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Tunisie – Importation de café et véhicules électriques : la Commission des Finances marque son désaccord

21. November 2024 um 13:22

La Commission des Finances et du Budget au sein de l’Assemblée des Représentants du peuple (ARP) a rejeté, lors d’un vote, plusieurs articles clés du projet de budget 2025, provoquant des remous au sein du gouvernement.

Le vice-président de la commission, Abdeljalil Hani, a annoncé ce Jeudi lors de son passage sur une radio privée que l’article portant sur l’importation du café a été abandonné. Ce texte, qui visait à ajuster les conditions fiscales de l’importation de ce produit, a échoué à obtenir le soutien des membres de la commission.

De plus, une proposition visant à accorder aux fournisseurs de café les mêmes avantages fiscaux que ceux octroyés au Bureau national du commerce a été rejetée. Le gouvernement devra donc revoir ce volet du budget.

Par ailleurs, une autre disposition concernant l’importation des véhicules électriques et hybrides a également été rejetée. Cette mesure, qui proposait des incitations fiscales pour encourager l’achat de véhicules plus écologiques, n’a pas convaincu les députés, bien que l’idée d’une transition vers une mobilité plus durable fasse écho aux préoccupations environnementales croissantes.

Ces rejets reflètent les tensions autour des priorités économiques du pays, alors que le gouvernement tente de concilier réformes fiscales, soutiens à l’industrie locale et objectifs de durabilité. La décision d’amender ces propositions pourrait redéfinir la trajectoire économique de la Tunisie pour les années à venir, mais laisse aussi entrevoir des débats plus vifs à venir sur la fiscalité et les choix stratégiques.

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Après le 2 février 2025, les chèques n’auront plus de valeur légale

21. November 2024 um 14:08

Il est impératif de liquider, avant le 29 janvier 2025, tous les chèques antidatés déjà émis, a souligné l’universitaire spécialiste en Droit des affaires Walid Gadhoum.

Intervenant lors d’un séminaire sur la nouvelle réglementation des chèques à la lumière de la loi n°41-2024 du 2 aout 2024, organisé jeudi par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Tunis(CCIT), il a expliqué que les nouveaux chèques, définis par la nouvelle loi, seront différents et qu’ils intégreront un code QR (Quick Response).

Ces chèques auront ainsi une durée de validité limitée à six mois, a-t-il rappelé. Tout en ajoutant que le montant des chèques délivrés par les banques sera désormais basé sur une étude de solvabilité du client; augmentant, ainsi, la responsabilité des banques.

Pour M. Gadhoum, cette nouvelle situation va créer des difficultés pour de nombreux acteurs économiques en Tunisie. En particulier, ceux qui ne disposent pas de fonds propres pour effectuer des achats au comptant.

Le spécialiste a néanmoins rappelé que la nouvelle réglementation vise à corriger l’utilisation erronée des chèques en Tunisie depuis plusieurs années.

L’universitaire a évoqué, à cette occasion, la capacité logistique de la Tunisie d’appliquer cette loi d’ici février 2025. Et ce, en raison des incertitudes concernant la préparation de la nouvelle plateforme pour traiter les chèques.

Il a avancé également que la période qui suivra le mois de février 2025 sera marquée par une certaine confusion, bien que les choses finissent par se stabiliser progressivement. Et ce, jusqu’à l’élimination complète de l’utilisation des chèques et le recours aux nouvelles méthodes de paiement électronique.

A cet égard, il appelle les opérateurs à refuser les transactions par chèques antidatés pour éviter les sanctions prévues par les dispositions du nouveau article (411).

Et d’ajouter que le problème se pose actuellement au niveau de l’entrée en application de certains articles. Tandis que d’autres ne peuvent pas être appliqués actuellement.

Il rappelle, dans ce cadre, que la loi repose notamment sur la mise en place d’une plateforme numérique qui devra entrer en vigueur au cours du mois de février 2025.

Cependant, il note que la loi en question n’a pas donné des détails sur la manière et les méthodes de son utilisation. Outre l’existence de plusieurs chèques antidatés et de garanties déposés par les Tunisiens et qui devront être réglés avant le 2 février 2025.

De son côté, le vice président de la CCI Tunisie et chef d’une entreprise, Najeh Ben Abdessalem a fait remarquer que la question des chèques sans provision a constitué un véritable problème, d’où la nécessité de son amendement.

Il a considéré que la nouvelle version favorisera l’amélioration du climat des affaires, le renforcement de la sécurité bancaire et la fiabilité des transactions par chèques. En plus du renforcement du rôle économique et social des banques.

Toutefois, il fait remarquer que le temps et l’élaboration de certains mécanismes opérationnels favoriseront davantage la réussite de cette transition et la mise en place d’un terrain favorable aux transactions par chèques.

La même source exprime sa crainte de voir l’entrée en vigueur de la plateforme électronique au niveau de la Banque centrale, conformément à l’article 41 de l’année 2024, accroitre le blocage des transactions économiques et commerciales dans le pays.

Selon Ben Abdessalem, parmi les solutions proposées en urgence et à court terme, il convient de lancer un appel aux banques afin de simplifier l’octroi des crédits aux personnes physiques et morales. Et ce, dans le but de faciliter les transactions commerciales et de ne pas provoquer une paralysie de l’activité économique dans le pays.

Par ailleurs, il suggère d’exploiter de nouveau la traite qui est la base dans les activités commerciales, en remplacement des chèques.

Enfin, il demande le report de l’entrée en exploitation de la nouvelle plateforme électronique à une date ultérieure, au lieu de février 2025. Et ce, jusqu’à ce que soit mis en place les différents articles de la nouvelle loi et que sa vulgarisation soit effective auprès des différents intervenants économiques dans le pays.

