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Flottille de la Liberté │ Mélenchon accuse Israël d’«acte de piraterie»

10. Juni 2025 um 07:03

L’ancien candidat à la présidentielle française, Jean-Luc Mélenchon, est monté au créneau, dimanche 9 juin 2025, après l’interception en mer de la Flottille de la Liberté par la marine israélienne. Il affirme que Rima Hassan, militante franco-palestinienne et députée européenne nouvellement élue sur la liste La France insoumise (LFI), est menacée de détention après cette opération israélienne qu’il qualifie d’«acte de piraterie».

Djamal Guettala

Dans un message diffusé sur son canal Telegram officiel, Mélenchon dénonce un «raid nocturne» mené contre le bateau transportant des civils, parmi lesquels des ressortissants européens, engagés dans une mission humanitaire symbolique en direction de Gaza. «Les distributeurs de sandwich israéliens qui ont piraté le bateau hier nuit sont dangereux», écrit-il dans un ton mêlant colère et ironie. Il s’interroge ensuite sur le silence des autorités françaises : «Le gouvernement et le Président ne prennent pas la mesure du danger. Ont-ils peur de Netanyahu ?»

Le leader insoumis exige une réaction diplomatique ferme et dénonce le blocus de Gaza, qu’il assimile à un génocide en cours. Il a également pris la parole en direct sur YouTube pour exiger la libération des passagers de la Flottille et appeler à la mobilisation citoyenne en France et en Europe.

Une opération de solidarité sous tension diplomatique

La Flottille de la Liberté, composée de militants, d’élus et de bénévoles issus de plusieurs pays, visait à dénoncer l’embargo imposé par Israël à la bande de Gaza. Ce n’est pas la première fois qu’une telle expédition est interceptée par la marine israélienne, souvent en haute mer, ce qui nourrit les accusations de violation du droit international maritime.

La présence d’une députée européenne à bord donne à cette affaire une dimension diplomatique particulière. Selon plusieurs sources militantes, Rima Hassan aurait été arrêtée par les forces israéliennes lors de l’intervention.

Du côté des autorités françaises, c’est un silence pesant qui domine. Ni l’Élysée ni le Quai d’Orsay ne se sont encore exprimés publiquement, malgré les appels insistants d’une partie de la gauche à une prise de position claire face à Tel-Aviv.

La mobilisation populaire pour la Palestine en France et dans les autres pays européens ne faiblit pas.

Mobilisation citoyenne et silence des autorités

Sur les réseaux sociaux, la mobilisation s’amplifie. De nombreuses personnalités politiques, des collectifs pour la Palestine ainsi que des ONG humanitaires demandent la libération immédiate des passagers, et notamment celle de Rima Hassan. Des appels à manifestation ont été lancés dans plusieurs villes françaises, tandis qu’en Europe, des eurodéputés verts et de gauche exigent une clarification rapide de la situation.

En Tunisie, cette affaire ne manque pas de résonance : le soutien à la cause palestinienne y reste très fort, et la couverture médiatique du blocus de Gaza suscite une indignation croissante, surtout depuis le début de l’offensive israélienne d’octobre 2023.

Si la détention de Rima Hassan venait à être confirmée, elle pourrait relancer une crise diplomatique larvée entre Israël et plusieurs capitales européennes. La question qui demeure : jusqu’à quand l’Europe va-t-elle tolérer les graves exactions d’Israël, un Etat hors-la-loi qui ne cesse de fouler aux pieds les lois internationales ?

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Gaza │ Rima Hassan et Greta Thunberg défient le blocus israélien

08. Juni 2025 um 07:09

Une flottille civile partie d’Europe est en route vers Gaza. À son bord, deux figures qui déchaînent passions et polémiques : la militante écologiste suédoise Greta Thunberg, et la nouvelle députée européenne franco-palestinienne Rima Hassan. Leur objectif : acheminer une aide humanitaire d’urgence aux civils gazaouis, dans un territoire ravagé par 8 mois de guerre et plus de 18 ans de blocus. Leur démarche, pacifique mais hautement politique, fait ressurgir des questions fondamentales sur la responsabilité internationale, la mémoire des peuples, et la légitimité de la désobéissance face au silence des dirigeants politiques, qui se font complice du génocide perpétré par Israël contre les Palestiniens.

