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Heute — 28. November 2025Haupt-Feeds

Packaging 2025 : quelles tendances pour le marché tunisien ?

28. November 2025 um 12:52
La troisième thématique sera, quant à elle, consacrée à la sécurité alimentaire, en abordant l’emballage pharmaceutique, les exigences de sûreté et les systèmes de traçabilité.

Gaspillage alimentaire : un Hackathon à Tunis pour encourager l’économie circulaire et l’innovation

28. November 2025 um 12:05

Un Hackathon “Zéro Gachi Challenge” sera co-organisé, le 8 décembre 2025, à Tunis, par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), dans l’objectif de promouvoir des solutions innovantes pour lutter contre le gaspillage alimentaire.

Le Hackathon réunira des jeunes talents qui présenteront leurs projets dédiés à la prévention et à la réduction du gaspillage alimentaire.

Au programme, un Pitch (résumé) des équipes finalistes, des échanges autour de l’économie circulaire et des solutions innovantes de lutte contre le gaspillage alimentaire. A la clôture du Hackathon, des prix seront attribués aux lauréats.

Le gaspillage alimentaire constitue un défi majeur à l’échelle mondiale, mais également à l’échelle nationale, notamment en Tunisie où des quantités importantes de nourriture sont perdues ou gaspillées à chaque étape de la chaîne de valeur alimentaire.

En 2011, la FAO estimait qu’environ un tiers des aliments produits dans le monde sont perdus ou gaspillés.

En Tunisie, ce phénomène est exacerbé par plusieurs facteurs, tels que des pratiques de consommation non durables, le manque de sensibilisation à l’importance de la gestion des ressources alimentaires, ainsi que les insuffisances dans la chaîne de distribution et de consommation et dans la gestion des ressources alimentaires.

Le gaspillage alimentaire chez les ménages tunisiens s’élève à 5% des dépenses alimentaires s’établissant à 910 millions de dinars en 2021, selon l’INC. Les principaux aliments gaspillés sont le pain (16% des quantités consommées), les produits céréaliers (10%) et les légumes (7%).

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Patrimoine oasien : l’UNESCO et la Tunisie définissent les critères pour choisir l’oasis la plus vulnérable

28. November 2025 um 11:23

Une réunion préparatoire sur l’initiative de l’Unesco pour la sauvegarde des systèmes des oasiens en vue de « Soutenir le rôle de la Culture dans le développement durable », s’est tenue mercredi au siège de la Commission nationale pour l’éducation, la science et la culture.

L’objectif de cette rencontre, tenue en présence du Secrétaire général adjoint de la Commission, Issam Louhichi, du Responsable du programme Culture du Bureau régional de l’Unesco pour le Maghreb, Karim Hendili, du président de la Fondation Docteur Sadok Besrour et de représentants et experts des divers ministères concernés par la sauvegarde des oasis les plus vulnérables, est le lancement début 2026 d’un projet-pilote de sauvegarde des systèmes oasiens en Tunisie.

L’experte en Culture et Patrimoine et Directrice des Musées au ministère des Affaires Culturelles, Hajer Krimi a présenté, à cette occasion, le cas de l’oasis de Gabès, soulignant le fait qu’elle soit une oasis traditionnelle. Cet unique système oasien maritime du bassin méditerranéen a une agriculture diversifiée, mais il également marqué par sa vulnérabilité du fait d’une genèse de la plus haute antiquité et de la baisse des ressources en eau, a-t-elle ajouté.

L’approche choisie par les divers intervenants pour cette priorité est une approche culturelle et patrimoniale. Ils ont identifié une série de critères identifiant le système oasien à sauvegarder et qui doit avoir, notamment, comme spécificité l’occupation humaine, l’étendue de sa superficie, la fragilité de son écosystème et un patrimoine matériel et immatériel.

Un autre terme de référence a été choisi, pour cette identification, a consisté en la sélection d’une oasis traditionnelle et non pas moderne et mixte (comportant une partie traditionnelle et une partie moderne) qui existent toutes en Tunisie.

La série des critères de sélection du futur système oasien sera ensuite débattue lors de la prochaine réunion prévue en janvier 2026 avec toutes les parties présentes, et qui permettra, en principe, de choisir l’oasis à sauvegarder qui fera l’objet de ce projet-pilote de l’Unesco de sauvegarde des systèmes oasiens pour soutenir le rôle de la Culture dans le développement durable en Tunisie.

Le projet dans sa globalité consiste en deux phases principales. Une phase d’étude et d’analyse des caractéristiques du territoire oasien choisis par les experts et représentants des divers ministères tunisiens à Tunis afin d’élaborer, en deuxième phase un plan le développement d’un nouveau mécanisme de gouvernance incluant des ajustements des mécanismes institutionnels et leur adaptation au contexte locale pour permettre l’application d’une nouvelle approche proposée par l’Unesco.

Pour rappel, ce projet pilote fait partie de l’axe prioritaire Protection du patrimoine mondial, incluant le suivi du site de Djerba, la consolidation de la Route du patrimoine UNESCO en Tunisie et l’appui à la sauvegarde des systèmes oasiens au Maghreb au menu du projet lancé mardi à Tunis dans le cadre de l’initiative « Soutenir le rôle de la culture dans le développement durable en Tunisie ».