Avec TAP

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Nouvelle réglementation des chèques en Tunisie : une transition majeure prévue pour 2025

Von: walid
21. November 2024 um 14:22
Nouvelle réglementation des chèques en Tunisie : une transition majeure prévue pour 2025

Il est impératif de liquider, avant le 29 janvier 2025, tous les chèques antidatés déjà émis, a souligné l’universitaire spécialiste en Droit des affaires Walid Gadhoum. Intervenant lors d’un séminaire sur la nouvelle réglementation des chèques à la lumière de la loi n°41-2024 du 2 aout 2024, organisé, jeudi, par la Chambre de Commerce et […]

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L’Afrique du Sud présente les priorités de sa présidence du G20

21. November 2024 um 12:11

Le président d’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, a déclaré que Pretoria se concentrerait sur la croissance économique inclusive, la sécurité alimentaire et l’intelligence artificielle.

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, s’est engagé à profiter de la présidence du G20 pour faire avancer « fermement » les priorités de développement de l’Afrique et des pays du Sud. Il a fait cette déclaration lors d’un discours prononcé au sommet du groupe au Brésil.

L’économie la plus avancée d’Afrique a succédé au Brésil à la présidence du G20 lors d’une réunion de haut niveau de deux jours qui s’est tenue les 18 et 19 novembre 2024 à Rio de Janeiro, au Brésil.

En acceptant la présidence, le président Ramaphosa a félicité son homologue brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, pour son « leadership inspirant » et sa « présidence du G20 des plus réussies ».

« La présidence sud-africaine sera la première fois qu’un pays africain présidera le G20. Nous profiterons de cette occasion pour inscrire plus fermement les priorités de développement du continent africain et des pays du Sud à l’ordre du jour du G20 », a-t- il déclaré.

Il a ajouté que Pretoria accordera la priorité à la croissance économique inclusive, à la sécurité alimentaire et à l’intelligence artificielle durant son mandat sur le thème de « Solidarité, égalité et durabilité ».

« Nous chercherons à renforcer la solidarité. Que ce soit à Gaza, au Soudan ou en Ukraine, nous devons tous être solidaires de ces personnes qui sont confrontées à des difficultés et à des souffrances. En ce moment, de nombreux pays d’Afrique connaissent une aggravation des épidémies de variole, qui appellent à une action internationale urgente », a déclaré M. Ramaphosa.

Pretoria était la seule voix africaine au sein du G20 jusqu’à ce que l’Union africaine soit officiellement admise comme membre lors du sommet du bloc à New Delhi, en Inde, en 2023.

L’ancien président du Sénégal, Macky Sall, a d’abord plaidé pour un siège permanent de l’UA au G20 en 2022, affirmant que cette décision signifierait que « l’Afrique pourrait enfin être représentée là où sont prises des décisions qui affectent 1,4 milliard d’Africains ».

Le président russe Vladimir Poutine, qui soutient également les appels à une représentation adéquate de l’union continentale au Conseil de sécurité de l’ONU, a déclaré que son adhésion au G20 refléterait le désir des nations africaines de faire entendre leur voix.

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Ce que la commission électorale coûte aux contribuables tunisiens

21. November 2024 um 13:03

Le coût du référendum et des élections, organisés entre 2022 et 2023, s’est élevé à 191,8 millions de dinars (MDT), répartis entre 50,3 MDT pour le référendum sur la nouvelle constitution du 25 juillet 2022 et 70,7 MDT pour les élections législatives de la même année.

Quant aux élections locales de 2023, le premier tour a coûté 47,8 MDT et le second 23 MDT.

C’est ce qu’a révélé Farouk Bouasker président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), lors de la séance plénière conjointe entre l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil des régions et des districts, consacrée à la présentation du projet de budget de l’Instance pour 2025, ce jeudi 21 novembre 2024.

Par ailleurs, le montant du budget de la commission électorale proposé pour 2025 est estimé à 23 MDT, a ajouté Bouasker soulignant que les dépenses électorales projetées pour 2025 ont été fixés à 74,456 MDT, qui seraient financées, le cas échéant, par les dépenses prévues et non allouées pour les élections municipales et législatives partielles qui n’ont pas eu lieu.

Le président de l’Isie a indiqué que le budget de 2025 a été préparé, dans le cadre d’un programme à moyen terme, couvrant les années 2024, 2025 et 2026, en précisant que l’action de l’Instance pour l’année prochaine sera axée sur le renforcement de ses missions en matière d’organisation des élections (communication, sensibilisation, développement des capacités humaines, modernisation du système d’information, entretien des équipements et rénovation des bâtiments), tout en rationalisant les dépenses liées à la location d’équipements, à la consommation d’énergie et en œuvrant à la création d’un centre de recherches et d’études, ainsi qu’un centre d’appel permanent.

I. B.

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Gastronomie : Italie-Tunisie, la grenade en partage

21. November 2024 um 12:11

Dans le cadre de la 9e édition de la Semaine de la cuisine italienne dans le monde (16-24 novembre 2024), Ice Agenzia, la section commerciale de l’ambassade d’Italie à Tunis, a organisé un événement à l’Institut supérieur du tourisme et de l’hôtellerie de Sidi-Dhrif (Iseth) dédié à la grenade, à l’intention des opérateurs professionnels, importateurs-distributeurs, restaurateurs et hôteliers.

La journée «Italie et Tunisie : nos racines culinaires à travers les perles de la Méditerranée : la grenade», tenue mercredi 20 novembre 2024,a vu la tenue d’un show cooking et d’une masterclass du chef italien Roberto D’Adduzio de l’Hôtel Four Seasons de Tunis, renouvelant, pour la troisième année consécutive, l’activité de formation dédiée par Ice Agenzia aux étudiants de l’Iseth pour les cours de cuisine et de service.

Les étudiants ont préparé un menu dédié à la grenade et expérimenté la préparation de pâtes artisanales, qui font partie du patrimoine culturel et culinaire italien.

Les opérateurs professionnels invités ont ainsi pu apprécier les plats préparés par les étudiants et le livre de recettes créé et distribué lors de la masterclass aux passionnés de cuisine italienne des restaurants italiens de Tunis.

