Une mise à jour a été apportée aux échantillons de l’indice TUNINDEX, des indices sectoriels et de l’indice TUNINDEX20, a annoncé la Bourse de Tunis vendredi 27 mars 2025, après la réunion du Comité des Indices Boursiers.
D’après la BVMT, à compter du mercredi 2 avril 2025, la société TELNET HOLDING intégrera l’indice TUNINDEX ainsi que les indices sectoriels « 9000 – Technologie » et « 9500 – Technologie ». La société SANIMED rejoindra également l’indice TUNINDEX ainsi que les indices sectoriels « 2000 – Industries » et « 2300 – Bâtiment et Matériaux de Construction ».
Le Comité des Indices Boursiers a, en outre, décidé de mettre à jour, à partir du 2 avril 2025, l’échantillon de l’indice TUNINDEX20, qui mesure le rendement des vingt plus grandes capitalisations boursières les plus liquides sur le marché.
Ainsi, la société UNIMED quittera l’indice TUNINDEX20, tandis que la société ICF l’intégrera. L’échantillon de l’indice TUNINDEX20 sera désormais composé des valeurs suivantes : AMEN BANK, ATB, ATL, ATTIJARI BANK, BIAT, BNA, BT, CARTHAGE CEMENT, CITY CARS, DELICE HOLDING, EURO-CYCLES, ICF, ONE TECH HOLDING, POULINA GP HOLDING, SAH, SFBT, SOTUVER, STB, TPR et UIB.
Il est rappelé que la composition des indices TUNINDEXprice20 et TNVWAP20 est identique à celle de l’indice TUNINDEX20.
Le ministre des Transports, Rachid Amri, a présidé, le jeudi 27 mars 2025, une réunion de travail au ministère des Transports consacrée à l’organisation du secteur maritime en vue de la saison estivale 2025. Cette réunion a porté notamment sur les programmes de la Compagnie Tunisienne de Navigation (CTN) et de l’Office de la Marine Marchande et des Ports, avec l’objectif de définir les mesures nécessaires pour garantir une saison réussie.
Le ministre a insisté sur l’importance de fournir des services à la hauteur de la réputation de la Tunisie en tant que destination touristique et de garantir un transport confortable pour les Tunisiens résidant à l’étranger, tant à l’aller qu’au retour, conformément aux orientations du président de la République, Kaïs Saïed.
Rachid Amri a souligné la nécessité de renforcer les préparatifs organisationnels, logistiques, techniques et commerciaux pour assurer une gestion optimale de la saison estivale. Cela inclut notamment une amélioration continue des services des ports de La Goulette et de Zarzis, ainsi qu’une simplification des procédures en coopération avec les différents acteurs impliqués dans ces installations.
Le ministre a également mis en avant la propreté, l’accueil et l’assistance aux passagers comme des priorités absolues. Il a recommandé un renforcement des programmes de formation et de sensibilisation pour le personnel, afin d’assurer un service client de qualité et renforcer l’image de la Tunisie en tant que destination touristique.
Par ailleurs, le ministre a insisté sur la nécessité d’une surveillance renforcée des navires et des deux ports pour prévenir toute irrégularité. Il a rappelé que le ministère suivait de près l’évolution des travaux dans les installations de la flotte maritime nationale et des ports, et qu’il prendrait les mesures nécessaires en cas de dysfonctionnement ou de non-respect des normes légales. Il a également précisé que toute action susceptible de nuire à l’image du pays ou d’entraver le bon fonctionnement des services publics ferait l’objet de sanctions.
Rachid Amri a également souligné l’importance de protéger les installations portuaires contre toute intrusion, et de prendre les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des accès. Dans ce cadre, il a appelé à accélérer la finalisation des travaux d’infrastructure en cours, en veillant à respecter les délais afin d’être prêts pour le lancement de la saison estivale.
Le président chinois Xi Jinping a assuré, vendredi 28 mars, que les portes de son pays « s’ouvriront toujours plus largement ». C’était lors d’une rencontre à Pékin avec les dirigeants de grandes entreprises étrangères.
« La Chine s’est fermement engagée à continuer à mettre en œuvre des réformes et à ouvrir son économie ». Et ses portes « s’ouvriront de plus en plus largement », a déclaré M. Xi. Il a fait cette déclaration lors d’une rencontre, en présence, entre autres, des dirigeants de la société d’investissement Bridgewater du groupe Samsung, de la société saoudienne ARAMCO, etc.
Par ailleurs, le président chinois a estimé que le libre-échange et la coopération multilatérale sont confrontés à de « sérieux défis ». Tout en rappelant que « les approches unilatérales et le protectionnisme s’intensifient ».
Ainsi, le géant asiatique tente d’attirer les entreprises étrangères, car il est une cible clé de la guerre commerciale du président américain Donald Trump. Ce dernier ayant imposé des droits de douane supplémentaires sur tous les produits chinois importés dans son pays.
Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier 2025, Donald Trump a fait des tarifs douaniers une pierre angulaire de sa politique économique, de sa politique sociale et de son approche diplomatique.
A souligner que la Chine est le pays qui présente le plus grand excédent courant avec les États-Unis (295,4 milliards de dollars, selon le ministère américain du Commerce).
Par ailleurs, Pékin « s’engage à un développement de haute qualité, à accélérer sa transformation verte, numérique et intelligente, et dispose d’une forte capacité de soutien industriel », a déclaré M. Xi.
Au final, les entreprises étrangères opérant en Chine « peuvent développer leurs forces et leurs capacités, obtenant ainsi un avantage dans la concurrence mondiale », a également souligné le président chinois.
