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L’historien Rashid Khalidi dénonce la dérive vichyste de l’Université de Columbia

27. März 2025 um 07:03

L’historien américano-palestinien Rashid Khalidi, titulaire de la chaire Edward Saïd d’études arabes modernes à l’Université de Columbia et longtemps chef de son département Moyen-Orient, s’est demandé si le terme université sied encore à Columbia et a dénoncé une dérive vichyste.

Imed Bahri

Ces critiques sont intervenues après que la célèbre université de l’Ivy League ait accepté la mise sous la tutelle fédérale de son département Moyen-Orient ce qui fait qu’elle a perdu de facto son indépendance et que le lobby sioniste a fini par mettre sa main dessus.

L’administration Trump avait menacé Columbia de lui retirer les 400 millions de dollars que lui alloue chaque année l’État fédéral si elle refusait la tutelle sur le département Moyen-Orient.

Dans une tribune publiée dans les colonnes du quotidien britannique The Guardian, Khalidi a souligné que la célèbre université new-yorkaise a toujours été gérée comme un empire financier et non comme une institution éducative et qu’aujourd’hui elle agit comme «Vichy sur l’Hudson» en référence au gouvernement pronazi de Vichy en France pendant la Seconde Guerre mondiale. 

Khalidi a écrit au début de son article: «Il n’a jamais été question d’éradiquer l’antisémitisme. Il a toujours été question de réduire la Palestine au silence. C’est ce à quoi aboutirait la réduction au silence des manifestants étudiants et maintenant celle des professeurs.» Il a ajouté que de beaucoup des étudiants lourdement sanctionnés pour avoir soutenu Gaza et que nombreux membres du corps enseignant qui perdront leur liberté académique et leur droit de diriger l’université et qui risquent d’être expulsés sont eux-mêmes juifs et même pour certains d’entre eux étant Israéliens. Il a également pointé du doigt la partialité des dirigeants de l’université: «S’il s’agissait réellement de discrimination, l’université aurait pris des mesures contre le harcèlement continu des étudiants et des professeurs palestiniens, arabes et musulmans ainsi que de leurs alliés et sympathisants plutôt que de soutenir leur harcèlement et de le permettre».

Justifier les massacres des Palestiniens

Le cœur du problème n’est pas la discrimination mais plutôt la protection des mensonges évidents selon lesquels la guerre israélo-américaine en cours depuis 17 mois et le génocide contre l’ensemble du peuple palestinien n’étaient rien de plus qu’une guerre contre le Hamas ou que tout ce qui s’est passé le 7 octobre 2023 peut justifier les massacres en cours d’au moins 50 000 personnes à Gaza principalement des femmes, des enfants et des personnes âgées ainsi que le nettoyage ethnique dont sont victimes les Palestiniens dans leur patrie.

Ces mensonges, fabriqués par Israël et imprégnés par le système politique et les élites riches ont été répétés sans relâche sous les administrations Biden et Trump et dans des médias comme le New York Times et Fox News et bénéficient désormais de l’approbation officielle d’une université autrefois grande.

Khalidi ajoute que ces mensonges sont enracinés dans un racisme flagrant. Frantz Fanon écrivait que le dualisme du colonisateur atteint parfois «sa conclusion logique, dépouillant l’indigène de son humanité ou le transformant simplement en animal».

En effet, l’ancien ministre israélien de la Défense Yoav Galant a déclaré en octobre 2023 que les Palestiniens étaient des «animaux humains». Benjamin Netanyahu a déclaré à leur sujet: «Je ne les décrirais pas comme des animaux humains car ce serait une insulte aux animaux».

Khalidi soutient que dans le cadre de cette guerre coloniale et à travers ces prismes, la vie des Palestiniens –ainsi que celle des personnes de couleur et des Noirs– devient une masse sans valeur, sans identité, dépouillée d’humanité tandis que la vie des autres se voit conférer sainteté et pathétique.

Un monde cauchemardesque

L’historien souligne la nécessité de s’accrocher à ces faits le plus longtemps possible car dans ce monde cauchemardesque dans lequel nous sommes entrés même faire référence à la race et au racisme est, ou deviendra bientôt, une violation de la lecture déformée actuelle de la loi fédérale américaine.

Une fois que les traîtres qui dirigent l’Université Columbia auront exécuté les ordres de leurs maîtres à Washington et de «son Conseil des régents» et que ces actions se seront propagées à d’autres universités menacées, enseigner ou même simplement citer un texte juridique deviendra risqué tout comme mentionner la race et le racisme sans parler d’autres questions comme le genre et le handicap.

Khalidi estime que les universités américaines se rapprochent d’une situation similaire à celle des universités chiliennes à l’époque de Pinochet où les idées et les livres étaient interdits, les étudiants expulsés et arrêtés, les départements universitaires saisis par les autorités et les professeurs et le personnel licenciés tout cela à la demande d’un gouvernement autoritaire.

Khalidi commente: «Nous ne devrions pas être tristes de ce qu’est devenue l’Université Columbia. Aussi formidable qu’elle ait été, ce qui se passe aujourd’hui n’est pas nouveau».

Avant la vague actuelle d’expulsions et de suspensions, Columbia n’avait expulsé qu’une seule fois un étudiant pour avoir manifesté pacifiquement dans son histoire. C’était en 1936, lorsqu’un étudiant avait été expulsé pour avoir protesté contre le fait de donner une tribune aux Nazis. En 1953, le président de l’université a signé une lettre déclarant que les communistes n’étaient pas qualifiés pour enseigner. Les administrateurs de l’Université de Columbia ont également renvoyé deux membres du corps enseignant pour s’être opposés à la Première Guerre mondiale pour des raisons pacifistes tandis que les étudiants qui refusaient de participer à la guerre pour des raisons de conscience ont été arrêtés et même emprisonnés.

