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La Tunisie, moteur de la résilience agricole arabe : Ce que propose l’atelier de l’UAE à Tunis

Von: S. M.
03. Juli 2025 um 15:07

Les conclusions de l’atelier économique organisé par l’Union Arabe des Engrais (UAE) du 24 au 26 juin 2025 à Tunis, sous l’égide du Groupe Chimique Tunisien (GCT), viennent d’être rendues publiques. Sous le thème « Gestion des chaînes d’approvisionnement, logistique, crédits documentaires et contrats », les recommandations issues de cette rencontre ambitionnent de renforcer la résilience et l’intégration des systèmes logistiques dans le monde arabe, à travers des mécanismes technologiques et une coordination interétatique accrue.

Parmi les propositions phares figure la création d’une plateforme arabe centralisée de partage d’informations commerciales et logistiques, destinée à améliorer la transparence entre les membres de la Fédération des producteurs d’engrais. Cette structure devrait être complétée par des plans d’urgence pour faire face aux crises géopolitiques, aux catastrophes naturelles ou aux variations des prix des matières premières et de l’énergie. L’objectif est d’éviter toute interruption d’approvisionnement et contenir l’impact inflationniste.

L’instauration d’un système de veille fondé sur l’analyse prédictive des données est également préconisée, tout comme l’organisation d’exercices de simulation virtuelle exploitant l’intelligence artificielle pour tester la robustesse des chaînes logistiques. L’optimisation de l’interconnexion maritime entre les ports, la coordination des transports multimodaux, ainsi que la création de hubs logistiques intelligents reliés aux infrastructures ferroviaires et routières figurent aussi parmi les priorités.

L’atelier a insisté sur la nécessité d’automatiser les procédures douanières via l’intégration numérique des systèmes nationaux. Une attention particulière a été portée à la formation continue des équipes exportatrices à la bonne utilisation des Incoterms® 2020, ainsi qu’à leur intégration systématique dans les contrats et factures pro forma afin de prévenir les litiges. L’usage d’outils d’intelligence artificielle dans la gestion du transport maritime et la mise en place d’un assistant numérique intelligent au sein des usines figurent parmi les innovations recommandées.

Par ailleurs, les participants ont appelé à la mise en place d’un portail unifié piloté par l’IA recensant les matières premières nécessaires à la fabrication d’engrais, pour en améliorer la distribution entre les pays arabes. L’intégration de l’Internet des Objets (IoT) dans les usines est également envisagée pour suivre la performance des équipements, anticiper les pannes et améliorer la maintenance.

Dans son allocution inaugurale, la ministre tunisienne de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Chiboub, a souligné l’importance stratégique du secteur des fertilisants, qu’elle a qualifié de levier essentiel pour la souveraineté agricole et la sécurité alimentaire des pays arabes. Elle a rappelé que le monde arabe produit plus de 20 % des engrais phosphatés mondiaux et détient plus de 70 % des réserves planétaires, faisant de la région un acteur incontournable de la filière.

La ministre a défendu une feuille de route pour une intégration régionale fondée sur des partenariats durables, une cartographie industrielle commune, le développement d’engrais écologiques et la consolidation des infrastructures logistiques à travers des corridors transfrontaliers. Elle a insisté sur la nécessité de mutualiser les expertises, de favoriser les investissements privés, et d’harmoniser les réglementations commerciales afin d’accroître les échanges intra-arabes.

Elle a également appelé à transformer les crises actuelles – qu’elles soient climatiques, énergétiques ou géopolitiques en opportunités pour renforcer la coopération régionale. Elle a évoqué l’importance d’un cofinancement des projets structurants et d’une meilleure mobilisation des compétences locales pour relever ces défis collectifs. La Tunisie, a-t-elle déclaré, entend jouer un rôle moteur dans cette dynamique, forte de son expérience dans la valorisation des phosphates.

Prenant la parole à son tour, Hédi Youssef, directeur général du Groupe Chimique Tunisien, a souligné la portée stratégique de la rencontre. Il a mis en avant la nécessité de repenser les modèles économiques traditionnels à l’heure des bouleversements structurels de l’économie mondiale. Il a rappelé que le secteur des engrais phosphatés représente un pilier fondamental de la sécurité alimentaire, tant au niveau régional qu’international, et que la Tunisie, par l’intermédiaire du GCT, y joue un rôle central.

L’intervenant a évoqué les enjeux croissants liés aux dérèglements climatiques et à la demande mondiale en produits agricoles. Il a affirmé que le GCT transforme les ressources naturelles en produits à forte valeur ajoutée, contribuant ainsi à l’autosuffisance nationale. Il a conclu en soulignant que cette rencontre constitue une plateforme stratégique de renforcement des compétences des cadres, mais aussi un espace de réflexion commune sur les évolutions futures du secteur.

Tunisie – Moldavie : VISION AIR inaugure une nouvelle liaison directe vers Enfidha-Hammamet

Von: La Presse
03. Juli 2025 um 15:03

L’aéroport international d’Enfidha-Hammamet a accueilli, le mercredi 2 juillet 2025 à 13h10 (heure locale), le premier vol direct de la compagnie aérienne VISION AIR en provenance de la capitale moldave, Chișinău.

Opérée en Boeing 737-400 d’une capacité de 149 sièges, cette ligne directe sera active du 2 juillet au 8 octobre 2025, à raison de deux vols par semaine.

À l’occasion de ce vol inaugural, une cérémonie de bienvenue a été organisée à l’aéroport, comprenant la remise de fleurs à l’équipage et l’installation d’une banderole d’accueil personnalisée.

Cette nouvelle liaison marque une étape importante dans le renforcement des relations aériennes et touristiques entre la Tunisie et la Moldavie.

Son ouverture représente une véritable opportunité pour attirer davantage de touristes moldaves, en quête de soleil, de plages et de découvertes.

Le lancement de cette deuxième ligne directe entre Chișinău et Enfidha-Hammamet (en l’espace de quelques jours) s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par TAV Tunisie pour diversifier les marchés touristiques et renforcer l’attractivité de la Tunisie en améliorant son accessibilité à partir de marchés émergents.

 

D’après communiqué

Concurrence accrue : principale inquiétude des PME tunisiennes

03. Juli 2025 um 15:50

En Tunisie, 60 % des PME sondées considèrent que la concurrence accrue et la saturation des marchés représentent leurs principales préoccupations lors de l’exportation, selon les résultats d’une enquête publiée, jeudi 1 juillet, par la Banque européenne d’investissement (BEI) sur les défis des PME tunisiennes en 2025.

