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Microsoft bloque les e-mails contenant les mots Gaza et génocide

23. Mai 2025 um 11:18

Des employĂ©s de la firme amĂ©ricaine Microsoft affirment avoir remarquĂ© que certains de leurs courriels n’arrivaient pas Ă  destination. AprĂšs un contrĂŽle, il s’est avĂ©rĂ© que la plateforme bloquait tous les messages contenant les termes « Palestine », « Gaza » ou « gĂ©nocide » , rapporte MosaĂŻque Fm citant le site spĂ©cialisĂ© The Verge.

Ce dernier affirme que des restrictions ont Ă©tĂ© mises en place par Microsoft dans le but de « limiter les contenus Ă  caractĂšre politique circulant en interne Â».

A rappeler dans cet ordre que Microsoft a dĂ©clarĂ© offrir des services de cloud computing et d’intelligence artificielle au ministĂšre israĂ©lien de la DĂ©fense. L’entreprise fondĂ©e par Bill Gates dit qu’il n’existe pas de preuve que ces technologies soient utilisĂ©es contre des civils palestiniens.

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Des personnalitĂ©s israĂ©liennes â”‚ «Oui, il est temps de reconnaĂźtre l’Etat de Palestine»

23. Mai 2025 um 08:16

Les dirigeants * de La Paix Maintenant, organisation israĂ©lienne militant pour une solution politique au conflit israĂ©lo-palestinien, et de l’European Jewish Call for Reason (JCall), rĂ©seau associatif composĂ© de Juifs europĂ©ens qui Ɠuvre pour un accord entre IsraĂ©liens et Palestiniens, ont publiĂ© l’appel suivant pour une reconnaissance israĂ©lienne de l’Etat de Palestine.

Nous, responsables de La Paix Maintenant et de JCall, appelons Ă  l’établissement d’un État palestinien aux cĂŽtĂ©s d’IsraĂ«l – et ce, depuis la crĂ©ation de nos mouvements. En effet, les Palestiniens ont droit Ă  leur État, comme les Juifs qui ont obtenu le leur en 1948.

Nous avons créé en 1980 La Paix Maintenant pour soutenir le mouvement israĂ©lien Shalom Akhshav (Peace Now), qui s’oppose, depuis sa fondation en IsraĂ«l, Ă  l’occupation et Ă  la colonisation de la Cisjordanie et de Gaza. Nous avons soutenu toutes les initiatives de paix qui se sont succĂ©dĂ©, pour qu’IsraĂ«l Ă©vacue ces rĂ©gions dans le cadre d’un accord et qu’y soit créé un État palestinien Ă  cĂŽtĂ© d’IsraĂ«l dans des frontiĂšres sĂ»res et reconnues. En 2010, nous avons lancĂ© JCall, l’appel Ă  la raison de citoyens europĂ©ens juifs indĂ©fectiblement attachĂ©s Ă  l’avenir et Ă  la sĂ©curitĂ© d’IsraĂ«l, parce que nous Ă©tions conscients du danger pour IsraĂ«l de continuer cette occupation et de poursuivre la crĂ©ation d’implantations juives en Cisjordanie et dans les quartiers arabes de JĂ©rusalem-Est.

Jusqu’à prĂ©sent notre engagement ne visait pas Ă  Ă©tablir un État palestinien immĂ©diatement, mais Ă  soutenir tous les plans et initiatives pour que cet État advienne. Ceux-ci ont toujours reposĂ© sur un certain nombre de principes qui tiennent compte de la rĂ©alitĂ© sur le terrain et permettent de rĂ©pondre aux attentes lĂ©gitimes des deux peuples : crĂ©ation d’un État palestinien en Cisjordanie et Ă  Gaza, avec un Ă©change de territoires pour limiter le nombre d’IsraĂ©liens installĂ©s en Cisjordanie qu’il faudrait dĂ©placer afin que les Palestiniens puissent disposer d’une continuitĂ© territoriale en Cisjordanie avec un lien Ă  la bande de Gaza ; dĂ©militarisation de l’État palestinien ; partage de JĂ©rusalem avec rattachement des quartiers arabes Ă  l’État palestinien ; renonciation au droit au retour en IsraĂ«l des rĂ©fugiĂ©s arabes de 1948 et de leurs descendants, ce qui mettrait un terme dĂ©finitif Ă  ce conflit centenaire et ne ferait pas de cet État palestinien un tremplin pour de futures revendications sur tout le territoire de la Palestine mandataire ; et enfin, reconnaissance mutuelle des deux États et de leur lĂ©gitimitĂ©.