Le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle a annoncé, jeudi dans un communiqué, la prolongation des délais d’inscription pour bénéficier du programme d’appui aux projets et des PME, en difficulté.
Le programme d’appui sera prorogé jusqu’au mardi 15 avril prochain au lieu du lundi 31 mars courant.
La deuxième version de la mise en œuvre du programme de soutien aux projets et PME en difficulté a été lancée après la signature (3 mars courant) d’un mémorandum réglementaire conjoint régissant les procédures pratiques et les étapes opérationnelles du programme.
Il a été conclu entre la Banque tunisienne de solidarité, l’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant l’Agence de promotion des investissements agricoles, l’Office National de l’Artisanat, l’Agence de Promotion d’Industrie et d’Innovation ainsi que la direction générale pour la promotion des PME au ministère de l’Industrie.
Ce programme s’inscrit dans le cadre de la consécration du rôle social et économique de l’Etat en soutenant l’initiative privée et en fournissant tous les mécanismes, facilités et programmes d’accompagnement et d’encadrement.
Objectif: Aider les projets et les PME en difficulté pour maintenir leur viabilité et stabiliser les emplois.
Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle a annoncé, jeudi dans un communiqué, la prolongation des délais d’inscription pour bénéficier du programme d’appui aux projets et des PME, en difficulté, jusqu’au mardi 15 avril prochain au lieu du lundi 31 mars courant. L’objectif est d’aider les projets et les PME en difficulté à maintenir leur viabilité et stabiliser les emplois.
La plateforme d’inscription est accessible via le lien suivant : httpss://emploi.nat.tn/appui_microentreprise/rech_appui.php
La deuxième version de la mise en œuvre du programme de soutien aux projets et PME en difficulté a été lancée après la signature (3 mars courant) d’un mémorandum réglementaire conjoint régissant les procédures pratiques et les étapes opérationnelles du programme.
Il a été conclu entre la Banque tunisienne de solidarité, l’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant l’Agence de promotion des investissements agricoles, l’Office National de l’Artisanat, l’Agence de Promotion d’Industrie et d’Innovation ainsi que la direction générale pour la promotion des PME au ministère de l’Industrie.
Ce programme s’inscrit dans le cadre de la consécration du rôle social et économique de l’Etat en soutenant l’initiative privée et en fournissant tous les mécanismes, facilités et programmes d’accompagnement et d’encadrement.
La technologie de reconnaissance faciale transforme rapidement l’expérience des supporters dans les stades du monde entier. Cette innovation technologique, comparable aux systèmes avancés utilisés par les plateformes comme 1xbet site officiel, change fondamentalement l’interaction entre les fans et les installations sportives. Les données montrent une adoption croissante de ces technologies dans les grands événements sportifs internationaux, avec une progression annuelle de 27% depuis 2019.
Les premiers tests de ces systèmes ont commencé dans les ligues européennes majeures, avant de s’étendre aux championnats d’Amérique du Nord et d’Asie.
La France, l’Angleterre et l’Allemagne figurent parmi les pionniers de cette transformation technologique dans le secteur sportif, avec des investissements significatifs dans l’infrastructure biométrique.
Amélioration de la sécurité et réduction des temps d’attente
Les systèmes biométriques offrent des avantages considérables pour la gestion des foules et la sécurité. Les statistiques récentes présentées dans l’analyse des technologies de sécurité dans les événements sportifs démontrent une réduction de 65% des incidents dans les stades équipés de ces systèmes.
Aspects pratiques de l’identification biométrique:
Vérification rapide et précise de l’identité des supporters;
Réduction significative des files d’attente aux entrées;
Prévention efficace de l’entrée de personnes interdites de stade;
Protection contre la fraude aux billets;
Analyse des flux de supporters pour optimiser la circulation;
Intervention rapide en cas d’urgence;
Expérience d’entrée simplifiée pour les abonnés.
Les mesures de performance indiquent que le temps moyen d’entrée par supporter est réduit de 4 minutes à moins de 30 secondes. Cette efficacité accrue permet aux organisateurs de gérer des affluences plus importantes sans compromettre la sécurité ou l’expérience des fans.
Personnalisation de l’expérience des supporters
La reconnaissance faciale permet une personnalisation sans précédent de l’expérience des supporters. Les données collectées par les études sur l’expérience client dans les grands événements montrent que 71% des fans apprécient les services personnalisés offerts grâce à ces technologies.
La biométrie transforme l’expérience des supporters de plusieurs façons. Les stades équipés de ces systèmes peuvent adapter les offres de restauration aux préférences individuelles, suggérer des produits dérivés pertinents, et créer des parcours personnalisés dans l’enceinte du stade. Les données indiquent une augmentation moyenne de 23% des dépenses par supporter dans ces installations.
Les clubs sportifs utilisent maintenant ces données pour créer des profils détaillés des préférences de leurs supporters, permettant des campagnes marketing plus ciblées et efficaces. Cette approche a généré une augmentation de 31% du taux de renouvellement des abonnements dans les clubs pionniers.
Intégration avec les services de paris sportifs
L’intégration de la biométrie avec les services de paris sportifs représente une évolution majeure dans l’industrie. Les bornes de paris dans les stades, connectées aux systèmes de reconnaissance faciale, permettent désormais aux supporters de parier sans démarches supplémentaires d’identification, comme proposé par 1xbet Algérie dans certains marchés.
Cette intégration apporte plusieurs avantages. La vérification de l’âge devient automatique, éliminant les risques liés aux mineurs. Les limites personnelles de paris peuvent être appliquées automatiquement, renforçant les pratiques de jeu responsable. Les données montrent une satisfaction accrue des utilisateurs, avec un taux d’adoption de 45% supérieur aux méthodes traditionnelles.
