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Gestern — 06. Juli 2025Haupt-Feeds

Forte hausse des entrées de touristes algériens via les postes frontaliers de Jendouba en juin

Von: La Presse
06. Juli 2025 um 21:43

Les postes frontaliers terrestres de Melloula (Tabarka), Babouch (AĂŻn Draham) et Djilil (Ghardimaou), situĂ©s dans le gouvernorat de Jendouba, ont enregistrĂ© une forte augmentation du nombre de visiteurs algĂ©riens durant le mois de juin 2025, avec plus de 95 000 entrĂ©es recensĂ©es. Il s’agit d’une hausse de plus de 17 % par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, a indiquĂ© dimanche Issa Marouani, commissaire rĂ©gional du tourisme Ă  Tabarka/AĂŻn Draham, dans une dĂ©claration Ă  l’Agence TAP.
Le poste frontalier de Melloula arrive en tĂȘte, avec prĂšs de 64 000 entrĂ©es en juin, soit 4 000 de plus qu’en juin 2024. Il est suivi par celui de Babouch, qui a accueilli environ 22 700 visiteurs contre 15 700 Ă  la mĂȘme pĂ©riode l’an dernier, enregistrant ainsi une progression de plus de 44 %.
Le poste de Djilil a également connu une évolution remarquable, avec 8 944 entrées en juin 2025 contre 5 232 en juin 2024, soit une hausse de plus de 70 %, représentant le taux de croissance le plus élevé depuis cinq ans pour ce poste.
Sur l’ensemble du premier semestre 2025 (du 1er janvier au 30 juin), les trois postes frontaliers de Jendouba ont accueilli environ 461 000 touristes algĂ©riens, contre 428 000 sur la mĂȘme pĂ©riode de 2024, soit une progression globale de 7,64 %.
Le poste de Melloula a accueilli Ă  lui seul prĂšs de 285 000 touristes algĂ©riens, conservant ainsi sa position dominante malgrĂ© une baisse de plus de 16 000 visiteurs par rapport au premier semestre 2024. En revanche, les postes de Babouch et de Djilil ont enregistrĂ© des hausses notables : environ 120 811 touristes algĂ©riens sont passĂ©s par Babouch (+24 %), et 55 055 par Djilil (+85,7 %) par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente.
Issa Marouani a soulignĂ© que la rĂ©gion s’attend Ă  une intensification de l’afflux touristique algĂ©rien durant les mois de juillet et aoĂ»t, en pleine haute saison. Cette dynamique devrait contribuer Ă  relancer l’activitĂ© Ă©conomique locale, notamment dans les secteurs de l’artisanat et du transport touristique.
Il a Ă©galement prĂ©cisĂ© que l’aĂ©roport international de Tabarka/AĂŻn Draham a rĂ©cemment accueilli deux vols en provenance de Pologne transportant environ 385 touristes, ainsi qu’un vol spĂ©cial de retour de pĂšlerins comprenant 257 passagers, marquant une tentative de relance des opĂ©rations de cet aĂ©roport aprĂšs plusieurs annĂ©es d’inactivitĂ©.

Texas : au moins 67 morts dans des inondations dévastatrices

Von: La Presse
06. Juli 2025 um 21:21

Au moins 67 personnes ont trouvĂ© la mort dans les inondations qui ont frappĂ© le centre de l’État amĂ©ricain du Texas (sud), ont indiquĂ© dimanche les autoritĂ©s locales.
Le bilan des victimes dans le comtĂ© de Kerr s’est alourdi Ă  59 dĂ©cĂšs, dont 21 enfants, a prĂ©cisĂ© le shĂ©rif Larry Leitha lors d’une confĂ©rence de presse.
Quatre autres décÚs ont été signalés dans le comté de Travis, trois dans le comté de Burnet et un dans le comté de Kendall.
Les opérations de recherche se poursuivent pour retrouver 11 enfants et un adulte portés disparus suite aux inondations survenues vendredi matin à la suite de pluies torrentielles dans la région, ont précisé les autorités dans un communiqué.
Ces personnes se trouvaient au camp Mystic, dans le comtĂ© de Kerr, situĂ© au bord d’une riviĂšre.
« Nous poursuivrons nos recherches jusqu’à ce que tout le monde soit retrouvĂ© », a assurĂ© le shĂ©rif Leitha.
Certaines zones du centre du Texas ont enregistrĂ©, en quelques heures vendredi matin, l’équivalent d’un mois de prĂ©cipitations, provoquant des inondations soudaines dĂ©vastatrices.

Port d’Enfidha : l’État tunisien met les bouchĂ©es doubles pour ce projet

Von: La Presse
06. Juli 2025 um 21:09

Le ministĂšre des Transports a annoncĂ© que des mesures sont actuellement en cours afin de proposer l’inscription du projet du port en eaux profondes de Enfidha parmi les projets publics Ă  caractĂšre stratĂ©gique, dans le but d’accĂ©lĂ©rer sa rĂ©alisation.
Dans une rĂ©ponse officielle Ă  une question Ă©crite du dĂ©putĂ© Abdellahim Bousma, publiĂ©e sur le site du Parlement, le ministĂšre a prĂ©cisĂ© que cette procĂ©dure s’inscrit dans le cadre du dĂ©cret n°497 du 24 octobre 2024, rĂ©gissant les modalitĂ©s et procĂ©dures des grands projets publics.
Le ministĂšre a dĂ©taillĂ© les principales Ă©tapes du projet, indiquant que le 14 avril 2025, le dossier prĂ©sentĂ© par la sociĂ©tĂ© gestionnaire du port d’Enfidha a Ă©tĂ© soumis Ă  la commission technique du ministĂšre des Transports. Par la suite, en mai 2025, le dossier a Ă©tĂ© transmis Ă  la Haute Commission des Grands Projets, prĂ©sidĂ©e par le gouvernement.
La réalisation du projet avance également sur le plan foncier, avec des progrÚs significatifs concernant la régularisation des terrains du complexe portuaire, incluant la zone portuaire et la zone logistique. La régularisation fonciÚre constitue une étape clé du projet.
Un arrĂȘtĂ© d’expropriation, datĂ© du 3 mai 2023, a Ă©tĂ© publiĂ©, et les certificats de propriĂ©tĂ© transfĂ©rant la propriĂ©tĂ© des terrains privĂ©s au domaine public maritime ont Ă©tĂ© rĂ©ceptionnĂ©s le 21 juin 2024. Le 4 dĂ©cembre 2024, la valeur d’achat des terrains logistiques a Ă©tĂ© Ă©valuĂ©e en collaboration avec le ministĂšre des Domaines de l’État et des Affaires fonciĂšres. Le dossier d’expropriation a Ă©tĂ© soumis Ă  la commission d’enquĂȘte et de conciliation de Sousse le 3 mars 2025.
Les recherches fonciĂšres relatives aux biens de l’État dans les zones portuaires et logistiques ont Ă©tĂ© menĂ©es entre avril et mai 2025, tandis que la prise de possession des terrains concernĂ©s a Ă©tĂ© effectuĂ©e le 8 mai 2025.
Le ministÚre des Transports a annoncé que le calendrier prévisionnel prévoit une durée de cinq ans pour la réalisation complÚte du projet à partir du lancement des travaux.
Ce projet stratĂ©gique permettra Ă  la Tunisie de tirer pleinement parti de sa position gĂ©ographique en MĂ©diterranĂ©e et de renforcer son Ă©conomie nationale. Le ministĂšre a soulignĂ© que “la spĂ©cificitĂ© de ce projet nĂ©cessite des dĂ©cisions prĂ©cises garantissant sa rĂ©alisation dans le respect de la souverainetĂ© nationale et des principes de bonne gouvernance”.

