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ENIS Sfax : des journées scientifiques sur l’IA, l’Industrie 5.0 et la transition écologique

21. Mai 2025 um 15:01

Des journées scientifiques dédiées à l’innovation technologique et à la transition écologique se tiendront, les 24 et 25 mai 2025, à l’École Nationale d’Ingénieurs de Sfax (ENIS).

Placées sous le thème « Un pas vers la durabilité environnementale : classification intelligente des déchets », ces journées auront pour fil conducteur « Smart Fusion : l’alliance de l’Industrie 5.0, de l’intelligence artificielle et de l’Internet des objets (IoT) ».

Selon la page Facebook « Smart Fusion », cet événement, qui s’inscrit dans le cadre du Projet d’Études et de Jumelage pour la Compétitivité (PEJC), réunira jeunes chercheurs, doctorants, experts et étudiants ingénieurs autour des synergies entre l’IA, l’IoT et l’Industrie 5.0.

La première journée sera consacrée à des ateliers thématiques sur les enjeux juridiques et éthiques de l’intelligence artificielle, les fondamentaux et applications pratiques du Deep Learning, ainsi que les perspectives offertes par l’Industrie 5.0 et l’IoT dans le domaine de la gestion et la valorisation des déchets en Tunisie.

La deuxième journée s’articulera autour d’un challenge étudiant réservé aux élèves-ingénieurs de première et deuxième année de l’ENIS. Les participants auront trois heures pour concevoir une solution innovante de tri intelligent des déchets, combinant IA et IoT. Ils devront réaliser un prototype fonctionnel, accompagné d’une présentation synthétique, avant de défendre leur projet devant un jury en trois minutes chrono.

Les trois meilleures équipes seront récompensées par des prix et des attestations de mérite. Tous les participants recevront une attestation de participation valorisant leur implication dans cet événement dédié à l’innovation technologique et à la transition écologique.

Ces journées visent à rapprocher les mondes académique et industriel, promouvoir les compétences locales et encourager la recherche appliquée dans les domaines de l’économie circulaire et des technologies vertes.

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Changement climatique : pertes de 28 milliards d’euros par an pour le secteur agricole

21. Mai 2025 um 13:45

L’industrie agricole de l’Union européenne perd 28 milliards d’euros par an en raison des risques climatiques croissants tels que les sécheresses et les inondations, selon une nouvelle étude européenne.

Ce coup dur, dû aux conditions météorologiques défavorables, équivaut à environ 6 % de la production agricole, selon un rapport publié mardi 20 mai par la Banque européenne d’investissement (BEI) et la Commission européenne.

Et comme le prévient le rapport, les dommages liés au climat pourraient atteindre 40 milliards d’euros d’ici le milieu du siècle.

« Le changement climatique et ses conséquences pourraient limiter l’accès des agriculteurs au financement, car les banques pourraient devenir encore plus réticentes à prendre des risques qu’aujourd’hui ». C’est ce qu’a déclaré Christophe Hansen, commissaire européen à l’Agriculture et à l’Alimentation, dans un communiqué, appelant à agir pour faire face aux risques climatiques dans le secteur.

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La Tunisie réduit légèrement son déficit budgétaire à 10 milliards de dinars en 2024

Von: La Presse
21. Mai 2025 um 13:27

Le déficit budgétaire de la Tunisie s’est établi à environ 10 milliards de dinars à la fin de l’année 2024, enregistrant une baisse de 6 % par rapport à 2023 (11,4 milliards de dinars), selon les données provisoires publiées par le ministère des Finances sur l’exécution du budget de l’État arrêtée au 31 décembre 2024.

Cette réduction du déficit s’explique principalement par une croissance des ressources budgétaires plus rapide que celle des dépenses.

Les recettes budgétaires ont augmenté de 8,7 %, passant de 43,2 milliards de dinars fin 2023 à 47 milliards de dinars fin 2024. Cette évolution est portée par une progression des recettes fiscales de 9,7 %, atteignant 41,7 milliards de dinars, et par une légère hausse des recettes non fiscales de 3,3 %, qui ont atteint 4,6 milliards de dinars.

En parallèle, les dépenses budgétaires ont connu une hausse de 4,6 %, pour s’établir à 56,4 milliards de dinars à fin 2024, contre environ 54 milliards en 2023. Cette augmentation est due à la progression des dépenses salariales de 2,6 % (de 21,7 à 22,2 milliards de dinars), des dépenses d’intervention de 4 % (portées à 19 milliards), des charges d’intérêt sur la dette de 7,8 % (atteignant 6,2 milliards) et des dépenses d’investissement de 7,4 % (s’élevant à 6 milliards de dinars).

Les ressources de trésorerie ont, quant à elles, augmenté de 10 %, passant de 26,1 à 28,8 milliards de dinars, principalement grâce à un recours accru à l’emprunt intérieur, qui a atteint 23,2 milliards de dinars.

Ces ressources ont été affectées principalement au remboursement du principal de la dette (64,3 % des fonds mobilisés, soit 18,5 milliards de dinars) et au financement du déficit budgétaire (32,7 %, soit 9,4 milliards de dinars).

Le stock de la dette publique s’est allégé, atteignant 81,2 % du PIB à la fin de l’année 2024, contre 84,6 % un an plus tôt.

Huile d’olive tunisienne : baisse des prix et domination du vrac à l’export

Von: La Presse
21. Mai 2025 um 13:10

Les recettes d’exportation de l’huile d’olive tunisienne ont atteint 2442,4 millions de dinars (MD) au cours des six premiers mois de la campagne 2024/2025 (novembre 2024 – avril 2025), enregistrant une baisse de 28,9 % par rapport à la même période de la campagne précédente, selon les données publiées mercredi par l’ONAGRI.

