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Gestern — 27. März 2025Haupt-Feeds

Egypte : accord de financement de 4,3 milliards d’euros avec l’UE au second semestre

27. März 2025 um 11:10

L’Egypte devrait signer un accord de 4,3 milliards d’euros avec l’Union européenne au cours du second semestre de l’année 2025. C’est ce qu’a déclaré, mercredi 26 mars, la ministre de la Planification, Rania Al-Massat, lors d’une conférence de presse.

Le plan financier intervient alors que l’Egypte cherche un soutien financier pour se remettre de sa crise économique, estiment les analystes.

Rappelons également que le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a annoncé le 11 mars la validation d’un nouveau programme d’aide au profit de l’Egypte. Et ce, pour un montant de 1,2 milliard de dollars, dans le cadre de son Fonds de la résilience et de la soutenabilité (RSF).

A noter que l’Egypte est confrontée à une dette extérieure considérablement croissante, ayant quadruplé depuis 2015 pour s’établir à 155,2 milliards de dollars en septembre 2024. Une part significative de cette dette est associée à d’ambitieux projets d’infrastructure, y compris la construction d’une nouvelle capitale située à l’est du Caire.

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Après la reprise de Khartoum par l’armée, le Soudan menacé de partition  

27. März 2025 um 08:24

L’armée soudanaise menée par Abdelfattah Al-Burhan a pu après deux ans d’une atroce guerre civile reprendre le contrôle de Khartoum et des institutions officielles à leur tête le Palais présidentiel même s’il reste quelques poches à reconquérir dans la capitale. Un revirement de taille car l’armée soudanaise revient de loin. Il n’y a pas encore longtemps, elle essuyait défaite sur défaite et les Forces d’intervention rapide, la milice menée par Mohamed Hamdan Daglo, étaient en position de force.

Imed Bahri

Que la capitale revienne dans le giron de l’armée est une bonne chose cependant le spectre d’une nouvelle scission du pays pointe de nouveau. Après le sud perdu à l’époque d’Omar Hassan El-Bechir, voilà qu’aujourd’hui le Darfour, fief de Daglo, pourrait ne plus faire partie du Soudan.

Le Financial Times (FT) a rapporté dans une enquête de William Wallis que la bataille actuelle pour la capitale soudanaise Khartoum indique que la fin de la guerre civile au Soudan pointe. La guerre est revenue là où elle a commencé en l’occurrence dans le cœur de la capitale.

Après des jours d’affrontements, les forces fidèles au président de facto, le général Abdelfattah Al-Burhan, ont repris vendredi le palais présidentiel à leurs anciens alliés des Forces de soutien rapide, une organisation paramilitaire. L’armée soudanaise a également repris le contrôle d’autres bâtiments officiels dont la banque centrale marquant un tournant potentiel dans la guerre.

La reprise du Palais présidentiel marque l’aboutissement de plusieurs mois de changements décisifs dans l’équilibre de la guerre civile en faveur de l’armée soudanaise. Si l’armée parvient à consolider son contrôle sur Khartoum, cela permettra au général Al-Burhan de nommer un gouvernement de transition et de tenter d’obtenir une plus grande reconnaissance internationale.

Le risque d’une partition de facto

Cependant, le FT affirme que les récents développements représentent un moment très dangereux pour le Soudan et le général Al-Burhan lui-même car la victoire des Forces de soutien rapide ce week-end dans la région occidentale du Darfour met en évidence le risque d’une partition de facto. «La valeur symbolique et l’élan politique que l’armée pourrait gagner en reprenant le contrôle de la capitale sont importants», a déclaré Suleiman Baldo, expert en résolution des conflits et directeur du Centre de recherche sur la transparence et les politiques au Soudan.

Des soldats ont été vus en train de célébrer l’événement devant des vitres brisées et des entrées de bâtiments incendiées révélant le terrible impact sur la capitale. «Il n’y a plus rien vers quoi les gens puissent retourner», a ajouté Baldo.