Cette initiative quinquennale (2025-2029) vise à renforcer la place de la culture dans les politiques publiques de développement durable. Elle a été financée par une donation de 1.5 millions de dollars (usd) de la Fondation Docteur Sadok Besrour.

Il s’agit, à travers ce fonds, de renforcer la capacité des institutions, des professionnels et des communautés locales à protéger et valoriser le patrimoine culturel, tout en soutenant l’émergence d’une économie créative forte et durable.

Les quatre autres axes prioritaires nationaux complémentaires sont la Sauvegarde des savoirs et savoir-faire artisanaux menacés, à travers un vaste programme de transmission intergénérationnelle, la Formation aux métiers du patrimoine, en partenariat avec les institutions nationales et des centres d’expertise internationaux, la Promotion de l’économie créative, notamment via l’appui au Réseau des Villes créatives de l’UNESCO et la Sensibilisation du public, grâce à la création d’un nouveau portail numérique dédié à la coopération UNESCO-Fondation Besrour.

Ce futur projet sera piloté avec le ministère des affaires culturelles en partenariat avec les autres institutions concernées.

Pour rappel, l’UNESCO est l’organisation des Nations unies qui promeut la coopération dans les domaines de l’éducation, de la science, de la culture et de la communication afin de favoriser la paix dans le monde.

L’Organisation fournit des services essentiels à ses États membres, en établissant des normes et des standards mondiaux, en développant des outils pour la coopération internationale, en produisant des connaissances pour les politiques publiques et en construisant des réseaux mondiaux de sites et d’institutions inscrits sur ses listes.

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ANPE : une année pour régulariser les projets sans approbation environnementale préalable

28. November 2025 um 10:54

L’Agence nationale de protection de l’environnement (ANPE) a annoncé qu’il est désormais possible, et ce jusqu’à la fin de l’année 2025, de régulariser la situation des projets réalisés sans son approbation environnementale préalable. Pour ce faire, les concernés doivent soumettre soit une étude de dépollution, soit un cahier des charges environnemental.

Cette mesure exceptionnelle, rendue publique mercredi par l’ANPE, s’inscrit dans le cadre de la circulaire n°2024-27 de la Présidence du Gouvernement, publiée le 7 novembre 2024. Elle vise à accélérer la réalisation des projets, stimuler l’investissement et améliorer la gouvernance du financement externe.

L’ANPE appelle ainsi toutes les entreprises concernées à saisir cette opportunité en déposant les documents requis avant le 31 décembre 2025, afin de se conformer aux exigences environnementales en vigueur.

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Cancer du sein : la télé-imagerie et l’IA au service du diagnostic et du suivi des patientes

27. November 2025 um 11:52

Une journée scientifique a été organisée hier mercredi à l’hôpital la Rabta à Tunis sur la « Télésénologie : la technologie au service de la santé des femmes », avec la participation de médecins et d’experts dans ce domaine.

Un accord a été conclu, lors de cette journée sur l’élaboration d’un guide national, de mettre en place un suivi clair pour les patientes de l’examen au diagnostic et au traitement, et de renforcer la coordination entre les équipes médicales afin de garantir de meilleurs résultats, selon un communiqué publié par le ministère de la Santé.

Cette rencontre, présidée par le ministre de la Santé Moustapha Ferjani, a été l’occasion, de présenter les expériences pionnières en matière de télé-imagerie et son rôle dans le rapprochement du diagnostic des femmes des régions intérieures, tout en explorant les possibilités offertes par l’intelligence artificielle pour améliorer la précision du dépistage et accélérer le parcours diagnostique.

Dans le même communiqué, le ministère de la Santé a indiqué que cette orientation constitue une mesure concrète visant à promouvoir l’équité en matière de santé et à améliorer le diagnostic du cancer du sein grâce à la numérisation et aux technologies modernes.

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Jendouba : l’AFT prépare une nouvelle zone touristique de 52 hectares à Ouled Hellal

Von: walid
28. November 2025 um 09:30

Une équipe de l’Agence foncière touristique (AFT) a inspecté, mardi, un terrain couvrant une superficie d’environ 52 hectares, situé à Ouled Hellal dans la délégation d’Aïn Draham (gouvernorat de Jendouba), en vue d’aménager ce site pour le projet de création d’une nouvelle zone touristique.

La future zone touristique, qui devrait être exploitée à moyen et court termes, bénéficie d’un emplacement géographique et environnemental limitrophe des délégations d’Aïn Draham et Fernana et à proximité de l’autoroute, a souligné le gouverneur de Jendouba, Taieb Dridi.

Une fois réalisé, le nouveau projet contribuera à enrichir l’offre touristique dans la région, à augmenter la capacité d’hébergement dans les unités hôtelières de la zone, à stimuler l’investissement dans le secteur, à créer des emplois permanents et saisonniers et à dynamiser le développement local, a ajouté la même source, appelant à accélérer la réalisation des études nécessaires.

