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Financement bancaire du secteur transport : moins de 3,1% des crédits totaux

07. Juli 2025 um 19:16

Le financement accordé par les banques publiques et privées au secteur du transport ne représente que 3,1% du total des crédits octroyés, selon les données de la Banque Centrale de Tunisie (BCT). À fin mars 2025, l’encours de ces crédits s’élève à 2 847 millions de dinars (MD), sur un total global de crédits de 90 305 MD.

Le secteur des industries manufacturières domine largement en termes de crédits obtenus, avec un montant de 28 062,8 MD, suivi par le secteur du commerce et de la réparation des véhicules et motocycles, qui bénéficie de 24 158,5 MD, selon les mêmes sources.

Le secteur du transport repose principalement sur le financement bancaire, en particulier public, ainsi que sur les subventions de l’État pour sa gestion. Les entreprises opérant dans ce secteur sont majoritairement des sociétés publiques, fournissant un service essentiel à l’économie et au développement à l’échelle locale et nationale.

À noter que le budget alloué à la mission du ministère du Transport pour l’année 2025 est estimé à 1 076,47 millions de dinars, soit une hausse de 2,4% par rapport à 2024. Ce budget est réparti entre le transport terrestre (993 MD), l’aviation civile (12,8 MD), le transport maritime (34,6 MD) et les programmes de pilotage et d’appui (35,8 MD).

Cependant, les données d’activité des entreprises publiques de transport (maritime, terrestre et aérien) révèlent que ces sociétés rencontrent d’importantes difficultés financières, principalement dues à un manque de financement et de crédits, ce qui entraîne l’accumulation de pertes et de dettes considérables. Ces entreprises emploient environ 21 500 personnes, avec des dépenses salariales annuelles avoisinant un milliard de dinars.

Avec TAP

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L’Accord d’Association Tunisie-Union Européenne : Bilan et Perspectives d’un Partenariat Controversé

07. Juli 2025 um 19:40
Tunisie UE
Image IA Gemini

Le 17 juillet 2025 marquera le 30ème anniversaire de l’accord d’Association entre la Tunisie et l’Union européenne (UE), conclu en 1995. Bien que le texte initial prévoyait une évaluation et une révision tous les vingt ans, aucune étude objective n’a été menée à ce jour pour en mesurer l’atteinte des objectifs.

Un Retard Éloquent dans l’Évaluation

Tout porte à croire que les responsables européens et leurs homologues tunisiens, pour la plupart, ne sont guère pressés d’engager cette évaluation. À défaut de stabilité politique, ils ont habilement exploité les crises traversées par la Tunisie pour repousser sine die l’ouverture de ce dossier, ce qui semble servir leurs intérêts et leur confort.

Jusqu’à présent, les deux partenaires n’ont pas officiellement annoncé le début des négociations pour la rénovation de l’accord. Cependant, de récentes déclarations de diplomates tunisiens et européens esquissent déjà les axes d’un futur partenariat.

Une Perception Négative de l’Opinion Publique Tunisienne

L’opinion publique tunisienne perçoit très négativement cet accord d’Association, et ce, pour plusieurs raisons. Nous nous empressons de les signaler en attendant d’analyser la portée du contenu des déclarations des diplomates dans un prochain article.

Un Accord Conclu sans Concertation

La première raison est que cet accord, entré en application le 1er mars 2008, a été conclu unilatéralement par le gouvernement Ben Ali, sans aucune concertation avec les partenaires sociaux. Il en a résulté la disparition de nombreuses filières industrielles locales non compétitives, exacerbant ainsi le chômage, le travail précaire et la sous-traitance.

« Trente ans après sa conclusion, aucune étude objective d’évaluation n’a été élaborée pour savoir si les objectifs de cet accord ont été atteints ou non. »

 

Comble du mépris de la part du gouvernement Ben Ali envers les Tunisiens, il n’a jamais exigé des Européens la traduction en arabe, langue officielle de la Tunisie, du document de cet accord, pourtant traduit dans les langues des 27 pays membres de l’Union Européenne.

Une Asymétrie Criante

La deuxième raison réside dans l’asymétrie flagrante de cet accord, qui servait manifestement davantage les intérêts européens que ceux des Tunisiens. Forts d’une industrie florissante et excédentaire, les Européens peuvent, sous le parapluie de cet accord, exporter tous leurs produits manufacturés vers la Tunisie, alors que la Tunisie, pays sous-industrialisé, ne peut le faire ni en quantité ni en qualité.

Même l’avantage accordé à la Tunisie, lui permettant d’écouler annuellement environ 57000 tonnes d’huile d’olive en franchise de douane, profite davantage aux Européens qu’aux Tunisiens. La raison est simple : exportée généralement en vrac, c’est-à-dire sans valeur ajoutée et à très bas prix, l’huile d’olive tunisienne est utilisée pour régulariser la production européenne, particulièrement en période de baisse de production, la production d’huile d’olive étant par essence irrégulière et intermittente.

« L’asymétrie de cet accord servait, de manière criante, plus les intérêts des Européens que ceux des Tunisiens. »

 

Un Impact Négatif sur la Croissance et l’Exclusion de la Libre Circulation des Personnes
La troisième raison concerne l’impact négatif sur la croissance en Tunisie. La suppression des droits de douane, due à cet accord, sur les produits européens exportés en Tunisie, s’est traduite annuellement par un manque à gagner de 2 points de croissance pour la Tunisie.

La quatrième raison, la plus grave à notre avis, est l’exclusion de la libre circulation des personnes de cet accord qui se prétend pourtant un accord de libre-échange. Il n’est pas nécessaire de rappeler qu’un accord de libre-échange prévoit l’instauration concomitante de trois libertés :

  • la libre circulation des biens et services,
  • la libre circulation des capitaux et
  • la libre circulation des personnes.

Plus grave encore, l’économie tunisienne aurait pu pâtir davantage de cet accord, n’eussent été les émeutes du « 17 décembre 2010 – 14 janvier 2011 » et leur corollaire, l’instauration de la liberté d’expression.

« La suppression des droits de douane s’est traduite annuellement par un manque à gagner de 2 points de croissance pour la Tunisie. »

 

Cette liberté a permis aux Tunisiens de dénoncer la dissymétrie de cet accord de libre-échange des produits manufacturés et surtout de mener une campagne féroce pour tuer dans l’œuf un autre accord complémentaire, l’Accord de libre-échange complet et approfondi Tunisie-UE (ALECA). Cet accord prévoyait une libéralisation des échanges des produits agricoles et des services.

