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Heute — 09. September 2025Haupt-Feeds

Sidi Bou Saïd – Flottille : la Garde nationale dément toute attaque au drone

09. September 2025 um 02:32

Plusieurs témoins et passagers ont affirmé qu’un drone aurait visé, dans la soirée du lundi 8 septembre, le navire Family, le plus grand bâtiment de la flottille « Al-Soumoud », amarré à l’entrée du port de Sidi Bou Saïd. Selon leurs récits, un petit appareil aurait survolé le navire avant de larguer une charge incendiaire qui a provoqué des flammes à l’avant du bateau.

Les caméras de surveillance du port ont capté le moment où le Family a été frappé, ce qui alimente l’hypothèse d’une attaque au drone, largement relayée sur les réseaux sociaux. Ces déclarations, relayées notamment par l’activiste Wael Naouar, membre de la Coordination du travail conjoint pour la Palestine, ont renforcé l’idée d’une action ciblée contre la flottille internationale en route vers Gaza.

Lire aussi: Sidi Bou Saïd : un drone aurait frappé un navire de la flottille

Pourtant, la version officielle diverge. Sur les ondes de Mosaique FM, le porte-parole de la Garde nationale, le général Houssem Eddine Jebabli, a fermement démenti la présence d’un drone à proximité du port. Selon lui, les premières constatations font état d’« un départ de feu limité dans une veste de sauvetage située à l’avant du navire », rapidement maîtrisé par les autorités.

« Nous n’avons détecté aucune activité de drone à Sidi Bou Saïd. Les premières constatations indiquent un départ de feu localisé dans une veste de sauvetage à l’avant du navire. Les enquêtes se poursuivent. »

L’incident fait ainsi l’objet de versions contradictoires : d’un côté, des témoignages évoquant une attaque aérienne ; de l’autre, un récit officiel privilégiant la thèse accidentelle.

Dans la foulée de l’événement, et en réponse à l’appel lancé par l’initiative « Al-Soumoud », des centaines de citoyens se sont rassemblés au port de Sidi Bou Saïd pour exprimer leur soutien aux équipages et réaffirmer leur adhésion à la cause palestinienne.

La flottille, composée d’une vingtaine de navires venus de 44 pays, avait fait escale à Sidi Bou Saïd le 7 septembre. Son départ vers Gaza, via la Méditerranée, est prévu pour le 10 septembre, avec pour objectif de briser le blocus israélien et d’acheminer une aide humanitaire symbolique.

Breaking news;

Here is the security camera footage from the Family vessel of the Sumud Flotilla, stationing just outside Tunis port. So:
1. Sound of something that the crew identified as a drone.
2. Crews sounds the alarm and calls for help.
3. Explosion.
Draw your conclusions. pic.twitter.com/HmkFG7yaEt

— Francesca Albanese, UN Special Rapporteur oPt (@FranceskAlbs) September 8, 2025


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Sidi Bou Saïd : un drone aurait frappé un navire de la flottille

09. September 2025 um 01:10

Des témoins présents à Sidi Bou Saïd rapportent qu’un drone aurait frappé le plus grand navire de la flottille, le navire « Family », amarré à l’entrée du port. L’information a été relayée sur les réseaux sociaux par Wael Naouar, activiste pour la cause palestinienne et membre de la Coordination du travail conjoint pour la Palestine, mais elle reste non confirmée par les autorités locales.

Plusieurs observateurs supposent que le drone pourrait provenir de forces étrangères, sans qu’aucune source officielle ne permette de confirmer son origine.

Témoignage rapporté à Wael Naouar

« Nous étions à bord du navire lorsqu’il a été frappé. Selon les premiers témoignages des passagers, un petit drone s’est posé sur le devant du bateau et aurait tiré une bombe à feu. Nous avons entendu les cris des passagers et constaté des dégâts sur le navire. Le gouvernement tunisien est intervenu rapidement pour contrôler l’incendie. Heureusement, aucun blessé n’est à déplorer et le navire reste opérationnel. Nous poursuivons nos vérifications pour évaluer l’ampleur exacte des dégâts. »

Le navire « Family », le plus grand de la flottille, joue un rôle central dans le transport de matériel et de provisions humanitaires.

Face à cet événement, Wael Naouar a lancé un appel à la mobilisation citoyenne, invitant les habitants à se rendre au port pour soutenir les navires et leurs équipages.

Contexte de la flottille

La flottille « Al-Soumoud », composée d’une vingtaine de navires partis de Barcelone le 1er septembre, a fait escale à Sidi Bou Saïd le 7 septembre. Le départ vers Gaza est prévu pour le 10 septembre, avec l’intégration de navires tunisiens et d’autres en mer à proximité de l’Italie.

Cette initiative internationale, soutenue par des militants de 44 pays, vise à briser le blocus israélien imposé à Gaza et à apporter une aide humanitaire.

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Gestern — 08. September 2025Haupt-Feeds

L’Assemblée nationale française renverse le gouvernement Bayrou

08. September 2025 um 20:15

L’Assemblée nationale française a renversé lundi le gouvernement du Premier ministre François Bayrou, qui a recueilli 194 voix pour et 364 voix contre lors d’une session extraordinaire à Paris, et M. Bayrou remettra sa démission au président Emmanuel Macron mardi, selon des médias français.

Lundi après-midi, M. Bayrou a présenté une nouvelle déclaration de politique générale centrée sur l’urgence budgétaire et l’effort de réduction du déficit public avant de faire face aux votes des parlementaires de la Chambre basse.

Des représentants de chaque groupe parlementaire ont pris ensuite la parole et les députés ont voté.

Sur 589 députés, 573 se sont déplacés pour voter et 558 se sont exprimés. Quinze députés se sont abstenus, selon des médias français. Lors de son discours, M. Bayrou a rappelé que si la France produit environ 50 milliards d’euros de richesses supplémentaires d’une année sur l’autre, elle paie d’ores et déjà plus de 60 milliards d’euros par an d’intérêts.

Il a assuré que le « pronostic vital » du pays était « engagé » en raison de son « surendettement ». M. Bayrou avait annoncé le 25 août lors d’une conférence de presse qu’il solliciterait un vote de confiance de l’Assemblée nationale le 8 septembre afin de sécuriser son plan d’économies budgétaires de 44 milliards d’euros, présenté en juillet.

La Banque mondiale réaffirme son engagement pour la transition énergétique en Tunisie

Von: La Presse
08. September 2025 um 20:09

La Directrice régionale des infrastructures au Groupe de la Banque mondiale (BM) pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, Almud Weitz a souligné, lors de sa réunion tenue lundi, avec la ministre de l’Industrie, des mines et de l’énergie,  Fatma Thabet Chiboub, l’engagement de la Banque mondiale à renforcer son partenariat avec la Tunisie, afin de l’aider à atteindre son objectif de diversification de ses sources d’énergie.

Almud Weitz, qui effectue sa première visite de travail en Tunisie, a salué les efforts déployés par les structures du ministère de l’Industrie, pour développer les infrastructures énergétiques, selon un communiqué publié par le département de l’Industrie.

De son côté, la ministre a salué le niveau de coopération bilatérale avec le groupe de la Banque mondiale, soulignant l’importance de bénéficier  de l’expertise de la Banque et de développer la coopération, afin de créer de nouveaux projets qui adoptent les énergies propres et réduisent  les émissions de carbone et de gaz à effet de serre.

La réunion a permis de passer en revue l’avancement  de la mise en œuvre, d’un certain nombre de projets financés par la Banque dans le secteur de l’énergie, tels que le projet d’interconnexion électrique sous-marine entre la Tunisie et l’Italie (ELMED) et le projet de développement du réseau national d’électricité.

