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Maghroum’IN : Une nouvelle initiative pour l’entrepreneuriat et l’emploi jeune en culture et sport

Von: La Presse
23. Mai 2025 um 13:31

Maghroum’IN a célébré le lancement officiel du Programme Entrepreneuriat et Emploi des Jeunes, qui marque une étape majeure dans le soutien à l’inclusion économique des jeunes par l’entrepreneuriat culturel et sportif.

Maghroum’IN s’inscrit dans le programme EU4Youth de l’Union Européenne en Tunisie dans le cadre d’une convention avec le gouvernement tunisien. Il est mis en œuvre par l’Agence Espagnole pour la Coopération Internationale au Développement (AECID), le British Council et la Fondation pour l’Internationalisation des Administrations Publiques (FIAP), en partenariat avec les ministères tunisiens des affaires culturelles et de la Jeunesse et des Sports.

L’événement a réuni 136 jeunes entrepreneuses et entrepreneurs fraîchement sélectionnés, ainsi que les partenaires et les personnes influentes dans les domaines de la culture et des sports. Il a permis de célébrer leur engagement, de présenter les contours du programme, de favoriser les échanges entre jeunes, institutions et partenaires, et de tracer les grandes lignes d’une vision commune fondée sur l’innovation, la créativité et l’inclusion.

Une ambition pour la jeunesse tunisienne

Maghroum’IN s’inscrit dans une dynamique ambitieuse de transformation sociale, en plaçant les jeunes au cœur des dynamiques culturelles et sportives. Depuis 2022, il agit pour renforcer la participation des jeunes à la vie publique, en tenant compte des multiples formes d’exclusion et en valorisant leur potentiel d’expression et de transformation à travers la création, le sport et la culture.

C’est dans cette optique que le Programme Entrepreneuriat et Emploi des Jeunes a vu le jour. Conçu pour accompagner la création, le développement ou la relance de projets entrepreneuriaux portés par des jeunes dans les secteurs du sport et de la culture, il vise à générer de nouvelles opportunités professionnelles dans des filières souvent marginalisées mais porteuses. Il encourage l’adoption des tendances actuelles, stimule l’innovation et appuie les dynamiques locales

Le lancement du programme a suscité un engouement considérable. Pas moins de 553 candidatures ont été reçues, dont 445 pour le parcours Incubation et 108 pour le parcours Accélération. Après une première phase de sélection sur dossier, 242 candidatures ont été présélectionnées. Au terme d’entretiens individuels, 136 jeunes ont été retenus : 82 suivront le parcours Incubation, tandis que 54 bénéficieront du parcours Accélération.

Les projets sélectionnés témoignent de la diversité, de l’audace et de l’innovation des jeunes porteurs et porteuses d’idées. Dans le domaine du sport, on retrouve des initiatives autour des sports de plein air, des espaces de remise en forme modernisés, des outils numériques de suivi des performances, des plateformes en ligne dédiées à l’organisation d’événements sportifs et des projets fédérant les communautés autour de nouvelles pratiques inclusives. Côté culture, les projets portent sur la création d’espaces culturels hybrides, des centres de formation en arts vivants, la digitalisation du patrimoine, la production audiovisuelle innovante ou encore le développement d’applications mobiles pour démocratiser l’accès à la culture.

Un accompagnement complet et des soutiens essentiels

Tout au long du programme, les bénéficiaires seront accompagnés à travers un parcours structuré comprenant des formations ciblées, des ateliers pratiques, un coaching individualisé, du mentorat et une préparation approfondie à la recherche de financement. . La mise en œuvre de ce parcours s’appuie sur l’expertise de trois structures d’accompagnement reconnues : CEED Tunisia, la Westerwelle Foundation et RedStart Tunisia.

Une sélection finale déterminera les projets qui seront financés intégralement par le programme.

Il est à noter que l’événement de lancement a vu la présence de représentants des partenaires institutionnels, notamment Radhia Amri du Ministère des Affaires Culturelles et Foued El Ouni du Ministère de la Jeunesse et des Sports. L’événement a également été honoré par des personnalités diplomatiques et institutionnelles de haut rang, dont Elizabeth Green, Ambassadrice adjointe à l’Ambassade du Royaume-Uni, Javier Puig, Ambassadeur d’Espagne en Tunisie, et Massimiliano Messi, Chef de section à la Délégation de l’Union Européenne.

La présence de ces personnalités a souligné l’importance stratégique que revêt l’entrepreneuriat jeune pour l’avenir du pays.

Des figures influentes du monde de la culture et du sport ont également pris la parole pour partager des messages inspirants, à l’image de Heykel Mgannem, El Seed et Saloua Abdelkhalek, réaffirmant la nécessité de croire dans le potentiel de la jeunesse tunisienne.

À travers cette initiative, Maghroum’IN réaffirme une conviction forte : la culture et le sport ne sont pas de simples terrains d’expression, mais des leviers puissants pour l’autonomie, l’inclusion et la construction d’un avenir professionnel durable pour les jeunes. Ce programme incarne une dynamique collective où l’innovation sociale et l’audace entrepreneuriale s’allient pour dessiner une société plus juste, plus créative et plus solidaire.

D’après communiqué

 

Forum de Kazan : coopération Russie-OCI en marche

Quelque 130 accords et mémorandums d’entente ont été signés au terme du « Kazan Forum 2025« , le XVIe Forum économique international « Russie – monde islamique », qui s’est tenu du 13 au 18 mai à Kazan, 6e plus grande ville de Russie et capitale de la République du Tatarstan.

Ont pris part à cet événement, 96 pays et 82 districts fédéraux russes ainsi que 8 500 invités dans le programme d’affaires de ce forum annuel de la Russie et des pays membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI). Il a l’ambition d’être une plateforme pour booster la coopération entre la Russie et les États membres de de cette organisation dans une multitude de secteurs.

Les autorités russes ont indiqué que les relations commerciales entre la Russie et le monde islamique sont en progression tout autant que le nombre de projets d’investissements internationaux grâce à ce forum, insistant sur l’importance de « construire un dialogue international entre la Russie et les pays islamiques ».