La zone d’Ouled Hellal bénéficie d’un positionnement privilégié, au cœur de la forêt, proche du complexe sportif international d’Aïn Draham et de la station thermale Hammam Bourguiba, à proximité du barrage Barbara et ouverte sur une frontière terrestre étendue sur une longueur d’environ 136 km.

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Gestern — 27. November 2025Haupt-Feeds

Banque Mondiale : l’agriculture, l’huile d’olive et les céréales dopent la croissance tunisienne

Von: walid
28. November 2025 um 09:55

La Banque mondiale (BM) prévoit un taux de croissance de l’économie tunisienne de 2,6% en 2025, soutenue par les secteurs de l’agriculture, de la construction, du tourisme, et du transport, a indiqué l’économiste pays pour la Tunisie à la Banque mondiale, Lodewijk Smets, lors d’une table ronde tenue mercredi, 26 novembre 2025, pour présenter le Bulletin de Conjoncture économique pour la Tunisie intitulé «Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité Automne 2025»

Selon le rapport de la BM, les estimations de croissance pour 2025 ont été révisées à la hausse par rapport aux 1,9 % prévus au printemps 2025, à la suite des bons résultats enregistrés au deuxième trimestre, avec une croissance trimestrielle atteignant 3,2 % en glissement annuel.

Après une croissance limitée en 2023–2024, l’économie tunisienne devrait progresser de 2,6 % en 2025, soutenue par un rebond de la production agricole, en particulier de l’huile d’olive et des céréales, et par une augmentation de l’activité dans le secteur de la construction.

Des conditions climatiques favorables ont permis au secteur agricole de se remettre des pertes subies en 2023, tandis que le secteur de la construction rebondit également après quatre années de stagnation.

Le secteur du tourisme devrait contribuer positivement à la croissance en 2025. Néanmoins, l’incertitude accrue qui pèse sur le commerce mondial pourrait peser sur l’économie en freinant la demande extérieure, en particulier celle de l’UE, principal marché d’exportation de la Tunisie.

En outre, la baisse de 14 % de la valeur ajoutée des activités financières au premier semestre 2025 exerce une pression à la baisse sur la croissance économique globale.

Redressement de l’économie tunisienne durant les neuf premiers mois de 2025, grâce à une reprise sectorielle

Selon l’économiste pays à la BM, l’économie tunisienne s’est redressée, durant les neuf premiers mois de 2025, grâce à une reprise sectorielle, atteignant ainsi un taux de 2,4 %, grâce à la reprise du secteur agricole et à l’augmentation de l’activité dans les secteurs de la construction et du tourisme.

Des conditions climatiques favorables ont soutenu la croissance du secteur agricole en 2025 (croissance de 9,5 % en glissement annuel), compensant ainsi les pertes enregistrées en 2023, (lorsque le PIB sectoriel avait chuté de 14 %).

La croissance de l’agriculture a été tirée par l’huile d’olive (+55 %) et les céréales (+70 %) pendant la récolte 2024–2025.

Le secteur de la construction a connu, également, une croissance positive en 2025 (5,7 %) après quatre années de stagnation. Bien qu’il soit resté en deçà de son niveau d’avant la pandémie, le secteur du tourisme a contribué à la croissance, comme en témoigne l’augmentation du nombre d’arrivées de touristes.

Le secteur financier a connu une forte baisse (–8,8 %) en raison de modifications du cadre réglementaire, notamment une augmentation de 35 % à 40 % du taux d’imposition des sociétés pour les institutions financières. Le secteur des hydrocarbures s’est contracté de 10,5 %, reflétant ainsi la fermeture progressive de divers champs et l’absence de nouveaux investissements.

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Bourse de Tunis : recul du Tunindex, DELICE HOLDING domine les transactions

Von: walid
26. November 2025 um 23:01

Le marché boursier a clôturé la séance sur une note négative. L’indice de référence a dévissé de –0,5 % à 13141,6 points, selon l’analyse de l’intermédiaire en bourse “Tunisie Valeurs”.

Les volumes ont été relativement soutenus sur la séance, atteignant une enveloppe de 8,3 MD. Ce montant tient compte de la réalisation d’une transaction de bloc de 2,2 MD sur le titre DELICE HOLDING ainsi que d’une transaction de bloc de 1,5 MD portant sur le titre SFBT.

Sans faire l’objet de transactions sur la séance, le titre STIP s’est placé en haut du podium. L’action du spécialiste en pneu a signé une avancée de 4,4 % à 2,130 D.

Le titre ASSAD a figuré parmi les plus grands gagnants de la séance. Dans un volume relativement soutenu de 515 mille dinars, l’action du producteur de batteries automobiles a inscrit une hausse de 4 % à 3,370 D.

Le titre SOTUMAG s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action a reculé de –5 % à 8,800 D. La valeur a été transigée à hauteur de 54 mille dinars sur la séance.

Le titre ICF a également été mal orienté sur la séance. L’action de la société a régressé de –3,9 % à 89,400 D. La valeur a amassé un volume soutenu de 1,3 MD.