Seuls 17,7 % de ces recettes proviennent des exportations d’huile d’olive conditionnée. En avril 2025, le prix moyen de l’huile d’olive a chuté de 48,9 % par rapport au même mois de l’année précédente, avec une variation allant de 7,1 à 18 dinars le kilo, selon les catégories.

Le marché européen (UE) reste le principal débouché, représentant 59,5 % du volume exporté, suivi de l’Amérique du Nord (24,9 %) et de l’Afrique (9,6 %).

Les quantités exportées depuis le début de la campagne jusqu’à fin avril 2025 se sont élevées à 180,2 mille tonnes, en hausse de 40,1 % par rapport à la même période de la campagne précédente. L’huile d’olive conditionnée ne représente que 11,9 % des volumes exportés, contre 88,1 % pour l’huile exportée en vrac. La catégorie extra-vierge constitue à elle seule 82,5 % du volume total exporté.

L’Italie demeure le premier importateur de l’huile d’olive tunisienne avec 29 % des quantités exportées, suivie par l’Espagne (26 %) et les États-Unis (19,6 %).

Concernant l’huile d’olive biologique, les exportations ont atteint 34,3 mille tonnes pour une valeur d’environ 469,1 MD à fin avril 2025. Toutefois, l’huile conditionnée ne représente que 5 % du volume exporté dans cette catégorie. Le prix moyen de l’huile d’olive biologique s’élève à 13,68 DT/kg, allant de 13,47 DT/kg pour l’huile en vrac à 17,65 DT/kg pour l’huile conditionnée.

L’Italie est également le premier marché de l’huile d’olive biologique tunisienne, avec 58 % des quantités exportées, suivie de l’Espagne (21 %) et des États-Unis (11 %).

Tunisie : l’Italie, l’Espagne et les USA restent les principaux acheteurs d’huile d’olive en 2025

21. Mai 2025 um 13:21

Les recettes d’exportation de l’huile d’olive tunisienne au cours des six premiers mois de la campagne 2024/2025 (novembre 2024 – avril 2025) ont baissé de 28,9% à 2442,4 MD par rapport à la même période de la campagne précédente, d’après les données publiées, mercredi, par l’ONAGRI.

D’après la même source, seulement 17,7% des recettes proviennent des exportations de l’huile d’olive conditionnée. Le prix moyen de l’huile d’olive durant le mois d’avril 2025 a baissé de 48,9% par rapport au même mois de la campagne précédente avec une variation de 7,1 DT/kg à 18 DT/kg selon les catégories. Le marché européen (UE) détient la plus grande part avec 59,5% du volume des exportations, suivi par l’Amérique du Nord (24,9%) et l’Afrique avec seulement 9,6%.

Les quantités exportées depuis le début de la campagne à fin avril 2025 ont atteint 180,2 mille en hausse de 40,1% par la même période de la campagne précédente.

L’huile d’olive conditionnée représente seulement 11,9% des quantités exportées et le reste est exporté en vrac (88,1%). La catégorie extra-vierge représente à elle seule 82,5% du volume total exporté.

Le premier pays importateur de l’huile d’olive tunisienne est l’Italie avec une part de 29% des quantités exportées durant les six premiers mois de la campagne 2024/2025, suivi par l’Espagne (26%) et les Etats-Unis (19,6%).

S’agissant de l’huile d’olive biologique, le volume des exportations a atteint 34,3 mille tonnes d’une valeur d’environ 469,1 MD à fin avril 2025. Néanmoins, la part de l’huile d’olive biologique conditionnée n’a pas dépassé 5% du volume de l’huile d’olive biologique exporté. Quant au prix, la moyenne de prix de l’huile d’olive biologique est de 13,68 DT/kg variant entre 13,47 DT/kg pour l’huile en vrac et 17,65 DT/kg pour l’huile conditionnée.

L’huile d’olive biologique tunisienne est exportée principalement vers l’Italie, avec une part de 58% des quantités exportées, suivie par l’Espagne (21%) et les Etats-Unis (11%).

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La cuisine tunisienne à l’honneur à la Banque mondiale : une première qui séduit

21. Mai 2025 um 12:42

Le riche patrimoine culinaire de la Tunisie a été mis à l’honneur, pour la toute première fois, au siège de la Banque mondiale, lors d’un événement gastronomique de deux jours qui a enchanté le personnel international de l’institution.

Au cœur de cette initiative savoureuse, la cheffe tunisienne Salma Jribi, ambassadrice de la cuisine authentique tunisienne, a proposé un menu raffiné, mêlant diversité, tradition et créativité, qui a conquis les palais les plus exigeants. De l’entrée au dessert, chaque plat a mis en lumière les saveurs uniques du terroir tunisien.

Parmi les produits phares exposés figuraient l’huile d’olive extra vierge tunisienne, prisée pour sa qualité exceptionnelle, et la Harissa, emblématique condiment épicé récemment inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Ces trésors culinaires ont été accompagnés par une exposition d’artisanat tunisien, illustrant le savoir-faire local à travers les créations de marques engagées comme Alyssa Bazar, Zwïta, Khomsa Shop et Amore Trade.

Cet événement a été organisé grâce à la mobilisation de l’ambassade de Tunisie à Washington, dont l’équipe s’est fortement investie pour valoriser la richesse culturelle et gastronomique du pays sur la scène internationale.

Cette opération de promotion de la cuisine tunisienne à la Banque mondiale marque une étape importante dans les efforts de diplomatie culturelle et économique, et ouvre la voie à de futures initiatives visant à renforcer l’image de la Tunisie à l’étranger.

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Tunisie │ Mouna Ben Halima parle du succès de La Badira qui fête ses dix ans  

21. Mai 2025 um 12:09

La Badira, un luxueux complexe balnéaire à Hammamet fête ses 10 ans cette année. Luxus Magazine lui a consacré ainsi qu’à sa fondatrice et Pdg Mouna Ben Halima un article assez élogieux.