Cette enquête, réalisée dans le cadre du « Trade and Competitiveness Programme » (TCP) cofinancé par l’Union européenne (UE), révèle que près de la moitié des PME déplorent un manque de financement limitant leur capacité à investir à l’international, tandis que plus d’une PME sur dix peine à franchir le cap de l’exportation.

Menée auprès de 150 dirigeants de PME opérant dans les chaînes de valeur exportatrices tunisiennes — notamment dans l’agro-industrie, le textile et l’automobile — l’étude dresse le portrait d’un tissu entrepreneurial combatif mais contraint, qui cherche à se développer à l’international malgré un environnement particulièrement compétitif.

Essentielles à l’économie tunisienne, les PME représentent près de 97 % du tissu productif national. Elles incarnent une réelle volonté d’ouverture, mais se heurtent encore à des obstacles structurels et conjoncturels freinant leur essor.

« Si l’accès au financement et le manque de capital propre demeurent des préoccupations majeures pour les chefs d’entreprise, c’est surtout la concurrence accrue et la saturation de certains marchés qui apparaissent comme les obstacles les plus difficiles à surmonter », souligne l’enquête.

Sur des marchés saturés, la compétitivité devient un facteur différentiel

Dans un contexte mondial marqué par la saturation des marchés par une offre abondante de produits et services, un quart des dirigeants de PME identifient la concurrence accrue comme leur principale difficulté pour croître, devant le manque de capital (17 %).

« C’est à l’international que leur compétitivité est la plus mise à l’épreuve : 6 PME sur 10 estiment que la saturation des marchés étrangers et l’intensité concurrentielle limitent fortement leur développement », insiste l’étude de la BEI.

Face à ce constat, le TCP mise sur le renforcement de la compétitivité des PME tunisiennes, en proposant des formations techniques ciblées autour de sujets stratégiques tels que les règles d’origine ou la décarbonation, afin de mieux positionner ces entreprises sur les marchés européens.

« Ce dont nous avons besoin, ce sont des idées audacieuses, des formations ciblées et un accompagnement structuré pour franchir les barrières à l’export. C’est ainsi que nos PME pourront renforcer leur compétitivité et s’imposer durablement à l’international », témoigne un chef d’entreprise tunisien interrogé.

Selon les résultats, 48 % des dirigeants évoquent le manque de financement comme frein principal à toute stratégie d’internationalisation.

Si 88 % des PME exportent déjà, seulement la moitié le fait de manière régulière, tandis qu’une PME sur dix reste totalement absente des circuits d’exportation, faute de moyens pour investir dans l’innovation, la mise aux normes ou la prospection commerciale.

Des freins structurels à l’exportation

Même pour les PME engagées dans une stratégie exportatrice, les obstacles logistiques et commerciaux restent importants. Ainsi, 62 % des dirigeants dénoncent des coûts logistiques, douaniers et de conformité prohibitifs, tandis que 44 % évoquent la difficulté à identifier des partenaires commerciaux à l’étranger.

« Ces contraintes techniques et relationnelles freinent l’intégration dans les chaînes de valeur internationales, pourtant essentielle pour assurer une croissance durable à l’export », précise l’enquête.

Le « Trade and Competitiveness Programme » met en œuvre des solutions concrètes, en partenariat avec les banques tunisiennes, pour faciliter l’accès au crédit via des lignes de financement dédiées aux PME, allégées en garanties et orientées vers des projets structurants. Ces dispositifs visent à libérer la capacité d’investissement des entreprises et à leur permettre de franchir le cap de l’international sur des bases solides.

L’article Concurrence accrue : principale inquiétude des PME tunisiennes est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Exportation des PME en Tunisie : 60% pointent la saturation des marchés et la concurrence comme principaux obstacles

03. Juli 2025 um 16:02

En Tunisie, 60% des PME sondées ont affirmé qu’une concurrence accrue et la saturation des marchés représentent une de leurs principales préoccupations au moment de l’exportation, c’est ce qui ressort des résultats d’une enquête réalisée par la Banque européenne d’investissement (BEI) sur les défis des PME en Tunisie en 2025 publiée, jeudi.

Selon cette enquête réalisée dans le cadre du “Trade and Competitivenes Programme”(TCP) cofinancé par l’Union Européenne(UE), montre que près de la moitié des PME déplore un manque de financement limitant leur capacité à investir à l’international et que plus d’1 PME sur 10 n’arrive pas à franchir le cap de l’exportation.

En fait, l’étude, menée auprès de 150 dirigeants de PME tunisiennes opérant dans les chaînes de valeur exportatrices du pays, notamment l’agro-industrie, le textile et l’automobile, dresse le portrait d’un tissu entrepreneurial à la fois combatif et contraint, qui cherche à se projeter à l’international malgré un environnement particulièrement compétitif.

Les PME, essentielles pour l’économie tunisienne et représentant près de 97% du tissu productif national, incarnent une volonté d’ouverture mais butent encore sur des réalités structurelles et conjoncturelles qui freinent leur essor.

« Si l’accès au financement et le manque de capital propre restent des préoccupations centrales pour les chefs d’entreprise interrogés, c’est la concurrence accrue et la saturation de certains marchés qui apparaissent comme les obstacles les plus difficiles à surmonter »a indiqué l’enquête.

Sur des marchés saturés, la compétitivité devient un facteur différentiel

Dans un contexte mondial où les marchés sont de plus en plus saturés par l’affluence de divers produits et services, un quart des dirigeants de PME identifient la concurrence accrue comme leur principale difficulté à croître, devant le manque de capital (17 %).

« Mais c’est à l’international que leur compétitivité est encore plus mise à l’épreuve : 6 PME sur 10 estiment que la saturation des marchés étrangers et l’intensité concurrentielle limitent fortement leur développement » a souligné l’enquête BEI.

Face à ce constat, le TCP mise sur le renforcement de la compétitivité en proposant des formations techniques ciblées, autour de sujets stratégiques comme les règles d’origine, ou encore la décarbonation, afin de positionner les PME tunisiennes comme des entreprises compétitives sur les marchés européens.

« Ce dont nous avons besoin, ce sont des idées audacieuses, des formations ciblées et un accompagnement structuré pour franchir les barrières à l’export. C’est ainsi que nos PME pourront renforcer leur compétitivité et s’imposer durablement sur les marchés internationaux», témoigne un chef d’entreprise tunisien interrogé lors de l’enquête.

