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“De la chaise roulante au taxi volant” : La Tunisienne Imen Sfaxi ouvre la voie à une mobilité aérienne avancée inclusive à Abu Dhabi

21. November 2024 um 10:45

Imen Sfaxi, première femme en situation de handicap à rêver de devenir pilote de drone, a fait forte impression lors de l’Air Expo 2024 à Abu Dhabi. Cette Tunisienne audacieuse et visionnaire, déterminée à repousser les frontières de la mobilité aérienne avancée, incarne une véritable révolution dans l’inclusion des personnes à mobilité réduite dans l’industrie aéronautique.

Imen Sfaxi, une Tunisienne audacieuse et déterminée, a captivé l’attention à Air Expo 2024 avec un discours qui a résonné dans les cœurs et les esprits des participants du monde entier. Lors de cet événement prestigieux, elle a partagé sa vision de devenir la première femme pilote de drone en situation de handicap, un rêve ambitieux qui ne se limite pas à un simple exploit personnel, mais qui incarne une révolution dans la mobilité aérienne avancée.

“Ce n’est pas la souffrance qui nous définit, c’est ce que nous en faisons”, a déclaré Imen avec une conviction inébranlable. Ces mots, simples, mais puissants, résument parfaitement son parcours exceptionnel et son combat pour rendre la mobilité aérienne accessible à tous, indépendamment de la condition physique. Aujourd’hui, Imen Sfaxi est bien plus qu’une survivante : elle est une pionnière, prête à briser les barrières de la mobilité aérienne avancée pour les personnes handicapées.

Renaître de ses cendres…

Imen a traversé une épreuve de vie tragique en mai 2022. Lors de l’explosion d’un pipeline à Khalidiya, à Abu Dhabi, Imen a risqué sa vie pour secourir les victimes, les évacuant et leur apportant des soins de première urgence. Une seconde explosion l’a gravement blessée, la laissant dans un état critique, avec des chances de survie estimées à seulement 0,1 %. De nombreux médecins avaient renoncé à l’opérer, convaincus qu’elle ne survivrait pas à ses blessures.

Pourtant, contre toute attente, Imen a survécu et a entamé un long parcours de rééducation. Bien que les pronostics fussent défavorables, elle a retrouvé l’usage de ses jambes et réappris à marcher, témoignage de sa détermination sans faille.

Sa détermination à se sacrifier pour sauver des vies, même dans des situations extrêmes marquées par des explosions, des incendies et des effondrements, a été unanimement saluée par les autorités d’Abu Dhabi, qui lui ont décerné le prestigieux Abu Dhabi Award en reconnaissance de son courage exceptionnel et de son altruisme.

“Ce que j’ai vécu m’a appris une leçon précieuse : chaque obstacle est une opportunité cachée…” Ces mots illustrent son désir de dépasser ses limites et de redéfinir les concepts de courage, de résilience et d’autonomie. Son histoire est celle de la renaissance, à l’image du mythique phénix qui renaît de ses cendres. D’un accident tragique à un rêve audacieux, Imen a montré que rien n’est impossible.

“De la chaise roulante au taxi volant” : Un rêve de mobilité aérienne accessible pour tous

“De la chaise roulante au taxi volant”, tel est le mantra qu’Imen Sfaxi a partagé lors de l’Air Expo 2024, où elle a partagé son rêve de devenir la première femme pilote de drone en situation de handicap. Cette vision audacieuse, loin d’être une simple ambition personnelle, vise à ouvrir des horizons pour des milliers de personnes à mobilité réduite.

Son projet, soutenu par GUAMobility, vise à démontrer que les drones et autres véhicules à décollage et atterrissage verticaux (eVTOL) peuvent jouer un rôle déterminant dans la réinvention des solutions de transport pour les personnes handicapées.

Imen veut aussi prouver que la technologie n’est pas seulement là pour transformer le transport, mais pour rendre ce dernier inclusif. Elle a également insisté sur la nécessité de repenser toute l’infrastructure de transport aérien pour qu’elle soit accessible dès sa conception.

“Ma vision est d’utiliser la technologie pour rendre le ciel accessible à tous… De la chaise roulante au ciel, chaque personne, indépendamment de sa mobilité, devrait avoir la possibilité de participer pleinement à l’ère de la mobilité aérienne avancée… Et grâce à mon partenariat avec GUAMobility, ce rêve commence à se dessiner et à prendre forme. La preuve en est, je suis devant vous aujourd’hui, portant en main un projet ambitieux qui ouvre la voie à un avenir inclusif dans la mobilité aérienne avancée”, a-t-elle encore précisé.

Mobilité aérienne avancée : Un secteur à repenser pour l’inclusion

Imen a utilisé sa plateforme pour adresser un appel fort aux acteurs de l’industrie aéronautique : “Il est essentiel de ne pas oublier que la technologie doit servir l’humanité dans son ensemble. La mobilité aérienne avancée doit offrir des solutions pour toutes les personnes”. Ce message est un cri de ralliement pour l’inclusion, un principe qu’elle défend avec ferveur. La technologie, selon elle, doit être conçue avec une perspective d’accessibilité dès ses premières étapes de développement.

Son intervention à l’Air Expo a eu pour objectif de sensibiliser les professionnels du secteur sur l’importance d’intégrer les préoccupations des personnes à mobilité réduite dans la création de nouvelles technologies aériennes. “L’inclusion n’est pas une option, c’est une nécessité”, a-t-elle insisté. Selon elle, c’est en intégrant ces préoccupations dès la conception des produits que l’on pourra véritablement transformer l’aviation pour la rendre accessible à tous.

Un appel à l’action pour l’industrie aéronautique

Imen n’a pas seulement lancé un appel à la révolution de l’aéronautique, mais aussi à la collaboration. Elle a encouragé les entreprises et les gouvernements à travailler ensemble pour créer un environnement propice à une mobilité aérienne accessible. “Ce n’est qu’en intégrant les préoccupations d’accessibilité dans chaque phase de développement que nous pourrons véritablement transformer l’aviation pour qu’elle soit accessible à tous et à toutes”, a-t-elle affirmé.

L’Air Expo 2024 a été l’occasion pour Imen de partager ses idées et de sensibiliser les acteurs du secteur aéronautique aux enjeux d’une mobilité plus inclusive. Elle a également insisté sur la nécessité de développer des partenariats qui incluent des initiatives concrètes pour la formation de la main-d’œuvre handicapée dans le secteur de la mobilité aérienne.

Ainsi, avec ce nouveau projet, Imen Sfaxi incarne l’espoir d’une nouvelle ère pour l’inclusion dans la mobilité aérienne avancée. Elle est la preuve vivante qu’il est possible de réaliser des rêves, même lorsque les circonstances semblent insurmontables. Son histoire et son engagement ouvrent de nouvelles perspectives pour les personnes handicapées dans le monde entier, en montrant que la mobilité aérienne n’est pas un luxe réservé à quelques-uns, mais un droit pour tous.

Aujourd’hui, Imen incarne l’espoir d’un avenir où la mobilité aérienne avancée sera accessible, inclusive et équitable pour toutes les personnes, indépendamment de leur situation physique.

