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L’Etoile victorieuse en amical face Ă  Al Masry Port SaĂŻd: Un succĂšs bon Ă  prendre

25. Juli 2025 um 19:55

L’équipe rentrante choisie par l’entraĂźneur Dridi a eu fiĂšre allure, malgrĂ© le manque d’automatismes sur le terrain. Les EtoilĂ©s ont rĂ©pondu avec application, en attendant de fluidifier les transmissions, notamment Ă  l’entrejeu.

La Presse — L’Etoile a effectuĂ© une large revue d’effectif au cours de son premier match amical d’intersaison disputĂ© au stade olympique de Sousse, devant 5.000 supporters, comme l’a stipulĂ© le quota prĂ©vu. Ainsi, on a pu voir la premiĂšre formation alignĂ©e par le head coach LassĂąad Dridi. Il a mis Raed Gazzeh dans les bois qui, aprĂšs un bon quart d’heure,a commis une erreur d’apprĂ©ciation sur le but Ă©galisateur 1-1 Ă  la 14e en sortant hasardeusement de sa surface de rĂ©paration. Cinq minutes auparavant, Mohamed KantĂ©, l’attaquant guinĂ©en placĂ© aux avant-postes aprĂšs le dĂ©part de Chaouat, n’a pas manquĂ© l’offrande du portier Ă©gyptien Chehata pour ouvrir le score. Un match trĂšs animĂ© en occasions de but de part et d’autre, mais aussi en ratages et maladresses, au vu du manque de fraĂźcheur physique des joueurs. En effet, par deux fois, Raki Aouani a manquĂ© le but qui aurait pu donner de nouveau l’avantage aux EtoilĂ©s. DerriĂšre, la charniĂšre centrale Hnid et Bouzaabia ( joueur prometteur promu de la rĂ©serve) a assurĂ© globalement. Ghedamsi a Ă©tĂ© placĂ© Ă  droite de la dĂ©fense alors que le nouveau transfuge malien Omar Bah Ă©tait latĂ©ral gauche. Au milieu du terrain, on a retrouvĂ© les inamovibles de la saison passĂ©e,  Ă  savoir CĂ©dric Gbo, coupable de quelques pertes de balle,  Fadi Ben Choug trĂšs remuant et la recrue Philip. Cette fois, c’est un milieu du terrain qui a finalement doublĂ© la mise 2-1 pour l’Etoile. Suite Ă  un corner bottĂ© de la droite, Walid Karoui n’avait plus qu’à pousser la balle devant la ligne de but, prolongĂ©e de la tĂȘte par le capitaine Slah Ghedamsi.

Les doublures en verve

Pour un test face Ă  une Ă©quipe qualifiĂ©e, tout comme l’Etoile, Ă  la prochaine Coupe de la CAF, le rĂ©sultat est significatif, malgrĂ© le caractĂšre non officiel de la rencontre. Dridi n’a pas eu froid aux yeux en alignant le revanchard KantĂ©, qui doit ĂȘtre plus « Ă©goĂŻste Â» et inspirĂ© face au but. Cinq changements ont Ă©tĂ© opĂ©rĂ©s Ă  la pause avec l’incorporation du gardien de but K. Youssef, du vĂ©tĂ©ran Boughattas, K. Ibrahim et les recrues Ricky Hans et  Goodlad. A la reprise, le rythme a baissĂ© d’intensitĂ©. A la 55e, KantĂ© a cĂ©dĂ© sa place. L’attaque a eu moins de mordant en seconde pĂ©riode, au point de se dissiper complĂštement. Petite satisfaction, le grand retour de l’enfant du club, Malek Baayou, aprĂšs une pige en Europe. Il a montrĂ© de bonnes dispositions sur le plan physique. Mohamed Aziz Jebali, lui, a participĂ© Ă  la rencontre Ă©galement, au milieu du terrain.

Au final, on a eu droit Ă  une Etoile Ă  deux visages, conquĂ©rante en premiĂšre pĂ©riode et complĂštement repliĂ©e en seconde pĂ©riode, Ă  cause des changements qui se sont avĂ©rĂ©s peu fructueux. Mais globalement, la dĂ©fense a tenu le coup face aux rushs des aigles verts Ă©gyptiens. C’est une large revue d’effectif Ă  laquelle on a eu droit avec une vingtaine de joueurs qui ont participĂ© Ă  ce test d’application.

Agitation au CA: Une Ă©niĂšme zone de turbulence

25. Juli 2025 um 19:38

SecouĂ© par des perturbations en interne, le Club Africain n’arrive dĂ©cidĂ©ment pas Ă  se dĂ©tacher de cette Ă©tiquette de club instable.

La Presse — Quelque peu vouĂ© aux gĂ©monies ces derniers jours avant que l’annonce de son licenciement ne prenne davantage d’ampleur, Mohamed Sahli concentrerait en lui tous les maux du CA. Le coach a refusĂ© de disputer des matchs amicaux. Le coach n’a pas assez d’envergure pour veiller sur les destinĂ©es du CA. Il serait Ă  l’origine de certaines fuites le concernant et relayĂ©es par un mĂ©dia de la place, alors que les rĂ©seaux sociaux foisonnent depuis quelques jours d’infos fantaisistes et difficilement vĂ©rifiables. C’est dĂ©cidĂ©ment endĂ©mique au CA et surtout cyclique. Au dĂ©part, le club affiche un projet ambitieux, mais les rĂ©sultats ne suivent pas toujours, ce qui crĂ©e un sentiment d’instabilitĂ©. La saison n’a mĂȘme pas commencĂ© et le bureau directeur nouvellement Ă©lu et intronisĂ© n’a mĂȘme pas le temps de savourer une pĂ©riode de quiĂ©tude, de rĂ©pit et de sĂ©rĂ©nitĂ© avant d’attaquer l’exercice. Ce faisant, il y a eu le stage bloquĂ© de AĂŻn Draham qui a permis au groupe de se souder davantage, mais Ă  prĂ©sent, la fragilitĂ© du club, souvent soulignĂ©e, a ressurgi Ă  nouveau  avec des intrigues, des soi-disant complots, des prĂ©sumĂ©s coups tordus, des conspirations et des mĂ©sententes entre exĂ©cutif et staff technique, rien que ça ! Gageons toutefois qu’en rĂ©alitĂ©, le tableau n’est pas si sombre, bien au contraire. Non, c’est juste propre au CA oĂč quand les choses s’enveniment, l’effet boule de neige qui suit fauche tout sur son passage.

Le mercure grimpe

Club volcanique par excellence, le CA s’est, semble-t-il, assagi depuis quelque temps dĂ©jĂ , davantage avec l’élection du Dr Mohsen Trabelsi. Et au CA de prendre sur soi et d’éponger, purger, assainir et se projeter pour se renforcer, sans prĂ©tendre toutefois repartir d’une page blanche.

Club certes populaire, mais institution Ă  l’environnement «difficile», mĂȘme si les millions de fans clubistes constituent toujours le premier soutien du club, le CA a cette particularitĂ© de se complaire dans l’anxiĂ©tĂ©. L’association de 1920 n’est donc pas un club ingĂ©rable, mais un club difficile Ă  gĂ©rer. Et lĂ , ce n’est pas tout Ă  fait la mĂȘme chose, mĂȘme si, du coup, il n’est pas facile de s’y retrouver dans cette ambiance tendue dans les arcanes clubistes. A l’heure d’entamer la seconde phase de sa prĂ©paration d’avant-saison, sous les ordres d’un technicien forcĂ©ment appelĂ© Ă  la rescousse ou au chevet de l’équipe, le CA se retrouve forcĂ©ment sous pression aprĂšs la sĂ©paration avec Mohamed Sahli. Et en gĂ©nĂ©ral, comme notĂ© par le passĂ©, quand le CA pique sa crise, ça ne plombe pas durablement la saison, mais ça prend la forme d’un feu d’artifice avec un retour au calme dĂšs que le CA renoue avec la rĂ©ussite sur le terrain. Il faut dire que, toujours en marge de la saison passĂ©e, la saison blanche vĂ©cue avec aucun accessit africain dĂ©crochĂ© avait de quoi amener Ă  ruminer son Ă©chec