Selon les résultats de l’enquête, 48 % des dirigeants interrogés évoquent que le manque de financement est un frein principal à toute velléité d’internationalisation.

Malgré le fait que 88% des PME exportent déjà, seulement la moitié le fait de manière régulière, tandis que 1 PME sur 10 reste entièrement absente des circuits d’exportation, faute de moyens pour investir dans l’innovation, la mise aux normes, ou la prospection commerciale.

Des freins structurels à l’exportation

Des freins structurels à l’exportation même pour les PME qui ont déjà engagé une stratégie exportatrice, les freins logistiques et commerciaux restent redoutables. 62 % des dirigeants sondés ont dénoncé des coûts logistiques, douaniers et de conformité prohibitifs, tandis que 44% ont évoqué la difficulté à identifier des partenaires commerciaux à l’étranger.

« Ces contraintes techniques et relationnelles entravent l’intégration dans les chaînes de valeur internationales, pourtant essentielle pour assurer une croissance pérenne à l’export »a dévoilé l’enquête.

Baptisé le «Trade and Competitivenes programme», ce dispositif met en œuvre des solutions concrètes en partenariat avec les banques tunisiennes. Il facilite l’accès au crédit via des lignes de financement dédiées aux PME, allégées en garanties, et orientées vers des projets structurants. Ces instruments visent à libérer la capacité d’investissement des entreprises et à leur permettre de franchir le cap de l’international avec des bases solides.

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Hausse record des prix des fruits, légumes et poissons à Bir El Kassaa en mai 2025 (infographie)

03. Juli 2025 um 15:34

Les prix des différents fruits au marché de gros de Bir El Kassaa ont enregistré une hausse considérable, au cours du mois de mai 2025, en comparaison avec la même période de l’année dernière, d’après les données, publiées jeudi, par l’Observatoire National de l’Agriculture (Onagri).

Ainsi, les prix des oranges ont évolué de 301%, passant de 752 millimes, en mai 2024, à 3014 millimes en mai 2025, alors que ceux des citrons ont augmenté de 195% (à 1980 millimes), et ceux de pomme ont progressé de 114% (à 4800 millimes).

De même, les prix des abricots et des pêches ont enregistré une hausse respectivement de 90% (à 3811 millimes) et de 29% (à 2769 millimes), durant la période mai 2024- mai 2025.

Des hausses moins importantes ont été enregistrées, aussi, au niveau des prix du melon (+20% à 2261 millimes), des fraises (+19%, à 4419 millimes), et des amandes (+8%, à 2814 millimes).

Les prix de pommes ont, à leur tour, augmenté de 64% (à 3692 millimes), alors que ceux de l’orange ont enregistré une hausse comprise entre 53% et 134% (avec des prix variant de 1561 millimes à 3323 millimes), selon les différentes variétés.

Même constat pour les légumes, dont plusieurs variétés ont vu leur prix augmenté, notamment les pommes de terre (+74% à 1699 millimes), l’oignon (+19% à 1555 millimes), le persil (+11% à 1000 millimes) et le fenouil (de 59% à 1125 millimes).

D’autres variétés de légumes ont vu, en revanche, leur prix baisser, en l’occurrence le piment doux (-33%, à 1773 millimes), les courgettes (-21% à 851 millimes), le concombre (-12%, à 1250 millimes), et les tomates (-11%, à 1110 millimes).

Quant aux poissons, les prix de la majorité des variétés ont augmenté. Il s’agit surtout de Rouget (+38%, à 33328 millimes), de Chinchard (+33% à 5255 millimes), du Pageot (+24% à 4217 millimes)  et du Poulpe  (+22% à 25167 millimes).

Idem, pour les prix du Merlan et du Mulet dont les prix du kilo ont évolué, chacun de 19%, respectivement à 18 285 millimes et 10 886 millimes.

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Michket Slama Khaldi à FfD4 : La Tunisie appelle à convertir la dette en projets de développement

03. Juli 2025 um 15:10

“La Tunisie cible de booster ses relations dans le cadre de la coopération financière et économique internationale, au terme de la 4e conférence internationale onusienne sur le financement du développement (FfD4)”, a déclaré à l’agence TAP, la ministre de Finances, Michket Slama Khaldi.

La ministre qui accompagnait la Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, lors de sa visite effectuée du 30 juin au 3 juillet à Séville en Espagne, pour participer aux travaux de la FfD4, a précisé ” nous avons présenté, lors du sommet de Séville, notre opinion sur la nécessité de promouvoir une coopération internationale favorable au développement des peuples et des pays dans le monde”.

Elle a pris part, le 2 juillet, lors de la 2ème journée de la conférence, à une table ronde portant sur l’architecture de la dette souveraine, qui doit être axée sur le développement.

“Les recommandations qui ont été formulées par la Tunisie, sont en conformité avec celles issues du sommet de Séville”. “Nous avons proposé le réexamen des méthodes et des conditions de financement, mais, aussi, de développer l’approche consistant à convertir les dettes en projets de développement, d’étudier de nouvelles méthodes de gestion des dettes, et des programmes pouvant être réalisés dans le cadre de la coopération internationale», a indiqué la ministre.

Et de poursuivre, “il s’agit, également, de changer l’approche classique de l’endettement public, pour qu’il profite aux peuples”. Elle a souligné l’obligation de prendre pleinement en compte les priorités du développement, en particulier l’emploi des jeunes. Les flux d’endettement doivent être dirigés vers des projets structurants, non pas financer le fonctionnement de l’État.

“La communauté internationale est appelée à identifier de nouvelles méthodes de financement, notamment en ce qui concerne la finance publique et l’amélioration des budgets des Etats”.

La ministre des finances a, aussi, proposé, lors de sa participation à cette table ronde, de redéfinir la soutenabilité de la dette, car une dette est soutenable si elle permet d’assurer la richesse. Et de rappeler que le niveau d’endettement de la Tunisie a été stabilisé à 80% de son PIB.

Elle a, encore, demandé que la vulnérabilité climatique et sociale des pays, entre autres, soit prise en compte, étant donné que les critères d’éligibilité aux prêts concessionnels restent inadaptés. “La dette ne doit pas être une contrainte mais un instrument de transformation stratégique”.

Cette table ronde a été coprésidée par le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye et le chef du Gouvernement espagnol, Pedro Sánchez Pérez-Castejón. Plusieurs pays y ont pris part. Le débat a porté sur la soutenabilité de la dette, la gestion des dettes et le changement de l’architecture financière.

