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Heute — 12. August 2025Leconomiste Maghrebin

Les barrages remplis à 32,3% le 12 aout 2025

12. August 2025 um 16:54

Selon le bulletin quotidien de l’Observatoire National de l’Agriculture (ONAGRI), les barrages sont remplis à 32,3% le 12 aout 2025.

Voici la répartition du taux de remplissage des barrages selon les régions :

  • Nord : 38 % (705,296 millions m³ contre 546,117 millions m³ en 2024)

  • Centre : 10,2 % (46,212 millions m³ contre 32,291 millions m³ en 2024)

  • Cap-Bon : 22,5 % (13,899 millions m³ contre 2,958 millions m³ en 2024)

Le volume total est de 765,407 millions m³ contre 581,366 millions m³ en 2024.

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Trump : les importations d’or ne seront pas taxées

12. August 2025 um 16:40

Donald Trump a annoncé, lundi 11 août 2025, que les importations d’or aux Etats-Unis ne seraient pas soumises aux tarifs douaniers américains, suite à une décision fédérale qui a provoqué le chaos et la confusion sur les marchés mondiaux de l’or.

Les contrats à terme sur l’or négociés sur le Comex de New York et sur la référence mondiale des prix au comptant à Londres ont peu varié. L’or au comptant s’est redressé après ses pertes, tout en restant en baisse de plus de 1,2 % sur la journée.

Lundi après-midi, les autorités américaines n’avaient pas encore publié de politique officielle et mise à jour.

A rappeler qu’un responsable de la Maison Blanche a suggéré la semaine dernière que l’administration publierait une nouvelle politique précisant si les lingots d’or seraient soumis à des droits d’importation, suite à une décision des douanes et de la protection des frontières des États-Unis qui a surpris les commerçants.

La décision a déterminé que les lingots d’or pesant un kilogramme et 100 onces seraient soumis aux tarifs imposés par Trump le 7 août. Cette décision a été communiquée dans une lettre envoyée à une raffinerie suisse demandant son avis sur le traitement de l’or, puis publiée sur le site Internet de l’agence.

 

Lire aussi: Suisse : Trump taxe les lingots d’or d’un kilo

 

Si la décision était maintenue, elle aurait des conséquences considérables pour les métaux précieux du monde entier et potentiellement pour le bon fonctionnement des contrats à terme américains. Le rôle de l’or comme actif financier et monnaie mondiale le distingue des autres matières premières, comme le cuivre, frappées par les droits de douane.

Les traders, les analystes et les dirigeants de l’industrie avaient compris que les lingots seraient exemptés des soi-disant tarifs « réciproques » de Trump, y compris une taxe de 39 % sur les marchandises en provenance de Suisse, un exportateur majeur.

La confusion autour de la lettre du CBP a fait grimper les contrats à terme sur l’or américain à des niveaux records vendredi 8 août, les traders signalant que les expéditions avaient été gelées en réaction à cette nouvelle choquante.

Les marchés de l’or se sont stabilisés plus tard vendredi lorsqu’un responsable de la Maison Blanche a déclaré à Bloomberg par écrit que l’administration Trump prévoyait de publier un décret dans un avenir proche pour clarifier ce qu’il a appelé la désinformation sur l’imposition de tarifs douaniers sur l’or et d’autres produits spécifiques.

Cette dernière déclaration s’ajoute à une année tumultueuse pour l’or, qui a atteint des niveaux sans précédent dans un contexte d’achats importants des banques centrales et alors que la guerre commerciale de Trump stimule la demande de valeurs refuges.

Plus tôt cette année, les flux physiques se sont inversés, les négociants s’empressant d’importer des milliards de dollars d’or et d’argent aux États-Unis, les prix à New York fluctuant fortement en prévision d’éventuelles taxes douanières. Cependant, cette activité commerciale a été brutalement interrompue après l’ajout de l’or et de l’argent à la liste des exemptions tarifaires annoncées par les États-Unis début avril.

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Neila Charchour: La femme tunisienne gardienne de la République

12. August 2025 um 16:07

En ce 13 août 2025 jour de la fête nationale de la femme tunisienne, on ne peut que se souvenir des deux acquis majeurs  que Bourguiba nous a offert, conscient qu’il était du rôle primordial que pouvaient jouer les femmes dans une nouvelle République.

Ainsi, il décréta l’éducation obligatoire pour toutes et promulgua le Code du Statut Personnel. Deux acquis majeurs qui ont favorisé notre émancipation en nous garantissant un certain nombre de droits assez uniques dans le monde arabo-musulman. Aujourd’hui, soixante neuf ans plus tard, il est utile de faire le point sur l’impact de ses acquis sur la société tunisienne. Sans avoir de statistiques officielles et à titre strictement personnel, je distingue quatre différentes catégories de femmes :

– La première catégorie est celle que j’appellerai les filles et les petites filles de Bourguiba qui ont fait des études leur principal  atout. Médecins, biologistes, architectes, commandants de bord, juges, avocates, journalistes, ingénieurs, enseignantes, femmes entrepreneur, citoyennes et même politiciennes etc..

Elles travaillent, produisent, payent leurs impôts exactement au même titre que les hommes même si au moment de l’héritage, elles n’héritent que la moitié de la part des hommes alors que c’est contraire à la définition d’une République où tous les citoyens, hommes et femmes, sont sensés être égaux devant la loi.

Ces femmes sont les mères éducatrices qui par leur éducation sont sensées moderniser les mentalités. Elles sont les piliers d’une société moderne que les générations montantes se doivent de prendre en exemple et en considération.

Néanmoins les hommes tunisiens dans  leur ensemble, n’ont pas tous bien intégré, compris et admis l’intérêt de cette évolution qui  lèse leur autorité traditionnelle millénaire. La meilleure preuve en est que cette indépendance financière et intellectuelle des femmes tunisiennes est à l’origine d’un nombre grandissant de divorce. Comme si le divorce pouvait restaurer l’autorité masculine. En réalité il ne fait que confirmer leur échec à évoluer créant ainsi chez les femmes la nécessité  d’une lutte continue pour faire accepter leur nouveau statut.