Les discussions ont également porté sur les défis techniques et logistiques en relation avec  la mise en œuvre de certains projets et sur les moyens de les surmonter, ainsi que sur les programmes d’action  pour la prochaine période.

Clôture du festival international du Théâtre Expérimental du Caire : Le jardin des amoureux a remporté le prix de la mise en scène.

08. September 2025 um 19:58

La pièce tunisienne Le Jardin des Amoureux a remporté le prix de la mise en scène à la 32ᵉ édition du Festival International du Caire de Théâtre Expérimental. L’œuvre, signée Moez Achouri, figurait également parmi les nominées pour le prix du meilleur texte et celui de la meilleure production.

Le rideau est tombé sur la 32ᵉ édition du Festival International du Caire de Théâtre Expérimental, lors d’une cérémonie de clôture qui a eu lieu au Théâtre Al-jomhouria. en présence de nombreuses figures du théâtre arabe et international.

Dans une ambiance festive et chaleureuse, le palmarès a mis à l’honneur la diversité des créations venues d’Irak, de Bahreïn, d’Italie, de Roumanie, mais aussi de Tunisie. La pièce Le Jardin des Amoureux a particulièrement retenu l’attention du jury.

Mise en scène par Moez Achouri, elle s’est distinguée par sa force visuelle et dramaturgique, lui valant le prix du meilleur metteur en scène.

Elle avait également été nominée pour le prix du meilleur texte — attribué finalement à l’Irakien Jawad Al-Assadi pour “ le Cirque” — ainsi que pour le prix du meilleur spectacle, remporté par la création roumaine “Hashtag NotL”.

Aux côtés de cette consécration tunisienne, le palmarès a également distingué l’Irakienne Chatha Salem comme meilleure actrice pour “le Cirque”, la pièce Italienne Coppelia pour la meilleure scénographie ou encore l’acteur bahreïni Mohamed Abdallah et l’Irakien Alaa Qahtan (meilleur acteur ex æquo).

Cette 32ᵉ édition, marquée par une semaine de représentations, de débats et d’ateliers, a confirmé le rôle du Caire comme carrefour des expériences théâtrales contemporaines, où l’expérimentation se veut le langage universel de la rencontre et du dialogue.

 

De notre envoyée spéciale au Caire ASMA DRISSI

Tunisie : L’autoroute Tunis–Jelma opérationnelle en 2027

08. September 2025 um 19:43

Le ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Salah Zouari, a confirmé ce lundi 8 septembre 2025 que le projet de réalisation de l’autoroute Tunis – Jelma constitue l’un des chantiers d’infrastructure les plus importants du pays. Long de 185 kilomètres, il représente un investissement global estimé à 1,7 milliard de dinars.

En visite dans le gouvernorat de Kairouan, aux côtés du ministre des Domaines de l’État, Zouari a précisé que l’avancement des travaux atteint actuellement 30%. La tournée a concerné notamment le tronçon d’El Houareb, où plusieurs terrains relevant des Domaines de l’État ont été mis à disposition des entreprises chargées des travaux, afin d’accélérer le rythme et de respecter les délais fixés.

Le ministre a indiqué que la construction de l’assise de l’autoroute sera réalisée en 2026, représentant à elle seule près de la moitié du coût global du projet. Selon le calendrier prévu, les travaux devraient être achevés et la nouvelle autoroute mise en exploitation en 2027.

Réhabilitation des pistes agricoles

En marge de cette visite, Zouari a également donné des instructions à la direction régionale de l’Équipement et de l’Habitat de Kairouan afin de renforcer les interventions sur les pistes agricoles dégradées, en particulier celles menant aux écoles primaires dans les zones rurales. Ces travaux se feront en coordination avec les entreprises engagées sur le chantier autoroutier, en réponse aux doléances des habitants.

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Le danseur et chorégraphe Walid Aouni à la Presse : « Le mouvement est l’architecture du corps »

08. September 2025 um 19:10

Danseur, chorégraphe et plasticien, fondateur en 1993 de la première compagnie de danse-théâtre moderne de l’Opéra du Caire qu’il dirige jusqu’à ce jour, Walid Aouni a bâti un langage singulier où la danse-théâtre se nourrit des arts plastiques, de l’architecture et de la mémoire collective.

De Maurice Béjart à Robert Wilson, de l’expérimentation au minimalisme, il revendique une liberté totale, sans hiérarchie entre les disciplines. Entretien avec un créateur qui avance «toujours vers le futur».

Rencontré au festival international du Théâtre Expérimental du Caire pour lequel il signe le spectacle d’ouverture, Walid Aouni se livre. 

La PresseVos débuts furent marqués par une expérience fondatrice auprès de Maurice Béjart. Si vous deviez retenir une seule leçon qui dirige encore aujourd’hui votre vision, laquelle serait-ce ?

Il y a beaucoup de repères que l’on retient avec Maurice. Ce sont des flashs qui deviennent une encyclopédie avec le temps. Travailler avec une sommité n’est pas ce qui compte le plus, mais ce que l’on retient et ce que l’on apprend sans s’en rendre compte sur le moment. A 17 ans, quand j’ai intégré sa compagnie, je n’avais pas conscience de l’importance de travailler avec Béjart. On est dans le bouillonnement de l’art et on vit ce mouvement.

Le plus important, c’est que le mouvement est l’architecte du corps. Béjart n’est pas une école figée, ce n’est pas de la  danse, c’est du théâtre. Il était un homme de théâtre par excellence avec un matériau important à disposition en termes de danse. Il travaillait la beauté du geste avant la chorégraphie. J’ai tout appris avec lui : le mouvement, la musique, la philosophie, mais aussi comment passer d’une scène à une autre, comment respirer dans les transitions. Maurice te faisait découvrir des mondes et te donnait le sentiment qu’il apprenait de toi. C’était un maître.

Votre spectacle d’ouverture du Festival international du théâtre expérimental du Caire était-il un défi esthétique ?

Vous savez, je viens des Beaux-Arts, une éducation essentielle pour tout artiste. Et la danse à proprement parler ne me dit plus grand-chose, maintenant je travaille le mouvement et la structure de l’image. Dans ce spectacle, je voulais un esthétisme du rythme lent, répétitif, laissant place au silence. Il est important de ne pas être dans l’accélération ou dans l’absence de respiration.

Vous avez choisi de rendre hommage à Robert Wilson. Quelle idée en retenez-vous? 

Chez Wilson, c’est le vide qui est extraordinaire. L’an dernier, j’ai monté un spectacle sur Gaza, “Écho du mur du silence”, autour du mur de séparation. J’ai travaillé sur le vide transformé en volume. Wilson explore cela dans sa propre structure. Je me retrouve aujourd’hui dans ce minimalisme, dans le transparent, dans l’instabilité de la matière.

Votre travail croise danse, arts plastiques et arts visuels. Comment parvenez-vous à équilibrer ces disciplines ?

Jamais d’équilibre ! J’aime l’improvisation, l’anarchie, la liberté d’aller vers de nouvelles pistes. Je donne des lignes et des codes. L’image que l’on voit naît  d’un état de liberté. Je cherche la musique qui en donne la direction, et la lumière en est le dosage. C’est la magie, la transparence que je poursuis.

Vous avez défendu la danse contemporaine dans le monde arabe, souvent face à des résistances. Quelle fut votre plus grande bataille ?

La bataille n’est jamais finie. Chaque génération a son propre combats et chaque époque ses propres défis, ses combats. Avant, c’était le refus quasi total, maintenant, c’est : pourquoi est-il toujours là ? Mais moi je ne suis pas carriériste, chaque chose est venue en son temps. J’avance, je me place toujours dans le futur. Le passé est engloutissant tel un trou noir. Vivre dans le passé, c’est souffrir. Le futur est mystère et toujours en devenir.