Qualifiant Mme Ben Halima de «figure emblématique de l’hôtellerie tunisienne», l’auteur estime qu’elle a réalisé un exploit rare. «Son hôtel est le seul en Tunisie à être membre du prestigieux réseau Leading Hotels of the World», écrit-il en soulignant aussi son action associative militante de longue date «pour une Tunisie plus ouverte, moderne et citoyenne».

Chef d’entreprise et citoyenne engagée, Mouna Ben Halima a cofondé Touensa, une organisation dédiée aux droits civiques, à l’éducation civique et au dialogue national, et préside le comité tunisien de Réseau Entreprendre.

Élue au bureau exécutif de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) en 2017, elle a aussi pris la tête de l’Association des Tunisiens des Grandes Écoles (Atuge) en 2021.

«À seulement 24 ans, elle reprend l’hôtel familial après le décès de son père. Aujourd’hui, elle dirige La Badira – ‘‘éclatant comme la pleine lune’’ – un hôtel haut de gamme à une heure de Tunis, qu’elle a transformé en vitrine de l’artisanat local et en lieu de formation d’excellence. Contre toute attente, elle fait le pari du luxe, loin des standards de l’époque : clubs de vacances, formules tout compris et tourisme low cost. Elle rêve d’un hôtel raffiné et inspiré, résolument tourné vers le haut de gamme international. Elle démolit presque entièrement l’ancien bâtiment, ne conservant que les fondations, et s’entoure de jeunes architectes avec lesquels elle dialogue et construit une nouvelle vision. Résultat ? La Badira, un hôtel au design contemporain unique en Tunisie, avec 130 suites, un spa Clarins de 2 500 m², une piscine extérieure, sept bars et restaurants et une plage semi-privée», écrit Luxus Magazine.

Le journal spécialisé cite ensuite Mouna Ben Halima qui déclare : «Aujourd’hui, les touristes recherchent des expériences fortes, originales et authentiques, source d’émotions intenses. Pour répondre à ces nouvelles attentes et séduire les voyageurs d’aujourd’hui, la Tunisie doit déployer d’importants efforts : elle doit développer de nouveaux concepts et promouvoir ses richesses, ses attractions, sa gastronomie, son artisanat et sa culture… Le luxe a un rôle essentiel à jouer dans ce contexte, en valorisant le tourisme et en améliorant l’offre et l’image de la Tunisie».

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Hichem Turki : « Positionner nos talents en IA à l’international »

21. Mai 2025 um 11:10

À l’heure où la Tunisie s’interroge sur ses choix stratégiques face à la transformation numérique et à l’instabilité géopolitique mondiale, la 26ème édition du Forum annuel international de l’Économiste Maghrébin s’est tenue le mardi 20 mai 2025 à l’hôtel Radisson Blu (Avenue Mohamed V, Tunis). Placée sur le thème « La Tunisie face à la nouvelle donne mondiale : Quelles options stratégiques à l’heure de l’Intelligence Artificielle ? », cette rencontre a réuni près de 400 participants, experts, décideurs publics et chefs d’entreprise, autour des défis et opportunités liés à l’intelligence artificielle. L’événement, organisé en partenariat avec la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté et la délégation de l’Union Européenne à Tunis, a permis d’échanger sur la modernisation des secteurs clés tels que l’automobile, la pharmacie et la finance, afin de renforcer la position de la Tunisie comme hub d’innovation régional.

Hichem Turki : « Créer un écosystème dynamique entre l’enseignement supérieur, la recherche et les entreprises »

Rencontré en marge de cet événement, Hichem Turki, directeur général de Novation City a souligné dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com que la Tunisie dispose d’un atout fort : ses talents.  il précise dans ce contexte: « Notre priorité consiste à préparer ces talents, à leur donner les moyens d’exceller dans le domaine de l’intelligence artificielle. Pour cela, nous avons investi dans la capacité de calcul afin de leur offrir les ressources nécessaires. Nous avons également créé une Smart Factory, un véritable terrain de jeu pour tester et développer des applications innovantes. Ce projet, implanté sur Novation City, devrait être opérationnel d’ici fin août ou début septembre. Ce site deviendra un endroit phare, idéal pour rassembler étudiants, chercheurs et entreprises autour de la technologie. L’objectif est clair : créer un écosystème dynamique entre l’enseignement supérieur, la recherche et les entreprises. Ce cadre permet aux talents de rencontrer les acteurs économiques, de collaborer avec eux et de participer au développement de solutions technologiques. Cette synergie vise à générer de la technologie à travers nos talents, et, in fine, à tirer l’économie tunisienne vers le haut. »

Quelles conclusions peut-on tirer du 26ème Forum de l’Économiste Maghrébin ? 

A cette interrogation, il a répondu que « les échanges ont mis en évidence que l’intelligence artificielle n’est pas un choix, mais une obligation. Toute l’industrie et la technologie utilisent désormais l’IA, il est donc impératif que la Tunisie s’inscrive dans ce créneau, non seulement pour elle-même, mais aussi pour participer pleinement au développement mondial. Il existe deux options : soit nous agissons dès maintenant, soit nous risquons d’être dépassés. Notre ambition est donc d’agir, afin de positionner nos talents sur le marché international de l’intelligence artificielle et de servir de relais pour les décideurs, qui doivent être à l’écoute de ces enjeux ».

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Les directeurs généraux de l’AFI et l’ANPE auditionnés au CNRD

21. Mai 2025 um 11:01

La Commission de l’industrie au Conseil national des régions et des districts (CNRD), sous la présidence de Dalel Lamouch, présidente de ladite commission, a auditionné, mardi 20 mai, le directeur général de l’Agence foncière industrielle (AFI), relevant du ministère de l’Industrie, et celui de l’Agence nationale de protection de l’environnement (ANPE), relevant du ministère de l’Environnement. Plusieurs hauts cadres représentant les deux ministères, autour du thème de l’activation des zones industrielles étaient présents à cette réunion.