Les statistiques révèlent que cette intégration technologique augmente l’engagement des supporters pendant les matchs. Les paris en direct deviennent plus accessibles, avec une augmentation de 37% du volume des transactions pendant les événements sportifs dans les stades équipés.
La protection des données personnelles reste un enjeu central dans le déploiement de ces technologies. Les systèmes modernes utilisent des protocoles de cryptage avancés pour sécuriser les informations biométriques. Les réglementations strictes imposent des normes élevées de protection, garantissant que les données des supporters restent confidentielles et sécurisées.
L’école d’ingénieurs de la South Mediterranean University, MedTech, accréditée Abet, a célébré son 10e anniversaire. Une décennie d’excellence académique et d’innovations technologiques. Cet événement exceptionnel a réuni les membres de la communauté, des partenaires et des anciens élèves de MedTech marquant un jalon important pour l’institution.
Depuis sa création, MedTech s’est engagée à offrir une formation d’excellence en ingénierie avec une portée internationale, préparant ses étudiants à devenir des leaders dans un monde globalisé. L’accréditation de renommée Abet témoigne de la qualité et de la rigueur de ses programmes académiques, alignés avec les normes internationales les plus élevées.
La célébration s’est déroulée sur deux événements. Une soirée réunissant partenaires, staff, professeurs, représentants des étudiants et alumni. Au programme, des discours inspirants du président, du doyen, du conférencier invité, ainsi que des témoignages d’alumni et d’étudiants. La soirée a été l’occasion de mettre en lumière les réussites de la communauté MedTech et de renforcer les liens avec le réseau de partenaires et les anciens élèves.
Avec le deuxième événement, sur campus, les étudiants ont célébré les dix ans de MedTech avec des activités, des expositions de leurs projets ainsi qu’avec des animations de divers clubs de l’institution.
«Nous sommes fiers de célébrer cette décennie de succès et d’impact dans le domaine de l’ingénierie. La collaboration avec nos partenaires et le soutien de nos Alumni ont été essentiels pour atteindre ce niveau d’excellence. Nous sommes impatients de continuer à innover et à former des ingénieurs prêts à relever les défis de demain», a déclaré Hichem Kallel, doyen de MedTech.
Fondée en 2014, le Mediterranean Institute of Technology (MedTech) est la première école d’ingénieurs anglophone en Tunisie, offrant une formation d’excellence basée sur une approche pédagogique interactive et des programmes alignés aux normes internationales. En tant qu’institution sœur de la MSB, MedTech met un fort accent sur l’innovation et la recherche, les nouvelles technologies ainsi que le développement des compétences interpersonnelles.
Hichem Kallel, le doyen.Mahmoud Triki, president-fondateur.
Homologuée par le ministère de l’Enseignement supérieur, ses programmes de spécialisations en génie logiciel, systèmes informatiques, et énergies renouvelables, se distinguent par l’engagement de MedTech à la conformité aux normes tunisiennes. D’autre part, et en guise d’ouverture à l’international, son accréditation Abet ne peut que témoigner de son excellence académique et de la reconnaissance mondiale de ses diplômes.
Les loyers des appartements ont enregistré durant le second semestre (juillet – décembre) 2024, une hausse de 7 % par rapport au second semestre 2023, révèle la 9ème édition du « Tensiomètre locatif » lancé par la plateforme immobilière «Mubawab».
Les loyers ont, également, augmenté de 3% par rapport au premier semestre 2024, ce qui témoigne, selon la plateforme, une demande croissante pour les locations à long terme.
Le tensiomètre locatif couvre un large éventail de configurations de logements, qu’ils soient neufs, anciens ou vides et calcule les prix moyens de location par zone géographique et type de bien. Il se concentre sur les logements destinés à la location résidentielle longue durée, excluant les biens commerciaux, les terrains, fermes, et propriétés en vente.
La superficie moyenne des appartements a enregistré, durant le deuxième semestre 2024, une hausse de 3 % par rapport au premier semestre 2024 bien qu’elle ait légèrement diminué de 1% par rapport à l’année précédente, ce qui dénote d’une l’évolution des besoins des locataires.
Selon ce tensiomètre, plus de la moitié des biens proposés à la location sur Mubawab.tn sont des appartements. Et d’ajouter que 43 % des utilisateurs de la plateforme recherchent spécifiquement ce type de bien pour une location à long terme.
« La Marsa », « Ennasr 2 » et « Les Jardins de Carthage » restent les « quartiers incontournables »
S’agissant des quartiers et superficies les plus recherchés sur la plateforme, « La Marsa », « Ennasr 2 » et « Les Jardins de Carthage » demeurent des « quartiers incontournables », dans le Grand Tunis, affichant des taux de demande respectifs de 8 %, 7 % et 6 %. Ces zones continuent de séduire les locataires depuis le début de l’année 2024.
Bien que plus éloigné des quartiers les plus prisés, Boumhel connaît un intérêt croissant, estime la même source, notamment pour les appartements S+2 et S+3, avec des loyers moyens de 1 015 D et 1 135 D par mois.
Les superficies les plus recherchées se situent entre 90 et 130 m².
Pour ce qui est du Cap Bon, Les appartements S+2 dominent la demande locative, représentant 46 % des recherches à Hammamet Nord. Les loyers concernent, principalement, des superficies entre 50 et 90 m², avec une préférence marquée pour les S+2.
A Hammamet Sud, la demande se concentre surtout sur les appartements S+1, dont le loyer moyen est de 1 060 D/mois. Les superficies recherchées varient, également, entre 50 et 90 m².
