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L’Ordre des avocats s’oppose au projet de loi sur le divorce par notaires : une menace pour la justice

12. Mai 2025 um 12:37

Le bâtonnier de l’Ordre des avocats Hatem Meziou a exprimé la vive opposition de l’Ordre des avocats au projet de loi organique régissant la profession de notaire. Lequel a été soumis à la commission de la législation générale de l’ARP.

Il précise, lors de son intervention sur les ondes de Jawhara fm, ce lundi 12 mai 2025, que l’Ordre des avocats estime que ce projet de loi constitue une menace directe pour la profession et piétine les fondements de l’État de droit. Il rappelle que l’Ordre des avocats dénonce le fait de ne pas avoir été consulté sur ce projet de loi. Tout en dénonçant que l’adoption de modèles étrangers, comme ceux appliqués en France, ne correspond pas aux particularités du système tunisien. Celui-ci possédant une riche expérience en matière de statut personnel.

Ainsi il souligne qu’il s’agit d’une atteinte à la profession d’avocat et à son rôle dans la défense des droits et des libertés. 

Et de poursuivre : « Il s’agit entre autres d’une menace pour les acquis de la famille tunisienne et les droits de la femme et de l’enfant; notamment en ce qui concerne l’annulation du divorce arbitraire. »

Par ailleurs, l’Ordre des avocats met en garde contre le danger de l’article 44 du projet, qui donne le pouvoir exécutif au notaire de prononcer un divorce à l’amiable sans décision de justice.

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Moins d’accidents mais plus de morts sur les routes tunisiennes

12. Mai 2025 um 11:16

En Tunisie, si le nombre d’accidents sur les routes a diminué, celui des morts a, quant à lui, augmenté, depuis le début de l’année 2025.

Du 1er janvier au 8 mai 2025, l’Observatoire national de la sécurité routière (ONSR) indique avoir enregistré 388 décès sur les routes tunisiennes. Et ce, contre 381 durant la même période en 2024, soit une augmentation de 1,84 %.

En revanche, le nombre d’accidents a lui diminué, passant de 2 103 en 2024 à 1 628 en 2025. Idem pour le nombre de blessés, qui s’est élevé à 2 125 cette année contre 2 829 l’an dernier. Soit une baisse d’environ 25 %.

L’ONSR explique que les principales causes des accidents sont pratiquement les mêmes. A savoir : l’inattention, le manque de vigilance et la vitesse qui se classent en première position en termes d’accidents, de décès et de blessés. Le non-respect de la priorité, la traversée imprudente des routes, les changements de direction dangereux, les dépassements risqués et le non-respect de la voie de droite sont également mis en cause.

Au final, par gouvernorat, c’est Tunis qui enregistré le plus d’accidents et de blessés, suivi de Sfax où le nombre de morts a été le plus élevé (47), selon l’ONSR.

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Hussein Al-Rahili : anticiper la réutilisation des barrages

12. Mai 2025 um 10:39

Hussein Al-Rahili, expert en développement et gestion des ressources, a mis l’accent sur l’importance de la mise en œuvre des stratégies anticipatives pour réutiliser les barrages qui deviendront hors service dans les 10 à 15 prochaines années. Selon lui, anticiper permet d’exploiter les vastes espaces qu’ils occupent et de les réintégrer dans le cycle économique.

Autrement dit, il suggère de valoriser l’humidité contenue dans les sédiments pour cultiver du riz ou, alternativement, de vider ces barrages afin d’aménager des terrains de sport à leur place.

Il a rappelé que la Tunisie est historiquement un pays caractérisé par une rareté des ressources en eau, en raison de son climat semi-aride à aride, mais que les Tunisiens ont su faire preuve d’ingéniosité en développant diverses solutions traditionnelles de stockage de l’eau.

Il a souligné l’importance de promouvoir une culture citoyenne visant à sensibiliser toutes les couches de la population à la valeur et à la rareté des ressources hydriques en Tunisie.

Enfin, il a appelé à une révision de la carte de la production agricole afin de l’adapter aux spécificités climatiques régionales. Et ce, tout en insistant sur l’urgence d’adopter rapidement un code de l’eau pour garantir la durabilité des ressources pour les générations futures.