Lors de l’ouverture de la séance, le directeur général de l’Agence de protection de l’environnement a présenté un exposé dans lequel il a précisé les missions de l’agence ainsi que ses domaines d’intervention. C’est ce qu’indique la page du Conseil national des régions et des districts.

Le directeur général de l’Agence foncière industrielle a, quant à lui, présenté une intervention dans laquelle il a défini l’agence, exposé ses missions, ainsi que les difficultés rencontrées pour intervenir rapidement et résoudre les problématiques liées aux zones industrielles.

Lors du débat général, plusieurs députées et députés sont intervenus pour évoquer la situation des zones industrielles non exploitées, partiellement aménagées ou ne faisant pas l’objet de projets selon les exigences requises.

Les participants ont convenu de la nécessité de renforcer la coordination afin d’élaborer un plan national visant à surmonter les obstacles, rapprocher et regrouper les services, en raison de la multiplicité des commissions techniques chargées de l’aménagement des zones industrielles. Lesquelles relèvent de plusieurs ministères. Cette situation a un impact direct sur le développement à moyen et long termes.

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Budget 2024 : baisse de 6 % du déficit public en Tunisie grâce à la hausse des recettes fiscales

21. Mai 2025 um 12:12

Le déficit budgétaire de la Tunisie s’est établi à 10 milliards DT, durant l’année 2024, soit en légère baisse de 6%, par rapport à l’année 2023 (11,4 milliards DT), d’après une note du ministère des Finances sur les “Résultats provisoires de l’exécution du budget de l’Etat à fin décembre 2024”.

L’allègement du déficit est le résultat de l’accroissement des ressources budgétaires à un rythme plus important que celui des charges budgétaires.

En fait, les ressources budgétaires ont enregistré une augmentation de 8,7%, passant de 43,2 milliards DT, à fin décembre 2023, à 47 milliards DT, durant les douze mois de l’année 2024, suite à la hausse des recettes fiscales de 9,7%, à 41,7 milliards DT et des recettes non fiscales de 3,3%, à 4,6 milliards DT.

S’agissant des charges budgétaires, elles ont augmenté de 4,6%, à 56,4 milliards DT, à fin décembre 2024, contre près de 54 milliards DT, une année auparavant.

Cet accroissement est expliqué par la hausse des dépenses de rémunérations de 2,6% (passant de 21,7 milliards DT à 22,2 milliards DT), des dépenses d’interventions de 4% (à 19 milliards DT), et des charges de financement (intérêts de la dette) de 7,8% (à 6,2 milliards DT), ainsi que des dépenses d’investissement de 7,4% (à 6 milliards DT), à fin décembre 2024.

Pour ce qui est des ressources de trésorerie, elles ont évolué de 10%, passant de 26,1 milliards DT, à 28,8 milliards DT, provenant surtout des emprunts intérieurs (23,2 milliards DT).

Ces ressources ont servi, tout au long de l’année 2024, surtout pour le remboursement du principal de la dette, à hauteur de 64,3% (18,5 milliards DT) et le financement du déficit budgétaire, à hauteur de 32,7% (9,4 milliards DT).

Il convient de noter que l’encours de la dette publique s’est situé au niveau de 81,2%, durant l’exercice 2024, contre 84,6%, au cours de l’exercice 2023.

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Résiliation de… la concession d’hydrocarbures « Birsa » ??!!!

21. Mai 2025 um 11:06
Résiliation de… la concession d’hydrocarbures "Birsa" ??!!! | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a officiellement procédé à la révocation du permis d’exploitation des hydrocarbures « Birsa », attribué initialement par arrêté du ministre de l’Économie nationale en date du 30 septembre 1980.

Publié au Journal Officiel n°59 de l’année 2025, l’arrêté met un terme définitif à l’ensemble des droits d’exploitation détenus conjointement par l’Entreprise Tunisienne d’Activités Pétrolières (ETAP) et la société « Top Energy Investment Company » sur cette concession.

Conformément à la réglementation en vigueur, les anciens titulaires sont désormais tenus de procéder à la remise en état des périmètres couverts par la concession, dans le respect des normes nationales, des textes réglementaires en la matière ainsi que des conventions internationales ratifiées par la Tunisie.

Cette décision s’appuie sur une série d’arrêtés ministériels antérieurs relatifs aux transferts de droits et d’obligations afférents à ladite concession, dont le plus récent, en date du 13 mars 2017, autorisait le transfert intégral des participations de la société « Atlantis Tunisia Ltd » à la société « Top Energy Investment Company ».

Elle intervient également à la suite de mises en demeure adressées aux titulaires les 22 avril et 7 novembre 2022, ainsi que des avis rendus par la Commission consultative des hydrocarbures lors de ses 135e, 136e et 138e sessions, respectivement datées des 7 octobre, 15 décembre 2022 et 26 mars 2024.

La révocation a été entérinée à travers une correspondance adressée par la direction générale des hydrocarbures, en date du 8 mai 2024, informant les titulaires de la résiliation de la concession et les enjoignant à mettre en œuvre les procédures requises pour l’abandon définitif du site.

Qualcomm Make In Africa accompagnera 3 startups tunisiennes

21. Mai 2025 um 10:59

Trois startups tunisiennes ont été sélectionnées pour bénéficier du programme Qualcomm Make In Africa 2025 qui soutient l’émergence de l’écosystème deep-tech (fortement technologique) africain via des programmes de mentorat, ainsi que des formations techniques, commerciales et en propriété intellectuelle.

La liste des 10 startups sélectionnées pour l’édition 2025 de Qualcomm Make in Africa a été annoncée mardi 20 mai 2025, et les startups tunisiennes concernées sont AmalXR, spécialisée dans la rééducation en réalité virtuelle, validée cliniquement et assistée par l’IA, Ecobees, spécialisée en apiculture intelligente pour le suivi de la santé des ruches, de l’humidité et du climat, et Pixii Motors (scooters électriques avec optimisation IA/IoT de la batterie et stations d’échange de batteries), indique le programme Qualcomm, dans un communiqué.