Siliana et Zaghouan en alerte : Djebel Dahr et Djebel Mansour en proie aux flammes

Von: La Presse
25. Juli 2025 um 19:27

Le commissaire rĂ©gional au dĂ©veloppement agricole de Siliana, Jamel Ferchichi, a annoncĂ© ce vendredi que la coordination est en cours avec les services compĂ©tents pour mobiliser deux avions militaires en appui aux efforts terrestres de lutte contre l’incendie qui ravage actuellement les zones forestiĂšres de Djebel Dahr Ă  Bargou et Ouled Bouhani Ă  Bouarada.
Selon Ferchichi, les flammes, attisĂ©es par des vents violents de type chergui (chihili), se sont propagĂ©es rapidement, atteignant dĂ©sormais Djebel Mansour dans la dĂ©lĂ©gation d’El Fahs (gouvernorat de Zaghouan). Il a qualifiĂ© la situation de critique, indiquant qu’un soutien aĂ©rien est devenu indispensable pour contenir le feu.
“L’incendie sĂ©vit actuellement au sommet de la montagne, ce qui complique l’accĂšs et les opĂ©rations au sol. Les unitĂ©s de la protection civile et les agents forestiers sont dĂ©ployĂ©s Ă  proximitĂ© des habitations pour prĂ©venir toute extension vers les zones rĂ©sidentielles”, a-t-il dĂ©clarĂ© Ă  l’Agence TAP.
Les Ă©quipes de terrain — protection civile, agents forestiers, forces de sĂ©curitĂ© — luttent sans relĂąche depuis plus de 72 heures pour maĂźtriser ce feu, qui touche l’un des massifs les plus riches en biodiversitĂ© du pays, selon le mĂȘme responsable.
En soutien aux opĂ©rations, les commissariats rĂ©gionaux au dĂ©veloppement agricole des gouvernorats du Kef, de Zaghouan et de Kairouan ont mobilisĂ© six camions-citernes anti-incendie (deux par rĂ©gion) et plusieurs Ă©quipes d’intervention spĂ©cialisĂ©es.

Alerte météo : vents forts et mer trÚs agitée sur toutes les cÎtes

Von: La Presse
25. Juli 2025 um 19:24

L’Institut National de la MĂ©tĂ©orologie (INM) a Ă©mis, ce vendredi, un bulletin mĂ©tĂ©orologique spĂ©cial annonçant la poursuite de l’alerte concernant des vents forts affectant l’ensemble des zones maritimes du pays.
Selon l’INM, les conditions en mer seront particuliĂšrement difficiles. La mer sera gĂ©nĂ©ralement trĂšs agitĂ©e, pouvant devenir localement grosse, en raison de rafales de vent soutenues.
Les autoritĂ©s recommandent la plus grande prudence aux navigateurs, pĂȘcheurs et usagers de la mer, et appellent Ă  suivre rĂ©guliĂšrement les mises Ă  jour mĂ©tĂ©orologiques officielles.

Tunisie : L’INM place toutes les rĂ©gions en vigilance jaune

Von: La Presse
25. Juli 2025 um 18:58

L’Institut National la MĂ©tĂ©orologie (INM) a actualisĂ©, vendredi, sa carte de vigilance, en plaçant toutes les rĂ©gions du pays, en vigilance jaune, en raison des tempĂ©ratures Ă©levĂ©es et des perturbations mĂ©tĂ©orologiques prĂ©vues.
D’aprĂšs l’institut, la mĂ©tĂ©o est marquĂ©e, vendredi, par la formation de cellules orageuses locales avec pluies isolĂ©es ainsi que de vents forts dĂ©passant temporairement 80 km/h en rafales et sous orages avec phĂ©nomĂšnes locaux de sable sur le sud.
La Vigilance jaune, requiert selon l’institut, une attention particuliĂšre en pratiquant des activitĂ©s sensibles au risque mĂ©tĂ©orologique.

La TICAD 9 veut catalyser les talents africains et promouvoir une croissance durable

Von: La Presse
25. Juli 2025 um 18:53

La 9e ConfĂ©rence internationale de Tokyo sur le dĂ©veloppement de l’Afrique (TICAD 9) se tiendra Ă  Yokohama, au Japon, du 20 au 22 aoĂ»t 2025, a annoncĂ© Kei Yoshizawa, conseiller principal au dĂ©partement Afrique de l’Agence japonaise de coopĂ©ration internationale (JICA), lors d’un point de presse tenu en ligne ce vendredi.
« Pour la TICAD 9, l’action de la JICA portera sur la co-crĂ©ation de solutions innovantes avec l’Afrique », a-t-il prĂ©cisĂ©.
Cette stratĂ©gie repose sur trois approches majeures, dont la premiĂšre concerne la jeunesse, Ă  travers un programme de dĂ©veloppement mutuel des ressources humaines intitulĂ© « TOMONI Africa » (signifiant se faire des amis). Dans ce cadre, de nouvelles initiatives seront lancĂ©es lors de la confĂ©rence, notamment : Le programme « JICA Africa Hometown Â», destinĂ© Ă  connecter les collectivitĂ©s locales japonaises avec les pays africains et le « Japan-Africa Youth Camp Â», pour favoriser la crĂ©ation d’un rĂ©seau entre jeunes Africains et Japonais.
Les autres axes d’intervention portent sur : la transformation digitale et verte (DX/GX), incluant l’intelligence artificielle et les technologies spatiales et le renforcement de la coopĂ©ration internationale, en lien avec l’Agenda 2063 de l’Union africaine, pour encourager une co-crĂ©ation active entre l’Afrique et l’Asie.
La JICA a Ă©galement dĂ©fini des prioritĂ©s d’action dans les domaines social, Ă©conomique et sĂ©curitaire :
Sur le plan social : formation de la prochaine gĂ©nĂ©ration Ă  travers la circulation des talents dans l’enseignement supĂ©rieur entre l’Afrique et le Japon, autonomisation des femmes et des jeunes.
Sur le plan Ă©conomique : promotion d’une croissance inclusive, intĂ©gration des entreprises africaines dans l’économie mondiale, amĂ©lioration des infrastructures (villes, Ă©nergie, eau) et renforcement de la rĂ©silience des systĂšmes alimentaires.
Pour la paix et la sécurité : construction de sociétés pacifiques et résilientes, consolidation de la confiance et adaptation aux changements climatiques.
En marge de la TICAD 9, la JICA organisera prÚs de 40 événements thématiques du 18 au 22 août 2025.
LancĂ©e en 1993, la TICAD est organisĂ©e par le gouvernement japonais, en partenariat avec les Nations Unies, le PNUD, la Banque mondiale et la Commission de l’Union africaine. Elle rassemble des gouvernements, bailleurs, organisations internationales, rĂ©gionales, et des acteurs du secteur privĂ©. La confĂ©rence vise Ă  favoriser les Ă©changes, crĂ©er de nouvelles opportunitĂ©s Ă©conomiques et Ă©tablir des partenariats durables, en s’appuyant sur une approche pragmatique et axĂ©e sur les rĂ©sultats.
Pour rappel, la TICAD 8 s’est tenue Ă  Tunis les 27 et 28 aoĂ»t 2022, faisant de la Tunisie le deuxiĂšme pays africain Ă  accueillir l’évĂ©nement, aprĂšs le Kenya en 2016.

«Binomi» au Festival international de Carthage: Ă€ guichets fermĂ©s
 Aziz Jebali remporte son pari

25. Juli 2025 um 18:45

«Binomi» : une fresque comique et tragique de la société tunisienne sur les planches de Carthage

La Presse —Le théùtre, lieu de vĂ©ritĂ© et d’engagement, trouve en « Binomi » une expression vibrante d’une de ses principales missions. À la fois confession, espace de critique et miroir de la sociĂ©tĂ©, la scĂšne devient, sous la direction d’Aziz Jebali, le terrain d’une Ă©popĂ©e humaine oĂč se croisent dĂ©rision, douleur et luciditĂ©.