Nous avions soutenu les accords d’Oslo, qui devaient aboutir Ă  la crĂ©ation d’un État palestinien en donnant Ă  l’AutoritĂ© palestinienne une autonomie progressive sur les grandes villes de Cisjordanie puis sur les autres territoires. Mais le processus d’Oslo a Ă©tĂ© un Ă©chec. Le temporaire est devenu permanent ; le rĂ©gime d’occupation de la zone C, qui reprĂ©sente prĂšs de 60% de la Cisjordanie et est sous la responsabilitĂ© administrative israĂ©lienne, a conduit Ă  sa colonisation accĂ©lĂ©rĂ©e et Ă  un travail de sape de la viabilitĂ© du futur État palestinien. Le statu quo, qui s’effritait progressivement, est en lambeaux depuis l’attaque et les massacres du 7 octobre perpĂ©trĂ©s par le Hamas en IsraĂ«l et la guerre meurtriĂšre qui s’en est suivie Ă  Gaza.

Aujourd’hui le gouvernement israĂ©lien multiplie ses projets de colonisation en Cisjordanie, oĂč les violences des colons s’aggravent sans que l’armĂ©e n’intervienne. Et la guerre Ă  Gaza se poursuit sans que le gouvernement israĂ©lien ait dĂ©fini une stratĂ©gie pour gĂ©rer la situation de ce territoire quand elle aura pris fin. AprĂšs plus de 19 mois de conflit, le Hamas n’a toujours pas Ă©tĂ© dĂ©fait complĂ©tement, la majoritĂ© des otages libĂ©rĂ©s ne l’ont Ă©tĂ© que suite Ă  des nĂ©gociations, et le nombre de victimes civiles palestiniennes est injustifiable et nous bouleverse tous.

Devant cette situation, nous pensons qu’il est nĂ©cessaire de franchir une nouvelle Ă©tape. On ne peut plus se contenter de dĂ©clarations de principes sur la solution Ă  deux États, qui reste encore la seule solution raisonnable pour mettre fin Ă  ce conflit. C’est parce que nous sommes attachĂ©s Ă  IsraĂ«l en tant qu’État juif et dĂ©mocratique ouvert sur le monde, c’est parce que nous refusons la poursuite par IsraĂ«l de l’occupation et de la domination d’un autre peuple, c’est parce que nous souhaitons que ce peuple puisse lui aussi disposer de son État libre et indĂ©pendant Ă  cĂŽtĂ© d’IsraĂ«l, que nous appelons Ă  sa reconnaissance. Celle-ci n’est nullement, quoi qu’en disent certains, un cadeau fait au Hamas qui, lui, s’oppose Ă  l’existence d’IsraĂ«l et revendique un État islamique de la riviĂšre Ă  la mer. C’est la seule possibilitĂ© pour permettre aux deux peuples de vivre, un jour prochain, en sĂ©curitĂ© dans leurs États.

Nous soutenons le projet qui a Ă©tĂ© envisagĂ© d’inscrire cette reconnaissance par la France dans le cadre global d’un plan de paix rĂ©gional comportant : un cessez-le-feu permanent Ă  Gaza et la libĂ©ration de tous les otages; la reconstruction de Gaza avec le soutien des pays arabes et occidentaux; et la mise en place d’une gestion de ce territoire par une administration civile incluant des Palestiniens sans le Hamas, sa dĂ©militarisation, ainsi que la reconnaissance de l’existence d’IsraĂ«l par les pays arabes qui ne l’ont pas encore fait.

Cette reconnaissance par la France de la Palestine – qui serait suivie probablement par celle d’autres pays europĂ©ens – renforcerait son statut d’État sur la scĂšne internationale et lui permettrait d’engager, le jour venu, des nĂ©gociations d’État Ă  État avec IsraĂ«l, notamment sur la question des frontiĂšres. Il n’est plus possible de conditionner plus longtemps la reconnaissance de l’État de Palestine. C’est maintenant qu’il faut le reconnaĂźtre.