Il est à noter que l’Air Expo 2024, événement majeur de l’industrie aéronautique, se tient du 19 au 21 novembre 2024 au Centre National des Expositions d’Abu Dhabi (ADNEC). Plus de 500 leaders, experts et passionnés de l’aviation se rassembleront pour explorer les dernières innovations et tendances redéfinissant le secteur.

Cette année, l’accent sera mis sur la « Mobilité Aérienne Avancée » (AAM), une révolution technologique promettant de transformer la manière dont les personnes se déplacent, notamment à travers le développement de véhicules à décollage et atterrissage verticaux (eVTOL).

Cet événement, qui marque l’intégration de la Mobilité Aérienne Avancée dans les discussions sur l’avenir de l’aviation, revêt une importance particulière. Les technologies comme les eVTOL, permettant des déplacements rapides et autonomes dans les zones urbaines, sont au cœur des réflexions pour répondre aux défis de la mobilité durable et inclusive. Les discussions aborderont également les enjeux de durabilité, de sécurité et de diversité dans cette nouvelle ère de l’aviation.

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Dimassi à Universnews : «On a pris la mauvaise voie à cause du désaccord avec le FMI»

21. November 2024 um 12:00
Dimassi à Universnews : «On a pris la mauvaise voie à cause du désaccord avec le FMI» | Univers News
  • Le PLF 2025 ne diffère en rien des précédents et, au contraire, il reproduit les mêmes erreurs et risque même d’approfondir la crise
  • Le budget alloué au développement demeure très faible et minime et n’est pas compatible avec les aspirations du pays
  • Mise en garde contre les conséquences néfastes du recours excessif à l’endettement intérieur sur l’instabilité économique induisant un effet défavorable sur la croissance
  • Injecter des liquidités dans le circuit économique sous forme d’emprunt national peut avoir des effets négatifs non seulement sur le développement mais aussi sur l’investissement
  • Recourir à l’imposition à chaque fois où nous avons besoins de renflouer nos caisses est le chemin le plus facile, ça devrait provenir de la croissance et pas de l’augmentation de l’impôt

TUNIS – UNIVERSNEWS (SEF) Dans une interview accordée à Universnews, l’expert en économie et ancien ministre des Finances, Hassine Dimassi a déclaré que le projet de loi de finances 2025, actuellement en discussion à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) ne diffère en rien des précédents et qu’au contraire, il reproduit les mêmes erreurs et risque même d’approfondir la crise. Selon lui, les risques sont liés principalement à deux rubriques, à savoir les ressources d’emprunt et certaines dépenses comme celles du développement.

Il a par ailleurs indiqué que le budget alloué au développement demeure très faible et minime et n’est pas compatible avec les aspirations du pays. Et de marteler que le budget 2025 ne consacre que 5,4 milliards de dinars pour le développement alors que le budget total s’élève à 78,2 milliards de dinars, soit une hausse de 2,5 milliards de dinars, par rapport aux résultats actualisés pour l’année 2024. « C’est un taux très faible en comparaison avec les autres dépenses, ça ne pourrait ni stimuler l’investissement ni générer un impact social ou environnemental positif », a-t-il dit.

Hassine Dimassi a pointé de doigt le recours excessif à l’endettement intérieur pour mobiliser des ressources supplémentaires et financer le budget de l’Etat, en raison du durcissement des conditions du financement extérieur, mettant en garde contre les conséquences néfastes de telle décision sur l’instabilité économique qui induit par conséquent un effet défavorable sur la croissance qui sera très faible, selon ses dires. Déjà, durant les neuf premiers mois de cette année, l’économie tunisienne a enregistré une croissance de 1%.

Des fonds injectés sans contrepartie

De plus, a-t-il dit, injecter de liquidités dans le circuit économique sous forme d’emprunt national peut avoir des effets négatifs non seulement sur le développement mais aussi sur l’investissement. Cela aura également un effet négatif sur l’inflation, la valeur du dinar vis-à-vis de la monnaie verte et un manque de liquidités chez les entreprises économiques, dans la mesure où les banques vont s’abstenir de financer les entreprises au détriment de l’Etat. Pire, ces fonds sont injectés sans contrepartie, ou bien pour financer un crédit national ou bien pour couvrir d’autres dépenses de gestion et non pas pour financer le développement.

Selon lui, ce phénomène n’est pas nouveau en Tunisie mais il est en train de s’accentuer pour en fin mettre en péril la résilience de toute l’économie.

L’expert en économie a sous un autre angle, souligné que l’Etat tunisien a fixé les ressources d’endettement pour l’année 2025 à près de 28 milliards de dinars dont 6,1 milliards de dinars devraient provenir sous forme de dette extérieure, un montant qu’il a qualifié d’énorme : « D’où vont provenir ces fonds ? Aucune précision sur leurs origines ! C’est pour la première qu’on assiste à une telle structure et jamais l’emprunt intérieur n’avait pris de l’ampleur comme cette fois-ci », s’est exclamé Dimassi, faisant remarquer que cette stratégie ne pourrait être que le résultat de l’ensemble des politiques mises en place durant ces dernières années.

« C’est vrai que nous avons décidé de compter sur nos propres ressources, mais c’est aussi à cause de ce désaccord avec les institutions financières internationales et surtout avec le FMI que nous nous sommes trouvés dans l’obligation de prendre ce chemin malgré les risques. », a-t-il déploré.

Non à une imposition excessive

Hassine Dimassi a exprimé un avis défavorable quant à l’augmentation de l’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques (IRPP). Selon lui, la seule classe qui peut avoir un effet positif sur la consommation a été touchée dans son pouvoir d’achat, c’est la catégorie supérieure de la classe moyenne qui regroupe les médecins, les banquiers, les ingénieurs et cela fait selon lui que cette mesure fiscale n’aura aucun impact positif sur les recettes fiscales, dans la mesure où cette loi réduit la taxe pour certaines catégorises et l’augmente pour certaines autres : « Cette mesure n’aura aucun impact sur les ressources fiscales et elle aura au contraire un effet négatif sur la catégorie supérieure de la classe moyenne », a-t-il assuré.

S’agissant de l’augmentation de l’Impôt sur les sociétés (IS), Dimassi a estimé que cette mesure n’aura pas vraiment un grand impact sur les banques et les compagnies d’assurances, faisant toutefois remarquer que ce qui dérange vraiment c’est le recours excessif à l’augmentation de l’impôt à chaque fois où les ressources de l’Etat s’épuisent: «Recourir à l’imposition des personnes et des sociétés à chaque fois où nous avons besoins de renflouer nos caisses est le chemin le plus facile, ça devrait provenir de la croissance et pas de l’augmentation de l’impôt. », a-t-il précise.

« Si le recours à l’imposition devient la règle cela signifie que nous sommes sur le mauvais chemin. Les bénéfices réalisés par les entreprises sont généralement déployés pour faire de nouveaux investissements et extensions, mais si les entreprises sont poussées à payer davantage d’impôt, elles ne vont pas investir et du coup, il n’y aura pas de nouvelles créations en termes d’emploi », a-t-il déploré.

