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TSI Tunisie : Le CMF nomme un administrateur judiciaire pour gĂ©rer la crise de la sociĂ©tĂ© d’intermĂ©diation

23. Mai 2025 um 12:21

Le Conseil du MarchĂ© Financier (CMF) a reçu, le 22 mai 2025, la copie exĂ©cutoire de l’ordonnance de rĂ©fĂ©rĂ© rendue en date du 15 mai 2025 par le Tribunal de premiĂšre instance de Tunis, ordonnant la dĂ©signation de l’expert Bilel Errahmouni en qualitĂ© d’administrateur judiciaire de la sociĂ©tĂ© d’intermĂ©diation en bourse “Tuniso-SĂ©oudienne d’Investissement” (TSI), pour une durĂ©e de trois mois.

D’aprĂšs un communiquĂ© publiĂ©, jeudi aprĂšs-midi, par le CMF, cette procĂ©dure vise Ă  « assurer la gestion administrative et financiĂšre de la sociĂ©tĂ©, et ce, sous la supervision d’un juge contrĂŽleur ».

Le Conseil a prĂ©cisĂ©, aussi, que « l’administrateur judiciaire constitue la partie habilitĂ©e Ă  reprĂ©senter la sociĂ©tĂ© et Ă  agir en son nom vis-Ă -vis de toutes les parties concernĂ©es, qu’il s’agisse des clients, des banques ou des autoritĂ©s de rĂ©gulation », et ce, Ă  compter de sa nomination.

« Il est Ă©galement l’interlocuteur de rĂ©fĂ©rence pour le traitement des rĂ©clamations et demandes liĂ©es Ă  l’activitĂ© de la sociĂ©tĂ©, dans le cadre d’un contrĂŽle judiciaire direct et sous le suivi du CMF », « en vue d’assurer la bonne gestion des intĂ©rĂȘts liĂ©s Ă  la sociĂ©tĂ© durant la pĂ©riode de l’administration judiciaire », lit-on encore dans le communiquĂ©.

Il convient de noter que cette dĂ©cision intervient dans le cadre du suivi rigoureux et approfondi assurĂ© par le CMF quant Ă  la situation de la sociĂ©tĂ© d’intermĂ©diation en bourse “Tuniso-SĂ©oudienne d’Investissement”, « laquelle fait actuellement face Ă  de graves manquements en matiĂšre de gouvernance et de gestion, ayant conduit Ă  une situation fragile et instable, susceptible d’avoir des rĂ©percussions nĂ©gatives sur les droits et les avoirs des clients ».

Le CMF a rĂ©affirmĂ©, enfin, la poursuite de l’instruction approfondie de ce dossier dans le cadre de la procĂ©dure disciplinaire en cours, parallĂšlement aux actions judiciaires engagĂ©es, dans le but de renforcer la protection des Ă©pargnants et d’assurer l’intĂ©gritĂ© et la stabilitĂ© du marchĂ© financier.

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AlgĂ©rie : lancement de 55 projets d’investissement Ă©ligibles au partenariat Ă©tranger  

Le gouvernement algĂ©rien a lancĂ© 55 projets industriels en partenariat avec des investisseurs locaux et Ă©trangers dans divers secteurs industriels.

Assia Zaarour, directrice gĂ©nĂ©rale de l’investissement industriel au ministĂšre de l’Industrie de l’AlgĂ©rie, a dĂ©clarĂ©, jeudi 22 mai, que « le portefeuille de projets d’investissement supervisĂ© par le ministĂšre comprend 55 projets prĂȘts Ă  ĂȘtre Ă©tudiĂ©s, en vue de partenariats avec des investisseurs Ă©trangers et/ou algĂ©riens. Ils sont prĂ©sentĂ©s par 37 Ă©tablissements publics opĂ©rant dans divers secteurs industriels ».

Mme Zaarour a ajoutĂ© que les projets exposĂ©s couvrent divers secteurs, notamment les industries du textile et du cuir, les technologies de pointe, les industries de l’acier et du mĂ©tal, l’électricitĂ©, l’électronique et l’électromĂ©nager, en plus d’autres secteurs prometteurs, selon l’Agence de presse de l’AlgĂ©rie (APS).

De son cĂŽtĂ©, Imen Toumi, directrice gĂ©nĂ©rale adjointe de l’Agence algĂ©rienne de promotion des investissements (AAPI), a appelĂ© les investisseurs Ă©trangers Ă  profiter du climat d’affaires stimulant de l’AlgĂ©rie, Ă©voquant un certain nombre de secteurs qui offrent de rĂ©elles opportunitĂ©s de croissance et d’investissement.