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Pèlerinage 2025 : consignes sanitaires du ministère pour les hajjis tunisiens

12. Mai 2025 um 10:32

Le ministère de la Santé a publié un communiqué sur sa page officielle dans lequel il prodigue des recommandations de santé importantes aux pèlerins tunisiens.

Tout d’abord, les vaccinations sont indispensables avant le voyage. Il ne faut donc pas oublier le carnet de vaccination, lequel sera exigé à l’aéroport.

Ensuite, il est nécessaire d’observer une hygiène sans faille : se laver régulièrement les mains est indispensable. De même que de porter un masque en cas de forte affluence et avoir toujours un désinfectant à portée de main.

En outre, boire de l’eau est essentiel, car la chaleur est intense, pour rester hydraté. Il faut boire régulièrement de l’eau, utiliser un parapluie pour se protéger du soleil et prendre des pauses durant le pèlerinage.

Enfin, emporter ses médicaments nécessaires : les pèlerins atteints de maladies chroniques, doivent préparer leurs médicaments et en emporter une quantité suffisante pour toute la durée du voyage et du séjour. Ne pas oublier d’en mettre une partie dans son bagage à main.

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Remaniement à la tête du gouvernorat de Ben Arous

Lors d’une visite surprise le dimanche 11 mai 2025 au soir dans plusieurs secteurs de Ben Arous, le président de la République, Kaïs Saïed, a constaté de nombreuses irrégularités.

En conséquence, il a décidé de relever Wissem Mouraidi de ses fonctions de gouverneur de Ben Arous et a nommé Abdelhamid Bouguedida pour lui succéder.

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Gestern — 11. Mai 2025Haupt-Feeds

258 élèves en compétition aux Olympiades de mathématiques de Djerba

11. Mai 2025 um 17:43

 La 3e édition des Olympiades de mathématiques de Djerba a réuni dimanche 258 élèves de 6 gouvernorats, dont 7 élèves non-voyants de l’Institut des malvoyants de Sousse. Ces derniers ont passé des épreuves adaptées en braille, marquant une étape forte pour l’inclusion scolaire.

 
Le président du comité d’organisation, Rafik El Bechouel, a souligné la double vocation de l’événement : promouvoir Djerba comme destination scientifique et, à terme, donner une dimension internationale à cette compétition, sur le modèle des Jeux olympiques. Le vainqueur représentera la Tunisie à l’Olympiade internationale de mathématiques en novembre 2025 en Inde.

Activités parallèles et projets futurs

Un atelier sur l’intelligence artificielle à destination des parents a été organisé en marge de la compétition. Par ailleurs, Sami Ben Jeddou, enseignant à l’Institut des aveugles de Sousse, a annoncé la participation de ses élèves à des événements similaires en Turquie et en Allemagne d’ici à septembre 2025.

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Violences basées sur le genre : Aswat Nissa alerte sur la hausse des féminicides

Une conférence régionale sur le féminicide en Tunisie, au Maroc et en Jordanie organisée mercredi 14 mai 2025  à Tunis. 

L’association Aswat Nissa organise, mercredi prochain à Tunis, une conférence régionale sur les crimes de féminicide en Tunisie, au Maroc et en Jordanie. Cet événement s’inscrit dans le cadre de son engagement pour les droits des femmes et la lutte contre les violences basées sur le genre. L’objectif de cette rencontre est d’analyser l’évolution du féminicide dans ces trois pays ces dernières années, ainsi que les mutations des violences et leurs impacts sociétaux. Aswat Nissa présentera à cette occasion son rapport 2024 sur le recensement des féminicides en Tunisie. La conférence réunira également l’association jordanienne Intersection et l’initiative marocaine pour le recensement des crimes de féminicide, qui partageront leurs expériences nationales.

Avec TAP

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Réforme du divorce en Tunisie : l’ATFD monte au front contre un projet « menaçant »

11. Mai 2025 um 11:04

Un projet de loi controversé sur le divorce agite la société civile tunisienne. Soutenu par 101 députés, le texte propose une réforme majeure : autoriser le divorce devant notaire, sans passer par les tribunaux.