La remise du Prix « Abou El Kacem Chebbi » de la BT, le 23 novembre prochain

21. November 2024 um 11:48
La remise du Prix « Abou El Kacem Chebbi » de la BT, le 23 novembre prochain | Univers News

TUNIS – UNIVERSNEWS Faisant suite à son engagement d’encourager la culture et la création intellectuelle et littéraire, la Banque de Tunisie (BT) a annoncé que la remise du prestigieux Prix littéraire « Abou El Kacem Chebbi » se tiendra le 23 novembre prochain, dans la région de Tozeur.

Pour cette édition, le Prix sera spécialement dédié à la poésie, offrant ainsi une tribune à l’expression artistique et littéraire dans le domaine de la poésie.

Étant donné que cette édition coïncide avec son 140ème anniversaire, la Banque de Tunisie a également annoncé l’attribution d’un  autre prix spécial de la littérature arabe qui sera distribué au cours de la même cérémonie.

La Banque de Tunisie fut la première société à parrainer des projets culturels et à encourager les écrivains et romanciers pour présenter des travaux de qualité.

Il est à rappeler que les candidatures pour ce prix ont débuté le 2 avril 2024 et clôturées le 14 juin de la même année.

Des agents pénitentiaires italiens devant la justice pour maltraitance de détenus tunisiens

21. November 2024 um 11:40
Des agents pénitentiaires italiens devant la justice pour maltraitance de détenus tunisiens | Univers News

TUNIS – UNIVERSNEWS (Justice) – L’ancien député du parlement dissous, Majdi Karbaï, a révélé qu’il y a des poursuites judiciaires contre 46 agents pénitentiaires italiens, notamment ceux de la prison de Trapani, accusés de maltraitance de détenus tunisiens en Italie.

11 ont été placés en résidence surveillée, et 14 ont été suspendus de leur travail. Les accusations comprennent des actes de torture et des agressions physiques ainsi que des insultes verbales.

La Tunisie dément des allégations italiennes l’accusant d’avoir coulé un bateau de clandestins

21. November 2024 um 11:24
La Tunisie dément des allégations italiennes l’accusant d’avoir coulé un bateau de clandestins | Univers News

TUNIS – UNIVERSNEWS (NAT) – Le ministère de l’Intérieur a démenti les informations rapportées par les médias italiens selon lesquelles la garde navale tunisienne serait accusée d’avoir coulé un bateau de migrants irréguliers en Méditerranée.

Dans une déclaration à France 24, le porte-parole officiel de la Garde nationale, Houssam Eddine Jebabli, a expliqué que les données colportées par la presse italienne sont incorrectes, car aucune collision n’a été enregistrée entre une patrouille des garde-côtes et un bateau de migrants dans la nuit du 7 et 8 novembre. Il a ajouté que les garde-côtes tunisiens reçoivent régulièrement des appels de détresse des bateaux de migrants et interviennent pour les sauver du naufrage.

Un rapport italien avait prétendu que les garde-côtes tunisiens sont entrés en collision avec un bateau de migrants transportant 80 personnes, provoquant la noyade de 52 d’entre eux, dont la plupart étaient soudanais, tandis que d’autres ont été secourus par des pêcheurs.

Voitures populaires: Trois concessionnaires se retirent de la course!!!

21. November 2024 um 11:12
Voitures populaires: Trois concessionnaires se retirent de la course!!! | Univers News

TUNIS – UNIVERSNEWS (SEF) – Le président de la Chambre nationale des concessionnaires et constructeurs automobiles, Brahim Dabach, a confirmé que le ministère du Commerce a plafonné en 2024 les prix des voitures populaires à une limite de 35 mille dinars, ce qui a entraîné le retrait de 3 marques automobiles participant à l’importation des voitures populaires.

Dabach a expliqué dans une déclaration à la presse que le quota pour 2024 pour les voitures populaires a été fixé à 10 000 voitures, dont seulement 7 000 sont arrivées, jusqu’à ce jour.

L’achat de voitures populaires en Tunisie a connu une augmentation à fin septembre 2023, par rapport à l’année 2022, puisque le nombre a atteint 5.135 voitures populaires, contre 4.799 au cours de la même période en 2022, où ils variaient entre 26.790 dinars et 35 mille dinars avec un avantage fiscal, car ils ne sont pas concernés par la Taxe sur la consommation.

Déchets italiens: 20 ans de prison pour l’importateur et… non-lieu pour les 2 anciens ministres!!!

21. November 2024 um 10:49
Déchets italiens: 20 ans de prison pour l’importateur et… non-lieu pour les 2 anciens ministres!!! | Univers News

TUNIS – UNIVERSNEWS (Justice) – Dans l’affaire relative à la fourniture La Chambre criminelle près la Cour d’appel de Tunis a condamné le propriétaire de l’entreprise importatrice des de déchets italiens, à vingt ans d’emprisonnement, à dix ans d’emprisonnement un deuxième accusé et trois ans d’emprisonnement pour deux accusés, dont un avocat, tout en prononçant un non-lieu pour tous les accusés restants, parmi lesquels figurent les deux anciens ministres de l’Environnement Mustapha Laroui et Chokri Belhassen.

Il convient de rappeler que la liste des accusés comprenait plus de vingt personnes, parmi lesquelles les anciens ministres de l’Environnement, Chokri Belhassen et Mustapha Laroui, des cadres de l’Agence de gestion des déchets, des cadres du ministère de l’Intérieur, un avocat et le propriétaire de la société importatrice.

Tunisie : Un plan de sauvetage pour la société régionale de transport de Gabès

Von: La Presse
21. November 2024 um 10:13

Lors d’une visite inopinée hier ce soir, le ministre du Transport, Rachid Amri, accompagné du gouverneur de Gabès, Ridha Nasibi, a inspecté les ateliers et le dépôt de la Société régionale de transport de Gabès. Face à une situation qu’il a qualifiée de “catastrophique”, le ministre a pointé du doigt les gestions successives de la société, qu’il tient pour responsables de sa dégradation actuelle.

Le ministre a annoncé que la priorité immédiate sera donnée à l’amélioration des conditions de travail au sein des ateliers. Il s’est engagé à ce que ces améliorations soient mises en œuvre avant la mi-décembre 2024.

Un programme de sauvetage sera bientôt élaboré pour relancer la société régionale de transport, en mettant un accent particulier sur les interventions de maintenance. “La réussite de ce programme dépendra du sérieux dans le travail et de la coordination entre toutes les parties prenantes”, a précisé le ministre.

Le ministre a également annoncé l’acquisition de 21 nouveaux bus, dont le contrat sera signé le 21 novembre 2024. Ces véhicules seront livrés au cours du premier trimestre 2025, ce qui devrait permettre d’améliorer considérablement le fonctionnement de la société.

Au cours de sa visite, le ministre du Transport s’est également rendu à l’Agence technique des transports terrestres et au port commercial de Gabès. Il a examiné les équipements existants et relevé plusieurs insuffisances au niveau des infrastructures.

Malgré ces lacunes, le port a enregistré un volume total d’échanges commerciaux de 2,432 millions de tonnes au cours des neuf premiers mois de l’année, dont 899.000 tonnes destinées à l’exportation. Pendant la même période, le port a accueilli 329 navires commerciaux.