PrĂ©sentĂ©e au théùtre antique de Carthage, « Binomi » se dĂ©ploie comme un vĂ©ritable Ă©ventail de personnages aussi atypiques que drĂŽles. Mise en scĂšne et portĂ©e par Aziz Jebali, elle rĂ©unit une plĂ©iade talentueuse : Saber Oueslati, Yasmine Dimassi, Fatma Sfar, Jihad Charni, Issam Abssi, Mohamed Souissi, avec la participation exceptionnelle du cheikh Mohamed Ben Hammouda. Le texte, issu d’un travail collectif, est mis en valeur par une scĂ©nographie sobre et intelligente signĂ©e Sabri El Atrous.

Le dĂ©cor s’ouvre sur un espace intime, presque confinĂ© : une petite maison oĂč vit Hamidou, styliste solitaire interprĂ©tĂ© par Jebali lui-mĂȘme. Aspirant Ă  rompre son isolement, il cherche un colocataire et fait appel Ă  Kelkha (Saber Oueslati), agent immobilier rusĂ©, prĂȘt Ă  tirer profit de la situation en dĂ©filant une galerie de nouveaux locataires.

Durant deux heures et trente-cinq minutes, les spectateurs assistent Ă  une succession de rencontres improbables, chacune donnant lieu Ă  une rĂ©flexion sociale oĂč la politique est dĂ©guisĂ©e sous les traits de la comĂ©die. «Binomi» s’apparente Ă  une mosaĂŻque vivante de la sociĂ©tĂ© tunisienne, une fresque oĂč se mĂȘlent drames quotidiens, absurditĂ© des rapports humains et critique des mĂ©canismes de pouvoir.

Sous son apparente lĂ©gĂšretĂ©, « Binomi» aborde frontalement les thĂšmes les plus brĂ»lants de l’actualitĂ© tunisienne : la libertĂ© d’expression, la rĂ©pression, la cause palestinienne, le poids des mĂ©dias, ou encore les dĂ©rives sur les rĂ©seaux sociaux. À travers le personnage de Majdouline (Yasmine Dimassi), poĂ©tesse en quĂȘte de likes plus que de sens, la piĂšce tourne en dĂ©rision l’élitisme creux et l’opportunisme numĂ©rique.    

Mais « Binomi » n’élude pas non plus les fractures identitaires et sociales qui traversent la Tunisie.

L’une des scĂšnes les plus percutantes confronte un « Baldi » (citadin) Ă  un propriĂ©taire issu des rĂ©gions de l’intĂ©rieur, mettant en lumiĂšre les hiĂ©rarchies rĂ©gionales implicites, avec tout le mĂ©pris et la condescendance qu’elles vĂ©hiculent. Abdelhamid Bouchnak y brille par un jeu nuancĂ©, livrant un portrait Ă  la fois drĂŽle et glaçant d’un Tunisien arrogant.

Le racisme extĂ©rieur, notamment Ă  l’égard des Africains subsahariens vivant en Tunisie, est Ă©galement Ă©voquĂ© avec intelligence, interrogeant le paradoxe d’un pays africain oĂč la xĂ©nophobie reste ancrĂ©e.

«Cette piĂšce est nourrie du rĂ©el», confie Saber Oueslati, co-auteur et comĂ©dien. «Elle n’est pas dĂ©connectĂ©e du peuple tunisien. Elle Ă©volue avec les Ă©vĂ©nements du monde». Cette dimension vivante, quasi documentaire, confĂšre Ă  « Binomi» une force rare : le texte s’adapte, les thĂšmes changent, et le spectacle reste en prise directe avec l’actualitĂ©.

Parmi les moments les plus poignants figure la prise de position collective en faveur de la Palestine. Le drapeau palestinien brandi sur scĂšne, les chants du public scandant «Vive la Palestine !» — autant d’images fortes qui rappellent que le théùtre est aussi un lieu de ralliement et de solidaritĂ©.

La rĂ©ussite de Binomi repose Ă©galement sur l’alchimie de ses comĂ©diens. Aziz Jebali donne Ă  Hamidou une profondeur mĂȘlĂ©e de fragilitĂ© et d’humour ; Saber Oueslati, en KhlĂ©kha manipulateur, insuffle rythme et Ă©nergie Ă  la narration. Yasmine Dimassi et Fatma Sfar proposent, chacune Ă  sa maniĂšre, des figures fĂ©minines surprenantes, loin des stĂ©rĂ©otypes habituels.

Chaque acteur trouve sa place dans cette piĂšce rĂ©solument collective, oĂč le jeu devient un acte de foi, une maniĂšre de penser et de panser les blessures de la sociĂ©tĂ©. À la fois comĂ©die grinçante, piĂšce critique et spectacle cathartique, «Binomi » s’inscrit dans une tradition d’un théùtre capable de faire rire autant que rĂ©flĂ©chir. Il rappelle combien la scĂšne peut ĂȘtre un lieu de conscience, un champ de bataille pacifique, un espace oĂč se tissent les rĂ©cits.  Sur les planches du mythique théùtre de Carthage, « Binomi » a prouvĂ© que le théùtre tunisien est vivant, audacieux et profondĂ©ment enracinĂ© dans son temps.

UGTT : trois jours de grĂšve dans le transport terrestre

Von: La Presse
25. Juli 2025 um 18:45

La FĂ©dĂ©ration gĂ©nĂ©rale du transport, affiliĂ©e Ă  l’Union gĂ©nĂ©rale tunisienne du travail (UGTT), a annoncĂ© une grĂšve sectorielle de trois jours dans le secteur des transports terrestres. Ce mouvement est prĂ©vu pour les 30, 31 juillet et 1er aoĂ»t 2025, afin de protester contre ce que la fĂ©dĂ©ration qualifie de « dĂ©tĂ©rioration des conditions de travail et d’absence des garanties minimales de sĂ©curitĂ© professionnelle Â».
Dans un communiquĂ© publiĂ© jeudi, la fĂ©dĂ©ration a soulignĂ© que les agents et cadres du secteur travaillent dans des conditions particuliĂšrement difficiles, pointant du doigt plusieurs problĂšmes structurels : vĂ©tustĂ© des Ă©quipements, manque de prĂ©vention, absence de tenues de travail, conditions climatiques extrĂȘmes en Ă©tĂ© comme en hiver, ainsi que des actes de violence verbale et physique subis pendant l’exercice de leurs fonctions.
La fĂ©dĂ©ration a Ă©galement critiquĂ© la gestion du dossier par le ministĂšre de tutelle, l’accusant d’avoir ordonnĂ© la prĂ©paration des rĂ©quisitions avant mĂȘme la tenue de la rĂ©union de nĂ©gociation, prĂ©vue le 28 juillet 2025. Selon le mĂȘme communiquĂ©, les sociĂ©tĂ©s de transport ont Ă©tĂ© sommĂ©es de transmettre les listes nominatives des agents rĂ©quisitionnĂ©s avant le 26 juillet, ce que la fĂ©dĂ©ration considĂšre comme une tentative de torpiller le dialogue social, estimant que « le recours Ă  ce mĂ©canisme n’est pas une solution en soi Â».
La FĂ©dĂ©ration gĂ©nĂ©rale du transport a enfin prĂ©cisĂ© que la grĂšve sera maintenue si les revendications syndicales ne sont pas satisfaites Ă  l’issue de la rĂ©union de nĂ©gociation prĂ©vue avec les autoritĂ©s.

Oudhna accueille la 1ere Ă©dition du Festival international des arts populaires: CĂ©lĂ©brer les traditions

25. Juli 2025 um 18:15

Entre les pierres antiques d’Oudhna, les rythmes et les chants populaires s’apprĂȘtent Ă  rĂ©sonner. Du 26 juillet au 5 aoĂ»t, le site archĂ©ologique se transforme en scĂšne vivante pour accueillir le 1er Festival international des arts populaires, un voyage sensoriel au cƓur des traditions mĂ©diterranĂ©ennes.

La Presse —Du 26 juillet au 5 aoĂ»t 2025, le prestigieux site archĂ©ologique d’Oudhna se transformera en une scĂšne vivante de cultures et de traditions Ă  l’occasion de la premiĂšre Ă©dition du Festival international des arts populaires. Ce nouvel Ă©vĂ©nement, placĂ© sous l’égide du ministĂšre des Affaires culturelles, mettra Ă  l’honneur les expressions artistiques populaires de Tunisie, d’Egypte et de Palestine.