Je ne saurai évaluer le temps qu’il faudra pour que ces Messieurs apprennent à apprécier l’intérêt de cette émancipation féminine en espérant que nous ne nous trouverons pas carrément dans l’obligation de nous battre pour défendre ces acquis qui dérangent tant.

A mes yeux, ce sont ces femmes là, diplômées et travailleuses, qui sont les gardiennes de la Républiques tunisienne, telle que nous en rêvons depuis l’indépendance.

Et même si je ne suis pas en accord avec ses méthodes ni sa vision d’une démocratie qui puisse exclure une partie de la société, Madame Abir Moussi est une preuve vivante de la nécessité de cette lutte. Il faut lui reconnaitre son appartenance, voire son leadership sur cette catégorie de femmes, citoyennes courageuses, libres et indépendantes qui ont totalement intégrées la mission que Bourguiba leur a implicitement confiée.

Toutes aussi exemplaires, j’identifie une seconde catégorie formée de celles qui, pour différentes raisons n’ont pas pu terminer leurs études ou n’ont pas pu carrément en faire mais qui participent quand même à la croissance  économique du pays.

On y trouve toutes les ouvrières des différents secteurs, industriel et agricole, ainsi que les artisanes dans toutes sortes de domaines. Toutes ces petites mains, beaucoup moins avantagées que les femmes de la première catégorie, forment néanmoins par leur nombre la colonne vertébrale de l’économie officielle tunisienne, surtout si l’on en exclu les trafiquants de toutes sortes qui opèrent clandestinement dans le marché parallèle au mépris d’un système officiel qui semble soit totalement impuissant soit carrément impliqué.

ENDA inter-arabe, créée par Madame Essma Ben Hamida, encore une autre femme d’exception, qui a été la pionnière du secteur de la micro-finance en Tunisie, témoigne, dans un petit livre intitulé « La débrouille au féminin », de la plus belle des manières sur le parcours de ces femmes courageuses et ambitieuses, qui ont travaillé très dur si ce n’est pour elles- mêmes, c’était au moins pour leurs familles. Elle nous raconte, entre autre, comment les artisanes kairouanaises  qui fabriquaient chez elles les tapis de Kairouan ont été à l’origine du développement du secteur touristique en Tunisie. Elles avaient confié leurs économies à leurs pères,  leurs frères, leur époux ou leurs fils pour investir dans les tous premiers hôtels privés. Ainsi les Milad, les Fourati, les Khechine, les Allani etc .. sont les pionniers kairouanais du tourisme tunisien.

Par ailleurs, lorsque je faisais ma campagne électorale dans le gouvernorat de Monastir, j’avais été effarée par le nombre de femmes qui travaillaient dans les usines alors que les hommes remplissaient les cafés à longueur de journée refusant les petits métiers  à petits salaires. Ces mêmes hommes n’ont aucun problème à tendre la main à leur sœur ou leur mère ou encore leur épouse pour quémander un peu d’argent de poche. Le chômage en Tunisie est aussi dû à cette catégorie d’hommes qui préfèrent le trafic à certains travaux qu’ils considèrent  indignes de leur statut social alors que les femmes le font sans rechigner en toute légalité.

Quant à la troisième catégorie, elle est essentiellement formée de celles qui pour différentes raisons, malgré leur diplômes, n’ont pas su où n’ont pas pu se faire une situation.  Elles se sont généralement réfugiées dans le mariage.

Etant financièrement dépendantes, elles vivent  un mode de vie plutôt conservateur qui ne leur offre pas beaucoup d’opportunités pour leur épanouissement personnel. Elles se rabattent sur l’engagement social. C’est comme cela que nous trouvons une majorité de femmes dans tout ce qui a trait aux œuvres sociales. Couffins de Ramadan, fournitures scolaires et toutes sortes de travaux associatifs  sont assurés par les femmes dans toutes les régions de la République. Si les hommes  participent par le don d’argent, ils sont rarement sur le terrain et dans le contact direct avec les populations défavorisées.

Ces femmes aussi sont à remercier pour leurs efforts. Grâce à elle une solide trame sociale s’est tissée et sera surement un jour un excellent  filtre contre toutes les intrusions possibles.

Enfin avec l’avènement d’internet,  ses réseaux sociaux  et l’intelligence artificielle qui s’étend à une très grande vitesse, une quatrième catégorie de femmes est entrain  d’apparaitre. Celles que j’appellerai comme l’air du temps, « les femmes pressées ». Elles veulent en même temps et rapidement la célébrité, la fortune et le pouvoir.

S’il est vrai qu’Internet permet une  ouverture exceptionnellement enrichissante sur le monde entier et qu’il présente plein d’avantages, il faut admettre qu’il présente aussi beaucoup d’inconvénients  lorsqu’il est mal utilisé.

A ce jour en Tunisie on voit bien plus les inconvénients dus à la rapidité et à la facilité de l’usage de cet outil. On constate une perte palpable du respect et du savoir vivre ensemble grâce à une liberté d’expression mal comprise et mal exploitée.

Une flopée d’influenceuses dans différents domaines a émergé dont une partie agit très négativement sur les réseaux.  En soi, chacune d’entre elle n’est qu’un epsilon, le danger réside par contre dans le nombre ahurissant de « followers » qui s’intéressent à leurs bêtises. Signe d’une disparition des traditions et d’une dégradation généralisés des mœurs sociales qu’il faudra dénoncer et combattre à tout prix pour éviter encore plus de dérives. Ce phénomène est lui-même lié à l’attitude négative des hommes face à cet excès de libertés mal assumées.