TUI Fly suspend les vols secs vers la Tunisie : retour compliqué pour les Tunisiens de Belgique

Von: La Presse
06. Juli 2025 um 20:21

Le ComitĂ© de Vigilance pour la DĂ©mocratie en Tunisie (CVDTunisie) a appelĂ© Ă  reconsidĂ©rer la dĂ©cision de la compagnie aĂ©rienne TUI Fly de suspendre la vente en ligne de ses vols secs Ă  destination de la Tunisie depuis la Belgique. Selon l’ONG, cette mesure aurait Ă©tĂ© prise “à la demande des autoritĂ©s tunisiennes” et viserait Ă  empĂȘcher la combinaison d’offres Ă  forfait (vol + hĂŽtel) avec des vols seuls.
Le CVDTunisie, qui dispose du statut consultatif spĂ©cial auprĂšs de l’ECOSOC (Conseil Ă©conomique et social des Nations Unies), a exhortĂ© les autoritĂ©s tunisiennes, dans un communiquĂ©, Ă  “reconsidĂ©rer sans dĂ©lai cette mesure restrictive et Ă  rĂ©tablir l’accĂšs aux vols secs”, une offre particuliĂšrement prisĂ©e par les Tunisiens rĂ©sidant en Belgique, afin de leur permettre de rentrer dans leur pays avec dignitĂ©.
L’association a Ă©galement attirĂ© l’attention sur les consĂ©quences nĂ©gatives de cette dĂ©cision, affirmant qu’elle “risque de compromettre le retour des Tunisiens de Belgique et de porter un grave prĂ©judice Ă  la Tunisie, tant sur le plan Ă©conomique qu’humain”.
Le CVDTunisie a enfin dĂ©noncĂ© l’absence d’une action diplomatique forte en faveur des droits et des intĂ©rĂȘts de la diaspora, qu’il qualifie de “pilier vital pour l’économie et la sociĂ©tĂ© tunisiennes”.

Le ministùre des Finances s’oppose à la liquidation de l’Office des terres domaniales

Von: La Presse
06. Juli 2025 um 20:18

Des reprĂ©sentants du ministĂšre des Finances ont appelĂ© Ă  ne pas liquider l’Office des terres domaniales (OTD), mais Ă  le prĂ©server en mettant en place un programme de restructuration.

Ce programme s’appuierait sur la crĂ©ation de directions rĂ©gionales ou de districts, dotĂ©s de larges prĂ©rogatives dĂ©cisionnelles, afin d’assurer une gestion plus souple et des interventions plus efficaces. C’est ce qu’ils ont prĂ©cisĂ© lors d’une sĂ©ance d’audition organisĂ©e vendredi par la Commission de l’agriculture, de la sĂ©curitĂ© alimentaire et de la pĂȘche Ă  l’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple (ARP).

Les reprĂ©sentants du ministĂšre rĂ©agissaient Ă  un projet de loi proposĂ© par plusieurs dĂ©putĂ©s, portant sur la rĂ©organisation de la gestion des terres domaniales agricoles. Selon un communiquĂ© de l’ARP, ils ont mis en garde contre les rĂ©percussions nĂ©gatives qu’un tel projet pourrait avoir sur le secteur.

En effet, la liquidation de l’OTD et sa substitution par cinq nouveaux organismes entraĂźneraient un impact financier significatif sur le budget de l’État, ainsi que sur d’autres entreprises publiques telles que la Banque nationale agricole (BNA). Ils ont Ă©galement Ă©voquĂ© les difficultĂ©s liĂ©es Ă  la liquidation, Ă  la crĂ©ation de nouvelles structures et Ă  la lourdeur des procĂ©dures.

L’article 9 du projet de loi, prĂ©sentĂ© par 74 dĂ©putĂ©s, prĂ©voit la dissolution de l’OTD, son remplacement par des offices agricoles rĂ©gionaux, ainsi que la liquidation de ses biens au profit du TrĂ©sor public. Il propose Ă©galement que l’État prenne en charge les dettes de l’Office dans le cadre d’un programme de liquidation pilotĂ© par des services spĂ©cialisĂ©s.

L’OTD figure parmi les dix entreprises publiques enregistrant un dĂ©ficit d’exploitation, avec une perte de 31,5 millions de dinars en 2021 et un rĂ©sultat net dĂ©ficitaire de 46,4 millions de dinars la mĂȘme annĂ©e, selon l’exposĂ© des motifs du projet de loi en cours d’examen.

L’endettement de l’Office s’est aggravĂ© au fil des annĂ©es, passant de 200 millions de dinars en 2017 Ă  328 millions de dinars en 2022, soit une hausse de prĂšs de 65 %, alors que ses investissements ont oscillĂ© entre 7,4 millions de dinars en 2011 et 14,9 millions en 2020, avec un taux de rĂ©alisation n’ayant pas dĂ©passĂ© les 29 %.

Par ailleurs, certains dĂ©putĂ©s ont estimĂ© que l’Office souffre avant tout de problĂšmes de gouvernance et de corruption. Ils ont appelĂ© Ă  une stratĂ©gie globale de restructuration garantissant sa pĂ©rennitĂ©.

Ces élus ont également souligné la nécessité de traiter le surendettement des entreprises publiques stratégiques du secteur agricole, telles que la Société mutuelle des semences sélectionnées, afin de les préserver et de les renforcer.

Ils ont recommandĂ© de soutenir ces entreprises agricoles pour qu’elles puissent jouer pleinement leur rĂŽle, permettant ainsi Ă  la Tunisie d’atteindre l’autosuffisance alimentaire, de mieux maĂźtriser les prix des produits agricoles et de renforcer sa souverainetĂ© alimentaire.

L’OTD, entreprise publique créée en 1961, a pour mission la gestion et la mise en valeur des terres domaniales Ă  vocation agricole.

Horaires réduits, problÚmes amplifiés : plaidoyer contre la séance unique

Von: S. M.
06. Juli 2025 um 19:56

Le systĂšme de la sĂ©ance unique en Tunisie, en vigueur depuis 1921, n’a jamais fait l’objet d’une Ă©valuation approfondie et nuit gravement Ă  la qualitĂ© des services publics, alerte un spĂ©cialiste en gouvernance.
Dans un entretien accordĂ© Ă  Ultra Tunis, Charfeddine Yaakoubi, expert en gouvernance et lutte contre la corruption, dĂ©nonce l’absence de toute Ă©tude sur ce mode d’organisation malgrĂ© son « impact direct sur la dĂ©gradation des services publics ».

Un systĂšme archaĂŻque qui aggrave les dysfonctionnements
Yaakoubi souligne que la rĂ©duction du temps administratif affecte particuliĂšrement les secteurs en contact direct avec les citoyens. « Alors que la demande augmente, notamment avec le retour des Tunisiens rĂ©sidant Ă  l’étranger, nous rĂ©duisons les heures d’ouverture au lieu de les intensifier. RĂ©sultat : des files d’attente interminables, des retards et une qualitĂ© de service mĂ©diocre », explique-t-il.
L’expert pointe Ă©galement du doigt le retard numĂ©rique des services publics : « Sur plus de 3 000 dĂ©marches administratives, seulement 120 sont disponibles en ligne. Cette lacune structurelle oblige les usagers Ă  se dĂ©placer physiquement, ce qui accroĂźt la pression sur les guichets. »
Bien que ce systĂšme ait Ă©tĂ© instaurĂ© il y a plus d’un siĂšcle, « aucune Ă©tude n’a mesurĂ© ses effets sur l’économie ou le dĂ©veloppement », regrette-t-il. Certains secteurs pourraient effectivement bĂ©nĂ©ficier d’horaires rĂ©duits, mais d’autres, comme la santĂ© ou les services d’urgence, nĂ©cessitent une prĂ©sence continue.
Le spĂ©cialiste plaide pour une rĂ©vision approfondie du systĂšme, en prĂŽnant davantage de flexibilitĂ© horaire selon les spĂ©cificitĂ©s sectorielles. Il insiste Ă©galement sur la nĂ©cessitĂ© de mettre en place des indicateurs de performance pour Ă©valuer l’efficacitĂ© des administrations.

Jusqu’à 10 000 dinars d’amende pour les infractions sur les plages, selon un projet de loi

Von: La Presse
06. Juli 2025 um 19:53

Face à la recrudescence récente des noyades et accidents sur les plages non surveillées, un groupe de 26 députés a soumis un projet de loi visant à renforcer la protection des estivants et la sécurité des baignades sur les plages et espaces aquatiques. Ce projet, présenté par la députée Asma Derouiche lors de son passage ce dimanche 6 juillet 2025 sur les ondes de Mosaique FM, comprend 14 articles.