Officiellement, l’objectif est de désengorger la justice et de simplifier les démarches. Mais pour l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), c’est une ligne rouge. Dans un communiqué publié samedi 10 mai, l’organisation dénonce une « menace directe » contre les droits des femmes et des enfants. « Ces initiatives visent à saper les fondements juridiques des acquis féminins », alerte-t-elle.

Cette proposition intervient dans un climat tendu : une précédente tentative législative appelait déjà à l’amnistie des conjoints défaillants sur les pensions alimentaires. Un signal inquiétant, selon l’ATFD.

L’association rappelle que de nombreuses femmes, déjà vulnérables, peinent à accéder à la justice. En supprimant l’intervention judiciaire, la réforme ouvrirait la porte à des divorces imposés sous la contrainte, dans un cadre non protecteur.

L’ATFD appelle au retrait immédiat du texte et demande un renforcement du système judiciaire familial. Elle plaide également pour une réforme en profondeur du fonds de pension alimentaire. Enfin, elle invite les organisations de la société civile à se mobiliser pour défendre les acquis du Code du statut personnel, pierre angulaire des droits des femmes depuis 1956.

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69 ans de divorce judiciaire : protéger l’État civil contre la régression

11. Mai 2025 um 09:43

Depuis sa promulgation, le 13 août 1956 par Habib Bourguiba, le Code du statut personnel (CSP) est bien plus qu’une loi: c’est un symbole fort de la modernité et de la justice sociale en Tunisie, un acte historique qui a offert aux femmes tunisiennes des droits inédits dans le monde arabe, abolissant la polygamie et instituant le consentement mutuel au mariage. Ce code a façonné une société où les femmes sont devenues des piliers du progrès social, économique et politique, incarnant l’espoir et la dignité d’une nation tout entière.

Toucher au CSP, c’est risquer de fragiliser cet équilibre précieux, fruit de décennies de luttes et de conquêtes. La proposition de confier aux notaires la compétence de prononcer le divorce par consentement mutuel, en contournant le contrôle judiciaire, menace de priver les femmes d’une protection essentielle face à des situations souvent vulnérables. Ce contrôle garantit non seulement un équilibre entre les parties, mais aussi la prise en compte des conséquences humaines du divorce, telles que la garde des enfants et la pension alimentaire.

Le CSP est un rempart contre les injustices et les abus, un héritage à préserver pour que la Tunisie continue d’avancer sur la voie du respect des droits et de l’égalité. Ne laissons pas ce pilier fondamental vaciller.

Ayda Ben Chaabane, membre de la société civile, revient sur l’article 30 du Code du statut personnel qui rappelle que « le divorce ne peut être prononcé que par le tribunal ».

Ce principe a été instauré par le Code du statut personnel afin de retirer la possibilité de divorce aux notaires publics, car auparavant, l’homme pouvait simplement aller déclarer le divorce de sa femme auprès d’un notaire, qui lui remettait la notification de divorce dans une enveloppe ; cela signifiait qu’ils souhaitaient ramener les Tunisiennes à la situation d’avant l’indépendance, il y a 69 ans.

Mais la vraie question à poser est : comment parvenir à établir une loi fondamentale régissant une profession comme celle des notaires publics, tout en maintenant ce principe fondamental (le divorce judiciaire) inscrit dans le Code du statut personnel, qui est un choix sociétal avant d’être un choix politique, et autour duquel règne un consensus quasi total, à l’exception des courants conservateurs, les mêmes qui étaient alors hostiles à toute réforme avant l’Indépendance et qui collaboraient avec le colonisateur et étaient proches du pouvoir ?

Ayda Ben Chaabane souligne que « ce code a 69 ans, a fondé des institutions et orienté des choix ; y toucher, c’est toucher à l’État civil, à l’État de droit et aux institutions, et c’est une porte ouverte à l’instauration d’un État théocratique. Point final, retour à la ligne ».

Lire aussi: Divorce par notaires: inquiétudes autour du CSP

Parallèlement, l’Union nationale de la femme tunisienne (UNFT) a fait de même. Elle a exprimé son refus catégorique du projet de révision de l’article 32 du Code du statut personnel, réaffirmant que le divorce ne peut être prononcé que par les tribunaux.

Cette position intervient dans un contexte de multiplication de propositions législatives récentes touchant aux droits des femmes, notamment un projet de loi d’amnistie pour les personnes condamnées à rembourser des dettes liées aux pensions alimentaires, ainsi que la modification de l’article 32 précité.