Une longue tradition de répression

L’Université Columbia a longtemps été gérée davantage comme un vaste et riche empire commercial et immobilier que comme un établissement d’enseignement. C’est un endroit où les politiques sont imposées par les administrateurs, les donateurs et les instituts professionnels influents et non par le corps universitaire.

Au printemps 2024, les deux tiers des professeurs du Collège des arts et des sciences ont voté pour destituer la présidente de l’université qui avait cédé à la pression extérieure, abdiqué ses responsabilités et même appelé le département de police de New York sur le campus pour la première fois depuis 1968. Cependant, celle qui lui a succédée l’a dépassée, renforçant la longue tradition de répression de l’université et sa soumission humiliante aux diktats du gouvernement, promue et soutenue avec enthousiasme par des collaborateurs au comportement honteux au sein de l’institution.

Pour Rashid Khalidi, après sa reddition vendredi dernier, Columbia ne mérite guère d’être appelée une université. Son enseignement et ses recherches sur le Moyen-Orient –et bientôt sur d’autres domaines– seront étroitement surveillés par un «vice-président principal pour l’éducation inclusive», qui est en fait un vice-président principal pour la propagande israélienne.

Les partisans d’Israël, irrités par la présence de recherches sur la Palestine à l’Université de Columbia, ont surnommé cette initiative «Birzeit sur l’Hudson» par référence à l’université palestinienne de Birzeit en Cisjordanie. Mais si elle mérite encore d’être appelée une université, elle devrait plutôt s’appeler «Vichy sur l’Hudson» et non «Birzeit sur l’Hudson».

Articles de Rashid Khalidi dans Kapitalis:

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ONU : Le Conseil des droits de l’homme condamne les violations en Palestine et sur le Golan

Von: walid
27. März 2025 um 08:02
ONU : Le Conseil des droits de l’homme condamne les violations en Palestine et sur le Golan

Le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a condamné, mercredi, les graves violations commises par l’entité sioniste dans les territoires palestiniens occupés et sur le plateau du Golan. Il a souligné les répercussions de ces actes au regard du droit international et réitéré son rejet des crimes en cours contre les Palestiniens, ainsi […]

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Sissi : “l’Égypte continuera à soutenir la cause palestinienne”

26. März 2025 um 22:43
Al Sissi

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a réaffirmé, ce mercredi, l’engagement de son pays à œuvrer pour la stabilisation du cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à poursuivre la mise en œuvre des étapes restantes de l’accord conclu en janvier dernier. Lors d’un discours prononcé à l’occasion d’une cérémonie organisée par le ministère égyptien […]

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Gaza Delenda est …

25. März 2025 um 16:37

Ce qui est le plus contradictoire dans l’histoire de l’image, c’est peut-être le fait que la pratique religieuse interdisait au musulman de représenter une figure humaine – création divine –  qui aurait entraîné l’invention de la chambre noire par IBN HAITHEM au XIème siècle qui ne pouvait imaginer ce que cela allait devenir plusieurs siècles plus tard sous l’impulsion de NICEPHORE NIEPCE. Ce dernier inventa la photographie, document muet qui était aussi expressif que jamais et pouvait montrer une situation que le verbe ne pouvait décrire…

Mais comme toute saine invention, elle finit par être contaminée par l’homme qui, dans un geste imbécile, créa l’intelligence artificielle qu’il appela IA.

 

 

Cette dernière peut modifier ou adapter à ses désidérata le contenu d’une photo qui la dérange … Mais heureusement qu’Internet, cette base de données inépuisable, garde dans ses entrailles les images d’un passé comme celui que je décris dans cet article qui s’étale sur plus de DEUX MILLENAIRES…

Et il s’en est passé des choses depuis ce lointain passé ou déjà un de nos illustres ancêtres avait osé l’inimaginable… Traverser les Alpes à dos d’éléphants pour aller combattre ROME, l’inique objet de son ressentiment…, comme dirait une Camille quinze siècles plus tard.

ROME, cette capitale bien spécifique, abrite sur son territoire le VATICAN – le centre de gravité du monde chrétien – qui s’étale sur 44 ha et est né en pleine crise financière mondiale en 1929 alors que s’opérait en Palestine ce qu’on a appelé le massacre d’Hébron. Et ce, à l’aube de l’accession d’Hitler au pouvoir en janvier 1933, suivie de près en avril de la même année par la signature du premier contrat pétrolier entre l’Arabie saoudite et la Standard Oil américaine.

Je ne vais pas refaire l’Histoire du Moyen-Orient, mais tout ou presque a une odeur de pétrole voire de gaz. Ce qui peut expliquer la situation explosive sur le terrain. Surtout aller vous parler du rôle machiavélique de la perfide Albion qui a marqué le monde partout où elle est passée. Ce qui demanderait un numéro spécial de cette revue hebdomadaire.

Si les passagers du Mayflower* expulsés d’Europe ont été à l’origine de la création des USA en 1776, pays où on a pratiqué un nettoyage ethnique systématique sur les populations indigènes – qui n’intéressaient personne -, on a assisté à plusieurs tentatives de nettoyage ethnique depuis toujours et le plus anciennement connu fut celui opéré par les fameux Romains qui décidèrent de raser Carthage et de semer du sel à sa place. Le plus récent est celui que tentent de réussir les rescapés des camps allemands en rasant Gaza; et ce, avec la complicité active des descendants de la création des USA.