Djamal Guettala

Partie du port italien de Catane, la flottille baptisée Madleen transporte plusieurs tonnes de produits et matériels de première nécessité : du lait pour enfant, des kits médicaux, des filtres à eau, des vivres. Mais ce que redoutent les autorités israéliennes n’est pas tant la cargaison que la charge symbolique de cette traversée.

Dans un contexte de guerre où Gaza est coupée du monde, tout accès maritime devient un enjeu politique. En cela, le Madleen n’est pas un navire comme les autres : il veut forcer les regards, et peut-être ouvrir une brèche dans l’indifférence.

Une Méditerranée qui relie les résistances

Greta Thunberg, déjà connue pour avoir traversé l’Atlantique à la voile pour dénoncer l’inaction climatique, assume ici un autre combat : celui du droit humanitaire.

Quant à Rima Hassan, juriste de formation, militante des droits palestiniens et nouvelle élue européenne, elle revendique un acte de présence. Fille de réfugiés palestiniens née dans un camp en Syrie, elle explique : «Ce que nous faisons n’est pas illégal. Ce qui est illégal, c’est d’affamer un peuple en toute impunité.»

Leur action résonne avec force dans l’espace euro-méditerranéen. Elle s’inscrit dans une histoire plus large, où les sociétés civiles du Nord et du Sud – du Maghreb à l’Europe – refusent de rester complices par le silence officiel des grands de ce monde.

Israël menace, l’équipage persiste

Alors que le Madleen approche de la zone maritime interdite imposée par Israël au large de Gaza, les tensions s’exacerbent. Des drones militaires israéliens ont été aperçus au-dessus de la flottille. Le gouvernement israélien, par la voix de porte-parole de Tsahal, a prévenu : tout navire s’approchant de Gaza sera considéré comme une «menace à la sécurité nationale».

L’équipage, composé de douze humanitaires et militants venus d’Espagne, de Norvège, de Suède et de France, reste déterminé. «Nous sommes en eaux internationales. Notre mission est pacifique. Nous irons jusqu’au bout, sauf si on nous arrête par la force», explique un membre de la coalition Freedom Flotilla, à l’origine de cette action.

Gaza entre blocus et abandon

Depuis le début de l’offensive israélienne sur Gaza en octobre 2023, plus de 54 000 morts et plus de 125.000 blessés palestiniens sont à déplorer (au 5 juin 2025), selon les chiffres du ministère de la Santé à Gaza. La situation humanitaire est qualifiée de «catastrophique» par les ONG internationales. L’acheminement de l’aide par voie terrestre est soumis à des blocages, des inspections arbitraires, voire des destructions. C’est dans ce contexte que la mer redevient un canal d’accès… mais aussi un théâtre de confrontation.

En choisissant de naviguer à contre-courant des logiques d’enfermement, cette flottille réactive une mémoire méditerranéenne : celle d’une mer qui a longtemps relié les peuples, avant de devenir un espace de fermeture, de surveillance, de naufrages et de frontières meurtrières.

Et dans le monde arabe ?

La démarche de Greta Thunberg et Rima Hassan soulève aussi une question inconfortable pour les opinions publiques du monde arabe : pourquoi faut-il que ce soient des voix européennes, parfois isolées, qui s’exposent ainsi, quand tant de gouvernements arabes se contentent de protestations verbales ou de calculs géopolitiques ? Ce n’est pas une accusation, mais un constat douloureux. Les peuples, eux, continuent d’exprimer leur solidarité : à Tunis, à Alger, à Rabat ou au Caire, des comités citoyens suivent avec attention la progression du navire.

En mer, les vents sont incertains. Mais sur le rivage, une certitude émerge : Gaza n’est pas seule. Et face aux barbelés invisibles du blocus, ce sont parfois de simples voiles civiles qui portent le plus loin la parole des opprimés.

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Un corps brûlé, 14 femmes assassinées : Aswat Nissa lance l’alerte sur les violences faites aux femmes

Von: La Presse
07. Juni 2025 um 10:31

L’association “Aswat Nissa” (Voix de Femmes) a tiré la sonnette d’alarme face à la recrudescence des féminicides en Tunisie, avec 14 femmes tuées depuis le début de l’année 2025.

Cette déclaration intervient après un crime particulièrement atroce, survenu jeudi à Bou Salem (gouvernorat de Jendouba), où une femme d’une cinquantaine d’années a été assassinée par son ex-mari.

Dans son communiqué publié jeudi, l’association précise que le meurtrier a poignardé plusieurs fois la victime à l’aide d’un objet tranchant, avant de l’asperger d’un liquide inflammable et de mettre le feu à son corps.