La guerre a éclaté au Soudan à la mi-avril 2023 dans la capitale à la suite d’une lutte de pouvoir entre l’armée soudanaise et le commandant des Forces de soutien rapide, Mohamed Hamdan Daglo communément appelé Hemetti, accusé par les États-Unis de génocide au Darfour.

Avant la confrontation militaire entre les deux camps, ces derniers s’étaient unis pour renverser le gouvernement de transition formé après la chute du régime d’Omar Hassan El-Bechir en 2019. Au cours des premiers mois de la guerre, l’armée soudanaise a subi défaite sur défaite déplaçant finalement son centre de commandement à Port-Soudan sur la mer Rouge. Mais depuis septembre dernier, l’armée a repris de vastes étendues de territoire et la majeure partie de la capitale. Un vrai revirement de situation. 

Les combats loin d’être terminés

Le FT considère que les facteurs qui ont fait pencher la balance en faveur des forces armées soudanaises comprenaient le soutien qu’elles ont reçu des brigades islamistes, la réception par l’armée de fournitures d’armes lourdes, la défection de bataillons au sein des Forces de soutien rapide et le déclin du moral de leurs combattants.

Cameron Hudson, expert de la Corne de l’Afrique et chercheur principal au sein du programme Afrique du Centre d’études stratégiques et internationales de Washington, commente: «Ils ont remarquablement bien réarmé leurs forces aériennes en les réapprovisionnant avec des drones turcs et des avions de chasse chinois et russes. Parallèlement, les Forces de soutien rapide ont peiné à maintenir leurs lignes d’approvisionnement en provenance des Émiratis via le Tchad et la Libye».

Cependant, les combats à Khartoum sont loin d’être terminés. Une attaque des Forces de soutien rapide vendredi a tué un porte-parole de l’armée et des soldats au Palais présidentiel tandis que la résistance se poursuit dans certaines parties du sud de la capitale. Les forces de soutien ont pris le contrôle d’un avant-poste dans le désert du Nord-Darfour coupant l’approvisionnement de l’armée à la ville assiégée d’El Fasher soulignant la difficulté à laquelle les dirigeants soudanais seront confrontés pour unifier le pays.

«Si l’armée reprend le contrôle de tout Khartoum, ce n’est pas forcément de bon augure pour l’avenir du Soudan car elle ne se soucie pas du Darfour», a déclaré Nour Babiker, un homme politique soudanais du Parti du Congrès vivant en exil. Il a exprimé des inquiétudes quant à la réticence ou l’incapacité de l’armée à poursuivre les combats dans les provinces occidentales après la prise de Khartoum. La motivation des forces armées soudanaises à négocier pourrait diminuer augmentant ainsi le risque que le pays reste divisé. L’avancée de l’armée sur Khartoum est un moment dangereux pour les civils. Plus de 12 millions des 50 millions d’habitants du Soudan ont été déplacés par la guerre et la famine se propage dans certaines régions.

Une capitale vidée de ses habitants

Les deux camps ont commis des atrocités. Ces derniers mois, les forces armées soudanaises et leurs milices alliées ont été accusées d’avoir commis des assassinats ethniques ciblés dans les zones reconquises. Les Forces de soutien rapide, issues des milices arabes Janjaweed accusées de crimes de guerre lors des précédentes guerres du Darfour, ont infligé de lourdes pertes lors de leur retrait. «C’est leur habitude de se venger des habitants lorsqu’ils se retirent», a déclaré Hudson.

Le défi immédiat auquel est confronté le général Al-Burhan est de rétablir l’ordre et les services dans une ville vidée de ses habitants et d’assurer l’approvisionnement en nourriture, en eau et autres produits de première nécessité à mesure que les résidents déplacés commencent à revenir. L’autre dilemme réside dans la nécessité de regagner le soutien international nécessaire à la reconstruction tout en maintenant la cohésion de toutes les forces disparates sous sa bannière.

Les récentes victoires d’Al-Burhan n’auraient pas été possibles sans le soutien des partisans islamistes de l’ancien régime qui continuent de bénéficier du soutien de certains segments de la population. Cependant, ni les gouvernements occidentaux ni les alliés des forces armées soudanaises au Moyen-Orient, l’Égypte et l’Arabie saoudite, ne souhaitent leur retour au pouvoir. En même temps, les rejeter pourrait entraîner une réaction violente.

