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Relance de la croissance : La Tunisie améliore sa visibilité à l’international

26. Oktober 2025 um 11:50

EconomieAprès avoir enregistré une croissance nulle en 2023 et subi, depuis, un embargo financier international de fait après le refus du FMI et ses alliés d’accorder à la Tunisie des facilités de paiement, l’économie tunisienne a commencé, en 2025, à se ressaisir et à améliorer sa visibilité dans le monde financier. A preuve,  deux récentes bonnes nouvelles méritent qu’on s’y attarde.

La première concerne l’amélioration en septembre 2025, du rating souverain. L’Agence de notation internationale Fitch Ratings a relevé la note de « CCC+ » à « B- » avec une perspective stable. L’Agence a justifié cette amélioration relative puisque le défaut de paiement demeure, par plusieurs facteurs : meilleure position extérieure du pays, caractérisée par une baisse du déficit courant,  résilience des investissements directs étrangers (IDE) et des décaissements de partenaires internationaux.

« La Tunisie a surpris les observateurs en enregistrant une croissance de 3,2 % au deuxième trimestre, un chiffre supérieur aux anticipations des institutions financières. »

La Banque mondiale révise ses prévisions et l’explique

La deuxième, la plus importante à notre avis, a trait à la révision à la hausse, de ses prévisions de croissance du PIB réel pour la Tunisie à 2,6% en 2025 (+0,7%)par rapport à ses estimations d’avril 2025 (1,9%).

Dans son rapport  économique sur le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord, l’Afghanistan et le Pakistan (MENAAP), publié, le 7 octobre 2025, la Banque mondiale a expliqué sa décision par trois facteurs positifs exogènes et internes qui ont prévalu en 2025 :

  • des conditions climatiques favorables (une année pluvieuse),
  • une détente des prix mondiaux (baisse des prix des matières premières et denrées alimentaires)
  • maintien d’une politique monétaire restrictive (réduction drastique des importations).

Dan le détail, cette amélioration de la croissance serait soutenue par les apports et performances de quatre secteurs :

  • l’agriculture, notamment, des filières céréalières (1, 8 million de tonnes environ sur des besoins totaux de 3,3 millions de tonnes)  et oléicole (production record estimée à 340 mille tonnes),
  • le regain du secteur de la construction (travaux publics et bâtiment…),
  • le tourisme (plus de 10 millions de touristes attendus),
  • les transferts des tunisiens résidents à l’étranger (estimés à 7 milliards de dinars environ).

Malgré cette révision, la Banque mondiale demeure sceptique quant à la relance de l’économie tunisienne et le justifie. D’après l’institution de Bretton woods, l’économie tunisienne reste moins dynamique que la moyenne d’Afrique du nord où la croissance devrait dépasser 3,5% en moyenne sur la période 2025-2026.

« L’agence Fitch a amélioré la note de la Tunisie, soulignant une meilleure position extérieure et la résilience des IDE. »

 

Pour la Banque mondiale, les réformes structurelles en matière d’équité fiscale, de gouvernance, d’entreprises publiques et de concurrence demeurent indispensables pour renforcer durablement la croissance.

Le point de vue des experts

Interpellé, par la radio privée, Jawhara FM,  sur les tenants et aboutissants de cette révision, l’universitaire et économiste Ridha Chkoundali, a expliqué que « cette révision est due au fait que la Tunisie a réalisé, au deuxième trimestre, un taux supérieur aux attentes, atteignant 3,2 % ».

“C’était une surprise, même pour les experts économiques », a-t-il dit. L’universitaire a rappelé que, pour atteindre le taux de croissance de 3,2 % prévu pour l’année 2025, la Tunisie devrait enregistrer un taux de croissance, durant le second semestre, supérieur ou égal à 4 %, ce qui reste difficile” selon lui.

« Entre relèvement de note et meilleure croissance prévue, la Tunisie retrouve une place plus visible sur la scène financière. »

 

Et l’économiste d’ajouter : « Pour atteindre le taux de croissance prévu par la BM, soit 2,6 %, et qui demeure très optimiste, il faut que quatre secteurs majeurs se réveillent : le phosphate, la construction, l’agriculture et le tourisme ».