Le titre DELICE HOLDING a chapeauté le palmarès des échanges de la séance. Terminant sur une note négative (-0,7 % à 12,000 D), l’action du champion national des produits laitiers a alimenté le marché avec des capitaux bien garnis de 2,2 MD.

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Tunisie : une nouvelle vision 2035 pour la recherche, l’innovation et la souveraineté scientifique

26. November 2025 um 17:22

Le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a organisé, mercredi à la cité des sciences à Tunis, une rencontre ayant pour thème “Recherche, innovation et souveraineté à l’horizon 2035” en vue d’élaborer une vision multidisciplinaire pour la recherche et l’innovation.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une dynamique nationale visant à redéfinir le rôle de la recherche scientifique et l’innovation en tant que catalyseurs du développement durable et de l’économie, à même de renforcer le rayonnement de la Tunisie et de consolider la souveraineté nationale.

Le chef de cabinet du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Mourad Belassoued a souligné dans une déclaration aux médias, que l’économie du savoir est devenue le moteur de l’essor économique dans les pays développés ou en voie de développement.

“Malgré les réussites enregistrées en Tunisie en matière de restructuration du secteur de la recherche scientifique, les connexions entre la recherche académique et le tissu économique et social demeurent insuffisants ” a-t-il relevé.

“Ce qui a conduit le ministère à entamer l’élaboration d’une stratégie nationale pour la recherche et l’innovation” a-t-il expliqué.

Belassoued a précisé que cette stratégie, dont les grandes lignes seront définies en 2026, sera élaborée de manière participative avec tous intervenants du secteur public et privé, affirmant que la recherche scientifique englobe tous les secteurs, notamment la santé, l’agriculture, l’industrie, la technologie, l’environnement et les organisations professionnelles.

Cette rencontre a offert l’opportunité de rassembler tous les intervenants dans le secteur de la recherche scientifique, afin qu’ils contribuent à la réflexion autour de l’avenir de la recherche et l’innovation en Tunisie.

Le programme de cette rencontre comporte des interventions et des tables rondes avec la participation de représentants des ministères concernés et des chercheurs, en vue de débattre des principaux enjeux du secteur de la recherche et de l’innovation.

A noter que cette rencontre est organisée en partenariat avec le programme de soutien au secteur éducatif, financé conjointement par l’Union européenne et le ministère fédéral de la coopération économique et du développement d’Allemagne. Ce programme est mis en œuvre en Tunisie par l’Agence allemande de coopération internationale.

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Tunisie : la Banque mondiale alerte sur l’éviction du crédit privé par le financement de la dette publique

26. November 2025 um 17:08

“Le recours soutenu au financement local pour financer la dette publique risque d’évincer le crédit au secteur privé”, indique la dernière note économique de la Banque mondiale intitulée “Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité” publiée, mercredi.

Depuis 2019, la dette publique tunisienne est passée de 67,8 % du PIB à 84,6 % en 2023, où elle s’est depuis stabilisée, rappelle la note de la BM. En août 2025, l’encours total de la dette atteignait 135 milliards de dinars tunisiens (84,5 % du PIB). La combinaison d’un environnement de financement extérieur restreint et d’une dette publique croissante a conduit à un plus grand recours à l’égard du secteur bancaire national.

La part de la dette intérieure dans la dette publique totale est passée de 29,7 % en 2019 à 77 % en 2024. Cette évolution a nécessité un financement direct substantiel et une augmentation des opérations de refinancement par la Banque centrale de Tunisie (BCT) afin de soutenir le système bancaire local.

D’après le rapport “les injections de liquidités par le biais d’opérations de refinancement ont réorienté les ressources bancaires vers les prêts publics, limitant ainsi la disponibilité du crédit pour d’autres segments de l’économie”.

“Au cours des dernières années, la part du gouvernement dans le crédit bancaire total n’a cessé d’augmenter, atteignant un tiers en août 2025, contre 15 % en 2019. Dans un contexte de croissance globale limitée du crédit, cette part croissante des créances sur le gouvernement a supplanté le crédit au reste de l’économie, qui n’a augmenté que de 3 % en août 2025 par rapport à août 2024”.

En réponse, indique encore la même source, “le gouvernement a introduit des mesures dans diverses lois de finance afin de compenser partiellement les taux d’intérêt pour les PME. En outre, à la suite de la révision de la loi sur les chèques bancaires en août 2024, les banques sont tenues d’allouer au moins 8 % de leurs bénéfices de l’année précédente à des lignes de financement à court terme (jusqu’à deux ans) sans intérêt ni garantie pour les petites entreprises et les particuliers. En même temps, la diminution des créances sur le secteur privé suggère que les effets de ces mesures restent limités à ce stade”.

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Banque mondiale : les secteurs offshore compensent partiellement le lourd déficit onshore en Tunisie

26. November 2025 um 16:56

Le déficit commercial de la Tunisie masque une disparité importante entre les secteurs offshore et onshore, d’après la dernière note économique de la Banque mondiale intitulée “Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité” publiée, mercredi.