“Aswat Nissa” souligne que ce crime n’est pas un cas isolé, mais s’inscrit dans une tendance inquiétante d’augmentation des violences extrêmes à l’encontre des femmes en Tunisie. L’association déplore l’absence de mécanismes efficaces de protection et de prévention contre les violences basées sur le genre.

Dans des termes particulièrement fermes, l’organisation a condamné le crime de Bou Salem, le qualifiant de “barbare” et représentant, selon elle, “la consécration d’une culture de violence et de domination masculine”.

L’association estime que ces femmes ont été tuées parce que l’État reste violent, qu’il “légitime une culture de la violence” et “normalise les agressions contre les femmes”. Elle affirme que chacune des quatorze victimes aurait pu être sauvée, si l’État avait assuré sa mission de protection au lieu de justifier la violence. Elle considère également que le silence est plus fort que la loi et la passivité plus puissante que la justice.

“Aswat Nissa” tient l’État tunisien pour pleinement responsable de la protection des femmes contre toutes les formes de violence. L’association appelle à l’application effective de la loi n°58 de 2017, relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, ainsi qu’à un renforcement des mécanismes de prévention, de protection et de suivi, tout en garantissant l’absence d’impunité pour les auteurs de ces crimes.

Génocide à Gaza │ Israël plus impopulaire que jamais en Europe!

06. Juni 2025 um 09:20

L’interminable génocide que perpètre Israël depuis octobre 2023 à Gaza a fini par écorner sérieusement l’image de l’État hébreu dans les pays européens et le soutien et la bienveillance dont il bénéficiait se sont réduits comme peau de chagrin. Ni la Hasbara (la propagande israélienne) ni la puissance du lobby sioniste dans ces pays ni les procès en sorcellerie et l’ostracisation médiatique dont sont victimes tous ceux qui osent dénoncer les crimes d’Israël n’ont pu empêcher la chute vertigineuse de la sympathie pour Israël dans l’opinion publique européenne. Reste que le Vieux continent demeure divisé sur la voie à suivre et n’arrive pas à prendre des décisions claires et fermes contre l’encombrant allié israélien. On en est encore aux vaines gesticulations d’impuissance. (Ph. Manifestation le 5 octobre 2024 à Paris contre la guerre à Gaza).

Imed Bahri

Le Guardian affirme dans une enquête consacrée à ce sujet que le soutien populaire à Israël a atteint un niveau historiquement bas. Selon cette enquête, qui se base sur les résultats d’un sondage YouGov, seul un faible pourcentage de personnes exprime sa sympathie pour Israël et uniquement un cinquième des personnes interrogées dans six pays expriment une opinion positive du pays. 

Alors que les négociations sur une proposition de cessez-le-feu américaine se poursuivaient, l’offensive israélienne contre Gaza s’est intensifiée et s’accompagne d’un blocus humanitaire qui a entraîné une grave famine. Depuis le début de la guerre en octobre 2023, plus de 54 000 personnes ont été tuées à Gaza. Et ce chiffre continue de s’alourdir.

De moins en moins de sympathie pour Israël

L’enquête révèle qu’en Allemagne, le pays le plus «redevable» à Israël, en raison des crimes contre les juifs qu’il a commis durant la Seconde guerre mondiale, 44% de la population a une image négative d’Israël, 48% en France, où toute critique de l’Etat hébreu était jusqu’à récemment passible d’un procès pour antisémitisme, et 54% au Danemark, soit les chiffres les plus hauts depuis le début des sondages sur le sujet en 2016. Tandis qu’en Italie le chiffre est de 52% et en Espagne de 55%, les chiffres sont également à leur plus haut niveau. Dans ces deux pays, les enquêtes d’opinion sur le sujet ont commencé en 2021.

En Grande-Bretagne, 46% de la population a une mauvaise image d’Israël alors que l’année précédente le chiffre avait atteint son plus haut niveau à savoir 49%.

Globalement, seuls 13 à 21% des participants dans tous les pays sondés avaient une opinion favorable d’Israël contre 63 à 70% qui en avaient une opinion défavorable.

De même, parmi les six pays étudiés, seuls 6% en Italie et 16% en France estiment qu’Israël a eu raison d’envoyer ses forces armées à Gaza et qu’il a réagi de manière globalement proportionnelle aux attaques du Hamas, en baisse par rapport à une précédente enquête menée en octobre dernier. En Grande-Bretagne, ce chiffre était de 12%.

