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Gabès mise sur le tourisme alternatif avec 14,6 MD d’investissements en 2025

24. Juli 2025 um 17:40

Un colloque sur l’investissement dans le secteur du tourisme a été organisé, jeudi, à Gabès en marge de la célébration du Festival de la Fête de la Mer.

A cette occasion, le gouverneur de la région, Radhouan Nsibi a indiqué que la réhabilitation du Souk Jara à Gabès incendié le 2 mai 2022 sera entamée, au mois d’août prochain, ajoutant que ce site est considéré comme l’une des principales destinations touristique de la ville.

Il a appelé à diversifier l’offre touristique dans la région en promouvant, notamment, les nouveaux projets dans le secteur du tourisme alternatif tels que la station thermale d’El Khbayet et la zone touristique écologique intégrée à Gabès-sud.

De son côté, le commissaire régional au tourisme, Béchir Kdiri, a indiqué que la région compte 21 unités hôtelières d’une capacité de 1328 lits, ajoutant que la valeur des investissements touristiques déclarés en 2025 est de 14,6 millions de dinars.

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L’essentiel du Rapport pays 2025 de la BAD sur la Tunisie

24. Juli 2025 um 07:03

La Banque africaine de développement (BAD) vient de publier le Rapport pays sur la Tunisie pour l’année 2025 sous le titre «Tirer le meilleur parti du capital de la Tunisie pour favoriser son développement». Réalisé par Audrey Chouchane, économiste régionale pour l’Afrique du Nord, Ce rapport a été présenté le 7 juillet 2025 au ministère de l’Économie et de la Planification. Il met en lumière les perspectives de croissance pour 2025-2026; les leviers concrets de réforme pour renforcer la résilience économique ; et des recommandations stratégiques sur la fiscalité, l’investissement privé, et la valorisation des actifs publics. Nous en publions ci-dessous le résumé analytique et les recommandations politiques.

En 2024, la Tunisie a enregistré une croissance économique modeste de 1,4 %, tirée principalement par les secteurs de l’agriculture, des industries manufacturières et des services.

Cette dynamique s’est toutefois heurtée à la contraction du secteur énergétique et à une détérioration du solde commercial. Une politique monétaire restrictive a permis de contenir l’inflation à 7 %, mais a parallèlement freiné l’accès au crédit, alors que le secteur financier enregistre 14 % de prêts non performants.

Le déficit budgétaire a été réduit à 6,1 % du produit intérieur brut (PIB), grâce à une amélioration des recettes fiscales. Toutefois, le niveau d’endettement public reste élevé, représentant 81,2 % du PIB.

Les investissements directs étrangers (IDE), les recettes touristiques et les transferts de la diaspora ont contribué au renforcement des réserves de change.

Sur le plan social, le taux de chômage demeure élevé (16 %) et les disparités régionales persistent.

Pour 2025, une légère accélération de la croissance à 1,9 % est projetée, principalement soutenue par les bonnes performances attendues du secteur agricole.

Cependant, la mobilisation des ressources internes demeure inférieure à son potentiel, en raison d’une assiette fiscale qui pourrait être élargie, un secteur informel représentant environ 26 % du PIB, ainsi que par des dépenses fiscales dont l’efficacité économique peut être renforcée.

Le marché boursier encore peu développé, ne permet pas de répondre adéquatement aux besoins de financement des petites et moyennes entreprises.

La mise en œuvre de réformes fiscales ambitieuses, la digitalisation des services publics, la diversification des sources de financement, y compris par le recours aux technologies financières (FinTech) et aux obligations vertes, ainsi que l’amélioration de la gouvernance, sont essentielles pour renforcer la résilience économique.

Le renforcement de la transparence et de la coopération régionale constitue un levier stratégique pour valoriser le capital national et promouvoir un développement durable, inclusif et équitable.

