Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Gestern — 11. Oktober 2025Haupt-Feeds

Espace Schengen : le nouveau système européen d’entrée/sortie expliqué aux Tunisiens

11. Oktober 2025 um 11:58

Dans un communiqué rendu public vendredi 10 octobre, l’ambassade de France en Tunisie annonce l’entrée en vigueur progressive du nouveau système européen d’entrée/sortie (EES) à partir du 12 octobre 2025.

Ce dispositif, mis en place par l’Union européenne, modernise les contrôles aux frontières extérieures de l’espace Schengen. Il vise à les rendre plus rapides, sécurisés et automatisés pour les voyageurs issus de pays tiers (non membres de l’UE ni de l’espace Schengen).

Le système EES remplacera le tamponnage manuel des passeports par un enregistrement électronique automatisé. À chaque passage aux frontières, les données liées à l’entrée ou à la sortie (date, lieu, durée de séjour autorisée) seront enregistrées dans une base de données européenne sécurisée.

Cette mesure concerne notamment les séjours de courte durée (jusqu’à 90 jours sur 180), et permettra de mieux détecter les dépassements de séjour, de prévenir les fraudes à l’identité et de faciliter les contrôles pour les voyageurs fréquents.

L’ambassade précise qu’aucune démarche préalable n’est requise de la part des voyageurs : les informations seront collectées automatiquement lors du passage aux frontières.

Ce changement s’inscrit dans une stratégie plus large de modernisation de la gestion des frontières extérieures de l’UE, et précède la mise en place, prévue en 2026, du système ETIAS (autorisation électronique de voyage pour les ressortissants dispensés de visa).

Pour les citoyens tunisiens, le système EES ne modifie pas les conditions d’obtention du visa Schengen, mais change les procédures de contrôle à l’arrivée et au départ.

Les voyageurs sont invités à consulter les sources officielles, notamment le site européen dédié :
https://travel-europe.europa.eu/fr/ees/ltr

L’ambassade souligne enfin que cette réforme vise à simplifier les déplacements tout en renforçant la sécurité, dans le respect des normes européennes de protection des données personnelles.

L’article Espace Schengen : le nouveau système européen d’entrée/sortie expliqué aux Tunisiens est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Pour sauver sa sidérurgie, l’UE double les droits de douane sur l’acier chinois

08. Oktober 2025 um 12:10

La Commission européenne a dévoilé un plan d’action sans précédent pour protéger l’industrie sidérurgique européenne face à la concurrence jugée déloyale de la Chine. Les mesures phares incluent le doublement des droits de douane sur les importations d’acier, qui passeront de 25 % à 50 %, et une réduction de 47 % des quotas d’importation en franchise de droits.

« En 2024, 18 000 emplois ont été perdus dans la sidérurgie. C’est trop et cela doit cesser », a déclaré le vice-président de la Commission, Stéphane Séjourné, en présentant le dispositif. La quantité d’acier pouvant être importée sans taxe sera limitée à 18,3 millions de tonnes, un niveau équivalent à celui de 2013, avant la crise de surproduction mondiale.

Ces mesures visent à endiguer la déferlante d’acier chinois qui déstabilise le marché européen depuis plus d’une décennie. Selon le commissaire au Commerce, Maros Sefcovic, « la surcapacité mondiale est cinq fois supérieure à la consommation annuelle d’acier de l’UE ».

Les importations dépassant les quotas seront désormais frappées de droits de douane de 50 %. Alignant ainsi l’Europe sur les niveaux tarifaires appliqués par les États-Unis et le Canada. Les importateurs devront également déclarer le pays d’origine réel du métal, pour éviter le contournement des barrières commerciales.

Le plan, présenté comme une « bouée de sauvetage pour la sidérurgie européenne », remplacera la clause de sauvegarde mise en place en 2019 et qui expirera mi-2026. « L’industrie européenne était au bord de l’effondrement. Nous la protégerons afin qu’elle puisse investir et redevenir compétitive », a affirmé Séjourné.

Le président d’ArcelorMittal se félicite

Les réactions du secteur ont été immédiates. Le président d’ArcelorMittal, Aditya Mittal, a salué une décision « courageuse » : « L’Union européenne a compris la gravité de la situation et a agi de manière décisive ». L’association Eurofer, qui regroupe les sidérurgistes européens, a qualifié la mesure de « tournant vital » pour les 300 000 salariés du secteur et les 2,5 millions d’emplois indirects qu’il soutient.

La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a appelé les États membres et le Parlement européen à adopter rapidement le texte afin qu’il entre en vigueur au plus tard le 1er juillet 2026. « Nous devons agir maintenant », a-t-elle insisté.

Les chiffres illustrent l’ampleur du défi : la Chine produit plus d’un milliard de tonnes d’acier par an, soit plus de la moitié du total mondial. Et ce, loin devant l’Inde (149 millions), le Japon (84 millions) et les États-Unis (79 millions). À titre de comparaison, la production européenne plafonne à 37 millions de tonnes en Allemagne, 12 millions en Espagne et moins de 11 millions en France.