* David Chemla, Giorgio Gomel, Alexandre Journo, Ilan Rozenkier et MeĂŻr Waintrater.

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A qui le crime profite-t-il ? │ A Washington, mise en scùne macabre et false flag

23. Mai 2025 um 07:27

Deux diplomates israĂ©liens ont Ă©tĂ© assassinĂ©s Ă  Washington**. Au moment oĂč un gĂ©nocide est perpĂ©trĂ© depuis des mois Ă  Gaza, au vu et au su du monde entier contre les habitants du territoire, et que tous les jours que Dieu fait l’armĂ©e sioniste perpĂ©tue des massacres contre les civils sans susciter de rĂ©actions autres que verbales et dilatoires de la part des dirigeants des grandes nations, cet Ă©vĂšnement survient opportunĂ©ment pour susciter la condamnation gĂ©nĂ©rale du terrorisme et rappeler la sempiternelle nĂ©cessitĂ© de lutter contre l’antisĂ©mitisme.

Dr. Mounir Hanablia *

Ainsi la vie de deux diplomates qui reprĂ©sentent la politique criminelle de leur gouvernement vaut plus que celle de 100 000 civils assassinĂ©s depuis octobre 2023, et de deux millions autres sciemment affamĂ©s, dont 15 000 nourrissons Ă©taient menacĂ©s de mort dans les 48 heures Ă©coulĂ©es, sans qu’on connaisse leur sort depuis lors.

Cet assassinat dont on ignore les commanditaires fournit objectivement une bouffĂ©e d’oxygĂšne au criminel Netanyahu, ainsi qu’à son pays, menacĂ© de sanctions Ă©conomiques par la CommunautĂ© EuropĂ©enne.

Ce n’est pas la premiĂšre fois que le gouvernement israĂ©lien tire profit de l’assassinat ou d’actes de violence contre ses diplomates ou des membres de la communautĂ© juive.

En 1982, un diplomate, Yacov Barsimentov, avait Ă©tĂ© abattu Ă  Paris. Puis l’ambassadeur Shlomo Argov avait Ă©tĂ© griĂšvement blessĂ©, ce qui avait servi de prĂ©texte Ă  l’invasion du Liban, Ă  la destruction de Beyrouth et de l’infrastructure de l’OLP dans ce pays.

En 1955 il y avait eu le scandale Lavon lorsque des membres de la communautĂ© juive Ă©gyptienne opĂ©rant pour le compte du Mossad avaient Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s aprĂšs avoir perpĂ©trĂ© des attentats en Egypte contre des intĂ©rĂȘts amĂ©ricains.

En remontant plus loin, en 1948 la communautĂ© juive d’Irak, la plus ancienne du monde arabe, la plus intĂ©grĂ©e, la plus fiĂšre de sa culture arabe, avait Ă©tĂ© visĂ©e par une sĂ©rie d’attentats Ă  la bombe, perpĂ©trĂ©s par les agents sionistes, ce qui avait entraĂźnĂ© son dĂ©part vers IsraĂ«l grĂące Ă  la corruption du gouvernement irakien avec la complicitĂ© du sulfureux Nouri SaĂŻd. On avait nommĂ© cela l’opĂ©ration Babylone.

Les choses s’étaient passĂ©es d’une maniĂšre identique au YĂ©men, avec l’opĂ©ration Tapis Volant.

On connaĂźt le mĂ©pris des Aschkenazes, ces juifs originaires d’Europe de l’Est et dĂ©tenteurs du pouvoir en IsraĂ«l, pour les SĂ©farades, originaires du bassin mĂ©diterranĂ©en et des pays arabes. Cet engouement soudain pour les juifs arabes n’était donc pas nĂ© d’une volontĂ© de les sauver de l’extermination dans des pays oĂč ils avaient toujours vĂ©cu en paix, et oĂč rien ne les menaçait, mais de l’intĂ©rĂȘt pour l’Etat d’IsraĂ«l de disposer d’un prolĂ©tariat bon marchĂ© exploitable nĂ©cessaire pour le dĂ©veloppement du capitalisme juif et de la main d’Ɠuvre juive, ainsi que les impĂ©ratifs militaires d’extermination et de remplacement des Arabes.