Dans un message officiel adressé au président du Parlement, à la Commission de la législation générale et à l’ensemble des députés, l’Union a exprimé ses craintes que cette réforme ne constitue une porte d’entrée à la remise en question de l’ensemble des dispositions du Code du statut personnel, menaçant ainsi les droits acquis des femmes tunisiennes, la protection des enfants, et l’équilibre de l’institution du mariage.

L’UNFT met en garde contre une assimilation du mariage à un simple contrat privé, semblable à un contrat de transfert de propriété, soumis à la compétence des notaires, alors qu’il relève, selon elle, exclusivement de l’autorité judiciaire.

L’organisation souligne que la justice familiale, en particulier le rôle du juge conciliateur, est indispensable pour tenter une réconciliation entre époux, et qu’elle seule permet d’analyser les causes réelles du divorce. Elle insiste sur la nécessité de renforcer plutôt que d’affaiblir cette instance, en permettant notamment le recours à des experts techniques ou scientifiques, selon les besoins des dossiers.

Elle avertit également contre tout recul des droits acquis, en estimant que ce projet de loi représente une menace réelle pour la paix sociale et l’ordre public, car il remet en cause les garanties juridiques fondamentales, telles que le droit à un procès équitable et contradictoire.

L’Union considère enfin que les initiatives récentes, dont la modification de l’article 32 et le projet d’amnistie en matière de pension alimentaire, sont des tentatives claires de porter atteinte au Code du statut personnel sous prétexte de désengorger les tribunaux, mais qu’elles compromettent la stabilité familiale et l’intérêt supérieur des enfants.

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L’UTM organise « MenAfrica Digital Summit 2025 », du 13 au 15 mai 2025 à Tunis

L’Université de Tunis El Manar organise, du 13 au 15 mai 2025, la « MENAFRICA DIGITAL SUMMIT 2025 » à l’École nationale d’ingénieurs de Tunis (ENIT).

Cet événement vise à évaluer l’état actuel de la digitalisation dans les différents secteurs, à partager les meilleures pratiques et à proposer des actions concrètes en faveur d’une transformation numérique inclusive et durable.

Réunissant des représentants des ministères, des universités, des experts ainsi que des acteurs du secteur public et privé, cette rencontre se veut une véritable plateforme de collaboration intersectorielle pour promouvoir l’innovation et renforcer la compétitivité économique et sociale grâce au numérique.

Le programme prévoit plusieurs sessions de formation spécialisées, organisées en parallèle durant les trois jours du sommet autour des thématiques suivantes : Compétences numériques avancées, IA, inclusion, collaboration et éducation ouverte, LLMs for Software Engineering, Stratégies de cybersécurité et protection des données, Technologie Blockchain, Plongée dans le Métavers, défis, opportunités et perspectives……

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« Le pouvoir colonial français en Tunisie et la question financière », objet d’une conférence à Beit al-Hikma

« Le pouvoir colonial français en Tunisie et la question financière », c’est l’intitulé d’une conférence de l’historien Mohamed Lazhar Gharbi, prévue le jeudi 15 mai, à 11h au Palais de l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts.

« La plupart des études qui ont traité du phénomène colonial ont été exclusivement consacrées aux aspects politiques, militaires et culturels », peut-on lire dans le résumé de la Conférence publié par l’Académie. Le modèle de la Tunisie fera la base de cette conférence qui abordera « le colonialisme d’un point de vue financier et économique, étant donné que la crise financière dans le pays pendant la seconde moitié du XIXe siècle constitue l’une des raisons de l’occupation ».

Le pouvoir colonialLe conférencier s’attardera sur cette question à partir des études faites ayant pour « la plupart considèrent que l’objectif du colonialisme réside dans la réalisation de profits matériels, ce qui nécessite « la bonne gestion » des richesses, du budget tunisien et des finances publiques pour réaliser « la tâche préparatoire » et un excédent qui profite à la France ».