En revanche, 29% en Italie et 40% en Allemagne estiment qu’Israël a eu raison d’envoyer ses forces à Gaza mais qu’il a outrepassé ses limites et causé de nombreuses victimes civiles. En Grande-Bretagne, ce chiffre était de 38%.

Entre 12% des sondés allemands et 24% en Italie ainsi que 15% en Grande-Bretagne estiment qu’Israël n’aurait pas dû intervenir dans la bande de Gaza.

Une étude EuroTrack révèle que de moins en moins d’Européens de l’Ouest considèrent encore comme justifiées les opérations militaires israéliennes en cours à Gaza: seulement un quart des sondés en France, en Allemagne et au Danemark contre 18% au Royaume-Uni et seulement 9% en Italie.

En même temps, le pourcentage de personnes interrogées estimant que l’opération Déluge d’Al-Aqsa du 7 octobre 2023 était justifiée est resté faible dans chaque pays se situant entre 5 et 9% bien que la marge de soutien ait augmenté au Royaume-Uni de 5 à 6% et en Italie de 6 à 8%.

L’enquête révèle que moins de personnes disent soutenir la position d’Israël, entre 7 et 18% soit le pourcentage le plus faible enregistré depuis le début de la guerre. En comparaison, entre 18 et 33% des personnes interrogées sympathisent avec la partie palestinienne, des chiffres en hausse dans les six pays depuis 2023. L’Allemagne, pour sa part, affiche des chiffres proches avec 17% de soutien à la partie israélienne et 18% à la partie palestinienne.

La paix est une perspective lointaine

Sans surprise, la plupart des Européens de l’Ouest estiment qu’une paix durable au Moyen-Orient reste une perspective lointaine. Les Français se sont montrés les plus optimistes quant à sa possibilité d’ici dix ans, mais même dans ce cas, seulement 29% ont déclaré y croire.

Les Danois étaient les moins optimistes avec environ 15%. Dans les six pays étudiés, les attentes quant à la possibilité d’une paix durable ont diminué de quatre à dix points depuis fin 2023

Ces opinions ne se limitent pas à l’Europe. Un sondage du Pew Research Center réalisé en avril a montré que l’attitude des Américains envers Israël est devenue de plus en plus négative au cours des trois dernières années. Plus de la moitié des adultes américains (53%) expriment désormais une opinion négative d’Israël contre 42% en mars 2022.

Un sondage Data for Progress réalisé le mois dernier a révélé que 51% des sondés s’opposent au projet israélien d’envoyer davantage de troupes à Gaza et de transférer les Palestiniens. Également, 51% estiment que Donald Trump devrait exiger qu’Israël accepte un cessez-le-feu contre 31% qu’il devrait soutenir l’opération militaire israélienne.

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Drame à Jendouba | Une femme tuée par son ex-époux à Bousalem

Von: Yusra NY
05. Juni 2025 um 22:56

L’association Aswat Nissa a exprimé son indignation suite au crime odieux survenu ce jeudi 5 juin 2025 à Bousalem dans le gouvernorat de Jendouba, où une femme a été tuée par son ex-époux.

Aswat Nissa dénonce un acte criminel et barbare, en rappelant que selon les informations disponibles, l’agresseur a poignardé son ex-épouse à plusieurs reprises avec une arme blanche, avant de l’immoler par le feu.

« Ce crime n’est pas un cas isolé ; il s’inscrit dans un contexte d’augmentation des féminicides en Tunisie. Depuis le début de l’année 2025, le nombre de femmes victimes de féminicides a atteint quatorze, et ce, en l’absence de mécanismes efficaces pour protéger les femmes et prévenir la violence à leur encontre », lit-on dans le communiqué de l’Association qui réclame l’application effective de la Loi n° 58 de 2017 relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

La même source a également appelé au renforcement des mécanismes de prévention, de protection et de suivi, en commentant : « Il n’y aura pas de justice tant que les femmes continueront d’être tuées simplement parce qu’elles sont des femmes ».

