites entre scientifiques, chercheurs, experts et étudiants, l’organisation de séminaires, salons scientifiques et forums d’innovation, ainsi que des activités de formation dans les domaines des sciences et de la technologie.

L’accord encourage en outre le partage de documents scientifiques et technologiques, le transfert de technologies, ainsi que la coopération en matière d’innovation et d’entrepreneuriat.

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