Les pâtes, auxquelles est également dédié l’événement, sont aujourd’hui un «style de vie» dont la demande mondiale en 2023 a dépassé les 16 millions de tonnes et l’Italie est le principal producteur européen de blé dur, avec plus de 1,3 million d’hectares cultivés et environ 25% de blé utilisé dans la production mondiale.

Dans le monde, un plat de pâtes sur quatre est préparé avec des pâtes Made in Italy et en Italie, la consommation par habitant est de 23,5 kg, contre 17 kg en Tunisie, qui représente le deuxième consommateur mondial.

Les principes du régime méditerranéen, désormais inscrits au patrimoine immatériel de l’Unesco, ont toujours placé le bien-être et la santé des personnes au centre, avec des produits de la plus haute qualité et des normes élevées de sécurité alimentaire.

«Cela est vrai aussi bien pour l’Italie que pour la Tunisie, unies dans la promotion du régime méditerranéen, qui implique également une collaboration industrielle très étroite. Dans ce contexte, les échanges italo-tunisiens dans le secteur agroalimentaire placent l’Italie parmi les principaux pays fournisseurs de l’Union européenne (UE), avec une part de marché de 4,2%. Notre pays figure également parmi les principaux pays investisseurs dans le secteur agroalimentaire en Tunisie, avec des dizaines d’entreprises de premier plan qui garantissent l’emploi de milliers de travailleurs. Cette dynamique se développera encore plus à l’avenir, grâce aux projets activés par le Plan Mattei, qui identifie la Tunisie comme pays prioritaire et l’agriculture comme l’un des principaux secteurs d’intervention», a déclaré l’ambassadeur d’Italie en Tunisie, Alessandro Prunas.

L’événement a également permis le visionnage de films consacrés à la production et à la préparation des pâtes fournis par l’Unione Italiana Food. «Les pâtes alimentaires aujourd’hui ne sont pas seulement tradition et convivialité, mais aussi industrie, innovation et technologie», a déclaré la directrice de l’ICE Agenzia à Tunis, Francesca Tango, soulignant que «le chiffre d’affaires 2023 du secteur a atteint 8,186 millions d’euros, avec une hausse de +5,4% pour 2023 et une production de 3 962 075 tonnes; en 2023, le secteur des pâtes alimentaires a exporté 3,819 millions d’euros (+3,1%)», selon les données de l’Istat, l’institut italien de la statistique.

I. B. (avec Ansamed).

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Le prix du Bitcoin a continué de grimper et atteint un niveau record

21. November 2024 um 11:04

Le prix du Bitcoin a continué de grimper, franchissant pour la première fois mercredi 20 novembre 2024 la barre des 94 000 dollars. Cette dernière poussée a été alimentée par des informations selon lesquelles la société de médias sociaux du président élu américain Donald Trump serait en pourparlers pour acquérir la plateforme de cryptomonnaies Bakkt, selon des analystes.

La cryptomonnaie phare se négociait à environ 94 472 dollars par pièce, en hausse de plus de 3 % à mi-séance. Son prix a plus que doublé depuis le début de cette année.

Les actions liées aux cryptomonnaies Coinbase Global, MicroStrategy et Robinhood Markets étaient toutes en hausse lors des échanges avant l’ouverture du marché mercredi.

Avec 1 800 milliards de dollars, le Bitcoin est désormais le septième actif financier en termes de capitalisation boursière, surpassant le géant de l’énergie Saudi Aramco et se rapprochant des géants technologiques Amazon et Google. Dans l’ensemble, la capitalisation boursière totale de toutes les cryptomonnaies a dépassé les 3 000 milliards de dollars cette semaine, en hausse d’environ 85 % depuis janvier.

La dernière avancée dans le domaine des cryptomonnaies intervient après que le Financial Times a rapporté, le 18 novembre, que la société de médias sociaux de Donald Trump menait des pourparlers pour acheter la société de trading de cryptomonnaies Bakkt.

Des sources proches des négociations ont déclaré au média que Trump Media and Technology Group, qui exploite Truth Social, est sur le point d’acquérir Bakkt en actions.

L’accord serait un autre signe de la position favorable du président élu à l’égard du secteur de la cryptographie.

« L’intérêt apparent de Trump à s’engager davantage dans la crypto au niveau personnel a contribué à l’optimisme selon lequel la crypto sera une priorité absolue lorsque Trump prendra ses fonctions », a déclaré Stéphane Ouellette, directeur général de la société de trading de crypto FRNT Financial, cité par Reuters.

Au cours de sa campagne, Trump a fait une série de promesses à l’industrie des cryptomonnaies, notamment qu’il ferait des États-Unis la « capitale mondiale des cryptomonnaies » et qu’il insistait pour que tous les bitcoins soient extraits dans le pays. Il a même utilisé des bitcoins pour acheter des cheeseburgers et de la bière pour ses partisans dans un bar de New York.

Trump s’est également engagé à renverser le président de la Securities and Exchange Commission américaine, Gary Gensler, qui a adopté une approche agressive à l’égard de l’industrie de la cryptographie.

Certains analystes affirment qu’avec les attentes des investisseurs concernant un assouplissement de la réglementation dans le secteur des cryptomonnaies, le seuil de 100 000 $ pour le Bitcoin est désormais en vue.

« Le nouveau record historique du Bitcoin reflète une étape importante dans son prix et un changement fondamental dans son acceptation politique et économique », a déclaré mercredi l’analyste de XS.com Antonio Di Giacomo dans une note, vue par Barron’s.

« Avec des facteurs tels que le soutien du gouvernement américain, l’intérêt accru des institutions et l’utilisation potentielle du Bitcoin par les nations souveraines, le chemin vers 100 000 $ semble de plus en plus plausible », a-t-il affirmé.

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La CONECT plaide en faveur de l’investissement privé pour stimuler la croissance

21. November 2024 um 10:38

Le ministre de l’Économie et le président de la CONECT soulignent la complémentarité entre les secteurs public et privé.