Première initiative du genre en Afrique, Qualcomm Make in Africa a été lancé en 2023. Il est destiné aux startups technologiques en phase de démarrage qui souhaitent exploiter les technologies avancées de connectivité et de traitement telles que la 5G, l’intelligence artificielle en périphérie, la puissance de calcul et l’IoT dans des solutions intégrées innovantes. Le programme s’adresse essentiellement aux jeunes entreprises qui se distinguent par leur capacité à intégrer ces technologies de manière innovante dans des solutions concrètes à fort impact.

Mentorat, accompagnement et conseils techniques

Pour l’édition 2025 du programme, l’appel à candidatures a suscité un fort engouement avec environ 435 dossiers reçus, provenant de 19 pays du continent.

Les startups sélectionnées bénéficieront de plateformes matérielles gratuites, d’un mentorat personnalisé, d’un accompagnement commercial, de conseils techniques pour le développement de leurs produits, ainsi que d’un soutien à la protection de leur propriété intellectuelle.

À l’issue du cycle de mentorat, les startups seront éligibles au Fonds d’Impact Social fourni par l’initiative Qualcomm Wireless Reach. Ce fonds accompagne les startups dans l’amplification de leur portée sociétale et de leur développement commercial. L’une d’entre elles sera sélectionnée pour recevoir le fonds en reconnaissance de son usage innovant des technologies sans fil au service des communautés. Les neuf autres bénéficieront quant à elles de bourses de développement.

Qualcomm a encore souligné les progrès de la plateforme d’e-learning L2Pro Africa, un programme de formation gratuit destiné à renforcer les compétences des startups, PME et chercheurs africains en matière de protection, valorisation et sécurisation de leurs innovations. Ce programme a été développé en partenariat avec Adams and Adams, premier cabinet africain spécialisé en propriété intellectuelle. Le contenu pédagogique a été enrichi avec des procédures détaillées de dépôt de brevets, dessins industriels et marques au Kenya, Nigeria, Ouganda, Ghana, Rwanda, ainsi que dans les deux organisations régionales de propriété intellectuelle, Aripo et Oapi, couvrant 43 pays africains. Ces guides pratiques permettent aux inventeurs d’interagir efficacement avec les professionnels de la propriété intellectuelle et les offices compétents. À ce jour, plus de 135 étudiants africains se sont inscrits à la formation, et plusieurs startups ont déjà entamé le processus de dépôt de brevets.

Qualcomm Incorporated est une entreprise américaine engagée dans le développement et la commercialisation de technologies fondamentales pour l’industrie du sans fil. Elle propose un vaste portefeuille de solutions intégrant IA de pointe, puissance de calcul, faible consommation énergétique et connectivité.

 D’après Tap.

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La Tunisie interdit formellement le travail précaire

21. Mai 2025 um 10:31

Le très controversé projet de loi n°16 de l’année 2025 relatif à l’organisation des contrats de travail et à l’interdiction de la sous-traitance est passé comme une lettre à la poste puisqu’il a été adopté mercredi 21 mai 2025 à l’aube avec 121 voix pour, 4 abstentions et aucune voix contre.

Présenté par le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, lors de la séance plénière qui a démarré mardi matin et s’est terminée mercredi à l’aube, le projet s’inscrit dans le cadre d’une réforme législative voulue par le président de la république Kaïs Saïed et qui vise à mieux encadrer les relations professionnelles entre employeurs et salariés et à mettre fin à toutes les formes d’emploi précaire.

Recevant lundi, au Palais de Carthage, le ministre des Affaires sociales, Saïed avait souligné la nécessité d’investir dans «un système juste qui garantit les droits des travailleurs, les valorise et leur procure un sentiment de sécurité», une garantie, selon lui, de justice sociale, de développement et de stabilité. «Le peuple aspire à un Etat social qui préserve la dignité de ses citoyens et il l’aura», a-t-il promis. Le projet de loi voté aujourd’hui à l’aube participe de cette démarche.

La séance parlementaire a été marquée par de vives discussions, forçant le président du Parlement, Ibrahim Bouderbala, à suspendre les travaux à deux reprises. Un seul amendement, portant sur l’article 8, a été adopté, tandis que les autres propositions de modification ont été rejetées, maintenant la version initiale du gouvernement. Cela n’a pas empêché le projet de loi de passer sans coup férir, les députés qui s’opposaient à son adoption tel quel étant presque tous rentrés dans les rangs pour qu’on aboutisse, au final, une quasi-unanimité. C’est à se demander si les houleux débats ayant précédé le vote n’était que du théâtre pour sauver les apparences !    

La nouvelle loi fait du contrat à durée indéterminée (CDI) la règle, limitant strictement le recours aux contrats à durée déterminée (CDD) à des cas exceptionnels et amplement justifiés. Elle fixe également la période d’essai à six mois, renouvelable une seule fois (et non quatre fois, comme c’était auparavant).

Par ailleurs, le texte interdit le recours à la sous-traitance dans les missions essentielles et permanentes des entreprises, qu’elles soient publiques ou privées. Seules les interventions ponctuelles ou techniques sont autorisées, sous réserve qu’elles ne constituent pas un détournement des droits des travailleurs. Cette disposition représente une première législative en Tunisie, après des années de controverse sur ce sujet.

Des mesures strictes sont prévues en cas de non-respect de la loi, notamment des amendes, la reconnaissance d’un lien de travail direct entre le salarié et l’entreprise bénéficiaire, ainsi que la possibilité d’exclure les contrevenants des avantages accordés par l’État.

Des dispositions transitoires sont prévues pour permettre aux entreprises de régulariser leur situation, sans perturber le fonctionnement économique ou les relations contractuelles existantes.