En Europe, les restructurations se poursuivent : Thyssenkrupp envisage de vendre son aciérie à l’indien Jindal Steel; tandis qu’ArcelorMittal a annoncé la suppression de 600 postes en France.

Tensions diplomatiques : Londres réclame des clarifications, la Norvège exemptée

Le Royaume-Uni a réagi avec inquiétude aux annonces de Bruxelles. Le Premier ministre Keir Starmer assure être en « discussions » avec la Commission pour obtenir des éclaircissements sur les quotas d’importation, évoquant une « menace existentielle » pour l’industrie sidérurgique britannique.

Londres redoute que l’impact de ces mesures dépasse celui des tarifs imposés par Donald Trump en 2018. « Nous faisons pression sur la Commission pour comprendre les implications concrètes de sa décision », a déclaré le ministre de l’Industrie, Chris McDonald.

Par ailleurs, et selon l’agence NTB, la Norvège a obtenu une exemption des nouvelles taxes européennes sur l’acier importé, comme l’a confirmé son ministre des Affaires étrangères, Espen Barth Eide.

L’article Pour sauver sa sidérurgie, l’UE double les droits de douane sur l’acier chinois est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Maghroum’IN lance 74 projets culturels et sportifs

08. Oktober 2025 um 07:07

Le projet Maghroum’IN a récemment officialisé son appui à 74 projets entrepreneuriaux, portés par de jeunes talents issus de tous les districts de la Tunisie. Cette sélection, fruit d’un processus d’évaluation exigeant, constitue une étape clé dans l’engagement de ce projet en faveur de l’inclusion économique et de la créativité de la jeunesse tunisienne.

Dans cette dynamique, Maghroum’IN a organisé, les 3 et 4 octobre 2025, un ensemble d’ateliers d’orientation, marquant une nouvelle phase du Programme Entrepreneuriat et Emploi des Jeunes.

Ces 74 projets bénéficieront d’un accompagnement financier et technique durant leur mise en œuvre et sont répartis en deux parcours distincts.

D’une part, le parcours Incubation, qui soutient 39 projets, a pour objectif de stimuler la créativité, d’accompagner les jeunes, y compris ceux qui font face à des difficultés socio-économiques, afin de concrétiser leurs idées et de générer de nouvelles opportunités d’emploi.

D’autre part, le volet Accélération est destiné à 35 entreprises pour encourager leur croissance, assurer leur pérennité, préserver les emplois et favoriser l’adoption de nouvelles tendances afin de renforcer leur impact.

Une mosaïque de projets innovants

Les projets retenus se distinguent par une grande diversité thématique et une ambition marquée de dynamiser leurs communautés.

Dans le secteur sportif, les thématiques principales incluent l’e-sport, l’événementiel, les activités de plein air, ainsi que l’aménagement d’espaces dédiés au sport et au bien-être.

Le secteur culturel n’est pas en reste, avec des projets couvrant les arts de la scène, la création de centres culturels, la production audiovisuelle et musicale et le développement de médias et de plateformes culturelles innovantes.

Intégré au programme EU4Youth de l’Union Européenne, Maghroum’IN est mis en œuvre par l’Agence espagnole pour la coopération internationale au développement (Aecid), le British Council et la Fondation pour l’internationalisation des administrations publiques (Fiap), en collaboration avec les ministères tunisiens des Affaires Culturelles et de la Jeunesse et des Sports.

Maghroum’IN se positionne comme une initiative visant à renforcer la participation des jeunes à la vie publique et économique en Tunisie. En plaçant la jeunesse au cœur des dynamiques culturelles et sportives.

Communiqué.

L’article Maghroum’IN lance 74 projets culturels et sportifs est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie – UE | Promouvoir les mécanismes de migration régulière

04. Oktober 2025 um 10:46

En recevant, jeudi 2 octobre 2025, la commissaire européenne chargée de la Méditerranée, Dubravka Suica, en visite officielle en Tunisie, le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, a souligné l’importance que la Tunisie attache au renforcement de son partenariat stratégique avec l’Union européenne, fondé sur l’égalité, le dialogue constructif, le respect mutuel des choix des citoyens et le principe de souveraineté nationale.   

«Les discussions ont permis de passer en revue l’ensemble des relations tuniso-européennes et d’explorer les moyens de renforcer davantage la coopération, notamment en prévision de la prochaine session du Conseil d’association Tunisie-Europe, en cette année qui marque le 30e anniversaire de l’accord d’association de 1995», a souligné le ministère dans un communiqué.

Pour M. Nafti, la prochaine réunion du Conseil doit être considérée «comme une nouvelle étape dans la renaissance du partenariat tuniso-européen, ouvrant de nouvelles perspectives aux deux parties et garantissant un meilleur alignement sur les priorités et les choix nationaux».