Après cette carrière, quels territoires rêvez-vous encore d’explorer ?

Il y en a tant. J’aimerais travailler sur l’intime… j’aimerais raconter ma mère. C’était une romancière, morte trois ans après ma naissance. Elle avait choisi de m’avoir malgré les risques pour sa santé. Quant à moi, après son départ, j’ai grandi dans un monastère, bien que je sois musulman. Et ce n’est que plus tard à l’âge de 8 ans, quand mon père s’est remarié, que je suis retourné à la maison. Ma mère, sa vie et la place qu’elle a laissé dans ma vie sont une matrice essentielle pour moi que je n’ai pas pu approcher jusqu’à maintenant. 

Si vous deviez mettre en scène votre vie comme un spectacle, quelle serait l’image d’ouverture et celle de fin ?

Je commencerais par la naissance, et comme dans tous mes spectacles, je finirai par une mort.

Vous avez fait dialoguer le corps avec l’architecture, la musique et le cinéma. Si vous deviez travailler avec un art totalement étranger, lequel choisiriez-vous ?

Ça sera la lumière. Encore et toujours la lumière. Le vide, le visible insaisissable, le minimalisme total jusqu’à l’infiniment abstrait.

Dans vos spectacles, le corps est porteur de mémoire et de blessures. Si le corps du monde arabe pouvait parler, quel serait son geste chorégraphique aujourd’hui ?

La déception et l’impuissance. La vérité est criarde et nous pataugeons dans nos contradictions. Mon geste chorégraphique sera à la mesure de la déception. Ça serait une bombe atomique artistique.

 

Tunisie : Prévisions optimistes pour l’investissement privé dans l’industrie au second semestre 2025

Von: La Presse
08. September 2025 um 18:48

Les chefs d’entreprises du secteur privé s’attendent à une hausse notable du rythme des investissements au cours du deuxième semestre 2025, par rapport au premier semestre de l’année en cours, selon une enquête d’opinion sur l’investissement dans les industries manufacturières publiée lundi 8 septembre 2025 par l’INS.

L’enquête, réalisée en mai 2025 auprès d’un échantillon de 1 030 entreprises opérant dans le secteur des industries manufacturières, indique que le solde d’opinion des chefs d’entreprises sur l’évolution de l’investissement dans leurs structures a atteint 8 % pour le premier semestre de l’année en cours, contre 18 % attendu pour le deuxième semestre 2025.

Pour ce deuxième semestre, les chefs d’entreprises sondés prévoient une progression de l’investissement dans les secteurs des industries chimiques, passant de 7 % à 28 %, dans les industries agroalimentaires (de 8 % à 24 %) et dans les industries mécaniques et électriques (de 6 % à 23 %).

En revanche, une baisse de l’investissement est anticipée dans les industries diverses (de 30 % à 9 %) et dans les secteurs des matériaux de construction, de la céramique et du verre (de 0 % à -2 %). Pour le secteur du textile, de l’habillement et du cuir, les chefs d’entreprises s’attendent à une stabilité des investissements.

Orages et risque de grêle ce soir dans plusieurs régions de Tunisie

Von: La Presse
08. September 2025 um 18:47

Le Centre, le Nord ainsi que les régions de Sfax et Gabès seront affectés ce soir par des orages accompagnés de pluies, avec un risque localisé de grêle, selon les prévisions météorologiques du 8 septembre 2025. Le temps restera généralement partiellement nuageux sur le reste du pays.

Les vents souffleront du sud dans le Nord et le Centre, et de l’est dans le Sud.

Leur intensité sera relativement forte près des côtes orientales et faible à modérée ailleurs, avec des rafales pouvant dépasser 70 km/h lors du passage des nuages orageux. Les températures nocturnes varieront entre 26 et 32 °C, tandis que les hauteurs de l’Ouest enregistreront environ 24 °C.

La mer sera peu agitée, devenant localement agitée sur les côtes orientales.

Rym Bedoui Ayari, experte internationale en Franchise à La Presse : « La franchise est un modèle tunisien de développement et d’exportation »

08. September 2025 um 18:40

Il y a un peu plus de deux décennies, l’exercice sous appellation d’origine, dit « Franchise », était quasiment méconnu des opérateurs tunisiens. Des enseignes internationales se sont, progressivement, implantées dès le début des années 2000, créant un effet d’entraînement pour le développement de nombreuses marques tunisiennes, pas uniquement sur la place de Tunis, mais également à l’export.

Aujourd’hui, cette technique est de plus en plus prisée, favorisant des investissements dans plusieurs domaines commerciaux, industriels et artisanaux, nonobstant une présence événementielle et médiatique.

La Presse a évoqué le sujet avec Rym Bedoui Ayari, experte internationale dans le domaine de la franchise, qui a bien voulu apporter des éclaircissements sur le concept lui-même de la franchise, ainsi que sur les défis qui lui sont associés, dont les conditions d’établissement, les conséquences d’une éventuelle rupture et surtout le potentiel économique et commercial. Interview.

La Presse — Si on veut revenir rapidement sur l’évolution de la franchise en Tunisie, comment peut-on évaluer son développement ?

La franchise est un mode de développement d’une entreprise, tel un partenariat ou une sortie en Bourse. Quand une entreprise veut se développer, elle a plusieurs alternatives, dont la franchise.

La franchise permet à l’entreprise de développer ses points de vente, sans avoir à investir elle-même dans ces points de vente. Elle va donc chercher des investisseurs qui, au lieu d’acheter des actions, vont ouvrir en son nom. 

La franchise a ses avantages et ses inconvénients, mais elle n’est pas faite pour tout le monde. Car cela nécessite un savoir-faire et certaines entreprises n’ont pas encore atteint le seuil minimum de maturité ou n’ont pas encore enregistré leur concept. Elles s’avèrent donc pas encore prêtes pour emboîter le pas.

Il y a trois piliers essentiels pour la franchise : un nom de marque bien implanté, un savoir-faire et la possibilité de le transférer.

Il est à distinguer, ici, entre la licence de marque et la franchise qui offre, elle, une promesse de réussite, que la licence de marque ne donne pas. Je m’explique. Un investisseur qui souhaite exercer sous une telle ou telle enseigne peut obtenir, sous certaines conditions, le droit d’utiliser un nom d’une marque réussie, tout en obtenant une assistance technique…

Cependant, dans la franchise, il y a, en outre, une duplication du modèle qui comprend un transfert de savoir-faire et un support technique, avec une promesse sous-jacente de réussite, bien entendu, sous un contrôle continu de la qualité, des standards et des normes.

La base de la franchise c’est la propriété intellectuelle. Une enseigne qui, après quelques années d’exercice réussies, ambitionne de se développer en créant de nouveaux points de vente avec d’autres investisseurs en leur donnant son nom. Eh bien, elle ne peut pas le faire si elle n’a pas enregistré au préalable son nom auprès de l’Innorpi (Institut national de la normalisation et de la propriété industrielle). Ce sera perçu comme de l’escroquerie, quelqu’un qui a vendu quelque chose qui ne lui appartient pas.

D’où l’importance pour un pays d’avoir une législation dédiée à la franchise qui sera perçue comme un signal fort aux investisseurs. Et la Tunisie est l’un des rares pays en Afrique à s’être dotée d’une loi sur la franchise, depuis 2009 déjà.

Parmi les problématiques récurrentes associées à la franchise, se pose la question des redevances, légalement transférées à l’étranger. Quelle est votre perception de cet aspect ? Quel genre de contrôle est exercé par l’Etat à ce niveau ?