La Tunisie, pays à revenu intermédiaire situé en Afrique du Nord, dispose d’un fort potentiel de développement économique, soutenu par sa position géographique stratégique, un capital humain qualifié, d’une bonne base infrastructrelle et des ressources naturelles diversifiées.

Toutefois, ce potentiel demeure partiellement inexploité en raison de contraintes structurelles persistantes qui entravent la transformation économique du pays et limitent sa capacité à mobiliser efficacement les ressources indispensables à son développement.

L’État joue un rôle central dans l’optimisation du capital national, à travers la mise en œuvre de politiques publiques cohérentes, la création d’un cadre institutionnel propice à l’investissement et le renforcement de la soutenabilité des finances publiques.

La création d’un environnement propice à une croissance durable et inclusive repose en grande partie sur l’efficacité de la mobilisation des ressources internes ainsi que sur l’amélioration continue de la gouvernance économique.

Conclusion et recommandations politiques

Des institutions solides, une gouvernance efficace et un État de droit renforcé constituent les fondements indispensables à la mobilisation accrue des ressources nationales en Tunisie.

L’optimisation du capital naturel, humain, productif et financier dépend étroitement de la qualité du cadre institutionnel et de la stabilité réglementaire.

Il est essentiel de consolider un cadre juridique et réglementaire robuste garantissant la transparence, la redevabilité et la protection des ressources, notamment dans le secteur extractif, où une gestion rigoureuse et inclusive peut renforcer la mobilisation des recettes et la durabilité des investissements.

S’agissant du capital humain, la modernisation du système éducatif, en adéquation avec les besoins évolutifs du marché du travail, ainsi que la mise en œuvre de politiques d’inclusion actives, sont prioritaires pour améliorer l’employabilité et renforcer la cohésion sociale.

Sur le plan fiscal, l’élargissement de l’assiette fiscale, notamment par l’intégration progressive du secteur informel, ainsi que l’accélération de la digitalisation des services fiscaux et administratifs, sont des leviers essentiels pour accroître les recettes publiques et renforcer l’équité fiscale.

Enfin, la simplification des procédures administratives, la sécurisation juridique des investissements et la modernisation de l’environnement des affaires sont nécessaires pour stimuler le capital d’entreprise, favoriser l’investissement privé et renforcer la compétitivité de l’économie tunisienne.

Ces recommandations s’inscrivent dans une vision intégrée du développement durable, fondée sur la transparence, la redevabilité, l’efficacité institutionnelle et l’intégration régionale, en vue de consolider les bases d’une croissance inclusive et résiliente.

Lire le rapport.

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Instrument Financier : Le Diaspora Bond c’est quoi ?

Von: hechmi
23. Juli 2025 um 10:43

ObligationsUn Diaspora Bond (ou « obligation diaspora » en français) est un instrument financier émis par un État pour emprunter de l’argent auprès de ses ressortissants vivant à l’étranger (la diaspora). L’objectif est de mobiliser leur épargne pour financer des projets de développement ou des besoins budgétaires.

Objectifs :

  • Attirer les transferts d’épargne de la diaspora vers des investissements productifs dans leur pays d’origine.
  • Réduire la dépendance aux bailleurs de fonds internationaux (comme le FMI).
  • Renforcer les liens économiques et affectifs entre la diaspora et leur pays.

Comment ça fonctionne ?

  • Le gouvernement émet un emprunt obligataire libellé en devise étrangère (souvent dollars ou euros).
  • Il propose à ses ressortissants vivant à l’étranger d’acheter ces obligations.
  • En échange, l’État leur verse un taux d’intérêt et rembourse le capital à l’échéance.

Avantages :

  • Moins de conditions que les emprunts auprès d’institutions internationales.
  • Forte motivation émotionnelle ou patriotique chez les membres de la diaspora.
  • Stabilité des transferts : la diaspora continue souvent d’envoyer de l’argent même en temps de crise.