La responsable a indiquĂ© que le secteur agricole, qui rĂ©pond actuellement Ă  environ 74 % des besoins alimentaires nationaux, a encore besoin d’investissements supplĂ©mentaires dans le stockage, la fabrication d’équipements et la production vĂ©gĂ©tale.

Selon elle, le secteur de l’irrigation nĂ©cessite des investissements pour Ă©tablir 10 nouvelles usines de dessalement d’eau de mer, en plus des besoins de fabrication de pompes, de transferts et d’installations de stockage.

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Tunisie │ Recul de l’indice de la production industrielle

23. Mai 2025 um 09:29

L’industrie tunisienne va trĂšs mal. Les investissements dans le secteur sont en recul, ainsi que sa part dans les exportations globales du pays. Et pour ne rien arranger, l’indice de la production industrielle a baissĂ© de 3,6% passant de 91,3 en dĂ©cembre 2023 Ă  88 en dĂ©cembre 2024.

C’est ce qui ressort du Tableau de bord de la conjoncture Ă©conomique relatif au mois de mars 2025, publiĂ© par l’Institut tunisien de la compĂ©titivitĂ© et des Ă©tudes quantitatives (Itceq), qui explique cette diminution par, principalement, la baisse de production observĂ©e au niveau des secteurs de l’énergie (-22%), des textiles, habillement et cuir (-3%), des industries chimiques (-0,9%) et des industries de matĂ©riaux de construction, cĂ©ramique et verre (-0.8%).

En revanche, la production a augmenté dans le secteur des mines (+27,9%), des industries agro-alimentaires (8,3%) et des industries diverses (0,4%).

I. B. (avec Tap).

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La Tunisie lance une nouvelle Ă©tape pour renforcer la compĂ©titivitĂ© de ses PME Ă  l’export

22. Mai 2025 um 13:04

Une confĂ©rence de presse a Ă©tĂ© organisĂ©e rĂ©cemment Ă  Tunis dans le cadre du lancement du programme “Trade and Competitiveness Programme (TCP)“, un projet financĂ© par l’Union europĂ©enne (UE) en partenariat avec la Banque europĂ©enne d’investissement (BEI) et d’autres institutions. Ce programme vise Ă  amĂ©liorer la compĂ©titivitĂ© des petites et moyennes entreprises tunisiennes, particuliĂšrement sur les chaĂźnes de valeur exportatrices prioritaires: agriculture, agroalimentaire, textile et automobile.

Le TCP s’inscrit dans une dynamique de soutien renforcĂ© au tissu Ă©conomique tunisien. Il combine plusieurs leviers: appui technique, facilitation de l’accĂšs au financement et accompagnement Ă  la transition verte. Lors de cette rencontre, les intervenants ont soulignĂ© l’importance stratĂ©gique des PME, qui reprĂ©sentent 96% du tissu Ă©conomique national, tout en jouant un rĂŽle crucial dans la crĂ©ation d’emplois et le dĂ©veloppement rĂ©gional.

Pour Marco Stella, chef de section DĂ©veloppement Ă©conomique de l’UE en Tunisie, le programme traduit la volontĂ© de l’Union europĂ©enne de soutenir l’économie rĂ©elle. Il a rappelĂ© que l’initiative, portĂ©e par l’UE en partenariat avec la DĂ©lĂ©gation de l’UE en Tunisie et l’Agence de dĂ©veloppement et d’investissement de l’organisation internationale (ADIOI), permettra de mobiliser des ressources additionnelles au profit des PME tunisiennes. L’objectif est de crĂ©er un environnement propice Ă  l’investissement, Ă  l’innovation et Ă  l’exportation, tout en intĂ©grant les enjeux de durabilitĂ©.

De son cĂŽtĂ©, Jean-Luc RevĂ©reault, chef de la ReprĂ©sentation de la BEI en Tunisie, a prĂ©sentĂ© les instruments mis en place pour appuyer les PME, en particulier une ligne de crĂ©dit de 170 millions d’euros, signĂ©e avec la Banque centrale de Tunisie, destinĂ©e Ă  amĂ©liorer l’accĂšs au financement. Il a Ă©galement Ă©voquĂ© une future ligne de garantie pour inciter les banques Ă  accompagner des PME Ă  plus fort profil de risque mais Ă  fort potentiel. Ces dispositifs s’inscrivent dans un effort rĂ©gional plus large de relance post-crise et de rĂ©silience face aux enjeux gĂ©opolitiques, climatiques et Ă©conomiques.