Pour les franchises internationales, je ne dispose pas de données tangibles. Toutefois, certains secteurs d’activité sont soumis à un agrément de l’Etat, représenté par le Conseil de la concurrence, comme la restauration, la formation et les salles de sport. D’autres secteurs, comme le textile ou l’optique, ne sont pas soumis à l’agrément de l’Etat.

Les agréments sont donnés généralement sur cinq ans renouvelables, sur présentation d’un business plan, voire si cela va créer des emplois… C’est une commission au sein du ministère du Commerce qui va évaluer et décider. Le renouvellement se fait également sur dossier. Ensuite, il y a des termes fixés dans le contrat entre deux entreprises. Pour ce qui est des redevances, elles sont en moyenne de 5 à 6 %. Dans le secteur de la formation, cela peut monter jusqu’à 25 %, compte tenu de l’aspect immatériel.

Si telle est la situation concernant l’établissement, qu’en est-il des conditions de séparations ? Comment procède-t-on si l’une des deux parties veut rompre le contrat ?

Généralement, le contrat prévoit des clauses de rupture et énormément de choses peuvent se discuter derrière. Il y a des pénalités qui pourraient en découler, des deux côtés. En règle générale, il y a rupture du contrat lorsque le franchisé ne répond plus aux normes du franchiseur : qualité, sécurité, approvisionnement, manquements vis-à-vis des autorités fiscales et sociales.

Ce genre de manquements pourrait nuire à l’image du réseau qui peut décider de se séparer d’un partenaire. Aussi, si le franchisé n’atteint pas la performance souhaitée — malgré l’assistance et le soutien du franchiseur —, ne fait pas l’effort nécessaire, ne fait pas preuve de sérieux, une rupture de contrat pourrait être envisagée en dernier recours, sachant qu’une rupture ou une fermeture d’un point de vente est souvent sujette à interprétation négative : dire par exemple que telle enseigne ferme pour des raisons de faillite ou pour fraude fiscale ou autre…

Est-ce qu’un franchisé, qui est le propriétaire de son implantation, peut changer d’enseigne et donc de franchiseur ?

Il ne peut pas le faire avant l’expiration du délai de 5 ans. Par ailleurs, les bons contrats de franchise peuvent donner au franchiseur la priorité sur le bail en cas de transfert. Dans ce cas, le franchisé quitte et le franchiseur peut trouver un autre investisseur qui va poursuivre l’activité sous la même enseigne. C’est le franchisé qui perd, dans ce cas. En outre, le contrat de franchise peut prévoir une période neutre, où le franchisé désireux de rompre ne peut pas installer une enseigne concurrente ou créer sa propre enseigne, soit une période de protection pour le franchiseur.

Comment un pays comme la Tunisie peut tirer profit de la franchise ?

En Tunisie, les gens commencent à travailler avec des professionnels et sont bien conseillés en général.  Personnellement, avec la plateforme « Wefranchiz », j’ai conceptualisé 56 modèles, mettant en relation franchiseurs et franchisés.  Je suis parvenue à accompagner des entreprises tunisiennes à établir des franchises en Algérie, en Libye et dans d’autres pays africains et du Golfe… 

C’est un mode de développement et on a atteint, en Tunisie, une certaine maturité. Par exemple, le café là où nous sommes, c’est une enseigne développée par un groupe tunisien bien connu, vous avez d’autres exemples dans la restauration, dans la pâtisserie traditionnelle, dans le textile…

Aujourd’hui, avec beaucoup de fierté, quand vous faites un tour, vous observez pas mal de points de vente montés en franchise et ce sont des enseignes purement tunisiennes qui font de la franchise.

Quelle est, donc, la plus-value pour l’Etat ? 

Un franchiseur, qui est forcément une entreprise, ne peut donner son enseigne qu’à une autre entreprise déjà existante. Et, évidemment, elle exigera la transparence des états financiers et des déclarations légales. Cela génère forcément des revenus à l’Etat. Sur notre plateforme « Wefranchiz », nous recevons énormément de demandes de Tunisiens qui veulent investir sous des enseignes déjà réussies, question de parer au risque associé au démarrage.

Nous recevons également pas mal de demandes de Tunisiens établis à l’étranger, intéressés de plus en plus de monter des projets en franchise, plutôt que d’acquérir de l’immobilier et des terrains agricoles.

Et pour conclure ?

Je pense que la vraie intelligence des économistes et des gens qui opèrent et veulent participer à la vie économique du pays, ce n’est pas de dire que la franchise est un modèle international. Aujourd’hui, la franchise est un élément tuniso-tunisien. C’est un modèle d’affaires qui fait vivre beaucoup de ménages.

C’est un modèle de développement adopté par des Tunisiens, qui n’a pas uniquement prospéré dans le pays, mais qui devient un projet d’exportation. Les statistiques montrent que la peur de la concurrence internationale est de 1%. La franchise est demandée un peu partout, dans les quartiers populaires comme dans les banlieues aisées, et ce, grâce à la volonté d’entrepreneurs tunisiens qui ont décidé de concevoir leurs propres modèles, que ce soit dans le commerce, dans la restauration, dans la nouvelle technologie, etc.

Un entrepreneur qui crée son concept, il l’expérimente et, une fois réussi, il va vendre puis exporter ce savoir-faire. Et parmi les continents les plus demandeurs c’est l’Afrique. 

Et nous avons l’atout de la diaspora, basée à l’international, qui, au lieu de mettre de l’argent dans des investissements immobiliers ou autres, préfère investir dans la franchise. Il faut, sans doute, bien choisir ses partenaires, son emplacement et bien élaborer son contrat, mais le constat est là : nous avons une diaspora qui connaît la franchise et qui y croit. Certes, tout n’est pas parfait, mais le secteur est en développement.

Naissance d’un nouveau corps : Bienvenue à la Garde municipale

08. September 2025 um 18:10

Sur les routes, des camions cabines chargés de ce qui semble être des boissons circulent à vitesse raisonnable. Les conducteurs, calmes et disciplinés, attendent le feu vert pour s’engager dans un grand carrefour.

La Presse — Les entrées principales de Mahdia, Sousse, Hammamet, La Goulette, Tunis, etc., les centres-villes sont dégagés. Les trottoirs sont nets. Les piétons n’ont plus à zigzaguer entre obstacles, tables, squelettes de n’importe quoi pour s’approprier une partie des trottoirs ou de la chaussée.

D’une camionnette de transport de laitages, yaourts et fromages, soigneusement rangée contre le trottoir, le fournisseur ouvre la porte.  L’air   frais qui déferle, alors qu’il fait près de quarante degrés, est vivifiant.

Le taxi met son clignotant et se range à près de vingt mètres de celui qui lui a fait signe. Curieusement, il ne s’est pas arrêté en plein carrefour pour embarquer son client.

Et ce taxi collectif qui refuse de prendre plus de passagers que lui permet la réglementation en vigueur.

Mais que se passe-t-il?

Comme il  n’est pas interdit de rêver, nous avons imaginé ce que pourraient devenir nos centres-villes, amochés par ces décisions insensées et frauduleuses  que commerçants ou vendeurs ambulants prennent pour s’installer ou ranger en attente, leurs livraisons ou marchandises. Ils s’arrogent le droit de s’octroyer cet espace en empêchant les automobilistes de se garer devant leurs établissements. Une dame qui pousse sa poussette sur la chaussée pour céder le trottoir à des piles d’eau et de boissons gazeuses, cela tient de l’incroyable.

Oui, parce qu’actuellement dans un pays qui reçoit des millions de visiteurs, on se permet ces débordements qui donnent une idée peu flatteuse de nos villes et villages.