Le 20 novembre 2024, le ministre de l’Économie et de la Planification, SamirAbdelhafidh, a rencontré Aslan Ben Rajab, président de la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT). L’objectif principal de cette rencontre était de discuter de l’importance de la complémentarité entre les secteurs public et privé pour stimuler le développement économique et social en Tunisie.

L’importance du rôle des organisations professionnelles dans l’investissement privé

Cette rencontre a également réuni le président du conseil scientifique de l’organisation ainsi que des présidents de syndicats professionnels. Elle a permis de mettre en lumière le rôle clé des organisations professionnelles dans le soutien aux efforts de l’État, notamment pour encourager l’investissement privé, l’entrepreneuriat et la responsabilité sociétale des entreprises.

Amélioration du climat des affaires et de l’investissement en Tunisie

Lors de la réunion, les deux parties ont discuté des réformes en cours visant à améliorer le climat des affaires et de l’investissement en Tunisie. L’accent a été mis sur les améliorations institutionnelles et législatives pour créer des conditions favorables aux entrepreneurs et investisseurs. Et ainsi permettre une contribution plus efficace à la relance de l’économie nationale, à la création de richesse et à l’offre d’opportunités d’emploi.

Conect / Ministère : dialogue et complémentarité entre les secteurs public et privé

En effet, les deux parties ont souligné l’importance du dialogue et de l’échange d’idées pour renforcer la complémentarité entre les secteurs public et privé, au service des intérêts nationaux. Cela permettra de mieux réaliser les objectifs de développement économique et social du pays.

Secteurs prometteurs pour la création de richesse et de valeur ajoutée

Enfin, la session a été une occasion de discuter de plusieurs secteurs prometteurs pour l’économie tunisienne, notamment dans les domaines de l’innovation, de la numérisation, des industries cinématographiques, des industries maritimes et de la production de produits cosmétiques. Ces secteurs offrent un fort potentiel pour créer de la valeur ajoutée et contribuer à la création de richesse en Tunisie.

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Startup et entrepreneurs tunisiens : GTEX/MENATEX lance un appel à candidatures pour des solutions technologiques vertes

21. November 2024 um 11:27

Les startups et entrepreneurs développant des solutions technologiques vertes seront accompagnés par le Programme Global pour le textile et l’habillement (GTEX/MENATEX) pour transformer leurs solutions technologiques en des opportunités économiques.

Les bénéficiaires seront sélectionnés à la suite d’un appel à candidatures qui vient d’être lancé. La date limite a été fixée au 8 décembre 2024.

Il s’adresse aux startups et aux entrepreneurs qui travaillent sur le développement de solutions technologiques vertes applicables sur toute la chaîne de valeurs du secteur du textile et de l’habillement en Tunisie et ceux dont la technologie pourrait apporter des solutions aux défis et priorités des entreprises du secteur textile en termes de développement durable et de digitalisation.

Y seront également sélectionnés, les startups et les entrepreneurs qui disposent de solutions qui pourraient contribuer à la double transition écologique et digitale du secteur textile en Tunisie à travers le renforcement de la circularité, le respect de l’environnement et l’optimisation de la consommation de l’eau et de l’énergie.

En effet GTEX MENATEX Tunisie, fournira aux startups et aux entrepreneurs sélectionnés, l’assistance et l’expertise nécessaires dans différents domaines, à savoir la maturation de la technologie, la validation de la solution et la protection de l’innovation.

Il favorisera également leur mise en relation avec les entreprises industrielles opérant dans toute la chaîne de valeurs du secteur textile en Tunisie et le networking avec les acteurs clés de l’innovation et du développement technologique en Tunisie et à l’échelle internationale.

Le projet en question apportera aussi son appui pour la levée des fonds nécessaires et pour l’accès à des financements appropriés.

Le projet GTEX/MENATEX-Tunisie est le résultat d’un partenariat entre le Gouvernement tunisien, le Secrétariat d’État suisse à l’économie (SECO), et l’Agence Suédoise de Développement et Coopération Internationale (SIDA) en tant que bailleurs de fonds, lesquels ont mis à la disposition du projet, les fonds nécessaires à sa mise en œuvre et le Centre du Commerce international (ITC), organe des Nations Unies (ONU) et de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), en tant qu’agence chargée de l’exécution du projet.

Il vise à accroître la compétitivité des exportations dans l’industrie textile et de l’habillement. L’impact envisagé du programme est d’accroître l’emploi et les revenus tout au long de la chaîne de valeur de cette industrie.

Dimassi à Universnews : «On a pris la mauvaise voie à cause du désaccord avec le FMI»

21. November 2024 um 12:00
Dimassi à Universnews : «On a pris la mauvaise voie à cause du désaccord avec le FMI» | Univers News
  • Le PLF 2025 ne diffère en rien des précédents et, au contraire, il reproduit les mêmes erreurs et risque même d’approfondir la crise
  • Le budget alloué au développement demeure très faible et minime et n’est pas compatible avec les aspirations du pays
  • Mise en garde contre les conséquences néfastes du recours excessif à l’endettement intérieur sur l’instabilité économique induisant un effet défavorable sur la croissance
  • Injecter des liquidités dans le circuit économique sous forme d’emprunt national peut avoir des effets négatifs non seulement sur le développement mais aussi sur l’investissement
  • Recourir à l’imposition à chaque fois où nous avons besoins de renflouer nos caisses est le chemin le plus facile, ça devrait provenir de la croissance et pas de l’augmentation de l’impôt

TUNIS – UNIVERSNEWS (SEF) Dans une interview accordée à Universnews, l’expert en économie et ancien ministre des Finances, Hassine Dimassi a déclaré que le projet de loi de finances 2025, actuellement en discussion à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) ne diffère en rien des précédents et qu’au contraire, il reproduit les mêmes erreurs et risque même d’approfondir la crise. Selon lui, les risques sont liés principalement à deux rubriques, à savoir les ressources d’emprunt et certaines dépenses comme celles du développement.

