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Gestern — 03. Juli 2025Haupt-Feeds

Michket Slama Khaldi à FfD4 : La Tunisie appelle à convertir la dette en projets de développement

03. Juli 2025 um 15:10

“La Tunisie cible de booster ses relations dans le cadre de la coopération financière et économique internationale, au terme de la 4e conférence internationale onusienne sur le financement du développement (FfD4)”, a déclaré à l’agence TAP, la ministre de Finances, Michket Slama Khaldi.

La ministre qui accompagnait la Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, lors de sa visite effectuée du 30 juin au 3 juillet à Séville en Espagne, pour participer aux travaux de la FfD4, a précisé ” nous avons présenté, lors du sommet de Séville, notre opinion sur la nécessité de promouvoir une coopération internationale favorable au développement des peuples et des pays dans le monde”.

Elle a pris part, le 2 juillet, lors de la 2ème journée de la conférence, à une table ronde portant sur l’architecture de la dette souveraine, qui doit être axée sur le développement.

“Les recommandations qui ont été formulées par la Tunisie, sont en conformité avec celles issues du sommet de Séville”. “Nous avons proposé le réexamen des méthodes et des conditions de financement, mais, aussi, de développer l’approche consistant à convertir les dettes en projets de développement, d’étudier de nouvelles méthodes de gestion des dettes, et des programmes pouvant être réalisés dans le cadre de la coopération internationale», a indiqué la ministre.

Et de poursuivre, “il s’agit, également, de changer l’approche classique de l’endettement public, pour qu’il profite aux peuples”. Elle a souligné l’obligation de prendre pleinement en compte les priorités du développement, en particulier l’emploi des jeunes. Les flux d’endettement doivent être dirigés vers des projets structurants, non pas financer le fonctionnement de l’État.

“La communauté internationale est appelée à identifier de nouvelles méthodes de financement, notamment en ce qui concerne la finance publique et l’amélioration des budgets des Etats”.

La ministre des finances a, aussi, proposé, lors de sa participation à cette table ronde, de redéfinir la soutenabilité de la dette, car une dette est soutenable si elle permet d’assurer la richesse. Et de rappeler que le niveau d’endettement de la Tunisie a été stabilisé à 80% de son PIB.

Elle a, encore, demandé que la vulnérabilité climatique et sociale des pays, entre autres, soit prise en compte, étant donné que les critères d’éligibilité aux prêts concessionnels restent inadaptés. “La dette ne doit pas être une contrainte mais un instrument de transformation stratégique”.

Cette table ronde a été coprésidée par le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye et le chef du Gouvernement espagnol, Pedro Sánchez Pérez-Castejón. Plusieurs pays y ont pris part. Le débat a porté sur la soutenabilité de la dette, la gestion des dettes et le changement de l’architecture financière.

Selon les Nations unies, Pérez-Castejón, a souligné l’existence d’un consensus autour du poids de la dette, qui « étrangle » bon nombre de pays. «Lorsque la dette est bien gérée, elle est un instrument de développement, lorsqu’elle est mal gérée, elle creuse la pauvreté».

Les travaux de la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement, qui ont démarré le 30 juin à Séville (Espagne), prennent fin, jeudi 3 juillet courant.

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A Séville, la Tunisie plaide pour une refonte du système financier international

A l’occasion de la 4e Conférence des Nations unies sur le financement du développement (FfD4), tenue à Séville du 30 juin au 3 juillet, la Tunisie a appelé à un changement profond des mécanismes de gestion de la dette et de coopération économique internationale.

Présente à Séville aux côtés de la Cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri, la ministre des Finances, Michket Slama Khaldi, a porté la voix de la Tunisie lors des débats sur les défis de financement auxquels font face les pays à revenu faible ou intermédiaire.

A l’issue de la conférence, elle a réaffirmé, dans une déclaration à l’agence TAP, l’ambition de la Tunisie de renforcer ses partenariats économiques dans un cadre multilatéral renouvelé, plus équitable et plus adapté aux réalités actuelles.

Le temps fort de la participation tunisienne s’est déroulé le 2 juillet, lors d’une table ronde de haut niveau consacrée à la dette souveraine et à sa soutenabilité. La ministre y a insisté sur la nécessité de repenser l’architecture mondiale de la dette pour qu’elle devienne un véritable levier de développement, et non plus un poids qui étouffe la croissance.