Les acteurs économiques locaux plaident depuis plusieurs années pour la création d’une ligne maritime dédiée au transport de conteneurs, notamment en raison du volume important de marchandises exportées depuis Gabès. La région, considérée comme l’un des pôles majeurs d’exportation du pays, pourrait ainsi renforcer son rôle stratégique dans le commerce extérieur.

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Ecomondo 2024 : un tremplin pour les entreprises tunisiennes vers l’économie verte ?

21. November 2024 um 09:25

Le nombre de visiteurs internationaux représente un indicateur important de fréquentation dans les salons professionnels. Pour le groupe MIDA mandaté par “Italian Exhibition Group” la tâche consiste à fournir l’assistance aux entreprises et aux institutions africaines intéressées par la participation aux grands Salons professionnels organisés en Italie.

Le point sur la présence tunisienne à Ecomondo, le plus grand Salon européen dédié à l’économie verte avec Amira Moussa, Chef de projet au groupe MIDA :

En tant qu’organisateur de la participation d’acteurs économiques africains à Ecomondo, comment évaluez vous vos réalisations ?

Pour l’édition Ecomondo 2024, nous avons organisé la participation d’une délégation qui se compose de Tunisiens principalement, Marocains, Sénégalais, Ivoiriens et Congolais. Un Camerounais de haut niveau y participe aussi. Soit plus d’une centaine de participants.

Combien y a-t-il de Tunisiens représentant le secteur privé ?

17 entreprises dont Warda, Sicam, le “Passage” qui fait partie du groupe Poulina, la Connect est aussi bien représentée à Ecomondo.

Que proposez vous aux entreprises intéressées par le Salon ?

Nous leur offrons, comme il est de tradition dans nombre de salons internationaux, une prise en charge de trois nuitées avec des transferts assurés et bien sûr l’accès à une plateforme sur laquelle nous les inscrivons et à travers laquelle, ils peuvent entrer en contact avec leurs vis-à-vis étrangers pour des B to B. Nous mettons également à disposition un interprète.

Que peut offrir un Salon tel qu’Ecomondo à ces industriels ?

Ils peuvent bien évidemment réaliser des projets de partenariat en Tunisie.  Le Salon leur offre comme attendu, l’opportunité de découvrir les dernières technologies environnementales.

Vous savez que le traitement des déchets et l’économie verte sont devenues des priorités dans notre pays et beaucoup d’opérateurs privés veulent se positionner dans ces secteurs, principalement ceux évoluant dans les secteurs des textiles et de l’agroalimentaire.

Le recyclage des eaux usées est indispensable à l’industrie des textiles dans les conditions climatiques présentes. Ecomondo offre aux textiliens mais aussi aux autres industriels l’occasion de s’informer sur les dernières innovations et d’en équiper leurs usines.  Il offre au même titre à nos industriels, un espace de rencontre et d’échange.

C’est un événement international majeur en Europe et dans le bassin méditerranéen où on fait montre de toutes les technologies, services et solutions industrielles liés à l’économie verte et circulaire. Ils peuvent y trouver des solutions et des technologies environnementales, couvrant des domaines tels que la gestion de l’eau, l’élimination des déchets, les textiles, la bioénergie, la gestion et la protection des sols, les transports, l’agriculture etc.

Pour les délégations africaines, outre la gratuité de la prise en charge, nous offrons également des stands gratuits, cela entre dans le cadre du renforcement de la présence africaine à Ecomondo. Des représentants du CITET du CETTEX, d’ECOPARC, ont cette année participé à Ecomondo, ils ont été accompagnés par des chercheurs.

Qui finance les opérations de promotion d’Ecomondo ?

MIDA est un groupe qui existe en Tunisie depuis 1996, nous sommes le “Regional advisor d’Italian Exhibition Group” (IEG) qui organise Ecomondo depuis 26 ans. A ce titre, sommes mandatés pour organiser les participations de délégations africaines représentant les secteurs public et privé.

Combien de Salons organise IEG par an ?

Il y a Ecomondo organisé au mois de novembre et Key Energie au mois de mars. Pour précision, jusqu’en 2022, ils étaient organisés ensemble mais Ecomondo, qui comme vous le savez est dédié aux technologies environnementales et à l’économie verte sous toutes ses coutures, est d’une telle importance que l’on ne pouvait plus l’associer à un autre et IEG a décidé de les organiser séparément.

Il y a aussi le Salon SIGEP sur lequel nous travaillons aussi. C’est un salon dédié aux pâtisseries, boulangeries et principalement les glaces. Pour cette édition, il y aura une délégation de 15 entreprises tunisiennes, dont Omar Hchicha et SEH (Société d’Équipement hôtelier).

Nous avons également signé une convention avec la Fédération de l’Agroalimentaire à l’UTICA qui sera présente lors de la prochaine édition du SIGEP.

Entretien conduit par A.B.A

91 dossiers soumis à la justice pour corruption dans la formation et le recrutement à l’étranger

21. November 2024 um 10:24
91 dossiers soumis à la justice pour corruption dans la formation et le recrutement à l’étranger | Univers News

TUNIS – UNIVERSNEWS (NAT) – Le ministère de l’emploi et de la formation professionnelle a transmis à la justice 31 dossiers se rapportant à des abus commis par des établissements privés de formation professionnelle et 60 autres dossiers relatifs à des violations commises par des bureaux illégaux de recrutement à l’étranger, annonce le ministre de l’Emploi Riadh Chaoud.

S’exprimant mercredi lors d’une séance plénière conjointe entre l’assemblée des représentants du peuple (ARP) et le conseil national des régions et des districts, le ministre a réaffirmé l’engagement de son département à poursuivre la lutte contre la corruption dans ce secteur afin de protéger les droits des demandeurs d’emploi.

Selon le ministre, le nombre des entreprises communautaires inscrites au Registre national des entreprises (RNE) s’élève aujourd’hui à 120.

« Un conseil ministériel sera convoqué prochainement afin de réviser la loi sur les terres domaniales afin de conférer à ces entreprises la priorité dans l’exploitation de ces terres », a-t-il dit.

Volet formation professionnelle, le ministre a reconnu que le système a perdu beaucoup de son attrait, annonçant la révision imminente des conditions d’accès aux centres.

Il a annoncé que d’ici février prochain, le certificat de compétences sera en vigueur, ce qui ne manquera pas de permettre aux candidats pressentis à la formation et qui sont sortis à des niveaux de formation inférieurs à la 9e année de base, d’intégrer les centres.

Cette mesure concernera également les titulaires d’un master, d’une licence et même d’un doctorat, qui à leur tour, auront droit à bénéficier d’une formation complémentaire de six mois.

Le ministre a annoncé que son département va réviser la nomenclature des formations et apporter des changements substantiels afin de s’aligner davantage sur les exigences du marché du travail.

Rejet de la demande de libération de Mohamed Bouanane

21. November 2024 um 10:17
Rejet de la demande de libération de Mohamed Bouanane | Univers News

TUNIS – UNIVERSNEWS (Justice) – La chambre d’accusation chargée d’examiner les affaires de corruption financière près la Cour d’appel de Tunis a rejeté la demande de libération de l’ancien président de la Chambre nationale des patrons de boulangerie, Mohamed Bouanane, tout en le renvoyant devant la chambre criminelle pour y être jugé sur la base de chefs d’accusation liés au blanchiment d’argent, au monopole et la spéculation illégale sur les matières premières subventionnées.