On peut rénover et dépenser des centaines de millions pour remettre en état une place, juste à côté, on se permet tout. Par exemple, laisser une journée durant, des bacs à ordures déborder au point que l’on est obligé de se boucher le nez pour passer. Nos visiteurs, auront de beaux souvenirs des senteurs de notre pays.

Pour des raisons que toutes les personnes sensées n’ont jamais pu comprendre, on se refuse de réagir contre ces insuffisances et débordements. Au point de finir par croire que cette léthargie est tout simplement une collusion entre les fautifs et les autorités des villes, où règne cette situation à laquelle on n’a pu apporter de solution. En effet, comment expliquer que ni responsables municipaux, ni autres notables de la ville ne voient rien ?

Nous avons toujours soutenu qu’il fallait mettre en place des brigades volantes qui pourraient remettre de l’ordre et appliquer la loi.

Et c’est là raison pour laquelle nous saluons la création de ce nouveau corps au sein de la Garde nationale dont la première promotion est sortie à l’occasion du 69e anniversaire de sa création.

Cette cérémonie s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la directive du Président de la République visant à créer «une unité nationale de la garde municipale, qui sera en première ligne pour soutenir les agents de la direction de la concurrence économique du ministère du Commerce.

Cette unité contribuera à la préservation de la sécurité alimentaire en Tunisie, à la lutte contre la spéculation et la contrebande, et sera également chargée de la surveillance des constructions illégales ainsi que de la préservation de l’environnement».

Et voilà, nous y sommes enfin !

Parce qu’avec la Garde nationale qui veille sur nos frontières, nos routes et nos institutions, nous protège par monts et par vaux, il n’y aura pas de tergiversations. La loi sera appliquée sans hésitation avec la rigueur qu’impliquent le respect et la discipline qui s’imposent. Et qui dit application de la loi, dit conception d’une véritable organisation, de réseaux de renseignement, d’exploitation des réglementations en vigueur, de mise à jour et à niveau pour améliorer et consolider l’acquis, remonter à la source des fautes commises et punir les contrevenants.

On a l’impression que ces fournisseurs oublient, ou feignent  de l’ignorer, que leur responsabilité est engagée. Ceux qui livrent des produits de consommation sensibles, dont le transport n’est pas assuré par des moyens  sûrs et conformes à la règle de la bonne conservation (l’absence de rupture de la chaîne du froid notamment) sont les premiers coupables.  

Il est quand même anormal qu’un fabricant de produits alimentaires sensibles et périssables livre ces denrées à des transporteurs sans cabines réfrigérées. Ou que des boissons, eau ou autres soient transportées en toutes saisons, sans cabine de protection fermée, comme de vulgaires chargements de briques de construction ou de madriers. Soleil ardent, pluies, vents de sable et autres phénomènes naturels agissent et détériorent chacun à sa façon ces produits sensibles, destinés à la consommation humaine.

Ne parlons pas de ces constructions qui jaillissent n’importe où et défigurent une côte ou une cité, de ces rejets dans la nature de déchets chimiques ou médicaux, de gravats qui obstruent la moitié d’une rue, etc.

Il était bien  temps de remettre de l’ordre.

Ce n’est donc pas un rêve, mais bien l’avènement d’une nouvelle ère pour l’esthétique et la beauté de nos villes, pour la protection des consommateurs et de l’environnement et pour l’organisation de notre logistique, plongée dans une désorganisation indescriptible.

Tout simplement.

Le Conseil des régions et des districts dénonce le projet de loi américain visant la Tunisie

08. September 2025 um 18:43

Le Conseil national des régions et des districts a réagi avec fermeté, lundi 8 septembre 2025, aux informations relayées sur l’examen par le Congrès américain d’un projet de loi proposant d’imposer des sanctions à la Tunisie pour ce qui a été présenté comme un « recul démocratique ».

Dans un communiqué officiel, l’institution a dénoncé une initiative portée par deux élus américains — l’un républicain et l’autre démocrate — connus, selon le texte, pour leur « allégeance aux lobbys sionistes ». Le Conseil estime que cette démarche illustre une volonté persistante de certaines sphères d’influence à Washington « d’imposer des politiques de domination aux peuples », tout en fermant les yeux sur des violations commises « au nom des droits humains et de la démocratie ».

Le communiqué établit également un lien entre cette offensive politique et la campagne menée à l’échelle internationale contre la Tunisie, dans laquelle interviendraient, selon le Conseil, des « parties internes » qui auraient perdu leurs privilèges après les changements enclenchés par le 25 juillet 2021.

Réaffirmant que « la souveraineté, l’indépendance de décision et la dignité du peuple tunisien sont des constantes intangibles », le Conseil rappelle que les choix politiques engagés par le président de la République, Kaïs Saïed, traduisent « l’expression sincère de la volonté populaire de s’émanciper de toute tutelle étrangère ».

Le texte souligne par ailleurs que la Tunisie reste attachée au principe de non-ingérence dans les affaires des autres États et entend développer des partenariats diversifiés, sur la base du respect mutuel et de l’intérêt partagé, à l’exception du « l’occupation sioniste », qualifiée de « menace pour l’humanité ».

Enfin, le Conseil appelle les Tunisiens à « resserrer les rangs » et à faire preuve de vigilance face à ce qu’il considère comme une attaque directe contre la souveraineté nationale. Il conclut en saluant la capacité du peuple à « se dresser une nouvelle fois en rempart de la liberté et de la dignité nationale ».

Lire aussi : Tout savoir sur le projet sur la démocratie tunisienne au Congrès américain

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Opération de contrôle économique sur instructions présidentielles : Garantir l’équité entre producteurs et consommateurs

08. September 2025 um 17:40

Une vaste opération vient d’être menée par les diverses unités de la Sûreté et de la Garde nationales, accompagnées des membres des services de contrôle économique, à travers tous les marchés de gros du pays, dans le cadre de la lutte contre les différentes formes de spéculation, de monopole et de hausse injustifiée des prix des produits de consommation.

La Presse — En effet, sur instructions du Président de la République, Kaïs Saïed, qui joint, ainsi, l’acte à la parole, des opérations ont été menées simultanément à l’aube du 6 septembre 2025 en vue de sensibiliser les multiples acteurs impliqués dans le processus d’approvisionnement, de distribution, de vente et de fixation des prix.

Outre le respect de la loi, ces opérations ont pour objectifs le renforcement de la solidarité et de l’entraide entre les diverses couches sociales grâce à une nouvelle prise de conscience collective destinée à assurer l’engagement de tous les citoyens et de toutes les parties intervenantes à privilégier l’esprit patriotique.

Autrement dit, il s’agit d’une contribution généralisée pour que toute personne bénéficie de ses droits en tant que consommateur que l’Etat veille à garantir dans l’esprit de la préservation du pouvoir d’achat, tout en respectant les droits des agriculteurs à récolter les fruits de leurs efforts, surtout qu’eux aussi souffrent de difficultés énormes dues au contexte international et aux aléas climatiques.

L’essentiel est qu’aussi bien chez les agriculteurs producteurs que chez les consommateurs, personne ne reste dans le besoin ou dans la privation, d’où la nécessité de la mise en place de circuits de distribution en mesure de garantir l’équité et la justice pour les diverses parties prenantes.

Ainsi, tout en misant sur un nouvel élan collectif, l’État, jusqu’au plus haut sommet, prouve qu’il est déterminé à jouer son rôle pour protéger le pouvoir d’achat des citoyens consommateurs, ce qui explique l’accueil favorable réservé aussi bien par les citoyens que par les acteurs du marché.

Il ne faut pas oublier, non plus, que les autorités ont clairement annoncé leur volonté de poursuivre la mise en place des structures adéquates pour faire émerger une organisation équitable des divers circuits de distribution, notamment ceux des produits essentiels, l’objectif final étant de mettre, une fois pour toutes, fin aux phénomènes de pénuries causés par les lobbies et autres cercles de corrompus. 