Il serait bien plus rentable et bien plus constructif de se pencher sur l’Internet qui permet  d’accéder à toutes sortes d’informations, de rencontrer toutes sortes de personnes inaccessibles dans la  vie réelle, qui facilite la communication, le commerce, les connexions, les études, les formations en ligne et une multitude d’autres options à exploiter dans tous les domaines. Une source infinie d’occupations et d’emplois à partir de chez soi qui pourrait améliorer la vie de tant de femmes.

Et même si pour le moment beaucoup d’entre elles sont plus attirées par la facilité que par des résultats concrets et durables,  je ne doute pas qu’un éveil s’opérera tôt ou tard.

Un éveil que nous devons promouvoir et encourager à travers cet outil miraculeux. Mesdames votre mission envers la République ne fait que commencer, n’hésitez pas à vous impliquer.

 

Neila Charchour

Tunis le 13 Août 2025

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Rentrée scolaire : Modernisation nationale des infrastructures scolaires

12. August 2025 um 15:45

Dans le cadre de la préparation de la rentrée scolaire 2025-2026, le ministère de l’Éducation a engagé un programme national global visant à améliorer les infrastructures des établissements scolaires à travers le pays. L’objectif : garantir à tous les élèves un accès à une éducation publique de qualité.

Ce programme inclut la construction, l’entretien, l’équipement et l’aménagement d’écoles primaires, de collèges, d’internats ainsi que de cantines scolaires. La valeur des projets de création d’établissements s’élève à 159 millions de dinars, sur un budget total avoisinant les 250 millions de dinars dédiés au développement des infrastructures scolaires.

Dans le gouvernorat de Sfax, les travaux avancent rapidement : l’école primaire en construction affiche un taux d’avancement de 95 %, celle du quartier Bir Ali Ben Khalifa de 90 %, le collège d’Aulou également à 90 % et le collège Saadi Amir à 60 %.

À Gabès, l’école primaire du quartier Nasr est achevée à 75 %. Dans le gouvernorat de Kebili, les travaux à l’école primaire de Jemna sont à 20 %, tandis qu’à Manouba, l’école primaire de Borj Toumi à Battan est à 60 % d’avancement.

Dans le gouvernorat de Nabeul, les chantiers progressent avec un taux de 90 % à l’école préparatoire du quartier Al Wafa, 55 % au lycée de Bir Boureguia et 90 % à l’école primaire de Beni Khaled.

Côté entretien et maintenance, Manouba affiche des avancées notables avec 40 % pour l’école préparatoire Alissa, 60 % pour Khaznadar et 85 % pour l’école préparatoire 20 mars 1934.

À Kasserine, les travaux progressent à 50 % au lycée Al Zouhur et à 80 % au lycée Chebbi, tandis qu’à Kairouan, l’école primaire Bir Al-Wahat enregistre un taux d’avancement de 25 %.

À Gafsa, plusieurs établissements bénéficient d’interventions : l’école primaire de la cité Nour et le collège 02 Mars sont achevés à 80 %, la cantine du lycée Al Alem à 70 % et le lycée 18 Janvier à 30 %.

Enfin, dans le gouvernorat de Medenine, les travaux avancent à 40 % à l’école primaire Ghrabat, 70 % à l’école primaire Beni Bando, 30 % à l’école primaire Al-Raja, et le foyer du lycée de Medenine affiche un taux d’achèvement de 75 %.

À Sfax, les actions de maintenance concernent l’école primaire Sidi Abdelaziz (35 %), Drabla (50 %), Jalaïla (30 %) et le lycée Ali Bourguiba (40 %).

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Israël – Palestine: La solution à deux États demeure la seule issue viable au conflit

12. August 2025 um 15:41

Dans le cadre des efforts visant à reconnaissance de l’Etat de Palestine – en bonne et due forme -, prévue lors de l’Assemblée générale des Nations unies à New York en septembre prochain, efforts initiés particulièrement par la France et l’Arabie saoudite, les services de la l’ambassade de France en Tunisie ont organisé, mardi 12 août, un point de presse pour débattre des tenants et des aboutissants de cette question. Bien entendu à bâton rompu.   

A l’occasion de cette rencontre, le chargé d’affaires de l’ambassade – l’ambassadrice étant en congé -, a tenu à expliquer les enjeux du processus de reconnaissance de l’Etat de Palestine, et qui s’inscrit dans le cadre de l’« Appel de New York pour la mise en œuvre de la solution à deux Etats ». Il rappellera que cette initiative est portée par la France et l’Arabie saoudite.

Dans cette optique, nous a-t-on expliqué, il s’agit de créer les conditions de mise en œuvre d’une « une mission internationale de stabilisation à Gaza » sous l’égide des Nations unies.

Le diplomate français estime urgente la mise en place de cette mission onusienne, suite notamment aux récents développements sur le terrain, avec l’annonce par le cabinet du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de l’occupation militaire de Gaza City. Il va jusqu’à qualifier cette perspective de « désastre ». « Cette initiative ne ferait qu’aggraver le conflit, les otages israéliens et les civils palestiniens en seraient les premières victimes », a-t-il averti.

Justement, face à cette escalade, la France soutient et milite pour la création de cette mission internationale temporaire de stabilisation, proposée lors de la conférence des Nations unies à New York fin juillet. Cette initiative, portée par le président de la République française, aurait pour but d’assurer la sécurité de tous les civils, Israéliens comme Palestiniens, et de contribuer à la mise en œuvre de la solution à deux États, Palestine et Israël.

Pour ce faire, la France propose donc que cette mission prenne la forme d’une coalition internationale, mandatée par le Conseil de sécurité de l’ONU, et conduite par des partenaires régionaux. Ce dispositif représenterait une voie crédible pour mettre fin au cycle de violence permanent et amorcer la construction d’une paix durable.