Le Forum de Kazan a porté sur la numérisation de la coopération entre la Russie et les pays de l’OCI et a traité de domaines très diversifiés, se rapportant à la coopération internationale, l’industrie halal, le sport, le financement et l’investissement islamiques, le tourisme, la culture, le commerce, l’économie, les ressources humaines, les sciences et technologies et l’informatique.

Le chargé d’affaires ad interim à l’ambassade de Tunisie a Moscou, Bechir Langar, a déclaré à l’occasion de ce forum, à l’Agence TAP,  que la Russie oriente ses efforts vers le développement des relations avec les pays arabes, islamiques et africains dans de nombreux domaines économiques, notamment les technologies de l’information, la sécurité informatique, le transport, outre les domaines de l’éducation.

 Et d’expliquer: la Tunisie en tant que pays importateur net de céréales, de pétrole et dérivés et d’engrais, accorde un intérêt spécial au développement des relations avec la Russie. L’ambassade de Tunisie à Moscou est en train de prospecter le marché russe en vue d’identifier les sociétés russes intéressées par l’importation de l’huile d’olive tunisienne ainsi que des dattes, du prêt-à-porter et des cosmétiques.

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Japon : l’inflation ne faiblit pas

23. Mai 2025 um 14:00

L’inflation sous-jacente au Japon a accéléré en avril à son rythme annuel le plus rapide depuis plus de deux ans en raison de la hausse constante des prix des denrées alimentaires. C’est ce qui ressort des données qui viennent d’être publiées, augmentant la probabilité d’une nouvelle hausse des taux d’intérêt d’ici la fin de l’année. 

Ces données sur l’inflation soulignent la difficulté de la Banque du Japon à équilibrer les pressions sur les prix dues à l’inflation alimentaire persistante et les vents contraires à la croissance provoqués par les tarifs douaniers du président américain, Donald Trump.

En effet, l’indice des prix à la consommation (IPC) de base, qui exclut les produits frais mais inclut les prix du pétrole, a augmenté de 3,5 %, dépassant les prévisions du marché qui tablaient sur une hausse de 3,4 % et s’accélérant par rapport à une hausse de 3,2 % en mars.

Il s’agit également du rythme de croissance annuel le plus rapide pour l’indice depuis la hausse de 4,2 % en janvier 2023, se maintenant au-dessus de l’objectif de 2 % de la Banque centrale (BoJ) pendant plus de trois ans.

« L’inflation sous-jacente est restée forte en avril malgré la réduction des frais de scolarité dans les lycées publics », a déclaré Marcel Thieliant, responsable de l’Asie-Pacifique chez Capital Economics. « Notre propre point de vue est que la force persistante de l’inflation convaincra la BoJ de relever à nouveau les taux d’intérêt en octobre ».

Un sondage Reuters, réalisé du 7 au 13 mai, a montré que la plupart des économistes s’attendent à ce que la BoJ maintienne ses taux stables jusqu’en septembre, une petite majorité prévoyant une hausse d’ici la fin de l’année.

La récente hausse de l’inflation est principalement due à une flambée des prix alimentaires de 7 %, signe que de nombreuses entreprises ont augmenté leurs prix au début du nouvel exercice fiscal japonais en avril. Le prix du riz a grimpé de 98,6 % le mois dernier par rapport à l’année précédente. Tandis que celui du chocolat a bondi de 31 %.

Un autre indice, excluant les prix du carburant et des produits frais et considéré par la Banque du Japon comme un meilleur indicateur de la pression sur les prix induite par la demande, a progressé de 3,0 % en avril par rapport à l’année précédente, selon les données. Cette hausse s’est accélérée par rapport à la hausse de 2,9 % enregistrée en mars.

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Mercedes-Benz Tunisie dévoile sa gamme 100 % électrique EQ

Von: La Presse
23. Mai 2025 um 13:17

Dans le cadre d’un événement immersif baptisé “The New Code”, Mercedes-Benz Tunisie a inauguré sa gamme entièrement électrique EQ au sein de son showroom de La Charguia. Une étape historique pour la marque à l’étoile blanche, importée et distribuée en Tunisie par Le Moteur S.A., et un signal fort en faveur d’une mobilité durable, innovante et sensorielle.

Cinq modèles emblématiques ont été présentés : EQB, EQE, EQE SUV, EQS et EQS SUV. Chacun incarne une facette du luxe électrique : performance, autonomie impressionnante (jusqu’à 782 km pour l’EQS), technologies de pointe, et univers sensoriels sur mesure. Le showroom a été totalement repensé en zones immersives, intégrant réalité augmentée, projections et expériences artistiques, pour refléter la vision mondiale « Defining Electric ».

La soirée de lancement a réuni journalistes, experts, influenceurs et personnalités du monde culturel autour d’un cocktail dînatoire rythmé par des sons électroniques et des performances artistiques. Cette mise en scène souligne l’ambition de Mercedes-Benz : conjuguer esthétique, intelligence technologique et engagement environnemental, sans renoncer à son héritage de raffinement.

Avec cette nouvelle gamme, Mercedes-Benz Tunisie réinterprète les codes du luxe à l’ère électrique, entre puissance maîtrisée, autonomie optimisée et design futuriste. Plus qu’une évolution, c’est une révolution silencieuse, où chaque modèle devient un symbole de transition, et chaque conducteur, un acteur du changement.

La Presse avec Communiqué

Le G7 met en garde contre les « déséquilibres excessifs » de l’économie mondiale

23. Mai 2025 um 12:35

Les ministres des Finances et les gouverneurs des Banques centrales du G7 se sont engagés à remédier aux « déséquilibres excessifs » de l’économie mondiale, selon un projet de déclaration cité Bloomberg News, jeudi 22 mai 2025.

Les ministres des Finances du G7 ont souligné la nécessité d’une compréhension commune de la manière dont « les politiques et pratiques non marchandes compromettent la sécurité économique mondiale ». Ils ont déclaré qu’ils étaient d’accord sur l’importance de créer des conditions de concurrence équitables et d’adopter une approche largement coordonnée pour remédier aux dommages causés par ceux qui ne suivent pas les mêmes règles et manquent de transparence.