Défis :

  • Besoin de confiance dans la gestion des fonds et la gouvernance publique.
  • Taux d’intérêt attractifs mais pas excessifs.
  • Infrastructure réglementaire et logistique (canaux d’achat, fiscalité…).

Exemples :

  • L’Inde, et le Nigeria ont émis avec succès des diaspora bonds.
  • Ces pays ont levé des milliards de dollars grâce à cet outil.

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Tunisia Global Forum : la Tunisie vise l’émission d’un emprunt en devises sans le FMI, en 2026

Von: hechmi
23. Juli 2025 um 10:27

Banque mondialeLa BCT travaille activement, en collaboration avec un groupe de financiers tunisiens opérant à l’international à une probable émission en devises au courant de l’année 2026.

La Tunisie vibre du 15 juillet au 15 août au tempo du ‘’Diaspora Month’’ organisé par l’Atuge en partenariat avec WATT(World Alliance of Tunisian Talents). Et dans le cadre de cette initiative la journée du mardi 22, courant s’est tenue la deuxième édition du Tunisia Global Forum. La Diaspora était au cœur de tous les échanges. Un moment de Brain storming, de forte intensité. Et cette effervescence a débouché sur des résolutions pratiques.

Les Diaspora Bonds

C’est le gouverneur de la BCT qui a donné le la. La Diaspora, fait corps avec la collectivité nationale. Tout plaide, par conséquent, pour sa mise sur orbite financière en ligne avec le développement durable. L’objectif est d’intérêt national et la cause est noble! La BCT a présenté des leviers concrets pour faire participer les Tunisiens résidant à l’étranger. Le ‘’Diaspora Bond ‘’ serait un outil pratique et attractif.

C’est une façon vertueuse de canaliser davantage de transferts de la Diaspora tunisienne à destination de la place de Tunis. Faut-il rappeler que pour le moment ces transferts sont de taille. Ils représentent 30 % du stock de réserves de change du pays soit l’équivalent de 5,6 % du PIB. Convenons que c’est un effet en retour avantageux pour l’économie nationale du Brain Drain.

Ce mouvement nous dégarnit de nos compétences mais en revanche nous apporte une compensation financière en retour. D’une certaine façon, l’investissement dans l’éducation est in fine rémunérateur. Et ces flux de transferts seraient appelés à se développer, pour peu que l’on offre les vecteurs financiers appropriés, à l’instar de ce que font l’Inde ou l’Egypte et en respectant les meilleures pratiques internationale.

Les précieux concours de l’expertise tunisienne à l’étranger

Les concours de la Diaspora à l’économie tunisienne peuvent se faire également, via de l’expertise. Les talents Tunisiens à l’étranger comptent des individualités remarquables. Un certain nombre de talents tunisiens se trouvent à des postes de responsabilité de premier plan dans des secteurs clés.

Il en est ainsi du monde de la Finance. Le gouverneur a évoqué des contacts avec un groupe de quatre experts tunisiens lesquels occupent des postes décisionnels dans des structures financières de premier plan.

Ces contacts sont fructueux car ils focalisent entr’autres sujets d’intérêt sur la probable émission d’un souverain en devises sur le marché international de la dette. Le Gouverneur n’a donné aucune autre indication ni sur le montant ni sur la maturité de l’emprunt. Convenons que si l’opération finirait par se dénouer le pays aura gagné le pari de restaurer son crédit de solvabilité par ses propres moyens. Une gageure extrême !

Ali DRISS

EN BREF

  • La BCT prépare une émission souveraine en devises en 2026 avec l’appui de financiers tunisiens de la diaspora.
  • Ces transferts représentent déjà 30 % des réserves de change et 5,6 % du PIB.
  • Un « Diaspora Bond » est envisagé pour canaliser ces fonds vers l’économie nationale.
  • Des experts tunisiens occupant des postes clés à l’international sont sollicités pour accompagner ce projet.
  • Cette stratégie vise à restaurer la crédibilité financière de la Tunisie par des moyens internes et durables.