La dĂ©putĂ©e a soulignĂ© le manque d’équipements et de moyens de sauvetage sur les plages non touristiques, ainsi que la multiplication des comportements dangereux, notamment la baignade dans les oueds et les lagunes. Le texte propose de dĂ©limiter clairement les zones de baignade, de rendre obligatoire la prĂ©sence d’équipes de secours sur les plages, d’encadrer strictement les conditions de surveillance, et d’équiper les plages des dispositifs nĂ©cessaires.

Par ailleurs, le projet rĂ©glemente l’utilisation des espaces aquatiques, prĂ©cise les responsabilitĂ©s lĂ©gales des acteurs concernĂ©s et prĂ©voit des sanctions financiĂšres pouvant aller jusqu’à 10 000 dinars en cas de non-respect des rĂšgles.

Ce texte législatif vise à combler un vide juridique et à garantir la sécurité des citoyens pendant la saison estivale, tout en renforçant la prévention des accidents liés à la baignade.

Perspectives Clubistes : Le CA n’avance plus sur un fil

06. Juli 2025 um 19:20

Au fil des saisons, le changement, c’est tout le temps au CA, mĂȘme si actuellement, l’objectif est noble, celui de repartir sur de nouvelles bases, avec une Ă©quipe plus soudĂ©e et un projet sportif mieux dĂ©fini.

La Presse — En dĂ©pit du fait que plusieurs facteurs expliquent le changement rĂ©clamĂ© par les fans, en raison des mauvais rĂ©sultats sur fond de tensions internes, au niveau purement technique, est-il avantageux de profondĂ©ment renouveler le « parc de joueurs Â». Sans aller dire que le CA veut tout remettre Ă  plat, quelques joueurs qui pĂšsent ou qui comptent, arrivĂ©s en fin d’engagement, seront libĂ©rĂ©s, alors qu’en retour maintenant, il s’agira de les remplacer par des Ă©lĂ©ments de mĂȘme carrure, sinon de plus gros calibre.

Dans cet ordre d’idĂ©es cependant, si pour le cas du gardien Moez Hassan, l’axial Rami Bedoui et le milieu Mohamed Amine LaĂąjimi, la fin de la relation contractuelle tomberait Ă  pic pour diffĂ©rentes raisons, la sĂ©paration pour fin de bail avec les attaquants Adem Garreb, Bassem Srarfi, Hamdi LaĂąbidi et Youssef Snana, cĂ©dĂ© aux Qataris d’Al Shamal SC, aux cĂŽtĂ©s du dĂ©part du pivot Ahmed Khalil, semble sujet Ă  dĂ©bat, quoique la fin justifie les moyens en football.

Et si le CA doit rompre avec trois enfants du club, KhĂ©lil, Garreb et LaĂąbidi, c’est en raison des rĂ©sultats insuffisants de l’exercice Ă©coulĂ©, un constat d’échec qui a donc conduit Ă  des rĂ©flexions sur la nĂ©cessitĂ© de changements. 

Aujourd’hui donc, il ne fait aucun doute que le club souhaite repartir sur un nouveau cycle avec des joueurs ayant plus de caractĂšre et de leadership. Et en attendant que d’autres renforts dĂ©barquent, dĂ©jĂ , le gardien Mouhib Chamakh et le latĂ©ral droit Houssem Hassan Ramadhan ont pris le chemin du Parc A.

Prochainement, avant le dĂ©part pour AĂŻn Draham pour un stage bloquĂ© qui dĂ©butera le 8 juillet, des postes seront pourvus, mais aussi des cadres seront conservĂ©s, Ă  l’instar de GhaĂŻth Sghaier qui aurait Ă©tĂ© confirmĂ© par coach Mohamed Sahli alors que l’on croyait le joueur en transit
 Pour revenir maintenant aux cibles clubistes du moment, si rien ne filtre concernant les continentaux pistĂ©s, selon certaines sources, l’UsĂ©miste Aymen Harzi, produit de la JSK et passĂ© par les rangs du CSS, serait sous les radars clubistes.

A 30 ans, l’attaquant hybride des Bleus est encore redevable d’un an de contrat au club du Ribat, mais comme on dit, tout va vite en football
 Aussi, Rami Kaib, arriĂšre gauche des SuĂ©dois d’Elfsborg, serait pistĂ© par le CA qui aurait mĂȘme formulĂ© une offre.

La proposition faite Ă  l’international tunisien de 28 ans, deux fois capĂ© avec le Team Tunisie, tournerait autour d’un contrat de deux ans avec 130.000 dollars de dotation la premiĂšre saison et 150.000 dollars lors de l’exercice suivant avec une revalorisation si le CA valide sa prĂ©sence sur la scĂšne africaine.

Enfin, outre l’arriĂšre gauche Houssem Ben Ali, 29 ans et ex-sociĂ©taire de l’ESS et auparavant du CSS,  le milieu Moataz Zaddem, en passe de rĂ©silier son engagement avec Modern Sport, serait en contact avec le CA et se trouverait en passe de nĂ©gocier son passage au Parc A, alors que, dans le mĂȘme temps, l’ancien joueur de l’ESS, de l’EST, Valimiera et Al Masry  serait aussi dans les petits papiers des recruteurs Ă©toilĂ©s en vue d’un retour Ă  Sousse. 

Retrouver un ancrage solide

AprĂšs le passage de tĂ©moin et l’intronisation d’un nouveau bureau directeur avec Ă  sa tĂȘte Dr Mohsen Trabelsi et Mehdi Miled pour prĂ©sident de section football, le CA semble Ă©voluer dans le bon sens et semble en passe d’opĂ©rer des changements significatifs, mais pas un remplacement complet de l’équipe.

Et selon certains prĂ©mices, ces changements viseraient Ă  amĂ©liorer l’état d’esprit, l’union du groupe et Ă  atteindre Ă  terme les objectifs sportifs tracĂ©s. Vaste programme mais visĂ©es forcĂ©ment louables. Cependant, en football, on dit souvent que le passĂ© Ă©claire le prĂ©sent, le passĂ© proche pour le cas du CA, car il s’agit de ne pas reproduire les mĂȘme erreurs.

Explications : la saison passĂ©e, le mercato clubiste n’a pas Ă©tĂ© « rĂ©alisĂ© avec des bouts de ficelle Â», loin de lĂ , et les joueurs enrĂŽlĂ©s Ă©taient mĂȘme rĂ©putĂ©s, Ă  l’instar d’Ait Malek, Semakula, Kinzumbi, Srarfi, Ben Abda, Khadhraoui
 Sauf que si le public s’est enflammĂ© en amont, il n’a finalement pas Ă©tĂ© conquis, rĂ©sultat oblige. Bref, actuellement, mĂȘme s’il y a de trĂšs bonnes raisons d’espĂ©rer un redressement aussi payant que spectaculaire, c’est encore le court-termisme sportif qui prime, mĂȘme si avec coach Mohamed Sahli, l’on s’apprĂȘte Ă  dĂ©couvrir plusieurs jeunes qui seront lancĂ©s dans le grand bain des sĂ©niors. Se renforcer mais aussi construire sur la durĂ©e.

S’il veut re-goĂ»ter Ă  la gloire, un jour, le CA a aussi besoin de retrouver un ancrage solide et se recentrer donc en partie sur les jeunes Ă  impliquer davantage dans le groupe et dans le jeu. Se renforcer, certes, mais retrouver son authenticitĂ© aussi en revenant Ă  ses racines, la promotion des jeunes du cru. Le CA a tout Ă  y gagner, car titrĂ© ou pas, aprĂšs coup, quand le rĂ©servoir de talent est plein, nul besoin de s’inquiĂ©ter pour l’avenir avec la prĂ©sence de pĂ©pites qui compensent toujours les pertes attribuĂ©es Ă  l’absence de consĂ©cration. 

L’ASM, actif sur le marchĂ© des transferts : A la pelle !

06. Juli 2025 um 19:10

Les Marsois se sont montrĂ©s trĂšs actifs sur le marchĂ© des transferts, recrutant tous azimuts. Des renforts qui ont pour objectif de disposer d’un effectif capable de maintenir la cadence en Ligue 1.