Le juge d’instruction près le Pôle judiciaire économique et financier a délivré des mandats de dépôt à l’encontre de l’ancien président de la Chambre nationale des patrons de boulangerie, du gérant du groupe « Chahia », appartenant à l’homme d’affaires Hatem Chaabouni, et de trois autres prévenus pour blanchiment d’argent, monopole et spéculation illégale sur les matières premières subventionnées, suite à la crise du pain qui a eu lieu il y a plus d’un an.

Températures en baisse, nuages denses et pluies éparses

21. November 2024 um 10:09
Températures en baisse, nuages denses et pluies éparses | Univers News

TUNIS – UNIVERSNEWS (Météo) – Les températures maximales seront comprises entre 18 et 23 degrés au Nord et sur les hauteurs Ouest et entre 23 et 26 degrés dans le reste des régions. Des nuages parfois denses sur les régions des côtes Est, avec des pluies éparses et localement orageuses.

Le temps sera partiellement nuageux sur le reste des régions. Le vent soufflera de secteur Ouest fort près des côtes Nord et faible à modéré sur le reste des régions. Il se renforcera progressivement sur les côtes Est à la fin de la journée. La mer sera très agitée au Nord et agitée à localement très agitée sur le reste des côtes.

Du trafic de drogue à la CIA, le destin agité du taximan Blerim Skoro

21. November 2024 um 09:26

C’est un destin hors du commun qu’a connu le Kosovar immigré aux États-Unis Blerim Skoro mais au-delà de sa vie qui ressemble à un roman, cette histoire révèle les méthodes des renseignements américains qui exploitent pernicieusement la situation précaire de certaines personnes en leur faisant miroiter qu’ils peuvent arranger leur situation puis les laissent livrés à eux-mêmes.

Imed Bahri

Le journal britannique The Times a publié des détails passionnants sur un espion qui travaillait pour l’agence de renseignement extérieur des États-Unis, la Central Intelligence Agency (CIA), qui est parvenu à infiltrer Al-Qaïda et l’État islamique mais sa vie actuelle comme ses débuts est difficile du fait qu’il vit des revenus du taxi qu’il conduit. 

Dans un article intitulé «J’ai donné ma vie à la CIA, ils m’ont trahi», l’espion Blerim Skoro a raconté à la correspondante du journal britannique Josie Ensor comment les services secrets américains ont pu le recruter le matin du 12 septembre 2001 lorsque des agents du Federal Bureau of Investigation (FBI) et de la CIA lui ont rendu visite dans un centre de détention de Brooklyn à New York où il a été arrêté pour trafic de drogue. Les agents présentaient au détenu Blerim Skoro une offre qui allait complètement changer le cours de sa vie.

Skoro, qui avait fui la guerre au Kosovo dans les années 1990 et purgeait une peine de sept ans de prison pour trafic de drogue, affirme que ces agents lui ont dit qu’ils avaient besoin de son aide et que lui voulait juste sortir de prison et retourner auprès de sa famille. 

Skoro, aujourd’hui âgé de 53 ans, a déclaré avoir vu à travers la fenêtre de sa cellule le deuxième avion s’écraser sur l’une des tours du World Trade Center le 11 septembre 2001.

Patriote américain d’abord et ensuite musulman

Selon Ensor, les agents des renseignements considéraient Skoro comme un «agent idéal» car personne ne soupçonnerait un musulman kosovar condamné à une lourde peine de prison donnant ainsi l’impression aux autres détenus qu’il ne peut pas collaborer avec le gouvernement. Un profil au-dessus de tout soupçon. 

Skoro a pris sa mission en prison au sérieux. Il a immédiatement commencé à se laisser pousser la barbe et à mémoriser le Coran. Il a rapidement gagné le respect et la confiance de centaines de détenus musulmans dont un certain nombre étaient des combattants islamistes et ont rencontré Oussama Ben Laden avant les attentats du 11 septembre 2001. Skoro a transmis ce qu’il avait entendu d’eux aux officiers de la CIA. 

Dans le même temps, Skoro a remercié les États-Unis pour leur soutien au peuple du Kosovo dans sa lutte contre les forces serbes. Il a déclaré qu’il n’a pas réfléchi un seul instant avant de collaborer: «Je voulais rendre la pareille à ce pays». Il a dit se considérer à l’époque comme un patriote américain d’abord et ensuite un musulman.

Toutefois, au moment de sa libération en 2007, Skoro a été détenu pendant des mois aux services de l’immigration et des douanes avant d’être expulsé vers le Kosovo. Cela faisait partie d’un plan délibéré de la CIA visant à l’envoyer par la suite dans certains pays pour espionnage, selon ses confidences au Times.

Dans un camp d’entraînement d’Al-Qaïda

Ces missions se sont d’ailleurs étendues de l’Afghanistan à la Syrie, à l’Irak, au Yémen et à travers les Balkans. Skoro a infiltré les camps d’Al-Qaïda au Pakistan dans le cadre de la traque d’Oussama Ben Laden et intercepté les complots terroristes de l’Etat islamique en Syrie. Tout cela avec la promesse qu’un jour il retrouverait sa femme Susan et leurs deux filles Medina et Dafina, toutes citoyennes américaines vivant à New York.

Skoro a suivi une formation auprès de la CIA qui lui a fourni cinq passeports différents et lui a attribué un modeste salaire mensuel. Il a déclaré que les agents des renseignements l’avaient mis en garde contre deux choses: ne dire à personne qu’il travaillait pour eux et ne tuer personne. Il admet avoir rapidement enfreint le premier avertissement en informant sa femme Susan.

Entre 2007 et 2010, il a passé du temps dans un camp d’entraînement d’Al-Qaïda près de la frontière pakistano-afghane avant de prêter allégeance au groupe islamiste et de gravir les échelons de ses rangs.

Ce qui a irrité la CIA à son sujet c’est qu’il n’est jamais entré en contact avec Ben Laden malgré les diverses promesses qu’il leur a faites qu’il allait le rencontrer.

Skoro a mentionné dans son entretien avec le Times qu’un soir alors qu’il se rendait dans une «maison sûre» appartenant à la CIA en Macédoine pour discuter des plans de son prochain voyage au Yémen pour rencontrer Anwar Al-Awlaki, l’un des les dirigeants d’Al-Qaïda, il a été pris dans une embuscade et a été blessé à la jambe.

«Ils m’ont promis beaucoup de choses mais ce n’étaient que des mensonges»

Il explique qu’au lieu de le transporter par voie aérienne vers les États-Unis pour sa sécurité, la CIA lui a demandé de traverser la frontière avec le Kosovo voisin après lui avoir remis une somme d’argent dans une enveloppe. Il a décidé à ce moment-là que c’en était assez. «Ils m’ont promis beaucoup de choses et qu’ils me libéreront pour aller aux États-Unis mais ce n’étaient que des mensonges», a-t-il dit. 