Dans la note explicative du texte de loi, le gouvernement souligne que la réforme vise à mettre fin à la précarité et aux conditions de travail indécentes, tout en préservant la compétitivité et la stabilité des entreprises.

Lors des débats, la majorité des députés ont salué un pas important vers une meilleure protection sociale des travailleurs appelant à une application stricte de la loi et au renforcement des mécanismes de contrôle.

Cette loi ne va pas faciliter la tâche des entreprises spécialisées dans le travail par intérim, et même certaines entreprises qui recourent massivement aux CDD pour maîtriser leurs coûts. Certains experts et observateurs pensent que l’adoption de cette loi risque de porter un coup au marché de l’emploi et même à l’investissement, qui, déjà, marque le pas depuis 2011.

I. B. (avec Tap).

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Officiel : Adoption de la loi sur le travail et fin de la sous-traitance abusive en Tunisie

Von: La Presse
21. Mai 2025 um 09:30

Le projet de loi n°16 de l’année 2025, relatif à l’organisation des contrats de travail et à l’interdiction de la sous-traitance, a été adopté ce mercredi à l’aube avec 121 voix pour, quatre abstentions et aucune voix contre.

Présenté par le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, lors de la séance plénière entamée mardi matin et achevée mercredi à l’aube, le projet s’inscrit dans le cadre d’une réforme législative visant à mieux encadrer les relations professionnelles entre employeurs et salariés, et à mettre fin à toutes les formes d’emploi précaire.

La séance a été marquée par de vives discussions, poussant le président du Parlement, Ibrahim Bouderbala, à suspendre les travaux à deux reprises. Un seul amendement, portant sur l’article 8, a été adopté, tandis que les autres propositions de modification ont été rejetées, maintenant la version initiale du gouvernement.

La nouvelle loi fait du contrat à durée indéterminée (CDI) la norme, limitant strictement le recours aux contrats à durée déterminée (CDD) à des cas exceptionnels et dûment justifiés. Elle fixe également la période d’essai à six mois, renouvelable une seule fois.

Par ailleurs, le texte interdit le recours à la sous-traitance pour les missions essentielles et permanentes des entreprises, qu’elles soient publiques ou privées. Seules les interventions ponctuelles ou techniques sont autorisées, sous réserve qu’elles ne constituent pas un détournement des droits des travailleurs. Cette disposition marque une première législative en Tunisie, après des années de controverses sur le sujet.

Des mesures strictes sont prévues en cas de non-respect de la loi, notamment des amendes, la reconnaissance d’un lien de travail direct entre le salarié et l’entreprise bénéficiaire, ainsi que la possibilité d’exclure les contrevenants des avantages accordés par l’État.

Des dispositions transitoires sont prévues pour permettre aux entreprises de régulariser leur situation, sans perturber le fonctionnement économique ni les relations contractuelles existantes.

Dans la note explicative du texte de loi, le gouvernement souligne que cette réforme vise à mettre fin à la précarité et aux conditions de travail indécentes, tout en préservant la compétitivité et la stabilité des entreprises.

Lors des débats, la majorité des députés ont salué un pas important vers une meilleure protection sociale des travailleurs, appelant à une application stricte de la loi et au renforcement des mécanismes de contrôle.

Pensée unique ou intelligence augmentée : le piège de la dépendance à l’IA

21. Mai 2025 um 10:01

À l’heure où la Tunisie s’interroge sur ses choix stratégiques face à la transformation numérique et à l’instabilité géopolitique mondiale, l’Économiste Maghrébin a  organisé, le mardi 20 mai 2025 à l’hôtel Radisson Blu (Avenue Mohamed V, Tunis), la 26ème édition de son Forum annuel international. Placé sur le thème « La Tunisie face à la nouvelle donne mondiale : Quelles options stratégiques à l’heure de l’Intelligence Artificielle ? », cet événement, organisé en partenariat avec la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté et la délégation de l’Union Européenne à Tunis, a réuni près de 400 participants venus débattre des défis et opportunités liés à l’intelligence artificielle. Experts, décideurs publics et chefs d’entreprise échangeront sur la modernisation des secteurs clés tels que l’automobile, la pharmacie et la finance, pour renforcer la position de la Tunisie comme hub d’innovation régional.

 

Selon Mustapha Mezghani, Directeur général de la Société de Gestion de la Technopole de Sfax (SGTS) l’enjeu de l’intelligence artificielle réside dans le fait qu’elle constitue un outil d’augmentation des capacités humaines, à l’image des outils qui permettent de soulever des charges plus lourdes ou d’avancer plus rapidement. L’intelligence artificielle va permettre de développer les capacités cognitives de l’homme, d’accélérer sa manière de raisonner et d’obtenir des résultats plus rapides en prenant en compte une quantité considérable d’informations, ce qu’un individu seul ne pourrait pas faire avec ses seules capacités.

Il précise  dans ce contexte:  « Aujourd’hui, on peut synthétiser des millions de documents ou traiter un sujet en considérant le contenu de millions de livres, de documents, d’images ou de photos, ce qu’il était impossible de faire auparavant. C’est donc le côté positif de l’intelligence artificielle. Cependant, l’intelligence artificielle peut aussi introduire des biais dans les raisonnements. Le fait de prendre en compte, de manière aveugle, les résultats fournis par un moteur d’intelligence artificielle peut conduire à ce que ce moteur introduise des biais dans le raisonnement. On peut alors se retrouver avec des résultats qui ne sont pas conformes à la réalité, ou qui sont entachés d’erreurs ou de biais. Il est donc essentiel de comprendre comment le raisonnement de l’intelligence artificielle est construit. »