Par delà le point de vue des uns et des autres, nous pensons que l’amélioration du rating souverain tunisien et la révision par la Banque mondiale des prévisions de croissance du PIB réel pour la Tunisie à 2,6% en 2025 (+0,7%), constituent, à priori,  de bonnes nouvelles, voire une bonne publicité pour la Tunisie dans le monde financier international. N’oublions que la Tunisie,  en enregistrant une croissance nulle en 2023 revient de loin. A bon entendeur.

ABOU SARRA

EN BREF

  • Fitch Ratings relève la note de la Tunisie à B- avec perspective stable.
  • La Banque mondiale prévoit une croissance de 2,6 % du PIB en 2025.
  • Reprise soutenue par l’agriculture, le tourisme, la construction et les transferts.
  • Les réformes structurelles restent indispensables pour une relance durable.
  • Deux signaux positifs qui redonnent confiance aux partenaires internationaux.

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Le coût de la reconstruction de la Syrie estimé à 216 milliards de dollars

22. Oktober 2025 um 13:04

Le coût de la reconstruction de la Syrie, après 13 ans de guerre qui a détruit ses infrastructures, pourrait dépasser 216 milliards de dollars. C’est ce qu’estime la Banque mondiale dans un rapport publié mardi 21 octobre.

« Les défis à venir sont énormes, mais la Banque mondiale est prête à travailler aux côtés du peuple syrien et de la communauté internationale pour soutenir le redressement et la reconstruction ». Ainsi déclare Jean-Claude Carré, directeur du département Moyen-Orient de la BM, à propos de la réédification de la Syrie.

Selon le rapport, « les coûts de reconstruction sont estimés à plus de 216 milliards de dollars (186 milliards d’euros). Et ce, après plus de 13 ans de conflit, qui a dévasté l’économie syrienne, avec une chute du PIB réel de près de 53 % entre 2010 et 2022 ».

A cet égard, la reconstruction est l’un des principaux défis auxquels sont confrontés les nouveaux dirigeants syriens. Ces derniers ont pris le pouvoir en décembre 2024, après avoir renversé Bachar al-Assad.

Ils comptent principalement sur les riches monarchies du Golfe pour restaurer les infrastructures. Dans ce cadre, ils ont déjà signé des accords d’investissement avec de nombreux pays de la région, dont l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie.

La région d’Alep (nord), les provinces de Damas et de Homs (centre), qui ont connu les combats les plus intenses, ont été les plus durement touchées, relève le rapport de l’institution de Bretton Woods.

« Parmi les catégories évaluées, les infrastructures ont été les plus durement touchées, représentant 48 % du total des dégâts (52 milliards de dollars). Suivent des bâtiments résidentiels (33 milliards de dollars) et des bâtiments non résidentiels (23 milliards de dollars) », souligne encore le rapport.

Au final, le ministre syrien des Finances, cité par la même source, déclare : « Aujourd’hui, plus que jamais, il est impératif pour la communauté internationale de mobiliser son soutien et ses partenaires pour aider la Syrie […] ».

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Tunisie | La BM prévoit une croissance de 2,3 % en 2025

15. Oktober 2025 um 12:03

Soutenue par le tourisme et l’agriculture, mais accablée par un endettement élevé, l’économie tunisienne devrait croître de 2,3% en 2025, contre un taux de 1,4% en 2024, estime la Banque mondiale dans son rapport «Menaap Economic Update – October 2025», intitulé «Jobs and Women: Untapped Talent, Unrealized Growth» («Emplois et femmes : talents inexploités, croissance non réalisée») consacré aux performances économiques des pays du Moyen-Orient, d’Afrique du Nord, de l’Afghanistan et du Pakistan.

Cette croissance modérée de 2,3 % est portée par l’amélioration des secteurs de l’agriculture, du tourisme et des services. Cependant, elle sera pénalisée par un endettement public élevé et des difficultés persistantes de financement du budget de l’État.

«La Tunisie continue de faire face à d’importants défis macroéconomiques, notamment une inflation élevée, des conditions de financement extérieur difficiles et une dette souveraine en hausse», indique l’étude.