Onze spectacles sont au programme de ce festival, avec la participation d’artistes et de troupes emblĂ©matiques reprĂ©sentant les cultures populaires de la rĂ©gion mĂ©diterranĂ©enne. Parmi les noms attendus : Mahmoud Ellithy (Égypte), la troupe de la Koufie (Palestine), mais aussi des figures connues de la scĂšne tunisienne comme Samir Loussif, Zina el Gasrinia, Walid Ettounsi ou encore Nour Chiba. Le festival dĂ©butera le samedi 26 juillet avec la Troupe nationale des arts populaires Assael, et se clĂŽturera le mardi 5 aoĂ»t avec le spectacle «Rbikha», signĂ© Noureddine Kahlaoui et Mariem Noureddine. Le choix du site d’Oudhna n’est pas anodin. SituĂ© Ă  30 km au sud-ouest de Tunis, dans la vallĂ©e d’Oued Miliane, ce site archĂ©ologique remarquable tĂ©moigne d’un riche passĂ© romain. FondĂ©e en 27 av. J.-C., Oudhna — autrefois appelĂ©e Uthina — conserve des vestiges impressionnants : capitole, temples, thermes, maisons et mosaĂŻques romaines.

Son amphithéùtre, l’un des plus imposants de Tunisie (capacitĂ© de 16.000 spectateurs), accueillera l’ensemble des reprĂ©sentations.

Ce cadre exceptionnel promet de confĂ©rer Ă  chaque performance une dimension unique, entre patrimoine immatĂ©riel et mĂ©moire des pierres.  En plus des spectacles, le festival proposera des expositions d’artisanat et des ateliers interactifs, mettant en lumiĂšre les savoir-faire ancestraux et les traditions vivantes de la Tunisie et d’ailleurs. Dans une volontĂ© de valorisation des arts populaires, le ministĂšre des Affaires Culturelles a affirmĂ© que ce festival s’inscrit dans une politique plus large de rĂ©glementation et de structuration des Ă©vĂ©nements culturels, afin d’assurer une meilleure reprĂ©sentativitĂ© des styles artistiques dans toute leur diversitĂ©.

Avec cette premiĂšre Ă©dition, le Festival international des arts populaires d’Oudhna s’annonce comme un rendez-vous incontournable de l’étĂ© culturel tunisien, alliant valorisation du patrimoine, diversitĂ© artistique et ouverture sur la MĂ©diterranĂ©e.

 

EST — Christophe Chaintreuil, nommĂ© directeur technique des jeunes: On se recentre sur la formation
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25. Juli 2025 um 18:10

La section de football de l’EspĂ©rance se rĂ©organise. La formation des jeunes est de nouveau au centre de la stratĂ©gie du club. En ce sens, le Français, Christophe Chaintreuil, a Ă©tĂ© nommĂ© directeur technique de la section des jeunes, secondĂ© par son compatriote, Christian Bracconi.

La Presse — Des joueurs, comme Taha Yassine KhĂ©nissi, Haythem Jouini, Idriss Mhirsi, Moez Ben ChĂ©rifia, Amanallah Memmiche ou encore Mohamed Amine Ben Hmida, ont tous fait leurs premiĂšres classes au centre de formation des jeunes footballeurs de l’EspĂ©rance de Tunis. De purs produits “sang et or” qu’on a fait accĂ©der Ă  l’équipe premiĂšre en puisant dans le vivier du club, sans avoir Ă  aller chercher ailleurs.

A chaque pĂ©riode oĂč la formation a Ă©tĂ© au cƓur de la stratĂ©gie du club, l’EspĂ©rance a pu enfanter des talents qui ont fait d’abord son bonheur. Des joueurs imprĂ©gnĂ©s de la culture de la gagne, marque de fabrique de l’EspĂ©rance de Tunis.

AprĂšs le dernier Ă©chec en Ligue des champions ponctuĂ© par une Ă©limination en quarts de finale par Mamelodi Sundowns, le prĂ©sident du club a d’abord concentrĂ© ses efforts sur la participation Ă  la Coupe du monde des clubs, avant de mettre sur pied sa stratĂ©gie de travail pour la saison prochaine.

Hamdi Meddeb a dĂ©jĂ  fait le choix de confier l’équipe premiĂšre Ă  Maher Kanzari, un entraĂźneur qui croit aux jeunes et qui sait leur donner la marge de progression nĂ©cessaire. Mais le prĂ©sident de l’EspĂ©rance n’en est pas restĂ© lĂ .

Retour Ă  l’école française

Neuf ans aprĂšs le dĂ©part de GĂ©rard Buscher de la direction technique des jeunes, Hamdi Meddeb fait de nouveau confiance Ă  l’école française, rĂ©putĂ©e pour son sens pointu de la formation. En ce sens, le prĂ©sident de l’EspĂ©rance a nommĂ© Christophe Chaintreuil au poste de directeur technique de la section des jeunes du football.

Ancien milieu de terrain, Christophe Chaintreuil a fait l’essentiel de sa carriĂšre d’entraĂźneur dans la formation des jeunes. Lors de la saison 2014-2015, il a Ă©tĂ© directeur du centre de formation du club Arles-Avignon. De 2016 Ă  2018, il a Ă©tĂ© sĂ©lectionneur national des catĂ©gories U17 et U18 Ă  Singapour et entraĂźneur Ă  l’acadĂ©mie nationale de football. Il a Ă©tĂ© Ă©galement directeur technique du club de formation de l’Olympique de Marseille au SĂ©nĂ©gal (2021-2022) et le dernier poste qu’il a occupĂ© est directeur technique du club saoudien, Al-Adalah.

Pour sa mission Ă  l’EspĂ©rance, Christophe Chaintreuil sera secondĂ© par son compatriote, Christian Bracconi, qui a dirigĂ© les centres de formation de Bastia et Ajaccio. Le dernier poste qu’il a occupĂ© est entraĂźneur U19 de l’Olympique de Marseille de 2023 Ă  2025.

Bref, deux techniciens blindĂ©s en matiĂšre de formation. Un excellent choix quand on sait qu’outre les jeunes formĂ©s au club, l’EspĂ©rance a fait le choix, ces derniers temps, de recruter de jeunes footballeurs africains, Ă  l’instar de Jack Pantoulou Diarra et Abdramane KonatĂ©.

 

Changement climatique: Et si la menace devenait une opportunitĂ© ?

25. Juli 2025 um 17:55

Face Ă  l’accĂ©lĂ©ration des dĂ©rĂšglements climatiques, la Tunisie se trouve confrontĂ©e Ă  un double dĂ©fi : attĂ©nuer les effets d’une crise environnementale dĂ©jĂ  bien visible et saisir les opportunitĂ©s Ă©conomiques qu’elle peut engendrer. De nombreux experts et acteurs Ă©conomiques, Ă  l’instar de Faouzi Chokri, alertent sur les risques croissants, tout en soulignant les perspectives offertes par les Ă©nergies renouvelables, l’innovation agricole et le dĂ©veloppement d’un tourisme rĂ©silient.

La Presse — Sous l’effet du changement climatique, la Tunisie voit se multiplier les menaces sur ses secteurs Ă©conomiques clĂ©s. Faouzi Chokri, expert senior en dĂ©veloppement durable et changement climatique, explique que «le changement climatique a dĂ©jĂ  des effets visibles en Tunisie et risque d’amplifier ses impacts socio-Ă©conomiques dans les annĂ©es Ă  venir», notamment sur plusieurs plans.

Il mentionne en particulier la sĂ©curitĂ© alimentaire, affectĂ©e par la baisse des prĂ©cipitations et la hausse des tempĂ©ratures. Ces phĂ©nomĂšnes fragilisant les cultures pluviales comme le blĂ© et l’orge, rĂ©duisent les revenus des agriculteurs et des Ă©leveurs, et accĂ©lĂšrent l’exode des jeunes ruraux, aggravant ainsi le dĂ©sĂ©quilibre entre rĂ©gions rurales et urbaines.