Le gouvernement israĂ©lien actuel a dĂ©jĂ  dĂ©montrĂ© le peu de cas qu’il faisait des vies de ses compatriotes dĂ©tenus par le Hamas. On ne voit pas dans quelle mesure la mort de deux de ses diplomates abattus pourrait l’émouvoir davantage, en supposant qu’il n’en soit pas l’instigateur, ce qui au vu des faits prĂ©cĂ©demment relatĂ©s, demeure dans le domaine du possible, pour ne pas dire du probable.  

* Médecin de libre pratique.

** Deux employĂ©s de l’ambassade israĂ©lienne aux États-Unis ont Ă©tĂ© tuĂ©s Ă  l’extĂ©rieur du musĂ©e juif de Washington mercredi soir. Le tireur prĂ©sumĂ© n’est ni arabe ni musulman. C’est un AmĂ©ricain d’origine latino-amĂ©ricaine, qui a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© : Elias Rodriguez, ĂągĂ© de 30 ans, originaire de Chicago, dans le nord des États-Unis. Au moment des faits : il a criĂ© «Free Palestine». Il ne fallait pas plus pour que l’on agite l’épouvantail de l’antisĂ©mitisme.

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Gestern — 22. Mai 2025Haupt-Feeds

Gaza : 343 nouveau-nĂ©s tuĂ©s dĂšs leur naissance au cƓur du conflit

22. Mai 2025 um 21:07
Gaza : 343 nouveau-nĂ©s tuĂ©s dĂšs leur naissance au cƓur du conflit

Depuis le dĂ©but de l’agression israĂ©lienne contre Gaza le 7 octobre 2023, le secteur de la santĂ© s’est effondrĂ©, exposant les plus vulnĂ©rables Ă  une mort certaine. Le ministĂšre de la SantĂ© palestinien a annoncĂ© que 343 nouveau-nĂ©s ont Ă©tĂ© arrachĂ©s Ă  la vie juste aprĂšs leur naissance, victimes des bombardements, du manque d’électricitĂ©, de [
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La Tunisie condamne l’escalade gĂ©nocidaire contre le peuple palestinien Ă  Gaza

Von: La Presse
22. Mai 2025 um 12:10

La Tunisie condamne fermement la poursuite de l’escalade des crimes gĂ©nocidaires perpĂ©trĂ©s par l’entitĂ© occupante contre le peuple palestinien frĂšre dans la Bande de Gaza et la destruction ciblĂ©e de tous les Ă©lĂ©ments du droit Ă  la vie des Palestiniens, dans une tentative dĂ©sespĂ©rĂ©e de les forcer Ă  abandonner leur terre et de briser leur volontĂ© de dĂ©fendre leurs droits lĂ©gitimes, en violation flagrante de toutes les conventions internationales et de toutes les valeurs humanitaires et morales.

La Tunisie condamne Ă©galement l’escalade militaire menĂ©e par les forces occupantes sionistes dans la Bande de gaza, qui s’inscrit dans une sĂ©rie de crimes de plus en plus brutales, dans une nouvelle tentative d’imposer une politique de fait accompli et de contrecarrer tous les efforts visant Ă  mettre fin Ă  l’agression flagrante contre le peuple palestinien ainsi qu’à acheminer l’aide humanitaire urgente Ă  la population de la Bande de Gaza.

En cette pĂ©riode critique, la Tunisie rĂ©itĂšre son appel Ă  la communautĂ© internationale pour qu’elle assume son devoir de protĂ©ger le peuple palestinien et de mettre fin aux crimes des forces d’occupation sionistes.

La Tunisie rĂ©affirme son soutien inconditionnel au peuple palestinien frĂšre dans sa lutte pour le recouvrement de ses droits lĂ©gitimes, inaliĂ©nables et imprescriptibles, et sa position ferme en faveur du droit des frĂšres palestiniens Ă  l’autodĂ©termination et Ă  l’établissement de leur Etat indĂ©pendant et pleinement souverain sur toute leur terre, avec Al-Qods Al-Charif comme capitale.