Selon les Nations unies, Pérez-Castejón, a souligné l’existence d’un consensus autour du poids de la dette, qui « étrangle » bon nombre de pays. «Lorsque la dette est bien gérée, elle est un instrument de développement, lorsqu’elle est mal gérée, elle creuse la pauvreté».

Les travaux de la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement, qui ont démarré le 30 juin à Séville (Espagne), prennent fin, jeudi 3 juillet courant.

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L’Université de la Manouba et la BNA lancent officiellement le projet GREEN UMA

Von: La Presse
03. Juli 2025 um 14:59

Le lundi 30 juin 2025, le théâtre de la BNA a accueilli la cérémonie officielle de lancement du projet GREEN UMA, une initiative ambitieuse née du partenariat entre la Chaire UNESCO sur l’Enseignement Supérieur pour le Développement Durable en Afrique de l’Université de la Manouba (UMA) et la Banque Nationale Agricole (BNA).

Ce projet novateur marque une nouvelle étape dans l’engagement de l’UMA pour la diffusion de la responsabilité sociétale des organisations (RSO) et la mobilisation de la jeunesse tunisienne autour des Objectifs de Développement Durable (ODD). Conçu au profit des étudiants, GREEN UMA aboutira à la création d’une structure fédératrice et de clubs développement durable dans les 15 établissements de l’université.

La matinée s’est ouverte en présence de responsables académiques, de représentants de la BNA, d’étudiants et d’acteurs de la société civile, avec une conférence inaugurale portant sur « La planification stratégique dans des contextes de transition numérique et écologique », animée par un expert reconnu du domaine.

L’après-midi a été consacrée à un atelier collaboratif réunissant les étudiants porteurs des futurs clubs et leurs enseignants tuteurs. Ensemble, ils ont travaillé à la formalisation de la gouvernance du réseau GREEN UMA et à la validation d’un plan d’action triennal axé sur la sensibilisation, la transformation du campus, et l’implication dans des actions communautaires à l’échelle locale.

Inaugurée en novembre 2024 et dirigée par la Professeure Jouhaina GHERIB, la Chaire UNESCO hébergée à l’ISCAE capitalise sur le positionnement de l’UMA comme première université entrepreneuriale en Afrique. Elle œuvre pour une intégration renforcée de la recherche, de l’enseignement et de l’engagement sociétal en faveur du développement durable.

En s’associant à ce projet, la BNA – membre du Pacte Mondial des Nations Unies – confirme son engagement envers une stratégie responsable et inclusive, en contribuant à former une nouvelle génération de leaders conscients, solidaires et écologiquement responsables.

Ce lancement marque le début d’une dynamique structurante et fédératrice, visant à faire de la jeunesse tunisienne un acteur central des transitions écologique, économique et sociale sur le continent africain.

La Presse avec Communiqué

 

 

 

 

 

 

Marché de gros de Bir El Kassaa : flambée des prix des fruits et poissons

03. Juli 2025 um 14:57

Les prix des fruits, légumes et poissons au marché de gros de Bir El Kassaa ont enregistré une hausse significative au mois de mai 2025; et ce comparativement à la même période en 2024. C’est ce que relèvent les données publiées, jeudi 3 juillet, par l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI).

Parmi les hausses les plus spectaculaires figure celle des oranges, dont le prix a bondi de 301 %, passant de 752 à 3 014 millimes le kilo. Le citron suit avec une hausse de 195 % (à 1 980 millimes). Tandis que la pomme a vu son prix grimper de 114 % pour atteindre 4 800 millimes.

Les prix des abricots et des pêches ont également connu une progression notable, respectivement de 90 % (à 3 811 millimes) et de 29 % (à 2 769 millimes). Le melon (+20 %, à 2 261 millimes), la fraise (+19 %, à 4 419 millimes) et les amandes (+8 %, à 2 814 millimes) affichent, quant à eux, des hausses plus modérées.

Les pommes (selon une autre variété) ont enregistré une hausse de 64 % (à 3 692 millimes). Tandis que les prix des différentes variétés d’oranges ont augmenté entre 53 % et 134 %, oscillant entre 1 561 et 3 323 millimes le kilo.

Du côté des légumes, la tendance est globalement à la hausse. Les pommes de terre ont vu leur prix grimper de 74 % (à 1 699 millimes), suivies du fenouil (+59 %, à 1 125 millimes), de l’oignon (+19 %, à 1 555 millimes) et du persil (+11 %, à 1 000 millimes).

Certaines baisses sont toutefois à signaler : le piment doux affiche une chute de 33 % (à 1 773 millimes), la courgette de 21 % (à 851 millimes), le concombre de 12 % (à 1 250 millimes),  et la tomate de 11 % (à 1 110 millimes).

Les produits de la mer n’échappent pas à cette tendance inflationniste. Le rouget s’envole de 38 % (à 33 328 millimes le kilo), suivi du chinchard (+33 %, à 5 255 millimes), du pageot (+24 %, à 4 217 millimes) et du poulpe (+22 %, à 25 167 millimes). Le merlan et le mulet enregistrent chacun une hausse de 19 %, atteignant respectivement 18 285 et 10 886 millimes.

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Actions asiatiques en baisse avant des tests clés aux États-Unis

03. Juli 2025 um 14:20

Les marchés boursiers asiatiques étaient en baisse ce jeudi 3 juillet, les investisseurs attendant un rapport clé sur l’emploi aux États-Unis. Lequel pourrait justifier des baisses de taux imminentes de la part de la Réserve fédérale. De même que l’adoption par le Congrès d’un projet de loi massif sur les impôts et les dépenses.

Wall Street a grimpé dans la nuit du mercredi pour clôturer à de nouveaux records. Et ce, après que le président Donald Trump a annoncé que les États-Unis avaient conclu un accord commercial avec le Vietnam, un des pays asiatiques avec lesquels ils sont en négociation. L’accord comprend un tarif de 20 % sur les exportations vers les États-Unis. C’est moins que le tarif de 46 % qui avait été menaçant, mais toujours beaucoup plus élevé que les taux précédents.

Dans ce contexte, les actions vietnamiennes (VNI) ont gagné 0,5 % pour atteindre leur plus haut niveau depuis avril 2022. La monnaie locale, le dong, a cependant chuté à un niveau record de 26 229 pour un dollar.