Les Européens ont tenté par tous les moyens de relancer l’ALECA avant de perdre tout espoir, vers 2020, avec l’accession à la magistrature suprême d’un président populiste et souverainiste, en l’occurrence Kais Saied.

La Nécessité d’une Convergence des Valeurs pour un Nouveau Partenariat

Il leur sera encore plus difficile de négocier un nouvel accord d’Association avec les mêmes conditions qu’en 1995, en raison de la crise de confiance qui existe désormais entre les deux partenaires.

« Tout nouveau partenariat doit passer d’abord par une convergence de valeurs dont le respect du droit humain et du droit international. »

 

Les Tunisiens n’ont plus confiance en l’Union européenne. L’appui inconditionnel qu’elle a apporté aux génocidaires sionistes à Gaza l’a beaucoup décrédibilisée auprès des Tunisiens.

Ils estiment que tout nouveau partenariat doit d’abord passer par une convergence de valeurs, incluant le respect des droits humains et du droit international. Malheureusement, ce n’est pas le cas aujourd’hui avec l’Union européenne.

À bon entendeur.

Abou SARRA

Indicateurs Clés

  • 30 ans : Anniversaire de l’accord d’Association Tunisie-UE en 2025.
  • 10 ans de retard : Délai d’évaluation de l’accord par rapport à la clause de révision (tous les 20 ans).
  • 57 000 tonnes : Quantité annuelle d’huile d’olive tunisienne pouvant être écoulée en franchise de douane vers l’UE.
  • 2 points de croissance : Manque à gagner annuel pour la Tunisie suite à la suppression des droits de douane sur les produits européens.

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Nouvelle nomination à la tête du Conseil d’administration de Tunisair

Von: Yusra NY
07. Juli 2025 um 18:40

Le ministère du Transport a annoncé, ce lundi 7 juillet 2025, une nouvelle nomination à la tête du Conseil d’administration de la compagnie aérienne nationale Tunisair.

c’est Basma Loukil Yaakoubi qui a été choisie pour la présidence du Conseil, et ce, en remplacement de Habib Mekki, qui a été démis de ses fonctions il y a deux jours.

La même source ajoute que Basma Loukil Yaakoubi occupe les fonctions d’administratrice représentant l’État pour le compte du ministère des Finances au sein du Conseil d’administration de Tunisair et qu’elle exerce également les fonctions de directrice générale des participations publiques au sein du même ministère.

Y. N.

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Réforme de l’administration : Un levier économique négligé

07. Juli 2025 um 18:50

Adopté en décembre 2022, le programme «Innov’Administration» ambitionnait de moderniser l’administration publique tunisienne en misant sur l’innovation, la performance et l’implication des agents. Porté par une vision globale de transformation, il reste toutefois en attente de concrétisation. Pour Mustapha Boubaya, expert en innovation publique, ce projet conserve un fort potentiel pour renforcer l’efficacité des services publics et accompagner le développement économique du pays.

La Presse — Le programme pilote « Innov’Administration », adopté en grande pompe en décembre 2022, devait incarner le changement tant attendu dans l’administration publique. Conçu comme un levier stratégique de transformation structurelle, il est pourtant resté à l’état de promesse non tenue. Pour Mustapha Boubaya, consultant en management de l’innovation et en conseil public, ce programme allait bien au-delà d’un simple projet administratif.

Il portait une vision globale de refondation du service public, fondée sur l’implication des agents, l’innovation organisationnelle et la culture de la performance.

Pour impulser une transformation stratégique

Aujourd’hui, cette réforme est au point mort, victime d’un manque de mise en œuvre malgré son potentiel transformateur. Dans ce cadre, Mustapha Boubaya, consultant en management de l’innovation, en organisation et conseil public, ainsi qu’en développement des entreprises, a affirmé que le programme pilote «Innov’Administration», conçu pour impulser une transformation stratégique de l’administration publique tunisienne, n’a malheureusement jamais pu être lancé à ce jour.

Et ce, malgré son adoption officielle en décembre 2022, parmi les réformes dites structurantes destinées à relancer une économie en stagnation depuis plus de quinze ans.

Pensé comme un tournant décisif, ce programme ambitionnait, selon lui, d’agir sur un levier essentiel du développement national : l’administration publique, dont le rôle est fondamental, autant que prestataire de services qu’en tant que régulateur de l’activité économique et principal acheteur des biens et services produits par le tissu productif national.

En dépit de cette ambition claire, le projet a été entravé par des blocages politiques et institutionnels persistants, qui ont gelé son déploiement et freiné l’élan réformateur qu’il était pourtant en mesure de susciter dans plusieurs secteurs. L’objectif du programme était d’engager un processus d’innovation stratégique, multidimensionnel et participatif, visant à réformer l’administration et moderniser les services publics, en impliquant directement les agents eux-mêmes dans la conception et la mise en œuvre du changement.

Mustapha Boubaya a souligné que le programme proposait une démarche globale, pragmatique et adaptable, capable de répondre aux dysfonctionnements récurrents de l’administration tunisienne. De la simplification des procédures administratives à leur numérisation, en passant par la réorganisation de certaines fonctions et structures clés, chaque mesure était pensée pour répondre à des besoins concrets, exprimés tant par les usagers que par les décideurs publics.

Combiner incitations professionnelles et financières

Ce qui faisait la singularité de « Innov’Administration », a-t-il précisé, c’était son dispositif intégré de motivation, combinant des incitations professionnelles et financières destinées à mobiliser les fonctionnaires autour de cette dynamique de transformation. Aucun agent public ne pouvait rester indifférent face à cette approche novatrice, d’autant plus qu’elle s’accompagnait d’un soutien symbolique fort de l’Etat, à travers le prix présidentiel de l’innovation administrative, en vigueur depuis plus de 25 ans.

Il a également rappelé que l’octroi de ressources financières dédiées était prévu dans le cadre du programme, afin de récompenser les efforts, valoriser les résultats, et soutenir la concrétisation des projets innovants, notamment ceux portant sur la bureaucratisation de l’économie et la modernisation des services publics, dans une logique de performance et de résultats.