Au Sahel, El Kantaoui demeure le leader incontesté, avec les appartements S+2 représentant 47 % de la demande locative.
Les loyers des S+1 continuent de séduire, affichant un prix moyen de 1 145 D/mois. La zone de Chott Meriem connaît une hausse significative des loyers, notamment pour les appartements S+2, dont les prix ont augmenté de 13 %, passant de 995 D à 1 125 D entre le premier et le deuxième semestre 2024.
Mohamed Nekhili, professeur de droit bancaire, a affirmé vendredi 28 mars 2025 que le dinar tunisien est actuellement la monnaie la plus forte du continent africain, malgré la différence notable par rapport aux grandes devises internationales comme le dollar et l’euro.
Lors de son passage sur les ondes de la Radio Nationale, Nekhili a expliqué que la politique monétaire prudente mise en place par la Banque Centrale de Tunisie (BCT) avait contribué à maintenir la valeur du dinar dans un contexte économique difficile. Selon lui, les décisions de la BCT, en particulier l’ajustement des taux d’intérêt, ont joué un rôle crucial dans cette stabilité.
Le professeur de droit bancaire a également souligné que l’augmentation précédente du taux d’intérêt directeur visait à limiter l’accès des Tunisiens aux crédits à la consommation. Bien que cette mesure ait eu un effet négatif sur l’investissement, elle a permis de préserver la valeur de la monnaie nationale.
En outre, Nekhili a précisé que la stabilité du dinar est directement corrélée à l’augmentation des taux d’intérêt directeurs. Selon lui, chaque hausse de ce taux renforce la solidité du dinar face aux fluctuations des marchés internationaux.
Il est important de rappeler dans ce même cadre que la Banque Centrale de Tunisie a récemment réduit son taux d’intérêt directeur à 7,5 %, une mesure qui pourrait avoir des répercussions sur l’économie nationale dans les mois à venir.
Le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle a annoncé, jeudi dans un communiqué, la prolongation des délais d’inscription pour bénéficier du programme d’appui aux projets et des PME, en difficulté.
Le programme d’appui sera prorogé jusqu’au mardi 15 avril prochain au lieu du lundi 31 mars courant.
La deuxième version de la mise en œuvre du programme de soutien aux projets et PME en difficulté a été lancée après la signature (3 mars courant) d’un mémorandum réglementaire conjoint régissant les procédures pratiques et les étapes opérationnelles du programme.
Il a été conclu entre la Banque tunisienne de solidarité, l’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant l’Agence de promotion des investissements agricoles, l’Office National de l’Artisanat, l’Agence de Promotion d’Industrie et d’Innovation ainsi que la direction générale pour la promotion des PME au ministère de l’Industrie.
Ce programme s’inscrit dans le cadre de la consécration du rôle social et économique de l’Etat en soutenant l’initiative privée et en fournissant tous les mécanismes, facilités et programmes d’accompagnement et d’encadrement.
Objectif: Aider les projets et les PME en difficulté pour maintenir leur viabilité et stabiliser les emplois.
Washington a commencé à réduire ses contributions aux institutions mondiales; et ce, dans le cadre d’un examen complet des dépenses fédérales des Etats-Unis d’Amérique.
Les États-Unis ont ainsi suspendu leurs contributions à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), ont déclaré, ce 28 mars 2025 à Reuters, trois sources gouvernementales. Alors que, dans le même temps, l’administration du président Donald Trump intensifie ses efforts pour réduire les dépenses publiques.
En effet, l’administration Trump est en train de retirer son soutien aux institutions mondiales. Et ce, tout en estimant que ce soutien est incompatible avec sa politique économique « America First ». Elle prévoit aussi de se retirer de certaines organisations, comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS). De même qu’elle a réduit ses contributions à d’autres institutions, dans le cadre d’un examen complet des dépenses fédérales du pays.
A cet égard, notons que l’OMC avait déjà été affectée par une décision américaine en 2019, durant le premier mandat de Trump. Celle-ci avait consisté à bloquer la nomination de nouveaux juges à sa plus haute cour d’appel des Etats-Unis. Ce qui avait perturbé partiellement son principal système de règlement des différends. Concernant cette fois l’OMC, Washington a accusé son Organe d’appel d’outrepasser son autorité dans les différends commerciaux, précise Reuters.
L’Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA) et la Fondation Agir Contre l’Exclusion (Face Tunisie) ont scellé un partenariat visant à soutenir les projets agricoles innovants, encourager l’investissement et renforcer l’autonomie économique des jeunes entrepreneurs ruraux.
L’APIA et FACE Tunisie œuvreront dans ce cadre à surmonter les difficultés auxquelles font face les projets, tels que les procédures administratives ou l’obtention des certificats de qualité, et ce, pour leur fournir plus de perspectives de commercialisation tant au niveau local qu’international, a indiqué l’APIA dans un communiqué publié, jeudi.
L’objectif de cette initiative est d’autonomiser les jeunes entrepreneurs du secteur agricole et de contribuer au développement agricole durable et global.
TUNIS – UNIVERSNEWSMubawab vient de dévoiler sa 9ème édition du « Tensiomètre locatif » pour le second semestre (juillet – décembre) 2024, estimant, citant l’Annuaire sur le Financement du Logement en Afrique 2022, qu’environ un cinquième des Tunisiens étant locataires. Un chiffre qui met en lumière l’importance croissante de la location résidentielle à long terme dans le pays.
Les loyers des appartements s’envolent de 7 %
Selon cette étude, les loyers des appartements ont augmenté de 7 % par rapport au second semestre 2023, et de 3 % par rapport au premier semestre 2024, témoignant ainsi d’une demande croissante pour les locations à long terme.