On peut se demander : vont-ils réussir avec la densité d’armes et de bombes utilisées que les images au-dessus suffisent à décrire? Ne trouvez-vous pas que Gaza aujourd’hui ressemble étrangement à l’ancêtre de Carthage (« Carthago delenda est » – « Il faut détruire Carthage »), devenue aujourd’hui la capitale du pouvoir dans ce petit pays qui a vu des tranches d’Histoire passer sur son territoire. Ce prémonitoire d’un futur où les Palestiniens ne sont ni des Apaches ni des Sioux?

D’autres images puisées dans l’Histoire de capitales rasées par les vainqueurs de l’époque ne montrent-elles pas des villes qui aujourd’hui abritent des dirigeants du futur?

Alors, messieurs les Américains, utilisez vos sous-traitants israéliens – qui finiront par redevenir des enfants de Judas – pour « frapper vite et frapper fort », selon une expression consacrée utilisée par De Gaulle, furieux de la volonté de Bourguiba qui voulait récupérer la base de Bizerte avec des moyens rudimentaires. Comme ceux qu’utilisent aujourd’hui « ces va-nu-pieds » de Houthis qui osent! WAIT EN SEE ET ON VERRA CE QU’ON VERRA…

Ibtissem

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*Le Mayflower /meɪˈflaʊɚ/ est un vaisseau marchand anglais devenu célèbre pour avoir transporté en 1620 d’Angleterre en Amérique du Nord un groupe de dissidents religieux, les Pilgrim fathers (« Pères pèlerins »), à la recherche d’un lieu pour pratiquer librement leur religion.

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Ramadan sanglant à Gaza

25. März 2025 um 07:54

La reprise de la guerre génocidaire israélienne contre Gaza intervient pendant le ramadan et précisément durant les dix derniers jours de ce mois considérés par les musulmans comme les jours les plus saints de l’année mais les Gazaouis n’ont pas le droit de les vivre paisiblement et tranquillement comme leurs coreligionnaires de par le monde, leur quotidien renoue avec le pilonnage sauvage de l’aviation israélienne et de son artillerie, les familles qui sont décimées et les morts qui ne se comptent plus. 

Imed Bahri 

The Guardian a consacré une enquête à la situation humanitaire désastreuse que vivent les Palestiniens notamment dans les hôpitaux. La salle d’urgence de l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa à Deir Al-Balah, dans le centre de Gaza, était pleine quelques minutes après une vague de frappes aériennes israéliennes qui ont violé le cessez-le-feu et environ un tiers des blessés avaient moins de 14 ans, rapporte le journal britannique. 

«À aucun moment, il n’y avait moins de 65 personnes aux urgences, toutes avec des plaies ouvertes, la plupart d’entre elles étant des femmes et des enfants. Le sol était couvert de sang»,  témoigne Mark Perlmutter, un chirurgien orthopédiste bénévole venu des États-Unis, cité par le même journal.

À quelques kilomètres de là, des scènes similaires se sont déroulées à l’hôpital Nasser de Khan Younis. «Il y avait des vagues successives. Dès que les patients mouraient ou étaient transférés, d’autres arrivaient. C’était le chaos», témoigne Tania Haj Hassan, médecin en soins intensifs pédiatriques.

À l’hôpital Nasser, plus de la moitié des blessés adultes admis mardi soir ont été examinés pendant 20 secondes par les chirurgiens. Puis, afin de privilégier ceux dont la vie pouvait être sauvée, la personne qui les avait amenés s’est vu dire qu’il n’y avait rien à faire. Les enfants pour leurs parts ont presque tous été admis même lorsque leurs blessures étaient clairement mortelles.

Des enfants entre la vie et la mort

Le docteur Haj Hassan décrit les scènes d’horreur des arrivées d’enfants entre la vie et la mort: «Ils dormaient et arrivaient en pyjama, emmitouflés dans des couvertures. Souvent, c’étaient des voisins qui les amenaient car leurs parents avaient été tués. C’était horrible. Nous avons dû interrompre la réanimation de plusieurs enfants pour nous concentrer sur celui qui avait encore une chance d’être sauvé».

Selon les responsables médicaux palestiniens, plus de 200 personnes ont été tuées et des centaines blessées pour la seule matinée du mardi 18 mars, jour de la reprise de la guerre. Israël a déclaré avoir bombardé 80 «cibles terroristes» en l’espace de 10 minutes mardi matin ayant visé, selon eux, des dirigeants et des infrastructures militaires clés.

Avec les frappes aériennes et les bombardements continus, le bilan des morts dans l’enclave palestinienne dévastée au cours de la guerre qui dure depuis 18 mois a atteint plus de 50 000, la plupart des femmes et des enfants, avec plus de 113 000 blessés, selon le ministère palestinien de la Santé.

Fayrouz Sidhwa, une chirurgienne traumatologue californienne de 43 ans qui travaille comme bénévole à Khan Younis, rapporte comment elle a dû dire au père d’une fillette de quatre ans que sa fille n’avait plus que quelques minutes à vivre.