« D’autres accords commerciaux pourraient bientôt être annoncés, mais le tarif de 20 % convenu avec le Vietnam n’est pas de bon augure. Et ce niveau, voire plus, pourrait devenir la norme pour certains, notamment l’Europe et le Japon », a déclaré Shane Oliver, économiste en chef chez AMP.

En effet, le Japon a invoqué ses intérêts nationaux; alors que les négociations avec les États-Unis ont du mal. Tandis que le président sud-coréen Lee Jae Myung a déclaré jeudi que les négociations tarifaires américaines semblaient difficiles.

L’Indice MSCI le plus large des actions de la région Asie-Pacifique hors Japon a légèrement augmenté de 0,1 % jeudi; tandis que le Nikkei japonais a glissé de 0,1 %.

Les valeurs vedettes chinoises ont augmenté de 0,5 %; cependant que l’indice Hang Seng de Hong Kong. Les données ont également montré que l’activité des services en Chine a progressé au rythme le plus lent en neuf mois en juin.

Par ailleurs, les contrats à terme du Nasdaq et du S&P 500 ont tous deux progressé de 0,1 % en Asie. Tandis que les contrats à terme de l’EUROSTXX 50 ont augmenté de 0,2 %, dans les régions asiatiques.

Les investisseurs attendaient l’adoption par le Congrès du projet de loi massif de Trump, portant sur les impôts et les dépenses. Cependant, les républicains à la Chambre des représentants peinent à s’unir pour le soutenir.

Au final, le projet de loi devrait ajouter 3,3 billions de dollars à la dette nationale, réduire les impôts et diminuer les programmes de sécurité sociale.

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Monastir : Le régime d’autoentrepreneur séduit jeunes freelances et artisans

03. Juli 2025 um 14:44

Depuis l’instauration de ce régime en Tunisie en mars 2024, le nombre personnes ayant obtenu le statut d’autoentrepreneur a atteint jusqu’au mois de juin dernier 122 (jeunes freelances, artisans et travailleurs indépendants,..) au gouvernorat de Monastir.

Lors d’une journée organisée, mercredi, pour faire connaitre les avantages de ce régime, la directrice régionale de l’emploi et de la formation Saoussen Touir a ajouté qu’actuellement 115 personnes qui exercent dans des activités libres sont inscrites sur la plateforme dédiée à ce régime en vue de l’obtention de ce statut dans la région.

Éligible à ce régime, toute personne exerçant, individuellement, un métier dans les secteurs de l’industrie, de l’artisanat, du commerce ainsi que des services hors des métiers commerciaux et réalisant un chiffre d’affaires annuel qui ne dépasse pas les 75 mille dinars.

Outre les procédures administratives simplifiées et entièrement numérisées, le statut d’autoentrepreneur offre plusieurs avantages dont l’accès à la couverture sociale, aux cartes de soins, à la pension de retraite, à l’assurance travail, et ce, dès l’obtention de la carte d’autoentrepreneur. Les bénéficiaires ont également droit à un régime fiscal préférentiel puisqu’ils ne payent qu’une seule contribution qui inclut à la fois la cotisation sociale et l’impôt.

Couvrant 540 activités économiques, le statut d’autoentrepreneur devrait bénéficier à plus de 260 mille personnes en Tunisie. En termes d’objectifs chiffrés, le gouvernement vise l’inscription de 25 mille autoentrepreneurs chaque année sur la plateforme www.autoentrepreneur.tn.

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Séville : La Tunisie propose la conversion de dettes en projets de développement

Von: La Presse
03. Juli 2025 um 13:39

La Tunisie ambitionne de renforcer ses relations dans le cadre de la coopération financière et économique internationale, a déclaré la ministre des Finances, Michket Slama Khaldi, à l’agence TAP, en marge de la 4e Conférence internationale des Nations Unies sur le financement du développement (FfD4).

La ministre a accompagné la Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, lors de sa visite à Séville du 30 juin au 3 juillet, pour participer aux travaux de cette conférence mondiale.

“Nous avons présenté, lors du sommet de Séville, notre vision sur la nécessité de promouvoir une coopération internationale favorable au développement des peuples et des pays”, a-t-elle indiqué.

Vers une nouvelle architecture de la dette souveraine

Le 2 juillet, lors de la deuxième journée de la conférence, Michket Slama Khaldi a participé à une table ronde dédiée à la dette souveraine, plaidant pour une architecture qui soit axée sur le développement.
Elle a affirmé que les recommandations formulées par la Tunisie étaient en accord avec celles adoptées au sommet de Séville.

“Nous avons proposé le réexamen des méthodes et des conditions de financement, ainsi que le développement de l’approche consistant à convertir les dettes en projets de développement”, a-t-elle précisé. Elle a également évoqué la nécessité d’explorer de nouveaux mécanismes de gestion de la dette, dans le cadre de programmes menés en coopération internationale.

La ministre a souligné la nécessité de rompre avec l’approche classique de l’endettement, en mettant l’accent sur les priorités du développement, notamment l’emploi des jeunes. « Les flux d’endettement doivent servir à financer des projets structurants, et non le fonctionnement de l’État », a-t-elle insisté.

Elle a aussi proposé de repenser la soutenabilité de la dette, en affirmant qu’une dette est « soutenable si elle permet de générer de la richesse ». À ce titre, elle a rappelé que le niveau d’endettement de la Tunisie a été stabilisé à 80 % du PIB.

Par ailleurs, la ministre a demandé que des facteurs tels que la vulnérabilité climatique et sociale des pays soient intégrés aux critères d’éligibilité aux prêts concessionnels, ces derniers étant aujourd’hui jugés inadaptés. « La dette ne doit pas être une contrainte, mais un outil stratégique de transformation », a-t-elle conclu.

Un consensus international sur la dette

La table ronde à laquelle a participé la ministre a été coprésidée par le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez. Les échanges ont porté sur la soutenabilité de la dette, sa gestion et les nécessaires réformes de l’architecture financière internationale.

Selon les Nations Unies, Pedro Sánchez a souligné l’existence d’un consensus sur le fait que la dette, mal gérée, « étrangle bon nombre de pays ». Il a ajouté : « Lorsqu’elle est bien gérée, la dette est un instrument de développement ; mal gérée, elle creuse la pauvreté ».

Les travaux de la 4e Conférence internationale sur le financement du développement se sont achevés jeudi 3 juillet à Séville.