Bien que la superficie moyenne des appartements ait légèrement diminué de 1 % par rapport à l’année précédente, elle a enregistré une hausse de 3 % par rapport au premier semestre 2024, illustrant l’évolution des besoins des locataires.
Ainsi, plus de la moitié des biens proposés à la location sur Mubawab.tn sont des appartements, et 43 % des utilisateurs de la plateforme recherchent spécifiquement ce type de bien pour une location à long terme.
Les quartiers les plus recherchés
Grand Tunis
La Marsa, Cité Ennasr 2 et Les Jardins de Carthage demeurent des quartiers incontournables, affichant des taux de demande respectifs de 8 %, 7 % et 6 %. Ces zones continuent de séduire les locataires depuis le début de l’année 2024.
Boumhel : Bien que plus éloigné des quartiers les plus prisés, Boumhel connaît un intérêt croissant, notamment pour les appartements S+2 et S+3, avec des loyers moyens de 1 015 DT et 1 135 DT par mois. Les superficies les plus recherchées se situent entre 90 et 130 m².
Cap Bon
Hammamet Nord : Les appartements S+2 dominent la demande locative, représentant 46 % des recherches. Les loyers concernent principalement des superficies entre 50 et 90 m², avec une préférence marquée pour les S+2.
Hammamet Sud : La demande se concentre surtout sur les appartements S+1, dont le loyer moyen est de 1 060 DT/mois. Les superficies recherchées varient également entre 50 et 90 m².
Sahel
El Kantaoui : Ce quartier demeure le leader incontesté, avec les appartements S+2 représentant 47 % de la demande locative. Les loyers des S+1 continuent de séduire, affichant un prix moyen de 1 145 DT/mois.
Chott Mariem : Ce quartier connaît une hausse significative des loyers, notamment pour les appartements S+2, dont les prix ont augmenté de 13 %, passant de 995 DT à 1 125 DT entre le premier et le deuxième semestre 2024.
Nous autres Tunisiens sommes capables de nous noyer dans un verre d’eau. Nous sommes très forts quand il s’agit de soulever les problèmes, mais incapables de les solutionner. Forts en théorie, nuls en pratique. Grognards à souhait, mais si peu productifs. Les réalisations, les progrès et les conquêtes ce n’est pas pour nous. Et ce n’est surtout pas pour demain la veille.
Imed Bahri
C’est ainsi que nous ne cessons depuis la chute du régime de Ben Ali en 2011 de crier aux voleurs, aux corrompus et aux corrupteurs, et de compter l’argent supposé avoir été dérobé à l’Etat dans des opérations illégales, sans avancer d’un iota dans le processus de restitution des avoirs ainsi spoliés.
Trois présidents, douze gouvernements et plusieurs dizaines de réunions consacrées au sujet plus tard, nous en sommes encore presque au point de départ. Chaque nouveau chef de gouvernement tient un conseil ministériel ou deux ou trois consacrés à «l’examen des mesures relatives à la confiscation, à la récupération et à la gestion des biens mal acquis et issus de la corruption», des mesures sont annoncées et des promesses faites pour accélérer le processus. Et vous allez voir ce que vous allez entendre ! Puis, quelques années plus tard, on se retrouve de nouveau au point mort… à répéter les mêmes wishful thinking.
L’art de faire du surplace
C’est ainsi donc que ce sujet a été au centre de l’un des premiers conseils des ministres présidés par la nouvelle cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, mercredi 26 mars 2025.
Selon un communiqué, la nouvelle locataire du palais de la Kasbah, «a insisté sur l’urgence d’accélérer les travaux des commissions chargées de ce dossier, soulignant l’impératif de garantir le droit de l’État à récupérer ses biens.»
«Elle a également appelé à mettre en œuvre les recommandations du président Kaïs Saïed en vue d’une solution définitive et efficace concernant les fonds confisqués», a-t-elle ajouté.
Étaient présents à cette réunion, le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, la ministre des Finances, Michket Slama Khaldi, le ministre des Domaines de l’État et des Affaires foncières, Wajdi Hedhili, ainsi que le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ben Ayed, indique le même communiqué. Qui ajoute : «La cheffe du gouvernement a plaidé pour une mobilisation totale afin de restituer les fonds détournés, gérer de manière optimale les biens confisqués et en maximiser l’exploitation.»
Un pays bloqué
«Ces biens appartiennent à la collectivité nationale et au peuple tunisien», a-t-elle rappelé, au cas où nous l’aurions oublié, réaffirmant que la présidence du gouvernement et toutes les structures concernées suivent rigoureusement ce dossier.
Dire que ces propos sonnent à nos oreilles comme des redites est un pléonasme. On remarquera aussi qu’à l’instar de ses prédécesseurs, Mme Zaafrani Zenzeri n’a rien apporté de nouveau, a répété des propos déjà entendus maintes fois, ne s’est engagée en rien, ni annoncé la moindre mesure ou le moindre agenda.
Dire aussi que dans un an ou deux ou trois, le prochain chef de gouvernement reprendra la même rengaine ne choquera personne. On ne demande d’ailleurs qu’à être démenti : c’est notre plus ardent souhait. Car dans un pays bloqué comme le nôtre, le moindre dossier qui bouge et qui connaît un début de résolution fera notre bonheur.
Nuages parfois denses sur les régions côtières du nord avec pluies éparses et temporairement orageuses sur l’extrême nord-ouest. Ces pluies concerneront le centre, localement, en fin de journée et au cours de la nuit.
Vent de secteur ouest relativement fort prés des côtes nord et sur l’extrême sud avec phénomènes locaux de sable et modéré ailleurs.
Mer très agitée à localement houleuse dans le nord et agitée sur le reste des côtes.