Il a par ailleurs indiqué que le budget alloué au développement demeure très faible et minime et n’est pas compatible avec les aspirations du pays. Et de marteler que le budget 2025 ne consacre que 5,4 milliards de dinars pour le développement alors que le budget total s’élève à 78,2 milliards de dinars, soit une hausse de 2,5 milliards de dinars, par rapport aux résultats actualisés pour l’année 2024. « C’est un taux très faible en comparaison avec les autres dépenses, ça ne pourrait ni stimuler l’investissement ni générer un impact social ou environnemental positif », a-t-il dit.

Hassine Dimassi a pointé de doigt le recours excessif à l’endettement intérieur pour mobiliser des ressources supplémentaires et financer le budget de l’Etat, en raison du durcissement des conditions du financement extérieur, mettant en garde contre les conséquences néfastes de telle décision sur l’instabilité économique qui induit par conséquent un effet défavorable sur la croissance qui sera très faible, selon ses dires. Déjà, durant les neuf premiers mois de cette année, l’économie tunisienne a enregistré une croissance de 1%.

Des fonds injectés sans contrepartie

De plus, a-t-il dit, injecter de liquidités dans le circuit économique sous forme d’emprunt national peut avoir des effets négatifs non seulement sur le développement mais aussi sur l’investissement. Cela aura également un effet négatif sur l’inflation, la valeur du dinar vis-à-vis de la monnaie verte et un manque de liquidités chez les entreprises économiques, dans la mesure où les banques vont s’abstenir de financer les entreprises au détriment de l’Etat. Pire, ces fonds sont injectés sans contrepartie, ou bien pour financer un crédit national ou bien pour couvrir d’autres dépenses de gestion et non pas pour financer le développement.

Selon lui, ce phénomène n’est pas nouveau en Tunisie mais il est en train de s’accentuer pour en fin mettre en péril la résilience de toute l’économie.

L’expert en économie a sous un autre angle, souligné que l’Etat tunisien a fixé les ressources d’endettement pour l’année 2025 à près de 28 milliards de dinars dont 6,1 milliards de dinars devraient provenir sous forme de dette extérieure, un montant qu’il a qualifié d’énorme : « D’où vont provenir ces fonds ? Aucune précision sur leurs origines ! C’est pour la première qu’on assiste à une telle structure et jamais l’emprunt intérieur n’avait pris de l’ampleur comme cette fois-ci », s’est exclamé Dimassi, faisant remarquer que cette stratégie ne pourrait être que le résultat de l’ensemble des politiques mises en place durant ces dernières années.

« C’est vrai que nous avons décidé de compter sur nos propres ressources, mais c’est aussi à cause de ce désaccord avec les institutions financières internationales et surtout avec le FMI que nous nous sommes trouvés dans l’obligation de prendre ce chemin malgré les risques. », a-t-il déploré.

Non à une imposition excessive

Hassine Dimassi a exprimé un avis défavorable quant à l’augmentation de l’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques (IRPP). Selon lui, la seule classe qui peut avoir un effet positif sur la consommation a été touchée dans son pouvoir d’achat, c’est la catégorie supérieure de la classe moyenne qui regroupe les médecins, les banquiers, les ingénieurs et cela fait selon lui que cette mesure fiscale n’aura aucun impact positif sur les recettes fiscales, dans la mesure où cette loi réduit la taxe pour certaines catégorises et l’augmente pour certaines autres : « Cette mesure n’aura aucun impact sur les ressources fiscales et elle aura au contraire un effet négatif sur la catégorie supérieure de la classe moyenne », a-t-il assuré.

S’agissant de l’augmentation de l’Impôt sur les sociétés (IS), Dimassi a estimé que cette mesure n’aura pas vraiment un grand impact sur les banques et les compagnies d’assurances, faisant toutefois remarquer que ce qui dérange vraiment c’est le recours excessif à l’augmentation de l’impôt à chaque fois où les ressources de l’Etat s’épuisent: «Recourir à l’imposition des personnes et des sociétés à chaque fois où nous avons besoins de renflouer nos caisses est le chemin le plus facile, ça devrait provenir de la croissance et pas de l’augmentation de l’impôt. », a-t-il précise.

« Si le recours à l’imposition devient la règle cela signifie que nous sommes sur le mauvais chemin. Les bénéfices réalisés par les entreprises sont généralement déployés pour faire de nouveaux investissements et extensions, mais si les entreprises sont poussées à payer davantage d’impôt, elles ne vont pas investir et du coup, il n’y aura pas de nouvelles créations en termes d’emploi », a-t-il déploré.

Projet TouMaLi pour réduire les déchets plastiques en Tunisie

21. November 2024 um 11:35

La réunion sur la «Contribution des systèmes durables de gestion des déchets dans le secteur du tourisme à la lutte contre la pollution en Méditerranée : le projet TouMaLi et initiatives similaires en Tunisie», organisée par le Centre international des technologies de l’environnement de Tunis (Citet), a permis de mettre en lumière les principaux aspects de cette initiative.

Selon un communiqué du Citet, cette réunion tenue le mardi 19 novembre 2024 est organisée en marge de la 29e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29) tenue à Bakou, en Azerbaïdjan.  

Présidant la réunion, le ministre de l’Environnement, Habib Abid, a souligné l’importance de protéger le bassin méditerranéen de la pollution causée par les déchets, soulignant le rôle des différents acteurs nationaux, régionaux et locaux dans la lutte contre ce problème.

Les résultats techniques du projet TouMaLi ont été présentés, notamment en matière de lutte contre la pollution des plages.

TouMaLi, géré par Citet à l’échelle nationale, vise à réduire la quantité de déchets plastiques générés par les activités touristiques du bassin méditerranéen. Il est financé par le ministère fédéral allemand de l’Environnement, de la Conservation de la nature, de la Sûreté nucléaire et de la Protection des consommateurs, sous les auspices de l’Université allemande de Rostock et en collaboration avec plusieurs institutions scientifiques du monde entier.