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Festival de Cannes : Julian Assange rend hommage aux enfants de Gaza

21. Mai 2025 um 22:27
Festival de Cannes : Julian Assange rend hommage aux enfants de Gaza

Julian Assange a marquĂ© les esprits lors de sa montĂ©e des marches au Festival de Cannes, arborant un t-shirt noir frappĂ© des noms de 4986 enfants de moins de cinq ans tuĂ©s Ă  Gaza depuis octobre 2023. Au dos, un message percutant : “STOP ISRAEL”, symbolisant un acte de protestation silencieuse face Ă  l’ampleur du [
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Gaza : 14 000 nourrissons menacés de mort par la famine dans les prochaines 48 heures !

21. Mai 2025 um 21:35
Gaza : 14 000 nourrissons menacés de mort par la famine dans les prochaines 48 heures !

Des organisations humanitaires et les Nations unies tirent la sonnette d’alarme face Ă  la crise humanitaire dramatique dans la bande de Gaza, oĂč une politique de famine systĂ©matique menĂ©e par l’occupant menace la vie de plus de 2,4 millions de Palestiniens. Selon Tom Fletcher, responsable humanitaire de l’ONU, environ 14 000 nourrissons risquent de mourir [
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Accord Émirats-IsraĂ«l : une aide humanitaire d’urgence en route vers Gaza

21. Mai 2025 um 15:35
Accord Émirats-IsraĂ«l : une aide humanitaire d’urgence en route vers Gaza

Le 21 mai 2025, les Émirats arabes unis ont annoncĂ© avoir conclu un accord avec IsraĂ«l visant Ă  acheminer une aide humanitaire d’urgence vers la bande de Gaza, en proie Ă  une grave crise. Selon un communiquĂ© diffusĂ© par l’agence de presse Ă©miratie WAM, cet accord a Ă©tĂ© Ă©tabli Ă  la suite d’un entretien tĂ©lĂ©phonique [
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IsraĂ«l – Pays du Golfe â”‚ Quelle normalisation au milieu d’un gĂ©nocide ?

21. Mai 2025 um 09:42

La derniĂšre visite de Donald Trump en Arabie saoudite, aux Emirats arabes unis et au Qatar – au cours de laquelle il a Ă©tĂ© surtout question de la relance des Accords d’Abraham visant Ă  liquider dĂ©finitivement la cause palestinienne – aurait dĂ» ĂȘtre reportĂ©e. Ce n’était ni le moment ni l’endroit appropriĂ© pour renforcer des liens diplomatiques ou promouvoir des intĂ©rĂȘts Ă©conomiques, alors qu’un gĂ©nocide des Palestiniens, les nĂŽtres, Ă©tait perpĂ©trĂ© par IsraĂ«l avec des armes
 amĂ©ricaines. Ceux qui s’empressent de normaliser les relations avec l’Etat hĂ©breu, trop tĂŽt, trop brusquement, construisent sur des sables mouvants irriguĂ©s par le sang encore chaud des victimes.

Khemais Gharbi

Il arrive parfois que des incomprĂ©hensions profondes surgissent entre des personnes pourtant sincĂšres. Ce n’est pas toujours la mauvaise foi qui les anime, mais plutĂŽt un cruel manque de sens du moment, une dĂ©faillance du calendrier intĂ©rieur. Elles se trompent de date, de contexte, de lecture des Ă©vĂ©nements. Elles cĂ©lĂšbrent, elles festoient, pendant que d’autres pleurent et enterrent. Et sous les critiques qu’elles reçoivent, elles ne voient qu’un malentendu injuste, alors qu’en rĂ©alitĂ©, il s’agit d’une question de regard — ou plutĂŽt de cĂ©citĂ©.

Serrer la main au protecteur des bourreaux

C’est comme vouloir commenter un Ă©vĂ©nement heureux, cĂ©lĂ©brer un anniversaire ou danser de joie au sein d’une communautĂ© qui enterre ses proches massacrĂ©s par centaines. C’est comme esquisser un sourire ou applaudir devant un meurtre. Pire encore : c’est comme serrer la main aux bourreaux en invoquant une normalisation des relations avec l’agresseur que rien ne justifie, ni n’impose d’urgence — bien au contraire. Cela ne relĂšve pas de la simple insensibilitĂ©, mais d’une forme d’inconscience coupable. Voire d’inhumanitĂ©.