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Tunisie – IDE : Investissement ou désinvestissement, qui devons-nous croire ?

16. Juli 2025 um 09:50

Climat Affaire BudgetEntre les chiffres officiels optimistes et les alertes récurrentes des institutions internationales, la réalité des investissements directs étrangers (IDE) en Tunisie demeure floue. Hausse apparente ou désengagement progressif ? Derrière des pourcentages flatteurs qui devraient rassurer sur l’avenir économique du pays, le climat d’affaires dégradé continue d’entamer la confiance. La stabilité sociale est un atout important plaidant pour l’attractivité du pays mais reste insuffisante.

Les chiffres sont sans appel et ça ne date pas d’aujourd’hui. Le rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) publié en 2024 souligne que la part des IDE dans le PIB tunisien est passée d’un sommet de 9% en 2006 à un maigre 1,5% en 2022. Ce recul important s’explique par un cocktail de facteurs lourds : instabilité fiscale, chaque gouvernement apportant son lot de procédures et de réglementations, complexité administrative extrême avec plus de 240 régimes d’autorisation et près de 50 secteurs toujours restreints aux étrangers, stagnation de la productivité et harcèlement de certains services de contrôle.

« Derrière les pourcentages flatteurs, la confiance des investisseurs reste ébranlée. »

 

Le modèle offshore, qui a longtemps servi de locomotive à l’attractivité tunisienne, révèle désormais ses limites. Il génère peu de valeur ajoutée et reste déconnecté de l’économie locale : à peine 30 % du contenu national est utilisé dans les entreprises offshore, selon les données de la FIPA (Agence tunisienne de promotion de l’investissement extérieur). Cette faible intégration freine le transfert technologique, limite la création d’emplois qualifiés et bride l’innovation, facteurs essentiels pour un développement économique durable.

 Le climat d’affaires : le talon d’Achille de l’attractivité tunisienne

L’OCDE rappelle dans son rapport que les IDE ne sont pas une panacée : leur impact dépend largement d’un environnement concurrentiel sain, de règles du jeu stables et transparentes, ainsi que d’une meilleure intégration entre multinationales et PME locales. Or, la Tunisie cumule toujours plusieurs faiblesses structurelles : opacité réglementaire, instabilité réglementaire persistante, restrictions sectorielles, et entraves à la liberté d’investir.

Les réformes recommandées sont claires : harmoniser les régimes offshore et onshore, simplifier le cadre juridique, libéraliser les secteurs porteurs comme les technologies de l’information, la logistique et les services, et instaurer un suivi rigoureux de l’impact socio-économique des IDE. Sans ces mesures, les investissements resteront captifs de fragilités structurelles.

«Le modèle offshore tunisien a montré ses limites : peu d’innovation, peu de valeur locale.»

 

Une reprise conjoncturelle mais…

Selon la FIPA, la Tunisie a enregistré une hausse de 26,1 % des IDE au premier trimestre 2025, atteignant 730,8 millions de dinars, principalement dans le secteur manufacturier qui capte 62 % des flux.

Cette dynamique est confirmée par le rapport 2024 de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), qui rapporte une hausse annuelle de 21 % des IDE, soit 936 millions de dollars.

Cependant, cette embellie masque des défis majeurs : la Tunisie ne capte que 1,8 % des IDE en Afrique du Nord et seulement 1 % sur l’ensemble du continent africain. Selon Ecoweek, la part des IDE dans le PIB a chuté à 16 % entre 2020 et 2024, contre 26,3 % entre 1970 et 2010.