Skoro a pu se rendre au Canada où il a mené une vie normale et a gagné un revenu décent grâce à son travail de vendeur de voitures mais en octobre 2015, il s’est infiltré clandestinement aux États-Unis en se cachant dans un bateau de pêche.

Des agents du FBI et de la police de New York l’ont arrêté après avoir découvert qu’il se trouvait illégalement dans le pays et il a été libéré après avoir passé six mois de détention.

Aujourd’hui, Skoro travaille comme chauffeur de taxi à New York. Leçon de sa vie, il a dit au Times qu’il ne conseille à personne de travailler pour les services secrets américains.

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Tunisie : suspension des services administratifs et pédagogiques dans les écoles

Von: La Presse
21. November 2024 um 08:56

Boubaker Essalmi, secrétaire général de la Fédération générale des surveillants et surveillants généraux, affiliée à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), a annoncé l’organisation, ce jeudi, d’une journée de protestation. Ce mouvement vise à dénoncer le retard de plus d’un an dans le versement de la prime de promotion pour l’année 2023.
Dans une déclaration accordée à une radio privée, Essalmi a précisé que le sit-in réunira les surveillants, les surveillants généraux, les agents administratifs et le personnel ouvrier.
La protestation se déroulera de 9h à 11h dans les établissements éducatifs, les délégations régionales et au siège du ministère de l’Éducation. Durant cette période, les services administratifs et l’encadrement pédagogique des élèves seront suspendus, bien que les établissements scolaires resteront ouverts.
Essalmi a souligné que cette mobilisation vise à faire pression sur les autorités pour qu’elles honorent leurs engagements, rappelant que la prime constitue un droit acquis.

La Presse

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Lissage brésilien : L’innovation sans acide glyoxylique en Tunisie, est-ce possible ?

21. November 2024 um 08:22

Lissage brésilien : L’innovation sans acide glyoxylique en Tunisie, est-ce possible ?

L’utilisation de l’acide glyoxylique dans les produits de lissage brésilien suscite une inquiétude croissante en Tunisie, notamment en raison de la confusion qui existe entre cet ingrédient et le formaldéhyde, un composé chimique aux effets potentiellement nocifs pour la santé. Toutefois, des chercheurs et des acteurs du secteur cosmétique travaillent activement pour démontrer que cet ingrédient, lorsqu’il est utilisé de manière responsable, peut offrir des solutions sûres et innovantes, tout en remettant en question les idées reçues et malentendus qui entourent cette pratique.

Vers une nouvelle approche sans acide glyoxylique 

Depuis sa création il y a quatre ans, la startup « Brazilian Glow » a fait le choix de l’innovation pour garantir la sécurité des consommateurs. Dès ses débuts, elle a opté pour une technologie brevetée exemptée de l’acide glyoxylique et de formaldéhyde, un composant souvent jugé dangereux.

« Lorsque nous avons lancé notre projet, beaucoup doutaient de la possibilité de créer des produits de lissage sans formaldéhyde ni acide glyoxylique. Aujourd’hui, les résultats prouvent qu’il existe des alternatives viables et sûres », déclare le fondateur de la startup, Yassine Zerelli. La nouvelle technologie développée repose sur des molécules alternatives, permettant de démontrer l’efficacité du lissage sans recourir à des substances controversées.

Zerelli souligne également que l’incompréhension du sujet persiste, notamment l’insistance sur l’obligation d’utilisation du formaldéhyde ou de l’acide glyoxylique dans les préparations des produits de lissage. « En réalité, de nouvelles découvertes ont montré qu’il est possible de se passer de ces substances, en utilisant des molécules alternatives qui ouvrent la voie à des solutions innovantes dans un secteur en pleine expansion. La recherche et le développement dans notre domaine sont indispensables. Nous sommes toujours à la recherche de nouveaux produits sûrs. Et c’est d’ailleurs, un témoigne de nos progrès constants », précise-t-il.

Il ajoute que la compréhension des risques liés à l’acide glyoxylique reste limitée en Tunisie, mais malheureusement, les malentendus subsistent. D’ailleurs, des recherches approfondies ont permis d’éclaircir la situation. « Notre objectif est de rassurer les consommateurs en leur montrant scientifiquement que la bonne utilisation et le bon dosage de cet ingrédient peut être sans danger », annonce Yassine Zerelli, tout en ajoutant que des études, validées à l’échelle internationale, ont été menées sur les différentes formes de l’acide glyoxylique (aqueuses, gazeuses…) afin de garantir la sécurité des formulations. Ces recherches ont été accompagnées de rapports scientifiques validés par des partenaires certifiés ISO.

Un cadre réglementaire à renforcer

Aujourd’hui, le souci majeur des consommateurs est le contrôle et la réglementation liés aux produits cosmétiques en Tunisie. Malgré les efforts de certaines entreprises, des lacunes subsistent encore, notamment en ce qui concerne le respect des normes de fabrication. « Dans notre secteur, certaines entreprises manquent de rigueur, ce qui nuit à la confiance des consommateurs », note Yassine Zerelli. Afin de garantir la qualité des produits, il est essentiel d’adopter les Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF) et de veiller à ce que les laboratoires soient régulièrement inspectés par les autorités compétentes.

Zerelli plaide également, pour une révision des lois et des règlements qui régissent la production et la distribution des produits cosmétiques en Tunisie. « Il est primordial de protéger les consommateurs et de garantir une bonne qualité de produits à travers des normes plus strictes », insiste-t-il.

L’éducation des consommateurs : une priorité

Bien que l’innovation dans le secteur des cosmétiques apporte des solutions efficaces, elle peut également présenter des risques si elle n’est pas encadrée correctement. Les produits de lissage peuvent parfois être utilisés de manière exagérée. Même si les consignes sont claires, et malgré les recommandations des producteurs (réaliser une application de ces produits de lissage une fois tous les six mois), une mauvaise utilisation et une fréquence rapprochée des applications peut entrainer de sérieux dangers comme par exemple des irritations cutanées et des dommages capillaires. De plus, le marketing sur les réseaux sociaux influence souvent les comportements des consommateurs, qui peuvent négliger les précautions d’usage.

Les entreprises ont la responsabilité non seulement de proposer des produits de qualité, mais aussi d’éduquer les consommateurs sur leur utilisation correcte. « La transparence est essentielle », rappelle Yassine Zerelli. L’entrepreneur veille à ce que son entreprise affiche les informations sur les ingrédients et les précautions d’utilisation sur les emballages de ses produits de manière claire et compréhensible.

Garder les startups tunisiennes à l’air du temps

Au-delà de son engagement dans le secteur cosmétique, « Brazilian Glow » incarne un modèle de startup tunisienne contribuant à la valorisation des compétences locales. La Tunisie dispose de chercheurs et d’ingénieurs capables de concevoir des produits innovants tout en restant compétitifs à l’international. Cependant, ces talents doivent être soutenus par un cadre législatif favorable à l’innovation. « Pour profiter de tout le potentiel des startups tunisiennes, il est crucial de simplifier les procédures administratives, de faciliter l’accès au financement et d’encourager les initiatives locales », accentue Zerelli.

Les initiatives locales, comme les incubateurs de startups et les programmes de mentorat, jouent un rôle clé pour soutenir les jeunes entrepreneurs. « Les startups tunisiennes ont un véritable potentiel pour répondre aux défis mondiaux tout en s’adaptant aux spécificités locales », précise-t-il.