Ces remarques font partie d’un communiqué final en cours de préparation pour résumer trois jours de réunions (20, 21 et 22 mai) entre des responsables des pays du G7 – les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, la France, l’Allemagne, l’Italie et le Japon – à Banff, au Canada.

Le projet prévoit une analyse de la « concentration du marché et de la résilience de la chaîne d’approvisionnement internationale ».

Il mentionne également la reconnaissance de l’augmentation des expéditions internationales dites de faible valeur, aussi appelées expéditions « de minimis », généralement en provenance de détaillants chinois comme Temu et Shein. « Ces expéditions risquent de surcharger les systèmes douaniers et de perception des impôts et d’être utilisées pour faire passer en contrebande des matières illicites, notamment des drogues ».

Le projet de déclaration ne parvient cependant pas à mettre en évidence l’acrimonie et les profonds désaccords entre les alliés au sujet des tarifs douaniers imposés par l’administration Trump. Il y a un an, en Italie, le groupe des ministres des Finances avait réitéré son engagement en faveur d’un « système multilatéral libre, juste et fondé sur des règles », mais à Banff, cet engagement a été édulcoré pour se résumer à « la poursuite de nos objectifs politiques communs ».

La déclaration fait référence aux inquiétudes soulevées par les organisations internationales lors de la dernière réunion du groupe en avril concernant la manière dont l’incertitude politique pèse sur la croissance, mais minimise l’évolution de ces risques.

« Nous reconnaissons que l’incertitude en matière de politique économique a diminué depuis son pic et nous travaillerons ensemble pour réaliser de nouveaux progrès », indique le plan.

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Compétitivité verte et financement de la PME de demain : l’engagement politique de l’Union européenne

23. Mai 2025 um 12:33

La conférence « Compétitivité verte : financer les PME de demain », organisée par la Banque de l’Habitat (BH Bank), ce jeudi 22 mai 2025 dans un hôtel aux Berges du Lac 1, en partenariat avec la BEI et l’Union européenne, s’est tenue alors que le Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) de l’UE est entré en vigueur.

La conférence a permis d’approfondir l’analyse du contexte économique dans lequel s’inscrit cette initiative, à travers les interventions d’experts sectoriels qui ont enrichi la compréhension des enjeux et des opportunités.

 

Marco Stella, chef de la section économique de la délégation de l’Union européenne en Tunisie, a apporté la dimension politique et diplomatique à cette initiative, inscrivant le programme « Trade and Competitiveness » dans le cadre plus large des relations stratégiques entre l’Union européenne et la Tunisie.

Son intervention s’est caractérisée par une approche à la fois technique et géopolitique, soulignant la dimension partenariale de l’engagement européen.

Stella a reconnu le défi que représentait son intervention, succédant à des panélistes qu’il a qualifiés d’« experts engagés et particulièrement connaisseurs ». Cette modestie apparente masquait en réalité une volonté de replacer l’initiative dans une perspective politique et stratégique dépassant les seuls aspects techniques et financiers.

En effet, le représentant européen a réaffirmé avec force que « l’Union européenne demeure un partenaire à la fois technique, financier et politique pour la Tunisie ». Cette triple dimension du partenariat revêt selon lui une importance cruciale, concernant non seulement le secteur public mais également, et de manière particulièrement significative, le secteur privé tunisien.

Marco Stella a présenté le programme « Trade and Competitiveness » comme un don de l’Union européenne permettant à la BEI de générer des ressources financières additionnelles au bénéfice des petites et moyennes entreprises, via le partenariat avec la BH Bank. Cette mécanique financière illustre selon lui l’approche européenne privilégiant les partenariats larges et l’effet de levier pour maximiser l’impact des financements publics.

L’ambition affichée vise explicitement à aider l’économie réelle, objectif prioritaire de l’Union européenne et de sa banque d’investissement. « Cette focalisation sur l’économie réelle témoigne d’une volonté de dépasser les approches purement financières pour s’attaquer aux défis concrets auxquels font face les entreprises tunisiennes », assure le dirigeant européen.

Visite  de terrain

M. Stella a rappelé l’importance fondamentale des PME dans l’économie tunisienne, citant le chiffre de 90 % du tissu économique national qu’elles représentent. Il a souligné qu’« elles emploient des millions de personnes et génèrent des opportunités d’emploi dans différents secteurs de l’économie, constituant ainsi l’épine dorsale du système productif tunisien ».

Pour illustrer ses dires, le diplomate européen a évoqué ses missions d’accompagnement sur le terrain, citant notamment une récente visite à Gabès avec le ministre du Tourisme « pour explorer les opportunités de développement touristique ». Ces expériences de terrain ont renforcé, souligne-t-il, la conviction de l’importance de renforcer le tissu économique dans certaines régions qui, pour des raisons historiques, territoriales ou environnementales, disposent de moindres possibilités de développer leur valeur ajoutée.

Un constat alarmant, mais solution avec « Trade and Competitiveness »

Un constat particulièrement alarmant a été mis en avant par . Stella : la durée de vie moyenne des PME tunisiennes ne dépasse pas 18 mois selon les données disponibles. Ce chiffre dramatique illustre la fragilité structurelle de ces entreprises et justifie l’urgence des mesures d’accompagnement proposées.

Parmi les défis majeurs identifiés, M. Stella a notamment insisté sur la difficulté d’accès au crédit, problématique centrale que le programme « Trade and Competitiveness » ambitionne de résoudre. Cette difficulté d’accès au financement constitue selon lui un goulot d’étranglement majeur limitant le développement et la pérennité des PME tunisiennes.

Au-delà de la dimension financière, M. Stella a mis en avant la possibilité d’assistance technique et la mise à disposition d’une garantie par la BEI et la BH Bank. « Cette approche intégrée reconnaît que le financement seul ne suffit pas et doit s’accompagner d’un renforcement des capacités et d’un partage approprié des risques ».