Y. N.

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Horreur à Bou Salem : une femme brûlée vive par son ex-mari en pleine rue

05. Juni 2025 um 22:56
Horreur à Bou Salem : une femme brûlée vive par son ex-mari en pleine rue

Un drame d’une violence insoutenable a secoué la ville de Bou Salem, dans le gouvernorat de Jendouba, ce jeudi matin. Une femme âgée d’une cinquantaine d’années a été atrocement assassinée par son ex-mari, en pleine rue, devant le bureau de poste local. Selon les premières informations, l’homme l’a poignardée à plusieurs reprises avant de lui […]

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Air Liquide distribuera 7,500 Tnd par action au titre du dividende 2024

05. Juni 2025 um 08:15

La société Air Liquide Tunisie a porté à la connaissance du marché financier que ses états financiers individuels, relatifs à l’exercice 2024, ont fait ressortir un résultat net de 20,405 MTND. Par rapport à l’exercice 2023, c’est une hausse de 8,4%. Au niveau consolidé, le résultat net part du groupe s’est élevé à 27,542 MTND.

Air Liquide est une société très discrète, mais très performante. Sur le marché, le cours s’est apprécié de 6,07% depuis le début de l’année, dans un volume d’échange de 0,485 MTND. La société est une valeur sûre du Fixing puisqu’elle est détenue par des institutionnels ou des investisseurs individuels avertis et ayant de larges portefeuilles.

Nous pensons que le second semestre aurait connu le dénouement de quelques dossiers de nature fiscale, profitant de l’amnistie en cours. En 2022, elle a reçu une notification pour un contrôle fiscal ponctuel qui couvre la période janvier 2018-décembre 2018 au titre de l’impôt sur les sociétés. Le complément d’impôts et taxes à payer s’élève à 0,475 MTND. Un contrôle approfondi sur la même période fait ressortir un complément de TVA et des pénalités à payer de 0,177 MTND. De plus, il y a eu un contrôle préliminaire, en 2023, et qui a porté les réserves de réinvestissement au titre de l’exercice 2019. Par apport à la taille de la société, il s’agit de petits dossiers sans incidence réelle sur la profitabilité.

Le conseil d’administration a décidé de proposer à l’Assemblée générale, qui sera tenue le 30 juin 2025, la distribution d’un dividende de 12,281 MTND, soit 7,500 Tnd par action. Le yield net, calculé sur la base du cours de clôture de la séance d’hier, est de l’ordre de 6,36%. À titre de comparaison, la société a distribué 6,300 Tnd l’année dernière.

 

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Hammamet : Un homme retrouvé pendu dans une maison louée

Von: La Presse
03. Juni 2025 um 11:59

Un homme âgé de 33 ans a été retrouvé pendu, lundi après-midi, dans une maison qu’il occupait à titre locatif dans la localité d’El Mrezga, relevant de la délégation de Hammamet (gouvernorat de Nabeul), selon une source sécuritaire citée par la correspondante de Diwan FM.

Les premières constatations laissent supposer un acte de suicide, potentiellement lié à des conflits conjugaux. La victime était récemment mariée, précisent les enquêteurs.

Le ministère public a ordonné le transfert du corps à l’hôpital universitaire Tahar Maamouri de Nabeul pour une autopsie, afin de confirmer les causes exactes du décès.

Parallèlement, une enquête a été ouverte par les unités de sécurité locales pour élucider les circonstances de ce drame et écarter toute hypothèse criminelle.

Gaza │ Les actes des Occidentaux ne suivent pas leur parole

29. Mai 2025 um 10:21

Les pays occidentaux donnent l’impression de s’être enfin réveillés en changeant leur ton avec Israël concernant sa guerre génocidaire livrée aux Palestiniens à Gaza depuis octobre 2023 sauf qu’il y a un fossé entre les paroles et les actes.

Imed Bahri

Les États-Unis prétendent agir pour mettre fin à la guerre mais pas plus tard qu’hier, mercredi 28 mai 2025, ils ont livré la 800e cargaison d’armes à Israël portant l’aide militaire totale de Washington depuis le début de la guerre de Gaza à plus de 90 000 tonnes, selon les responsables israéliens.

Les Européens n’ont pas suspendu, eux non plus, leurs exportations d’armes vers Israël. Ils poursuivent une collaboration étroite et refusent catégoriquement qu’Israël soit accusé de génocide. 

Dans une enquête de son correspondant Patrick Kingsley, le New York Times (NYT) a évoqué la vague de condamnations des puissants alliés d’Israël qui est intervenue sur la tard alors que la guerre dévastatrice contre Gaza dure depuis plus d’un an et demi. Ils donnent l’impression de vouloir que cette guerre prenne fin. 