La BM note que, malgré une légère reprise des secteurs productifs, le pays reste vulnérable aux chocs internes et externes, compte tenu de ses capacités budgétaires limitées et de sa dépendance aux importations énergétiques et alimentaires.

Selon le rapport, «la croissance en 2025 sera soutenue par la reprise du tourisme et une reprise modérée de l’agriculture après la sécheresse de 2024», mais «des faiblesses structurelles subsistent qui limitent la productivité et la création d’emplois».

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Un vent de reprise souffle sur l’économie tunisienne

08. Oktober 2025 um 09:25

Après plusieurs années de croissance atone, la Tunisie semble amorcer une phase de stabilisation et de redressement économique. Selon la Banque mondiale, le pays devrait enregistrer une croissance de 1,9 % en 2025, contre 1,4 % en 2024, portée par le tourisme, l’agriculture et les industries exportatrices. Le Fonds monétaire arabe anticipe même une hausse jusqu’à 3,2 %, à condition de poursuivre les réformes structurelles et d’améliorer le climat des affaires. (Ph. Port de Radès : la connectivité portuaire et logistique demeurent le talon d’Achille de l’économie tunisienne).

Sabrine Bouzeriata *

La Tunisie a lancé sa stratégie nationale d’industrialisation et d’innovation 2035, en partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD). Les objectifs : créer 840 000 emplois industriels et porter la valeur des exportations à 36 milliards de dinars d’ici 2035. Et les axes clés : innovation, durabilité, internationalisation et intégration régionale.

Un potentiel industriel solide

Selon la BAD, «la Tunisie dispose d’un potentiel industriel solide, à condition de soutenir les PME et de renforcer les chaînes de valeur locales».

En plus de l’Union européenne (UE), son partenaire historique stratégique qui représente encore entre 70 à 80% de ses échanges, la Tunisie développe des alliances économiques régionales et internationales avec l’Afrique par l’intégration au Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa) et à la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) pour accéder à de nouveaux marchés.

Au Moyen-Orient, elle relance ses anciens partenariats avec les Émirats arabes unis et l’Arabie Saoudite pour l’investissement et l’innovation technologique, notamment dans l’intelligence artificielle.

Ces initiatives renforcent la diversification économique et positionnent le pays comme un hub régional pour les PME et les jeunes talents.

PME et innovation, moteurs du renouveau

Les PME, représentant plus de 90 % du tissu économique tunisien, bénéficient désormais d’une attention particulière.

La stratégie nationale vise à simplifier les procédures administratives ; faciliter l’accès au financement ; et encourager l’innovation et l’internationalisation.

Ces mesures sont essentielles pour stimuler l’emploi et renforcer la résilience économique face aux défis internationaux.

Malgré des défis persistants (surendettement, infrastructures vétustes, instabilité politique…), plusieurs indicateurs sont encourageants : une inflation en baisse à 5,6 % en avril 2025, son plus bas niveau depuis 2021 ; un déficit du compte courant réduit à 1,7 % du PIB ; une possibilité d’augmenter le PIB de 4 à 5 % grâce à l’amélioration de la connectivité portuaire et logistique, qui demeure le talon d’Achille de l’économie tunisienne et tarde à être améliorée comme le préconise les experts et les partenaires internationaux.

Une économie qui se relève

Ces chiffres traduisent sinon une reprise économique après une des années de croissance atone, du moins de redressement progressif et de consolidation d’un modèle économique plus résilient et qui demeure attractif pour les investisseurs dans certains secteurs, comme les énergies renouvelables et l’innovation technologique.

Les initiatives récentes montrent que la Tunisie se redresse avec détermination, avec un modèle économique qui allie industrialisation, innovation et ouverture internationale. Les alliances africaines et arabes, la promotion des PME et l’accent mis sur les startups innovantes constituent autant de leviers pour transformer cette reprise fragile en croissance durable et inclusive.

La Tunisie avance avec prudence mais détermination. Un nouveau souffle économique traverse le pays, porté par la jeunesse, les entrepreneurs et la volonté de créer un avenir stable et prospère.

* Journaliste et écrivaine.