Secteurs concernés par le nouveau dispositif

Le représentant européen a détaillé les secteurs ciblés par l’initiative : agroalimentaire, textile, automobile et mécatronique. Ces choix sectoriels résultent selon lui d’analyses approfondies et d’études réalisées en collaboration avec la BEI et les acteurs économiques tunisiens, garantissant ainsi la pertinence et l’ancrage territorial de l’initiative.

Par ailleurs, M. Stella a explicité l’ambition de l’Union européenne de créer un écosystème favorable permettant aux PME d’innover, d’exporter et de contribuer activement à la transition verte. « Cette vision écosystémique dépasse la simple logique de financement pour embrasser une transformation plus profonde du tissu économique tunisien », dit-il.

Le soutien aux PME engagées dans des investissements durables constitue, affirme M. Stella, une partie intégrante des stratégies de développement économique de l’Union européenne en Tunisie. Cette intégration témoigne d’une approche cohérente liant développement économique et transition écologique, deux objectifs désormais indissociables dans la vision européenne.

Climat des investissements en Tunisie

M. Stella a particulièrement insisté sur la coordination avec le gouvernement tunisien pour renforcer et améliorer le climat des investissements en Tunisie, ainsi que pour renforcer les liens entre la Tunisie et l’Union européenne. Cette dimension de dialogue politique illustre la volonté européenne de dépasser les seuls aspects techniques pour s’engager dans une transformation structurelle durable.

Qu’entendre par “équipe Europe“ ?

L’initiative s’inscrit plus globalement dans un effort de soutien coordonné en format « Equipe Europe », concept symbolisant le travail que l’Union européenne vise à développer dans l’avenir. Cette approche utilise le mandat de coordination de la Commission européenne pour fédérer les différents partenaires européens présents en Tunisie.

La BEI, qualifiée de « partenaire d’excellence », constitue naturellement un élément central de cette équipe Europe, mais M. Stella a souligné que d’autres partenaires et institutions financières bilatérales des États membres travaillent également dans le secteur d’appui aux PME. Cette multiplicité d’acteurs nécessite une coordination renforcée pour maximiser l’efficacité des interventions.

M. Stella a rappelé l’alignement de cette initiative avec le programme national de relance économique en faveur des PME, soulignant ainsi le respect de la souveraineté tunisienne et la volonté de s’inscrire dans les priorités nationales définies par les autorités tunisiennes.

L’objectif affiché consiste à croiser les expertises et les dialogues entre institutions financières, experts, autorités publiques et chefs d’entreprise pour faire émerger des solutions concrètes et adaptées. Cette approche participative reconnaît la complexité des défis à relever et la nécessité d’une mobilisation collective de l’ensemble des parties prenantes.

M. Stella a conclu son intervention en réaffirmant, au nom de l’Union européenne, l’engagement à soutenir les réformes structurelles et les dynamiques économiques positives en Tunisie. Il a exprimé une confiance profonde dans le potentiel du secteur privé tunisien, et notamment des PME, pour bâtir un avenir plus durable, inclusif et prospère pour l’ensemble de la population tunisienne.

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CEPEX : B2B à Rome pour valoriser les produits tunisiens

23. Mai 2025 um 13:04

Le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX) organise, les 11 et 12 juin 2025, au Centre Agroalimentaire de Rome (CAR), des rencontres professionnelles (B to B) dédiées aux produits du terroir et produits frais, et ce, en collaboration avec l’Ambassade de Tunisie à Rome, et en partenariat avec l’Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA) et le projet d’Accès aux Marchés des Produits Agroalimentaires et de Terroir (PAMPAT).

Selon le Cepex, cet événement comprendra des rencontres professionnelles (B to B) entre les entreprises tunisiennes participantes et les grossistes du CAR ; un espace promotionnel pour l’exposition des produits tunisiens, ainsi que des séances de dégustations. L’objectif est de valoriser l’offre tunisienne auprès des grossistes du Centre Agroalimentaire de Rome et de nouer des collaborations stratégiques sur le marché italien.

Cet évènement est destiné aux professionnels tunisiens exerçants dans les filières des dattes et dérivés ; des tomates séchées et artichauts transformés ; et des fruits et légumes.

Les entreprises tunisiennes intéressées par cet évènement peuvent s’inscrire via le lien suivant : httpss://www.e-cepex.tn/c/b2b/details/380 au plus tard le 30 mai 2025.

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Tunisie : les sociétés de sous-traitance sommées de se reconvertir en prestataires de services

23. Mai 2025 um 12:43

“Selon la nouvelle loi sur l’organisation des contrats de travail et l’interdiction de la sous-traitance, les sociétés de prestation de services ne peuvent pas exercer une activité principale ou permanente au profit des entreprises bénéficiaires”, a fait savoir Hafedh Laamouri, expert en droit du travail.

Dans une déclaration à l’agence TAP, Laamouri a expliqué que l’intervention des sociétés de prestation de services devra se limiter à des missions ponctuelles dans le cadre de contrats ou de marchés et ne peut pas inclure les activités essentielles assumées par l’entreprise bénéficiaire.

D’après la même source, la nouvelle loi, adoptée mercredi dernier par le parlement, stipule que les sociétés de services peuvent effectuer des missions en relation avec la comptabilité, le conseil ou la maintenance précisant que les entreprises de sous-traitance pourraient se transformer en prestataires de services, à condition d’abandonner définitivement la sous-traitance, désormais criminalisée.

Laamouri a indiqué qu’il est actuellement interdit de recruter des employés en sous-traitance. “Ils doivent être recrutés par l’entreprise de manière directe avec des contrats à durée indéterminée (CDI)”, a-t-il averti.

Dans ce contexte, il a aussi signalé que des poursuites judiciaires seront engagées à l’encontre des employeurs qui auraient licencié leurs employés travaillant dans le cadre de la sous-traitance avant la promulgation de la nouvelle loi.

En outre, l’expert en droit du travail a mis l’accent sur l’importance d’enraciner la culture du travail estimant qu’elle constitue l’un des enjeux majeurs pour les employeurs.