Le programme prĂ©voit Ă©galement un accompagnement spĂ©cifique pour aider les entreprises Ă  adopter des pratiques respectueuses de l’environnement, Ă  rĂ©duire leur empreinte carbone et leur consommation d’eau, notamment dans des secteurs comme le textile. Cette approche vise aussi Ă  anticiper les nouvelles normes europĂ©ennes, telles que la taxe carbone aux frontiĂšres.

Cette initiative vient renforcer la coordination entre les acteurs europĂ©ens prĂ©sents en Tunisie dans le cadre de l’approche Team Europe, qui fĂ©dĂšre les efforts de la Commission europĂ©enne, de la BEI et des agences bilatĂ©rales de dĂ©veloppement des États membres. Elle est Ă©galement alignĂ©e sur les prioritĂ©s du gouvernement tunisien, notamment en matiĂšre de relance Ă©conomique et de soutien aux PME.

 

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TABC : des projets tunisiens prĂ©sentĂ©s Ă  la BID pour booster les exportations et l’investissement en Afrique

21. Mai 2025 um 16:55

Le PrĂ©sident du Conseil d’affaires tuniso-africain (TABC) , Anis Jaziri, a dĂ©clarĂ© mercredi que le Conseil tient Ă  participer aux diffĂ©rents Ă©vĂ©nements Ă©conomiques afin de conclure des accords de partenariat et de coopĂ©ration et obtenir des financements au profit des projets et initiatives prĂ©sentĂ©s par les membres du Conseil.

Jaziri a ajoutĂ© dans une dĂ©claration Ă  l’agence TAP, en marge des rĂ©unions annuelles du Groupe de la Banque islamique de dĂ©veloppement (BID), tenues actuellement Ă  Alger, du 19 au 22 mai 2025, que la BID est l’une des plus grandes banques qui fournit des financements et investit en Afrique du Nord et le continent africain. Il s’agit d’une excellente opportunitĂ© que les acteurs Ă©conomiques tunisiens devraient saisir, prĂ©senter leurs projets et obtenir le soutien financier nĂ©cessaire.

Le responsable a prĂ©cisĂ© que de nombreuses idĂ©es et initiatives ont Ă©tĂ© bien accueillies par les responsables bancaires, qui ont exprimĂ© la volontĂ© de coopĂ©rer et d’apporter leur soutien financer, notant que ces initiatives reprĂ©sentent des projets structurels majeurs dans le domaine des infrastructures, l’énergie et les communications en Afrique.

Il a signalĂ© que les membres du TABC ont tenu une sĂ©rie de rĂ©unions avec des ministres chargĂ©s de l’investissement dans un certain nombre de pays, qualifiĂ©s d’importantes pour le dĂ©veloppement des partenariats et l’expansion du rĂ©seau des relations mondiales, surtout avec le continent africain.

Le prĂ©sident du conseil a relevĂ©  que de telles rĂ©unions permettraient Ă  la Tunisie et aux acteurs Ă©conomiques de dĂ©velopper leurs exportations et d’accroĂźtre leurs investissements sur le continent africain.

Il a soulignĂ© que le Conseil travaille en partenariat avec le ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres, de la migration et des Tunisiens Ă  l’étranger et celui de l’Économie et de la planification et participe aux Ă©vĂ©nements Ă©conomiques Ă  l’étranger, dans le but de diversifier les relations de coopĂ©ration avec de nouveaux partenaires tout en prĂ©servant les partenaires traditionnels.

Cet Ă©vĂ©nement connait une trĂšs grande participation de la plupart des fonds d’investissement internationaux, institutions financiĂšres internationales et investisseurs d’AmĂ©rique, d’Europe et d’Asie, a-t-il fait remarquer.

Il est Ă  noter que la Tunisie participe aux rĂ©unions annuelles de la Banque islamique de dĂ©veloppement 2025 avec une dĂ©lĂ©gation de haut niveau dirigĂ©e par le ministre de l’économie et de la planification, Samir Abdelhafidh, ainsi que des reprĂ©sentants de plusieurs structures Ă©conomiques.

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Investir dans l’IA : opportunitĂ© rĂ©elle ou excĂšs d’optimisme ?