Cependant, et en dépit des déclarations teintées d’embarras et de vague colère, ces pays continuent de soutenir Israël militairement, économiquement et en matière de renseignement, ce qui incite le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu à poursuivre les massacres des civils à Gaza. 

Au cours de plus de 18 mois de guerre, Israël a fait face à d’intenses critiques de la part des dirigeants étrangers et des organisations humanitaires mais a rarement fait face à une condamnation publique de la part de ses alliés, encore moins suivies par des menaces de conséquences tangibles.

L’aide militaire occidentale à Israël se poursuit

Ces dernières semaines, des partenaires tels que les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France ont exprimé une forte volonté d’exercer une pression publique sur Israël aboutissant à l’appel du président Trump dimanche à une désescalade de la guerre.

«Nous avons parlé avec eux (les Israéliens, Ndlr) et nous voulons voir si nous pouvons mettre fin à toute cette situation le plus rapidement possible», a déclaré Trump aux journalistes dans le New Jersey avant de monter à bord d’Air Force One. Il parle de «situation» mais pas de guerre ou de massacres, et encore moins de génocide. Ce qui aurait été plus juste.

Ces commentaires contrastent cependant avec la position publique de Trump lors de sa prise de fonction en janvier lorsqu’il a accusé le Hamas plutôt qu’Israël d’être responsable de la guerre en cours. Il a également tenu à présenter un front uni avec le Premier ministre israélien.

La dernière déclaration de Trump intervient quelques heures avant que le gouvernement allemand, habituellement grand partisan d’Israël (pour se faire pardonner ses massacres de juifs sous le régime nazi), n’exprime des critiques inhabituellement fortes à l’égard des attaques massives d’Israël contre Gaza. «Je ne comprends pas franchement le but de causer de telles souffrances à la population civile», a déclaré lundi Friedrich Merz, le nouveau chancelier allemand, lors d’une interview télévisée.

Ce changement de position allemand intervient quelques jours après une intervention similaire du gouvernement italien de droite, un autre allié d’Israël qui avait jusqu’alors évité une condamnation aussi forte. «Netanyahu doit cesser ses raids sur Gaza. Nous avons besoin d’un cessez-le-feu immédiat et de la libération des otages détenus par le Hamas qui doivent quitter Gaza», a déclaré le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, dans une interview publiée sur le site internet de son ministère.

Ces commentaires font suite à un effort coordonné de la Grande-Bretagne, du Canada et de la France pour critiquer la décision d’Israël d’étendre ses opérations à Gaza. Dans une déclaration commune publiée la semaine dernière, les trois pays, qui ont largement soutenu le droit d’Israël à répondre à l’opération Déluge d’Al-Aqsa du 7 octobre 2023, ont estimé que l’expansion de la guerre était totalement disproportionnée. Les trois pays ont mis en garde contre de graves conséquences si Israël ne changeait pas de cap.

Les intérêts israéliens passent avant toute autre chose

La Grande-Bretagne a depuis suspendu ses négociations commerciales avec Israël. Elle a également imposé des sanctions aux extrémistes israéliens qui cherchent à forcer les Palestiniens à quitter leurs terres en Cisjordanie occupée. C’est l’une de ses mesures les plus radicales contre les intérêts israéliens depuis qu’elle a abandonné son opposition l’année dernière au mandat d’arrêt émis contre Netanyahu par la Cour pénale internationale (CPI).

Par ailleurs, la France organise en juin une conférence en partenariat avec l’Arabie saoudite pour discuter de la création d’un État palestinien, ce que Netanyahu refuse catégoriquement, en menaçant de rattacher la Cisjordanie à Israël si la France venait à reconnaître un État palestinien. 

Cependant, tous ces pays continuent de soutenir Israël de nombreuses manières concrètes notamment par le biais de partenariats militaires, économiques et en matière de renseignement. Leurs déclarations vaguement critiques à l’égard d’Israël se sont si vite évaporées que l’on se demande pourquoi ils les ont faites, d’autant qu’ils ont presque tous poursuivi leurs livraisons d’armes à l’Etat hébreu.

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Gaza │ Personne ne pourra dire un jour qu’il ne savait pas

26. Mai 2025 um 08:13

Pardon si la photo vous dérange. C’est une photo de famille — dans le quotidien palestinien avant que leur ville ne devienne Riviera. Les mots gaz et Gaza étaient plus proches qu’on ne le pensait… Et personne ne pourra dire un jour qu’il ne savait pas.