Ce déficit s’est creusé au cours des neuf premiers mois de 2025 en raison de la stagnation des exportations et de la hausse des importations. Le déficit commercial a atteint 9 % du PIB, contre 8,5 % au cours des neuf premiers mois de 2024, selon le rapport de la BM. Les exportations ont stagné en termes nominaux (25 % du PIB au cours des neuf premiers mois de 2025 contre 29,1% en 2024), tandis que les importations ont augmenté de 5 % (34% du PIB au cours des neuf premiers mois de 2025 contre 37,5% en 2024).

Le déficit hors produits de l’énergie est tiré par l’agroalimentaire et les industries mécaniques et électriques. Le déficit des industries mécaniques a doublé, passant de –1,2 % du PIB à –2,2 % du PIB, en raison de l’augmentation des importations de véhicules automobiles (+1,4 milliard de dinars tunisiens). Le déficit énergétique, qui représente la moitié du déficit commercial, a diminué de 4 % grâce à la baisse des prix mondiaux de l’énergie (le prix du baril de pétrole a baissé de 16 dollars entre octobre 2024 et octobre 2025).

L’excédent agricole de 2024 (0,1 % du PIB) s’est transformé en déficit en 2025 (–0,6 % du PIB) en raison de la baisse des prix de l’huile d’olive.

Une disparité importante entre les secteurs offshore et onshore

D’après l’analyse de la BM, le déficit commercial masque une disparité importante entre les secteurs offshore et onshore.

En effet, le déficit du secteur onshore (30,5 milliards de dinars au cours des neuf premiers mois de 2025, soit 16,4 % du PIB) est partiellement compensé par un excédent de 1,38 milliard de dinars (7,4 % du PIB) dans le secteur offshore. Ce dernier est tiré par les industries mécaniques et électriques, dont l’excédent offshore a atteint 4,8 % du PIB au cours de la même période, contre un déficit d’environ 6,7 % pour la composante onshore. Le textile-habillement arrive en deuxième position, avec un excédent des entreprises offshore atteignant 1,3 % du PIB entre janvier et septembre 2025.

Les exportations de services et les transferts de fonds n’ont pas compensé le déficit commercial des biens, ce qui a entraîné une augmentation du déficit courant. Au 1er octobre 2025, les recettes touristiques ont augmenté de 8,2 % (sur une base annuelle), atteignant 6,3 milliards de dinars tunisiens, soit 3,6 % du PIB. Les recettes touristiques ont été légèrement inférieures aux envois de fonds (6,5 milliards de dinars tunisiens, soit 3,7 % du PIB), qui ont également enregistré une augmentation de 8 %, restant une source essentielle de devises étrangères pour le pays. La hausse des paiements d’intérêts (+9,4 %) combinée à l’aggravation du déficit commercial a entraîné un déficit courant de 2 % du PIB au premier semestre 2025, contre 1,2 % au cours de la même période en 2024.

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Tunisie : le déficit du compte courant attendu à 2,7 % du PIB en 2025, selon la Banque mondiale

26. November 2025 um 16:44

Le déficit du compte courant de la Tunisie devrait atteindre 2,7 % du PIB en 2025, sous l’effet d’un creusement du déficit commercial, selon les prévisions récentes, lit-on dans la dernière note économique de la Banque mondiale intitulée « Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité ».

Cette détérioration serait toutefois partiellement, compensée par une progression modérée des recettes touristiques et la baisse des prix du pétrole.

À moyen terme, le déficit extérieur poursuivrait sa hausse pour s’établir à 3,1 % du PIB en 2027.

Les investissements directs étrangers devraient rester globalement stables, tandis que les entrées de capitaux de portefeuille demeureraient très faibles.

Dans ce contexte, les pressions sur le financement extérieur devraient rester fortes. Face à des options limitées, les autorités pourraient être amenées à recourir davantage à des emprunts en devises auprès de la Banque centrale.

Parallèlement, les finances publiques devraient afficher une relative stabilisation. Le déficit budgétaire est attendu à  5,7 % du PIB en 2025, sous l’effet d’une hausse contenue des subventions et de la masse salariale, et d’une augmentation modérée des recettes fiscales.

À l’horizon 2027, il devrait légèrement reculer pour atteindre 4,4 % du PIB, grâce aux efforts engagés pour maîtriser les dépenses de subventions et de rémunération.

La dette publique connaîtrait une baisse marginale, passant de 84,5 % du PIB en 2024 à 83,6 % en 2027. Mais les besoins globaux de financement resteraient très élevés, portés par une hausse des remboursements de la dette. Ils atteindraient 28 milliards de dinars en 2026 et 27 milliards en 2027.

Dans un contexte de limitation de l’endettement extérieur, la couverture du déficit budgétaire demeure un défi, faute de sources alternatives de financement. Les prêts souverains devraient ainsi couvrir une large partie des besoins, réduisant la nécessité de recourir aux réserves pour financer le budget.

Toutefois, le recours au financement monétaire comporte plusieurs risques, notamment, l’éviction du crédit au secteur privé, les pressions inflationnistes et les vulnérabilités accrues pour le système bancaire, même si les risques externes venaient à s’atténuer.