Ahmed Al-Farra, chef du service de pédiatrie et d’obstétrique, a déclaré que 300 personnes avaient été transférées à l’hôpital Nasser mardi mais que seules quelques-unes avaient survécu. Environ 85 personnes sont décédées dont une quarantaine d’enfants âgés de 1 à 17 ans. Parmi les victimes se trouvaient un garçon de 10 ans avec une moelle épinière sectionnée, complètement paralysé du cou jusqu’aux pieds et incapable de respirer sans assistance et une fillette de 5 ans avec de multiples blessures par éclats d’obus qui ne pourra probablement plus parler à l’avenir.

«L’âge moyen des enfants déclarés morts à l’hôpital Nasser après la reprise de la guerre la semaine dernière était compris entre six et huit ans et environ 35% de l’ensemble des victimes avaient moins de 14 ans», a rapporté pour sa part Morgan McMonagle, un chirurgien vasculaire irlandais bénévole auprès de l’ONG Medical Aid for Palestine.

Hôpitaux surchargées et manquant de fournitures de base

Malgré tout cela, l’armée israélienne a déclaré dans un communiqué qu’elle s’engageait à atténuer les dommages causés aux civils pendant les opérations et qu’elle était pleinement engagée à respecter toutes les obligations juridiques internationales applicables y compris le droit s’appliquant aux conflits armés. 

Bien que 22 des 35 principaux établissements de santé de Gaza soient toujours opérationnels, ils ne fournissent qu’une fraction des services qu’ils fournissaient avant la guerre. Olga Cherevko, porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies à Gaza, a déclaré que toutes ces installations sont surchargées et manquent de fournitures de base.

Le Dr Khamis Al-Eisi, neurologue spécialiste de la douleur à l’hôpital Al-Ahli de la ville de Gaza, a déclaré qu’il n’avait pas assez d’analgésiques pour des centaines de patients atteints de cancer. «À Gaza, des centaines de milliers de personnes souffrent de maladies chroniques. Elles ont besoin de soins appropriés mais les conditions sont désastreuses. Il n’y a pas d’eau potable et les systèmes d’égouts sont complètement détruits. Les gens sont terrifiés», a-t-il expliqué. Et d’ajouter : «Israël a continué d’autoriser les évacuations médicales de Gaza, mais seules quelques dizaines de personnes partaient chaque jour et plus de 14 000 ont besoin de soins urgents hors de Gaza».

La plupart des établissements de santé de Gaza disposent désormais de procédures bien rodées pour les incidents impliquant de nombreuses victimes même si celles-ci se sont révélées insuffisantes la semaine dernière. «Nous avons des plans, de bons plans mais le problème est que le nombre de victimes est encore plus élevé que nos plans», a déclaré le docteur Fahd Haddad, directeur médical d’un hôpital de campagne près de la ville de Nuseirat dans le sud de la bande de Gaza. 

Cependant, le plus grand défi pour cet homme de 38 ans et ses collègues est de maintenir leur moral après que les espoirs d’un cessez-le-feu permanent ont été anéantis. «Nous nous sommes réveillés ce mardi-là avec les explosions et c’était comme un flashback, 18 mois en arrière, lorsque la guerre a commencé. Nous étions si heureux du cessez-le-feu. La vie était très dure mais au moins, il n’y avait pas de morts», confie Haddad avec inquiétude.

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Gaza : le bilan des victimes de l’offensive israélienne dépassé les 50 000 martyrs

23. März 2025 um 15:24
Gaza : le bilan des victimes de l’offensive israélienne dépassé les 50 000 martyrs

Le ministère de la Santé à Gaza a annoncé dimanche que le bilan total des victimes de l’offensive israélienne sur le territoire depuis le 7 octobre 2023 a atteint 50 021 martyrs. Dans un communiqué publié sur son compte Telegram, le ministère a également indiqué que le nombre de blessés s’élève à 113 274. Parmi […]

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Gaza | Quand la France oublie ses principes

22. März 2025 um 09:41

Pour les droits d’un seul homme, la France est capable de mobiliser toute sa puissance diplomatique, quitte à mettre en péril ses relations politiques, économiques et financières avec n’importe quel pays. Ce qui est louable en soi car les principes et les valeurs ne se négocient pas. Cependant, cette même France, face à la souffrance de millions d’êtres humains, demeure parfois étrangement  passive.

Khémais Gharbi

Le dernier exemple en date est celui du drame qui se joue à Gaza et en Cisjordanie : plus de 60 000 morts, principalement des enfants, des femmes, des personnes âgées et des civils. Plus de 100 000 blessés, amputés, mutilés, exclus à jamais d’une vie normale. Et pourtant, la France ne réagit pas, ou si peu. Comme l’a fait le président Macron qui a appelé, mercredi, à la cessation immédiate des «hostilités» (sic !) en prévenant qu’il n’y aurait «pas de solution militaire» possible dans le territoire palestinien, sans condamner clairement les crimes perpétrés par Israël à Gaza et en Cisjordanie.

La diplomatie française se limite à un service minimum, bien loin de l’exigence morale que l’on attend du pays de la Déclaration des droits de l’homme. Comme frappée d’une étrange paralysie, elle semble avoir renoncé à cette voix qui, jadis, portait haut les principes du droit international et de la justice universelle.

Le legs de Mitterrand, Chirac et Villepin

Les exemples d’un passé pas si lointain sont pourtant là pour lui rappeler son rôle et sa responsabilité. Comment oublier l’intervention mémorable de Dominique de Villepin au Conseil de sécurité de l’Onu, s’opposant avec éloquence à l’invasion américaine de l’Irak? Ce moment d’histoire a alors placé la France en leader moral, et aujourd’hui encore, elle en recueille le respect et les bénéfices. Il a montré qu’une nation peut choisir la voie de la raison face aux passions guerrières.