Plus grave encore, environ 72,5 milliards de dinars d’investissements auraient été «perdus» entre 2010 et 2024. La promulgation de nouvelles lois dont celles comprises dans le nouveau code du Travail ne sont pas pour conforter l’attractivité de la Tunisie dans la région. La flexibilité au travail, dans ses aspects flexibilité des horaires, du lieu de travail ou des contrats, joue un rôle clé dans l’adaptation des entreprises aux changements économiques et technologiques et leur permet de mieux répondre aux besoins du marché tout en favorisant l’engagement et la productivité des employés. Par cette loi populiste aux dépens des intérêts économiques du pays, on a mis fin à la flexibilité du travail, les résultats ne tarderont pas à apparaitre.

« Une économie de pénurie n’est pas une stratégie, c’est un aveu d’échec. »

 

Une économie de pénurie et un recours accru aux prêts : solution viable ou piège économique ?

Face à la faiblesse structurelle des IDE, c’est « l’économie de pénurie » qu’on adopte en toute discrétion, c’est-à-dire une gestion stricte et contraignante des ressources, accompagnée d’un recours plus massif à l’endettement, tant domestique qu’international.

Cette stratégie, bien que compréhensible dans un contexte de restrictions budgétaires, présente des risques majeurs. Une économie de pénurie limite l’investissement productif, freine la modernisation des infrastructures et réduit la capacité du pays à répondre à la demande intérieure et aux exigences des marchés extérieurs. Par ailleurs, le recours accru aux prêts, notamment à l’étranger, alourdit la dette publique déjà élevée et accroît la vulnérabilité du pays aux fluctuations des taux d’intérêt et aux pressions des créanciers internationaux.

L’OCDE et la CNUCED alertent régulièrement sur la nécessité d’éviter un endettement excessif qui pourrait compromettre la souveraineté économique tunisienne.

L’investissement direct étranger, s’il est accompagné de réformes profondes, reste le levier le plus efficace pour relancer la croissance durable, en favorisant le transfert de technologies, la création d’emplois qualifiés et la modernisation des secteurs stratégiques.

« Sans réformes profondes, la Tunisie restera à l’écart des flux d’investissements mondiaux. »

 

Climat d’affaires peu encourageant : un frein à la confiance des investisseurs

Aujourd’hui, la Tunisie doit faire face à un environnement marqué des contraintes fortes sur les finances publiques, un contrôle trop rigoureux des devises, des difficultés d’accès au financement et un manque de transparence dans la diffusion des données économiques.

Ces conditions empêchent les entreprises, tunisiennes comme étrangères, de planifier à moyen et long terme, ce qui alimente le désengagement progressif des investisseurs. Plusieurs grandes entreprises internationales ont déjà réduit leur présence, signe inquiétant d’un climat d’affaires délétère.

Fort heureusement la stabilité sociale rassure certains investisseurs dans des secteurs sensibles comme l’industrie, la santé ou les technologies de l’information et de la communication (TIC).

« Les IDE ne sont pas la panacée, mais sans eux, la croissance restera fragile et illusoire. »

 

Entre signaux positifs et urgences structurelles, la Tunisie doit aujourd’hui ou bien oser des réformes structurelles loin des décisions économiques populistes ou se voiler la face en attendant le désastre. Certains députés même pas très édifiés sur le plan économique ont d’ores et déjà prévenu quant à la gravité de la situation économique.

Car même si les chiffres des IDE montrent une hausse en valeur, leur impact réel sur l’économie reste limité, fragile et vulnérable aux soubresauts politiques et institutionnels. Compter sur une économie de pénurie et un endettement accru pour compenser la faiblesse des investissements étrangers serait un pari risqué, aux conséquences potentiellement lourdes pour la croissance et la stabilité.

Encore faut-il que les voix de la raison soient entendues, écoutées et que l’avenir du pays ne se décide pas au travers de campagnes menées par activistes sur les réseaux sociaux dont les connaissances des enjeux économiques sont douteuses.