Soulignons que cette initiative vient confirmer le souci du Chef de l’Etat de lutter contre toute forme de spéculation, de monopole et d’augmentation artificielle des prix des légumes, des fruits et autres produits de consommation.

Il faut dire, aussi, que cette action généralisée intervient après les mesures novatrices entreprises depuis la fin de l’année écoulée et annoncées par le PDG de la Sotumag, dans le but de moderniser l’infrastructure et les mécanismes de ce ce marché afin d’en optimiser le rôle dans l’économie nationale.

S’étendant sur 25 hectares, soit la moitié de sa capacité totale, ledit projet de modernisation vise à élargir l’espace exploité conformément à un vaste programme de réhabilitation qui est en cours de préparation sachant que les mesures prévues portent, notamment, sur la création de nouveaux pavillons pour accueillir les commerçants et répondre à la demande croissante.

Il est, également, question de mettre en place une plateforme d’exportation en vue de faciliter l’accès des produits locaux aux marchés internationaux, outre l’introduction de cartes pour un meilleur accès des agriculteurs, des intermédiaires et des détaillants.

En résumé, la dernière opération de contrôle est la bienvenue en ces moments où toutes les parties concernées se plaignent de certains dysfonctionnements, confirmant la politique de suivi prônée par le Président de la République afin d’assurer l’efficacité de sa gestion de la chose publique et du vécu quotidien du peuple tunisien.

Santé : Expansion des services d’imagerie médicale à distance

08. September 2025 um 17:30

Ces efforts visent à assurer des services numériques de qualité, les rapprocher davantage des patients, et fournir toutes les spécialités pour assurer l’équité d’accès aux services de santé entre tous les citoyens.

La Presse — Au cours de la semaine écoulée, les services d’imagerie médicale du CHU de Médenine et les hôpitaux régionaux de Djerba et Ben Guerdane ont été directement reliés à l’hôpital numérique du ministère de la Santé.

Selon un communiqué du département, cette étape renforce le réseau de télémédecine et permet la constitution d’équipes régionales liées à l’équipe centrale, avec l’implication d’un plus grand nombre de radiologues.

Ces efforts visent à assurer des services numériques de qualité, les rapprocher davantage des patients, et fournir toutes les spécialités pour assurer l’équité d’accès aux services de santé entre tous les citoyens.

L’hôpital régional de Zarzis a également reçu un nouveau moniteur qui sera bientôt connecté à l’hôpital numérique du ministère, pour soutenir les services d’imagerie médicale à distance et améliorer l’infrastructure de santé dans le Sud.

Modernisation à la chinoise : Un modèle inspirant pour la Tunisie et l’Afrique

08. September 2025 um 17:20

La modernisation d’un pays ne se lit pas seulement dans ses gratte-ciel ou ses autoroutes, mais dans les visages rencontrés et les amitiés nouées. En Chine, j’ai découvert bien plus qu’un pays en mouvement : j’ai rencontré une humanité qui m’a profondément marquée.

La Presse — De retour après quatre mois passés en Chine, je garde en mémoire une expérience qui dépasse le simple voyage. J’ai découvert un pays en pleine modernisation, mais aussi une société attachée à ses traditions et ouverte au dialogue. Entre Wuxi, Chengdu et le Xinjiang, entre infrastructures futuristes et rencontres humaines, j’ai mesuré ce que signifie réellement la «modernisation à la chinoise» et comment elle peut inspirer nos propres trajectoires en Tunisie et en Afrique.

Dès mon arrivée à Beijing, la Chine m’a donné l’impression d’un pays à la fois immense et intime. Immense par ses routes, ses gratte-ciel, ses trains ultrarapides qui relient des villes distantes de milliers de kilomètres en quelques heures. Intime par les sourires des passants, les gestes simples d’hospitalité, et cette curiosité sincère de ses habitants pour comprendre d’où je venais. La modernisation, je l’ai d’abord perçue dans ce contraste : un pays qui court vers l’avenir, mais qui n’oublie pas d’accueillir l’étranger avec chaleur.

Quand la Chine se modernise sans perdre son âme

À Wuxi, dans la province du Jiangsu, j’ai découvert une ville qui incarne cette harmonie entre passé et présent. Bordée par le lac Taihu, l’un des plus grands de Chine, elle est surnommée la «perle du Jiangnan». Ses jardins soignés, ses temples anciens et ses canaux rappellent la Chine traditionnelle que l’on retrouve dans les livres et les peintures. Mais à quelques rues de là, s’élèvent des parcs industriels modernes, des laboratoires de recherche et des entreprises tournées vers l’innovation. Cette dualité m’a fascinée : la modernisation à la chinoise ne consiste pas à effacer le passé, mais à dialoguer avec lui.

Avec un groupe d’amis locaux, nous avons exploré un souk traditionnel et partagé quelques plats savoureux. Entre les rires et les discussions animées, nous avons échangé sur nos cultures, nos traditions et nos visions de l’avenir. J’ai senti leur fierté à transmettre à la nouvelle génération un équilibre entre accès à l’éducation moderne et attachement aux coutumes ancestrales.

Chengdu, ma deuxième étape, m’a révélé un autre visage de la Chine. La ville est célèbre pour ses pandas géants, symboles universels de douceur et de protection de la nature. Mais derrière ce symbole se cache une capitale régionale en pleine effervescence. Les avenues sont bordées de start-up high-tech, les transports publics exemplaires, et la ville est classée parmi les plus agréables à vivre en Chine.

Ce qui m’a touchée à Chengdu, ce n’était pas seulement l’efficacité des infrastructures, mais l’art de vivre qui s’en dégage. Dans les maisons de thé, j’ai vu des habitants passer des heures à discuter, à savourer la lenteur d’un moment partagé. Cette scène m’a rappelé Tunis et nos cafés populaires : preuve que la modernisation n’efface pas le besoin de convivialité, au contraire, elle peut le renforcer.

Xinjiang : la vraie découverte

Si je devais retenir une seule étape, ce serait le Xinjiang. Région vaste et diverse, située aux confins de la Chine, elle est un carrefour de cultures, de langues et de traditions. Avant d’y aller, je connaissais surtout les images médiatiques, souvent réductrices et éloignées de la réalité. Ce que j’ai découvert sur place m’a profondément bouleversée.

À Urumqi, la capitale régionale, j’ai été frappée par le mélange : des marchés animés aux odeurs d’épices, des musiciens jouant des instruments traditionnels, des mosquées anciennes côtoyant des universités modernes et des routes rapides. Dans les bazars, les vendeurs m’accueillaient avec curiosité et bienveillance, souvent surpris d’entendre que je venais de Tunisie. Certains me disaient qu’ils connaissaient notre pays comme destination touristique, d’autres qu’ils rêvaient de visiter la Méditerranée.

Mais au-delà des paysages et des traditions, c’est l’humanité du Xinjiang qui m’a le plus marquée. Je me souviens d’une soirée passée dans une famille ouïghoure qui m’a ouvert sa maison avec générosité. Autour d’un repas riche en saveurs, nous avons parlé de nos coutumes respectives. Ils voulaient savoir comment les Tunisiens fêtaient l’Aïd, quelles musiques nous écoutions, comment nous transmettions nos traditions à nos enfants. En retour, ils m’ont montré des danses locales et m’ont appris quelques mots de leur langue.

Ces instants, simples et sincères, m’ont fait comprendre que la modernisation chinoise ne se réduit pas aux infrastructures, elle inclut aussi la volonté de faire coexister les différences dans le respect.