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Utap │ Inauguration du Marché de l’agriculture tunisien

23. Mai 2025 um 12:57

A l’occasion de la Journée internationale de la biodiversité, le Marché de l’agriculture tunisien a été inauguré à Tunis, jeudi 22 mai 2025. Une initiative qui valorise les économies agricoles locales et promeut la sécurité alimentaire dans le cadre de la coopération entre la Tunisie et l’Italie.

Selon la Fondation Campagna Amica, qui y est associée, ce projet est le fruit d’une collaboration entre le ministère italien des Affaires étrangères, le Centre international de hautes études agronomiques méditerranéennes (Ciheam Bari), World Farmers Market Coalition et Fondazione Campagna Amica, avec la participation de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (Utap) et des communautés agricoles locales.

Chaque samedi, au siège de l’Utap, 30 producteurs – dont de nombreuses femmes – proposeront aux citoyens des produits alimentaires locaux, frais et de saison, cultivés dans le respect de la biodiversité.

L’ambassade d’Italie à Tunis a indiqué que le lancement de ce marché a été célébré avec une soirée culinaire à la résidence de l’ambassadeur «La Charmeuse», à travers un menu italo-tunisien élaboré par les chefs paysans Franca Cabras et Piero Ligorio en collaboration avec le chef tunisien Taha Trad.

«La promotion de l’agriculture biologique en Tunisie est au cœur de l’engagement de la Coopération italienne. Soutenir les producteurs locaux, c’est accompagner un développement durable, fondé sur le respect des ressources naturelles», a déclaré Alessandro Prunas.

I. B.

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Le Royaume Uni ouvert aux entreprises technologiques tunisiennes  

23. Mai 2025 um 12:23

Il existe d’importantes opportunités commerciales inexploitées pour les entreprises tunisiennes au Royaume-Uni, notamment dans les secteurs de la technologie et du textile, a déclaré l’ambassadeur du Royaume-Uni en Tunisie, Roderick Drummond. Vidéo.

S’exprimant lors d’un entretien avec l’agence Tap, l’ambassadeur a souligné le potentiel de renforcement des liens commerciaux et d’investissement mutuel.

«La technologie est un véritable atout pour la Tunisie», a déclaré M. Drummond, ajoutant qu’il existe «d’importantes opportunités de collaboration avec des entreprises britanniques et d’investissements accrus dans les entreprises tunisiennes de ce secteur, par exemple dans la fintech».

Evoquant les récents événements qui ont incité le Royaume-Uni à s’intéresser à l’innovation tunisienne, le diplomate a parlé des récentes rencontres à Londres, au cours de laquelle des entreprises technologiques tunisiennes ont présenté leurs innovations.

«Des efforts sont en cours pour connecter plus efficacement les entreprises tunisiennes aux marchés financiers londoniens afin de stimuler les investissements», a déclaré M. Drummond, ajoutant qu’il existe «un réel potentiel pour les jeunes – et les moins jeunes – ingénieurs, entrepreneurs et scientifiques» dans les domaines liés à la technologie.

Concernant le textile, l’ambassadeur a estimé que la réputation de longue date de la Tunisie en matière de «qualité et de savoir-faire» pouvait être davantage mise à profit. En alliant cette tradition à un «design innovant et des pratiques durables», la Tunisie pourrait répondre à la demande croissante du Royaume-Uni en produits de mode éthiques et de haute qualité. «Nous cherchons constamment à exploiter les opportunités offertes par le Royaume-Uni», a-t-il précisé.

Drummond a également annoncé la participation de dix startups technologiques tunisiennes à la London Tech Week en juin, où elles présenteront leurs travaux sur un stand tunisien dédié. Il a décrit l’événement comme «l’un des plus grands événements du calendrier technologique mondial» et a indiqué qu’il bénéficierait du soutien de Conect International et de la Chambre de commerce tuniso-britannique.

«Je pense qu’elles établiront des liens formidables avec le monde entier grâce à cet événement londonien», a-t-il déclaré, soulignant que le Royaume-Uni s’apprête à dévoiler une nouvelle stratégie industrielle visant à rationaliser les opérations commerciales et à créer des opportunités d’investissement.

«Nous cherchons à encourager les investissements dans les deux sens, ce qui me semble important. La Grande-Bretagne est de retour. La Grande-Bretagne est véritablement ouverte aux affaires», a soulignéM. Drummond en évoquant les récents accords signés par le Royaume-Uni avec l’Union européenne, l’Inde et les États-Unis, qui, selon lui, témoignent d’une «réelle ouverture» ​​du Royaume-Uni dans ses échanges commerciaux internationaux. «Nous sommes également ouverts à la Tunisie», a-t-il conclu.

Vidéo.

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Manouba-cultures céréalières : une hausse de 50% de la production par rapport à l’année dernière

Von: La Presse
23. Mai 2025 um 12:00

Le Commissariat Régional au Développement Agricole de la Manouba  table cette année sur une production de  850.000 quintaux de céréales avec un rendement d’environ 24 quintaux par hectare, dont 520.000 quintaux de blé dur, après l’ensemencement de 35.500 hectares (taux de réalisation de 95%), dont 350 hectares irrigués, a-t-il annoncé lors d’une séance de travail tenue, vendredi, pour examiner les préparatifs de la saison des récoltes.

Cette estimation représente  une hausse d’environ 50 % par rapport à la saison de récolte précédente, qui a enregistré une production d’environ 470 quintaux.

TSI sous la tutelle d’un administrateur judiciaire

23. Mai 2025 um 11:34

Le Conseil du marché financier (CMF) a annoncé, jeudi 22 mai 2025, la nomination de l’expert Bilel Errahmouni en tant qu’administrateur judiciaire de la société d’intermédiation en bourse Tuniso-Séoudienne d’Investissement (TSI). Cette décision, ordonnée par le Tribunal de première instance de Tunis le 15 mai, est valable pour une durée de trois mois.