Or, a-t-il regretté, aucune réforme de l’administration ne peut aboutir sans une vision stratégique, un pilotage structuré et une planification rigoureuse. La Tunisie s’était bien dotée, dès le plan quinquennal 2016-2020, d’une stratégie de modernisation de l’administration, dans laquelle l’innovation occupait une place centrale. Le programme «Innov’Administration» devait en être le levier opérationnel majeur, permettant de traduire cette stratégie en actions concrètes.

Un plan objectifs-moyens

Mais faute d’un plan d’action détaillé, définissant clairement qui fait quoi, quand, comment et avec quels moyens, cette stratégie est restée lettre morte. Il manquait, selon Boubaya, l’élément fondamental de toute réforme réussie : un plan d’adéquation objectifs-moyens, incluant les ressources humaines, financières et techniques nécessaires.

Il a ajouté qu’une telle démarche, rationnelle et orientée vers les résultats, aurait pu constituer un modèle reproductible, fondé sur la mobilisation des compétences internes de l’administration, tout en bénéficiant du soutien d’équipes pluridisciplinaires d’experts, expérimentées et familières des complexités bureaucratiques et des réalités institutionnelles.

Aujourd’hui encore, le programme «Innov’Administration» reste, selon lui, une réforme inaboutie mais toujours d’actualité. Sa conception répond aux grands défis de la gouvernance publique en Tunisie : lenteur des procédures, cloisonnement administratif, manque de coordination interservices, et faible culture de la performance.

Mettre en œuvre ce programme reviendrait à poser les fondations d’une administration moderne, agile et au service du citoyen, capable d’accompagner le développement économique et social du pays. Mais cela nécessite une volonté politique ferme, une coordination institutionnelle cohérente, et surtout un passage à l’action résolu, afin d’éviter que cette réforme ne rejoigne la longue liste des stratégies restées sans suite, a-t-il conclu.

Chambre de Commerce et d’Industrie de Tunis : Un atelier sur les accords Zlecaf et Comesa

07. Juli 2025 um 18:40

La Ccit organise les 16 et 17 juillet 2025 un atelier pour aider les entreprises tunisiennes à maîtriser les accords commerciaux Zlecaf et Comesa, essentiels pour développer leurs échanges en Afrique.

La Presse —Dans le cadre de la promotion de l’intégration économique régionale et de la valorisation des échanges commerciaux entre la Tunisie et le reste du continent africain, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Tunis (Ccit) organise un atelier de formation dédié aux accords commerciaux Zlecaf (Zone de Libre-Échange Continentale Africaine) et Comesa (Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe). Cet événement se tiendra les 16 et 17 juillet 2025, de 8h30 à 13h00, au siège de l’École Pratique de Commerce, à Borj Baccouche.

Intitulé «Les Accords Zlecaf et Comesa : Règles d’origine, barrières non tarifaires et nouvelles mesures de libéralisation des échanges commerciaux», cet atelier vise à outiller les entreprises tunisiennes afin qu’elles saisissent pleinement les opportunités offertes par ces accords stratégiques. Au programme, l’analyse des listes de concessions tarifaires des pays membres, l’utilisation efficace de la plateforme « E-Tariff Book », ainsi que la compréhension approfondie de l’initiative de commerce guidé et du principe de réciprocité.

Une formation sur les règles d’origine

La formation inclura également une mise à jour sur les règles d’origine récemment adoptées, un aspect fondamental pour faciliter la circulation des marchandises au sein de ces zones de libre-échange. L’atelier sera animé par Fethi Lassili, Colonel-major des Douanes, expert accrédité par l’Organisation Mondiale des Douanes et représentant la Douane tunisienne. Son expertise permettra d’apporter un éclairage technique et pratique indispensable à la bonne compréhension des enjeux.

Cet atelier s’inscrit dans la continuité des efforts de la Ccit pour renforcer la compétitivité des entreprises tunisiennes à l’échelle africaine et mondiale, en les préparant à exploiter pleinement les avantages des accords commerciaux régionaux. La connaissance des mécanismes commerciaux, des barrières tarifaires et non tarifaires ainsi que des mesures de libéralisation est essentielle pour favoriser la croissance économique et l’ouverture vers de nouveaux marchés.

Pour toute information complémentaire ou pour s’inscrire, les entreprises et professionnels intéressés sont invités à contacter la Chambre de Commerce et d’Industrie de Tunis via ses canaux officiels.

Express

Von: La Presse
07. Juli 2025 um 18:30

L’Italie à l’honneur à l’Ifsa 2025
Un pont entre la Tunisie, l’Afrique et l’Europe 

« L’excellence et la créativité de l’art culinaire italien seront dignement représentées lors du salon consacré à l’agroalimentaire International Food Show Africa – Ifsa 2025, qui se tiendra à Tunis du 9 au 11 juillet au Palais des Expositions du Kram, sous l’égide du ministère du Commerce et du Développement des exportations, en collaboration avec le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie », c’est ce qu’a annoncé à l’Ansa, Fares Ghezal, coordinateur des Relations extérieures de l’Ifsa, en énumérant quelques-uns des moments forts de cette troisième édition.

Parmi ceux-ci figurent le concours ayant pour thème l’art et la culture italo-tunisienne du Cake Design, organisé par Katia Malizia, présidente de la Fédération Internationale des Excellences de l’Art Comestible, le concours mondial de la meilleure pizza, pour lequel les concurrents utiliseront de la farine du moulin Caputo, ainsi que le concours de la meilleure huile d’olive, inscrit dans le prestigieux classement mondial Evo World Ranking.

« L’année dernière, nous avons accueilli 100 entreprises issues de 17 pays africains », a rappelé Ghezal, annonçant également la tenue d’un important concours et d’un colloque sur le pain arabe. 

« Des boulangers venant de plus de 17 pays africains s’affronteront en compétition, tout comme des chefs venus du monde entier. Ifsa ambitionne de devenir la plateforme de développement des échanges intra-africains mais aussi mondiaux, pour permettre aux entreprises internationales d’accéder au marché africain, et aux entreprises africaines de s’ouvrir au monde », a-t-il déclaré.

« Ifsa Africa » vise en effet à rapprocher les nations africaines en leur fournissant les moyens de créer de la valeur ajoutée dans le secteur agroalimentaire, tout en facilitant les aspects logistiques et financiers du commerce intra-africain, concrétisant ainsi les divers accords commerciaux signés sur le continent, notamment ceux du Comesa et de la Zlecaf.