La réunion a également été l’occasion d’échanger sur le nouveau Pacte pour la Méditerranée, destiné à promouvoir la création d’un espace commun de paix, de prospérité et de stabilité dans la région.

À cet égard, M. Nafti a souligné la nécessité pour ce nouvel instrument régional de fournir un cadre de partenariat inclusif et partagé aux peuples et aux pays du bassin méditerranéen, appelant à une approche unifiée et multidimensionnelle capable d’apporter des réponses collectives aux défis communs.

Concernant la mobilité et la migration, la ministre a plaidé pour une région méditerranéenne qui valorise la dimension humaine et promeut des mécanismes de migration régulière grâce à une meilleure gouvernance des flux migratoires. Une telle approche permettrait d’éviter de nouvelles tragédies humaines dans la région et de lui permettre d’exploiter pleinement les opportunités offertes, notamment en matière de développement durable, de lutte contre le changement climatique et de transition numérique et écologique.

De son côté, Mme Suica a salué la contribution et le potentiel de la Tunisie dans le renforcement de la coopération euro-méditerranéenne, tout en exprimant sa détermination à approfondir davantage le partenariat stratégique unissant la Tunisie et l’UE dans divers domaines, sur la base des principes consacrés par la politique étrangère de la Tunisie.

Elle a rappelé que le Pacte pour la Méditerranée se veut multidimensionnel et flexible, abordant diverses questions telles que l’union des peuples, l’investissement et la mobilité. Ce nouvel instrument, a-t-elle souligné, vise à renouveler le cadre des relations euro-méditerranéennes et à leur conférer une valeur ajoutée, en ouvrant de nouvelles perspectives d’échanges universitaires et en apportant des réponses innovantes et coordonnées aux défis régionaux.

L’article Tunisie – UE | Promouvoir les mécanismes de migration régulière est apparu en premier sur Kapitalis.

Elmed | La BEI octroie 12 M€ d’assistance technique à la Tunisie

04. Oktober 2025 um 10:20

L’Union européenne (UE) et la Banque européenne d’investissement (BEI) soutiennent la Société tunisienne d’électricité et de gaz (Steg) par une contribution d’assistance technique d’un montant de 12 millions d’euros (41 millions de dinars).

L’accord de subvention a été signé à Tunis, jeudi 2 octobre 2025, en présence de Dubravka Suica, Commissaire européenne chargée de la Méditerranée, et Ulrich H. Brunnhuber, chef de la division Mena de la BEI, a indiqué l’Union européenne en Tunisie dans un communiqué, soulignant que ce financement soutient le projet Elmed, première interconnexion électrique entre la Tunisie et l’Italie.

Le projet Elmed prévoit une connexion par câble sous-marin de 224 km qui assurera une meilleure intégration des énergies renouvelables, une plus grande sécurité énergétique pour la Tunisie et l’Europe, et une réduction des émissions de CO2. D’un coût total de 921 millions d’euros (3,149 milliards de dinars), Elmed rapproche les marchés de l’électricité des deux rives de la Méditerranée et fait de la Tunisie un acteur clé de la transition énergétique régionale.

L’article Elmed | La BEI octroie 12 M€ d’assistance technique à la Tunisie est apparu en premier sur Kapitalis.

Espace Schengen : un nouveau système d’entrée et de sortie dès octobre 2025

03. Oktober 2025 um 18:39
Espace Schengen : un nouveau système d’entrée et de sortie dès octobre 2025

À partir du 12 octobre 2025, l’Union européenne mettra en place un nouveau système électronique d’entrée et de sortie (EES) dans l’ensemble de l’espace Schengen. Ce dispositif remplacera le traditionnel tamponnage des passeports par un enregistrement numérique basé sur des données biométriques, telles que les empreintes digitales et la reconnaissance faciale. Il concernera tous les […]

The post Espace Schengen : un nouveau système d’entrée et de sortie dès octobre 2025 first appeared on Directinfo.

Le transport maritime reste l’épine dorsale du commerce européen, selon Eurostat

02. Oktober 2025 um 22:02

Le transport maritime continue de dominer le commerce international de l’Union européenne, constituant le principal canal de transport de marchandises à destination et en provenance de pays tiers.

Selon le rapport d’Eurostat pour 2024, publié lundi 1er octobre, les navires ont transporté la plus grande part des marchandises, tant à l’importation qu’à l’exportation, confirmant ainsi l’importance stratégique du transport maritime pour l’économie de l’UE.

Plus précisément, l’UE a importé par voie maritime 1,1 milliard de tonnes de marchandises en provenance de pays extérieurs à l’Union, pour une valeur de 1 251 milliards d’euros. Tandis que les exportations réalisées via le réseau de transport maritime se sont élevées à 0,5 milliard de tonnes, pour une valeur de 1 126 milliards d’euros.