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Croissance, inflation, dette : la Banque mondiale dresse un bilan nuancé de la conjoncture tunisienne

26. November 2025 um 16:32

La note de la Banque mondiale a rappelé que “l’économie tunisienne montre des signes de reprise, soutenue par une production agricole plus robuste, un regain d’activité dans le secteur de la construction, et une amélioration du tourisme. Le PIB réel a progressé de 2,4 % au cours des neuf premiers mois de 2025, après des années de croissance modérée et les effets persistants de la crise de COVID-19”.

“La croissance devrait atteindre 2,6 % en 2025, et se stabiliser autour de 2,4 % en 2026-2027. Si des conditions météorologiques favorables et un regain d’activité dans les secteurs clés devraient soutenir la reprise, des contraintes structurelles — notamment des financements extérieurs limités, une croissance de la productivité atone et un niveau d’investissement insuffisant — continuent de peser sur les perspectives à moyen terme” a encore indiqué le rapport.

S’agissant des autres indicateurs macroéconomiques, l’inflation a poursuivi sa baisse pour le septième mois consécutif, atteignant 4,9 % en octobre, après un pic de 10,4 % en février 2023.

Cette baisse est principalement liée au recul des prix mondiaux de l’énergie et des céréales, l’inflation alimentaire s’étant repliée à 5,6 %. Le déficit du compte courant s’est accentué pour atteindre 2 % du PIB au premier semestre, sous l’effet d’une hausse des importations et d’exportations stagnantes.

Toutefois, la solidité des recettes touristiques et des transferts des Tunisiens résidents à l’étranger auront contribué à atténuer les pressions extérieures. Les investissements directs étrangers ont augmenté de 41 % au cours des sept premiers mois, tirés par les projets dans les énergies renouvelables, soutenant ainsi la stabilité extérieure malgré un accès limité aux marchés internationaux. Sur le plan budgétaire, le déficit public s’est réduit à 6,3 % du PIB en 2024, tandis que la dette publique s’établit autour de 84,5 % du PIB.

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AMEN Social : couverture triplée en dix ans mais des améliorations nécessaires, selon la Banque mondiale

26. November 2025 um 16:14

“Continuer de préserver la stabilité macroéconomique et de renforcer la viabilité budgétaire, tout en étendant une protection sociale bien ciblée, sera essentiel pour assurer une prospérité partagée à l’ensemble de la population tunisienne” indique la dernière note économique de la Banque mondiale intitulée “Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité” publiée mercredi.

D’après cette note, il est tout aussi crucial de poursuivre les initiatives visant à améliorer la performance des entreprises publiques et à améliorer la concurrence et le climat d’investissement.

Le chapitre spécial du rapport examine le système tunisien de protection sociale, en mettant l’accent sur les programmes d’assistance sociale. L’analyse montre que le programme de transferts monétaires AMEN a joué un rôle central dans la réduction de la pauvreté et des inégalités, sa couverture ayant triplé au cours de la dernière décennie pour atteindre environ 10 % de la population.

Le rapport suggère de poursuivre les efforts pour améliorer le ciblage et l’équité, tout en développant davantage les outils numériques, soulignant également l’importance de renforcer l’inclusion économique et d’étendre progressivement l’assurance aux travailleurs informels, afin de tendre vers un système plus efficace et équitable.

” La Tunisie a réalisé d’importants progrès en matière de couverture en faveur des plus pauvres.

Conformément à l’accent que notre partenariat avec la Tunisie met sur le capital humain et la résilience, améliorer l’efficacité et l’équité des filets de protection sociale pourrait réduire les inégalités et stimuler l’inclusion économique des ménages vulnérables”, souligne Alexandre Arrobbio, le représentant-résident de la Banque mondiale pour la Tunisie.

 

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Programme AMEN : la Banque mondiale alerte sur les défaillances de ciblage des aides sociales en Tunisie

26. November 2025 um 15:56

Bien que le programme AMEN, principal programme de filet de sécurité sociale en Tunisie, ait contribué à la réduction de la pauvreté et des inégalités et réalisé des progrès importants en matière d’élargissement de la couverture sociale, il demeure confronté à plusieurs défis, c’est ce que ressort de Bulletin de conjoncture économique – Tunisie, publié, mercredi, par la Banque Mondiale sur le thème « Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité ».

La Tunisie dispose d’un système complet de protection sociale, combinant des régimes d’assurance contributive (comprenant les pensions de retraites, l’assurance maladie, les allocations familiales et les indemnités de maternité) et une assistance non contributive, qui repose en grande partie sur le programme «Amen Social», lequel offre aux ménages pauvres et à revenus limités des transferts monétaires et un accès gratuit ou subventionné aux soins de santé.

« Ces deux systèmes (contributif et non contributif) combinés couvrent près de 80 % de la population totale et servent de plateforme pour atténuer les chocs et protéger les moyens de subsistance des ménages tunisiens » selon la Banque Mondiale.

S’agissant des défis auxquels est confronté le programme Amen, l’institution internationale  a pointé de doigt des défaillances au niveau de son système de ciblage, affirmant que « des données obsolètes ou incomplètes ont pour conséquence d’exclure certaines familles qui en ont besoin, tandis que des familles moins vulnérables continuent de percevoir des aides ».