Pendant que le peuple palestinien est martyrisĂ©, exterminĂ© Ă  grand feu dans un silence complice, les dirigeants des pays du Golfe ont trouvĂ© encore le moyen de se rĂ©jouir, de publier des images de festivitĂ©s, de convier Ă  des cĂ©lĂ©brations. Et cela, sans mĂȘme rĂ©aliser que leur bonheur apparent devient une offense insupportable pour ceux qui comptent leurs morts par milliers, leurs blessĂ©s par dizaines de milliers, leurs dĂ©placĂ©s par millions.

Le problĂšme ne rĂ©side pas seulement dans l’action elle-mĂȘme, mais dans l’absence totale de discernement. On mĂ©lange tout, on confond les Ă©motions, on met sur le mĂȘme plan la peine et la joie, la justice et l’oubli, la mĂ©moire et l’indiffĂ©rence. Et comme toujours, ce sont les plus lucides qui doivent porter la responsabilitĂ© de remettre un peu d’ordre dans ce chaos Ă©motionnel. Ils doivent rĂ©veiller les consciences, rappeler qu’il y a un temps pour chaque chose ; que mĂȘme dans la souffrance, on peut rester digne ; mais qu’on ne peut pas, sans heurts, festoyer pendant que nos proches enterrent leurs morts.

Cela dit, il serait injuste de jeter l’opprobre sur toute personne qui, de bonne foi cherche Ă  traiter de sujets acadĂ©miques ou culturels en dehors de toute considĂ©ration politique. Il peut y avoir erreur de jugement, maladresse, manque de sensibilitĂ© ou de timing — mais cela ne suffit pas Ă  les cataloguer parmi les traĂźtres. Le discernement vaut dans les deux sens : dĂ©noncer les silences coupables sans condamner aveuglĂ©ment les intentions sincĂšres.

Manque de respect à la mémoire des victimes

Ce qui se passe aujourd’hui en Palestine n’est pas une question d’opinion : c’est un drame humain, un gĂ©nocide Ă  ciel ouvert. Voir des personnes continuer Ă  normaliser les relations avec les bourreaux israĂ©liens, tenir des rĂ©unions, afficher une lĂ©gĂšretĂ©, c’est manquer de respect aux morts. C’est ignorer les larmes des vivants. Et c’est affronter des peuples entiers au nom d’une neutralitĂ© illusoire, en prĂ©tendant que cela n’a rien Ă  voir.

Mais depuis toujours, l’humanitĂ© a su faire la diffĂ©rence entre les jours de deuil et les jours de fĂȘte. MĂȘme les animaux, dit-on, ont des gestes de silence et de respect quand l’un des leurs meurt. Alors pourquoi certains humains oublient-ils cela? Le respect des morts, c’est le dernier lien entre notre monde et notre humanitĂ©. Si ce lien se brise, que restera-t-il de nous?

Il y a un exemple historique qui illustre puissamment cette nĂ©cessitĂ© de respecter les moments de deuil collectif : celui du massacre de Sabra et Chatila, en 1982. Alors que les camps de rĂ©fugiĂ©s palestiniens Ă  Beyrouth Ă©taient plongĂ©s dans l’horreur — des centaines, peut-ĂȘtre des milliers de civils massacrĂ©s en quelques jours —, certains dirigeants internationaux poursuivaient leurs agendas politiques comme si de rien n’était. Ce silence, cette indiffĂ©rence, ont Ă©tĂ© vĂ©cus comme une trahison. Cela a creusĂ© un fossĂ© qui n’a jamais Ă©tĂ© comblĂ©.

À l’opposĂ©, certaines sociĂ©tĂ©s savent suspendre toute activitĂ© festive par respect pour les morts ou pour un pays endeuillĂ©. Lorsque la CrĂšte a Ă©tĂ© frappĂ©e par un tremblement de terre meurtrier en 2021, causant la mort de quelques dizaines de personnes, la GrĂšce a dĂ©crĂ©tĂ© plusieurs jours de deuil national : drapeaux en berne, festivitĂ©s annulĂ©es, Ă©missions de divertissement interrompues. Un pays s’est arrĂȘtĂ©. Non par excĂšs, mais par humanitĂ©.