À travers une série d’expositions, de conférences et d’événements de réseautage, « Ifsa Africa » entend jouer un rôle de catalyseur pour la croissance, en favorisant les échanges commerciaux, le partage de connaissances et en accélérant la transformation du secteur vers une plus grande durabilité. Dans cette optique, a souligné Ghezal, l’Italie peut constituer la porte d’entrée de la Tunisie vers le marché européen, et la Tunisie, celle des industries italiennes vers le marché africain.

BEI- Union européenne
Les PME tunisiennes à l’épreuve de l’export

Une récente enquête menée par la Banque européenne d’investissement (BEI) et l’Union européenne met en lumière les principaux obstacles rencontrés par les PME tunisiennes en 2025. Réalisée auprès de 150 dirigeants d’entreprises opérant dans des secteurs exportateurs clés (textile, agroalimentaire, automobile), l’étude révèle un tissu économique à la fois dynamique et contraint.

Si 88 % des entreprises interrogées exportent, seule la moitié le font de manière régulière. Le manque de financement demeure un frein majeur à l’internationalisation pour près d’une PME sur deux. Les coûts logistiques, douaniers et de conformité sont également jugés prohibitifs par 62 % des répondants. Par ailleurs, 44 % des dirigeants déclarent avoir des difficultés à identifier des partenaires commerciaux à l’étranger.

La concurrence accrue sur les marchés étrangers est citée comme le principal défi par 60 % des sondés. Pourtant, un quart des dirigeants estime que la pression concurrentielle est encore plus forte sur le marché local. Le manque de capital, les contraintes réglementaires et l’accès limité aux formations spécialisées viennent alourdir ces difficultés.

Pour y faire face, le programme « Trade & Competitiveness Programme » (TCP), porté par la BEI et l’UE, propose une série de mesures : formations ciblées (sur les normes européennes, la décarbonation, les règles d’origine), accompagnement à l’export, et dispositifs de financement adaptés, notamment via des partenariats avec les banques tunisiennes. L’objectif : permettre aux PME de renforcer leur compétitivité, de s’intégrer dans les chaînes de valeur régionales et mondiales, et de transformer leur potentiel en levier de croissance durable. 

Afrique News

07. Juli 2025 um 18:20

Transparence fiscale
Endiguer les flux financiers illicites

La Presse —Transparence fiscale en Afrique 2025 est l’un des principaux résultats de l’Initiative Afrique, un programme établi en 2014 afin de s’assurer que les pays africains sont en mesure de tirer parti des dernières avancées en matière de transparence mondiale, de mieux lutter contre la fraude fiscale et les autres flux financiers illicites et, à terme, d’améliorer la mobilisation des ressources nationales afin de soutenir leur développement économique.

L’édition 2025, coproduite par le Forum mondial sur la transparence et l’échange de renseignements à des fins fiscales et le Forum sur l’administration fiscale africaine (Ataf), a été officiellement présentée lors de la 17e réunion de l’Initiative Afrique, le 1er juillet 2025 aux Seychelles.  Le rapport de l’initiative Afrique présente les points de vue de 40 pays africains, avec des chiffres, des études de cas et des témoignages mettant en lumière les résultats concrets obtenus.

Il souligne l’engagement et les progrès des pays africains dans la mise en œuvre et l’utilisation des normes internationales de transparence fiscale, à savoir la norme sur la transparence et l’échange de renseignements sur demande (ERD) et les normes sur l’échange automatique d’informations (EAR), afin de lutter contre l’évasion fiscale et d’autres formes de flux financiers illicites (IFF) en provenance d’Afrique.

En réponse aux importants flux financiers illicites en provenance d’Afrique, et reconnaissant le potentiel de la transparence fiscale et de l’échange de renseignements pour la mobilisation des ressources nécessaires au développement, les pays africains membres du Forum mondial présents à la réunion de 2014 ont décidé de lancer un programme centré sur l’Afrique : l’Initiative Afrique.

L’objectif était de libérer le potentiel de la transparence fiscale et de l’échange de renseignements pour l’Afrique, en veillant à ce que les pays africains soient équipés pour exploiter les progrès en matière de transparence au niveau mondial, afin de mieux lutter contre l’évasion fiscale. L’approche régionale permet d’identifier des angles spécifiques et de fournir un soutien pour répondre aux besoins et priorités des pays africains et d’accroître leurs capacités en matière d’échange de renseignements. 

Afrique
Le nucléaire modulaire contre le déficit énergétique

Lors du premier Sommet africain sur l’innovation en matière d’énergie nucléaire, tenu à Kigali, dirigeants, experts et institutions internationales ont débattu du rôle des petits réacteurs modulaires (PRM) et microréacteurs (MR) pour répondre aux besoins énergétiques du continent et soutenir son industrialisation.

Selon Lassina Zerbo, président du Rwanda Atomic Energy Board, « la vision énergétique de l’Afrique est ambitieuse et essentielle » face à une croissance démographique et économique rapide. Contrairement aux grandes centrales, les PRM et MR sont compacts, rapides à construire, sûrs, bas carbone et adaptés aux zones reculées, offrant une énergie décentralisée.

Le sommet, organisé avec l’Aiea, la CEA et l’AEN, a mis en  relief quatre conditions essentielles : infrastructures, financement, technologies locales et volonté politique. Le Rwanda s’illustre en établissant un centre d’excellence nucléaire, visant des applications au-delà de l’électricité : santé, agriculture et sécurité alimentaire.

Le Premier ministre rwandais, Edouard Ngirente, a rappelé que plus de 600 millions d’Africains sont privés d’électricité, freinant développement et croissance. Il a souligné les limites des énergies renouvelables, inégalement réparties, et la nécessité d’une production stable et continue assurée par le nucléaire.      

Le Niger, avec la deuxième plus grande mine d’uranium mondiale, a souligné son rôle stratégique dans l’approvisionnement en combustible. Son Premier ministre, Ali Lamine Zeine, a insisté sur la transformation locale des ressources pour éclairer l’Afrique.

Malgré un coût initial élevé et des défis réglementaires, la coopération régionale est primordiale. Des pays comme le Ghana, le Kenya et le Rwanda jettent déjà les bases d’une filière nucléaire africaine. 

L’investissement estimé à 105 milliards de dollars d’ici 2035 permettra de développer 15.000 MW nucléaires, contribuant à une énergie propre et durable, pilier du développement, de la souveraineté énergétique et de la justice climatique sur le continent.