Reconnaissance d’un État palestinien

En outre, la France réaffirme sa vision et sa position – qui ont toujours été les lignes directrices de la politique étrangère de la France –  pour l’avenir de la bande de Gaza : celle-ci doit s’inscrire dans le cadre d’un futur État palestinien dirigé par l’Autorité palestinienne. « La solution à deux États demeure la seule issue viable au conflit, pour garantir la paix et la sécurité à long terme », a affirmé le chargé d’affaires, reprenant les termes du chef de l’Etat français.

Quand on lui a posé la question de savoir si les Etats-Unis appuyaient ce processus, sa réponse laisse penser que ce n’est pas encore le cas, mais que l’espoir est permis.

 

Nécessité de protéger les journalistes à Gaza

Par ailleurs, l’actualité oblige, le meurtre délibéré des six journalistes de la chaîne de télévision Al Jazeera s’est invité dans la discussion.

Ainsi,  chargé d’affaires de l’ambassade a rappelé la « vive préoccupation » de la France quant au nombre croissant de journalistes tués dans la bande de Gaza depuis le début du conflit (plus de 200). « Les journalistes ne doivent jamais être pris pour cibles. Ils sont protégés par le droit international humanitaire, au même titre que tous les civils », a-t-il rappelé.

Dans ce cadre, la France réaffirme son engagement en faveur de la liberté de la presse, de la liberté d’expression, et de la protection des professionnels des médias. Et de ce fait, elle appelle les autorités israéliennes à garantir un accès sûr et sans entrave à Gaza pour les journalistes internationaux, afin qu’ils puissent exercer leur travail librement et en toute indépendance.

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TRANSTU : Trafic normal sur toutes les lignes de métro

12. August 2025 um 15:33

La Société des Transports de Tunis (TRANSTU) a annoncé, mardi 12 aout, la reprise normale du trafic sur toutes les lignes de métro à partir de 11h35, après la réparation de la panne électrique survenue dans la matinée.

Dès les premières heures de la journée, une perturbation provisoire avait été signalée en raison d’une panne électrique sur les lignes aériennes de contact dans l’entrepôt de Tunis Marine, au centre-ville. Celle-ci avait provoqué une coupure entre la station TGM et l’avenue de la Gare, empêchant le départ des trains et limitant la circulation à un seul train par ligne.

Pour pallier cette situation, des bus ont été déployés afin d’assurer le transport des usagers, a précisé la même source.

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Plus de 36 kilogrammes de cannabis saisis au port de la Goulette nord (Douane)

12. August 2025 um 15:18

Les services de la douane du port de la Goulette nord ont déjoué une opération de contrebande de plus de 36 kilogrammes de cannabis dissimulées dans les bagages d’un voyageur débarquant de  Gênes.

Le cannabis était dissimulé à bord d’une voiture d’un Tunisien résidant à l’étranger (TRE), a indiqué la direction générale des douanes dans un communiqué publié, mardi 12 aout.

Le ministère public a ordonné le transfert du dossier aux services de sécurité compétents pour poursuivre l’enquête, ajoute la même source.

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L’UGTT marche sur des œufs !

12. August 2025 um 15:12

Après plusieurs mois loin des projecteurs, l’UGTT traverse l’un des moments les plus décisifs de son long vécu. Nous pensons même qu’il s’agit du tournant le plus critique de son histoire contemporaine, car ce qui se joue aujourd’hui, c’est son positionnement sur l’échiquier politique et social du pays. Comment une organisation qui se présentait comme la première force nationale a-t-elle pu se retrouver aussi affaiblie en seulement quelques années ?

Le constat est sans appel : l’UGTT de 2025 n’est plus celle de la décennie précédente. Son affaiblissement résulte principalement de trois dynamiques majeures.

1- Le péché originel des hausses salariales anarchiques

L’UGTT est aujourd’hui perçue par une large frange de la population comme partiellement responsable de la crise économique et sociale actuelle. Et ce n’est pas entièrement faux.

Aux côtés des partis politiques et des gouvernements successifs, le syndicat a joué un rôle dans la dégradation du climat économique. En défendant systématiquement les intérêts des salariés, souvent au détriment de la viabilité des entreprises qu’elles soient publiques ou privées, il a contribué à alourdir les charges d’exploitation, paralysant les structures publiques et poussant les entreprises privées à survivre sous la contrainte de l’endettement, limitant ainsi tout investissement de croissance.

Malgré cette posture, l’emploi ne s’est pas amélioré. Il suffit de comparer les chiffres actuels à ceux de 2019, une année déjà peu reluisante, pour constater un net recul.

Aujourd’hui, les Tunisiens commencent à comprendre qu’une augmentation salariale non accompagnée de gains de productivité se traduit inévitablement par une spirale inflationniste. Le coût de la vie est devenu insoutenable, et si les hausses de salaires ne sont pas la seule cause, elles en constituent un facteur aggravant majeur.

Par ailleurs, le nombre record de grèves a durablement terni l’image du pays auprès des investisseurs étrangers. La montée en puissance d’autres économies régionales — Maroc, Égypte, Turquie — nous a fait perdre de nombreuses opportunités.

Face à une succession de gouvernements fragiles, l’UGTT imposait ses revendications sans contrepoids. Conséquence ? Un surendettement massif, des milliards de dollars consommés sans retour productif réel. L’État s’est engagé au-delà de ses capacités, sans génération de recettes suffisantes pour honorer ses promesses.

2- Une crise de gouvernance interne

La deuxième faiblesse vient de l’intérieur : le non-respect du règlement propre à l’UGTT et la prolongation contestée du mandat du bureau actuel ont profondément divisé l’organisation. Au-delà des justifications avancées, le fait est que le syndicat n’est plus uni. Des divergences profondes affaiblissent son autorité et sa légitimité.

Si la prolongation n’avait duré que quelques mois, cela aurait pu passer. Mais des années plus tard, il est devenu difficile, même en interne, de défendre cette décision. D’autres syndicats, plus démocratiques et plus souples, gagnent du terrain. L’idée d’un syndicat unique en position de négociation avec les autorités n’a plus cours.