Soulignant qu’uniquement « 40% des ménages bénéficiant du programme sont classés parmi les 20% les plus pauvres », la BM a recommandé d’améliorer la performance du ciblage tout en veillant à garantir une application cohérente des critères d’éligibilité.

Par ailleurs, la BM a fait état d’autres défis persistants incluant les disparités régionales, les contraintes de capacité institutionnelle ainsi que la nécessité d’une digitalisation et d’une durabilité financière renforcées.

Partant, elle a estimé qu’un renforcement de l’intégration entre le programme AMEN et d’autres programmes sociaux permettrait de mieux lutter contre les inégalités régionales, notant que plus de 40 % des bénéficiaires de Transferts Monétaires Mensuels (TMM) sont concentrés dans les gouvernorats de Kasserine, Sid Bouzid, Jendouba, Kairouan, Gafsa et Siliana.

Elle a appelé, en outre, à l’amélioration des capacités institutionnelles dans ce domaine, à travers une meilleure coordination des efforts déployés aux niveaux central, régional et local et le renforcement des ressources humaines, à même d’assurer l’actualisation des enquêtes sociales et le traitement des plaintes.

De même, la BM a recommandé d’assurer l’harmonisation entre le programme AMEN non-contributif, et le système de sécurité sociale contributif.

« Étendre la couverture contributive aux travailleurs du secteur informel par le biais d’une affiliation simplifiée et de cotisations subventionnées, tout en garantissant la parité des prestations essentielles telles que les allocations familiales, favoriserait l’équité et réduirait la fragmentation du système », a-t-elle expliqué.

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ANPE : lancement de la procédure exceptionnelle de dépollution pour les établissements industriels jusqu’en 2025

26. November 2025 um 15:48

Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a appelé, mercredi, l’ensemble des propriétaires d’usines, d’ateliers, d’entrepôts et de chantiers opérant dans les secteurs de l’industrie, des mines et de l’énergie, et soumis à la législation relative aux établissements classés, à entamer la procédure de régularisation de leur situation juridique, en déposant leur étude de dépollution.

Dans un communiqué, le ministère invite les structures concernées à contacter l’Agence nationale de protection de l’environnement (ANPE) et à déposer leur étude de dépollution avant la fin de l’année 2025.

Cette mesure s’inscrit dans le cadre des décisions prises lors du conseil ministériel du 29 octobre 2024 et fait suite à la circulaire n°27, publiée le 7 novembre 2024 par la Présidence du Gouvernement. Cette circulaire, dédiée à l’accélération de la réalisation des projets et au soutien à l’investissement, autorise temporairement l’adoption de l’étude de dépollution comme mécanisme légal de régularisation pour les établissements industriels.

Ce dispositif exceptionnel permet aux entreprises de mettre à jour leur situation sans avoir à obtenir préalablement l’accord de l’ANPE ni à se conformer immédiatement au cahier des charges environnemental. Il restera en vigueur jusqu’à la fin de l’année 2025.

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ICoIAM 2025 à Hammamet : plus de 150 chercheurs réunis autour des mathématiques appliquées

26. November 2025 um 15:35

La Conférence internationale de mathématiques industrielles et appliquées (ICoIAM 2025) se tiendra du 19 au 21 décembre 2025 à Hammamet.

Organisé par l’Université de Sfax et l’Université de Kairouan, cet événement scientifique majeur réunira plus de 150 chercheurs, universitaires et professionnels issus de plus de 15 pays, autour des avancées les plus récentes dans le domaine des mathématiques appliquées à l’industrie.

Selon un site web dédié, la conférence s’inscrit dans une dynamique de renforcement de la collaboration internationale et vise à positionner la Tunisie comme pôle régional d’excellence en recherche mathématique appliquée. Elle entend également souligner le rôle fondamental des mathématiques comme levier du développement technologique et industriel.

Au cœur des débats : des thématiques d’actualité scientifique et industrielle telles que la science des données, l’intelligence artificielle appliquée à l’industrie, la dynamique des fluides numérique (CFD), les méthodes mathématiques en finance, la modélisation fractionnaire, les énergies renouvelables et la médecine computationnelle.

Le programme s’articulera autour de conférences plénières, de plus de 150 communications scientifiques réparties en sessions parallèles, ainsi qu’une session posters. Parmi les sujets abordés figurent le cadre hyper-complexe déformable en 3D, la stabilité des systèmes dissipatifs, ou encore les inégalités de Hermite-Hadamard, illustrant la richesse et la diversité des recherches présentées.

L’ICoIAM 2025 se veut un forum privilégié d’échanges interdisciplinaires, offrant aux participants l’opportunité de présenter leurs travaux, de nouer des collaborations internationales et de découvrir les dernières innovations dans des domaines tels que l’optimisation, la théorie du contrôle, la mécanique computationnelle, les problèmes inverses ou encore le calcul stochastique.

En mobilisant la communauté scientifique mondiale, cet événement confirme l’engagement de la Tunisie à promouvoir la recherche fondamentale et appliquée comme moteur d’innovation et de compétitivité industrielle.