Selon un communiqué du CMF, cette mesure vise à « assurer la gestion administrative et financière de la société sous la supervision d’un juge contrôleur ». L’administrateur judiciaire représentera désormais TSI devant les clients, les banques et les autorités de régulation. Il traitera également les réclamations, sous le contrôle du tribunal et la supervision du CMF

Contexte : des manquements graves

Cette décision s’inscrit dans le cadre d’un suivi accru du CMF face aux « graves manquements » de TSI en matière de gouvernance et de gestion. Ces dysfonctionnements ont conduit à une « situation fragile et instable », risquant d’affecter les droits et avoirs des clients.

Poursuite des procédures

Le CMF a rappelé que l’instruction disciplinaire se poursuivait, parallèlement aux actions judiciaires, afin de « protéger les épargnants et garantir la stabilité du marché financier ».

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Trump : l’UE doit supprimer unilatéralement ses droits de douane, sinon 20 % de riposte

23. Mai 2025 um 11:32

Le Financial Times rapporte, vendredi 23 mai 2025, que les négociateurs commerciaux du président américain Donald Trump font pression sur l’Union européenne pour qu’elle réduise unilatéralement les droits de douane sur les produits américains.

Les négociateurs affirment que sans concessions il n’y aura pas de progrès dans les discussions visant à éviter l’imposition d’un tarif supplémentaire de 20 %, qualifié de « réciproque ».

Selon des sources bien informées citées par le média, le représentant américain au Commerce, Jamison Greer, s’apprête à informer ce 23 mai son homologue européen, Maroš Šefčović, que la dernière « note interprétative » soumise par Bruxelles lors des négociations ne répond pas aux attentes américaines.

Les États-Unis sont consternés par le fait que l’Union européenne n’a proposé que des réductions tarifaires réciproques, au lieu de s’engager à les réduire unilatéralement, comme l’ont proposé certains autres partenaires commerciaux de Washington. L’UE n’a pas non plus réussi à présenter la taxe numérique proposée comme point de négociation. Ce que réclament les États-Unis.

Bien que l’Union européenne cherche à élaborer un texte commun pour encadrer les discussions, les deux parties restent très éloignées, selon des sources proches des discussions citées par le Financial Times.

Réduire le déficit commercial de 192 milliards d’euros

MM. Greer et Šefčović doivent se rencontrer à Paris le mois prochain (juin). Une rencontre qui devrait être un test crucial pour savoir si les deux parties peuvent éviter une escalade de leur conflit commercial. Les États-Unis insistent pour que Bruxelles adopte des mesures visant à réduire le déficit commercial de 192 milliards d’euros.

Malgré l’échange de documents de négociation entre les deux parties, peu de progrès ont été réalisés depuis que Trump a annoncé une période de négociation de 90 jours. Un troisième responsable au courant des discussions a déclaré qu’il n’était pas optimiste quant à la possibilité de parvenir à un accord qui permettrait d’éviter les droits de douane américains sur les importations européennes. « L’échange de messages ne constitue pas un réel progrès… Nous ne faisons toujours pas de réels progrès », a-t-il souligné.

Londres devance l’Union européenne dans l’accord avec Washington

Le Royaume-Uni a conclu un accord qui maintient les tarifs « réciproques » de 10 % imposés par Trump, mais a reçu un quota sans droits de douane pour ses exportations d’acier et une réduction des tarifs à 10 % sur 100 000 voitures. Il a également dû autoriser davantage d’importations d’éthanol et de viande américains…

Certains diplomates européens estiment que les États-Unis maintiendront un minimum de 10 % dans tout accord, un point de vue que de nombreux ministres européens du Commerce considèrent comme une justification à des représailles.

Supprimer tous les droits de douane

Les États-Unis considèrent que l’offre européenne actuelle – qui comprend la suppression de tous les droits de douane sur les produits industriels et certains produits agricoles si Washington fait de même – est dans l’intérêt de Bruxelles, compte tenu de son utilisation de normes réglementaires pour empêcher les importations.

Washington a envoyé à Bruxelles ses conditions standard pour tout accord, qui incluent la facilitation des investissements des entreprises américaines dans l’UE, la réduction des restrictions réglementaires et la reconnaissance des normes alimentaires et de production américaines. Elle appelle également à la suppression des taxes numériques nationales…

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STEG : les agriculteurs peuvent étaler leurs dettes jusqu’au 1er septembre

23. Mai 2025 um 11:53

La Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) a lancé, à compter du 19 mai 2025, une opération de rééchelonnement des créances impayées des agriculteurs bénéficiant du tarif agricole en basse tension. Cette mesure permet un étalement des dettes sur une période pouvant aller jusqu’à sept ans.

Dans un communiqué publié sur sa page officielle Facebook, la STEG a précisé que ce dispositif restera en vigueur jusqu’au 1er septembre 2025, échéance fixée pour le dépôt des demandes.

Les exploitants agricoles souhaitant bénéficier de cette mesure sont invités à présenter une demande écrite auprès de l’agence régionale compétente de la STEG, conformément à la procédure établie.

 

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Tunisie │ Décès de Mokhtar Dakhlia, premier DG de la Steg

23. Mai 2025 um 10:42

L’information a été diffusée par Hassen Zargouni, dans un poste Facebook : le décès, mercredi 21 mai 2025, à l’âge de 93 ans, de Mokhtar Dakhlia, ingénieur principal diplômé de Supélec France en 1958, fondateur et premier directeur général de la Société tunisienne d’électricité et du gaz (Steg), en 1962.

«Originaire de Nefta, dans le sud-ouest tunisien, le défunt est le père de la célèbre anthropologue tunisienne de renommée internationale, Jocelyne (Naïma) Dakhlia, du regretté docteur Nabil Dakhlia et du docteur Jamil Dakhlia, doyen de la Sorbonne Nouvelle à Paris», écrit Zargouni. Et de rappeler : «Homme de lettres également, le défunt a publié des recueils de poésie en langue française, où il célébrait la patrie tunisienne, sa terre natale du Jérid, Nefta — surnommée ‘‘la petite Koufa’’ — ainsi que la ville de Métlaoui, dans le bassin minier, où il a grandi.»

Bienfaiteur discret, il avait consacré sa vie à la prise en charge des orphelins. La dépouille de Mokhtar Dakhlia sera inhumée dans un cimetière musulman en France, où résident son fils et une partie de sa famille.