Prépondérance du transport maritime…

La part du transport maritime dans le total reste prépondérante : 75,6 % des importations et 73,7 % des exportations en termes de poids. En revanche, en termes de valeur, les proportions sont plus faibles : 51,3 % pour les importations et 43,6 % pour les exportations. Ce qui suggère que les produits plus lourds, mais moins coûteux, continuent d’être transportés par voie maritime.

La comparaison avec les autres modes de transport met en évidence l’écart. Le transport ferroviaire détient une part limitée, seulement 3,1 % des importations et 2,9 % des exportations en termes de volume. Tandis que leur valeur n’est que de 1,5 % et 1,3 % respectivement.

En revanche, le transport aérien présente une situation exactement inverse. Si son volume est quasiment négligeable — 0,2 % des importations et 2,8 % des exportations —, sa valeur est significative : 18,3 % des importations totales et 27,1 % des exportations.

Le transport aérien n’est pas en reste

Cet élément révèle le rôle particulier du transport aérien pour les produits à forte valeur ajoutée, tels que les équipements technologiques, les produits pharmaceutiques ou les produits de luxe.

Mais au-delà des cargaisons, la véritable question est de savoir qui contrôle la flotte. Les intérêts européens possèdent environ 16 % du nombre de navires dans le monde, mais plus de 25 % de la capacité de transport totale.

L’ECSA (European Shipowners’ Association) estime que l’UE couvre près de 35 % de la flotte mondiale en termes de tonnage, avec des positions dominantes dans les porte-conteneurs (~44 %), les pétroliers (~35 %), les vraquiers (~30 %) et les méthaniers (~33 %).

Dans ce contexte, la Grèce conserve un rôle de premier plan. On estime que sa flotte représente environ 17 à 18 % du tonnage de port en lourd (TPL) mondial, constituant ainsi la plus grande flotte nationale au monde. La position géographique du pays, combinée à sa tradition maritime historique, renforce encore son importance dans la répartition européenne et internationale de la puissance maritime.

La mer, principale voie commerciale de l’UE

Le tableau qui ressort des données d’Eurostat et de l’ECSA est clair : la mer continue d’être la principale voie commerciale de l’UE. Tandis que les autres moyens fonctionnent de manière complémentaire, couvrant des besoins plus spécialisés.

Pour des pays comme la Grèce, dotés d’une flotte marchande de premier plan et d’une situation géographique stratégique, le maintien de la primauté du transport maritime confirme son importance pour les économies européenne et mondiale.

L’article Le transport maritime reste l’épine dorsale du commerce européen, selon Eurostat est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’OIM facilite le retour de 105 migrants gambiens à partir de Tunis

01. Oktober 2025 um 10:10

Dans le cadre du programme d’aide au retour volontaire et à la réintégration, «105 citoyens gambiens sont rentrés dans leur pays d’origine à bord d’un vol charter affrété par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Tunisie, le 18e depuis début 2025. »

C’est ce qu’a annoncé par l’OIM en Tunisie, ajoutant que la semaine dernière, 148 citoyens guinéens avaient déjà pu rentrer chez eux à bord du 17e vol charter.

Au 30 juillet dernier, plus de 5300 migrants illégaux en Tunisie ont pu bénéficier de ce programme.  

À leur retour en Gambie, les participants au programme continueront de bénéficier du soutien de l’OIM pour assurer leur réintégration socio-économique dans des conditions dignes et durables, indique le communiqué.

Cette opération s’inscrit dans le cadre du programme d’aide au retour volontaire et à la réintégration de l’OIM, soutenu par l’Union européenne et la Suède et mis en œuvre en collaboration avec les autorités compétentes de Tunisie et de Gambie.

I. B.

L’article L’OIM facilite le retour de 105 migrants gambiens à partir de Tunis est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie – Italie : Elmed, « première liaison en courant continu entre l’Europe et l’Afrique »

23. September 2025 um 14:49

Lors du Sommet mondial sur les énergies renouvelables, Ursula von der Leyen a annoncé que l’interconnexion électrique Elmed entre la Tunisie et l’Italie sera la première liaison en courant continu reliant l’Europe à l’Afrique. La présidente de la Commission européenne a mis en avant l’importance stratégique de ce projet pour la transition énergétique, la création d’emplois et la sécurité énergétique des deux continents.

300 milliards d’euros d’investissements d’ici 2027

L’interconnexion Elmed s’inscrit dans le cadre du « Global Gateway » de l’Union européenne, qui prévoit 300 milliards d’euros d’investissements d’ici 2027. Selon von der Leyen, ce projet contribuera à créer un « couloir vert » en Afrique du Nord, facilitant le développement de l’industrie propre et de l’hydrogène, tout en renforçant la coopération énergétique entre l’Europe et l’Afrique.

La présidente de la Commission a rappelé qu’après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’Union européenne a intensifié ses investissements dans les énergies renouvelables, devenues « l’option la plus sûre et la plus économique à long terme ».