Températures en légère hausse avec des maximales comprises entre 15 et 20 degrés dans le nord et les hauteurs et entre 21 et 26 degrés ailleurs.
Le coût d’achat des médicaments à la Pharmacie Centrale est passé de 30 millions de dinars en 2021 à 300 millions de dinars en 2024, soit une multiplication par dix en trois ans, a révélé le directeur général de cette entreprise publique, Chokri Hammouda, dans un entretien avec l’Agence Tunis-Afrique-Presse (TAP). Il a précisé que 16 types de médicaments représentent à eux seuls 250 millions de dinars de ce montant.
Pour faire face à cette hausse significative, Hammouda a souligné la nécessité de rationaliser les prescriptions médicales en favorisant des médicaments moins coûteux mais d’efficacité équivalente. Il a également préconisé l’adoption de protocoles thérapeutiques permettant aux médecins de s’appuyer sur les stocks disponibles et les prix homologués, tout en tenant compte des besoins individuels des patients grâce à des approches comme la médecine génomique.
Les importations de médicaments, qui s’élèvent à 180 millions de dinars, constituent un autre défi. La Pharmacie Centrale envisage d’aligner leurs prix sur ceux des équivalents locaux, une mesure qui pourrait entraîner une augmentation pour certains produits mais soutiendrait l’industrie pharmaceutique nationale.
Sur le plan financier, l’établissement a enregistré une amélioration avec des revenus passant de 14 millions de dinars en 2022 à 53 millions en 2023. Cependant, il reste confronté à des créances importantes, estimées à 1260 millions de dinars, dont 504 millions dus par les hôpitaux et 658 millions par le ministère des Affaires sociales.
Pour assurer son équilibre, la Pharmacie Centrale mise sur une meilleure gestion des coûts, la numérisation, le recouvrement des créances et le maintien de son monopole d’importation, essentiel pour l’approvisionnement des structures sanitaires.
Les récentes pluies ont eu un impact positif sur les fermes céréalières du gouvernorat du Kef, suscitant l’optimisme de nombreux agriculteurs quant à une saison agricole prometteuse, tant pour les grandes cultures que pour les fourrages.
L’ingénieur agronome et agriculteur de la région de Sers, Abdelwahab Nasri, a souligné que la situation pourrait encore s’améliorer si les pluies continuent à tomber dans les semaines à venir, mais qu’il est actuellement impossible de prévoir le rendement de la saison en raison de la non-complétion de la phase de maturation et de remplissage des épis.
Ainsi, les récoltes de cette saison seraient globalement satisfaisantes en comparaison avec celles des dernières années marquées par la sécheresse et la faible production, a-t-il estimé.
La situation générale des fermes est actuellement évaluée comme “moyenne à bonne”, à l’exception du sud du gouvernorat, où des agriculteurs ont indiqué que la situation des fermes ne correspond pas aux attentes, en raison du manque de pluies.
En revanche, les conditions semblent satisfaisantes dans le nord du gouvernorat, d’après les témoignages des agriculteurs de la région.
Le système bancaire, sous la houlette de Banque centrale de Tunisie (BCT), n’inspire plus la confiance des Tunisiens. Le président Kais Saïed multiplie les injonctions et les critiques à l’égard du système bancaire dans son ensemble. Il exige des réformes et ajustements structurels, le plus tôt possible. Mais, jusqu’où peut-il aller et quels sont les risques liés à une réforme précipitée et peu concertée ?
Moktar Lamari *
Faut-il le rappeler, la tension est à son comble entre d’un côté, le pouvoir monétaire et son «cartel» de banques, et d’un autre côté, le pouvoir exécutif appuyé par une opinion publique qui a perdu sa confiance envers les politiques monétaires et le système bancaire.
Et depuis une semaine, le duel passe à la vitesse supérieure. Un duel devenant parfois émotionnel et souvent erratique. La nouvelle cheffe du gouvernement (nommée depuis quelques jours) veut accélérer le processus de la réforme de la banque centrale et du système bancaire, en impliquant uniquement les parties prenantes gouvernementales. Sans publier davantage de documents et d’études étayant les faits et les enjeux par des analyses scientifiques portant sur les dérives du système bancaire et de la Banque centrale surtout depuis la révision de sa loi organique en 2016.
Une opacité totale
Mercredi, la Banque centrale de Tunisie (BCT) baisse très légèrement son taux directeur, mais avec beaucoup de réticence et surtout une opacité totale sur les délibérations. On ne sait rien sur l’ordre du jour, sur les délibérations, les votes et encore moins sur les avis de ces élites présentes au conseil d’administration et qui opèrent derrière des portes closes, et parfois à la merci des lobbyistes et de groupes d’intérêts connus.
Aucune étude empirique n’est communiquée, et le gouverneur de la BCT n’est même pas en mesure de sortir dans les médias pour faire expliquer sa vision et articuler une logique rationnelle pour la réforme de son institution.
C’est un déficit de leadership qui n’arrange rien à la réputation et au branding de l’institut d’émission. Une institution pourtant historiquement respectée, par son histoire, ses leaders d’antan et ses positions avant-gardistes depuis sa création en 1958.
En cause, des taux d’intérêt usuraires, un blocage de l’investissement, une institution infectée par la corruption, le blanchiment d’argent, fuite de capitaux et évasion fiscale. Un code de change qui aggrave les choses et qui incarne tous les vices cachés du monétarisme en vigueur. En cause aussi la smala qui gère le système bancaire, agissant «hors la loi» et bloquant franco l’entrée de nouveaux acteurs, investisseurs et joueurs dans les marchés financier et économique en Tunisie.