Comment ne pas se souvenir des paroles de Jacques Chirac à Jérusalem, défendant avec fermeté le droit des Palestiniens à s’exprimer et à venir à sa rencontre? Ce jour-là, il n’était pas seulement un chef d’État, mais le porte-voix du pays des droits de l’Homme, rappelant que la dignité humaine ne connaît ni frontières ni conditions.

Et que dire enfin de la comparaison poignante de François Mitterrand entre l’un des nombreux massacres en Palestine et celui d’Oradour-sur-Glane? Par ces mots, il affirmait que l’horreur n’a ni époque ni géographie, et que la mémoire collective doit éclairer l’action politique. Chaque perte humaine est un appel à l’empathie et à la justice.

Un héritage à réhabiliter

C’est de tels hommes d’État dont la France aurait aujourd’hui besoin. Des dirigeants dotés de courage, de lucidité et d’une vision historique. Mais pour entrer dans l’Histoire ou, mieux encore, pour la construire, il ne suffit pas d’en avoir l’ambition. Il faut la force morale et les valeurs qui l’accompagnent.

Aujourd’hui, ces vertus font cruellement défaut. Pourtant, la politique ne devrait pas être uniquement guidée par des intérêts stratégiques immédiats, mais aussi par des principes intangibles, par la capacité d’écouter les souffrances des opprimés et d’y répondre avec détermination. La France a, entre ses mains, le pouvoir de capter l’attention du monde et de donner un sens à la part lumineuse de son héritage.

Le moment est venu pour elle de prouver qu’elle est, et doit rester, le pays des droits de l’Homme. Non pas en paroles, mais en actes. Car c’est dans l’épreuve que se révèlent les véritables valeurs d’une nation, et c’est dans leur fidélité qu’elle écrit l’Histoire.

* Ecrivain et traducteur.

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Gaza | Israël reprend son génocide, les États-Unis laissent faire

22. März 2025 um 08:42

Si Trump est sérieux dans sa promesse de campagne d’apporter la paix au Moyen-Orient, il doit commencer par utiliser son influence considérable sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour mettre fin au carnage à Gaza mais il semble indifférent et laisse faire la machine de guerre israélienne. 

Imed Bahri

Chassez le naturel, il revient au galop. À peine deux mois après le très précaire cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, l’État hébreu s’est dérobé de ses engagements dans les négociations et a repris son génocide avec sa soif de sang habituelle faisant des centaines de morts à Gaza chaque jour depuis mardi.

Vendredi 21 mars 2025, le ministre israélien de la Défense Israël Katz a déclaré: «J’ai donné l’ordre à Tsahal de prendre davantage de territoire à Gaza. Plus le Hamas continuera à refuser de libérer les otages, plus il perdra de territoire qui sera annexé à Israël». Il a également agité la menace de l’occupation permanente. Beaucoup en appellent à l’administration Trump, tel le comité éditorial du Financial Times (FT), qui a appelé à la restauration du cessez-le-feu à Gaza, soulignant que le président américain Donald Trump est le seul dirigeant à avoir un pouvoir de pression sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’appelant à agir dans ce sens. 

Le journal a rappelé tout d’abord que les Gazaouis avaient bénéficié de deux mois de répit après les frappes aériennes et les bombardements israéliens qui avaient transformé la bande de Gaza en un champ de ruines et avaient commencé à recoller les morceaux de leur vie brisée. De leur part, les familles des Israéliens encore détenus par le Hamas dans la bande de Gaza s’accrochaient à l’espoir de les revoir et de les libérer.

Israël cherche à modifier les termes de l’accord

Cependant, Netanyahu a dissipé toute illusion que la paix serait enfin rétablie après 17 mois de conflit brutal. Mardi, l’armée a ordonné la reprise de ses bombardements sur Gaza où ses raids ont tué plus de 500 personnes pour cette seule journée, selon le ministère de la Santé de Gaza, ce qui en fait l’une des journées les plus sanglantes de la guerre d’Israël à Gaza avec un bilan total approchant les 50 000 morts.

Netanyahu a accusé le Hamas d’avoir repris les combats en refusant de libérer les détenus sauf que c’est Israël qui a cherché à modifier les termes de l’accord. Le FT estime, pour sa part, que rien ne justifiait la décision de Netanyahu de reprendre la guerre et de mettre en danger la vie des détenus restants et appelle à un cessez-le-feu immédiat forçant les parties belligérantes à faire des concessions qui mettraient fin aux massacres et garantiraient la libération des 59 détenus avant qu’il ne soit trop tard pour ceux qui restent en vie.

Le FT affirme que Trump est le seul dirigeant ayant une influence sur Netanyahu et qui peut faire pression sur le Premier ministre israélien. L’équipe Trump a contribué à négocier l’accord de cessez-le-feu conclu en janvier et en a revendiqué la paternité sauf que depuis, le président américain a dévoilé un plan dangereux visant à vider Gaza des Palestiniens et a proféré des menaces agressives contre le Hamas, reprises par Netanyahu.

Lorsque Israël a interrompu toutes les livraisons d’aide à Gaza et coupé les dernières lignes électriques ce mois-ci pour faire pression sur le Hamas afin qu’il accepte un accord de cessez-le-feu révisé, l’administration Trump est restée silencieuse. Lorsque Israël a repris son attaque contre Gaza, la Maison-Blanche et Trump lui-même ont soutenu l’attaque et se sont joints à Israël pour accuser le Hamas.