Aujourd’hui, près de la moitié de l’électricité européenne provient de sources renouvelables, principalement l’éolien et le solaire, en forte croissance. Grâce au Pacte pour une industrie propre, plus de 100 milliards d’euros sont mobilisés pour accompagner les industries dans cette transition.

Von der Leyen a cité plusieurs initiatives soutenues par l’UE : investissements de 3,4 milliards d’euros au Kenya pour atteindre 100% d’énergie propre d’ici 2030, projets hydrogène dans les Caraïbes, ou encore le rôle croissant de l’Afrique du Nord dans la production d’hydrogène vert. Elle a appelé les industriels et investisseurs à « déployer leurs capitaux et innovations dans les régions où ils auront le plus d’impact ».

L’article Tunisie – Italie : Elmed, « première liaison en courant continu entre l’Europe et l’Afrique » est apparu en premier sur webdo.

UE : Des sanctions contre Israël mais l’adoption reste incertaine

18. September 2025 um 12:20

La Commission européenne a annoncé mercredi 17 septembre 2025 un ensemble de sanctions politiques et commerciales contre Israël, en réponse aux récentes opérations à Gaza. Mais leur mise en œuvre reste incertaine, car l’approbation requiert un large consensus parmi les États membres.

Parmi les mesures prévues figurent l’augmentation des taxes douanières sur les produits israéliens et des sanctions visant deux ministres du gouvernement israélien, Itamar Ben-Gvir et Bezalel Smotrich. La cheffe de la diplomatie de l’UE, Kaja Kallas, a précisé : « L’objectif n’est pas de punir Israël. Il s’agit d’améliorer la situation humanitaire à Gaza ». La taxe douanière seule pourrait coûter 227 millions d’euros à l’État hébreu.

Des obstacles à l’adoption

Pour entrer en vigueur, ces sanctions doivent être approuvées par une majorité qualifiée pour les droits de douane et à l’unanimité pour les sanctions individuelles contre des ministres. Or, certains États membres comme l’Allemagne, l’Autriche, l’Italie et la Hongrie ont déjà bloqué des mesures similaires par le passé. Le soutien de pays comme l’Espagne, la Slovénie ou les Pays-Bas pourrait ne pas suffire à surmonter ces blocages.

À Tel-Aviv, ces annonces ont été accueillies avec scepticisme. Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a déclaré dans une lettre à Ursula von der Leyen : « La pression par des sanctions ne fonctionnera pas ». Du côté européen, Kaja Kallas reconnaît que l’adoption des mesures sera difficile malgré l’initiative de la Commission.

L’article UE : Des sanctions contre Israël mais l’adoption reste incertaine est apparu en premier sur webdo.

Édito : Gaza, le réveil trop tardif de l’Europe

17. September 2025 um 09:45

Soixante mille morts. Vingt mille enfants. Deux cent quarante-huit journalistes assassinés. Combien fallait-il encore de victimes pour que Bruxelles sorte enfin de son mutisme ?

Il aura fallu plus de 700 jours de massacres pour que le Parlement européen adopte sa première résolution sur Gaza.

Le contraste avec l’Ukraine est saisissant. En quelques mois, l’Union européenne avait adopté plus d’une trentaine de résolutions et dix-huit trains de sanctions contre la Russie de Poutine. Face au gouvernement de Netanyahou, accusé de crimes de guerre et de violations massives du droit international, c’était le silence. Deux poids, deux mesures devenus insupportables. Comme l’a rappelé Manon Aubry, députée européenne de la Gauche, il a fallu deux ans de génocide pour que l’UE accepte d’ouvrir les yeux.

La résolution adoptée constitue une première brèche. Elle appelle à sanctionner des colons et des ministres du gouvernement israélien, à appliquer les mandats de la Cour pénale internationale, à enquêter sur l’assassinat de 248 journalistes et à suspendre les financements militaires européens. Cette avancée n’est pas le fruit d’un sursaut moral des institutions, mais celui de l’immense mobilisation populaire à travers l’Europe, relayée par quelques forces politiques au Parlement.

Mais ce premier pas reste très loin du compte. L’Union européenne refuse toujours de reconnaître le génocide, n’impose aucun embargo sur les armes et se limite à une suspension partielle de l’accord d’association avec Israël. La droite et l’extrême droite, épaulées par la Commission d’Ursula von der Leyen, continuent de protéger coûte que coûte Netanyahou, même au prix de la complicité avec ses crimes.

L’histoire jugera sévèrement l’aveuglement et l’inertie européenne. Quand il s’agit de Gaza, chaque jour de retard coûte des vies. Face à un génocide, il n’y a pas de demi-mesures.

C’est pourquoi la mobilisation doit continuer, dans la rue comme dans les institutions. La résolution votée n’est pas une fin en soi, mais la preuve que la pression populaire peut fissurer le mur du silence. Le combat doit se poursuivre, jusqu’à l’embargo, jusqu’à la fin de la complicité européenne, jusqu’à ce que la Palestine soit libre.