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Tunisie : le ministère de l’Emploi prévoit 400 nouvelles sociétés communautaires et 5 000 auto-entrepreneurs en 2026

26. November 2025 um 13:25

La séance plénière conjointe entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le conseil national des régions et des districts consacrée à l’examen du budget alloué à la mission de l’emploi et de la formation professionnelle pour l’année 2026, a démarré mercredi matin, au palais du Bardo.

Les dépenses de la mission de l’emploi et de la formation professionnelle pour l’année 2026 ont été fixées à environ 1063. 900 millions de dinars, contre 1015.35 millions de dinars en 2025, soit une augmentation de 5%.

Les dépenses de la mission de l’emploi et de la formation professionnelle se répartissent comme suit : les dépenses salariales s’élèvent à 463.286 millions de dinars, les dépenses de gestion à 50.370 millions de dinars, les dépenses d’intervention à 546.560 millions de dinars, et les dépenses d’investissement à 3.900 millions de dinars.

Selon un rapport conjoint entre la commission de l’éducation, de la formation professionnelle, de la recherche scientifique, de la jeunesse et des sports à l’ARP et la commission des services et du développement social au conseil national des régions et des districts, le ministère de l’emploi a assuré la formation d’environ 52 mille apprenants en 2025 et 16 mille stagiaires avec un taux de mobilisation d’environ 87%.

L’infrastructure des centres de formation a été renforcée en 2025, outre la mise à jour des programmes pédagogiques et l’équipement de 32 centres, dans le cadre de partenariats internationaux et la création de nouvelles spécialités.

Les projets de réhabilitation ont été renforcés pour préparer les centres à la nouvelle rentrée de la formation et des interventions ont été réalisées dans plus de 70 établissements à travers l’agence tunisienne de formation professionnelle. La stratégie de communication et de sensibilisation dans le secteur de la formation professionnelle a été développée au cours de l’année 2025, ainsi que le système d’inscription à distance.

Selon le même même rapport, l’année 2026 sera marquée par la mise en œuvre des projets programmés, le lancement d’appels d’offres pour plusieurs nouveaux centres de formation, l’exploitation d’un système de veille des métiers pour déterminer les besoins de l’économie en compétences à court et moyen terme, en s’appuyant sur des études, des enquêtes sur le terrain et des plateformes numériques spécialisées.

Concernant le programme de développement de l’initiative privée et des sociétés communautaires, 230 sociétés communautaires ont été lancées ayant généré 380 postes d’emploi et 88 sociétés ont obtenu des financements de plus de 29.46 millions de dinars, outre la révision du cadre législatif des sociétés communautaires par le décret-loi numéro 3 de l’année 2025, en vue de simplifier les procédures de création, de participation, de gestion et de gouvernance.

S’agissant de la diffusion et l’enracinement de la culture d’entreprenariat, le ministère de l’emploi a introduit un volet spécifique à l’initiative privée dans les programmes pédagogiques dans 10 centres de formation professionnelle et lancé la plateforme “Moubader” (auto-entrepreneur) pour regrouper les services d’accompagnement et d’encadrement.

Le ministère de l’emploi s’emploie à créer 400 nouvelles sociétés communautaires en 2026 et à accroitre le nombre des bénéficiaires du régime d’auto-entrepreneur pour atteindre 5 mille.

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Tunisie : le projet TANIT met en avant patrimoine, tourisme durable et innovation au Kef

Von: walid
26. November 2025 um 12:58

Construire ensemble des partenariats pour un développement territorial durable est au cœur de l’événement “Les Rencontres du Kef”, qui se tiendra le 2 décembre 2025 au centre Elife au Kef.

Organisées dans le cadre du projet TANIT, ces rencontres proposent des séances de dialogue et de mise en réseau autour du patrimoine, du tourisme durable et du développement local.

Le programme prévoit un workshop consacré aux dispositifs numériques au service de la valorisation du patrimoine, un partage d’expériences ainsi qu’une réflexion sur des perspectives communes pour bâtir des dynamiques durables entre territoire, culture et innovation, en plus de la signature de conventions de partenariat.

Lancé en 2024, le projet TANIT est une initiative destinée à renforcer le développement du tourisme durable en Tunisie. Il vise à consolider les capacités des organisations de la société civile (OSC) actives dans ce domaine, en promouvant une approche inclusive qui valorise le riche patrimoine naturel et culturel du pays. Le projet ambitionne également de stimuler le développement économique, en particulier dans les régions intérieures, en diversifiant l’offre touristique au-delà des zones côtières.

Le Kef, comme les sept autres gouvernorats concernés -Jendouba, Siliana, Béja, Zaghouan, Médenine, Gabès et Tataouine- se trouve au cœur des initiatives du projet, avec l’objectif de dynamiser leur potentiel touristique et d’en renforcer l’attractivité.

Cofinancé par l’Union européenne en Tunisie et soutenu par le ministère du Tourisme et de l’Artisanat, le projet est mis en œuvre par Leaders International en partenariat avec Museum Lab, un laboratoire de maquettage et d’expérimentation dédié à la médiation dans le secteur du patrimoine culturel en Tunisie.

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