Des impacts dĂ©jĂ  visibles sur les secteurs clĂ©s

Faouzi Chokri souligne Ă©galement les effets sur le tourisme, un secteur sensible Ă  l’élĂ©vation du niveau de la mer, qui menace plages, infrastructures hĂŽteliĂšres et Ă©cosystĂšmes. Ce phĂ©nomĂšne se manifeste par l’érosion cĂŽtiĂšre, la dĂ©gradation des paysages et la perte de biodiversitĂ©, notamment Ă  Kerkennah et Djerba. «Ce sont autant de facteurs qui risquent de dĂ©courager les touristes, surtout en Ă©té», alerte-t-il. Concernant l’industrie et l’énergie, Chokri indique que le stress hydrique pĂšse lourdement sur les industries consommatrices d’eau, comme l’agro-alimentaire et le textile, tandis que la chaleur extrĂȘme nuit Ă  la santĂ© des travailleurs et accroĂźt les coĂ»ts de climatisation. Ces impacts combinĂ©s entraĂźnent une baisse de la production agricole, des recettes touristiques, une hausse des dĂ©penses en santĂ©, infrastructures et aides sociales, accentuant l’exode rural et poussant les jeunes vers les villes ou Ă  l’étranger.La Tunisie, dĂ©jĂ  confrontĂ©e Ă  un stress hydrique structurel, subit une pression croissante sur ses ressources en eau. Faouzi Chokri rĂ©vĂšle une rĂ©duction des pluies annuelles de-5 Ă -15 % selon les projections du Giec, ainsi qu’une hausse des tempĂ©ratures moyennes pouvant atteindre +2,5°C Ă  +4°C d’ici 2100. « Cela accĂ©lĂšre l’évaporation des rĂ©servoirs, barrages et sols, et limite la recharge des nappes phrĂ©atiques », explique-t-il. Le changement climatique pourrait ainsi rĂ©duire la disponibilitĂ© en eau de 28 Ă  40 % d’ici 2050.

Il rappelle que la Tunisie, avec moins de 450 mÂł d’eau douce par habitant et par an, est dĂ©jĂ  en dessous du seuil de pĂ©nurie absolue fixĂ© Ă  500 mÂł. L’élĂ©vation du niveau de la mer et le pompage excessif favorisent l’intrusion d’eau salĂ©e, dĂ©gradant la qualitĂ© de l’eau pour l’agriculture et la consommation. Ce phĂ©nomĂšne est particuliĂšrement prĂ©occupant au Cap Bon, dans le Sahel, Ă  GabĂšs et Ă  Djerba.

L’agriculture menacĂ©e dans ses fondements

Les changements climatiques constituent un dĂ©fi majeur pour l’agriculture tunisienne, car ils affectent la productivitĂ©, la durabilitĂ© et la rĂ©silience d’un secteur vital pour l’économie nationale. La hausse des tempĂ©ratures accĂ©lĂšre l’évaporation de l’eau et affecte la croissance des cultures sensibles Ă  la chaleur, comme le blĂ© et les lĂ©gumes, ainsi que la productivitĂ© animale. La baisse et l’irrĂ©gularitĂ© des prĂ©cipitations, surtout au centre et au sud, favorisent les sĂ©cheresses, perturbent les cycles agricoles et limitent la recharge des nappes.

Faouzi Chokri Ă©voque Ă©galement la dĂ©gradation des sols, liĂ©e Ă  la salinisation due Ă  l’irrigation excessive et Ă  l’intrusion marine, ainsi qu’à l’érosion provoquĂ©e par l’ariditĂ©. Il ajoute que « les changements climatiques favorisent l’expansion des espĂšces nuisibles, comme la mouche mĂ©diterranĂ©enne ou les criquets, engendrant un usage accru des pesticides, avec des coĂ»ts Ă©conomiques et environnementaux importants». Parmi les effets directs : la baisse de la production cĂ©rĂ©aliĂšre, olĂ©icole et arboricole, la vulnĂ©rabilitĂ© des petits exploitants, le risque pour la sĂ©curitĂ© alimentaire, la balance commerciale, la perte de revenus agricoles, l’exode rural et l’aggravation des inĂ©galitĂ©s rĂ©gionales. « Sans adaptation, l’agriculture tunisienne risque un dĂ©clin durable, avec des consĂ©quences sociales, Ă©conomiques et rĂ©gionales majeures», prĂ©vient-il. Le tourisme, qui reprĂ©sente 7 % du PIB, gĂ©nĂšre de nombreux emplois et repose sur des atouts climatiques, culturels et naturels, est particuliĂšrement vulnĂ©rable aux effets du dĂ©rĂšglement climatique. Parmi les principales menaces: l’élĂ©vation du niveau de la mer affectant les zones cĂŽtiĂšres touristiques, l’érosion des plages, le recul du littoral et les inondations d’hĂŽtels : les vagues de chaleur rĂ©currentes qui nuisent Ă  l’attractivitĂ© estivale, notamment pour les touristes europĂ©ens ; l’avancĂ©e du dĂ©sert, la perte de biodiversitĂ© et la rarĂ©faction des oasis, ce qui limite la frĂ©quentation du sud tunisien.

Chokri souligne qu’« une transition vers un modĂšle de tourisme durable et rĂ©silient est indispensable pour prĂ©server ce pilier Ă©conomique».

Transformer la contrainte en opportunitĂ©

Si les changements climatiques reprĂ©sentent un dĂ©fi de taille, ils peuvent aussi ouvrir des perspectives Ă©conomiques Ă  condition que la Tunisie anticipe, innove et adapte ses politiques. Parmi les opportunitĂ©s identifiĂ©es figurent le dĂ©veloppement des Ă©nergies renouvelables, grĂące Ă  l’ensoleillement Ă©levĂ© et au potentiel Ă©olien, permettant Ă  la Tunisie de devenir un acteur rĂ©gional du solaire et d’exporter de l’électricitĂ© verte ; la transition vers une agriculture durable, l’accĂšs aux financements climatiques, l’encouragement Ă  l’innovation dans la gestion de l’eau, les technologies propres et l’adaptation agricole : ainsi que la valorisation d’un tourisme hors saison et Ă©co-responsable, et le dĂ©veloppement d’activitĂ©s autour du recyclage et de la bioĂ©nergie. Pour Faouzi Chokri, «le changement climatique, Ă  condition d’ĂȘtre affrontĂ© par des investissements verts, la formation des jeunes, l’innovation technologique et une gouvernance cohĂ©rente, peut devenir un levier de transformation pour repositionner l’économie tunisienne sur des bases durables et compĂ©titives».

Pharmacies et souplesse de paiement: Solidaires face Ă  la maladie !

25. Juli 2025 um 17:25

Le contrat de confiance qui lie certains pharmaciens et leurs clients les plus fidĂšles reflĂšte le souci de s’unir contre la maladie. Face Ă  un malade qui se trouve dans le besoin de recevoir son traitement mĂ©dicamenteux mais qui, en revanche, ne dispose pas d’assez d’argent pour l’obtenir, les pharmaciens de cƓur se montrent comprĂ©hensifs et compatissants.

La Presse — En effet, Ă  l’heure oĂč la chertĂ© de la vie intrigue les Tunisiens Ă  revenus moyens et autres salariĂ©s et oĂč le prix de certains traitements se taille la part du lion du budget individuel, faire preuve de souplesse devient, pour certains pharmaciens, un devoir humain. Il s’agit de l’une des plus belles manifestations de solidaritĂ© sociale Ă  laquelle s’adonnent ces commerçants pour concrĂ©tiser le droit d’accĂšs Ă  la santĂ©.

Faten Choulek est pharmacienne. Elle est en contact permanent avec des malades qui sollicitent des traitements mĂ©dicamenteux. Certains d’entre eux se trouvent, souvent, Ă  court d’argent. D’autres sont soumis Ă  des traitements contre des maladies chroniques qui grĂšvent une bonne partie de leurs budgets. Pour soutenir les malades-clients et permettre l’accĂšs — sans tarder — aux mĂ©dicaments, la pharmacie oĂč travaille Faten continue Ă  rĂ©pondre favorablement Ă  leurs attentes, remettant le paiement Ă  plus tard. « Ce sont des faveurs que nous accordons Ă  certains clients fidĂšles. Il est impĂ©ratif, pour nous, de bien connaĂźtre les personnes Ă  qui nous ferions confiance. Cette derniĂšre reprĂ©sente l’assise de cette relation de solidaritĂ© qui nous unit », souligne Faten Choulek.