Maroc-Déchets électroniques 
Une opportunité stratégique 

En 2022, le Maroc a produit près de 177.000 tonnes de déchets d’équipements électriques et électroniques (Deee), un volume qui pourrait atteindre 213.000 tonnes d’ici 2030, selon les projections. Face à cette croissance rapide, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) considère ces déchets non pas comme une menace, mais comme une opportunité stratégique, comme le rapporte L’Économiste (édition du 4 juillet).

Dans son avis « Vers une économie circulaire des équipements électriques et électroniques : du déchet à la ressource», le Cese souligne le paradoxe d’une présence massive des objets électroniques dans de nombreux secteurs, alors que leur gestion en fin de vie reste largement négligée. En 2020, seuls 13 % des DEEE ont été recyclés via les filières officielles, le reste étant perdu dans des décharges sauvages ou entre les mains du secteur informel, avec des impacts environnementaux et économiques lourds.

Pour remédier à cette situation, le Cese appelle à bâtir une chaîne de valeur nationale intégrée, couvrant conception, réparation, collecte et recyclage. Il insiste sur une gouvernance partagée, un cadre juridique renforcé et l’élargissement des responsabilités des producteurs et distributeurs, notamment par des dispositifs de reprise et des normes de durabilité.

Par ailleurs, la traçabilité des composants électroniques doit être améliorée via un inventaire national et la transformation des centres de tri en plateformes spécialisées, conformes à des normes strictes. Le Conseil préconise aussi d’intégrer progressivement le secteur informel dans des coopératives, valorisant ainsi leurs compétences tout en sécurisant leurs pratiques.

Ce chantier ambitieux, bien qu’exigeant des investissements lourds, ouvre la voie à une filière durable créatrice d’emplois qualifiés et bénéfique pour l’économie nationale.

La STIP recrute un représentant des actionnaires minoritaires – Poste à Élire

07. Juli 2025 um 18:11

La STIP a ouvert un appel à candidatures pour le poste de représentant des actionnaires minoritaires.

Cet appel s’inscrit dans le cadre de l’article 38 du règlement général de la Bourse, modifié par arrêté du ministre des Finances du 15 août 2019, ainsi que de la décision générale du CMF n°23 du 10 mars 2020 relative aux critères de désignation des membres indépendants et des représentants des minoritaires.

Le mandat couvrira les exercices sociaux 2025, 2026 et 2027. L’élection du représentant se déroulera lors d’une Assemblée Générale Elective, dont la date et le lieu seront communiqués ultérieurement.

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Huile d’olive tunisienne : L’or vert triomphe en Scandinavie, après les médailles, place aux réformes

07. Juli 2025 um 17:10

La Tunisie a remporté haut la main la Scandinavian International Olive Oil Competition 2025, raflant 64 médailles et devançant les géants historiques du secteur. Une nouvelle consécration qui confirme la qualité exceptionnelle de l’huile d’olive tunisienne à l’échelle mondiale. Mais derrière cette réussite éclatante, une question demeure : comment transformer ces victoires symboliques en progrès durables pour toute la filière ?

La Presse — La Tunisie s’est hissée à la première place de la Scandinavian International Olive Oil Competition (Siooc), organisée du 27 au 29 juin 2025 par le groupe suédois Global International Olive Oil Competitions (Giooc). Ce concours, qui s’est déroulé en ligne, a réuni près de 100 échantillons soumis par 80 entreprises venues de 14 pays, dont la Grèce, l’Italie, l’Espagne, la Turquie, le Maroc, la Jordanie et l’Arabie saoudite.

Avec un total impressionnant de 64 médailles — dont 45 médailles d’or dans la catégorie qualité, 4 d’argent dans cette même catégorie, et 15 médailles d’or dans la catégorie «santé» — la Tunisie s’impose en tête du classement, devançant ainsi des poids lourds historiques du secteur oléicole, comme l’Italie, la Turquie, ou la Grèce.

Le jury, composé d’experts tunisiens et grecs reconnus pour leur compétence en dégustation sensorielle, a salué l’excellence des huiles tunisiennes, reflet d’un savoir-faire transmis de génération en génération, de terroirs d’exception et d’un engagement croissant des producteurs vers l’excellence et les normes internationales.

Une reconnaissance internationale qui s’affirme

Ce résultat n’est pas un fait isolé. Il s’inscrit dans une dynamique que la Tunisie confirme année après année. L’huile d’olive tunisienne s’impose de plus en plus dans les grands concours internationaux. Elle s’y distingue non seulement par sa qualité organoleptique (goût, arôme, texture), mais aussi par ses propriétés nutritionnelles et sa capacité à répondre aux exigences croissantes des marchés en matière de santé et de traçabilité.

Elle devient ainsi un produit à fort potentiel dans un marché mondial de plus en plus attentif à la durabilité, à l’authenticité et aux bienfaits pour la santé.

Le Giooc, organisateur du concours, rappelle d’ailleurs que cette compétition scandinave est la dernière d’un cycle annuel prestigieux, comprenant également l’European International Olive Oil Competition en Suisse, le Global Olive Oil Competition à Abu Dhabi, et le United States International Olive Oil Competition à Miami. À travers ces événements, le groupe suédois œuvre à la mise en valeur des meilleures huiles d’olive vierge extra du monde et à l’accompagnement des producteurs dans leur stratégie de rayonnement international.

Des investisseurs qui scrutent le potentiel tunisien

Dans cette logique d’ouverture à l’international, et alors que les médailles pleuvent, la Tunisie cherche aussi à capter de nouveaux investissements. Une réunion s’est tenue récemment entre la Tunisia Investment Authority (TIA) et le groupe Iffco, basé aux Émirats arabes unis, afin d’explorer les perspectives de développement du secteur agroalimentaire en Tunisie.

Iffco, déjà implanté dans le pays à travers plusieurs structures (Cogia SA, SDA Zitouna, l’Appétissante), envisage d’élargir ses activités, en optimisant ses installations existantes et en étudiant les opportunités offertes par l’industrie tunisienne de transformation des aliments, notamment dans le domaine oléicole.

La présidente de la TIA, Namia Ayadi, a profité de cette rencontre pour présenter les dispositifs de soutien mis en place par l’agence, les mesures d’accompagnement personnalisées et les avantages comparatifs de la Tunisie, qu’il s’agisse de sa position géographique, de la compétence de sa main-d’œuvre, ou encore de la richesse de ses filières agricoles. L’objectif est clair : faire de la Tunisie un pôle régional incontournable de l’agro-industrie.