Le Mouvement de résistance islamique, qui a tiré des roquettes sur Israël pour la première fois depuis plusieurs mois, s’était engagé à respecter les termes de l’accord de cessez-le-feu. Dans la première phase, 38 détenus ont été libérés en échange de la libération par Israël de plus de 1 500 prisonniers palestiniens. La deuxième phase prévue pour débuter début janvier a constitué l’épreuve la plus difficile. Les deux parties étaient censées accepter un cessez-le-feu permanent et un retrait total des forces israéliennes de la bande de Gaza en échange de la libération des détenus restants. Cependant, Netanyahu a refusé à plusieurs reprises de mettre définitivement fin à la guerre ou de retirer ses troupes. Il n’a jamais engagé de discussions sérieuses sur une deuxième phase.

Netanyahu rattrapé par ses scandales

Au lieu de cela, avec le soutien des États-Unis, Israël a exigé que le Hamas libère la moitié des détenus restants en une seule fois plutôt que de les libérer comme convenu en échange d’une prolongation de la trêve. Comme prévu, le Hamas a rejeté la proposition.

Au lieu de coopérer avec les médiateurs, Netanyahu, sous la pression des partenaires de sa coalition et plus que jamais rattrapé par ses scandales, s’accroche au pouvoir et pour y parvenir a de nouveau déclenché la guerre. Ses détracteurs l’accusent de faire passer ses intérêts avant ceux des Israéliens. Les bombardements et les nouvelles effusions de sang ne feront en effet que mettre en danger la vie des détenus et n’accéléreront pas leur libération. C’est ce que l’accord de cessez-le-feu aurait pu accomplir.

Comme l’ont dit les familles des détenus, Netanyahu aurait dû se battre dans la salle de négociation, et non pousser Israël vers une guerre sans fin. Le FT insiste sur le fait que si Trump est sérieux dans sa promesse de campagne d’apporter la paix au Moyen-Orient, il doit commencer par utiliser son influence considérable pour mettre fin au carnage à Gaza mais il semble indifférent et laisse faire la machine de guerre israélienne. 

Quant au Hamas, il a dénoncé vendredi le soutien américain aux nouveaux bombardements israéliens sur Gaza accusant Washington d’être un partenaire dans cette agression. Le conseiller à la sécurité nationale américain Michael Waltz a déclaré hier que «le Hamas avait choisi la guerre plutôt que de libérer les otages et qu’Israël avait parfaitement le droit de défendre son peuple contre ce qu’il a appelé les terroristes du Hamas.»

En réponse à ces déclarations qualifiées de biaisées, le Hamas a déclaré dans un communiqué que «parler du droit d’Israël à se défendre est une déformation de la réalité. L’occupant n’a pas le droit de défendre son occupation car il est l’agresseur».

Le Hamas considère que les déclarations de Washington révèlent une fois de plus sa complicité dans l’agression contre le peuple palestinien et dans les crimes perpétrés par Israël. 

Le mouvement palestinien a poursuivi en affirmant qu’il est fallacieux de prétendre qu’il avait préféré la guerre à la libération des détenus. Il estime que ceci constitue une déformation des faits et que toute tentative de déformation des faits ne parviendrait pas à exonérer l’armée d’occupation de ses crimes ni à fournir aux États-Unis une couverture morale pour son soutien à Israël.

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Gaza : Israël frappe à nouveau et tue un dirigeant du Hamas

21. März 2025 um 21:44
Gaza : Israël frappe à nouveau et tue un dirigeant du Hamas

L’armée israélienne a annoncé, ce vendredi 21 mars 2025, avoir assassiné Oussama Tabach, chef du renseignement militaire du Hamas, dans le sud de la bande de Gaza. Selon un communiqué de l’armée, il occupait également le poste de chef de l’unité de surveillance et de ciblage du mouvement. Pour l’instant, le Hamas n’a pas réagi […]

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Gaza sous les bombes : les forces israéliennes intensifient leurs attaques

21. März 2025 um 19:32
Gaza sous les bombes : les forces israéliennes intensifient leurs attaques

Le 21 mars 2025, les forces d’occupation israéliennes ont poursuivi leur offensive meurtrière contre la bande de Gaza, menant plusieurs raids aériens et une incursion terrestre à l’ouest de Beit Lahia, au nord du territoire. Dans le cadre de cette quatrième journée de reprise des hostilités, après la rupture du cessez-le-feu en vigueur depuis le […]

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Gaza : l’UE demande un retour immédiat à la mise en œuvre intégrale de l’accord de cessez-le-feu

Von: walid
21. März 2025 um 08:10
Gaza : l’UE demande un retour immédiat à la mise en œuvre intégrale de l’accord de cessez-le-feu

Le Conseil de l’Union européenne a demandé jeudi un retour immédiat à la mise en œuvre intégrale de l’accord de cessez-le-feu et de libération des otages dans le conflit entre l’entité sioniste et la Palestine. Dans les conclusions du sommet des dirigeants des 27, le Conseil européen a déploré “la rupture du cessez-le-feu à Gaza […]

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Marokko – Außenminister Bourita verurteilt Bruch des Waffenstillstands in Gaza

Von: maghreb
20. März 2025 um 17:17

AußenministerMarokkanische Regierung kritisiert israelische Angriffe auf Zivilisten und fordert dauerhaften Frieden Rabat – Marokko hat die Wiederaufnahme der israelischen Angriffe auf Zivilisten im Gazastreifen scharf verurteilt. Außenminister Nasser Bourita betonte in einer Erklärung, dass der Bruch des Waffenstillstands den Friedensprozess in der Region gefährde. Rabat fordert eine Rückkehr zur Zweistaatenlösung und die Einhaltung humanitärer Prinzipien. […]

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L’Occident, ses «valeurs» et nos malheurs

19. März 2025 um 12:20

Voir un peuple palestiniens délogé, désarmé, affamé et bombardé en toute impunité avec l’aval d’un Occident qui n’a cessé d’agiter la bannière humanitaire pour arriver à ses fins en Irak, en Libye, en Syrie, pour protéger l’Ukraine, et voir une certaine élite de ce pays, une décennie durant, faire les larbins devant les ambassades, sans parler des hystériques débilement Charlie, c’est juste effarant.