La Presse — Le secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral de l’Avenir Sportif de La Marsa a vĂ©cu la semaine derniĂšre au rythme des signatures des contrats des nouveaux joueurs venus renforcer l’effectif. Par ailleurs, il ne se passe pas un jour sans qu’un joueur n’appose sa signature ou qu’on annonce la signature imminente d’un nouveau venu. 

La meilleure pioche des Marsois a Ă©tĂ© incontestablement le gardien de but international, Sami Hlel, secondĂ© par BĂ©chir Habbassi, qui revient au club aprĂšs un passage de trois ans Ă  l’USBG.

L’ASM a engagĂ©, Ă©galement, le dĂ©fenseur central de 31 ans, Yosri Arfaoui, en provenance de l’ESM. On note aussi l’arrivĂ©e du milieu offensif Anouar Jouini, ĂągĂ© de 27 ans, et qui a prĂ©cĂ©demment portĂ© les couleurs de l’AS Sebikha, de KalĂąa Sport et d’EGS Gafsa. 

Le club banlieusard a aussi recrutĂ© l’attaquant Ahmed Hadhri, 30 ans, et qui a portĂ© par le passĂ© les couleurs de l’Etoile Sportive de Oueslatia, de l’AS Rejiche et de l’US Tataouine. Il dĂ©barque en provenance de la JS Omrane.

Des contrats d’une durĂ©e de deux ans

Tous les contrats signĂ©s sont d’une durĂ©e de deux ans, ce qui correspond au mandat du prochain bureau directeur qui sera Ă©lu le 21 juillet. En ce sens et pour les deux saisons Ă  venir, l’arriĂšre gauche Oussema Jebali, 23 ans, a dĂ©barquĂ© en provenance d’EGSG. L’attaquant Houcine Mansour, 30 ans, dĂ©pose ses valises Ă  la Marsa en provenance de l’AS GabĂšs. 

Enfin, Amanallah Ben Hamida, le milieu de terrain de 23 ans, renforce les rangs marsois, lui qui a portĂ© la saison derniĂšre les couleurs stadistes. A noter que le Stade Tunisien conteste le transfert de Ben Hamida Ă  l’ASM. 

CĂ©lĂ©bration des 50 ans de la disparition d’Oum Kalthoum : « La Voix des femmes » de Zeid Hamdan

06. Juli 2025 um 19:00

L’artiste a imaginĂ© ce concert monumental autour de la langue arabe, comme un trait d’union musical entre passĂ© et prĂ©sent, fĂ©dĂ©rant des voix de femmes et d’hommes d’horizons musicaux Ă©clectiques.

La Presse — Oum Kalthoum, surnommĂ©e : la « QuatriĂšme Pyramide » ou « l’Astre de l’Orient », objet d’emphase et de dĂ©votion, celle dont le vibrato dĂ©flagratoire procurait des «eargasm» Ă  son audience et mettait Ă  genoux les rois et les prĂ©sidents, continue de chanter dans les Ă©choppes du Caire, les taxis et le cƓur de tout le monde arabe.

Elle continue de fasciner encore et ne cesse d’inspirer en agrĂ©mentant les rĂ©pĂ©rtoires des chanteurs arabes et mĂȘme occidentaux. Ses chansons sont chantĂ©es Ă  tous les registres, reprises en cover ou en mixtapes animant festivals et autres concerts.

Cette annĂ©e marque le 50e anniversaire de la disparition de la diva qui nous a quittĂ©s le 3 fĂ©vrier 1975 Ă  76 ans. Ses funĂ©railles ont Ă©tĂ© un vĂ©ritable Ă©vĂ©nement national en Egypte. «Un demi-siĂšcle s’est Ă©coulĂ© depuis que des millions de personnes lui ont dit adieu, mais au cours de ces cinq dĂ©cennies, aucun chanteur, homme ou femme, n’a imaginĂ© pouvoir s’approcher de sa place ou de son statut», Ă©crit Al Araby Al Jadid le 3 fĂ©vrier dernier.

Nombreuses sont les initiatives qui rendent hommage Ă  l’icĂŽne Ă©ternelle Oum Kalthoum, Ă  travers des expositions, des Ă©ditions spĂ©ciales ou encore des concerts. C’est dans cette dynamique que s’inscrit le projet musical «La Voix des femmes» du Libanais Zeid Hamdan : un concert monumental dĂ©voilĂ© en France, le 17 avril dernier au Printemps de Bourges, et programmĂ© le 14 juillet prochain dans le cadre de la 79e Ă©dition du Festival d’Avignon.

Figure marquante de la pop arabe, Zeid Hamdan est un musicien et producteur libanais, connu comme le « Pape de l’underground du Moyen-Orient ». En Tunisie, il compte plusieurs ami.e.s de la scĂšne musicale et s’est produit Ă  diffĂ©rentes occasions. La derniĂšre en date Ă©tant l’édition de 2024 du festival international de Hammamet, oĂč il Ă©tait en compagnie de la chanteuse syrienne Lynn Adib (Duo « Bedouin Burger »).

Zeid Hamdan a imaginĂ© ce concert monumental autour de la langue arabe, comme un trait d’union musical entre passĂ© et prĂ©sent, fĂ©dĂ©rant des voix de femmes et d’hommes d’horizons musicaux Ă©clectiques, toutes et tous situĂ©s Ă  la croisĂ©e du monde arabe et occidental.

Parmi elles : la chanteuse française CamĂ©lia Jordana, qui revient Ă  l’arabe avec le morceau Win Rak, l’Égyptienne Maryam Saleh, figure de la scĂšne alternative, Natacha Atlas qui fusionne jazz et musiques orientales, ou encore Souad Massi, artiste franco-algĂ©rienne aux accents folk. Le concert accueille aussi le musicien, Ă©crivain et comĂ©dien Ă©gyptien Abdullah Miniawy, et deux rappeurs : Danyl, Franco-AlgĂ©rien nourri de raĂŻ, et Rounhaa, remarquĂ© avec Möbius en 2022.

Revisiter l’Ɠuvre d’Oum Kalthoum, connue pour sa complainte «Enta Omri» («Tu es ma vie»), n’est pas chose facile. Cela relĂšve mĂȘme du dĂ©fi, car outre son puissant vibrato, la chanteuse donnait des concerts aux allures de rĂ©citals, oĂč une chanson pouvait durer une heure.

«C’est une femme qui rĂ©pĂšte la mĂ©lodie avec groove comme les chanteurs de blues, dans un gimmick (courte formule rythmique ou mĂ©lodique, Ndlr) et puis ils l’accrochent et ils le hurlent avec tout leur cƓur», a dĂ©clarĂ© Ă  l’AFP Hamdan.

Pour s’approprier cet hĂ©ritage, il dit avoir passĂ© des heures Ă  s’imprĂ©gner de ses chansons, Ă  en dĂ©cortiquer les structures : «Les mĂ©lodies sont absolument gĂ©niales. C’est lĂ  oĂč je vois l’immensitĂ© du talent, une fois retirĂ©e cette Ă©pluchure orchestrale classique arabe avec laquelle les gens ont du mal peut-ĂȘtre», a-t-il soulignĂ©.

Afin de mener Ă  bien son ambitieux projet et d’éviter toute trahison de l’Ɠuvre, le producteur libanais s’est entourĂ© d’un spĂ©cialiste compatriote: le joueur d’oud Oussama Abdel Fattah, grand connaisseur d’Oum Kalthoum qui participe Ă  la crĂ©ation aux cĂŽtĂ©s d’un ensemble acoustique (oud, percussions, violon, qanoun). 

A l’annonce de sa crĂ©ation, il a fait la promesse de «ne pas tartiner de musique contemporaine» et que cela va se construire avec les chansons d’Oum Kalthoum auxquelles il a ajoutĂ© «ce petit twist contemporain».

Secteur des cuirs et chaussures : Entre héritage et survie

06. Juli 2025 um 18:40

MĂȘme en disposant d’un savoir-faire artisanal et industriel et en incarnant l’image de l’excellence, le secteur du cuir et de la chaussure en Tunisie reste aujourd’hui fragilisĂ© par de grandes difficultĂ©s qui menacent son avenir. Avec plus de 30.000 emplois directs, plus de 2 milliards de dinars d’exportations annuelles et un tissu d’entreprises autrefois florissant, le secteur lutte pour prĂ©server sa place face Ă  des dĂ©fis majeurs.