Olfa Rhymy Abdelwahed *

Face à l’horreur absolue, des questions d’ordres philosophique, historique, théologique, idéologique, politique, voire éthique, se juxtaposent dans mon esprit — et se heurtent à l’abîme.

Face à une mauvaise foi — au sens sartrien de ‘‘L’Être et le Néant’’, quand on se ment à soi-même pour fuir ses responsabilités —, où manipulation et arguments fallacieux sont au service du crime, je prends du recul. Je m’attelle à ma bonne foi, pour essayer de comprendre.

«Ne juge pas une personne avant d’avoir marché deux lunes dans ses mocassins», dit un proverbe amérindien.

J’ai marché dans les mocassins d’Ann Frank, retenant mon souffle avec elle dans l’annexe secrète.

J’ai fui avec Joseph Joffo, dans ‘‘Un sac de billes’’ traversant la guerre avec l’innocence de l’enfance vers la zone libre.

J’ai cherché Sarah en moi, dans ‘‘Elle s’appelait Sarah’’.

J’ai suivi ‘‘Le Garçon au pyjama rayé’’, pleuré devant ‘‘La Liste de Schindler’’, écouté ‘‘Le Silence de la Mer’’. J’ai espéré, comme dans ‘‘La Vita è bella’’.

J’ai marché dans les mocassins des familles arrêtées, déportées, humiliées, disloquées, exterminées. Deux mots ont marqué ma conscience au fer rouge : la solution finale.

Je pensais que l’humanité passerait le reste de son histoire à éviter de jamais les juxtaposer, même en mathématiques. Mais l’humanité aime étonner.

«Auschwitz a existé, donc Dieu n’existe pas», écrivait  Primo Levi. Cette phrase m’a glacée. Elle portait la douleur de tous ceux que la folie des hommes a déshumanisés. Et j’ai osé croire que plus jamais cela ne se reproduirait. Mais l’esprit humain s’arrête là. Il ne peut concevoir que des victimes d’une telle barbarie deviennent, un jour, bourreaux. Pas eux. Pas face à d’autres innocents. Et pourtant.

Le silence étouffant des décideurs

Quand Lord Balfour a promis une terre qui ne lui appartenait pas, il a piétiné justice, droit et vérité. Il a semé les graines d’un conflit éternel, jeté les bases d’un sionisme dévastateur, dépossédant les Palestiniens de leurs vies.

La Palestine existait bien avant 1917. Peuplée, vivante, enracinée dans l’histoire. Au carrefour des civilisations, elle a vu passer des peuples, des empires, des tribus. Les Ghassanides, Judham, Kinana, Kalb, Quda’a, et tant d’autres — présents avant même l’islam, bien avant la colonisation.

Ce n’est pas un débat. C’est un fait. Mais l’Histoire, quand elle dérange, devient inaudible.

Ils ont décidé Oui, ils ont décidé. Décidé de mettre la main de Dieu à la pâte, puisqu’il a jugé bon de leur promettre une terre déjà habitée, sans consulter les habitants. Décidé que Dieu était de leur côté sans nous prévenir. Décidé que Dieu octroie des terres selon la tête du client. Sans jamais oser envisager que le Livre de la Genèse puisse faire appel à des métaphores ou à des sens figurés.

Ils ont décidé. Ils ont aussi décidé que les autres doctrines hébraïques, comme celles défendues par les Naturei Karta qui veulent rester fidèles à leur destinée de peuple errant, sont nulles et non avenues … Décidé d’ériger la Shoah en monopole de la souffrance. Décidé de jeter un peuple dans les flammes, pour apaiser leur conscience.

Et nous voilà, 76 ans plus tard, face à une armée qui ne se cache même plus. Face à un État qui justifie l’injustifiable. Face à des soldats qui dansent sur les cadavres des enfants qu’ils ont pulvérisés. Les nazis cachaient leurs crimes. Leurs héritiers les diffusent en direct.

Le visage d’un soldat SS cruel, froid et impassible tranche avec celui d’un soldat de Tsahal jovial et dansant sur les cadavres d’enfants.

Ils enterrent les vivants et dansent  Ils mutilent les enfants et dansent. Ils éliminent les médecins, les journalistes, les humanitaires et dansent  Ils affament, déportent, massacrent… Avec méthode. Avec assurance. Avec jouissance. Ils disent jouer leur survie. Ils reproduisent le schéma de leurs anciens bourreaux — avec plus de cynisme, plus d’insolence, plus de spectacle.