Le projet, qui rassemble un comité de gestion dirigé par des partenaires de Tunisie, d’Allemagne, du Maroc et d’Egypte, vise également à développer et mettre en œuvre des solutions durables de gestion intégrée des déchets dans le secteur touristique en Afrique du Nord afin de protéger les écosystèmes marins et réduire l’utilisation de matières plastiques, notamment à usage unique, dans le secteur du tourisme dans les pays méditerranéens.

Les présentations ont ensuite porté sur les expériences d’autres projets et initiatives en Tunisie, comme la stratégie «Zone Plastique» et l’initiative «Less Plastic Zone».

Les participants à l’événement ont souligné la nécessité d’étendre ces initiatives pour atteindre toutes les municipalités côtières à travers des programmes intégrés dans la stratégie nationale de gestion des déchets.

Les aspects financiers ont également été abordés lors de la rencontre, avec une présentation sur les responsabilités des producteurs et le rôle que peut jouer la Caisse des Dépôts et des Consignations (CDC) dans le financement de projets verts et dans la lutte contre la pollution.

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Un fonds multi-donateurs pour la jeunesse et l’emploi en Tunisie

21. November 2024 um 10:50

Un projet visant la création d’opportunités d’emploi dans le secteur agroalimentaire pour les jeunes en Tunisie moyennant un budget de 7 millions de dollars US (environ 22 millions de dinars tunisiens), a été approuvé par le comité de pilotage du Fonds fiduciaire multi-donateurs pour la jeunesse et l’emploi en Tunisie (MPTF), lors de sa deuxième réunion annuelle, tenue lundi 18 novembre 2024 à Tunis.

Le projet, d’une durée de 36 mois, est le premier à être financé via le MPTF. Il propose de soutenir des jeunes entrepreneurs à créer des projets agricoles, indique le ministère de l’Economie et de la Planification, dans un communiqué.

Intitulé «Investissement agroalimentaire responsable pour l’emploi des jeunes, la transformation des systèmes alimentaires et le développement durable», ce projet sera implémenté conjointement par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Organisation internationale du travail (OIT).

Il prévoit de fournir un soutien financier et technique et de favoriser la création d’au moins 1200 emplois directs et indirects, en mettant l’accent sur l’inclusion des femmes, des personnes handicapées et la transition des travailleurs informels vers l’économie formelle.

Des représentants du gouvernement, des Nations unies et de l’ambassade du Royaume des Pays-Bas en Tunisie ont pris part à la réunion du Fonds.

Les membres du comité ont rappelé l’importance et le besoin d’avoir un mécanisme de financement et de coordination qui vient appuyer les initiatives de l’Etat en matière de création d’emploi. Le Fonds pour la jeunesse et l’emploi constitue à cet effet une réponse conjointe et coordonnée pour offrir des réponses ciblées et concrètes contribuant à la création d’emplois décents et pérennes. Il a été lancé conjointement par le gouvernement tunisien et les Nations unies le 28 novembre 2023 et vise à répondre à l’urgence de la création d’emplois décents, en mettant l’accent sur les personnes les plus vulnérables.

Les Royaume des Pays-pays est le premier à contribuer à ce fonds avec 10,5 millions de dollars US.

Alignée sur la vision 2035 de la Tunisie, cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’accélération de la réalisation de l’Agenda de développement durable 2030, et contribuera à la mise en œuvre du cadre de coopération signé entre le gouvernement tunisien et les Nations unies en décembre 2020 en soutien aux efforts de la Tunisie en matière de développement.

Tap.

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Formation professionnelle : lutter contre le chômage des jeunes

21. November 2024 um 09:48

Les programmes de formation professionnelle en Tunisie destinés aux jeunes devraient être renforcés par la création de nouvelles spécialisations dans des secteurs clés comme les industries numériques, la technologie et les énergies renouvelables. Telles sont les recommandations des députés, lors de l’examen de la mission du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle pour 2025, mercredi 20 novembre 2024.

Dans leurs interventions, les députés ont souligné l’importance d’accorder une attention particulière à la formation professionnelle dans les secteurs prioritaires tels que la technologie, l’agriculture et les industries numériques. Ces secteurs sont cruciaux pour réduire le chômage des jeunes et stimuler l’économie nationale.

Ils ont également plaidé pour une révision de l’approche de la formation professionnelle afin d’accroître les opportunités d’emploi pour les jeunes. Tout en mettant l’accent sur la formation dans des domaines à forte demande sur le marché du travail.

Dans ce contexte, ils ont recommandé la création de nouveaux centres de formation adaptés aux spécificités régionales et locales. Et ce, afin de mieux répondre aux besoins du marché de l’emploi et de lutter contre le chômage. Ils ont également insisté sur l’importance d’encourager l’initiative privée comme une solution efficace pour créer des emplois.

Dans l’optique de dynamiser davantage le secteur de la formation professionnelle, les députés ont mis en lumière les insuffisances du dispositif actuel. En citant notamment les retards dans la réalisation de projets publics liés à l’ouverture de nouveaux centres de formation.

Enfin, ils ont vivement critiqué le manque d’engagement dans la mise en œuvre des politiques de promotion de l’emploi. Et ce, en déplorant un déficit de communication entre le ministère de l’Emploi et les demandeurs d’emploi dans les régions.

Avec TAP

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L’OTPP lance une plateforme numérique pour le suivi des projets publics en Tunisie

Von: walid
21. November 2024 um 10:18

La plateforme numérique de l’Observatoire Tunisien des Politiques Publiques (OTPP), qui est aujourd’hui dans sa phase pilote, regroupe des données sur 700 projets publics dans le gouvernorat de Jendouba et sur les budgets qui leur sont alloués, c’est ce qui ressort d’un atelier régional organisé, mercredi, à Gafsa, par l’OTPP.