La Presse —«Depuis 2011, nous avons perdu plus de la moitiĂ© de nos ateliers et le nombre d’artisans a chutĂ© de façon dramatique », a dĂ©clarĂ©, en mars dernier, Wajdi Dhouib, artisan et membre de la Chambre nationale des artisans du cuir et de la chaussure (Cnacc), lors d’une intervention sur les ondes d’une radio privĂ©e. « Aujourd’hui, il reste moins de 200 entreprises actives, contre plus de 500 auparavant. C’est un dĂ©sastre pour l’économie locale et pour nos familles», s’est-il inquiĂ©tĂ©.

Concurrence déloyale accablante

Parmi les dĂ©fis, la pire des difficultĂ©s reste incontestablement la concurrence dĂ©loyale exercĂ©e par des produits importĂ©s, souvent de qualitĂ© infĂ©rieure, mais vendus Ă  des prix bien plus bas. À ce propos, Raouia Ben SmaĂŻl, tout juste diplĂŽmĂ©e en design, affirme: « La friperie, la contrefaçon et la contrebande ont envahi le marchĂ© tunisien, mettant Ă  rude Ă©preuve les fabricants locaux».

De son cĂŽtĂ©, A. Knani, gĂ©rant d’une unitĂ© de fabrication de chaussures Ă  la mĂ©dina de Tunis, tĂ©moigne : «On voit arriver chaque jour des chaussures d’occasion importĂ©es, souvent usĂ©es, qui dĂ©truisent Ă  la fois notre marchĂ© et notre santĂ©. Nous ne pouvons pas rivaliser sur les prix, surtout quand ces produits Ă©chappent Ă  toute rĂ©gulation ou taxation».

Ce phĂ©nomĂšne affecte ainsi le marchĂ© intĂ©rieur, oĂč la consommation de produits tunisiens stagne, voire rĂ©gresse. Les consommateurs tunisiens sont donc tiraillĂ©s entre leur dĂ©sir de soutenir la production nationale et la tentation de se tourner vers des alternatives moins coĂ»teuses.

À ce sujet, Imed Selmi, client rĂ©gulier d’un atelier artisanal dans la vieille-ville de Tunis, rĂ©sume cette ambivalence : «J’achĂšte tunisien parce que je connais la qualitĂ© du cuir et la finesse du travail, mais je regrette que les modĂšles soient parfois un peu dĂ©passĂ©s et qu’ils manquent de variĂ©tĂ©. Il faudrait innover pour sĂ©duire davantage de clients, surtout les jeunes».

Une main-d’Ɠuvre en dĂ©clin et un dĂ©ficit de formation

Par ailleurs, la pĂ©nurie de main-d’Ɠuvre qualifiĂ©e est un autre obstacle majeur. La filiĂšre peine Ă  attirer les jeunes, qui prĂ©fĂšrent s’orienter vers d’autres secteurs ou Ă©migrer Ă  l’étranger. Une formatrice du Centre Sectoriel de Formation Technique et Artisanale en Chaussure (Csftac) dĂ©plore : «Les jeunes ne veulent plus faire ce mĂ©tier, ils le jugent trop dur et peu valorisant».

Ce centre, qui propose des formations en stylisme, modĂ©lisme, technique du cuir et maintenance des Ă©quipements, tente nĂ©anmoins de rĂ©pondre aux besoins en compĂ©tences. Cependant, selon plusieurs acteurs, ces efforts restent insuffisants face Ă  l’ampleur du problĂšme. Le secteur souffre d’un manque de coordination avec les politiques publiques et d’un dĂ©ficit d’incitations financiĂšres.

Face Ă  ces dĂ©fis, certains professionnels misent sur la montĂ©e en gamme, l’innovation et la promotion du «Made in Tunisia». Une directrice marketing d’une entreprise exportatrice affirme : «Il faut crĂ©er des labels tunisiens, garantir la qualitĂ© et valoriser notre savoir-faire dans l’export».

Elle souligne Ă©galement l’importance de s’ouvrir Ă  de nouveaux marchĂ©s, notamment en Afrique et au Moyen-Orient, au-delĂ  des traditionnels partenaires europĂ©ens comme l’Italie, la France ou l’Allemagne. Cette diversification pourrait rĂ©duire la dĂ©pendance vis-Ă -vis d’un marchĂ© europĂ©en parfois instable.

Par ailleurs, des pistes d’innovation technique Ă©mergent, notamment dans le dĂ©veloppement de bio-cuirs Ă  partir de matiĂšres locales comme l’alfa, ainsi que dans la dĂ©marche d’écoconception pour rĂ©pondre aux attentes environnementales mondiales. Ahmed, ingĂ©nieur R&D dans un laboratoire de la rĂ©gion, prĂ©cise : «Nous explorons des cuirs vĂ©gĂ©taux et des procĂ©dĂ©s moins polluants, c’est un levier pour conquĂ©rir des segments Premium».

Renforcer la coordination entre l’administration et les professionnels 

Dans ce contexte, le Centre national du cuir et de la chaussure (Cncc), sous la tutelle du ministĂšre de l’Industrie, joue un rĂŽle important en matiĂšre de formation, de recherche et d’assistance technique. NĂ©anmoins, pour de nombreux acteurs, les moyens restent limitĂ©s face Ă  l’ampleur des enjeux.

«Il faut une vraie stratĂ©gie nationale avec un soutien fort, notamment en facilitant l’accĂšs au financement pour les PME et en renforçant le contrĂŽle des importations », rĂ©clame Wajdi Dhouib.

En mai dernier, lors d’une rĂ©union tenue au siĂšge du ministĂšre du Commerce, le ministre Samir Abid et la FĂ©dĂ©ration nationale du cuir et de la chaussure ont discutĂ© de la constitution de sous-commissions chargĂ©es d’examiner la situation du secteur et de piloter les rĂ©formes nĂ©cessaires.

Abid a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de renforcer la coordination entre l’administration et les professionnels pour unifier les efforts et amĂ©liorer les rĂ©sultats. Il a soulignĂ© que « le secteur du cuir et de la chaussure est un moteur de croissance Ă©conomique et un levier important pour le dĂ©veloppement des exportations». Cette rencontre visait Ă  Ă©laborer une vision constructive en tenant compte des prioritĂ©s, des moyens disponibles et des Ă©volutions du marchĂ©.

Des consommateurs attachés mais exigeants

MalgrĂ© les difficultĂ©s, une clientĂšle fidĂšle et attachĂ©e au produit tunisien subsiste. La qualitĂ© du cuir, la robustesse des chaussures et l’authenticitĂ© du travail artisanal sont des atouts majeurs pour que les consommateurs tunisiens continuent Ă  apprĂ©cier la production locale. Samira, une cliente rĂ©guliĂšre d’un atelier familial dans les souks de la MĂ©dina, affirme : «Acheter tunisien, c’est aussi soutenir nos artisans et notre patrimoine». Toutefois, beaucoup soulignent le besoin d’adaptation aux tendances internationales, de renouvellement des modĂšles et d’une communication plus dynamique.

Le secteur du cuir et de la chaussure en Tunisie est Ă  un tournant. La menace de disparition plane, mais des solutions existent. La modernisation des outils de production, l’innovation produit, la formation adaptĂ©e, le renforcement de la rĂ©glementation, et la valorisation du «Made in Tunisia» pourraient redonner un souffle Ă  cette filiĂšre historique.

Comme le rĂ©sume Wajdi Dhouib, «nous avons le savoir-faire, le marchĂ© et le potentiel humain. Il faut juste que les autoritĂ©s prennent la mesure du problĂšme et que les professionnels s’unissent pour sauver ce qui fait partie de notre identité».