L’article Édito : Gaza, le réveil trop tardif de l’Europe est apparu en premier sur webdo.

La Délégation de l’Union européenne à la puissance 3

10. September 2025 um 10:23

Ce mois de septembre est comme toujours propice à la reprise des activités culturelles après la parenthèse des festivals d’été.

Fait remarquable, la Délégation de l’Union européenne s’avère un acteur majeur de cette rentrée grâce à ses initiatives traditionnelles et aussi son appui aux manifestations locales.

Ainsi, la Délégation de l’Union européenne est sur trois fronts différents et apporte de l’eau claire au moulin de l’action culturelle. Quelles sont ces trois manifestations culturelles dans lesquelles l’apport européen est déterminant ?

  1. Rencontres internationales de la photographie de Ghar El Melh. Inaugurées le 8 septembre, ces rencontres bénéficient de l’appui de la Délégation européenne qui constitue leur principal partenaire institutionnel.
  2. Le festival du film européen. Rebaptisé « Cinéma Jet » ( Le cinéma est arrivé ), ce festival se déroulera en deux temps avec une session à Tabarka, du 12 au 21 septembre, et une autre à Nefta, du 10 au 19 octobre. Pour cette édition, cette manifestation s’appuie sur un camion itinérant destiné à rapprocher le cinéma de tous les publics. Ce festival est une initiative de la Délégation de l’Union européenne.
  3. Les Journées européennes des langues. Il s’agit d’une autre initiative de la Délégation européenne avec la participation du Conseil de l’Europe et du réseau Eunic des centres culturels européens en Tunisie. Ces Journées européennes des langues auront lieu les 26 et 27 septembre à Tunis, Sousse et Sfax.

L’article La Délégation de l’Union européenne à la puissance 3 est apparu en premier sur webdo.

L’UE envisage de suspendre partiellement l’accord d’association avec l’entité sioniste

10. September 2025 um 09:49

Dans son discours sur l’état de l’Union, prononcé mercredi 10 septembre 2025 à Strasbourg, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé de nouvelles mesures contre Israël. Bruxelles prévoit de sanctionner certains ministres jugés extrémistes et de suspendre partiellement l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, en ciblant en particulier les aspects commerciaux.

Des sanctions individuelles contre des responsables israéliens

La Commission européenne propose d’imposer des mesures restrictives à l’encontre de plusieurs ministres israéliens qualifiés d’« extrémistes ». L’objectif affiché est de répondre aux politiques jugées contraires aux principes démocratiques et aux engagements internationaux d’Israël.

Suspension partielle de l’accord d’association UE–Israël

Bruxelles envisage également de suspendre partiellement l’accord d’association qui régit les relations politiques et commerciales entre l’UE et Israël. Cette suspension concernerait notamment les volets liés aux échanges commerciaux, cœur de la coopération économique bilatérale.

Fin du soutien bilatéral direct

Ursula von der Leyen a par ailleurs confirmé que la Commission européenne mettrait fin à son soutien bilatéral direct à Israël. Cette mesure vient s’ajouter à la réévaluation de la participation d’Israël à certains programmes européens.

La Commission avait précédemment suggéré de limiter l’accès d’Israël à « Horizon Europe », le principal programme européen de recherche et d’innovation. Faute d’un consensus entre les États membres, la proposition n’avait pas abouti. Désormais, l’exécutif européen entend agir dans les marges de ses compétences, sans attendre l’unanimité des Vingt-Sept.

Lire aussi :

L’article L’UE envisage de suspendre partiellement l’accord d’association avec l’entité sioniste est apparu en premier sur webdo.

Énergie renouvelable : Le projet Medlink impliquant la Tunisie parmi les priorités de l’UE

02. September 2025 um 11:52

Le projet « Medlink », visant à relier énergétiquement la Tunisie, l’Algérie et l’Italie, a été intégré à la liste des projets prioritaires de l’Union européenne. L’objectif est de développer environ 10 GW d’énergie renouvelable et des systèmes de stockage, destinés à l’exportation et à la consommation locale.

Dans une mise à jour de sa liste des projets transfrontaliers d’énergies renouvelables, la Commission européenne a accordé au projet « Medlink » un statut spécial, offrant une meilleure visibilité et l’éligibilité pour solliciter des subventions pour les études ou la construction via le Mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE).

Sélection et évaluation

Entre septembre 2024 et janvier 2025, cinq nouveaux projets transfrontaliers ont été retenus après un appel à propositions. Chaque projet a été évalué par des experts externes, ainsi que par l’Agence exécutive européenne pour le climat, les infrastructures et l’environnement (CINEA) et la Commission européenne, afin de vérifier leur rentabilité et impact dans le domaine des énergies renouvelables.