La proximitĂ© au service de l’humain

Il faut dire que ce geste de confiance mutuelle est pratiquĂ©, dans certaines pharmacies, depuis bien longtemps. « Octroyer le traitement mĂ©dicamenteux Ă  une personne qui ne dispose pas de l’argent nĂ©cessaire Ă  cette acquisition constitue une pratique que nous perpĂ©tuons depuis toujours, mais Ă  des conditions bien dĂ©terminĂ©es. Dans notre pharmacie, indique Rim Ghzayel, nous avons une liste restreinte de clients fidĂšles Ă  qui nous facilitons l’accĂšs aux mĂ©dicaments sans pour autant leur mettre la pression pour payer la facture. Ces personnes, qui n’excĂšdent pas une dizaine, sont des clients fidĂšles depuis bien des annĂ©es. Ils font partie, de surcroĂźt, de l’entourage de notre pharmacie. La plupart d’entre eux habitent Ă  deux pas de chez nous ».

Une générosité devenue rituelle

Dans la pharmacie oĂč travaille Faten, situĂ©e au Bardo 2, la liste des clients bĂ©nĂ©ficiant de cette souplesse de paiement compte une vingtaine de personnes. La plupart d’entre elles sont ĂągĂ©es et suivent des traitements Ă  vie. « Ce sont surtout des affiliĂ©s Ă  la Cnam qui recevront, immanquablement, des remboursements de la Caisse nationale d’assurance maladie. Aussi, suffit-il pour eux de payer une avance dans l’attente de recevoir le remboursement pour payer la totalitĂ© de la facture ; une facture qui varie entre 500dt et 1000dt », indique Faten. Il faut dire que les clients qui disposent de cette faveur ne sont autres, gĂ©nĂ©ralement, que des personnes ĂągĂ©es souffrant d’une ou de plusieurs maladies chroniques. Ces malades suivent un ou plusieurs traitements Ă  vie dont le coĂ»t pĂšse lourd sur leurs budgets. «  Un traitement valable pour une durĂ©e de trois mois coĂ»te environ 900dt. C’est pour cette raison que nous leur accordons des pĂ©riodes de clĂ©mence pour payer le montant Ă  condition que ce dernier ne dĂ©passe pas mille dinars », renchĂ©rit Rim.

Le «  dĂ©pannage » opportun

NĂ©anmoins, dans certains cas, et en prenant toujours compte de la relation de confiance mutuelle qui lie les pharmaciens et leurs fidĂšles clients, des exceptions peuvent ĂȘtre appliquĂ©es pour les clients, autres que les personnes ĂągĂ©es et les malades chroniques, qui se trouvent, eux aussi, Ă  court d’argent. « Avant, mĂȘme Ă  court d’argent, certains clients avaient la possibilitĂ© de livrer des chĂšques de garantie, dans l’attente de recevoir leurs salaires. Or, depuis l’interdiction de cette solution, il est devenu difficile, pour eux d’avoir d’autres moyens pour obtenir les mĂ©dicaments et payer par la suite. Nous continuons, par consĂ©quent, Ă  faire preuve de souplesse envers notre clientĂšle, n’ayant comme garantie de notre argent que la confiance Ă©tablie entre nous. Pour cette catĂ©gorie, le plafond des dettes ne doit pas dĂ©passer les 250dt », ajoute Faten.  Elle attire, toutefois, l’attention sur des cas sociaux qui n’ont pas les moyens pour se procurer les mĂ©dicaments,  des personnes qui vivent dans la prĂ©caritĂ© et qui, par consĂ©quent, sont privĂ©es du droit Ă  la santé 

La confiance doit ĂȘtre bien mĂ©ritĂ©e !

S’abstenir d’accorder cette faveur Ă  tout venant est comprĂ©hensible. « On ne peut pas livrer des mĂ©dicaments Ă  des personnes qu’on ne connaĂźt pas. Il faut bien, quand mĂȘme, garantir notre droit au paiement, ce qui n’est pas possible pour des clients inconnus », prĂ©cise Rim. Les critĂšres conditionnant la souplesse de paiement dans certaines pharmacies sont largement justifiĂ©s. D’ailleurs, le moindre laisser-aller pourrait coĂ»ter cher au pharmacien. Dans l’une des pharmacies implantĂ©es Ă  El Manar, cette pratique n’est plus exercĂ©e. C’est que la solidaritĂ© sociale a cĂ©dĂ© la place Ă  la prudence. « Nous avons cessĂ© d’octroyer des mĂ©dicaments sans ĂȘtre payĂ©s et ce, bien avant l’interdiction des chĂšques de garantie ; soit bien avant la pandĂ©mie de covid. Seules deux ou trois personnes ĂągĂ©es continuent de bĂ©nĂ©ficier de cette faveur », indique la pharmacienne qui prĂ©fĂšre garder l’anonymat. Et d’ajouter que donner confiance Ă  ceux qui ne le mĂ©ritent pas est une grave erreur. « Je me souviens d’un monsieur que la propriĂ©taire connaĂźt bien. Il Ă©tait venu acheter des mĂ©dicaments qui avaient coĂ»tĂ© soixante-dix dinars. Il comptait payer via sa carte bancaire, laquelle n’a pas donnĂ© une rĂ©ponse favorable. Il avait promis de revenir payer au plus vite. Toutefois, nous ne l’avons plus revu », ajoute-t-elle, déçue.

Quoi qu’il en soit, la souplesse au niveau du paiement des mĂ©dicaments devrait ĂȘtre appliquĂ©e dans un plus grand nombre de pharmacies, car le mĂ©dicament diffĂšre de tout autre produit commercialisĂ©. Un mĂ©dicament sauve des vies, sauve des familles de la distorsion sociale. L’accĂšs aux mĂ©dicaments est un droit, quitte Ă  ĂȘtre obtenu non sans faveur.

Civilité et citoyenneté: des lois pour tout régenter

25. Juli 2025 um 17:05

Est-ce en dĂ©sespoir de cause ou pour mettre un terme Ă  cette indolence coupable des esprits que l’on se prĂ©pare Ă  soumettre Ă  la Chambre des reprĂ©sentants du peuple le projet de loi n° 87 de 2025, qui vise Ă  criminaliser le dĂ©pĂŽt ou le rejet de dĂ©chets en tous genres dans les lieux publics ?

La Presse — Pourtant, des membres de l’ancienne gĂ©nĂ©ration — ils ne sont plus trĂšs nombreux — vous raconteront que jeter dans la rue, n’importe oĂč, des ordures mĂ©nagĂšres, des dĂ©chets de construction et autres relevant d’un comportement hautement coupable, et celui qui habitait dans les environs n’hĂ©sitait pas Ă  aller avertir le voisin, qui rĂ©agissait  immĂ©diatement.

C’était pour dire que l’école confortait une partie de l’éducation familiale.

Source majeure de pollution

Mais actuellement, adresser un reproche de ce genre à un fautif peut se terminer à la morgue d’un hîpital.

La sociĂ©tĂ© s’est tellement ensauvagĂ©e qu’il est devenu difficile d’instaurer ce respect acceptĂ© et compris, cet autogouvernement  qui favorise le vivre-ensemble.

Prenons le cas des mĂ©gots de cigarettes, qui reprĂ©sentent une source majeure de pollution visuelle et environnementale. Les quais des stations de mĂ©tro, les plages, les salles de spectacles, etc.,  en sont jonchĂ©s et en dĂ©pit des efforts dĂ©ployĂ©s, on n’y mettra pas un terme de sitĂŽt.

D’aprĂšs les spĂ©cialistes en la matiĂšre, « les mĂ©gots de cigarettes comptent parmi les dĂ©chets les plus rĂ©pandus dans les rues. Ils mettent de nombreuses annĂ©es Ă  se dĂ©composer, causant ainsi des dommages directs Ă  l’environnement et aux alentours Â».

Le projet de loi prĂ©voit que toute « personne jetant volontairement des mĂ©gots de cigarettes, des mouchoirs en papier ou des rĂ©cipients en plastique lĂ©gers dans la rue ou sur la voie publique sera passible d’une amende de 100 Ă  300 dinars, assortie d’une obligation de nettoyage des lieux publics pendant un Ă  trois jours, Ă  la discrĂ©tion de l’autoritĂ© locale Â».