Dr Monem El Achkham *

J’ai une pensée, en ce mois saint, pour ceux qui ont été un jour, immédiatement et tendrement, Charlie et qui n’ont jamais, soit dit en passant, été Christchurch ni Rohingya d’ailleurs.

Cette émouvante naïveté de ces concitoyens qui pensait que l’Occident défendait des valeurs universelles, qu’on avait les mêmes ennemis, que la seule voie à la liberté et à la sécurité était de porter haut et fort ces valeurs, indépendamment de l’appartenance culturelle et de la nationalité, était d’une niaiserie attendrissante.

Pour les non regardants, ça pourrait tenir comme ligne de pensée, même s’il n’y avait pas besoin d’avoir fait de grandes écoles pour comprendre que chez ces gens-là, monsieur, les êtres humains ne sont pas tout à fait égaux et que comme disait Coluche, il y en a même qui sont plus égaux que d’autres.

Les plus téméraires, pour être conséquents dans leur philosophie à deux balles ou par conviction, poussaient la plaisanterie jusqu’à comprendre voire même défendre des déclarations et des positions litigieuses, quand bien même elles sont allusivement insultantes pour ce qu’on est et ce qu’a toujours été notre culture.

Les Chalghoumi et compagnie

Nous ne nous attarderons bien entendu pas sur ceux qui revendiquent et partagent l’attitude méprisante et la répulsion que l’Occident a pour tout ce qui est arabo-musulman, ceux-là ne sont même pas dignes du mépris.

Il faut reconnaître cependant que les Occidentaux ne nous logent pas tous à la même enseigne, il y a leurs amis comme le vénérable Hassen Chalghoumi **, ceux qui ont allumé les bougies devant la résidence de l’ambassadeur de France pour déclarer qu’ils étaient Charlie jusqu’à la moelle, et il y a les autres. Ce que nos conquis à l’Occident n’ont pas intégré, c’est que les Chalghoumi et compagnie, ainsi que tous les pays soumis à ne plus en pouvoir, n’ont pas plus de valeur que les autres et que le seul intérêt qu’ils suscitent est qu’ils soient servilement soumis, qu’ils soient docilement utilisables jusqu’ à ce que leur tour soit venu.

J’ai une réelle peine pour ces pauvres concitoyens, qui ont misé sur des valeurs universelles et qui viennent à comprendre que, sans l’ombre d’un doute, dans le mot «universel», il n’a jamais été question d’Arabo-musulmans, de bougnoules quoi, sauf qu’ils n’étaient pas assez doués pour le voir. Encore que, quelque chose me dit qu’ils ne pouvaient pas ne pas s’en apercevoir, sauf que ça les arrangeaient de ne pas l’admettre.

Le génocide perpétré par les sionistes à Gaza nous gâche la vie, nous attriste, nous blesse et nous humilie tous autant que nous sommes. Ce sinistre sentiment d’impuissance, cette injustice exhibée sans gêne, de manière récurrente, et dans un total dédain des valeurs humaines, incite à la haine.

Voir un peuple palestinien délogé, désarmé, affamé et bombardé en toute impunité avec l’aval d’un Occident qui n’a cessé d’agiter la bannière humanitaire pour arriver à ses fins en Irak, en Libye, en Syrie, pour protéger l’Ukraine et voir une certaine élite de ce pays, une décennie durant, faire les larbins devant les ambassades, sans parler des hystériques débilement Charlie, c’est juste effarant.

Cet Occident qui nous méprise

Le jour où on se sera rendu compte qu’il ne suffirait pas d’aligner trois mots dans la langue de Molière, de courber l’échine à se briser les lombaires et de dénigrer sa propre culture pour être assimilé, ça sera un début de redressement quant à notre dignité et on aura peut-être alors une chance de commencer une véritable réflexion sur ce qui conviendrait d’entreprendre pour vivre libre, en sécurité et avec un positionnement lucide, droit et sans ambiguïté aucune, face à un Occident qui nous méprise et qui nous abhorre ouvertement. Cet occident qui porte plainte contre un président russe pour crime de guerre, pour avoir tué des civils et qui ne se soucie pas de protéger un Premier ministre israélien ayant contre lui un mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale.

Continuer à aider et à soutenir cet abject criminel de guerre dans cette barbarie sans nom, est immonde, ignoble, immoral et infâme mais ne leur pose absolument pas le moindre problème. Est-ce que cette effrayante réalité est suffisante pour que l’on comprenne et qu’on se positionne une fois pour toute ou est-ce qu’il faudra plus pour nos Chalghoumi ?

* Chirurgien, Gafsa.

** Responsable associatif et religieux franco-tunisien connu pour ses positions qui suintent la haine de soi et qui défend les thèses occidentales en toute chose.