La question centrale qui se pose assez souvent: Cette lecture correspond-elle à la réalité historique? Afin d’y répondre, l’historien tentera d’identifier les mécanismes qui avaient été imaginés par la colonisation française en Tunisie et les caractéristiques de la politique financière et monétaire par rapport à l’Algérie et au Maroc. L’analyse économique et historique comparée constituera la base du traitement à suivre dans l’étude de ces divers aspects.

Ce rendez-vous autour de l’histoire de la Tunisie moderne s’inscrit dans le cadre des conférences organisées par le Laboratoire de recherche échanges Maghreb-Afrique-Europe, à la Faculté des Lettres des Arts et des Humanités à La Manouba.

Mohamed Lazhar Gharbi est historien et enseignant à l’Université de La Manouba, depuis 1987, spécialiste de l’histoire économique et financière du Maghreb colonial. L’histoire économique du colonialisme est au cœur de ses publications dont on cite un article paru aux publications de la Société française d’histoire des outremers en 2008 (Investissement français et déploiement économique en Tunisie (1863-1914): Groupes de pression, et esprit impérial).

Avec TAP

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Tunisie : production végétale biologique, un levier durable pour la résilience climatique

10. Mai 2025 um 11:22

Face aux défis du changement climatique, l’agriculture biologique s’impose comme une solution durable pour renforcer la résilience du secteur agricole en Tunisie.

Dans ce contexte, la FAO, en partenariat avec l’Institut suisse de recherche en agriculture biologique (FIBL) et avec le soutien de la coopération suisse, a organisé une formation dédiée à la production végétale biologique dans le cadre du projet Biorest. Ce dernier vise à développer une agriculture biologique intégrée, ciblant les régions tunisiennes les plus adaptées à cette transition, afin de valoriser les pratiques durables et agroécologiques.

Il faut dire que le secteur biologique en Tunisie regroupe aujourd’hui près de 9 000 opérateurs, principalement des producteurs, qui réclament un accompagnement technique renforcé pour améliorer leur compétitivité et répondre aux normes internationales en constante évolution. Ce qui a permis à travers la formation de renforcer les compétences des acteurs en matière de gestion des sols, mais aussi la réduction du travail du sol, agroforesterie, biodiversité fonctionnelle et diversification des cultures. D’ailleurs, les exemples ne manquent pas. En effet, la région de M’saken illustre bel et bien  la résilience des systèmes biologiques face aux défis climatiques.

Plus encore, l’objectif est de s’inscrire dans une stratégie nationale visant à promouvoir une agriculture biologique durable, inclusive et résiliente, en cohérence avec les objectifs de sécurité alimentaire, de protection des ressources naturelles et de développement territorial.

En somme, le projet Biorest renforce ainsi les capacités des producteurs et des institutions. Ce qui contribue à faire de l’agriculture biologique un levier majeur pour l’adaptation au changement climatique en Tunisie.

 

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Rentrée 2025-2026 : top départ des inscriptions en première année de base

10. Mai 2025 um 10:49

Le ministère de l’Éducation a annoncé l’ouverture des inscriptions en ligne pour la première année de l’enseignement de base, au titre de l’année scolaire 2025-2026.

Les parents pourront enregistrer leurs enfants entre le lundi 12 mai et le samedi 31 mai 2025. Sont concernés les enfants nés en 2018 et 2019, à condition qu’ils ne soient pas encore inscrits. La mesure s’applique aussi bien aux établissements publics que privés, précise le communiqué officiel du ministère.

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Tunisie-AUDA-NEPAD : un partenariat renforcé pour accélérer les projets de développement

10. Mai 2025 um 10:23

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a reçu dans la journée du 9 mai 2025, à Tunis, Nardos Bekele-Thomas, directrice exécutive de l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD), en visite de travail dans le cadre de la Conférence internationale sur le financement de l’investissement et du commerce en Afrique.

Cette rencontre a permis de faire le point sur les projets en cours en Tunisie réalisés en coopération avec l’Agence, notamment dans les domaines de la santé, de la formation professionnelle, de l’emploi, des infrastructures et des énergies renouvelables.

Selon le communiqué de la présidence de la République, le ministre a souligné l’importance que la Tunisie accorde à l’action africaine commune ainsi qu’aux institutions de l’Union africaine, saluant le rôle central de l’AUDA-NEPAD dans la coordination et la mise en œuvre de projets régionaux et continentaux favorisant l’intégration africaine et le renforcement des capacités des États membres.