3- Un État qui a repris l’initiative sociale

Troisièmement, l’État a changé de posture, adoptant un ton plus social, parfois plus radical que l’UGTT elle-même. La réforme du Code du Travail en est une illustration. Bien qu’elle soulève des inquiétudes économiques, elle répond à une grande partie des revendications sociales historiques du syndicat.

Le règlement du dossier des enseignants vacataires est une réussite pour l’exécutif, en dépit de son impact sur les comptes publics. D’autres initiatives parlementaires vont également dans ce sens. Certes, certaines manquent de cohérence économique, mais sur le plan politique, c’est l’Etat qui marque des points.

Dans ce contexte, hausser le ton, voire appeler à une grève générale, serait une manœuvre extrêmement risquée. Et pour être direct, une grève aujourd’hui serait un échec cuisant. L’UGTT y perdrait le peu de crédit qu’il lui reste. Qui, aujourd’hui, accepterait de sacrifier une journée de salaire alors que la majorité des ménages n’arrive déjà plus à joindre les deux bouts des mois ? Et qui compensera cette perte ?

Face à un exécutif solidement installé, capable d’imposer une feuille de route conforme à ses équilibres budgétaires, l’UGTT n’a pas intérêt à tester sa force réelle. Elle risquerait d’en ressortir perdante.

Besoin de l’UGTT 2.0

Si elle veut continuer à exister, non pas comme simple structure, mais comme acteur crédible et influent, l’UGTT doit se réinventer. Elle doit s’entourer de techniciens compétents, capables d’évaluer la capacité réelle de chaque secteur à absorber des revendications salariales ou sociales. Si le syndicat veut vraiment être un partenaire du développement, il ne peut plus être un frein à la croissance.

Dans le monde d’aujourd’hui, la priorité n’est plus aux salaires, mais à la préservation de l’emploi. Oui, les salaires doivent évoluer, mais cela doit aller de pair avec une reconnaissance de la valeur du travail. Il faut oser défendre l’idée de travailler plus pour produire plus.

Multiplier les salaires sans créer de valeur, c’est une illusion dangereuse. Le travail, et uniquement le travail, crée la richesse. Dans une économie orientée vers l’exportation, si nos produits ne trouvent plus preneurs à l’étranger, nos usines fermeront, c’est inévitable.

Le monde change, et ceux qui pensent encore que la titularisation est synonyme de stabilité n’ont rien compris. Ce message doit être clairement véhiculé, et le syndicat doit jouer un rôle central non seulement dans la défense des droits des travailleurs, mais surtout dans l’accompagnement stratégique des entreprises vers leur croissance. A bon entendeur.

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Vers un naming fort pour Carthage : imaginer l’expérience idéale

12. August 2025 um 15:05

L’Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle (AMVPPC) a annoncé sur sa page officielle le lancement d’un questionnaire destiné au grand public, dans le but de préparer l’expérience idéale du site de demain.

Intitulée « Vers un naming fort pour Carthage », cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet de réhabilitation du Musée national de Carthage, implanté sur l’Acropole de Byrsa, l’un des douze sites ouverts à la visite de l’ensemble archéologique de Carthage, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

L’objectif, est de créer une identité forte et immersive afin d’offrir une expérience unique autour de l’histoire, de l’héritage et de la renaissance continue de Carthage, et de trouver un nom porteur de sens, à la hauteur de ce site exceptionnel

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Siliana : Réhabilitation des routes et pistes agricoles en cours

12. August 2025 um 14:39

Un projet d’aménagement routier et de réhabilitation de circuits agricoles est actuellement en cours dans plusieurs délégations du gouvernorat de Siliana, a indiqué, mardi 12 aout, à l’Agence TAP, le directeur régional de l’Équipement, Mehdi Ouni.

Les travaux portent sur l’asphaltage de la route nationale N18 à Sidi Bou Rouis, la route régionale N29 reliant Ksar Boukhris et Henchir Erromen (2 km) et des pistes rurales El Hmada à Makther, Skerna à Rouhia (4,5 km) et Ouled Bouzaiene-Ouled Saied-Ouled Slama à Siliana nord (3 km), a-t-il précisé.

Il a ajouté que la réhabilitation des circuits ruraux Tel Touil-Sidi Abdennour à Bouarda, Gaâfour-Njeh-Farah-Jema à Siliana nord et Sidi Ammar Lahouez à Gaâfour touche à sa fin.

Par ailleurs, les travaux de bitumage des pistes rurales El Krifet à Siliana-nord (4 km), El Habebsa à Rouhia (5 km) et El Alaâ (5 km) ont été achevés, selon la même source..

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Expo Osaka 2025 : La Troupe nationale tunisienne présentera « Asayel » le 13 août

12. August 2025 um 14:28

La Tunisie sera à l’honneur lors de l’Exposition universelle d’Osaka 2025, au Japon, avec Asayel, un spectacle immersif célébrant le patrimoine et les traditions du pays. Produite par le Théâtre de l’Opéra de Tunis et interprétée par la Troupe nationale tunisienne des arts populaires, cette fresque scénique sera présentée le 13 août 2025, à l’occasion de la Journée nationale de la femme.

Entre légendes de cavaliers, chants du désert et poésie tribale, Asayel rend hommage à la femme tunisienne à travers un répertoire soigneusement choisi, mêlant chants et danses traditionnels. Costumes authentiques, chorégraphies populaires et mélodies issues des médinas viendront illustrer la richesse et la diversité du patrimoine artistique national.

Après avoir inauguré, à Oudhna, la première édition du Festival international des arts populaires (26 juillet-5 août 2025), l’œuvre franchit les frontières pour offrir au public japonais un voyage visuel et musical au cœur de l’âme tunisienne.

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L’Allemagne convoque une réunion virtuelle entre les dirigeants européens et Trump sur l’Ukraine

12. August 2025 um 14:14

L’Allemagne convoque une réunion virtuelle des dirigeants européens, mercredi 13 août, pour discuter de la manière de faire pression sur la Russie pour mettre fin à la guerre en Ukraine, avant une conférence téléphonique européenne avec Donald Trump, selon un porte-parole du gouvernement.