Mais il n’y a pas que cela, le jet de grands sacs de gravats ou d’ordures mĂ©nagĂšres, dans des sacs Ă©ventrĂ©s et dĂ©goulinants et le dĂ©pĂŽt de dĂ©chets de construction devant les habitations, les commerces, loin des bennes Ă  n’importe quelle heure de la journĂ©e ou de la nuit seront interdits.

Le projet prĂ©voit une amende de 300 Ă  1 000 dinars  pour tout jet en dehors des horaires prĂ©vus  pour  cette entorse.

De simples slogans occasionnels

Ce durcissement de la loi, malheureusement nĂ©cessaire, s’inscrit dans le cadre de la protection de l’environnement et de la santĂ© publique.

C’est Ă©galement le rappel d’une culture de citoyennetĂ©, demeurĂ©e au stade de simples slogans occasionnels qui nous incite Ă  la protection de l’environnement dans lequel nous vivons.

Des sanctions plus lourdes seront infligĂ©es pour les infractions plus graves, notamment le dĂ©versement des dĂ©chets mĂ©dicaux, industriels, Ă©lectroniques ou de construction, tout comme la contamination des sources d’eau ou des parcs publics.

Les plages de Monastir, GabĂšs et d’autres rĂ©gions cĂŽtiĂšres victimes de ces incivilitĂ©s en savent quelque chose.

« La contamination des sources d’eau ou des parcs publics se multiplie. Ces infractions seront passibles d’amendes comprises entre 2 000 et 5 000 dinars, et d’une peine d’emprisonnement d’un Ă  six mois en cas de rĂ©cidive ou de risque pour la santĂ©. Le vĂ©hicule utilisĂ© pourra ĂȘtre saisi temporairement, conformĂ©ment Ă  l’article 4 de la proposition Â».

La machine en marche

Si nous prenons en considĂ©ration les opĂ©rations coup de poing effectuĂ©es pour rendre les trottoirs aux piĂ©tons, contrĂŽler l’emmagasinage des eaux minĂ©rales et des produits de consommation Ă  l’abri et non en pleine nature, qui a dĂ©marrĂ© il y a quelques jours, il semble que nous sommes sur le bon chemin.

La machine est en marche. Elle ne doit plus s’arrĂȘter.

Nous devons Ă  tout prix retrouver ce respect pour l’environnement, cet effort individuel qui se mue en mouvement national, pour protĂ©ger un bien commun Ă  cĂ©der aux futures gĂ©nĂ©rations.

Incendie maßtrisé à djebel Sayar à Béja aprÚs plus de deux jours

25. Juli 2025 um 16:56
Incendie maßtrisé à djebel Sayar à Béja aprÚs plus de deux jours | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (Divers) – L’incendie survenu Ă  djebel Sayar de Sidi Ismail Ă  BĂ©ja-sud a durĂ© plus de deux jours, a Ă©tĂ© maĂźtrisĂ©, vendredi, bien que quelques foyers rĂ©siduels restent actifs, selon une source Ă  la direction rĂ©gionale de la protection civile.

Lors de cette phase de refroidissement, les pompiers poursuivent leur lutte pour Ă©teindre totalement les braises qui risquent d’ĂȘtre attisĂ©es par le vent, notamment, au niveau des habitations Ă  Ouled Alaya et Houawlia.

Les dĂ©gĂąts causĂ©s par cet incendie ne sont pas encore dĂ©terminĂ©s, a prĂ©cisĂ© la mĂȘme source, notant que diffĂ©rents types d’équipements, dont un canadair, ont Ă©tĂ© mobilisĂ©s contre le feu qui s’était dĂ©clenchĂ©, mercredi dernier vers 18h30.

Une voiture au prix d’usine
 Le projet qui fait rĂȘver les Tunisiens

Von: La Presse
25. Juli 2025 um 15:32

Le dĂ©putĂ© Mohamed Ziad Maher a annoncĂ© le dĂ©pĂŽt d’une initiative lĂ©gislative visant Ă  permettre aux citoyens tunisiens d’acheter un vĂ©hicule au prix d’usine, c’est-Ă -dire sans droit de consommation, ni taxe douaniĂšre, et avec une TVA rĂ©duite Ă  7 %.
Ce projet de loi a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© Ă  l’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple par Mohamed Ziad Maher, accompagnĂ© de 20 autres dĂ©putĂ©s. Il prĂ©voit que chaque Tunisien puisse bĂ©nĂ©ficier de cet avantage une seule fois dans sa vie, sous certaines conditions. À titre d’exemple, un vĂ©hicule dont le prix sur le marchĂ© atteint 75 000 dinars pourrait ainsi ĂȘtre acquis pour 35 000 dinars seulement.
Lors de son intervention sur les ondes de Diwan FM, le député a précisé que le Bureau du Parlement a transmis la proposition à la Commission des finances, qui devrait entamer prochainement des discussions à ce sujet.
Selon les dispositions proposĂ©es, ce droit serait accordĂ© : aux cĂ©libataires de plus de 30 ans, ou aux chefs de famille dont aucun membre n’a bĂ©nĂ©ficiĂ© de cet avantage auparavant.
L’objectif de cette initiative est double, selon Maher : offrir un allĂšgement financier aux citoyens face Ă  la flambĂ©e des prix des voitures, et inciter les jeunes Ă  rester en Tunisie, en leur apportant un avantage concret, afin de limiter la fuite des compĂ©tences.
Cette proposition intervient dans un contexte oĂč les coĂ»ts d’acquisition de vĂ©hicules en Tunisie sont devenus inaccessibles pour une large partie de la population, en raison des taxes Ă©levĂ©es et de la faiblesse du pouvoir d’achat.

Massad Boulos : “Je souhaite collaborer avec la Tunisie pour instaurer la paix, combattre le terrorisme et renforcer la prospĂ©ritĂ©â€

Von: La Presse
25. Juli 2025 um 15:30

Massad Boulos, Haut conseiller du Président américain pour les affaires arabes, a exprimé son intention de travailler étroitement avec la Tunisie afin de consolider la paix, lutter contre le terrorisme et promouvoir le développement économique.
Dans une vidĂ©o publiĂ©e sur la page Facebook de l’ambassade des États-Unis en Tunisie, diffusĂ©e lors de sa visite au cimetiĂšre amĂ©ricain de Carthage, Massad Boulos a indiquĂ© avoir rencontrĂ© le prĂ©sident tunisien KaĂŻs SaĂŻed ainsi que plusieurs responsables tunisiens.
Au cours de ces échanges, ils ont discuté des moyens de renforcer la coopération bilatérale dans les domaines de la sécurité, du développement économique et du commerce. Boulos a insisté sur sa volonté de collaborer avec le gouvernement tunisien pour approfondir les relations commerciales et assurer une stabilité durable dans la région.
Cette visite s’inscrit dans le cadre des efforts conjoints des deux pays pour combattre le terrorisme et favoriser un climat de prospĂ©ritĂ© partagĂ©.

Tunisiens, combien empruntez-vous vraiment ? Le bilan choc des 20 derniÚres années

Von: La Presse
25. Juli 2025 um 15:27

Entre dĂ©cembre 2005 et mars 2025, les Tunisiens ont contractĂ© prĂšs de 29,23 milliards de dinars de prĂȘts auprĂšs des banques, selon les derniĂšres statistiques de la Banque centrale de Tunisie. Ce chiffre total englobe les prĂȘts immobiliers, les crĂ©dits pour l’amĂ©lioration du logement, les prĂȘts Ă  la consommation, les crĂ©dits automobiles ainsi que les prĂȘts universitaires. Cette Ă©volution rĂ©vĂšle une croissance progressive, mais des signaux rĂ©cents de stabilisation, notamment dans le secteur immobilier.
Depuis 2005, le volume global des crĂ©dits accordĂ©s a connu une augmentation constante. Il s’élevait alors Ă  environ 5 milliards de dinars, montant qui a presque quadruplĂ© en vingt ans. Entre 2005 et 2009, la hausse fut modĂ©rĂ©e, d’environ un milliard, avant d’accĂ©lĂ©rer Ă  partir de 2010 avec une progression annuelle moyenne de 2 milliards. En 2015, le total des prĂȘts dĂ©passait dĂ©jĂ  les 18 milliards, et la dĂ©cennie suivante a enregistrĂ© une croissance supplĂ©mentaire de 9 milliards, pour atteindre les niveaux actuels.