Où partir sans visa quand on est Tunisien ? Le top 10 des destinations à découvrir

03. Juli 2025 um 13:04

Partir à la découverte du monde sans se soucier des démarches administratives, c’est possible ! En 2025, les Tunisiens disposent d’un accès sans visa à plusieurs pays offrant une diversité de paysages, de cultures et d’expériences touristiques uniques. Que vous soyez attirés par les plages paradisiaques, les grandes métropoles modernes ou les sites historiques fascinants, notre top 10 des destinations sans visa pour les Tunisiens vous guidera vers des voyages inoubliables.

1- Maroc : Le Maroc charme par ses villes impériales pleines de vie, ses souks traditionnels, ses montagnes de l’Atlas, et le désert du Sahara. La richesse culturelle, l’accueil chaleureux et la gastronomie font de ce pays une destination incontournable pour les Tunisiens.

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2- Turquie : La Turquie offre un voyage entre Europe et Asie, avec Istanbul, ses mosquées majestueuses, ses bazars animés et ses sites historiques. La Cappadoce avec ses paysages lunaires et ses montgolfières est une expérience unique, complétée par des plages magnifiques.

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3- Malaisie : Ce pays d’Asie du Sud-Est séduit par ses plages paradisiaques, ses forêts tropicales luxuriantes, et ses villes modernes comme Kuala Lumpur. La diversité ethnique se reflète dans la cuisine, les festivals et les traditions qui rendent chaque visite riche et variée.

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4 – Indonésie : Bali est célèbre pour ses rizières en terrasses, ses plages idylliques, et ses temples hindous colorés. L’île combine nature, culture et spiritualité, offrant aux visiteurs un cadre apaisant et des expériences authentiques au cœur de l’Asie du Sud-Est.

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5 – Japon : Le Japon fascine par sa capacité à mêler traditions ancestrales et innovations modernes. De Tokyo à Kyoto, les visiteurs découvrent des jardins zen, des temples historiques, une gastronomie raffinée et une culture populaire vibrante.

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6- Brésil : Pays de contrastes, le Brésil séduit avec ses plages mythiques comme Copacabana, la forêt amazonienne et ses carnavals colorés. La musique, la danse et la convivialité caractérisent ce pays à la fois sauvage et festif.

7 – Kenya : Le Kenya est une destination phare pour les safaris, où l’on peut observer la grande migration et une faune impressionnante dans le Masai Mara. Ses plages sur l’océan Indien ajoutent une touche de détente après l’aventure.

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8- Corée du Sud : La Corée du Sud combine une métropole dynamique, Séoul, avec des sites culturels traditionnels, palais et temples. Les amoureux de nature peuvent explorer ses montagnes, tandis que la pop culture coréenne attire un public jeune et enthousiaste.

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9 – Philippines : Ce vaste archipel propose des plages immaculées, des eaux turquoise et des spots de plongée exceptionnels. Les Philippines offrent une ambiance tropicale décontractée, un accueil chaleureux et des paysages naturels parmi les plus beaux d’Asie.

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10 – Maldives : Les Maldives sont un véritable paradis tropical, célèbre pour ses plages de sable blanc, ses lagons turquoise et sa vie marine exceptionnelle. Cette destination idyllique séduit les voyageurs en quête de détente, plongée sous-marine et paysages naturels à couper le souffle.

Les divisions européennes fragilisent la position de l’UE face à Trump

03. Juli 2025 um 12:36

L’Union européenne (UE) tente de faire un front uni dans les négociations commerciales avec Washington. ET ce, afin d’éviter une nouvelle salve de tarifs douaniers imposés par Donald Trump. Mais en coulisses, des désaccords profonds entre les États membres menacent de fragiliser sa position, selon une enquête de Politico publiée jeudi 3 juillet.

« Personne en Europe ne souhaite une escalade. Personne ne souhaite un conflit », a affirmé le président du Conseil européen, Antonio Costa, en amont d’une rencontre cruciale prévue jeudi 3 juillet entre le commissaire européen au commerce, Maros Šefčovič, et le représentant américain Jamieson Greer. Cette réunion constitue la dernière chance de parvenir à un accord politique avant le 9 juillet, date limite imposée par Donald Trump, qui menace d’instaurer des tarifs « réciproques » de 50 % à l’UE, si aucun compromis n’est trouvé.

Mais l’unité de façade masque une fragmentation stratégique. Certains États membres, comme l’Allemagne et l’Italie, sont favorables à des concessions rapides. Tandis que d’autres, notamment la France et l’Espagne, appellent à la fermeté face à la pression américaine.

Le chancelier allemand Friedrich Merz et la Première ministre italienne Giorgia Meloni plaident pour un accord rapide, quitte à accepter un tarif unique de 10 %. M. Merz met en avant la vulnérabilité de secteurs clés tels que l’automobile, la chimie ou l’aluminium face aux droits de douane américains. Mme Meloni, alliée affichée de Trump, minimise l’impact de ces tarifs sur l’économie italienne.

De leur côté, Paris et Madrid redoutent un accord déséquilibré. Emmanuel Macron a d’abord rejeté toute concession précipitée avant d’ouvrir la porte à une réduction tarifaire conditionnelle. Pedro Sanchez, en désaccord avec Washington sur le financement de l’OTAN, a été directement menacé de nouvelles sanctions commerciales par Trump.

La Commission européenne, sous pression pour obtenir des résultats avant vendredi – date à laquelle elle doit rendre compte de l’avancée des discussions aux ambassadeurs de l’UE – tente de concilier ces lignes divergentes. Une solution envisagée consisterait à accepter un tarif de 10 %, en échange d’exemptions ciblées ou de compensations immédiates pour certains secteurs.

Mais cette approche soulève des inquiétudes. Pour David Kleiman, analyste au think tank ODI, « accepter un tel compromis affaiblirait les principes fondamentaux du commerce fondé sur des règles et compromettrait l’autonomie stratégique de l’Union ».

À l’arrière-plan, les pays plus petits, souvent peu exposés aux échanges déséquilibrés avec les États-Unis, refusent de payer le prix d’un excédent commercial largement concentré en Allemagne. Cette disparité interne ajoute à la complexité des négociations.

À mesure que l’échéance du 9 juillet approche, l’Europe semble plus divisée que jamais sur la manière d’aborder son partenaire américain. Et ce, dans un contexte où la moindre faille pourrait être exploitée par Washington.