Cette plateforme comporte aussi des données sur les ressources municipales consacrées à la gestion des déchets à l’échelle nationale ainsi que sur 74 études et 52 projets dans ce domaine.

Pour rappel, l’OTPP a été officiellement lancé, en octobre 2024, à Tunis, à l’initiative du think thank « Solidar Tunisie ». Il vise à renforcer le partenariat avec le gouvernement, l’administration et les différents acteurs, afin de produire des analyses et des études précises et qualitatives pour soutenir l’élaboration et le suivi des politiques publiques.

S’agissant de l’avenir de cette plateforme, les experts de l’observatoire participants à l’atelier régional de Gafsa, ont affirmé qu’il y aura recours aux “solutions d’intelligence d’affaires” pour permettre aux usagers de la plateforme de traiter les données disponibles et les transformer en tableaux de bord et graphiques.

Ils ont ainsi appelé tous ceux qui désirent créer un compte sur cette plateforme pour accéder à ses contenus à envoyer une demande à l’OTPP.

Les experts ont par ailleurs souligné l’importance de développer la plateforme pour couvrir les projets publics sur tout le territoire, indiquant que les ateliers régionaux organisés par l’OTPP ont pour objectif de collecter les données nécessaires en coordination avec les autorités régionales et les différents intervenants à l’échelle locale et régionale.

Quels sont les enjeux de la pêche durable pour les pays méditerranéens ?

21. November 2024 um 10:01

PoissonsUne vingtaine de pays méditerranéen dont la Tunisie ont adopté 17 importantes décisions, dont une douzaine de recommandations contraignantes pour améliorer la durabilité des pêches et de l’aquaculture en Méditerranée et en Mer Adriatique.

Rapportées, par l’observatoire national de l’agriculture (ONAGRI), ces décisions ont été prises, au cours de la 47ème session de la Commission générale des pêches pour la Méditerranée (CGPM) de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui s’est tenue à Rome (Italie) du 4 au 8 novembre 2025.

Parmi les décisions adoptées figure « le renforcement des mesures relatives à la gestion de nombreuses espèces prioritaires de la CGPM, notamment l’anguille d’Europe, le corail rouge, la dorade rose, le merlu européen, la langoustine, le sprat, le turbot, le rapina veiné, l’aiguillat commun et l’esturgeon ».

Concernant l’aquaculture, les participants ont salué le progrès accomplis « en faveur du développement durable de ce secteur et ont décidé « de créer un réseau chargé de surveiller les maladies aquatiques et de réduire autant que possible les risques induits par le commerce ».

Par ailleurs, la déclaration de la 47ème session de la Commission générale des pêches pour la Méditerranée de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a mis en relief les progrès sur le plan de la conformité et de l’application des règles pour lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. La Tunisie, qui compte 1300 kms de littoral, est particulièrement concernée.

A ce propose la réunion précitée a pris acte des avancées majeures qui ont été réalisées ces dernières années, faisant remarquer que la CGPM a joué un rôle déterminant dans les progrès réalisés par de nombreux pays dans la révision de leur législation nationale pour cibler spécifiquement la pêche illicite, non déclarée et non règlementée.

ABS

 

Budget 2025 : Le ministère de l’Enseignement supérieur mise sur la réforme et le soutien social

Von: walid
21. November 2024 um 09:49

Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Mondher Belaid a souligné mercredi, dans ses réponses aux questions des députés de l’assemblée des représentants du peuple et du conseil des districts et des régions, lors de l’examen du budget de la mission du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour l’année 2025, que son département s’emploie à élargir le dispositif de la protection sociale pour en faire bénéficier les étudiants, que ce soit à travers les bourses, les prêts universitaires, les aides conjoncturelles, la révision du système LMD et le renforcement du secteur de la recherche scientifique.

Dans ce sens, il a affirmé que le ministère de l’enseignement supérieur se penche sur l’élaboration d’un texte réglementaire afin de faire bénéficier les étudiants issus des familles à revenu limité d’aides sociales, tout en tenant compte du genre social de la discrimination positive et des situations d’handicap.

Il a rappelé que 52% des étudiants inscrits dans les université ont bénéficié de bourses universitaires, précisant que le ministère a consacré un montant d’environ 45 millions de dinars pour aménager les infrastructures universitaires et améliorer la qualité des repas universitaires.

Selon Belaid, le ministère s’est engagé à hisser la capacité d’accueil des foyers universitaires en les dotant de 7 mille lits supplémentaires et à promouvoir les oeuvres universitaires, évoquant, dans ce contexte, l’extension du foyer universitaire Mahmoud Messaadi à Jendouba (270 lits) et l’aménagement du Foyer Bullaregia moyennant une enveloppe estimée à 1 million 100 mille dinars, ainsi que le foyer universitaire Ali Belhaouen avec des couts d’environ 1 million 300 mille dinars.

Par ailleurs, Belaid a souligné que le ministère a entamé la réforme du système LMD et la révision des matières en vue de pallier les lacunes enregistrées.

Evoquant la problématique des doctorants sans emploi, il a indiqué que son département a entamé l’élaboration d’un décret gouvernemental comportant des dispositions relatives aux structures chargées de la recherche, des établissements et des entreprises publiques et des ministères, précisant qu’il sera procédé à l’amendement du décret 4259 de l’année 2013 relatif au statut des chercheurs pour favoriser le recrutement des doctorants en qualité de chercheurs au sein des établissements, des entreprises publiques et des ministères.

Sur un autre plan, le ministre de l’enseignement supérieur a souligné que son département œuvre à mettre en place une stratégie nationale sur la recherche scientifique et l’innovation, outre l’élaboration d’un nouveau concept pour les structures de la recherche et leur méthodes de gestion, avec la participation des compétences tunisiennes à l’étranger et la mise en œuvre de programmes de recherche participative adaptés aux priorités nationales.