18. Mai 2025 um 12:00

Cette interrogation, loin d’ĂȘtre une simple hypothĂšse de travail, traduit un constat “amer“ pour les entreprises qui ont peut-ĂȘtre “trop“ misĂ© sur l’intelligence artificielle (IA), en y investissant d’importantes fortunes.  

Ainsi, une Ă©tude de IBM nous apprend que « l’investissement sur des projets en lien avec l’IA n’apporte pas spĂ©cialement une garantie de retour sur investissement Â». Et pour parvenir Ă  ce diagnostic, IBM a sondĂ© 2 000 dirigeants dans 33 pays opĂ©rant dans 24 secteurs d’activitĂ©s sur les premiers bilans qu’ils pouvaient tirer de l’IA et sur son dĂ©veloppement dans les prochaines annĂ©es. C’est ce que rapporte BDM.

Si l’on en croit l’étude d’IBM, « seulement 25 % des projets en lien avec l’IA ont atteint le retour sur investissement prĂ©vu au cours des derniĂšres annĂ©es Â». Encore plus grave, « seuls 16 % (en France c’est 18 %) des projets mis en place se sont dĂ©ployĂ©s Ă  l’échelle de toute l’entreprise Â».

Course à l’aveugle

Et l’étude de conclure sur ce volet : « En voulant dĂ©velopper rapidement des solutions Ă  base d’intelligence artificielle, les entreprises se sont lancĂ©es dans une course Ă  l’aveugle sans connaĂźtre tous les tenants et les aboutissants qu’un tel projet pouvait dĂ©clencher Â».

Or, quand on a interrogĂ© les chefs d’entreprise sur ce qui les a poussĂ©s Ă  se lancer dans cette prĂ©cipitation, ils ont rĂ©pondu que c’est « la peur de se faire distancer par les concurrents Â». Plus prĂ©cisĂ©ment, des 64 % des rĂ©pondants reconnaissent que le risque de rester Ă  la traĂźne « les pousse Ă  investir dans certaines technologies avant mĂȘme d’avoir une comprĂ©hension claire de ce qu’elles apportent Ă  l’entreprise Â», et ce contre 37 % qui estiment qu’« il vaut mieux ĂȘtre rapide et prendre des risques plutĂŽt que d’ĂȘtre prudent et de prendre son temps Â».

Pas découragés

Pourtant ce faible retour sur investissement (16%) aurait pu refroidir les entreprises Ă  investir dans des projets liĂ©s Ă  l’intelligence artificielle, mais ce n’est pas le cas pour une majoritĂ© d’entre elles. D’ailleurs, « 61 % des dirigeants confirment qu’ils se prĂ©parent Ă  dĂ©velopper des agents IA Ă  grande Ă©chelle dans les deux prochaines annĂ©es Â». Et ce mĂȘme si cette ambition reste tempĂ©rĂ©e par les performances Ă  court terme de l’IA : « 65 % des dirigeants dĂ©clarent suivre attentivement le retour sur investissement avant de poursuivre ou d’augmenter leurs investissements. Une prudence assez contradictoire avec leur volontĂ© affichĂ©e de dĂ©ployer l’IA Ă  grande Ă©chelle Â».

Emploi: quant l’IA menace l’humain

L’étude d’IBM considĂšre par ailleurs que l’humain est pris en considĂ©ration dans l’investissement dans l’IA. En effet, « parmi les dirigeants interrogĂ©s, 69 % estiment que la rĂ©ussite de leur entreprise rĂ©side dans leur capacitĂ© Ă  maĂźtriser des stratĂ©gies complexes afin de prendre des dĂ©cisions cruciales, ce qui n’est pour le moment pas rĂ©alisable avec l’intelligence artificielle Â».

Ceci Ă©tant, plus de 30 % d’entre eux affirment que «  la main-d’Ɠuvre devra se recycler ou se requalifier au cours des 3 prochaines annĂ©es afin de rĂ©pondre aux enjeux de l’IA ». Et l’étude de poursuivre : « Dans un marchĂ© du travail en pleine mutation, les entreprises capables de s’adapter rapidement auront une longueur d’avance. Aujourd’hui, 54 % des organisations (et 74 % en France) recrutent pour des postes liĂ©s Ă  l’IA qui n’existaient pas encore l’an dernier. Une illustration claire de la transformation accĂ©lĂ©rĂ©e du monde professionnel ».

Conclusion : une certaine dĂ©ception pour les entreprises ayant cru que l’IA Ă©tait la solution toute faite pour rentabiliser leurs investissements. Cependant, l’espoir est permis, car on n’arrĂȘtera pas cette rĂ©volution.

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