Ces rencontres humaines n’ont pas été éphémères. A Beijing, entre balades dans les ruelles animées des hutongs, visites de temples et moments partagés dans les cafés et maisons de thé, j’ai noué des liens sincères avec plusieurs amis chinois. Nous avons partagé nos histoires personnelles, nos coutumes et nos passions, évoqué nos rêves pour l’avenir et nos différences culturelles, souvent avec beaucoup d’humour et de curiosité mutuelle. Ces échanges quotidiens m’ont permis de comprendre la Chine autrement : derrière les gratte-ciel et les technologies impressionnantes, il y a une société ouverte et désireuse de créer du lien. Ces amitiés durables sont, pour moi, la preuve que la modernisation à la chinoise ne se limite pas aux infrastructures : elle a aussi une dimension profondément humaine, capable d’ouvrir des passerelles entre les peuples.

Au cours de mon séjour, j’ai également rencontré plusieurs Tunisiens vivant à Beijing. Leurs parcours sont autant de témoignages de réussite et d’inspiration. Certains sont étudiants dans des universités prestigieuses, d’autres journalistes de renommée, et d’autres encore entrepreneurs ayant su créer des ponts économiques entre la Chine et la Tunisie.

Nous avons échangé sur leurs expériences, leurs défis et leurs projets, et j’ai été frappée par la passion et la persévérance qui les animent. Ces Tunisiens sont à mes yeux de véritables ambassadeurs de l’amitié sino-tunisienne : chaque jour, par leur travail, ils incarnent la coopération entre nos deux pays.

Ce qui m’a particulièrement marquée à Beijing, c’est la façon dont ces rencontres humaines s’insèrent dans le tissu même de la ville. Entre visites de la Cité interdite, promenades sur la place Tian’anmen ou découvertes des marchés traditionnels, chaque interaction m’a montré que la modernisation de la capitale n’est pas seulement technique ou matérielle : elle est également sociale et culturelle. Beijing réussit à allier efficacité, innovation et chaleur humaine, et c’est cette dimension qui rend la ville vivante et accueillante pour ceux qui la visitent ou y vivent.

Une modernisation qui inspire la Tunisie

Ce voyage m’a permis de comprendre que la modernisation à la chinoise n’est pas un modèle unique à reproduire, mais une expérience dont nous pouvons tirer des leçons. La Chine a choisi sa propre voie, adaptée à ses réalités, ancrée dans son histoire et tournée vers l’avenir. Cette approche peut inspirer la Tunisie et l’Afrique.

Nous aussi, nous avons besoin d’investir dans les infrastructures, de développer l’innovation et de valoriser notre patrimoine culturel. Mais ce que la Chine m’a montré, c’est que le développement n’a de sens que s’il reste proche des citoyens, s’il améliore leur quotidien et s’il respecte leur identité.

En quittant la Chine, je n’ai pas seulement rapporté des images de villes futuristes ou de paysages impressionnants. J’ai surtout ramené des visages, des voix, des sourires et des amitiés. J’ai découvert un pays en mouvement, mais profondément humain. Et c’est cette humanité qui, à mes yeux, fait la vraie force de la Chine et nourrit l’amitié entre nos deux pays.

La Chine est, aujourd’hui, bien plus qu’une puissance économique. Elle est un partenaire, un ami, un pays qui sait conjuguer le passé et l’avenir, la diversité et l’unité, la modernité et la chaleur humaine. Et c’est peut-être là le plus grand enseignement de mon voyage : moderniser, oui, mais toujours en gardant au cœur ce qui nous rend profondément humains.

Un géant chinois de l’automobile investit en Tunisie : 700 emplois à la clé

Von: La Presse
08. September 2025 um 17:10

La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a inauguré aujourd’hui la première usine tunisienne du groupe chinois Jetty Automotive Technology, spécialisée dans la fabrication de composants automobiles, à Borj Cédria, gouvernorat de Ben Arous.

La cérémonie s’est tenue en présence du gouverneur Abdelhamid Boukaddida, de hauts responsables du groupe et d’acteurs clés du secteur industriel tunisien.

Le projet, réalisé via la filiale Jieyi Automotive Technology créée en Tunisie en mars 2025 pour un investissement de 24 millions de dinars, vise la production de câbles automobiles de haute qualité et devrait générer 700 emplois supplémentaires dès 2026.

Il s’inscrit dans la stratégie nationale de promotion des secteurs industriels à forte valeur technologique et de renforcement des relations économiques tuniso-chinoises.

Fatma Thabet Chiboub a souligné le rôle de cette initiative dans le développement de la compétitivité du secteur tunisien des composants automobiles, un domaine qui a enregistré une croissance annuelle de 12 % au cours de la dernière décennie et qui emploie actuellement près de 120 000 personnes à travers plus de 300 entreprises.

Le projet s’appuie sur l’utilisation des technologies avancées, des logiciels spécialisés et de l’intelligence artificielle pour améliorer la chaîne de valeur industrielle et renforcer la position de la Tunisie comme plateforme industrielle régionale en Afrique et en Méditerranée.

Le groupe Jetty Automotive Technology, qui emploie plus de 7 000 personnes, fournit déjà ses services à plus de 30 constructeurs automobiles internationaux, dont BMW, Audi et BYD, et ce nouveau site contribuera à attirer davantage d’investissements majeurs en Tunisie.

Tunisie : Inauguration du premier site du groupe chinois Jetty Automotive Technology

08. September 2025 um 18:09

Le groupe chinois Jetty Automotive Technology, spécialisé dans la fabrication de composants automobiles, a inauguré ce lundi 8 septembre 2025 à Borj Cedria (gouvernorat de Ben Arous) son premier site de production en Tunisie.

La cérémonie s’est tenue en présence de la ministre de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines, Fatma Thabet Chiboub, des autorités régionales ainsi que du président-directeur général du groupe et de plusieurs partenaires du secteur.

Ce projet, réalisé à travers la filiale Jieyi Automotive Technology créée en Tunisie en mars 2025, représente un investissement de près de 24 millions de dinars. L’usine est spécialisée dans la production de câbles automobiles de haute qualité, un domaine en pleine expansion. Elle devrait générer 700 emplois supplémentaires dès 2026, contribuant ainsi à dynamiser le tissu industriel national.

Dans son intervention, la ministre a souligné que cette implantation illustre la volonté du gouvernement de renforcer les relations économiques tuniso-chinoises et d’accompagner la montée en gamme des industries à forte valeur technologique. Elle a ajouté que ce projet consolidera l’attractivité de la Tunisie pour les grands investisseurs internationaux.

Chiboub a par ailleurs rappelé que le secteur de la fabrication d’équipements et composants automobiles constitue aujourd’hui l’un des pôles les plus prometteurs de l’industrie tunisienne. Au cours des dix dernières années, il a enregistré un taux de croissance annuel moyen de 12 % et génère actuellement près de 120 000 emplois répartis sur plus de 300 entreprises.

Lire aussi : Faut-il craindre la ruée chinoise en Tunisie ?

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Cinéma mondial : plus de 1 200 professionnels lancent un boycott culturel contre des institutions israéliennes

08. September 2025 um 17:15

Depuis Gaza, où la guerre se poursuit avec une intensité dramatique, la voix des cinéastes palestiniens a trouvé un écho puissant à l’international. En réponse à leur appel, l’organisation Film Workers for Palestine a publié un texte d’engagement qui a déjà rassemblé plus de 1 200 signataires dans le monde du cinéma et de la télévision. Ce mouvement, intitulé « Les travailleurs du cinéma s’engagent à mettre fin à la complicité », réunit des stars mondiales, des réalisateurs primés et des professionnels de toutes les branches de l’industrie, dans ce qui s’annonce comme l’une des mobilisations artistiques les plus importantes contre la politique de l’État israélien.