Pour conclure, le fondateur de la startup signale que le secteur des cosmétiques en Tunisie connaît une évolution significative, bien qu’il soit confronté à des défis importants, notamment en matière de régulation et de perception des produits. 

La controverse autour de l’acide glyoxylique, bien qu’exagérée dans certains cas, met en lumière la nécessité d’une approche plus rigoureuse et transparente dans la production et la distribution de tous les produits cosmétiques tunisiens.

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ZOOM – ECLAIRAGE : croissance en hausse, chômage en augmentation, comment l’expliquer ?

21. November 2024 um 06:30

L’INS a récemment publié, coup sur coup, les estimations de la croissance économique et les estimations de l’emploi et du chômage. Extraits :  

  • Croissance économique au troisième trimestre 2024.

Les estimations issues des comptes nationaux trimestriels montrent que le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume, corrigé des variations saisonnières, a enregistré une croissance au taux de 1.8 % sur un an au cours du troisième trimestre de l’année en cours. En rythme annuel, la croissance marque ainsi une nette amélioration comparativement à celui estimé au cours du deuxième quart de l’année 2024 (1.0 %).

En glissement trimestriel, c’est-à-dire par rapport au deuxième trimestre de l’année en cours, le PIB en volume aura progressé de 0.8 %, contre une augmentation au taux de 0.2% au trimestre précédent.

Sur cette base, l’économie tunisienne a enregistré une croissance de 1.0% au cours des neuf premiers mois de l’année en cours. ( https://www.ins.tn/publication/la-croissance-economique-au-troisieme-trimestre-2024 ).

  • Emploi et chômage.

Le Taux de chômage stable à 16,0 %, mais on note une légère augmentation du nombre de chômeurs. Au troisième trimestre de l’année 2024, le nombre de chômeurs est estimé à 667,2 mille, contre 661,7 mille au deuxième trimestre. Le taux de chômage reste stable à 16,0 % (contre 16,0 % au deuxième trimestre du même année). Par sexe, le taux de chômage diminue a 13,3% pour les hommes (13,6 % au deuxième trimestre 2024). Alors que pour les femmes le taux de chômage augmente a 22,1 % au troisième trimestre 2024 (21,3 % au trimestre précédent). ( https://www.ins.tn/sites/default/files-ftp3/files/publication/pdf/Note_Emploi_T3_2024.pdf ).

 

Ces publications sont fortement controversées, voire même tournées en dérision.  

Certains experts en économie ont exprimé des doutes concernant les derniers indicateurs publiés par l’Institut National de la Statistique (INS). Dans la mesure où ces données font état d’une amélioration du taux de croissance économique, tout en signalant une stagnation, voire d’une aggravation, du taux de chômage.

Les chiffres montrent que le taux de croissance économique a progressé en glissement annuel, passant de -0,4 % au troisième trimestre 2023 à 1,8 % au troisième trimestre 2024. Cette évolution s’explique, selon les experts, par une reprise après la contraction enregistrée l’année précédente. Cependant, en glissement trimestriel, la croissance a ralenti, passant de 1 % au deuxième trimestre 2024 à 0,8 % au troisième trimestre.

Parallèlement, le taux de chômage est resté stable à 16 % au troisième trimestre 2024, par rapport au trimestre précédent, mais il a légèrement augmenté par rapport au troisième trimestre 2023, où il était de 15,8 %.

Ces experts qualifient cette situation d’ « invraisemblable » et soulèvent une question clé : « Comment peut-on expliquer une croissance économique passant de -0,4 % à 1,8 % alors que le chômage augmente de 15,8 % à 16 % ? ».

Ils jugent une telle dynamique difficile à comprendre, sauf à envisager une amélioration spectaculaire et rapide de la productivité nationale. Ce qui semble peu réaliste sur une période aussi courte.

Ils rappellent que les transformations économiques s’inscrivent généralement sur le long terme et non sur quelques mois seulement.

Ce qui précède nous interpelle pour remettre en lumière le paradoxe économique néoclassique fort connu (on trouvera, infra, une liste non exhaustive des principaux auteurs qui y ont contribué) : la coexistence d’une hausse du taux de croissance économique avec une augmentation du taux de chômage.

Ce phénomène, bien qu’en apparence contradictoire, peut être expliqué par plusieurs dynamiques économiques et structurelles spécifiques aux pays émergents et au contexte tunisien. 

 

  • Première dynamique : la reprise économique et ses limites structurelles.

La progression du taux de croissance de -0,4 % à 1,8 % en glissement annuel au troisième trimestre 2024 s’inscrit dans une dynamique de reprise post-contraction. Cette hausse traduit principalement un effet de rattrapage lié à la résilience de certains secteurs comme l’agriculture, les industries exportatrices ou encore le tourisme.

Cependant, l’amélioration observée reste modeste et fragile, comme le montre le ralentissement de la croissance en glissement trimestriel (1 % à 0,8 % entre T2 et T3 2024). Cela reflète des difficultés persistantes dans l’économie tunisienne, telles que des goulots d’étranglement structurels, un manque d’investissement productif et une faible diversification économique.

 

  • Deuxième dynamique : le chômage structurel et les limites du modèle de croissance

Le taux de chômage a stagné à 16 % au troisième trimestre 2024 par rapport au trimestre précédent, mais il reste supérieur au niveau enregistré un an plus tôt (15,8 %).

Cette tendance illustre un problème structurel du marché du travail tunisien :

Croissance non inclusive : L’amélioration de la croissance n’a pas généré suffisamment d’emplois. Cela peut s’expliquer par le fait que les secteurs moteurs de la croissance, comme le secteur extractif ou les industries exportatrices, sont souvent capitalistiques et peu générateurs d’emplois.

 – Décalage entre formation et demande du marché : le chômage, particulièrement élevé chez les diplômés, reflète une inadéquation entre les compétences disponibles et les besoins des entreprises.

– Informalisation et précarisation de l’emploi : une part importante de l’économie tunisienne repose sur des emplois informels ou précaires, ce qui limite l’impact des reprises économiques sur le taux de chômage officiel.

 

  • Troisième dynamique : hypothèse de productivité et qualité des données.

Ces experts en économie soulignent l’irrationalité d’une hausse rapide de la productivité en seulement trois mois pour expliquer la baisse du chômage. Cela invite à questionner la fiabilité des données statistiques et des méthodes de mesure employées par l’Institut national de la statistique (INS). Il est possible que :

– Les données sur la croissance surévaluent certaines performances sectorielles.

– Les chiffres du chômage sous-estiment les effets des politiques publiques ou des mouvements de main-d’œuvre, notamment dans le secteur informel.

 

  • Implications et perspectives.

Ce paradoxe met en exergue l’urgence de revoir les fondements de la stratégie économique tunisienne. Les efforts devraient se concentrer sur :

– La création d’emplois inclusifs : orienter les investissements vers des secteurs à forte intensité de main-d’œuvre, comme l’agriculture durable, le tourisme culturel et l’économie verte.

  – Une meilleure adéquation formation-emploi : réformer le système éducatif pour aligner les compétences des diplômés avec les besoins du marché.