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Banque mondiale : La Tunisie attendue à 2,6% de croissance en 2025

07. Oktober 2025 um 14:55

L’économie tunisienne devrait enregistrer une croissance de 2,6% en 2025, soutenue par la reprise de la production agricole – notamment de l’huile d’olive et des céréales – et par une relance du secteur de la construction, selon le dernier rapport de la Banque mondiale (BM) sur la région MENAAP (Moyen-Orient, Afrique du Nord, Afghanistan et Pakistan).

La Banque mondiale prévoit un léger rebond de l’activité économique tunisienne après une année 2024 marquée par des tensions budgétaires et une sécheresse persistante.

L’agriculture devrait constituer le principal moteur de cette croissance, grâce à une meilleure campagne oléicole et à des récoltes céréalières plus abondantes. Le secteur de la construction, dopé par quelques projets d’infrastructure, contribuerait également à ce regain.

À moyen terme (2026–2027), la croissance se stabiliserait autour de 2,4%, freinée par des conditions de financement limitées et des barrières structurelles à l’entrée sur les marchés.

Finances publiques : un déficit en légère amélioration

Le déficit budgétaire devrait s’établir à 5,7% du PIB en 2025, avant de se réduire à 4,4% en 2027, sous l’effet d’une meilleure maîtrise de la masse salariale et des subventions.

La dette publique, actuellement proche de 84,5% du PIB, baisserait légèrement pour atteindre 83,6% en 2027, traduisant une amélioration marginale de la trajectoire d’endettement.

Le déficit du compte courant devrait s’élargir à 2,7% du PIB en 2025, en raison d’un déséquilibre commercial accru, malgré la progression modérée des recettes touristiques et la baisse du prix du pétrole.

La Banque mondiale anticipe une détérioration graduelle jusqu’à 3,1% du PIB en 2027, en lien avec la stagnation des investissements étrangers et les contraintes persistantes sur le financement extérieur.

Face à ce contexte, les autorités tunisiennes pourraient être amenées à recourir à de nouveaux emprunts en devises auprès de la Banque centrale pour combler les besoins de financement.

Réformes nécessaires pour consolider la croissance

Le rapport souligne que les perspectives économiques demeurent vulnérables à plusieurs risques : la rareté du financement extérieur, la poursuite de la sécheresse et les incertitudes du commerce international.

Toutefois, une amélioration notable serait envisageable si la Tunisie accélérait les réformes structurelles, notamment la modernisation des entreprises publiques, la discipline budgétaire et la stimulation de la concurrence.

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Tunisie – croissance 2025 : Le Fonds Monétaire Arabe nettement plus optimiste que le FMI et la BM

08. August 2025 um 11:00

Le Fonds Monétaire Arabe (FMA) a récemment annoncé une prévision de croissance d’environ 3,2 % pour la Tunisie en 2025, information qui vient d’être relayée aujourd’hui par l’agence TAP. Cette projection contraste avec les estimations plus prudentes d’autres institutions internationales telles que le Fonds monétaire international (FMI) ou la Banque mondiale.

Des perspectives contrastées selon les institutions

Le FMA mise sur une croissance plus dynamique, conditionnée par la poursuite des réformes économiques, notamment en matière de financement, de maîtrise du déficit budgétaire et d’amélioration du climat des investissements.

En revanche, le FMI prévoit une croissance plus faible, autour de 1,4 % pour 2025 et 2026, avec une inflation encore élevée. La Banque mondiale estime quant à elle une croissance intermédiaire à 1,9 %, portée par une amélioration sectorielle limitée.

De son côté, la Banque africaine de développement (BAD) anticipe une croissance similaire à celle de la Banque mondiale, tandis que des analystes privés tablent sur une croissance plus modeste, autour de 1,5 %.

InstitutionPrévision de croissance en 2025
Fonds Monétaire Arabe (FMA)~3,2 %
Banque mondiale1,9 %
Banque africaine de développement1,9 %
Allianz Trade (privé)1,5 %
FMI1,4 %

L’importance cruciale des réformes pour la trajectoire économique

Ces différences illustrent l’impact des hypothèses et approches diverses des institutions. Le FMA fait preuve d’optimisme conditionnel aux réformes, tandis que le FMI et les autres restent prudents face aux défis économiques et sociaux.

La réussite des réformes et la stabilité macroéconomique détermineront la trajectoire future de la Tunisie.

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