Convertir la dette en projets, plutôt qu’en charges

Dans son intervention, Michket Slama Khaldi a plaidé pour une transformation des approches traditionnelles de l’endettement, appelant à privilégier les mécanismes de conversion de dette en projets de développement, à explorer de nouvelles formes de gestion de la dette et à orienter les flux financiers vers des projets structurants.

Revenant sur le cas tunisien, la ministre a indiqué que le niveau d’endettement du pays a été stabilisé à environ 80% du PIB, tout en insistant sur la nécessité d’une approche qualitative de la dette. Pour la Tunisie, la dette est soutenable si elle permet de générer de la richesse, de créer des emplois et de financer des transitions économiques durables. Cette position fait écho aux constats formulés par plusieurs dirigeants présents à Séville.

Pour une coopération internationale plus équitable

En marge de la conférence, la délégation tunisienne a réitéré son souhait de renforcer la coopération économique internationale, dans un contexte marqué par le recul de l’aide au développement et la montée des pressions budgétaires dans de nombreux pays.

La Tunisie a notamment plaidé pour une meilleure mobilisation des ressources publiques à travers des instruments innovants et équitables, en particulier dans le domaine de la finance climatique et de la gestion des budgets nationaux.

La Conférence FfD4, qui a réuni chefs d’État, ministres, économistes et représentants d’organisations internationales, a clos ses travaux le 3 juillet. Un large consensus s’est dégagé sur l’urgence de réformer le système financier mondial, en faveur d’un développement plus inclusif, plus résilient et plus durable.

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L’économie tunisienne fait face à une combinaison de tendances positives et négatives

01. Juli 2025 um 09:08

Au 1er juillet 2025 et à l’orée d’une saison estivale dont on attend une reprise de l’activité touristique, en termes de flux et de recettes en devises, la situation économique de la Tunisie laisse entrevoir des perspectives mitigées. (Ph. Le système portuaire reste le talon d’Achille de l’économie tunisienne).

Imed Bahri

Dans l’ensemble, l’économie tunisienne est confrontée à une combinaison de tendances positives et négatives. Si la croissance devrait s’améliorer, l’inflation et la dette publique demeurent préoccupantes.

Le pays doit remédier aux déséquilibres structurels et promouvoir un environnement commercial stable pour favoriser une croissance durable.

Si, selon les estimations de la Banque mondiale, l’économie tunisienne devrait croître de 1,9% en 2025, contre 1,4 % en 2024, grâce à des facteurs tels que l’amélioration des précipitations et la stabilisation du secteur agricole, des défis subsistent.

L’inflation demeure préoccupante bien qu’elle ait ralenti, atteignant 5,6% en avril, son plus bas niveau depuis 2021, et que l’inflation des prix alimentaires reste élevée à 7,3%.

Il en est de même du déficit commercial, qui continue de se creuser au cours de cette année 2025.

Après s’être réduit en 2024, le déficit du compte courant s’est creusé au premier trimestre 2025 en raison de l’augmentation des importations d’énergie et du ralentissement des volumes d’exportation.

La dette publique devrait également atteindre un sommet d’ici la fin de l’année à 147,5 milliards de dinars tunisiens (50 milliards de dollars) d’ici fin 2025.

Malgré les milliers de recrutements récemment effectués dans un secteur public déjà en sureffectif, et ce dans le cadre de la politique sociale du président de la république Kaïs Saïed, le taux de chômage est resté à 15,70% au premier trimestre 2025, et atteignant le double de ce taux chez les jeunes et dans certaines régions intérieures.

Cette situation, déjà peu reluisante, risque d’être affectée encore davantage par des facteurs extérieurs et intérieurs

Si les incertitudes liées au commerce mondial et la limitation des financements extérieurs posent des défis, une dynamique de réforme plus vigoureuse et une modération de l’incertitude liée au commerce mondial pourraient améliorer les perspectives.

L’économie tunisienne est également influencée par des facteurs tels que la sécheresse, qui a impacté l’agriculture et les secteurs connexes, et les efforts d’assainissement budgétaire en cours.

L’amélioration du système portuaire, talon d’Achille de l’économie nationale, pourrait stimuler la connectivité commerciale et la croissance économique.

Cependant, l’imposition de droits de douane américains sur les exportations tunisiennes de l’ordre de 28% pourrait avoir un impact négatif sur des exportations clés comme l’huile d’olive et les dattes.

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