L’heure est à la structuration

Mais au-delà des distinctions, aussi réjouissantes soient-elles, une question s’impose : que faisons-nous de ce succès ? L’or vert tunisien ne manque ni de qualité ni de reconnaissance. Ce qui lui manque encore, c’est un écosystème suffisamment robuste, cohérent et structuré pour transformer ces performances ponctuelles en succès durables.

Nous ne pouvons indéfiniment aligner des chiffres flatteurs et des trophées sans poser un regard lucide sur les fragilités du secteur. La chaîne de valeur oléicole tunisienne reste inégalement développée. Trop souvent, la production est morcelée, les outils de transformation sont vieillissants, et l’exportation reste majoritairement orientée vers le vrac, au détriment d’une mise en bouteille valorisante et compétitive.

Dans ces conditions, moderniser les infrastructures de production, renforcer les capacités des petits producteurs et encourager des pratiques agricoles durables ne relèvent plus du choix stratégique, mais de l’urgence nationale.

Par ailleurs, la Tunisie gagnerait à repenser sa stratégie de promotion à l’international. Trop souvent, nos huiles primées restent invisibles pour les consommateurs finaux, faute d’un marketing adapté et d’une identité de marque forte. Pour s’imposer sur les marchés haut de gamme, en particulier dans les secteurs bio ou gourmet, il est essentiel de miser sur l’origine, la traçabilité, la certification, mais aussi la valorisation des terroirs. L’huile d’olive du nord-ouest ne ressemble pas à celle du Sahel ou du sud, et c’est cette richesse, cette diversité de textures et d’arômes qu’il faut apprendre à raconter et à faire apprécier.

Semer aujourd’hui pour récolter demain

Ce moment d’alignement des astres — où la Tunisie brille sur la scène internationale et attire l’intérêt des investisseurs — doit être saisi comme un levier pour repenser en profondeur le modèle de développement de la filière oléicole. Il ne suffit plus de se réjouir des prix remportés.

Il faut les inscrire dans une vision long terme, adossée à une stratégie de montée en gamme, à une gouvernance efficace, et à un accompagnement rigoureux des producteurs. Ce que nous récoltons aujourd’hui est le fruit d’un héritage, d’un savoir-faire, d’une passion. Mais ce que nous risquons de perdre demain, si nous n’agissons pas, ce sont les débouchés, la compétitivité, et même l’identité culturelle portée par cet or liquide. Les réformes structurelles ne sont donc pas un luxe ou une ambition vague, elles représentent une condition de survie.

À l’image de cette moisson de médailles en Scandinavie, la Tunisie peut viser haut. Mais pour que ces victoires aient un impact durable, il faut qu’elles s’inscrivent dans une dynamique cohérente, portée par des choix clairs, des investissements ciblés et une mobilisation collective autour de ce produit d’exception, qui n’est pas seulement agricole, mais profondément national.

Besma Loukil prend la tête du Conseil d’administration de Tunisair

07. Juli 2025 um 17:43

Besma Loukil a été élue, ce lundi, présidente du Conseil d’administration de la compagnie nationale Tunisair, en remplacement de Habib Mekki, annonce le ministère du Transport, dans un communiqué rendu public le 7 juillet 2025.

La décision a été prise lors de la réunion du Conseil d’administration de l’entreprise tenue le jour même. Représentante de l’État au sein du Conseil d’administration de Tunisair pour le compte du ministère des Finances, elle  occupe actuellement les fonctions de directrice générale des participations publiques au sein du même ministère.

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Énergie : La Tunisie face à un déficit de 60 %, cap sur le solaire et l’efficience énergétique

07. Juli 2025 um 17:23

La Tunisie enregistre un déficit énergétique important estimé à 60% et les ressources locales n’arrivent pas à répondre à la demande, a indiqué le président de la commission des Finances au Conseil national des régions et des districts (CNRD), Jalel Karoui

Karoui qui intervenait, lors d’un débat avec la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Fatma Thabet Chiboub, au CNRD, a souligné que la production du pétrole a baissé à moins de 50 barils/jour, tandis que la production du gaz naturel couvre environ 40% de la demande du marché.

Et d’ajouter que l’Etat se trouve obligé d’importer des quantités importantes des hydrocarbures.

Il a rappelé que la loi des finances 2025 a alloué une enveloppe de plus de 11,5 milliards de dinars aux subventions, dont 1,5 milliard de dinars destiné à la subvention de l’énergie et des carburants soit 19% du budget de l’Etat. Il a estimé que ce taux est important compte tenu des ressources limitées, du déficit et des dettes, d’où la nécessité de la révision de tout le système.

Pour Karoui le problème réside également dans la gestion de la subvention, laquelle est orientée d’une manière horizontale faisant bénéficier également ceux qui n’ont pas droit et ce en contradiction avec le principe de justice sociale et de l’équilibre financier.

Il a mis l’accent par ailleurs sur la complexité de la situation internationale à cause des tensions régionales qui ont contribué à des fluctuations importantes des prix du gaz et du pétrole, ce qui a impacté directement la Tunisie, un pays importateur de l’énergie.

La Tunisie bénéficie de plus de 300 jours d’ensoleillement et des vastes terres au Centre et au Sud, permettant d’installer des mégaprojets d’énergie photovoltaïque, outre les compétences des jeunes, a-t-il encore dit.

Karoui a mis l’accent sur la nécessité de réviser le système de subvention, l’octroi des autorisations aux projets photovoltaïques, l’incitation des citoyens et des petits investisseurs, ainsi que la création d’un programme national d’efficience énergétique au niveau des administrations publiques.

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Hydrocarbures : l’ETAP appelée à se restructurer pour gérer les concessions de Miskar, Didoun et Hasdrubal

07. Juli 2025 um 16:54

L’Entreprise Tunisienne d’Activités Pétrolières (ETAP) est confrontée, aujourd’hui, à de nombreux défis structurels et financiers, dont l’incompatibilité de son statut actuel avec les exigences du rôle d’employeur, qu’elle doit assumer, au niveau des concessions de « Zaouiya » et de « Sidi Kilani », et prochainement les trois concessions de « Didoun », « Miskar » et « Hasdrubal », a indiqué la ministre de l’Industrie, des mines et de l’énergie, Fatma Thabet, lundi, lors de la séance plénière, tenue au Conseil national des régions et des districts.