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Résilience des sociétés cotées : les dividendes progressent plus vite que les bénéfices

23. Mai 2025 um 10:37

Près de 60 % des sociétés cotées à la Bourse de Tunis ont versé des dividendes en 2023, malgré une baisse du nombre d’entreprises cotées. Selon un rapport publié en mai 2025 par la BVMT, les montants distribués ont bondi de 22,6 % en trois ans, tirés par les banques, qui concentrent 38 % des versements. Avec un rendement moyen de 5,5 % et un taux de distribution en hausse, la politique de rémunération des actionnaires s’intensifie.

En 2023, 78 sociétés étaient cotées à la Bourse de Tunis, contre 82 en 2022, soit une baisse de 5 % due à la radiation de quatre entreprises. Parmi elles, 48 ont distribué des dividendes, contre 49 l’année précédente. Cette légère diminution n’est pas liée aux radiations, les sociétés concernées n’ayant pas versé de dividendes en 2022. Certaines sociétés, comme la STB, Carthage Cement et STIP, ont préféré conserver leurs bénéfices (respectivement 86 MD, 41 MD et 12 MD en moyenne sur 2021-2023) pour apurer des pertes antérieures.

Une croissance soutenue des dividendes

Le montant total des dividendes a augmenté de 22,6 % entre 2021 et 2023, passant de 1 136 MD à 1 393 MD. Cette hausse reflète la résilience des entreprises cotées, dont les bénéfices ont progressé de 13,3 %. Les dividendes ont crû plus vite que les profits (+10,7 % en moyenne annuelle contre +7,6 % pour les bénéfices), entraînant une hausse du taux de distribution (payout).

Les banques dominent le Top 5

Les établissements bancaires représentent 70 % des cinq plus gros distributeurs de dividendes et 38 % du total versé. La SFBT (agroalimentaire) est la seule autre société à figurer régulièrement dans ce classement, avec une part moyenne de 14,8 %.

Un payout moyen de 54 %

Le taux de distribution global est passé de 52,6 % en 2021 à 56,9 % en 2023, dépassant celui du CAC 40 (environ 40 %). 72 % des sociétés affichent un payout supérieur à 50 %, contre 28 % en dessous de ce seuil.

Versements concentrés entre mai et juillet

83 % des dividendes sont distribués durant cette période, coïncidant avec les assemblées générales (avril-juin). Le délai moyen entre l’AG et le versement est de 35 jours, avec un raccourcissement dans le secteur financier (26 jours).

Un rendement attractif de 5,5 %

Le dividend yield moyen a progressé, passant de 5,1 % en 2021 à 5,9 % en 2023, soutenu par une hausse des dividendes (+10,7 %) plus forte que celle de la capitalisation boursière (+2,9 %). La CIL est la seule société à figurer parmi les cinq meilleurs rendements sur trois ans.

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Tunisie │ Recul de l’indice de la production industrielle

23. Mai 2025 um 09:29

L’industrie tunisienne va très mal. Les investissements dans le secteur sont en recul, ainsi que sa part dans les exportations globales du pays. Et pour ne rien arranger, l’indice de la production industrielle a baissé de 3,6% passant de 91,3 en décembre 2023 à 88 en décembre 2024.

C’est ce qui ressort du Tableau de bord de la conjoncture économique relatif au mois de mars 2025, publié par l’Institut tunisien de la compétitivité et des études quantitatives (Itceq), qui explique cette diminution par, principalement, la baisse de production observée au niveau des secteurs de l’énergie (-22%), des textiles, habillement et cuir (-3%), des industries chimiques (-0,9%) et des industries de matériaux de construction, céramique et verre (-0.8%).

En revanche, la production a augmenté dans le secteur des mines (+27,9%), des industries agro-alimentaires (8,3%) et des industries diverses (0,4%).

I. B. (avec Tap).

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Dividendes en hausse : les sociétés cotées versent 1,3 milliard de dinars en 2023

23. Mai 2025 um 09:31

Les sociétés cotées à la Bourse de Tunis ont enregistré une progression notable des dividendes distribués entre 2021 et 2023, selon un rapport publié en mai 2025 par le département de développement de la Bourse. Les montants versés aux actionnaires sont passés de 1 136 millions de dinars (MD) en 2021 à 1 293 MD en 2023, soit un taux de croissance annuel moyen (TCAM) de 10,7%.

 Cette hausse s’explique à la fois par l’amélioration des résultats des entreprises et par une augmentation du taux de distribution (payout). Les bénéfices cumulés des sociétés cotées sont ainsi passés de 2 114 MD en 2021 à 2 448 MD en 2023, affichant un TCAM de 7,6 %. Parallèlement, le taux de redistribution des bénéfices sous forme de dividendes est passé de 52,6 % à 56,9 % sur la même période.

Cinq sociétés ont dominé la distribution, représentant en moyenne 54,4 % du total des dividendes versés, dont 70 % proviennent du secteur bancaire. Ces entreprises ont fait preuve d’une « robustesse et d’une régularité » sur la période analysée, souligne le rapport.

Un rendement dividendes en hausse

Le dividend yield (rendement des dividendes) a également progressé, passant de 5,1 % en 2021 à 5,9 % en 2023. Cette tendance s’explique par une croissance des dividendes (+10,7 % en moyenne annuelle) plus forte que celle de la capitalisation boursière des sociétés concernées, qui n’a augmenté que de 2,9 % par an.

Des paiements concentrés entre mai et juillet

Enfin, le rapport indique que les dividendes ont été versés en moyenne dans un délai de cinq semaines (35 jours) après leur approbation, avec 83 % des mises en paiement effectuées entre les mois de mai, juin et juillet.

Cette dynamique confirme l’attractivité des sociétés cotées tunisiennes pour les investisseurs en quête de revenus réguliers, malgré un contexte économique parfois difficile.