Volodymyr Zelensky et des responsables de l’UE et de l’OTAN devraient participer à cette réunion du mercredi à 12h00 GMT avec les dirigeants de l’Allemagne, de la Finlande, de la France, de la Grande-Bretagne, de l’Italie et de la Pologne, rapporte Reuters.

Ces appels interviennent avant une rencontre prévue entre Trump et Poutine pour mettre fin à la guerre en Ukraine, vendredi 15 août en Alaska. Trump a déclaré que les belligérants étaient proches d’un accord susceptible de mettre fin à ce conflit qui dure depuis trois ans et demi.

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Washington et Pékin prolongent de 90 jours leur trêve douanière

12. August 2025 um 13:50

Les États-Unis et la Chine ont annoncé une prolongation de 90 jours de leur trêve douanière (et ce à quelques heures de l’expiration de celle en cours), repoussant ainsi jusqu’au 10 novembre la mise en place de droits de douane punitifs à trois chiffres. Cette décision écarte temporairement le risque d’un quasi-embargo commercial et offre un répit aux détaillants américains qui préparent leurs stocks pour la période cruciale des fêtes de fin d’année.

Le président américain Donald Trump a indiqué sur Truth Social avoir signé un décret suspendant l’augmentation des tarifs, tout en maintenant les taux actuels – 30 % sur les importations chinoises et 10 % sur celles en provenance des États-Unis. Le ministère chinois du Commerce a confirmé une mesure équivalente, reportant également de 90 jours l’ajout d’entreprises américaines à ses listes de restrictions.

Selon le texte de la Maison Blanche, Washington et Pékin poursuivent leurs discussions pour corriger le manque de réciprocité commerciale et répondre aux préoccupations liées à la sécurité économique et nationale.

La Chine, de son côté, présente cette prolongation comme une mise en œuvre du consensus trouvé entre Donald Trump et Xi Jinping lors de leur entretien du 5 juin, estimant qu’elle contribuera à stabiliser l’économie mondiale.

Sans cet accord, les tarifs américains sur les produits chinois auraient pu atteindre 145 %, et ceux imposés par la Chine sur les produits américains 125 %. Cette prolongation offre donc un sursis stratégique avant le pic d’importations de Noël, notamment pour l’électronique, l’habillement et les jouets.

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Taxes douanières américaines : New Delhi se rebiffe à son tour

12. August 2025 um 13:14

En infligeant une surtaxe supplémentaire sur les produits en provenance de l’Inde, Donald Trump risque de se mettre à dos un pays allié de première importance. Ironie de l’histoire, il réserve entre temps un traitement bien plus indulgent à Pékin. Analyse. 

Après le Brésil de Lula, le premier pays à avoir dit non au diktat des Yankees, c’est l’Inde qui riposte à son tour. En effet, le président américain, Donald Trump, a récemment signé un décret ajoutant 25 % de droits de douane sur les produits indiens, soit 50 % en tout. Ce qui représente l’un des taux les plus élevés de tous les partenaires commerciaux des États-Unis. Et ce, « en réponse à l’achat continu de pétrole russe » par l’Inde.

Les Indiens « ne se soucient pas du nombre de personnes qui sont tuées en Ukraine par la machine de guerre russe », a-t-il affirmé dans un message sur sa plateforme Truth Social. Avant d’ajouter : « A cause de cela, je vais significativement augmenter les droits de douane payés par l’Inde aux États-Unis ».

Riposte indienne

Sur le champ, New Delhi annule le déplacement à Washington du ministre de la Défense, Rajnath Singh, prévu dans les prochaines semaines. Une visite qui porte sur le projet d’achat de six avions de surveillance maritime P-8I Poséidon de Boeing, de véhicules blindés Stryker et de missiles antichars Javelin, développés par Raytheon et Lockheed Martin.

L’Inde possède d’ores et déjà une flotte de 12 avions de patrouille maritime P-8I Poséidon, qu’elle exploite depuis 2013. L’armée de terre indienne devait devenir le premier pays producteur sous licence des véhicules blindés Stryker et devait en acquérir plusieurs centaines d’exemplaires.

Quant aux missiles Javelin, des discussions étaient également en cours pour coproduire cet armement en partenariat avec l’industrie de défense indienne.

Pour sa part, le ministère indien des Affaires étrangères a considéré « injustifiées » les réactions des États-Unis concernant ses achats de pétrole russe. Dee même qu’il promis de réagir pour préserver les intérêts de son pays.

« Cibler l’Inde est injustifié et déraisonnable », a déclaré le porte-parole du ministère indien du département des Affaires étrangères, Randhir Jaiswal. Tout en ajoutant que « comme toutes les économies de premier plan, l’Inde va prendre les mesures nécessaires pour préserver ses intérêts nationaux et sa sécurité économique ».

Pour rappel, l’Inde est le principal client du pétrole russe après la Chine, qui représentait en 2024 près de 36 % des importations indiennes en la matière.

Cela étant, New Delhi espère néanmoins parvenir à un accord commercial avec Washington et est prête pour cela à réduire ses importations de pétrole russe si elle peut obtenir des prix similaires dans d’autres pays, y compris aux États-Unis.

Le pétrole russe en jeu

New Delhi est d’autant plus disposée à s’engager dans cette voie que les remises dont elle bénéficiait sur le prix du baril de brut russe depuis le début de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine en février 2022 arrivent à leur terme, et que l’écart de prix avec le pétrole d’autres pays est désormais très faible.