La ministre a expliqué, que l’intérêt accru accordé par l’ETAP aux activités d’exploration (les deux permis de Châal et Zarat), et celles de production et de développement de projets, met l’accent sur l’impératif de la doter des moyens nécessaires pour atteindre ses objectifs et jouer convenablement son rôle d’employeur, et ce, tout en prenant en considération la nature de l’activité du secteur des hydrocarbures (rapidité de la prise de décisions, de conclusion des contrats, de recrutement des compétences nécessaires..).

D’après Thabet, il est nécessaire, aussi, de mobiliser les financements nécessaires (liquidités) pour couvrir les coûts d’exploitation du champ de Miskar, estimés à 300 millions de dinars (MD) par an.

Elle a rappelé, dans ce cadre, que son département avait approuvé l’attribution de la concession d’exploitation des hydrocarbures Miskarne au profit de l’ETAP, pour une éventuelle exploitation, et ce depuis le 8 juin 2025.

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Tunisie : le CNRD plaide pour des pôles industriels intégrés dans tous les districts

07. Juli 2025 um 16:31

Le président du Conseil national des régions et des districts (CNRD), Imed Derbali, a souligné, lundi, la nécessité d’œuvrer à la mise en place de pôles industriels intégrés dans tous les districts tunisiens pour promouvoir un développement équilibré et réduire les disparités entre les régions.

Derbali, qui intervenait, lors d’un débat avec la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Fatma Thabet Chiboub, au CNRD, a aussi mis l’accent sur la nécessité d’accorder au secteur de l’industrie, des mines et de l’énergie l’importance requise dans le cadre du prochain plan de développement 2026-2030.

« Ce secteur est stratégique et constitue un pilier essentiel de l’économie nationale et un levier central du développement durable », a-t-il laissé entendre.

Et d’ajouter “l’optimisation de l’exploitation des ressources minières et énergétiques de la Tunisie est une nécessité souveraine pour renforcer la position concurrentielle du pays et assurer le contrôle de ses ressources”.

Derbali a en outre appelé à encourager l’investissement dans le secteur minier, en offrant des incitations aux jeunes entrepreneurs et en soutenant les industriels tunisiens pour qu’ils s’intègrent davantage dans les marchés internationaux.

D’après lui, il est également nécessaire de renforcer le partenariat entre les secteurs public et privé, d’encourager l’innovation et de soutenir la recherche scientifique dans les domaines de l’industrie et de l’énergie dans un contexte mondial marqué par l’accélération des recherches scientifique et technologique.

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L’existence de l’OTD… en question??!!!

07. Juli 2025 um 16:50
L’existence de l’OTD… en question??!!! | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Des représentants du ministère de Finances ont appelé à ne pas liquider l’Office des terres domaniales (OTD) et à le préserver, en mettant en place un programme de restructuration. Il s’appuiera sur la création des directions régionales ou de districts dotés de larges prérogatives en matière de prise de décision pour assurer la souplesse dans la gestion et l’efficacité des interventions, ont-ils précisé lors d’une séance d’audition tenue vendredi, par la Commission de l’agriculture, de la sécurité alimentaire et de la pêche à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).

Les représentants du ministère de Finances réagissait au projet de loi proposé par certains députés et portant sur l’organisation de la gestion des terres domaniales agricoles notant qu’une telle proposition aura des répercussions négatives sur le secteur, selon un communiqué de l’ARP.

Ainsi, la liquidation de l’OTD et son remplacement par cinq organismes auront un impact financier sur le budget de l’Etat et sur d’autres entreprises publiques, dont la Banque nationale agricole (BNA), outre les difficultés inhérentes à la liquidation, à la création de nouvelles entreprises et la longueur des procédures, ont-ils noté.

L’article 9 du projet de loi proposé par 74 députés, prévoit la dissolution de l’Office des terres domaniales et son remplacement par des offices agricoles dans chaque district ainsi que la liquidation de tous ses biens au profit du trésor de l’Etat. Cette proposition prévoit également, la prise en charge par l’Etat des charges financières découlant des dettes de l’Office dans le cadre du programme de liquidation, géré par des services spécialisés.

L’OTD compte parmi les 10 organismes publics dont les résultats d’exploitation sont déficitaires à 31,5 MD en 2021 et ayant enregistré un résultat net déficitaire (-46,4 MD en 2021), selon l’exposé de motif de ce projet de de loi en cours d’examen par la commission.

L’endettement de l’Office s’est aggravé au fil des ans passant de 200 MD en 2017 à 328 MD en 2022, soit une hausse de près de 65 %, contre un volume d’investissement oscillant entre 7,424 MD en 2011 et 14,9 MD en 2020, sachant que le taux de réalisation des investissements n’a pas dépassé les 29%.

D’autres députés ont estimé que l’Office est confronté à des problèmes dus à la mauvaise gouvernance et à la propagation de la corruption, appelant à la mise en place d’une stratégie complète et globale pour sa restructuration de manière à garantir sa pérennité.

Ces députés ont appelé à identifier des solutions à l’endettement des entreprises publiques stratégiques, opérant dans le secteur agricole pour les préserver et les promouvoir citant notamment la Société mutuelle des semences sélectionnées.

Ils ont également recommandé de soutenir ces entreprises agricoles pour qu’elles jouent pleinement leur rôle de manière à permettre à la Tunisie d’atteindre l’autosuffisance alimentaire, de maitriser les prix des produits agricoles et de réaliser sa souveraineté alimentaire.

L’OTD est une entreprise publique créée en 1961, et a pour mission de gérer les terres domaniales à vocation agricoles et leur mise en valeur.

TUNISAIR: Crise structurelle profonde… et solutions au pied-levé!!!

07. Juli 2025 um 16:45
TUNISAIR: Crise structurelle profonde… et solutions au pied-levé!!! | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – La situation dans la compagnie nationale de transport aérien devient de plus en plus catastrophique et le constat est net… plus on dit qu’on est en train de chercher une solution, plus elle s’enfonce dans une crise attendue, certes, mais qui aurait pu être évitée si on avait opté pour des solutions viables et une restructuration en profondeur, grâce à l’injection de fonds qui lui aurait pu lui permettre de faire le saut qualitatif escompté !!!

Des changements de directeurs généraux à tous vents, avec peu d’espoir de durer… des mesures qui se succèdent et se ressemblent et qui ont l’allure de solutions de raccommodage et de colmatage, avec un matériel délabré et des fournisseurs qui n’ont plus confiance en la Tunisie… Pourtant, les solutions sont à la portée (façon de parler) et les maux de TUNISAIR sont visible à l’œil nu !!!