Il ajoute : « Il faut voir que l’intelligence artificielle est composée de deux grandes parties : d’une part, les données qui vont être traitées ou à partir desquelles on va extraire les connaissances, et d’autre part, la manière dont le raisonnement va être conduit. Cette dernière partie est très importante. À long terme, on risque de se retrouver face à deux grandes écoles de pensée, deux manières de réfléchir. »

Il poursuit : « C’est-à-dire? L’école américaine et l’école chinoise. À trop se baser sur l’intelligence artificielle, ceux qui l’utilisent deviennent de plus en plus dépendants de cet outil. Cette dépendance est telle que, même lorsqu’ils font un raisonnement pour aboutir à un résultat, ils vont directement poser la question à l’intelligence artificielle pour comparer s’ils sont arrivés au même résultat ou non. Aujourd’hui, ceux qui utilisent l’intelligence artificielle s’en servent pour acquérir de l’expertise et remplacer principalement le travail des juniors. Or, l’intelligence artificielle est construite par des seniors. Pour avoir des seniors, il faut des juniors. À terme, si tout le monde se base sur l’intelligence artificielle, on n’aura plus de juniors pour faire le travail. Donc, on ne pourra plus avoir de seniors puisqu’on n’aura plus de juniors. »

Dans ce cas, il y a un problème : l’intelligence artificielle va réfléchir pour tout le monde. Peut-on alors parler d’une pensée unique, d’un prêt-à-penser? Quelle sera cette pensée? Si tout le monde se contente d’un prêt-à-penser, c’est un seul grand système qui pensera pour tous. Dans ce cas de figure, il y a un fossé, des obstacles, et on peut se demander quel sera l’avenir.

A cet effet, Mustapha Muzghani revient sur le risque même de créer de la bêtise humaine. Il souligne : « Car si l’on n’apprend plus aux gens à construire leur raisonnement et qu’on leur enseigne seulement à se baser sur celui d’une machine, on perdra l’intelligence humaine. Le raisonnement se construit progressivement, avec l’expérience, les différents cas rencontrés, etc. Si l’on n’a pas l’occasion de bâtir et d’apprendre à construire son raisonnement, on finira par de la bêtise humaine, avec, selon moi, deux grandes écoles de pensée : l’école chinoise et l’école américaine, et rien entre les deux. Il arrivera peut-être un moment où l’une de ces écoles l’emportera sur l’autre. C’est une guerre technologique. »

Il évoque l’exemple concret de Cambridge Analytica, aux États-Unis. Lors du premier mandat de Trump. Cambridge Analytica a été accusée d’avoir influencé les votes de certaines personnes sur la base des réseaux sociaux. Elle a récupéré des informations sur les tendances politiques de ces personnes, sur ce qu’elles souhaitaient entendre et a adapté des messages conçus pour influencer leurs choix. Cela a été rendu possible grâce à l’intelligence artificielle.

Et de conclure : « Aujourd’hui, certains veulent être dépendants de l’intelligence artificielle. Parce qu’ils le veulent. Le résultat sera donc pire que si cela était imposé à des gens qui ne le souhaitaient pas. Il n’y a plus de questionnement, plus de réflexion. On est là pour suivre. À trop travailler avec les réseaux sociaux, à être trop dépendant, l’esprit est toujours occupé et ne se libère pas. On ne cherche plus à innover, à créer de nouvelles solutions ou de nouvelles situations. Dans certains cas, on est encore obligé de réfléchir, mais si l’on ne se repose que sur l’intelligence artificielle, on ne développera plus ses capacités de réflexion et de raisonnement. L’intelligence vient de la capacité à raisonner, à réfléchir, et des nombreux exercices que l’on fait chaque jour, volontairement ou non, selon les situations rencontrées. Si l’on ne cherche plus à trouver des solutions par soi-même, mais que l’on se base sur l’intelligence artificielle pour les obtenir, on tuera notre intelligence humaine. »

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Tunisie : adoption de la loi interdisant la sous-traitance et généralisant le CDI

21. Mai 2025 um 10:56

Le projet de loi n°16 de l’année 2025 relatif à l’organisation des contrats de travail et à l’interdiction de la sous-traitance a été adopté ce mercredi à l’aube avec 121 voix pour, quatre abstenions et aucune voix contre.

Présenté par le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, lors de la séance plénière qui a démarré mardi matin et s’est terminée mercredi à l’aube, le projet s’inscrit dans le cadre d’une réforme législative visant à mieux encadrer les relations professionnelles entre employeurs et salariés et à mettre fin à toutes les formes d’emploi précaire.

La séance a été marquée par de vives discussions, forçant le président du Parlement, Ibrahim Bouderbala, à suspendre les travaux à deux reprises. Un seul amendement, portant sur l’article 8, a été adopté, tandis que les autres propositions de modification ont été rejetées, maintenant la version initiale du gouvernement.

La nouvelle loi fait du contrat à durée indéterminée (CDI) la règle, limitant strictement le recours aux contrats à durée déterminée (CDD) à des cas exceptionnels et justifiés. Elle fixe également la période d’essai à six mois, renouvelable une seule fois.

Par ailleurs, le texte interdit le recours à la sous-traitance dans les missions essentielles et permanentes des entreprises, qu’elles soient publiques ou privées. Seules les interventions ponctuelles ou techniques sont autorisées, sous réserve qu’elles ne constituent pas un détournement des droits des travailleurs. Cette disposition représente une première législative en Tunisie, après des années de controverse sur ce sujet.

Des mesures strictes sont prévues en cas de non-respect de la loi, notamment des amendes, la reconnaissance d’un lien de travail direct entre le salarié et l’entreprise bénéficiaire, ainsi que la possibilité d’exclure les contrevenants des avantages accordés par l’État.

Des dispositions transitoires sont prévues pour permettre aux entreprises de régulariser leur situation, sans perturber le fonctionnement économique ou les relations contractuelles existantes.

Dans la note explicative du texte de loi, le gouvernement souligne que la réforme vise à mettre fin à la précarité et aux conditions de travail indécentes, tout en préservant la compétitivité et la stabilité des entreprises.