Durant les derniers mois et semaines, le président Kais Saïed a «sermonné» publiquement et à plusieurs reprises le gouverneur de la BCT, appelant les banques à «respecter la loi» et à «réformer la politique monétaire». Peine perdue.
Le président a visité le siège de la BCT et des banques connues avec des dossiers sous les bras pour illustrer l’ampleur de la corruption et malversations au sein de certaines institutions monétaires et financières.
Citoyens et élites sont laissés dans le flou total. C’est quoi le problème? Pourquoi le système bancaire fait-il la sourde oreille aux injonctions du chef de l’exécutif? Es-ce un une sorte d’Etat dans l’Etat?
Des questions complexes qui taraudent les esprits des acteurs économiques et des citoyens avertis des enjeux financiers et monétaires en Tunisie.
La Loi de 2016 est anachronique et obsolète
La Loi 2016 sur la BCT est devenue «anachronique», en faisant maladroitement décrocher l’institut d’émission des instances de gouvernance de la Tunisie, et en la mettant de facto aux ordres du FMI et autres influences inspirées par les accords de Bretton Woods (1944).
Une grave erreur, une telle loi a mal compris le concept de l’indépendance des banques centrales. Les économistes liés au parti intégriste de Rached Ghanouchi n’ont rien compris aux théories et principes régissant l’indépendance des politiques monétaires.
La loi de 2016 sur la BCT a été conçue par un parlement tunisien, dominé par les Frères musulmans. Une Loi qui répond aux diktats et conditionnalités imposés par le FMI, au prétexte de l’«indépendance de la BCT».
Le parlement a à l’évidence voulu légitimer son pouvoir en obéissant aux impératifs de l’orthodoxie monétariste, de plus en plus contestée en Europe et même aux Etats-Unis, depuis le premier mandat de Trump.
Les islamistes ont volontairement centré le mandat de la BCT sur la lutte à l’inflation, et donc sur l’utilisation des leviers liés aux taux d’intérêt composé, pourtant interdit par l’islam (al-riba). Ils ont aussi et sciemment occulté le rôle stratégique de la politique monétaire en matière de relance économique du PIB et de l’emploi.
Sous leur gouverne, la BCT et le système bancaire ont été mis sur des listes noires pour blanchiment de l’argent sale et des transferts de devises visant à financer le terrorisme et l’enrichissement illicite d’élites politiques proches du pouvoir. En même temps, le dinar a perdu plus de 60% de sa valeur d’échange avec les devises fortes.
Sans aucun doute, la Loi de 2016 sur la Banque centrale doit rapidement être repensée et réécrite. Tout en favorisant l’indépendance de l’institution des pouvoirs politiques, le nouveau texte de loi doit tenir compte de la responsabilité de la politique monétaire, non seulement dans la lutte contre l’inflation, mais aussi dans la promotion de la croissance et la création de l’emploi.
Taux d’intérêt manipulés par les lobbyistes
Certes l’inflation a frôlé les 10% depuis 2019, année de la Covid-19. Une inflation principalement importée et amplifiée par la rupture des chaînes d’approvisionnement au niveau international, suite aux confinements et ruptures de stocks.
Depuis l’adoption de la loi de 2016, la BCT a exagérément sur-calibré les taux d’intérêt directeurs, permettant à la trentaine de banques d’engranger des centaines de millions de dinars de profit net, sans encourir aucun risque. Alors que l’économie est à genoux et les taux de croissance sont nuls et parfois négatifs.
La trentaine de banques organisées en cartel, au grand jour, font payer à leurs PDG des salaires mirobolants pouvant atteindre presque 2 millions de dinars par an (salaires, actions et bonus).
Il faut dire que ces banques profitent aussi de leur engagement pour financer les déficits budgétaires à des taux qui dépassent 2 à 3 fois les taux pratiqués par le FMI, ou les autres organisations internationales. Elles sont appuyées pour ce faire par la planche à billet de la BCT.
La situation actuelle et les textes en vigueur pour gérer la BCT et la politique monétaire sont devenus contreproductifs, incapables de maîtriser totalement l’inflation et générateurs de récession, de chômage et de stagflation. La part de l’investissement dans le PIB a chuté de 28% en 2010, à moins de 6% en 2020-2022.
En plus des textes législatifs à repenser, la Tunisie de Kais Saïed doit infléchir les objectifs et les instruments de la politique monétaire et les mettre au service de l’économie.
Des banques qui n’inspirent plus confiance
L’opinion publique tunisienne est remontée contre le système bancaire. Les citoyens ont compris les manigances et les enjeux de pouvoir financier qu’exercent les banques sur l’économie, pour s’enrichir et vampiriser aussi bien les épargnants que les investisseurs.
Plusieurs banques de développement ont été déplumées ou bradées au profit d’intérêt privés avant d’être absorbées par d’autres banques, souvent étrangères. On se rappelle de la Banque du Sud, et d’autres sociétés à capital de risque aussi absorbées au grand mépris des règles de la concurrence et de la transparence. Les actionnaires ont été saignées à blanc. Nos parents ont du temps de Bourguiba cotisé par des retenus sur salaire à la constitution de nombreuses banques de développement liquidées depuis, par la privatisation et la corruption de l’ère de Ben Ali.
On se rappelle aussi des cartons de liasses en devises acheminées mensuellement au dictateur Ben Ali et les membres de sa famille directe, avec évidemment la complicité des autorités supérieures de la BCT, gouverneur et membres de son conseil d’administration de l’époque.