Amel Belhadj Ali

Chiffres clés

  • 1,5 % — Part des IDE dans le PIB tunisien en 2022, contre 9 % en 2006
  • 30 % — Part du contenu local dans les entreprises offshore opérant en Tunisie.
  • 26,1 % — Hausse des IDE au 1er trimestre 2025 selon la FIPA
  • 1,8 % — Part de la Tunisie dans les IDE en Afrique du Nord.
  • 72,5 milliards de dinars — Montant estimé des investissements perdus depuis 2010.
  • 240 régimes d’autorisation — Complexité administrative excessive freinant l’investissement.
  • 50 secteurs restreints aux étrangers — Restrictions qui limitent l’ouverture et l’attractivité économique.
  • 62 % des flux IDE — Part captée par le secteur manufacturier au 1er trimestre 2025.

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Al Buhaira Invest : Avis de vente de 9 lots de terrain aux lotissements la Perle du Lac I et les Jardins du Lac

15. Juli 2025 um 13:37


La Société Al Buhaira de Développement et d’Investissement (Al Buhaira Invest), lance un appel d’offres ouvert aux personnes physiques et morales tunisiennes ou étrangères, pour la vente, au plus offrant, de neuf (09) lots de terrain, situés aux berges du lac nord de Tunis.

Les références et les caractéristiques techniques des lots mis à la vente sont détaillées ci-après :

1. Lotissement La Perle du Lac I

2. Lotissement Les Jardins du Lac

Les lots mis à la vente sont destinés à être vendus à toute personne physique ou morale tunisienne ou étrangère, séparément (lot par lot).

Par ailleurs, il convient de mentionner que, conformément au cahier des charges du lotissement Les Jardins du Lac, les deux lots d’animations mis en vente, en l’occurrence, le lot N° 7.1.13/ CN destiné à un Club Nautique et le lot 7.1.16/ Eve22 affecté à un Espace Vert Equipé peuvent être groupés dans le cadre d’un projet intégré.

En plus de l’activité d’animation, ces deux lots de terrain peuvent abriter toutes les activités de loisirs, activités à caractère récréatif, artistique, culturel, sportif et de restauration.

Les personnes physiques ou morales, désirant participer à cet appel d’offres, sont invitées à retirer le dossier d’appel d’offres auprès du siège de la société Al Buhaira Invest sis à l’adresse suivante : Rue du Lac Rodrigo de Freïtas, Les Berges du Lac Nord de Tunis – 1053 Tunis – La Marsa ou en ligne sur le site web de la société suivant : www.albuhairainvest.com, et ce, moyennant le règlement de la somme de 200 dinars (non remboursable).

Les offres doivent parvenir au siège de la société Al Buhaira Invest au nom de Monsieur le Directeur Général, et ce, par remise directe à son bureau d’ordre central, contre récépissé, ou par voie postale sous plis fermés anonymes, ne portant que la mention : « Ne pas ouvrir/ Appel d’offres vente N° 02/2025 portant sur la vente de neuf (09) lots de terrain sis aux berges du lac nord de Tunis ». Aucune autre mention permettant l’identification du soumissionnaire ne doit figurer sur l’enveloppe.

La date limite de réception des offres au siège de la société Al Buhaira Invest, est fixée pour le jeudi 18 septembre 2025 à 12H30, le cachet du bureau d’ordre de la société faisant foi. Toute offre parvenue après la date limite et/ ou non conforme aux clauses du cahier des charges sera considérée nulle et ne sera pas prise en considération.

La séance d’ouverture des plis est ouverte aux personnes ayant retirés le dossier d’appel d’offres ou leurs représentants ; elle aura lieu conformément aux conditions prévues par le cahier des charges, le même jour le jeudi 18 septembre 2025 à 14H00 à l’hôtel Acropole situé en face du siège de la société.

Pour plus d’informations, veuillez contacter la direction commerciale de la société Al Buhaira Invest aux numéros d’appel suivants :  Tél : 00 216 71 861 800 / Direct : 00 216 71 862 834.

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[1] Coefficient d’Utilisation Foncière.

[2] Coefficient d’Occupation du Sol.

[3] Club Nautique

[4] Espace vert équipé

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