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Jean-Luc Revéreault : une vision stratégique du partenariat BEI-Tunisie

23. Mai 2025 um 09:24

La conférence « Compétitivité verte : financer les PME de demain », organisée par la Banque de l’Habitat (BH Bank), ce jeudi 22 mai 2025 dans un hôtel aux Berges du Lac 1, en partenariat avec la BEI et l’Union européenne, s’est tenue; alors que le Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) de l’UE est entréen vigueur. La conférence a permis d’approfondir l’analyse du contexte économique dans lequel s’inscrit cette initiative, à travers les interventions d’experts sectoriels qui ont enrichi la compréhension des enjeux et des opportunités.

Jean-Luc Revéreault, représentant de la Banque européenne d’investissement (BEI) en Tunisie, a dressé un panorama historique et prospectif du soutien européen aux PME tunisiennes. Son intervention s’est caractérisée par une approche pragmatique et chiffrée, démontrant la profondeur et la continuité de l’engagement de la BEI dans l’économie tunisienne.

Tout d’abord, le représentant de la BEI a rappelé que le soutien aux PME tunisiennes constitue une tradition ancienne, remontant au début des années 2000 à travers des lignes de crédit accordées à l’ensemble des banques tunisiennes de l’époque. Cette perspective historique permet de situer l’initiative actuelle dans une continuité d’actions, la BH Bank ayant été dès cette époque un partenaire privilégié du bras financier de l’UE. Et ce, tant pour ses activités bancaires traditionnelles que pour ses opérations de leasing destinées au soutien des PME.

L’élément central de l’intervention de M. Revéreault concerne l’annonce d’un package financier d’une ampleur exceptionnelle, articulé autour de trois composantes complémentaires.

Lire aussi : Compétitivité verte : financer les PME de demain, la BH Bank s’engage (1)

La première composante, et la plus substantielle, consiste en une ligne de crédit de 170 millions d’euros, formellement signée en 2024 avec le gouvernement tunisien et officiellement lancée par la Banque centrale de Tunisie à travers une note d’information diffusée aux banques et sociétés de leasing tunisiennes. Cette facilité financière vise à irriguer massivement l’écosystème des PME en leur fournissant les liquidités nécessaires à leurs investissements et à la création d’emplois.

M. Revéreault a particulièrement insisté sur les avantages concrets que cette ligne de crédit permettra d’offrir aux PME bénéficiaires. Ces avantages se matérialiseront par des conditions financières préférentielles qui dépassent significativement les produits traditionnels proposés par les banques tunisiennes.

Concrètement, les institutions financières partenaires pourront proposer des durées de crédit allongées, des taux d’intérêt réduits et des exigences de garanties assouplies, créant ainsi un avantage financier évident pour les PME éligibles.

La deuxième composante du dispositif concerne une ligne de garantie innovante, actuellement en cours de négociation avec les partenaires bancaires, notamment la BH Bank. Cette ligne de garantie répond à une logique de partage des risques entre la BEI et les institutions financières locales, avec pour objectif d’inciter ces dernières à sortir de leur zone de confort traditionnel et de leur modèle d’affaires habituel.

L’enjeu consiste à encourager le financement de PME présentant un profil de risque plus élevé mais disposant néanmoins d’un potentiel de développement significatif. Cette approche cible de manière privilégiée trois secteurs exportateurs stratégiques pour l’économie tunisienne : l’agroalimentaire, le textile et l’industrie automobile.

La troisième composante, qualifiée par M. Revéreault de « très importante », concerne la dimension d’accompagnement technique, financée par l’Union européenne à hauteur de plusieurs millions d’euros. « Cet accompagnement revêt un double objectif. D’une part, il vise à assister les PME dans l’élaboration de business plans finalisés et bancables, facilitant ainsi leurs démarches de financement auprès des partenaires bancaires. D’autre part, il prévoit un accompagnement spécialisé par des experts pour le verdissement des processus de production, répondant ainsi aux nouvelles exigences environnementales qui redéfinissent les marchés internationaux », détaille-t-il.

M. Revéreault a particulièrement mis l’accent sur l’urgence de cette transition verte, citant explicitement le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières qui entrera en vigueur en 2026. Cette « taxe carbone aux frontières » représente, selon lui, un défi majeur pour les entreprises tunisiennes exportatrices, mais également une opportunité de modernisation et de mise aux normes internationales.

Au-delà de ces enjeux spécifiquement liés au carbone, le représentant de la BEI a évoqué les défis énergétiques auxquels font face les PME tunisiennes. Il a souligné que « la facture énergétique constitue un problème majeur pour toutes les PME, justifiant les efforts de la BEI pour financer la production d’énergie renouvelable et l’amélioration de l’efficacité énergétique ». Cette approche globale reconnaît que chaque PME doit également entreprendre des efforts considérables pour limiter sa dépense énergétique et réduire son empreinte carbone, souligne le représentant de la BEI.

M. Revéreault a également abordé les enjeux de consommation d’eau, particulièrement critiques pour les PME du secteur textile. Il a insisté sur « la nécessité de réduire la consommation d’eau et de démontrer la capacité des entreprises tunisiennes à adopter des processus de fabrication respectueux de l’environnement, condition indispensable pour maintenir leur compétitivité sur les marchés européens ».

Il a conclu son intervention par une mise en perspective de cette action dans le cadre plus large des activités de la BEI en Tunisie.

En effet, M. Revéreault rappellera que « la BEI est particulièrement reconnue pour le financement d’infrastructures publiques, activité qui contribue indirectement au soutien des PME ». Il a fait référence à une étude collaborative réalisée en 2022 par la BEI, la Banque mondiale et la BIRD sur les PME de la région MENA, identifiant trois obstacles majeurs au développement de ces entreprises : l’instabilité du cadre juridique et réglementaire, l’accès au financement et les déficiences infrastructurelles.

Cette vision systémique a conduit M. Revéreault à souligner que la BEI travaille simultanément sur tous ces fronts, développant les infrastructures de transport, d’énergie et de digitalisation pour faire de la Tunisie un pays pleinement connecté. Tout en répondant aux besoins spécifiques d’accès au financement et d’accompagnement des PME à travers le partenariat avec la BH Bank et d’autres institutions financières locales.

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