Mohamed Ali Nafti a réaffirmé la volonté de la Tunisie d’intensifier sa coopération avec l’Agence, de bénéficier pleinement de ses programmes de développement et de concrétiser des projets concrets dans les secteurs prioritaires pour le pays.

De son côté, Bekele-Thomas a présenté un aperçu des principaux projets et initiatives en cours, tout en exprimant sa gratitude pour le soutien constant de la Tunisie. Elle a également manifesté l’ouverture de l’Agence à explorer de nouvelles pistes de coopération, notamment dans la santé, l’emploi et le renforcement des capacités des femmes tunisiennes dans l’entrepreneuriat.

Par ailleurs, un accord a été signé récemment entre le ministère de la Santé et l’AUDA-NEPAD pour développer les relations bilatérales et financer des programmes liés au secteur de la santé, témoignant de l’engagement concret des deux parties à renforcer leur partenariat.

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Prêt BAD : 80 millions d’euros ratifiés pour les routes tunisiennes

10. Mai 2025 um 09:27

Le président de la République, Kaïs Saïed, a promulgué le décret présidentiel n° 245 du 7 mai 2025, ratifiant l’accord de prêt conclu le 24 janvier 2025 entre la Tunisie et la Banque africaine de développement (BAD). Ce financement, d’un montant de plus de 80 millions d’euros (soit environ 270 millions de dinars), est destiné à la troisième phase du projet de développement des infrastructures routières du pays.

L’accord de prêt avait été examiné et adopté en séance plénière à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) le 6 mai 2025, recueillant une large majorité des suffrages (102 voix pour, 2 abstentions et 9 contre). Selon le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, ce prêt sera remboursé sur 24 ans, avec un délai de grâce de 8 ans, et s’inscrit dans une politique de financement préférentiel visant à accélérer la réalisation des grands projets d’infrastructures, essentiels au développement économique du pays.

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Tunisie – AFD: Christophe Cottet reçu par le ministre de l’Enseignement supérieur

Les différents projets de coopération internationale entre le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et l’Agence française de développement (AFD) en Tunisie ont été au centre d’une réunion tenue, vendredi 9 mai 2025 à Tunis, entre le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belaïd, et le directeur de l’AFD en Tunisie, Christophe Cottet.

Selon un communiqué du département de l’Enseignement supérieur, Belaïd a souligné l’importance de ces projets de qualité, qui contribuent au développement du système national dans les domaines des études d’ingénierie et des études technologiques.

L’entretien a également porté sur la possibilité de définir de nouveaux domaines de coopération innovants, afin de poursuivre les travaux selon des plans d’action concrets, élaborés de manière participative entre les équipes des établissements d’enseignement supérieur et de recherche scientifique et les équipes techniques et experts de l’Agence française de développement.

Avec TAP

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Journée de l’Europe: questionnement sur l’avenir du partenariat tuniso-européen!

Les dimensions du partenariat tuniso-européen et ses perspectives : ce sont là les questions soulevées par le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, dans son allocution prononcée, vendredi 9 mai 2025, à l’occasion de la célébration de la Journée de l’Europe.

Accompagné du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belaid, le chef de la diplomatie tunisienne a tenu à souligner que la célébration de la Journée de l’Europe revêt cette année une importance particulière, dès lors qu’elle coïncide avec le 30e anniversaire de la signature de l’Accord d’association de 1995 entre la Tunisie et l’Union européenne (UE).

À l’approche de cet anniversaire, il est grand temps de dresser un bilan et de passer au crible le parcours de trois décennies de coopération, a fait savoir le chef de la diplomatie tunisienne, cité dans un communiqué.

Cet évènement sera également une occasion pour se projeter vers l’avenir et explorer de nouvelles perspectives qui répondent au mieux aux choix et orientations de la Tunisie et aux aspirations de son peuple, a-t-il encore ajouté.

Nafti a rappelé que le projet de construction européenne, qui date de 75 ans, demeure une source d’inspiration pour le renforcement d’une coopération internationale solidaire et respectueuse de la souveraineté nationale et de la non-ingérence dans les affaires intérieures.