Pour figurer sur cette liste, un projet doit impliquer au moins deux États membres de l’UE, ou un État membre et un ou plusieurs pays tiers. Au total, 13 projets transfrontaliers d’énergie renouvelable sont désormais inscrits dans le cadre du MIE. Ces projets peuvent également demander des subventions dans le cadre du mécanisme Connecting Europe Facility pour financer études et travaux.

Contenu et ambitions du projet Medlink

Le projet prévoit :

  • Le déploiement de 10 GW d’énergie solaire photovoltaïque et éolienne terrestre en Tunisie et en Algérie.
  • L’installation de systèmes de stockage d’énergie par batteries (BESS) pour gérer et distribuer l’électricité.
  • La production de 30 TWh/an, destinés à la consommation locale et à l’exportation vers l’Europe.
  • La création de 4 GW de nouvelles capacités de transfert d’électricité entre l’Afrique du Nord et l’Europe.
  • La réalisation d’une étude d’impact environnemental et social pour sécuriser le projet.

Objectifs climatiques et énergétiques

Le projet vise à réduire les émissions de CO₂ d’environ 8 MtCO₂/an dans l’UE ; à accélérer la transition énergétique dans les pays participants ; et à renforcer l’interconnexion énergétique entre l’Afrique du Nord et l’Europe pour sécuriser l’approvisionnement et développer l’exportation d’énergie renouvelable.

L’article Énergie renouvelable : Le projet Medlink impliquant la Tunisie parmi les priorités de l’UE est apparu en premier sur webdo.

Textile : L’UE accorde des dérogations douanières aux produits tunisiens jusqu’en 2029

Bruxelles a validé une exemption partielle des règles d’origine pour les vêtements fabriqués en Tunisie et exportés vers l’Union européenne. Une mesure saluée par la Fédération tunisienne du textile.

La Commission européenne a officiellement adopté, le 24 juillet 2025, une mesure de dérogation aux règles d’origine applicables aux produits textiles tunisiens (t-shirts, pantalons, robes…).

Exonération des droits de douane

Cette décision, annoncée jeudi par la Fédération Tunisienne du Textile et de l’Habillement (FTTH), permet aux exportateurs tunisiens de profiter d’une exonération des droits de douane sur les marchés européens.

La FTTH a salué une « mesure stratégique » qui renforce la compétitivité de l’industrie textile tunisienne à l’international. Elle devrait permettre aux entreprises locales d’élargir leurs marges et de stimuler l’emploi dans le secteur. Du côté européen, cette décision s’inscrit dans le cadre de la coopération bilatérale visant à dynamiser les échanges.

Jusqu’au 31 décembre 2029

La dérogation s’applique rétroactivement à partir du 22 janvier 2025 et reste en vigueur jusqu’au 31 décembre 2029. Elle s’inscrit dans le cadre de l’accord d’association UE-Tunisie, qui facilite les échanges préférentiels entre les deux parties.

À fin mai 2025, 87% des exportations tunisiennes du secteur textile-habillement étaient destinées au marché européen.

Lire aussi :

L’article Textile : L’UE accorde des dérogations douanières aux produits tunisiens jusqu’en 2029 est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : Possible hausse de l’aide européenne pour la gestion migratoire

La Commission européenne a présenté un projet de budget 2028-2034 qui prévoit un triplement des ressources dédiées à la gestion des migrations et au contrôle des frontières. Cette proposition, si elle se concrétise, pourrait ouvrir la voie à une augmentation notable de l’aide financière destinée à la Tunisie, partenaire stratégique dans la région méditerranéenne.

L’Union européenne envisage d’allouer près de 34 milliards d’euros à la gestion des flux migratoires et à la sécurisation de ses frontières, soit un montant trois fois supérieur à celui du précédent budget pluriannuel. Selon Ursula von der Leyen, cette augmentation traduit la nécessité d’une réponse collective face aux pressions migratoires croissantes.

La Tunisie, partenaire privilégié de l’UE

La Tunisie bénéficie déjà d’un appui financier conséquent de l’UE dans ce domaine. En 2023, les aides européennes incluaient environ 100 millions d’euros de subventions et près de 900 millions d’euros de prêts, conditionnés notamment à la mise en œuvre de réformes économiques et sociales.

Ce soutien vise à renforcer les capacités tunisiennes pour :

  • Moderniser ses équipements de surveillance maritime et terrestre,
  • Former ses forces de sécurité et garde-côtes,
  • Renforcer la lutte contre les réseaux de passeurs,
  • Améliorer l’accompagnement social des migrants.

Avec le projet de triplement des fonds européens, la Tunisie pourrait bénéficier d’un renforcement significatif de ces ressources.

Lire aussi : Migrations : Les entrées irrégulières dans l’Union européenne en recul de 20%

L’article Tunisie : Possible hausse de l’aide européenne pour la gestion migratoire est apparu en premier sur webdo.