– La modernisation de l’infrastructure économique : favoriser les investissements publics et privés pour renforcer les capacités productives et améliorer la compétitivité globale.

 

En définitive, la situation paradoxale décrite par M. Chkoundali révèle non seulement une incohérence entre les indicateurs économiques mais aussi des défis structurels profonds. Une politique économique cohérente, inclusive et orientée vers l’emploi est essentielle pour rompre avec cette dynamique stagnante.

 

Eclairages : la problématique néoclassique de la coexistence d’une hausse du taux de croissance économique avec une augmentation du taux de chômage,

La problématique néoclassique de la coexistence d’une hausse du taux de croissance économique avec une augmentation du taux de chômage souvent appelée « paradoxe de la croissance sans emploi » ou « joblessgrowth », a été étudiée par plusieurs économistes et chercheurs. Voici quelques auteurs et références pertinents sur cette question :

  1. Arthur Okun :

– Concept : la loi d’Okun explore la relation entre le taux de croissance du PIB et les variations du chômage. Cependant, des contextes où cette loi ne s’applique pas strictement, comme dans certains pays émergents ou en développement, ont été étudiés pour expliquer ce paradoxe.

– Ouvrage : « PotentialGNP:ItsMeasurement and Significance » (1962).

 

  1. William Baumol :

– Concept : la thèse de Baumol sur les services non productifs explique que dans les économies modernes, la croissance peut se concentrer dans des secteurs à faible intensité de main-d’œuvre, comme la technologie, tout en laissant les secteurs employeurs traditionnels en déclin.

– Ouvrage : « Macroeconomics of UnbalancedGrowth: The Anatomy of Urban Crisis » (1967).

 

  1. Philippe Aghion et Peter Howitt

– Concept : leur théorie de la croissance endogène examine comment l’innovation stimule la croissance économique mais peut initialement provoquer des pertes d’emplois dans certains secteurs avant d’en créer ailleurs.

– Ouvrage : « EndogenousGrowth Theory » (1998).

 

Plus récemment encore,

  1. David Autor

– Concept : Autor a travaillé sur l’impact de la polarisation du marché du travail et l’automatisation, qui favorisent la croissance économique tout en supprimant certains emplois intermédiaires.

– Ouvrage : Articles tels que « The Polarization of Job Opportunities in the U.S. Labor Market » (2010).

 

  1. Joseph Stiglitz

– Concept : Stiglitz aborde les inégalités croissantes dans ses travaux, en expliquant comment elles peuvent découpler croissance et emploi, surtout dans les économies dominées par des politiques néolibérales.

– Ouvrage : « Globalization and Its Discontents » (2002) et « The Price of Inequality » (2012).

 

  1. Dani Rodrik

– Concept : Rodrik met en avant la désindustrialisation prématurée et l’incapacité des secteurs modernes à absorber suffisamment de main-d’œuvre, ce qui alimente le paradoxe.

– Ouvrage : « The Globalization Paradox » (2011).

 

  1. Jean Gadrey et Florence Jany-Catrice

– Concept : Ils explorent la « croissance qualitative » et ses limites en termes de création d’emplois, notamment dans les pays où le secteur des services domine.

– Ouvrage : « Les nouveaux indicateurs de richesse » (2012).

 

Ces auteurs offrent des perspectives variées pour comprendre ce paradoxe économique néoclassique, en tenant compte de facteurs structurels (technologie, inégalités), institutionnels (marché du travail) et sectoriels (désindustrialisation, tertiarisation).

Parmi les auteurs mentionnés, Joseph Stiglitz a été primé. Il a reçu le Prix Nobel d’économie en 2001, conjointement avec George Akerlof et Michael Spence, pour leurs analyses des marchés avec asymétrie d’information.

Les autres auteurs, bien que très influents dans leurs domaines respectifs, n’ont pas été récompensés par le Prix Nobel d’économie à ce jour.

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

 

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Gestern — 20. November 2024Haupt-Feeds

25e édition des Journées Théâtrales de Carthage (JTC): Pour plus d’inclusion

Von: La Presse
20. November 2024 um 21:45

Une table ronde sera aussi organisée dans ce sens, intitulée «Théâtre de l’intégration: expression et thérapie» qui abordera différentes expériences tunisiennes et discutera les perspectives, les impacts et les particularités.


Cette année encore, les JTC poursuivent leur démarche inclusive en tentant de rendre accessibles des expériences théâtrales à celles et ceux qui n’y ont pas toujours accès, entre autres les détenus et autres pensionnaires des centres carcéraux, auxquels le festival, à travers la section «Le théâtre la liberté», offre la possibilité de représenter devant un public leurs créations. Onze pièces de 11 institutions pénitentiaires à la section «Théâtre de la Liberté» figurent au programme avec plus de cent détenus qui prennent part à la 25e édition des Journées théâtrales de Carthage. Ces œuvres sont produites par les clubs de théâtre de 11 institutions pénitentiaires : les prisons civiles de Gafsa, Mahdia, Essers, Mornaguia, Sfax et Kébili, les centres de rééducation des mineurs délinquants à Oudhna, El Meghira, Mourouj et Sidi Hani, ainsi que la prison pour femmes de Manouba.

Lire l’intégralité de l’article dans notre version papier du 21 novembre 2024

 

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Gestion des affaires locales: Des municipalités aux abonnés absents !

Von: La Presse
20. November 2024 um 20:55

L’action communale est une affaire sacro-sainte qui se gère au quotidien. Seulement, à chaque fois, nos communes se grattent la tête pour inventer des solutions stériles ou de bricolage… sans suite !

Pollution persistante, déchets jonchant la rue, mauvaise qualité de l’air, c’est, somme toute, l’image ternie d’un paysage écologique urbain aussi dégradé que désolant. Cet état des lieux tel que l’on constate de visu quotidiennement est une réalité tangible, perceptible à perte de vue. Comme si la cité n’avait plus de municipalité !

Lire l’intégralité de l’article dans notre version papier du 21 novembre 2024

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Climat d’investissement en Tunisie: Peut mieux faire !

Von: La Presse
20. November 2024 um 21:30

Afin de soutenir toute initiative d’investissement, d’exportation, de création de richesses ou encore de croissance commerciale à l’international, il est essentiel de s’attaquer aux obstacles réglementaires et administratifs qui entravent l’entrepreneuriat compétitif.


Améliorer le climat des affaires est un déterminant important de l’investissement et de la croissance économique en Tunisie. Depuis janvier 2023, le ministère de l’Economie et de la Planification a dévoilé la Stratégie nationale pour l’amélioration du climat des affaires (2023-2025), élaborée selon une approche participative regroupant les secteurs public et privé.
Cette stratégie vise à favoriser l’instauration d’un climat des affaires attractif avec un cadre réglementaire, juridique et administratif cohérent, inclusif, durable et générateur d’emploi et de valeur ajoutée. Cette dernière a permis, dans un premier temps, d’identifier les doléances et contraintes rencontrées par les acteurs économiques et de proposer des mesures et des réformes structurantes qui permettront de surmonter les obstacles persistants, en se référant aux différentes stratégies nationales et sectorielles et au benchmark international.

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