Le soldat SS est devenu Tsahal, hilare, dansant au milieu des ruines. L’image insoutenable d’un monde qui sombre. Mais des ombres incertaines de justes parmi les hommes se détachent au bout d’un tunnel long de 76 ans

Et moi, dans tout ça. La goutte d’eau dans l’océan. L’infiniment petit dans le cosmos. Je ne m’adresse pas aux citoyens du monde, ni aux générations futures dont font parties mes élèves, ni même à mon fils pour un devoir de mémoire. J’écris pour cette voix intérieure qui me dira un jour : «Tu savais.»

* Enseignante.

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Orange Cruises Tunisie propose des croisières à bord du MSC Seaside au départ de la Goulette

Un voyage All Inclusive à bord d’un véritable village flottant, avec parc d’attractions, animations et casino: voilà ce que propose Orange Cruises Tunisie à bord du paquebot MSC Seaside à partir du 1er mai 2025.

Orange Cruises Tunisie, membre du groupe maltais Orange Travel group, annonce un programme de croisières pour les Tunisiens à bord du paquebot MSC Seaside à partir du 1er mai et jusqu’au 31 juillet 2025. L’agence de voyage spécialisée dans les croisières depuis 2011 propose un voyage vers des villes italiennes, espagnoles et françaises.

Pendant une semaine (8 jours et 7 nuits), les voyageurs commenceront leur périple le jeudi avec un départ du terminal des croisières de la Goulette. La première escale se fera à Palerme en Italie, suivie d’une deuxième le samedi à Naples. Puis, une troisième escale s’effectuera à Livourne avec une excursion à Florence pour profiter de la beauté de la ville. La quatrième journée, le navire s’arrêtera à Marseille en France pour continuer après vers Barcelone en Espagne. Le mercredi sera une journée en mer pour les croisiéristes avant de revenir le jeudi au port de la Goulette.

Navire Seaside

Oranges Cruises Tunisie promet un voyage plein de découvertes à bord du Seaside. Celui-ci est l’un des navires géants de MSC. Il mesure 323 mètres de long et peut accueillir jusqu’à 5179 passagers. Il dispose de 4 piscines dont une spectaculaire à débordement avec vue sur mer. Les passagers pourront opter pour des cabines intérieures ou extérieures. Il faut toutefois préciser que 70% des cabines disposent de balcons.

Le MSC Seaside se caractérise par son design mélangeant espaces intérieurs et extérieurs pour rester connecter à la mer. Le pont 8 est bordé d’une promenade unique en bord de mer, le long de laquelle s’alignent des lieux où manger, savourer une boisson, faire des achats, nager ou encore prendre un bain de soleil. Les deux passerelles en verre et les ascenseurs panoramiques offrent également de superbes vues. Alliant confort et style, l’hébergement à bord du MSC Seaside propose des suites de luxe avec bains à remous et des cabines communicantes pour les familles et les groupes.

Tarifs

La grille tarifaire commence à partir de 3800 dinars par personne pour la cabine intérieure et 4800 dinars par personne pour la cabine avec balcon. Néanmoins, les familles nombreuses ou les groupes qui voyagent ensemble pourront profiter de tarifs préférentiels sur la deuxième cabine à un prix de 3000 dinars par personne, que ce soit pour la cabine intérieure ou avec balcon.

Restauration  et buffet

Pour les amateurs de gastronomie, ceux-ci auront une variété de choix proposée par les 11 restaurants à bord et 19 bars et lounges pour satisfaire toutes les envies culinaires avec des plats variés et savoureux. Ils pourront de même profiter de la vue spectaculaire sur l’océan pendant les repas.

Divertissement

Le MSC Seaside propose un grand choix de divertissements : un théâtre high-tech, des pistes de bowling, un parc aquatique interactif à plusieurs étages disposant de 5 toboggans aquatiques, un sentier d’aventure et un espace AquaPlay conçu pour les enfants de petits âges. Il dispose également d’aires de jeux colorées pour enfants.

Saloua Bouattour, directrice d’Orange Cruises Tunisie, a expliqué que le prix inclut la croisière en pension complète, les taxes portuaires et les frais des services à bord. Les extras à bord sont les boissons, les excursions, l’internet, le spa, le casino, etc. Elle a déclaré que son agence est actuellement en négociations avec ses partenaires pour offrir l’excursion de Florence lors de l’escale à Livourne gratuitement aux voyageurs tunisiens.

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