Lors des débats, la majorité des députés ont salué un pas important vers une meilleure protection sociale des travailleurs appelant à une application stricte de la loi et au renforcement des mécanismes de contrôle.

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Ciments de Bizerte : Fatma Thabet Chiboub plaide pour une restructuration rapide et stratégique

Von: walid
21. Mai 2025 um 10:43

La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a souligné, mardi, la nécessité d’un appui renforcé à la Société des Ciments de Bizerte (SCB) afin de lui permettre de surmonter la conjoncture critique qu’elle traverse, appelant à une mise en œuvre diligente de son plan de restructuration.

Cette déclaration a été formulée à l’occasion d’une réunion de travail tenue avec une délégation de cadres de l’entreprise, conduite par le gestionnaire délégué, et relayée dans un communiqué publié sur la page officielle du ministère sur le réseau (Facebook).

La ministre a rappelé que cette démarche s’inscrit dans une stratégie de valorisation des atouts structurels de l’entreprise, au premier rang desquels, une plateforme portuaire à fort potentiel, un capital foncier et humain conséquent, ainsi que des perspectives réelles de repositionnement sur les marchés national et international.

La séance de travail, à laquelle ont pris part plusieurs hauts responsables du ministère, a permis d’examiner de manière détaillée la situation actuelle de l’entreprise dans ses volets technique, financier, commercial et social, et de discuter des principales composantes du plan de redressement envisagé.

Chiboub a réitéré, dans ce contexte, l’engagement des autorités publiques à accélérer la concrétisation de cette restructuration, en cohérence avec les orientations stratégiques de l’État visant à restaurer le rôle structurant et le rayonnement des entreprises publiques au sein du tissu productif national.

À noter que le secteur cimentier tunisien constitue un pilier stratégique de l’économie. Il comprend neuf unités industrielles, génère près de 4000 emplois directs et plusieurs milliers d’emplois indirects, et affiche une capacité de production annuelle avoisinant les 12 millions de tonnes.

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Tunisie : vers une nouvelle carte agricole face aux défis climatiques et alimentaires

Von: walid
21. Mai 2025 um 10:27

Les deux commissions des plans de développement et des grands projets, ainsi que de l’investissement et de la coopération internationale, relevant du Conseil national des régions et des districts, ont souligné mardi la nécessité d’élaborer une nouvelle carte agricole, qui tient compte des changements climatiques et encourage la transition vers des modes de production plus durables, ainsi que la restructuration du secteur selon une approche participative et décentralisée.

Les deux commissions ont souligné, lors d’une séance d’audition aux représentants de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP), pour discuter des défis auxquels le secteur est confronté, l’importance d’assurer une exploitation optimale des ressources naturelles, notamment l’eau et le sol, à la lumière des changements climatiques et de la rareté de l’eau, en adoptant des approches durables et scientifiques qui garantissent à la fois la continuité de la production et protection de l’environnement.

Selon un communiqué publié par le conseil national des régions et des districts, les deux commissions ont appelé au renforcement de la gouvernance, à l’autonomisation des agriculteurs, notamment les jeunes, et à l’appui à la recherche scientifique.

Il s’agit également de mettre en œuvre le rôle de la vulgarisation agricole et de la formation continue, aux fins d’accroître la compétence des travailleurs dans le secteur et de suivre les changements technologiques et environnementaux.

La séance, a également, permis d’ aborder la question de la dépendance alimentaire de la Tunisie à l’égard des marchés extérieurs, et les risques et défis qu’elle pose, appelant à la mise en place d’un système national intégré pour garantir la sécurité alimentaire et renforcer l’autosuffisance.

Des problèmes structurels du secteur ont été également passés en revue, lesquels entravent l’efficacité du secteur, notamment la faiblesse de la gouvernance, l’éparpillement des programmes et les conflits de rôles entre les intervenants, ainsi que la précarité de la situation économique des agriculteurs, la hausse du coût de la production et le faible rendement de l’investissements agricoles, qui entraînent la réticence des investisseurs et des jeunes .

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Hydrocarbures en Tunisie : le permis de la concession “Birsa” retiré à ETAP et Top Energy

Von: walid
21. Mai 2025 um 10:10

Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a officiellement procédé à la révocation du permis d’exploitation des hydrocarbures “Birsa”, attribué initialement par arrêté du ministre de l’Économie nationale en date du 30 septembre 1980.

Publié au Journal Officiel n°59 de l’année 2025, l’arrêté met un terme définitif à l’ensemble des droits d’exploitation détenus conjointement par l’Entreprise Tunisienne d’Activités Pétrolières (ETAP) et la société “Top Energy Investment Company” sur cette concession.

Conformément à la réglementation en vigueur, les anciens titulaires sont désormais tenus de procéder à la remise en état des périmètres couverts par la concession, dans le respect des normes nationales, des textes réglementaires en la matière ainsi que des conventions internationales ratifiées par la Tunisie.

Cette décision s’appuie sur une série d’arrêtés ministériels antérieurs relatifs aux transferts de droits et d’obligations afférents à ladite concession, dont le plus récent, en date du 13 mars 2017, autorisait le transfert intégral des participations de la société “Atlantis Tunisia Ltd” à la société “Top Energy Investment Company”.

Elle intervient également à la suite de mises en demeure adressées aux titulaires les 22 avril et 7 novembre 2022, ainsi que des avis rendus par la Commission consultative des hydrocarbures lors de ses 135e, 136e et 138e sessions, respectivement datées des 7 octobre, 15 décembre 2022 et 26 mars 2024.

La révocation a été entérinée à travers une correspondance adressée par la direction générale des hydrocarbures, en date du 8 mai 2024, informant les titulaires de la résiliation de la concession et les enjoignant à mettre en œuvre les procédures requises pour l’abandon définitif du site.

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