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L’Occident s’acharne sur les Palestiniens, par Israël interposé

19. März 2025 um 08:17

Nous avons de plus en plus l’impression que les gouvernements occidentaux s’acharnent sur les Palestiniens, par Israël interposé, pour rappeler aux peuples du Sud global la puissance de feu de leurs armes. Le conflit meurtrier entre Israéliens et Palestiniens est aussi un conflit symbolique entre l’Occident et Sud global.

Lahouari Addi *

Comment définir Benjamin Netanyahu? C’est la ruse au service de la cruauté et de la méchanceté. Il signe des accords tout en sachant qu’il les rompra à tout moment. Cet homme a été au-delà du machiavélisme à qui il a donné la plus inhumaine et la plus barbare des significations.

Le Premier ministre israélien piétine le droit international avec arrogance et prétend combattre le Mal alors qu’il est le Mal incarné. Il est insensible à la douleur de mères dont les enfants sont tués par les bombes des avions bourrés de technologie. Il dira: mais les Palestiniens aussi tuent des Israéliens. Mais dès lors que les Palestiniens reconnaissent l’existence d’Israël, y compris le Hamas qui a changé sa charte à cet effet en 2017, pourquoi alors cette guerre?

Terroriser les Palestiniens

L’homme n’est pas un ange, qu’il soit Israélien ou Palestinien, et il y a toujours eu et il y aura toujours des guerres. Mais les guerres prennent fin quand les protagonistes se reconnaissent. Dans ce cas, les Palestiniens reconnaissent Israël installé sur une grande partie de leur terre, mais Israël ne reconnait pas aux Palestiniens le droit d’avoir un Etat sur une petite partie de leur territoire historique.

Par ailleurs, après les horreurs de la Seconde Guerre Mondiale, le droit a essayé de «civiliser» la guerre, de la maintenir dans les limites de «œil pour œil, dent pour dent». Mais avec Netanyahu, la guerre n’a pas de limites. Elle ne vise pas que les combattants, elle tue aussi femmes, enfants, vieillards sans distinction et en masse.

Netanyahu affirme qu’il fait la guerre au Hamas et non aux Palestiniens, bien que les faits contredisent son discours puisque les bébés et les enfants sont aussi victimes par milliers de ses agressions. Mais comme tout leader colonial, il nie le sentiment nationaliste du colonisé palestinien qui se reconnaît dans le Hamas.

C’est un fait attesté par les observateurs sur le terrain que le Hamas est populaire à Gaza et en Cisjordanie. Toute la stratégie de l’armée israélienne à Gaza a été de terroriser les Gazaouis afin de les pousser à se détacher du Hamas et à dénoncer ses militants qui vivent parmi eux. Mais peine perdue. Cette stratégie a échoué lors de la guerre d’Algérie et aussi la guerre du Vietnam.

Un ancien chef d’état-major israélien a dit publiquement que le Hamas n’est pas un mouvement terroriste ; c’est un mouvement idéologique qui utilise la violence qui, par définition, est terroriste.

Colonisé contre colonisateur

Le rapport entre le colonisé et le colonisateur est marqué par la haine qui mène à des évènements tragiques s’inscrivant dans un enchaînement de causes. C’est pourquoi, aussi dramatiques que soient les attaques du 7 octobre 2023, elles ne sont pas la cause du conflit comme le dit la propagande israélienne relayée par les médias de droite occidentaux. Expliquer l’attaque du 7 octobre, c’est la situer dans son contexte historique afin de donner des chances à la paix.

Il appartient aux Israéliens de changer de politique vis-à-vis des Palestiniens qu’ils oppriment s’ils ne veulent pas que d’autres attaques similaires à celle du 7 octobre ne se reproduisent. Et c’est pourquoi, face à l’inhumanité de Netanyahu, seul un embargo total d’Israël mettra fin à cette guerre centenaire.

Ce qui manque cruellement aux Israéliens, c’est un leader qui leur dise que la puissance américaine à la faveur de laquelle ils tuent par milliers les Palestiniens n’est pas éternelle.

Car, en effet, Netanyahu n’est rien sans l’appui que lui accordent les gouvernements occidentaux. Nous avons l’impression que les gouvernements occidentaux s’acharnent sur les Palestiniens, par Israël interposé, pour rappeler aux peuples du Sud global la puissance de feu de leurs armes. Le conflit meurtrier entre Israéliens et Palestiniens est aussi un conflit symbolique entre l’Occident et Sud global.

* Professeur à l’Institut des études politiques de l’Université de Lyon.

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Le Soudan rejette la proposition américano-israélienne d’accueillir les Palestiniens de Gaza

16. März 2025 um 08:12

Les médias israéliens ont rapporté, citant un rapport de l’Associated Press ayant obtenu l’information de sources américaines et israéliennes, que les États-Unis et Israël ont contacté des responsables de trois pays d’Afrique de l’Est pour discuter de la réinstallation des Palestiniens de Gaza.

Les sources contactées ont affirmé que le Soudan avait rejeté la proposition, tandis que la Somalie et le Somaliland ont déclaré qu’ils n’étaient pas au courant de la proposition, a rapporté Kan TV.

Selon le plan de Donald Trump, les 2 millions d’habitants de Gaza devraient être déplacés et relocalisés définitivement.

Le président américain a proposé que les États-Unis prennent possession du territoire et y développent un projet immobilier pour le transformer en une riviera sur la côte est de la Méditerranée.

I. B.

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