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Cette startup égyptienne enza lève 6,75 millions de dollars pour promouvoir l’inclusion financière en Afrique

25. März 2025 um 09:53

La startup égyptienne enza a levé 6,75 millions de dollars en amorçage pour accélérer sa mission de digitalisation des paiements et favoriser un commerce inclusif en Afrique.

Spécialisée dans les solutions de paiement pour banques et fintechs, enza propose des services adaptés aux besoins locaux, incluant cartes, portefeuilles électroniques et paiements en temps réel.

Ce premier financement externe, co-dirigé par Algebra Ventures et Quona Capital, servira à renforcer sa présence en Afrique, approfondir ses partenariats et mieux répondre aux besoins de sa clientèle.

Hany Fekry, le CEO d’enza, déclare que cet investissement valide la vision et l’engagement de la jeune entreprise pour l’inclusion financière sur le continent.

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Les investissements tunisiens en Égypte atteignent 45,5 millions de dollars

22. März 2025 um 10:34

Les investissements tunisiens en Égypte ont atteint le chiffre impressionnant de 45,5 millions de dollars, a indiqué Mohamed Ben Youssef, ambassadeur de Tunisie en Égypte et son représentant permanent auprès de la Ligue arabe.

Ces investissements se concentrent principalement sur des secteurs de l’exploration pétrolière, de l’agriculture et de la production de câbles, mais ils continuent de se diversifier, a indiqué le diplomate, dans une interview accordée à l’émission Talk Show Arabs, diffusée le 21 mars 2025, sur la chaîne Al-Hadath, rapporte The Pinnacle Gazette.

Ben Youssef a souligné la vigueur des activités économiques entre les deux pays, ajoutant que les investissements égyptiens en Tunisie s’élèvent à environ 2,5 millions de dollars, répartis principalement sur des projets de petite envergure.

«Nous espérons que le ministre de lInvestissement, Hassan Al-Khatib, se rendra en Tunisie pour discuter des mécanismes des investissements égyptiens en Tunisie», a déclaré l’ambassadeur qui se dit optimiste quant à la coopération  future entre les deux pays, étant donné les efforts continus visant à consolider les investissements entre les deux pays.

L’Égypte et la Tunisie cherchent à renforcer leurs relations dans un contexte de crises régionales touchant plusieurs pays arabes. La commission mixte, dirigée par les Premiers ministres des deux pays, devrait faciliter le dialogue sur divers fronts, des politiques commerciales aux relations diplomatiques.

I. B.

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Tunisie – Égypte : vers un renforcement des liaisons aériennes et maritimes

Von: walid
20. März 2025 um 11:20

Le ministre des Transports, Rachid Amri, a souligné la nécessité de mettre en place des programmes exécutifs pour activer les accords bilatéraux entre la Tunisie et l’Égypte dans le domaine des transports et de la coordination, afin de renforcer les liaisons entre les aéroports tunisiens et leurs homologues égyptiens.

Lors d’une rencontre mercredi à Tunis avec l’ambassadeur d’Égypte àTunis, Bassem Hassan, le ministre a passé en revue l’évolution de la coopération bilatérale dans le secteur des transports.

Selon un communiqué du ministère, Amri a insisté sur la nécessité de renforcer cette coopération pour concrétiser la volonté politique visant à élever ces relations au niveau des liens distingués qui unissent la Tunisie et l’Égypte.

La réunion a également abordé la création d’une ligne maritime entre les deux pays, afin de dynamiser les échanges commerciaux et touristiques, ainsi que de faciliter la circulation des voyageurs. Les deux parties ont également estimé indispensable d’exploiter les potentialités disponibles dans les domaines des ports secs et de la logistique.

L’ambassadeur d’Égypte à Tunis a souligné l’existence d’opportunités importantes pour renforcer la coopération bilatérale, grâce au patrimoine culturel et naturel dont disposent la Tunisie et l’Égypte, ainsi qu’à leur position géographique stratégique et à leur expertise.

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