Un front de stars et de figures reconnues

Le poids de cette déclaration réside dans la stature de ceux qui la signent. Parmi eux figurent des lauréats d’Oscars, de BAFTA, d’Emmys et de Palmes d’or. Susan Sarandon, actrice oscarisée et militante de longue date, s’est associée au texte, tout comme l’Espagnol Javier Bardem, dont l’engagement politique est connu. Tilda Swinton et Olivia Colman, deux comédiennes britanniques parmi les plus respectées, y ont apposé leur nom, aux côtés de Mark Ruffalo, acteur et militant écologique.

La mobilisation touche également le monde arabe et européen avec des personnalités comme Tahar Rahim, acteur français d’origine algérienne installé à Hollywood, Dhafer L’Abidine, acteur tunisien au parcours international, ou encore l’humoriste et présentateur égyptien Bassem Youssef, devenu l’une des voix critiques les plus suivies dans le monde anglo-saxon. Beatrice Dalle, figure incontournable du cinéma français, ainsi que l’Irlandais Liam Cunningham, célèbre pour son rôle dans Game of Thrones, participent eux aussi à ce mouvement. S’y ajoutent les réalisateurs Yorgos Lanthimos et Aki Kaurismäki, dont la carrière internationale et la reconnaissance critique renforcent la portée symbolique de cette mobilisation.

Le texte intégral de l’engagement

Au centre de cette mobilisation se trouve un texte clair et sans équivoque, dont voici la teneur:

LES TRAVAILLEURS DU CINÉMA S’ENGAGENT À METTRE FIN À LA COMPLICITÉ

En tant que cinéastes, acteurs, professionnels et institutions de l’industrie du cinéma, nous reconnaissons le pouvoir que le cinéma a à façonner les perceptions. En cette période de crise urgente, où nombre de nos gouvernements continuent de permettre le carnage à Gaza, nous devons tout mettre en œuvre afin de lutter contre la complicité avec cette horreur sans fin.

La Cour internationale de Justice, la plus haute juridiction du monde, a jugé qu’il existait un risque plausible de génocide à Gaza et que l’occupation et l’apartheid israéliens contre les Palestiniens sont illégaux. Défendre l’égalité, la justice, et la liberté pour tous est un devoir moral profond que nul d’entre nous ne peut ignorer. Nous devons donc dénoncer dès maintenant les préjudices causés au peuple palestinien.

Nous répondons à l’appel des cinéastes palestiniens, qui ont exhorté l’industrie cinématographique internationale à refuser le silence, le racisme et la déshumanisation, et à « faire tout ce qui est humainement possible » pour mettre fin à la complicité dans leur oppression.

Inspirés par les cinéastes unis contre l’apartheid qui ont refusé de projeter leurs films dans l’Afrique du Sud de l’apartheid, nous nous engageons à ne pas projeter de films, à ne pas apparaître dans des institutions cinématographiques israéliennes, ni à ne pas collaborer avec elles (y compris les festivals, les cinémas, les chaînes de télévision et les sociétés de production) impliquées dans le génocide et l’apartheid contre le peuple palestinien.

Un boycott ciblé et assumé

Le texte précise que le boycott concerne les institutions, festivals, chaînes et sociétés de production liées à l’État israélien et accusées de tirer bénéfice de ses politiques. Des événements comme le Festival du film de Jérusalem, directement soutenu par le gouvernement israélien, sont cités comme exemples d’institutions jugées complices.

L’objectif est de dénoncer le rôle de certaines structures culturelles qui participeraient, selon les signataires, à la normalisation ou à la justification des violences contre le peuple palestinien.

Une filiation historique avec les luttes contre l’apartheid

La déclaration revendique explicitement l’héritage du boycott culturel contre l’Afrique du Sud dans les années 1980. À l’époque, des artistes majeurs comme Martin Scorsese et Jonathan Demme avaient fondé Filmmakers United Against Apartheid et convaincu de nombreux acteurs de l’industrie de refuser toute distribution dans un pays régi par un système raciste et ségrégationniste.

Les signataires de 2025 entendent réactiver ce précédent historique : faire du cinéma non seulement un espace artistique, mais aussi un levier moral et politique.

Une mobilisation qui dépasse les frontières

Au-delà des grandes stars, cette déclaration est également portée par des producteurs, des critiques, des scénaristes, des techniciens, confirmant que la solidarité n’est pas l’affaire exclusive des célébrités. Elle traduit l’idée que le cinéma, dans son ensemble, est impliqué dans la construction des récits collectifs et qu’il doit assumer ses responsabilités face à une situation jugée intolérable.

Une invitation à agir

Le mouvement est ouvert. Film Workers for Palestine invite les professionnels du cinéma, de toutes disciplines et de tous pays, à apposer leur signature. Le texte et le formulaire de soutien sont accessibles en ligne :

👉 https://filmworkersforpalestine.org/#endingcomplicity

Cette mobilisation met en évidence le rôle du cinéma comme outil de responsabilité sociale et éthique. Elle interroge les pratiques institutionnelles, la portée morale des décisions artistiques et l’impact des alliances internationales. Plus qu’un geste de solidarité, elle ouvre un espace de débat sur la manière dont les industries culturelles peuvent influencer les consciences et contribuer à la lutte contre l’oppression. Elle rappelle que le cinéma, en tant qu’institution globale, n’est jamais isolé de la réalité sociale et politique, et qu’il peut devenir un levier concret pour transformer les pratiques et encourager une réflexion collective sur la justice et l’équité.

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Tunisie : un retour en force sur la scène touristique mondiale en 2025

Von: La Presse
08. September 2025 um 16:53

La Tunisie connaît une reprise touristique remarquable, se positionnant désormais parmi les destinations les plus prisées des Européens et des Américains.

Selon un rapport publié aujourd’hui par le site spécialisé Travel and Tour World, le pays a enregistré une affluence de 5,3 millions de visiteurs jusqu’à la mi-juillet 2025, soit une augmentation de près de 10 % par rapport à l’année précédente.

Les prévisions annoncent un total de 11 millions de touristes d’ici la fin de l’année. Cette dynamique s’accompagne d’une hausse des recettes touristiques, atteignant 3,9 milliards de dinars au premier semestre 2025, en hausse de 8,2 % par rapport à 2024.

Renaissance du marché britannique

Le marché britannique, durement touché après les attentats de 2015, connaît une reprise significative.

Le nombre de touristes britanniques a augmenté de 48 % au premier semestre 2025, retrouvant ainsi les niveaux d’avant 2015.

Les températures agréables, autour de 20°C jusqu’en novembre, et des destinations comme Hammamet, Sousse et l’île de Djerba, attirent de plus en plus de visiteurs.

Cette dernière est comparée à des îles grecques telles que Mykonos et Santorin, grâce à son architecture blanche et ses prix abordables.

Atouts culturels et cinématographiques

La capitale tunisienne, avec sa médina et ses mosaïques romaines, ainsi que le quartier pittoresque de Sidi Bou Saïd, continuent d’attirer les voyageurs.

Le sud du pays, notamment Tataouine et la ville de Tataouine à Djerba, bénéficie d’une notoriété internationale grâce à leur utilisation comme décors dans la saga Star Wars.

Par ailleurs, la Tunisie mise sur un tourisme durable et communautaire, soutenu par des initiatives gouvernementales et une amélioration des mesures de sécurité.

Ces efforts ont permis au pays de se hisser aux côtés de destinations telles que le Mexique, la Chine, l’Égypte et le Kazakhstan dans la course au redressement touristique mondial.

Cette renaissance témoigne de la résilience du secteur touristique tunisien et de son potentiel à attirer une clientèle internationale diversifiée.

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