Des prĂȘts immobiliers stables, une demande en amĂ©lioration du logement en hausse

Les prĂȘts immobiliers reprĂ©sentent la part la plus importante de ce montant, atteignant prĂšs de 12,23 milliards de dinars sur la pĂ©riode. AprĂšs avoir presque doublĂ© entre 2011 et 2025, ils affichent cependant une remarquable stabilitĂ© depuis mars 2022, tournant autour de 12 milliards. Cette stagnation s’explique notamment par les difficultĂ©s structurelles du secteur immobilier en Tunisie : prix Ă©levĂ©s des logements, taux d’intĂ©rĂȘt importants par rapport au revenu moyen des mĂ©nages, ainsi que l’accĂšs difficile au financement personnel. MalgrĂ© les mesures gouvernementales visant Ă  faciliter l’acquisition, telles que la baisse du taux directeur de 8 % Ă  7,5 % et une TVA rĂ©duite sur les prĂȘts pour logements neufs, le secteur reste contraint.
À l’inverse, les prĂȘts destinĂ©s Ă  l’amĂ©lioration du logement ont augmentĂ© de maniĂšre significative, passant de 4,24 milliards en 2011 Ă  prĂšs de 10,95 milliards en 2025, soit une hausse de 50 %. Ce segment a connu une certaine stabilitĂ© rĂ©cente depuis fin 2021, reflĂ©tant un intĂ©rĂȘt croissant des mĂ©nages pour la rĂ©novation plutĂŽt que pour l’achat de biens immobiliers neufs. Par ailleurs, les crĂ©dits Ă  la consommation ont presque triplĂ© en vingt ans, passant de 1,77 milliard en 2005 Ă  prĂšs de 4,92 milliards en 2025, avec une lĂ©gĂšre hausse dĂ©but 2025 aprĂšs une pĂ©riode de stabilitĂ©.
Les prĂȘts pour l’achat de voitures ont Ă©galement progressĂ©, quadruplant depuis 2005 pour atteindre 410 millions de dinars en 2025, tout en restant stables autour de 400 millions depuis 2022. Enfin, les prĂȘts universitaires, bien que modestes en valeur (13,95 millions en 2025 contre 677 000 en 2005), ont connu une multiplication par 20, traduisant une volontĂ© accrue des familles de financer les Ă©tudes supĂ©rieures de leurs enfants.

Freins aux prĂȘts bancaires et dĂ©veloppement des alternatives financiĂšres

MalgrĂ© cette tendance globale Ă  la hausse, plusieurs freins importants limitent l’accĂšs aux crĂ©dits bancaires pour une grande partie de la population tunisienne. La hausse des taux d’intĂ©rĂȘt, les procĂ©dures administratives complexes, les dĂ©lais longs de traitement des dossiers, et le contexte Ă©conomique difficile rendent les prĂȘts bancaires moins attractifs et accessibles.
Face Ă  ces contraintes, une part significative des Tunisiens se tourne dĂ©sormais vers des solutions alternatives, notamment les sociĂ©tĂ©s de leasing pour l’achat de vĂ©hicules ou encore des institutions financiĂšres offrant des prĂȘts plus petits et plus ciblĂ©s, destinĂ©s Ă  la consommation ou aux Ă©tudes universitaires. Ces alternatives permettent aux mĂ©nages d’éviter les lourdeurs du systĂšme bancaire traditionnel, bien que le montant de ces prĂȘts reste limitĂ©.
En rĂ©sumĂ©, le paysage du crĂ©dit en Tunisie a connu une forte croissance ces vingt derniĂšres annĂ©es, portĂ©e principalement par les prĂȘts immobiliers et Ă  la consommation. Toutefois, la rĂ©cente stabilitĂ© observĂ©e dans les prĂȘts au logement souligne les dĂ©fis persistants du secteur immobilier, tandis que les alternatives au crĂ©dit bancaire classique se dĂ©veloppent face Ă  des conditions financiĂšres et administratives contraignantes.

Plusieurs ambassades fĂ©licitent la Tunisie Ă  l’occasion du 68e anniversaire de la proclamation de la RĂ©publique

Von: La Presse
25. Juli 2025 um 15:14

Le vendredi 25 juillet 2025, plusieurs ambassades accrĂ©ditĂ©es en Tunisie ont adressĂ© leurs vives fĂ©licitations au peuple tunisien Ă  l’occasion du 68e anniversaire de la proclamation de la RĂ©publique tunisienne, un moment symbolique fort cĂ©lĂ©brĂ© dans tout le pays.
L’ambassade d’Allemagne a publiĂ© un message officiel sur sa page Facebook, oĂč l’ambassadrice Wolbers et l’ensemble de l’équipe diplomatique ont exprimĂ© leurs chaleureuses fĂ©licitations « Ă  toutes les Tunisiennes et tous les Tunisiens Ă  l’occasion de cet anniversaire historique ».
De son cĂŽtĂ©, l’ambassade des États-Unis a exprimĂ© sa fiertĂ© « des relations d’amitiĂ© solides » qui unissent Washington et Tunis, soulignant l’importance de cette cĂ©lĂ©bration nationale.
L’ambassade de SuĂšde en Tunisie a Ă©galement prĂ©sentĂ© ses vƓux de bonheur et de prospĂ©ritĂ© au peuple tunisien, tandis que l’ambassade de la RĂ©publique populaire de Chine a adressĂ© ses plus sincĂšres fĂ©licitations, soulignant la pĂ©rennitĂ© des liens bilatĂ©raux, Ă  l’occasion de cet anniversaire marquant.
Ces messages de solidaritĂ© et d’amitiĂ© diplomatique tĂ©moignent de la place importante que la Tunisie occupe sur la scĂšne internationale, ainsi que de la reconnaissance de son parcours historique.

NOR.BE, invitĂ© d’honneur du Festival de Carthage 2025

Von: La Presse
25. Juli 2025 um 15:10

AprĂšs avoir envoĂ»tĂ© le public de Dougga aux cĂŽtĂ©s de l’Orchestre Symphonique de Barcelone, NOR.BE rejoint Riadh Fehri sur scĂšne en tant qu’invitĂ© spĂ©cial de Tapis Rouge 2, lors du prestigieux 59e Festival International de Carthage.
Le 5 juillet 2025, le théùtre romain de Dougga vibrait au rythme d’un concert exceptionnel oĂč NOR.BE s’est produit avec le Jeune Orchestre de Barcelone devant un public conquis. Cette performance a marquĂ© une Ă©tape majeure dans la carriĂšre de l’artiste, qui poursuit son ascension en Ă©tant l’invitĂ© spĂ©cial du spectacle Tapis Rouge 2, prĂ©sentĂ© par Riadh Fehri, le 21 juillet prochain dans le cadre du Festival International de Carthage.

Dougga : Un rĂȘve devenu rĂ©alitĂ©

Le 5 juillet, NOR.BE a livrĂ© une prestation mĂ©morable dans le cadre majestueux du théùtre romain de Dougga, accompagnĂ© de 70 musiciens de l’Orchestre Symphonique de Barcelone. Ce concert a su marier avec brio le patrimoine historique tunisien Ă  une modernitĂ© musicale audacieuse.
Forte du succĂšs rencontrĂ© Ă  Dougga, la performance de NOR.BE au Festival de Carthage sous l’égide de Riadh Fehri s’annonce comme un moment fort de cette 59e Ă©dition. Tapis Rouge 2 cĂ©lĂšbre le meilleur de la scĂšne artistique arabe et internationale, et la prĂ©sence de NOR.BE confirme son statut d’artiste Ă©mergent Ă  la voix interculturelle unique.
Reconnu pour sa fusion harmonieuse entre arrangements orchestraux, textures électroniques contemporaines et performances vocales en live, NOR.BE impose une signature sonore originale. Ses concerts de juillet, à Dougga puis à Carthage, symbolisent son envolée internationale en 2025.

D’aprĂšs communiquĂ©

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