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La SNCFT transporte près de 780 000 tonnes de phosphate au premier semestre

Von: La Presse
03. Juli 2025 um 11:48

La Société Nationale des Chemins de Fer Tunisiens (SNCFT) a transporté environ 780 000 tonnes de phosphate commercial au cours du premier semestre de cette année. Ce transport s’effectue principalement via des trains en provenance des laveries de la Compagnie des Phosphates de Gafsa, à destination des usines du Groupe Chimique Tunisien, à raison de quatre trains par jour.

Cependant, la SNCFT a enregistré une baisse de 3,7 % par rapport à la même période de l’année dernière, où 810 000 tonnes de phosphate avaient été acheminées par train.

Cette diminution s’explique notamment par l’arrêt, par la Compagnie des Phosphates de Gafsa, de l’acheminement de phosphate vers les usines de la Société Tunisienne Indienne des Engrais (TIFERT), en raison de l’accumulation de dettes de cette dernière envers la Compagnie des Phosphates de Gafsa.

Bayer, Corteva, Syngenta et BASF : Un monopole croissant sur l’agriculture mondiale, selon une étude

03. Juli 2025 um 12:03

Quatre entreprises internationales dominent les secteurs clés de l’agroalimentaire, des semences et des pesticides.

Il s’agit de Bayer, Corteva, Syngenta et BASF qui contrôlent 56 % du marché mondial des semences commerciales et 61 % du marché des pesticides, révèle une recherche actualisée, co-publiée par le collectif international de recherche ETCGROUP avec GRAIN, ONG internationale qui soutient les petits agriculteurs et les mouvements sociaux dans leurs luttes pour des systèmes alimentaires communautaires et fondés sur la biodiversité.

Selon cette recherche menée par le groupe d’action en faveur de la justice sociale et environnementale, des droits humains et de la défense de systèmes agroalimentaires justes et écologiques, les géants de l’agroalimentaire ont exploité des crises comme la guerre en Ukraine et la pandémie de COVID-19 pour gonfler les prix.

Les fabricants d’engrais, par exemple, ont vu leurs revenus bondir de 57 % entre 2020 et 2023, certains étant accusés de pratiques abusives, a encore fait valoir l’étude de 26 pages, consultable sur le lien suivant : https://www.etcgroup.org/sites/www.etcgroup.org/files/files/top_10_agribusiness_giants.pdf

D’après ce document, les entreprises intègrent rapidement l’Intelligence Artificielle (IA), l’édition génétique et les plateformes numériques à l’agriculture grâce à des partenariats avec les géants de la technologie. « Ces technologies permettent d’extraire des données auprès des agriculteurs, de faciliter les systèmes de crédits carbone et de renforcer le contrôle des systèmes alimentaires, tout en suscitant des inquiétudes quant à la biosécurité, à la confidentialité et aux monopoles d’entreprise », préviennent les chercheurs.

« Aujourd’hui, une poignée d’entreprises agroalimentaires ont consolidé un contrôle sans précédent sur l’approvisionnement alimentaire mondial, avec des conséquences dévastatrices pour les agriculteurs, les consommateurs et la planète », lit-on sur le site du groupe ETC.

La recherche rendue publique le 13 juin 2025, révèle l’ampleur de ce contrôle et montre l’état de concentration des entreprises dans six secteurs essentiels à l’agriculture : les semences commerciales, les pesticides, les engrais de synthèse, les machines agricoles, les produits pharmaceutiques vétérinaires et la génétique animale.

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City Cars – Kia accompagne la Protection Civile de Tunis et de Sfax dans la formation aux véhicules électriques

03. Juli 2025 um 11:33

Dans le cadre de son engagement continu en faveur de la mobilité durable et de la transition énergétique, City Cars – Kia Tunisie a apporté son soutien à la protection civile lors de deux formations dédiées aux véhicules électriques : les 23 et 24 juin à Tunis, puis le 1er juillet à Sfax.

Ces initiatives visent à accompagner les institutions publiques dans leur adaptation aux nouvelles technologies de mobilité. Grâce à l’appui de City Cars – Kia, les équipes de la
Protection Civile ont pu se familiariser avec le fonctionnement d’un véhicule 100 % électrique, découvrir les bonnes pratiques d’utilisation et maîtriser les mesures de sécurité essentielles en cas d’intervention.

Cette action s’inscrit dans la continuité des initiatives entreprises par City Cars – Kia pour promouvoir l’électromobilité. En 2024, un workshop exclusif EV a également été organisé au sein de l’atelier dédié aux véhicules électriques, situé au siège de City Cars, réunissant des experts du secteur automobile autour des enjeux liés à la mobilité électrique.

Au-delà de la sensibilisation, City Cars – Kia agit concrètement pour soutenir l’écosystème de l’électromobilité. L’entreprise a déjà installé des bornes de recharge rapide de 60 kW au siège d’El Kram, ainsi que dans ses agences certifiées EV de Sfax, Sousse et Monastir. De nouvelles installations sont également prévues très prochainement dans les agences de Gabès, Gafsa et Djerba, renforçant ainsi l’accessibilité à l’électrique sur l’ensemble du territoire.

Par ces actions, City Cars – Kia confirme sa position d’acteur clé dans le développement de la mobilité électrique en Tunisie, en conjuguant accompagnement, formation et infrastructures, pour un avenir plus durable et plus responsable.

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Ain Draham : La région retrouvera-t-elle son âge d’or touristique ?

03. Juli 2025 um 11:20

Le parc hôtelier du village touristique d’Ain-Draham vient d’être enrichi par la réhabilitation de l’hôtel « La Forêt ». Après une fermeture de dix ans, l’hôtel s’est offert, tout en conservant sa structure extérieure, un nouveau look architectural intérieur de luxe.

Réouvert en grande pompe, le 20 juin 2025, l’hôtel sera ouvert, toute l’année, pour les séjours nature, les familles, le tourisme de chasse, le tourisme d’affaires et les groupes sportifs. L’hôtel étant situé à quelques mètres du Complexe sportif international d’Aïn Draham.

Mention spéciale pour les tarifs. Ils seront linéaires sur toute l’année, afin de garantir une accessibilité constante, sans variation saisonnière. Ils varient entre 360 dinars pour une chambre double standard à 572 dinars pour une suite de luxe. Il s’agit, de toute évidence,  d’une montée en gamme.

Classé 4 étoiles, l’établissement d’une capacité totale de 134 lits propose 58 chambres, en plus de 3 suites junior et 2 suites senior supérieures.

Parmi les nouveautés majeures de cette réhabilitation, figurent la création de deux piscines, une piscine extérieure et une autre intérieure chauffée et un centre spa, intégrant cabines de massage, hammam et salon de coiffure.