Canicule en approche : alerte météo sur tout le pays

Von: La Presse
06. Juli 2025 um 18:02

Une alerte mĂ©tĂ©orologique a Ă©tĂ© Ă©mise pour la journĂ©e du lundi 7 juillet, en raison d’une vague de chaleur exceptionnelle touchant l’ensemble du territoire tunisien. Dans une note publiĂ©e sur sa page officielle Facebook, Mehrez Ghannouchi, ingĂ©nieur mĂ©tĂ©orologue, a indiquĂ© que selon les prĂ©visions du modĂšle europĂ©en ECMWF, les tempĂ©ratures devraient dĂ©passer les normales saisonniĂšres, atteignant jusqu’à 42°C dans plusieurs rĂ©gions du centre et du sud du pays, notamment Ă  Gafsa, Sidi Bouzid, KĂ©bili, Tozeur et Kasserine.
Le pic de chaleur est attendu entre midi et 16h. MĂȘme les villes cĂŽtiĂšres comme Tunis, Sfax ou Sousse ne seront pas Ă©pargnĂ©es, avec des maximales comprises entre 36 et 38°C.
Trois principaux facteurs expliquent cet Ă©pisode caniculaire. Il s’agit tout d’abord de l’extension de l’anticyclone saharien, apportant une masse d’air chaud et sec en provenance du dĂ©sert, la faiblesse des vents marins, qui limite l’effet rafraĂźchissant sur les zones cĂŽtiĂšres et le rĂ©chauffement de la MĂ©diterranĂ©e, dont la tempĂ©rature estivale est en hausse de +2,5°C par rapport Ă  la moyenne, accentuant le dĂ©sĂ©quilibre thermique entre la mer et les terres.
Ghannouchi a ajoutĂ© que les autoritĂ©s appellent Ă  la vigilance et recommandent d’éviter toute exposition prolongĂ©e au soleil entre 12h et 17h, de s’hydrater abondamment, de ne pas laisser d’enfants ou d’animaux dans des vĂ©hicules fermĂ©s, et de prĂȘter une attention particuliĂšre aux personnes vulnĂ©rables.
Le ministĂšre de l’Agriculture conseille Ă©galement aux agriculteurs de modifier les horaires d’irrigation, de protĂ©ger les animaux de la chaleur et de leur fournir suffisamment d’eau et d’ombre.

Centre culturel et sportif de la jeunesse d’El Menzah 6 : «Dites non Ă  la drogue»

06. Juli 2025 um 18:00

Finie l’annĂ©e scolaire, mais l’éducation au bon comportement civique et responsable ne devrait jamais s’arrĂȘter. En ces temps de vacances, toute action de sensibilisation serait la bienvenue. Et pour cause ! L’on peut, vraiment, aborder toute question liĂ©e Ă  la vie des jeunes, dans un cadre extrascolaire, oĂč l’animation reprĂ©sente une maniĂšre de communiquer. 

La Presse — Justement, dans ce sens de prise de conscience, le Centre culturel et sportif de la jeunesse d’El Menzah 6 se joint Ă  l’initiative nationale de prĂ©vention de la drogue et aux efforts de lutte contre les comportements Ă  risque. 

Tout rĂ©cemment, un programme d’activitĂ©s a Ă©tĂ© Ă©tabli sous le slogan «Dites non Ă  la drogue», qui se poursuit jusqu’au 20 de ce mois.

Des campagnes sans suite !

Car ce phĂ©nomĂšne n’est plus limitĂ© Ă  une catĂ©gorie de personnes reconnues par leur extravagance, il gagne l’enceinte scolaire, menaçant le prĂ©sent et l’avenir de toute une gĂ©nĂ©ration. 

Ainsi, il fait irruption dans ce milieu censĂ© ĂȘtre sĂ©curisĂ© et inviolable, ne laissant personne indiffĂ©rent. Mais, sans aucune rĂ©action positive et concrĂšte Ă  cet Ă©gard. Sauf que des campagnes Ă©phĂ©mĂšres ont parfois eu lieu, ne serait-ce que pour avoir un effet mĂ©diatique, sans suite. 

Face Ă  cette nonchalance inquiĂ©tante, le trafic de drogue s’introduit jusque dans nos Ă©tablissements Ă©ducatifs et leur entourage. Ceci favorise bel et bien la recrudescence de la violence scolaire qui, elle aussi, demeure un fait divers. «Dites non Ă  la drogue» se veut, alors, un Ă©vĂ©nement qui sort de l’ordinaire, alliant le mot et l’action.

De la culture, du sport, de la peinture, du théùtre, de la danse et de la musique, le message est bien lĂ  puisant dans la conscientisation et la sensibilisation Ă  l’esprit crĂ©atif et dynamique.

Ce programme riche et varié comporte, notamment, des spectacles divertissants et des matchs, agrémentant ainsi les soirées et les aprÚs-midi du centre. Ces rendez-vous auront à impacter positivement les comportements des jeunes participants. Une telle initiative, faut-il le dire, offre un espace de sensibilisation et de renforcement des compétences, encourageant les jeunes à adopter un nouveau mode de vie sain et responsable.

Oui au sport et Ă  la culture !

Rappelons que des rencontres interactives avec des spĂ©cialistes en addictologie ont Ă©tĂ© organisĂ©es les 22 et 27 juin dernier avec des performances artistiques (gymnastique et danse) et des matchs amicaux de basketball. Le centre d’El Menzah Ă©tait, alors, une belle destination et il l’est encore tout au long de ce mois. 

«Oui au sport, Ă  la culture, non Ă  la drogue»: il s’agit de l’affiche de l’évĂ©nement. Aussi simple et direct soit-il, le message vise loin, soulignant que l’animation culturelle et artistique est aussi une belle forme d’expression dissuasive que thĂ©rapeutique. 

Lutter contre la prolifĂ©ration de la drogue en milieu scolaire commande une mobilisation massive, mais aussi un plan de prĂ©vention multidimensionnel. Enfant d’aujourd’hui, homme de demain, cela signifie que l’on devrait en prendre soin, l’éduquer pour qu’il puisse grandir et devenir un citoyen responsable.

La cochenille : Un problĂšme qui peut ĂȘtre rĂ©solu

06. Juli 2025 um 17:50

Ainsi donc, la cochenille a encore frappĂ©. OĂč ? Cela n’a plus d’importance. Ce flĂ©au, si on n’y met pas fin, finira par tout dĂ©vorer. On a, bien entendu, pris plusieurs bonnes dispositions.

La Presse — Que ce soit par la mĂ©thode biologique ou par l’introduction des coccinelles que  les responsables tunisiens avaient demandĂ©e Ă  la FAO. La lutte s’est organisĂ©e. Ces coccinelles dĂ©voreuses de cochenilles ont Ă©tĂ© livrĂ©es et certainement envoyĂ©es lĂ  oĂč c’est le plus urgent.

Mais le problĂšme a pris tant d’ampleur qu’il faudrait avoir recours  Ă  des mĂ©thodes plus Ă©nergiques et qui pourraient nous faire gagner du temps. Il faudrait reconnaĂźtre que le flĂ©au a pris de l’avance et qu’actuellement, on cherche Ă  le bloquer, Ă  le ralentir, plus qu’autre chose. Les autoritĂ©s rĂ©gionales et les agriculteurs conjuguent leurs efforts, mais ce n’est pas assez.

Et voila qu’on commence Ă  ĂȘtre convaincus que la solution serait de planter des figuiers de barbarie qui rĂ©sistent Ă  ce flĂ©au.

Ils ont mis du temps pour le comprendre !

En juillet 2024, La Presse a eu l’occasion de s’entretenir avec un membre d’une dĂ©lĂ©gation scientifique qui s’était rendue au Mexique. Il a Ă©tĂ© question de ce problĂšme de cochenille.

Les autoritĂ©s mexicaines ont fait part au Dr L. Benyoussef qu’elles Ă©taient prĂȘtes Ă  partager leur expĂ©rience dans ce domaine.

Et nous avons posĂ© la question Ă  propos de cette cochenille qui nous donne le tournis ? Pourquoi ne pas en faire une richesse ?

En effet, la souche de nos figues de Barbarie nous vient du Mexique. Lors de l’occupation de Tunis par Charles Quint en 1535, on a voulu l’acclimater en Afrique et c’est ainsi qu’on a pris en charge une quantitĂ© de palettes, dans les soutes des navires,  pour  cultiver «l’or rouge» des indiens.