Tourisme accessible : La Tunisie veut devenir une destination inclusive pour tous

Von: walid
21. November 2024 um 09:38

Le ministre du Tourisme, Sofiene Tekia a souligné, mercredi, que les efforts sont déployés en vue de promouvoir le tourisme accessible et inclusif, déclarant que « le tourisme adapté aux personnes porteuses de handicap est avant tout une culture qui doit être diffusée à grande échelle ».

« La Tunisie œuvre à devenir une destination touristique accessible à toutes les personnes abstraction faite de leurs différences et de leurs besoins spécifiques », a-t-il ajouté lors de l’ouverture des travaux du forum arabe du tourisme accessible, tenu à Tunis.

Il a, à cette occasion, souligné que cette rencontre constitue l’occasion de réfléchir à des solutions scientifiques à même de faire des pays arabes des destinations pouvant accueillir davantage les personnes à besoins spécifiques.

Selon Bajhet Abou Nasser, responsable de la direction du transport et du tourisme et ministre délégué de la Ligue Arabe, la catégorie concernée par le tourisme accessible dépasse 1,7 milliard de personnes dans le monde, soit 16% du nombre de la population mondiale.

Et d’ajouter que les personnes porteuses de handicap sont six fois plus confrontées à des difficultés pour accéder aux destinations touristiques, appelant les pays arabes à développer le tourisme accessible et inclusif conformément au guide lancé par l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) en 2013.

Abdessalem El Oued réélu à la tête du Conseil oléicole international pour 2025-2026

Von: walid
21. November 2024 um 09:28

Abdessalem El Oued, membre du bureau exécutif de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), a été réélu, hier mardi, au poste de président du comité consultatif du Conseil oléicole international (COI), lors de sa 63e session, tenue à Madrid en Espagne, en présence de représentants de 23 pays producteurs de l’huile d’olive.

L’un des principaux sujets à l’ordre du jour de cette réunion consacrée à la discussion du présent et de l’avenir de l’oléiculture, était le développement durable et la résilience climatique.

A cette occasion, El Oued, réélu pour le mandat 2025-2026, a souligné l’importance de préserver un niveau de prix qui garantit des revenus respectables aux agriculteurs et leur permet de développer leurs productions et investissements.

Il a aussi mis l’accent sur l’importance d’encourager la consommation de l’huile d’olive à l’échelle mondiale étant donné qu’elle ne représente aujourd’hui que 2% des huiles alimentaires consommées de par le monde. Il a suggéré à cet égard, de créer un comité de suivi au sein du COI pour suivre la réalisation de ces objectifs.

El Oued a, par ailleurs, plaidé pour la mise en place de mécanismes efficaces pour protéger les producteurs, préserver leurs droits fondamentaux et garantir la durabilité de la filière oléicole, ajoutant que garantir des revenus dignes aux agriculteurs est une condition essentielle pour une oléiculture durable.

Il a appelé à supprimer les taxes douanières sur l’huile d’olive entre tous les pays du monde, quel que soit le pays d’origine, en admettant la qualité comme étant la seule condition d’accès aux marchés mondiaux, et a suggéré d’organiser une grande campagne de promotion pour encourager la consommation d’huile d’olive, ce qui contribuerait à équilibrer l’offre et la demande, en particulier avec l’augmentation attendue du volume de production.

De son côté, le directeur exécutif du COI, Jaime Lillo, a mis l’accent sur l’importance de la sensibilisation à la valeur sanitaire de l’huile d’olive, en particulier de l’huile d’olive extra vierge.

Pour sa part, Joseph Profaci, représentant de l’Association de l’Amérique du Nord de l’Huile d’Olive (NAOOA), s’est dit préoccupé par le fait que l’administration américaine nouvellement élue pourrait imposer des droits de douane sur les importations d’huile d’olive, ce qui pourrait limiter les quantités exportées vers le marché américain.

Le secteur oléicole étant confronté aux pressions croissantes du changement climatique, les participants ont discuté, généralement, des stratégies possibles d’adaptation pour assurer le développement de l’oléiculture, améliorer la production et les techniques de gestion de l’eau et des sols, et renforcer la biodiversité.

La production mondiale de l’huile d’olive est estimée à 3,3 millions de tonnes, avec des hausses de production prévues en Tunisie, en Espagne et en Turquie.

Commission mixte Tunisie-Koweït : Des accords stratégiques pour 2025-2027

Von: walid
21. November 2024 um 09:19

La Tunisie et le Koweït ont signé, mercredi, dans le cadre des travaux de la 4e session de la Commission mixte tuniso-koweïtienne, une série d’accords portant sur différents domaines.

Parmi ces accords figurent le développement des lignes ferroviaires pour le transport du phosphate, la coopération en matière de météorologie, de climat, de services aériens et l’échange de main-d’œuvre dans le secteur privé.

A l’issue des travaux de la commission au siège de l’Académie diplomatique, à Tunis, les accords ont été signés par le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, le ministre des Affaires étrangères du Koweït, Abdallah Ali Abdallah Al Yahya et des responsables des deux pays.

Ces accords comprennent la signature d’:

-un contrat de prêt pour le projet de rénovation et de développement des lignes ferroviaires destinées au transport du phosphate entre la République tunisienne et le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (KFAED)

-un mémorandum d’entente entre l’Académie diplomatique internationale et l’Institut diplomatique “Saoud Al-Nasser Al-Sabah”

-un mémorandum d’entente entre le gouvernement de la République tunisienne et le gouvernement du Koweït pour la coopération technique dans le domaine de l’accréditation et de l’évaluation de la conformité

-un programme exécutif pour l’accord de coopération dans le domaine des activités de normalisation entre le gouvernement tunisien et le gouvernement du Koweït pour les années 2025-2026-2027

-un programme exécutif pour l’accord de coopération industrielle pour 2025-2027

-un programme exécutif d’un mémorandum d’entente dans le domaine du développement des exportations industrielles pour 2025-2026

-un programme exécutif pour l’accord de coopération touristique pour 2025-2026-2027

-un programme exécutif dans le domaine des sports pour 2024-2025-2026-2027

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