Faut-il rappeler à cet égard que Donald Trump avait prévenu qu’il voulait imposer des sanctions dites « secondaires », c’est-à-dire infligées aux pays qui achètent notamment du pétrole russe, dans le but de tarir cette source de revenus essentielle pour Moscou. Le président américain avait ainsi déjà critiqué l’Inde pour ses achats d’hydrocarbures et d’armement russes. Dans son dernier message, il a même accusé l’Inde « non seulement d’acheter de grandes quantités de pétrole russe » mais aussi « d’en revendre une grande partie sur les marchés internationaux pour faire de gros profits».

Point de non retour ?

Donald Trump vient-il de franchir un point de rupture dans ses relations avec l’Inde, s’interrogent les observateurs ?

En effet, lors de la visite du Premier ministre indien, Narendra Modi, à la Maison Blanche le 13 février 2025, il était prévu de porter le commerce bilatéral à 500 milliards de dollars d’ici 2030 et de signer entre les deux pays une nouvelle « Major Defence Partnership » sur dix ans, faisant de l’Inde un allié « majeur » des Etats-Unis. Or, le géant indien se retrouve désormais ciblé comme une vulgaire petite nation sans importance géopolitique par des mesures punitives.

Pourtant, aux yeux de Washington, le Premier ministre indien reste l’allié de fait le plus fiable contre une Chine expansionniste et l’Inde demeure le seul pays du Sud global capable d’ancrer une stratégie de « containment » crédible en Indo‑Pacifique. Pour l’Inde, cette alliance avec les Etats-Unis est vitale pour s’émanciper de son rival géostratégique et historique qu’est la Chine.

Pour preuve, Narendra Modi fut l’un des premiers dirigeants du monde à féliciter son « ami » Donald quelques heures après « sa victoire historique ». En avril dernier, le vice-président JD Vance et son épouse – d’origine indienne – furent accueillis chaleureusement à New Dehli.

Paradoxalement, à l’heure où Trump inflige de lourdes taxes douanières à un pays allié, l’Inde, Washington réserve un traitement bien plus indulgent à Pékin, qui demeure l’un des principaux importateurs de pétrole russe et iranien. La Chine bénéficie ainsi d’exemptions ou de moratoires, tandis que l’Inde subit une escalade de sanctions !

Erreur politique fatale. Car Donald Trump – qui n’arrive pas à distinguer les intérêts stratégiques des caprices tactiques – risque d’ancrer davantage l’Inde dans le bloc des BRICS. Il se tire ainsi une balle dans le pied alors qu’il cherche par tous les moyens à faire éclater ce bloc qui représente plus du tiers du PIB mondial… ou du moins l’affaiblir.

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Irak : le réseau électrique s’effondre, soupçons de sabotage

12. August 2025 um 12:22

Le réseau électrique en Irak a subi, lundi 11 août 2025, une panne généralisée, entraînant des coupures de courant dans la capitale, Bagdad, et dans plusieurs gouvernorats du sud et du nord du pays. 

Des sources ont déclaré que la suspicion derrière la panne de courant en Irak du 11 août 2025 était un « acte délibéré de sabotage ». Ce potentiel sabotage a provoqué la mise hors service soudaine de cinq grandes centrales électriques. Provoquant ainsi l’arrêt quasi total du système d’approvisionnement en électricité dans les gouvernorats, suite à l’effondrement du réseau électrique.

Toujours selon ces sources, le rétablissement de l’électricité à Bagdad et dans les zones touchées pourrait prendre des heures. Et peut-être même jusqu’à ce mardi matin.

En tout cas, le ministère de l’Électricité a révélé dans un communiqué que l’effondrement du réseau électrique avait entraîné la perte d’environ 6 000 mégawatts du réseau. Mais que ses équipes travaillent actuellement à réparer les dégâts et à rétablir la pleine production.

Ces stations constituent l’épine dorsale du système électrique national, de sorte que toute panne soudaine aurait un impact immédiat sur la stabilité de l’approvisionnement en électricité dans la plupart des gouvernorats, en particulier pendant les mois de pointe de l’été.

Des sources ont confirmé que les priorités des équipes de travail sont actuellement axées sur le redémarrage de la centrale à gaz de Bismayah. Et ce, compte tenu de sa grande capacité de production et de son importance dans le soutien du réseau national, en particulier dans la capitale, Bagdad.

Selon les estimations du ministère, toute panne générale du réseau électrique national nécessiterait une série de mesures techniques pour rétablir progressivement l’électricité afin d’éviter un nouvel effondrement de l’approvisionnement une fois celui-ci rétabli.

Il convient de noter que l’effondrement du réseau électrique irakien est survenu quelques heures seulement après que le Premier ministre, Mohammed Shia al-Soudani, a annoncé son intention de continuer à développer la production d’électricité et de construire des partenariats pour garantir l’approvisionnement en gaz des centrales électriques.

Il s’est ainsi prononcé lors de l’inauguration de nouvelles unités de la centrale à gaz de Bismayah. Il était accompagné du ministre de l’Électricité, Ziyad Ali Fadel.

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L’ONU condamne le meurtre par Israël de six journalistes palestiniens

12. August 2025 um 11:44

Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a publié lundi 11 août une déclaration par l’intermédiaire de son porte-parole, Stéphane Dujarric. Il y condamne le meurtre de six journalistes palestiniens lors d’une frappe aérienne israélienne dans la ville de Gaza le 10 août. Il appelle à une enquête indépendante et impartiale sur ces derniers meurtres.

M. Dujarric a déclaré que les derniers meurtres ont mis en évidence les dangers extrêmes auxquels sont confrontés les journalistes lorsqu’ils couvrent la guerre en cours.

Notant qu’au moins 242 journalistes palestiniens ont été tués à Gaza depuis le début de la guerre, le secrétaire général a souligné que les journalistes et les professionnels des médias doivent être respectés, protégés et pouvoir exercer leur travail librement, sans peur ni harcèlement.