L’UE adopte un 18e train de sanctions contre la Russie

L’Union européenne a approuvé un nouveau train de sanctions contre la Russie, le 18e depuis le début de l’invasion de l’Ukraine. Ce nouveau paquet, présenté comme l’un des plus sévères à ce jour, vise principalement les secteurs pétrolier et énergétique russes.

Parmi les mesures phares, figure la réduction du plafond du prix du pétrole russe exporté, désormais fixé à 47,6 dollars le baril, selon des diplomates cités par l’agence Reuters. Ce plafond avait été initialement instauré par les pays du G7 pour limiter les revenus énergétiques de Moscou.

« L’UE vient d’approuver l’un de ses trains de sanctions les plus sévères contre la Russie à ce jour », a affirmé Kaja Kallas, haute représentante de l’Union pour les Affaires étrangères. Elle a réaffirmé la volonté européenne de maintenir la pression : « Nous continuerons à augmenter les coûts, de sorte que l’arrêt de l’agression devienne la seule option pour Moscou ».

L’adoption de ce nouveau volet de sanctions a toutefois été retardée par la Slovaquie. Bratislava réclamait des garanties de la part de Bruxelles concernant un projet visant à réduire progressivement les importations de gaz russe, avec un objectif d’arrêt complet d’ici au 1er janvier 2028. Une exigence à laquelle l’UE a finalement répondu pour obtenir l’unanimité nécessaire.

L’article L’UE adopte un 18e train de sanctions contre la Russie est apparu en premier sur webdo.

Tunisie – Union européenne : L’accord d’association a trente ans

17. Juli 2025 um 18:26

Signé le 17 juillet 1995, l’accord d’association entre la Tunisie et l’Union européenne a permis de remodeler et consolider notre partenariat.

L’Union européenne et la Tunisie célèbrent aujourd’hui, 17 juillet, les 30 ans de leur Accord d’association.

Signé en 1995, cet accord a marqué le début d’un partenariat stratégique fondé sur le respect mutuel, la coopération économique, sociale et culturelle, et une volonté commune de construire un avenir partagé.

L’article Tunisie – Union européenne : L’accord d’association a trente ans est apparu en premier sur webdo.

Trump impose des droits de douane de 30 % sur l’UE et le Mexique

12. Juli 2025 um 16:02

Le président américain Donald Trump a décidé d’imposer des droits de douane de 30 % sur les importations venues de l’Union européenne et du Mexique. Ces mesures entreront en vigueur à partir du 1er août.

Des justifications économiques et sécuritaires

Trump a annoncé sa décision via Truth Social. Il reproche à l’Union européenne un déséquilibre commercial persistant et appelle à une ouverture totale du marché européen aux produits américains. Il exige également la suppression des barrières douanières et des mesures protectionnistes.

Concernant le Mexique, il reconnaît quelques efforts pour sécuriser la frontière. Mais il accuse les autorités de ne pas lutter suffisamment contre les cartels de drogue et le trafic de fentanyl, responsable de nombreuses morts aux États-Unis.

Lire aussi : Lettre de Trump à Kaïs Saïed : 25 % de droits de douane et un avertissement sévère à la Tunisie

Bruxelles critique, mais reste ouverte au dialogue

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a vivement réagi. Selon elle, ces nouvelles taxes mettraient en danger les chaînes d’approvisionnement transatlantiques. Elle a rappelé que cela nuirait aux entreprises, aux consommateurs et aux patients des deux côtés de l’Atlantique.

L’Union européenne souhaite toujours parvenir à un accord commercial avec Washington. Mais Bruxelles n’exclut pas de prendre des mesures de rétorsion si les États-Unis maintiennent leur position.

Les négociations piétinent

Jusqu’ici, les discussions entre Washington et Bruxelles s’appuyaient sur une base de 10 % de droits de douane, avec plusieurs exceptions. Aucune réunion n’est actuellement prévue pour relancer le dialogue.

Trump a laissé entendre qu’il pourrait revoir sa position. Il a proposé de réduire ces taxes si l’UE ouvre totalement son marché et supprime ses obstacles commerciaux.

Une politique tarifaire plus large

Le Mexique subit lui aussi une hausse des droits de douane. Trump ne précise pas si ces nouvelles taxes toucheront les produits couverts par l’accord Canada/États-Unis/Mexique (ACEUM), bien que ces échanges soient majoritaires.

Par ailleurs, les États-Unis ont informé une vingtaine de pays, surtout asiatiques, de l’application prochaine de tarifs compris entre 20 % et 40 %. Le Brésil sera frappé d’un taux de 50 %, et le Canada de 35 %, également à partir du 1er août.

Une stratégie offensive assumée

Ces décisions s’inscrivent dans une stratégie plus large. Trump entend rééquilibrer les échanges commerciaux et renforcer la pression sur ses partenaires. Mais elles pourraient relancer une nouvelle vague de tensions sur la scène internationale.

L’article Trump impose des droits de douane de 30 % sur l’UE et le Mexique est apparu en premier sur webdo.

❌
❌