C’est la  poudre de cochenille qui donne cette couleur rouge carmin Ă©carlate si prĂ©cieuse utilisĂ©e par les peintres.  Ce colorant naturel est classĂ© alimentaire non toxique,

Des experts ont alertĂ© sur les risques de propagation de la cochenille carmin, un ravageur transfrontalier, qui met en pĂ©ril les cultures de figue de Barbarie et les activitĂ©s Ă©conomiques et commerciales qui y sont liĂ©es en Tunisie. On n’a pas, depuis, fait beaucoup de chemin

Actuellement, le Mexique dispose d’une souche qui rĂ©siste Ă  la cochenille et quant Ă  cette cochenille, il en a fait une richesse qu’on exploite.

Le carmin de la cochenille du figuier, d’aprĂšs les connaisseurs, est en voie de supplanter le Kermes vermilio issu du chĂȘne KermĂšs ou KermĂšs des teinturiers, rouge cramoisi, quirmiz, crimson, carmine, carmin
La vĂ©ritable pourpre des rois,

Qu’est-ce qui nous empĂȘche  de nous rapprocher de ceux qui ont l’expertise, le vĂ©cu de ce genre de situation, et bĂ©nĂ©ficier de leur expĂ©rience ?

Ce pays possĂšde des souches qui rĂ©sistent Ă  ce genre de maladie et est producteur de carmin, qui sert Ă  l’industrie alimentaire et dont la valeur est hautement rentable.

Cela nous fera gagner du temps, mettra un terme aux tĂątonnements, et  nous permettra d’apprendre comment transformer cette cochenille qui nous empoisonne la vie en une industrie Ă  la valeur ajoutĂ©e prouvĂ©e.

Encore une fois, cette lourdeur administrative et cette absence d’initiative qui ont tuĂ© dans l’Ɠuf bien des projets.

Va-t-on bouger cette fois-ci ?

En attendant les prochaines municipales : Saïed veut refonder le lien entre élus et électeurs

06. Juli 2025 um 17:30

L’action municipale retient l’attention du PrĂ©sident de la RĂ©publique qui y accorde un intĂ©rĂȘt majeur dans le cadre de son approche privilĂ©giant le volet social et le concept de la proximitĂ© qui cherche, en premier lieu, une rĂ©ponse positive et efficace aux aspirations des citoyens pour une vie digne et prospĂšre.

La Presse — Et en dĂ©pit de certaines allĂ©gations Ă©voquant une Ă©ventuelle annulation du scrutin municipal dans mesure oĂč des voix se sont bien fait entendre pour indiquer qu’il n’y aura pas d’élections municipales, donc de conseils municipaux, en prĂ©tendant, sans preuves, que les conseils locaux et rĂ©gionaux, sans oublier ceux des districts, sont susceptibles d’assumer pleinement cette mission.

Pourtant, ce n’est pas ce qui est prĂ©vu par les textes de la Constitution de 2022, d’oĂč l’intervention des responsables de l’Instance supĂ©rieure indĂ©pendante des Ă©lections (Isie) qui ont tenu Ă  apporter les correctifs adĂ©quats en assurant qu’il n’a jamais Ă©tĂ© question d’annuler les joutes municipales puisque, justement, la Constitution de 2022 prĂ©voit, bel et bien, leur organisation, sachant que jusqu’à nouvel ordre, leur dĂ©roulement est prĂ©vu, thĂ©oriquement, au cours de 2025.

D’ailleurs, Farouk Bouasker, prĂ©sident de l’Isie, et Mohamed Tlili Mansri, porte-parole de l’Instance, affirment que le jour du scrutin sera fixĂ© par le PrĂ©sident de la RĂ©publique quand il publiera le dĂ©cret prĂ©sidentiel convoquant les Ă©lecteurs Ă  s’exprimer. Plus encore, le prĂ©sident de l’Isie a rĂ©itĂ©rĂ© sa disposition Ă  organiser ce nouveau rendez-vous Ă©lectoral municipal et Ă  le faire rĂ©ussir Ă  n’importe quelle date dĂ©cidĂ©e par le Chef de l’Etat.

En attendant la fixation de cette date, le PrĂ©sident KaĂŻs SaĂŻed n’a jamais cessĂ© de porter son attention, rĂ©guliĂšrement, Ă  l’action municipale et d’exhorter les secrĂ©taires gĂ©nĂ©raux des municipalitĂ©s Ă  jouer leur rĂŽle et Ă  assumer pleinement leurs responsabilitĂ©s afin d’ĂȘtre Ă  l’écoute des dolĂ©ances du peuple.

Ainsi, pour rompre avec les interfĂ©rences existant entre les divers intervenants en matiĂšre d’action municipale, le Chef de l’Etat a tenu Ă  trancher en parlant d’un prochain nouveau code des collectivitĂ©s publiques dont le contenu rompra avec les deux prĂ©cĂ©dents datĂ©s de 2015 et 2017 qui cherchaient juste, selon les propres termes du PrĂ©sident KaĂŻs SaĂŻed lors de son intervention Ă  Monastir en avril dernier, «à diviser le pays en circonscriptions Ă  la carte et Ă  servir les intĂ©rĂȘts de certains partis politiques» dont la crĂ©dibilitĂ©, le rayonnement et la prĂ©sence sur le terrain sont trĂšs loin des vraies prĂ©occupations du peuple.

Il est attendu, donc, que le nouveau code des collectivitĂ©s publiques promis par le PrĂ©sident de la RĂ©publique soit en parfaite symbiose avec la Constitution d’aoĂ»t 2022 dans le sens oĂč il comportera un nouvel article de grande importance, Ă  savoir celui relatif au retrait de la confiance accordĂ©e au Conseil municipal au cas oĂč il faillirait Ă  sa mission.

Le Chef de l’Etat a ainsi mis l’accent sur la nĂ©cessitĂ© d’introduire une nouvelle vision sur la future relation qui devrait ĂȘtre Ă©tablie entre l’élu et l’électeur qui doit consister en une sorte de contrat moral par lequel l’élu serait dans l’obligation de respecter ses promesses Ă©lectorales et autres engagements Ă  garantir une amĂ©lioration des conditions de vie au quotidien, loin de tout rapport Ă  caractĂšre partisan, rĂ©gional ou local.

Et plus encore, le PrĂ©sident de la RĂ©publique appelle et insiste Ă  la tenue d’une mobilisation citoyenne tout en lançant une mise en garde aux dĂ©partements et autres mĂ©canismes concernĂ©s afin qu’ils redoublent d’efforts pour mener des actions concrĂštes et rapides, l’objectif Ă©vident Ă©tant d’offrir aux Tunisiens un cadre de vie sain Ă  tous les niveaux.

SantĂ© – Visite d’experts internationaux de l’OMS : Un pas vers la reconnaissance mondiale de la qualitĂ© des mĂ©dicaments et des vaccins en Tunisie

06. Juli 2025 um 17:20

Le ministre de la SantĂ© a rĂ©affirmĂ© l’engagement de l’Etat tunisien Ă  rĂ©aliser cet objectif en 2026, et ce, au vu de son importance dans le renforcement de la souverainetĂ© sanitaire et la garantie de la sĂ©curitĂ© des produits mĂ©dicaux.

Le ministre de la SantĂ©, Mustapha Ferjani, a reçu, vendredi, une Ă©quipe d’experts de l’Organisation mondiale de la santĂ© (OMS), et ce Ă  la fin d’une mission d’évaluation des systĂšmes d’organisation des mĂ©dicaments et des vaccins en Tunisie. En effet, d’aprĂšs un communiquĂ© du dĂ©partement, cette mission d’évaluation est organisĂ©e dans le cadre d’un processus lancĂ© en 2022 dans l’objectif d’atteindre le niveau trois de maturitĂ©, adoptĂ© dans les normes internationales. 

Le ministre de la SantĂ© a rĂ©affirmĂ© l’engagement de l’Etat tunisien Ă  rĂ©aliser cet objectif en 2026, et ce au vu de son importance dans le renforcement de la souverainetĂ© sanitaire et la garantie de la sĂ©curitĂ© des produits mĂ©dicaux. Ferjani a appelĂ© Ă  continuer Ă  assister techniquement la Tunisie dans ce processus de reconnaissance officielle dans les dĂ©lais prescrits. 