Pourtant, face à cette situation, le ministère des Transports poursuit la fuite en avant, avec des trompe-l’œil… avec, en plus, de faire payer la note par des moutons de Panurge à qui on n’a pas donné les moyens pour faire décoller l’entreprise… Parfois, on arrive, même, à en rire, avec les « solutions » qu’on cherche à faire gober aux citoyens qui sont de plus en plus exaspérés des dérives au sein du transporteur national !!!

Certes, on a pris l’habitude, en Tunisie, de mettre le citoyen devant le fait accompli… pour lui faire croire que c’est une fatalité et qu’il ne peut rien faire contre le destin… au point que c’est devenu risible. A titre d’exemple, on demande aux chefs d’escales de donner des informations !!! Mais, celui qui n’a pas l’information et qui attend une solution miracle… quelle information il va donner ??!!!

Cela fait plus de dix ans qu’on rabâche les mêmes situations… avec un nombre d’avions qui mincit de jour en jour, comme peau de chagrin… un personnel pour sa majorité qui ne se sent pas concerné et fait preuve d’une désinvolture inquiétante… des avions cloués au sol, par manque de pièces de rechange… des services de recouvrement des recettes qui ne font pas leur travail… en plus d’autres problèmes qui cherchent de véritables solutions !!!

TUNISAIR a besoin d’une véritable restructuration, avec des moyens financiers importants qu’il est nécessaire de libérer… sans quoi, il n’y a pas de baguette magique, pour régler un sale héritage de dizaines d’années, avec en plus une compagnie qui n’arrive pas à s’adapter aux développements à travers le monde !!!

Coopération technique : Samir Abdelhafidh veut concilier demande étrangère et besoins nationaux en expertise

Von: La Presse
07. Juli 2025 um 15:01

 

 

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a souligné, lundi, la nécessité d’approfondir la réflexion et le dialogue afin de concilier la demande étrangère croissante en compétences tunisiennes et les besoins du pays dans ce domaine.

Présidant la première réunion du Conseil national de la Coopération Technique pour l’année 2025, le ministre a mis en avant le rôle stratégique que joue la coopération technique dans le rayonnement de la Tunisie, grâce à l’expertise de ses cadres déployés dans plusieurs pays frères et amis, ainsi qu’au sein d’organisations et d’institutions financières internationales et régionales.

Depuis la création de l’Agence tunisienne de coopération technique (ATCT) en 1972, plus de 79 000 coopérants tunisiens ont été mobilisés à l’étranger.

Par ailleurs, plus de 6 500 cadres arabes et africains ont bénéficié de programmes de formation mis en œuvre par la Tunisie.

La réunion s’inscrit dans le cadre de l’élaboration d’une stratégie nationale intégrée visant à valoriser les compétences tunisiennes, renforcer leur visibilité sur les scènes régionale et internationale, et asseoir la position de la Tunisie en tant que partenaire fiable au sein du système international de coopération technique.

Air Liquide Tunisie distribue 12,3 MDT de dividendes pour 2025

07. Juli 2025 um 16:13

Lors de son Assemblée Générale, Air Liquide Tunisie a arrêté la répartition des bénéfices de l’exercice clos, conformément à la proposition de son Conseil d’Administration.

Le bénéfice distribuable s’élève à 57,7 millions de dinars, incluant un bénéfice net de 20,4 millions et des reports antérieurs de 37,3 millions. La société a décidé d’affecter ces sommes comme suit :

  • Dividendes : 12,28 millions de dinars, soit 7,5 dinars par action pour les 1 637 504 actions composant son capital social.

  • Fonds social : 500 000 dinars

  • Report à nouveau : 44,96 millions de dinars

Le versement des dividendes interviendra à compter du 15 juillet 2025. Aucune mise en réserve légale n’a été opérée cette année.

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BH Bank convoque une AGE pour valider ses commissaires aux comptes

07. Juli 2025 um 15:31

La BH Bank a annoncé la tenue d’une Assemblée générale ordinaire exceptionnelle le 26 juillet 2025  à son siège social.  L’ordre du jour portera exclusivement sur l’approbation de la désignation des commissaires aux comptes pour les exercices 2025 à 2027. Seuls les actionnaires détenant au moins 10 actions libérées et inscrits sur les registres sociaux cinq jours avant la réunion pourront y participer, sur présentation d’une pièce d’identité.

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La BM maintient la Tunisie dans la catégorie des revenus intermédiaires inférieurs

07. Juli 2025 um 15:16

Le Groupe de la Banque mondiale (BM) met à jour chaque année, au 1er juillet, la classification des économies mondiales en fonction de leur revenu national brut (RNB) par habitant. Cette démarche vise à refléter fidèlement le niveau de développement des pays et à orienter leur trajectoire économique.

En effet, la catégorie de revenu d’un pays influence non seulement sa reconnaissance internationale mais aussi son accès à l’aide publique au développement et à des financements à des conditions préférentielles, dits « concessionnels ». Ainsi, cette classification de la BM constitue un outil clé pour les décideurs publics et les institutions internationales dans la définition des politiques économiques et des stratégies de développement.

Depuis les années 1980, cette classification a connu des évolutions majeures, avec une diminution significative du nombre de pays à faible revenu et une augmentation des pays à revenu élevé. Témoignant des dynamiques économiques mondiales, de la croissance soutenue dans plusieurs pays en développement, de leur meilleure intégration économique globale, ainsi que des réformes politiques et du soutien international.

En 2024, la Tunisie est toujours classée parmi les pays à revenu intermédiaire inférieur selon la Banque mondiale, avec un Revenu National Brut (RNB) par habitant d’environ 3 840 dollars. Ce classement se situe dans la fourchette définie par la Banque mondiale pour cette catégorie, qui va de 1 136 à 4 465 dollars par habitant.

Le PIB par habitant de la Tunisie était de 3 607,91 USD en 2022, confirmant cette position dans la tranche inférieure des revenus intermédiaires. Pour passer à la catégorie supérieure, la Tunisie aurait besoin d’une croissance d’environ 16,3 % de son RNB par habitant. Ce qui est un défi compte tenu de la situation économique actuelle.

En termes de revenu disponible brut par habitant, les prévisions pour 2024 indiquent une augmentation à environ 15 026 dinars tunisiens (environ 4 700 USD selon le taux de change approximatif). Soit une hausse de 9,7 % par rapport à 2023.

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