Ces dernières années, les frais bancaires ont atteint des niveaux mirobolants. En plus, les banques limitent les montants des retraits, pour démultiplier les frais, introduisant toujours plus d’agios et de prélèvement pour la gestion des comptes. On délivre les cartes de crédits au compte-goutte et on limite l’ouverture de comptes bancaires aux personnes récipiendaires de salaires réguliers.
Les sondages d’opinion confirment cette perte de confiance collective envers le système bancaire tunisien. Les bases de données du World value Survey (WVS) démontrent l’ampleur de l’in-confiance affichée par les Tunisiens et les Tunisiennes envers leurs banques et envers les institutions monétaires internationales (FMI, Banque mondiale).
Le sondage WVS mené en 2022 montre que 75% des Tunisiens et Tunisiennes ne font pas confiance à leurs banques. Ce taux se repartit entre 27,3% de répondants qui ne font aucune confiance aux banques tunisiennes, et 47,5% déclarent ne pas faire assez confiance.
La déchéance de la confiance est réelle. Le même sondage mené en 2013 par cet organisme universitaire reconnu montre que seulement 54% des répondants ne font pas assez ou pas du tout confiance à leur système bancaire.
Risques et périls
Au sujet de l’imperfection de la gouvernance de la BCT et des comportements cartélistes des banques, l’unanimité est acquise. Le président Saïed bénéficie d’un appui total de l’opinion publique nationale. Mais, dans la précipitation, il faut réformer les comportements, sans déformer les fondamentaux économiques régissant le rôle et la valeur ajoutée du système bancaire, agent majeur de la macroéconomie.
Les banques privées ou publiques ont leurs actionnaires, leurs épargnants et leurs clients. Il ne faut pas que les réformes pénalisent ces personnes (morales ou physiques). Les théories économiques basées sur la croissance économique stipulent une relation négative entre des taux d’intérêt très élevés d’un côté et un engagement collectif pour investir et créer la richesse par la stimulation de l’investissement.
Repenser et réécrire la Loi de 2016 sur la BCT doit impliquer plus que les membres du gouvernement et des cercles de conseillers du président ou du ministère des Finances.
Les universitaires doivent se prononcer explicitement et doivent sortir d’une approche girouette, fondée sur les portes tournantes, passant d’un parti à un autre, d’une approche à une autre, comme si de rien n’était.
Les universitaires doivent démontrer les écueils à éviter dans ce genre de réformes complexes et pour élaborer une nouvelle loi qui fait l’unanimité, sans prendre le risque d’une autre refonte après quelques années, et à la fin de mandat de l’actuel président.
Trois principes directeurs
Les institutions internationales sont aux aguets, et il ne faut pas politiser les enjeux pour décrédibiliser la Tunisie, ses élites et son système bancaire. Trois principaux principes sont à faire valoir.
Un : l’indépendance doit être totale, et elle se doit de se doubler d’une distance officielle et franche face aux institutions de Bretton Woods, et leurs pseudos valeurs anti-État, antisocial et manipulations des taux de changes et autres conditionnalités dites «rationnelles».
Deux : intégrité des responsables agissant au sein et dans la périphérie de la BCT et des banques qui vampirisent l’économie et qui multiplient les frais et les «répressions financières» contre les investisseurs et les épargnants. Ces banques doivent respecter leurs clients et agir de façon à insuffler la croissance économique, l’investissement, l’emploi.
Trois : transparence et souveraineté nationale sur les politiques monétaires et toutes ces ententes entourant une dette toxique, qui ruine le pouvoir d’achat et obscurcit l’avenir des nouvelles générations. L’opinion publique mérite le respect, notamment pour savoir les curriculum-vitae des membres du Conseil d’administration de la BCT et leurs votes pour ou contre les graves décisions liées au taux d’intérêt, aux taux de change, et à toutes dépendances liées aux va-et-vient au FMI, pour représenter la BCT et la Tunisie dans son ensemble.
Ce n’est pas simple, et il faudra associer toutes les parties prenantes dans ce processus fort délicat, qui demande autant de mobilisation que d’adhésion. La consultation et l’utilisation des données probantes doivent guider la réforme du système bancaire et comprendre les déterminants de l’efficience des politiques monétaires en Tunisie.
D’ici trois semaines auront lieu les Spring meeting du FMI à Washington, faut-il que la Tunisie s’y rende, pour quelle finalité et avec quelle délégation? Sachant que notre pays a officiellement réitéré plusieurs fois des fins de non recevoir aux diktats au FMI…
Le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle a annoncé, dans un communiqué publié jeudi 27 mars, la prolongation des délais d’inscription pour bénéficier du programme d’appui aux projets et les PME en difficulté.
Le programme d’appui sera prorogé jusqu’au mardi 15 avril prochain au lieu du lundi 31 courant.
La plateforme d’inscription est accessible via le lien suivant : httpss://emploi.nat.tn/appui_microentreprise/rech_appui.php
La deuxième version de la mise en œuvre du programme de soutien aux projets et PME en difficulté a été lancée après la signature (3 mars 2025) d’un mémorandum réglementaire conjoint régissant les procédures pratiques et les étapes opérationnelles du programme.
Il a été conclu entre la Banque tunisienne de solidarité (BTS Bank), l’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant (ANETI), l’Agence de promotion des investissements agricoles (APIA), l’Office national de l’artisanat (ONA), l’Agence de promotion d’industrie et d’innovation (APII), ainsi que la Direction générale pour la promotion des PME au ministère de l’Industrie.
Ce programme s’inscrit dans le cadre de la consécration du rôle social et économique de l’Etat en soutenant l’initiative privée et en fournissant tous les mécanismes, facilités et programmes d’accompagnement et d’encadrement.
Objectif: Aider les projets et les PME en difficulté pour maintenir leur viabilité et stabiliser les emplois.