Pour sa part, la dĂ©lĂ©gation onusienne de l’OMS a saluĂ© les avancĂ©es rĂ©alisĂ©es tout en assurant quant Ă  sa disposition Ă  continuer Ă  soutenir la Tunisie dans ses efforts.

Volley – Mondial U19 : la Tunisie s’incline face à la Belgique

Von: La Presse
06. Juli 2025 um 16:44

La sĂ©lection tunisienne fĂ©minine de volley-ball des moins (U19) s’est inclinĂ©e devant son homologue belge 0-3 (20-5, 22-25, 20-25), dimanche, en match comptant pour la 4e journĂ©e du groupe D du championnat du monde de la catĂ©gorie, co-organisĂ© par la Croatie et la Serbie.
Le Six tunisien qui a Ă©galement perdu ses prĂ©cĂ©dents matches face respectivement Ă  la Chine 0-3 (21-25, 18-25, 15-25), au Japon 0-3 (26-28, 19-25, 18-25) et Ă  l’Italie 0-3 (23-25, 22-25, 18-25), occupe la derniĂšre place du groupe avec 0 point, avant d’affronter le Chili, lundi Ă  14h15, en clĂŽture de la phase de groupe.
L’Italie est leader du groupe avec 9 points, devant la Chine (8 pts), le Japon (7 pts), la Belgique (6 pts) et le Chili (0 pt).
Résultats de la 4e journée :
Tunisie – Belgique 0-3
17h15 : Japon – Chili
20h15 : Italie – Chine
Classement Pts J
1. Italie 9 3
2. Chine 8 3
3. Japon 7 3
4. Belgique 6 4
5. Chili 0 3
6. Tunisie 0 4

Lutte contre l’occupation illĂ©gale : 10 personnes recherchĂ©es arrĂȘtĂ©es Ă  Bizerte

Von: La Presse
06. Juli 2025 um 16:39

Les Ă©quipes de contrĂŽle de la brigade rĂ©gionale de la police municipale, en collaboration avec leurs homologues locales et les services de la sĂ»retĂ© nationale de Ras Jebel, ont menĂ©, samedi soir 5 juillet 2025, des opĂ©rations de surveillance et de rĂ©pression dans les dĂ©lĂ©gations d’El Alia, Ras Jebel et la rĂ©gion de Rafraf.
Selon une source sĂ©curitaire rĂ©gionale, ces campagnes de contrĂŽle nocturnes, rĂ©alisĂ©es avec la participation des services de la gouvernance, des dĂ©lĂ©gations et des trois municipalitĂ©s concernĂ©es, ont permis la saisie de 273 unitĂ©s comprenant des chaises, des tables, des poteaux en fer, des planches en bois ainsi que 12 balances. Par ailleurs, 37 points d’occupation anarchique et panneaux publicitaires ont Ă©tĂ© dĂ©mantelĂ©s.
Au total, 43 opĂ©rations de saisie de diverses marchandises ont Ă©tĂ© effectuĂ©es et 10 personnes recherchĂ©es par les autoritĂ©s judiciaires et sĂ©curitaires ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©es. En outre, 18 motos ont Ă©tĂ© saisies et 16 procĂšs-verbaux ont Ă©tĂ© dressĂ©s pour occupation anarchique.
Ces opĂ©rations visent Ă  rĂ©tablir l’ordre public, garantir la sĂ©curitĂ© des citoyens et lutter contre l’occupation illĂ©gale des espaces publics dans la rĂ©gion de Bizerte.

Réalité et fiction

06. Juli 2025 um 17:00

On sait depuis toujours que la rĂ©alitĂ© a la peau beaucoup plus dure que toutes les fictions. Les administrations chargĂ©es des Ă©quilibres financiers gĂ©nĂ©raux le savent trĂšs bien, et il ne suffit pas de prĂ©parer les meilleures formules pour redonner du jus Ă  l’entreprise nationale. La difficile relance de l’économie biaise les meilleurs calculs et additionne les dĂ©ceptions. Pourtant, nous dit-on, les rĂ©coltes sont plutĂŽt bonnes et le tourisme reprend des couleurs. On nous dit aussi que dans la lutte contre la fraude fiscale, les caisses de l’Etat sont copieusement renflouĂ©es.

Paradoxe ? Selon le plus haut responsable de l’Etat, si l’édifice peine Ă  ĂȘtre construit, c’est la faute Ă  certains fonctionnaires qui bloquent le bon fonctionnement de l’administration dans l’objectif de servir des lobbys au lieu de servir l’État et le peuple. Ce n’est rien que ça. Cela dit, et pour une fois, on ne va pas chercher la petite bĂȘte. C’est qu’au fin fond de chacun d’entre nous, on a tous cette certitude que l’administration tunisienne est, quelque part, l’une des plaies dont souffre le pays. On est, presque tous, d’accord pour dire qu’il y a quelque chose de bizarre dans le fait d’obliger un Ă©lĂšve Ă  s’inscrire sur la plateforme numĂ©rique du ministĂšre de l’Education pour lui demander, aprĂšs, d’imprimer le reçu et de le ramener Ă  qui de droit dans son Ă©tablissement scolaire qui va, une fois le papier en main, consulter la plateforme pour vĂ©rifier que le papier est vrai. HonnĂȘtement, il faut le faire, et on l’a fait. Et ce n’est lĂ  qu’un exemple parmi des centaines d’autres.

Maintenant et au-delĂ  des bonnes intentions et des discours mettant en cause les comploteurs et les empĂȘcheurs de tourner en rond, on peut toujours se demander pourquoi aucune des initiatives pour rĂ©former l’administration tunisienne n’a, jusqu’à ce jour, abouti. Est-ce la volontĂ© qui manque ou est-ce plutĂŽt la machine en elle-mĂȘme qui s’est grippĂ©e ? Et on use lĂ  d’un euphĂ©misme gentil. Doux, eu Ă©gard Ă  toutes ces Ă©tudes faites et qui ont montrĂ© l’étendue des dĂ©gĂąts dans l’administration. Une façon de faire devenue un systĂšme efficace et efficient. L’Etat a beau ĂȘtre vertueux, quand il l’est, les rĂ©seaux tissĂ©s dans les mĂ©andres des couloirs de l’administration ont montrĂ© qu’ils rĂ©sistaient Ă  toutes les levĂ©es de boucliers. Il faut dire aussi que la lĂ©gislation, notamment l’article 96, n’aide pas vraiment Ă  la reprise en main, ni Ă  saisir la main tendue d’un exĂ©cutif qui ne sait plus sur quel pied danser, surtout lorsque ce sont prĂ©cisĂ©ment ses fonctionnaires, accusĂ©s de tous les maux, qui mĂšnent la danse. Suivant le pas, ça ne sera plus le cas, menace l’exĂ©cutif depuis quelque temps. On ne parle mĂȘme plus de rĂ©forme, mais de balayage. Qu’ Ă  cela ne tienne, sauf qu’on a l’impression de connaĂźtre la chanson.

Un air de dĂ©jĂ  Ă©coutĂ©, comme ce cri de dĂ©tresse lancĂ© par le directeur rĂ©gional de la SantĂ© Ă  Kasserine aprĂšs l’attaque que vient de subir le service des urgences de l’hĂŽpital universitaire. Quelque 500 mille dinars d’équipements volĂ©s en Ă©clats, vandalisĂ©s par un groupe de personnes exprimant leur colĂšre aprĂšs le dĂ©cĂšs d’un jeune homme dans un accident de la route. On a beau chercher le rapport, on n’a rien trouvĂ©. Cela ne rime Ă  rien, Ă  moins de penser qu’on pouvait ranimer les morts et que les urgentistes en question refusaient de le faire.

C’est de la fiction, sauf que dans ce cas, comme dans tant d’autres, la rĂ©alitĂ© rattrape la fiction construite Ă  la va-vite. Ce qu’on ne dit pas, c’est que dans le secteur de la SantĂ©, l’ivresse de la fuite en avant aidant, les hĂŽpitaux se dĂ©labrent faute de moyens et les mĂ©decins quittent le pays faute de reconnaissance. Tout cela pour dire que la logique de l’Etat-providence doit manifestement ĂȘtre revisitĂ©e, soit dit par euphĂ©misme.

Le mot de la fin est disponible dans le mag n 923 du 2 au 16 juillet 2025 

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