“Après une fermeture de dix ans, l’hôtel s’est offert, tout en conservant sa structure extérieure, un nouveau look architectural intérieur de luxe.”

 

Bientôt deux autres hôtels

Le parc hôtelier d’Ain draham, qui compte jusqu’à la réouverture de l’hôtel La forêt, trois établissements : Le centre thermal El Mouradi Hammam Bourguiba (4 étoiles), Royal Rihana Hôtel (3 étoiles), Dar Ismail Nour El Ain (4 étoiles), sera renforcé, en principe,  en 2026 par deux autres hôtels : Les chênes By El Badira (ex l’hôtel les chênes, trois étoiles) et, l’Eco Hôtel et Spa de luxe bientôt à Béni M’tir.

Nous disions bien «en principe» parce que les promoteurs de ces deux dernières unités traînent trop la patte et s’ingénient à inventer, souvent, de fausses raisons pour justifier le retard.

“Ce renouveau hôtelier va permettre au site touristique d’Ain Draham, haut lieu de villégiature sereine, de renouer avec son glorieux passé.”

 

Est-il besoin de rappeler que la réouverture de l’hôtel «Les chênes By El Badira» était prévue pour septembre 2022. Idem pour Green Hill Resorts qui va exploiter la source de Hammam Salhine. Ce centre thermal, lancé depuis 2006 (20 ans de retard) avec un cofinancement européen n’a pas pu ouvrir ses portes jusqu’à ce jour. Il pose sérieusement problème. Son propriétaire semble attendre un cadeau du ciel pour achever les travaux et ouvrir l’établissement. La patience des habitants du village de Ben Metir est mise à rude épreuve. Le ministère du tourisme et les autorités régionales, en fermant l’œil sur les tergiversations du promoteur,  assument avec lui, une grande responsabilité dans ce retard monstre.

En dépit de ces difficultés gérables, nous ne pouvons que saluer ce renouveau hôtelier dans la ville d’Ain Draham.

L’idéal serait toutefois d’accompagner cette nouvelle dynamique par deux initiatives : la réouverture de l’Ecole de formation dans les métiers du tourisme à Ain draham et l’octroi d’autorisations à des privés pour animer la région (restaurants de luxe, salons de thé, boîtes de nuit….).

Ain Draham sur la voie de renouer avec son passé glorieux

Et pour ne rien oublier, ce renouveau hôtelier va permettre au site touristique d’Ain Draham, haut lieu de villégiature sereine, de renouer avec son glorieux passé.

Dans son ouvrage, «Ain Draham, village de création récente aux multiplies spécificités», le professeur d’histoire Mohamed Dabboussi revient sur l’âge d’or d’Ain Draham, spécialisé depuis 1930 dans le tourisme intérieur et administratif.

“En 1937, Ain Draham était un des rares sites touristiques tunisiens à figurer à l’époque sur les revues spécialisées, routards et guides touristiques français.”

 

En 1937, Ain Draham était un des rares sites touristiques tunisiens à figurer à l’époque sur les revues spécialisées, routards et guides touristiques français (Michelin, Joanne…).

Selon Mohamed Daboussi, sur un total de 66 hôtels (480 lits au total) que comptait la Tunisie en 1937, quatre étaient opérationnels à Ain Draham, soit une capacité de 100 lits. Il s’agit des hôtels « Beau Séjour », « Les Chênes », « Les Fougères », « Les Sources ».

Pour comprendre l’âge d’or touristique de ce village à cette époque, des villes balnéaires comme Sousse et Hammamet comptaient chacune, à cette époque,  2 hôtels seulement. Seule Tunis se démarquait avec 22 hôtels.

Abou SARRA

EN BREF

  • L’hôtel “La Forêt” à Ain Draham a rouvert, marquant un renouveau hôtelier majeur après dix ans de fermeture.
  • Deux autres hôtels sont prévus pour 2026, bien que leur développement subisse des retards notables.
  • Ain Draham cherche à retrouver son passé glorieux en tant que destination touristique prisée.

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Agriculture tunisienne : Une étude appelle à déconnecter les politiques agricoles des diktats du marché mondial

03. Juli 2025 um 11:00

Une nouvelle étude sur “les petits agriculteurs face au changement climatique, perceptions et mécanismes de résilience”, publiée récemment par la Fondation allemande Henrich boll Stiftung, a recommandé de “déconnecter” les politiques nationales agricoles de l’Etat et surtout de réviser la politique de production “orientée vers l’exportation, en se basant sur les avantages comparatifs, finalement illusoires”.

Cela signifie “refuser de soumettre stratégiquement le développement national aux contraintes de la mondialisation», et cela “en adaptant les relations internationales au service des choix locaux”, expliquent les auteurs de l’étude.

Et d’ajouter “la déconnexion ne consiste pas en l’adoption d’un système de production fermé aux flux du commerce international ou aux relations financières et technologiques, mais plutôt en la rupture avec le “mal-développement”, imposé par le système capitaliste.

Cela implique de réorienter la production agricole vers la consommation locale dans le but d’approvisionner la société, tout en soutenant les agriculteurs tunisiens.

Selon l’étude, les politiques agricoles tunisiennes ne tiennent pas suffisamment compte des priorités de l’économie nationale et des objectifs de développement local, car elles sont assujetties au système capitaliste.

Sur un autre plan, l’étude recommande de réviser les systèmes de production considérés stratégiques (l’olivier, les dattes, les agrumes, etc.) et les remplacer par d’autres systèmes (céréales, viandes, fourrage, etc.), ce qui permettrait de garantir l’autosuffisance de la population et de se libérer de l’emprise des marchés mondiaux.

Elle préconise aussi d’investir dans le développement rural en créant une infrastructure qui assure une vie décente pour les habitants des zones rurales, tout en préservant les terres, les ressources naturelles et les écosystèmes.

Les auteurs de l’étude estiment aussi que la privatisation progressive des chaînes de production agricole, initiée depuis les années 70 du siècle dernier, a engendré une désorganisation dans la production et a entraîné la marginalisation des petits agriculteurs.

Ils ont fait remarquer que les engagements climatiques de l’État tunisien, illustrés par sa Contribution déterminée au niveau national (CDN), « ne s’accordent pas avec la réalité du secteur agricole et celle de ses acteurs principaux, à savoir les petits agriculteurs qui jouent un rôle essentiel dans la production alimentaire en Tunisie ».

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