Sur un autre plan, le ministre des Affaires étrangères a réitéré la position ferme de la Tunisie à l’égard de la cause palestinienne, appelant à ce titre à mettre fin au déchaînement de la barbarie et aux atrocités les plus terrifiantes et criardes contre le peuple palestinien frère et à œuvrer à lui permettre de recouvrer la totalité de ses territoires avec pour capitale la ville sainte d’Al-Qods, rapporte la TAP.

Le chef de la diplomatie tunisienne a saisi l’occasion pour mettre en avant la dimension humaniste dans le partenariat tuniso-européen, se félicitant à ce propos des programmes d’échanges scientifiques et culturels tels qu’Erasmus+ et Horizon Europe qui, a-t-il dit, contribuent à rapprocher les peuples et à offrir de nouvelles perspectives aux jeunes talents, ajoute la même source.

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Le Barreau contre l’amendement de la loi sur la profession des notaires

L’Ordre national des avocats de Tunisie (ONAT) a exprimé, vendredi 9 mai, son rejet catégorique du projet d’amendement de la loi portant organisation de la profession des notaires, un projet dont l’examen a été repris, jeudi 8 mai, par une commission de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).

Pour l’ONAT, « ce projet d’amendement prévoit notamment l’élargissement du champ d’intervention des notaires, en renforçant leurs compétences exclusives, dont la conclusion des accords de divorce par consentement mutuel ».

Dans une correspondance adressée, vendredi 9 mai, au président de l’ARP et aux membres de la Commission de législation générale, l’Ordre des avocats estime que « cette proposition de loi va au rebours de l’intérêt national et porte atteinte aux principes et acquis de l’État tunisien et de la citoyenneté ».

Ce projet de loi constitue une menace pour les acquis de la famille tunisienne et de la femme, obtenus grâce à des générations de militants, souligne l’ONAT, insistant sur le fait que le divorce doit rester une décision judiciaire, afin de protéger les droits des femmes, des enfants, et de la famille.

L’ONAT a affirmé que sa position est motivée par des considérations visant à préserver la paix sociale, l’économie nationale et à défendre les droits de la profession d’avocat.

Dans ce contexte, l’Ordre s’est dit prêt à mener « les mouvements de protestation les plus extrêmes, afin de barrer la voie à ce projet d’amendement dangereux, selon la correspondance », rappelant que le barreau compte, actuellement, 9160 avocats en exercice dont la majorité sont des jeunes qui attendent de nouvelles perspectives et opportunités d’emploi et spécialisations

Auditionnés jeudi par la Commission de législation générale, les représentants de l’Ordre national des huissiers de justice de Tunisie, ont souligné que la loi n°60 de l’année 1994, portant organisation de la profession des notaires, n’est plus conforme aux normes internationales.

Ils ont expliqué que le projet de loi, en cours d’examen, porte un important projet national visant principalement à moderniser, développer et encadrer la profession des notaires en Tunisie.

Avec TAP

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Tunisie – Justice: Chafik Jarraya voit sa peine de prison réduite à 4 ans

Si l’on en croit deux sites web de la place, l’homme d’affaires Chafik Jarraya aurait vu sa lourde peine de 101 ans réduite à seulement 4 ans. Pour autant, sa libération ne serait pas à l’ordre du jour, car il est poursuivi dans plusieurs affaires.

Un des sites ayant rapporté l’information indique qu’une source proche du dossier lui a affirmé qu’ »une audience s’était tenue il y a deux semaines et que la justice s’est prononcée ce vendredi 9 mai 2025 sur 21 affaires le concernant. Elle a décidé de confondre les peines, ce qui a permis de ramener la condamnation cumulée de 101 ans à seulement quatre ans de prison ».

L’avocat de l’homme d’affaires, Faycel Jadlaoui, aurait également « annoncé cette réduction de peine dans un statut publié sur les réseaux sociaux, en adoptant un ton acerbe à l’égard des détracteurs de son client ».

A rappeler que Chafik Jarraya a été arrêté le 23 mai 2017 lors de l’opération dite « Mains propres » lancée par l’ancien chef du gouvernement, Youssef Chahed. Il avait alors été accusé de « trafic d’armes, d’intelligence avec une puissance étrangère et de complot contre l’État ».

Affaire à suivre.

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