Le HCDH condamne l’attaque contre les journalistes d’Al Jazeera

Parmi les victimes de l’attaque figuraient cinq journalistes de la chaîne qatarie Al Jazeera, dont Anas Sharif, 28 ans, accusé par Israël d’appartenir au Hamas. Allégations fermement démenties par la chaîne, qualifiant l’attaque d’« assassinat » et de « nouvelle atteinte flagrante et préméditée à la liberté de la presse ».

Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme (HCDH) a également publié lundi une déclaration condamnant l’attaque de l’armée israélienne contre une tente dans la bande de Gaza, qui a tué les six journalistes palestiniens. Affirmant que cette action constituait une « grave violation du droit international humanitaire ».

Et le HCDH d’indiquer sur les réseaux sociaux : « Israël doit respecter et protéger tous les civils, y compris les journalistes ». Tout en appelant à un passage immédiat, sûr et sans entrave pour tous les travailleurs des médias à Gaza.

Gaza : hôpitaux surpeuplés et aggravation de la malnutrition

Dans le même temps, des responsables de l’ONU ont averti lundi que la situation humanitaire à Gaza continuait de se détériorer. Avec des hôpitaux surpeuplés, des enfants souffrant de malnutrition sévère et des civils risquant leur vie pour apporter de la nourriture à leurs familles.

Alexandra Cherevko, coordinatrice de l’aide humanitaire du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), a déclaré dimanche 10 août que les conditions à l’hôpital Nasser de Khan Younis étaient « épouvantables », avec des couloirs bondés de patients. Nombre d’entre eux avaient été transférés depuis des points de distribution d’aide militarisés ou le long de convois.

En outre, il y a un manque presque total de sucre, de fruits ou de tout autre aliment sucré à Gaza, selon la directrice de la santé de l’UNRWA pour les réfugiés palestiniens, Alyssa Seita.

Elle a déclaré que les prix du sucre ont grimpé jusqu’à 100 dollars le kilo et que pour les enfants atteints de diabète de type 1, le manque de sucre rend presque impossible le traitement de l’hypoglycémie, un effet secondaire potentiellement mortel de l’insuline.

« Ce qui ne serait pas un problème dans un monde normal est désormais une réalité mortelle à Gaza », a-t-elle déclaré, citant des rapports d’autres agences de l’ONU. Lesquels indiquent que les compléments nutritionnels spécialisés pour les enfants souffrant de malnutrition sont épuisés. Les stocks récents étant volés ou pillés par ceux qui en ont désespérément besoin.

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INS : le déficit commercial atteint -11,9 milliards de dinars fin juillet 2025

12. August 2025 um 10:38

Selon l’INS, les échanges commerciaux au cours des sept premiers mois de 2025 témoignent d’une stabilité relative des exportations (-0,2 %); mais d’une hausse notable des importations (+4,7 %). Ce qui aggrave le déficit commercial à près de 11,9 milliards de dinars.

Le recul des exportations dans des secteurs clés tels que l’énergie et l’agro-alimentaire contraste avec la progression des exportations dans les mines et les industries mécaniques et électriques. Du côté des importations, la hausse des biens d’équipement, des matières premières et des biens de consommation contraste avec la baisse des produits énergétiques et alimentaires.

Les échanges restent dominés par l’Union européenne. Mais la Tunisie enregistre une augmentation de ses exportations vers les pays arabes et des importations en provenance notamment de la Chine. Le déficit commercial est largement porté par l’énergie et les matières premières.

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Prolongation de la trêve commerciale sino-américaine : Washington et Pékin suspendent leurs hausses de droits de douane pour 90 jours supplémentaires

12. August 2025 um 10:33

À la veille de l’expiration prévue de la trêve commerciale entre les États-Unis et la Chine, le président américain Donald Trump a décidé de prolonger cette période de détente de 90 jours concernant les droits de douane. Il a officialisé cette prolongation par un décret, signalant que les autres termes de l’accord restent inchangés. Trump a souligné que la Chine continue de prendre des mesures pour répondre aux préoccupations américaines en matière de sécurité économique et nationale, justifiant ainsi la prolongation de la trêve jusqu’au 10 novembre 2025.

Simultanément, l’agence officielle chinoise Xinhua a annoncé que Pékin prolongerait également sa trêve, suspendant l’augmentation précédente des droits de douane pour 90 jours à partir du 12 août. Tout en maintenant une surtaxe de 10%.

Cette trêve, conclue en mai dernier à Genève après un dur affrontement commercial marqué par des droits de douane très élevés, avait fixé temporairement la surtaxe américaine sur les produits chinois à 30%, et celle de la Chine sur les produits américains à 10%. Plusieurs séries de négociations entre hauts responsables des deux pays ont suivi à Londres puis Stockholm afin d’éviter une escalade et de garantir le maintien de cette trêve.

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Panne électrique à Tunis : bus de substitution mis en place sur plusieurs lignes de métro

12. August 2025 um 09:56

La Société des Transports de Tunis (Transtu) informe ses usagers des lignes de métro qu’une panne des câbles aériens électriques est survenue ce matin au dépôt de Tunis. Elle a provoqué une coupure de courant entre les stations de transformation électrique de Tunis Marine et de la rue de la Gare. Ce dysfonctionnement empêche la mise en circulation complète des rames, qui sont pour l’instant limitées à une seule par ligne.

En attendant la réparation et la reprise normale du service, Transtu indique que des bus de substitution ont été mis en place pour assurer les déplacements des voyageurs. Ces cars circulent sur les trajets suivants :

  • De la station terminus de Ben Arous à la station Barcelona;
  • Entre les stations Interconnexion Ariana et République, avec un passage par la station Interconnexion 10 Décembre;
  • Entre les stations Khéredine et Barcelona, via la station Interconnexion Soliman Kahia;
  • Entre les stations Ennahli et République, via Bab Saadoun;
  • Entre les stations El Mourouj 4 et Barcelona, via la station Interconnexion « El Montazah »;
  • Par ailleurs, un renforcement des lignes de bus régulières assurant la liaison entre les quartiers périphériques et le centre-ville de Tunis est également en place.

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