Ces deux exemples — l’un issu d’une catastrophe naturelle, l’autre d’une tragĂ©die humaine — montrent Ă  quel point le silence ou la fĂȘte peuvent ĂȘtre lourds de sens. Ils rappellent qu’il ne peut y avoir de paix durable ni de joie sincĂšre lĂ  oĂč l’on mĂ©prise la douleur des autres. Savoir faire une pause, savoir pleurer ensemble, c’est le minimum que l’on doit Ă  la mĂ©moire des morts — face Ă  ce gĂ©nocide du peuple palestinien, et Ă  l’humanitĂ© s’il nous en reste.

Construire sur des sables mouvants

Aucun dirigeant de la gĂ©nĂ©ration actuelle ne devrait ignorer les leçons de l’histoire. Il est essentiel de relire les rĂ©cits des guerres passĂ©es, des massacres et des gĂ©nocides — non pour s’y complaire, mais pour comprendre un mĂ©canisme tragique : ceux qui s’empressent de normaliser les relations, trop tĂŽt, trop brusquement, construisent sur des sables mouvants irriguĂ©s par le sang encore chaud des victimes.

Ils oublient que le temps est un acteur fondamental dans tout processus de rĂ©conciliation, qu’il faut parfois des dĂ©cennies pour que les plaies se referment, que la douleur s’apaise, que les rancƓurs s’estompent, et que le dĂ©sir de vengeance cĂšde la place Ă  une volontĂ© sincĂšre de reconstruire.

Les relations durables ne se dĂ©crĂštent pas et ne s’imposent pas par la force. Elles ne naissent ni de rĂ©solutions internationales ni d’accords signĂ©s Ă  huis clos. Elles se forgent lentement, Ă  mesure que les sociĂ©tĂ©s meurtries pansent leurs blessures, enterrent leurs morts avec dignitĂ©, transmettent leur mĂ©moire sans la charger de haine, et permettent ainsi aux nouvelles gĂ©nĂ©rations d’avancer, libĂ©rĂ©es du poids des offenses passĂ©es.

Ce n’est qu’alors qu’une normalisation devient vĂ©ritablement possible — parce qu’elle est naturelle, non imposĂ©e ; ressentie, non proclamĂ©e; et surtout, respectueuse du rythme intime des peuples qui ont saignĂ©.

* Ecrivain et traducteur.


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Gaza : Plus de 28.000 femmes et filles tuées depuis octobre 2023

Von: walid
21. Mai 2025 um 08:35
Gaza : Plus de 28.000 femmes et filles tuées depuis octobre 2023

Depuis le dĂ©but de l’offensive contre la bande de Gaza en octobre 2023, plus de 28.000 femmes et jeunes filles ont Ă©tĂ© tuĂ©es, selon un communiquĂ© d’ONU Femmes publiĂ© mardi. L’organisation onusienne souligne qu’en moyenne, une femme ou une fille perd la vie chaque heure dans les attaques israĂ©liennes, qualifiĂ©es de gĂ©nocidaires. Parmi ces victimes, [
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CinĂ©ma │ Les frĂšres Nasser portent la voix de Gaza Ă  Cannes

21. Mai 2025 um 07:45

Les frĂšres jumeaux Tarzan et Arab Nasser, originaires de Gaza, ont prĂ©sentĂ© cette semaine leur nouveau long-mĂ©trage « Once Upon a Time in Gaza’’ en sĂ©lection officielle au Festival de Cannes 2025, dans la section Un Certain Regard. Une prĂ©sence remarquĂ©e qui rĂ©affirme la puissance du cinĂ©ma palestinien dans un contexte toujours aussi tendu pour la rĂ©gion.

Djamal Guettala

L’histoire du film se dĂ©roule Ă  Gaza, en 2007. Yahya, un Ă©tudiant idĂ©aliste, se lie d’amitiĂ© avec Osama, un petit trafiquant de drogue au grand cƓur. Ensemble, ils mettent en place un trafic clandestin dissimulĂ© dans une Ă©choppe de falafels. Mais leur entreprise prend une tournure dangereuse lorsqu’ils croisent la route d’un policier corrompu.

À travers cette intrigue Ă  la fois dramatique et teintĂ©e d’humour noir, les rĂ©alisateurs dressent un portrait sans fard de la jeunesse palestinienne, coincĂ©e entre survie, rĂȘve et dĂ©sillusion.

Réalisme cru et fable sociale

Le film a Ă©tĂ© chaleureusement accueilli lors de sa premiĂšre projection le 19 mai Ă  Cannes, saluĂ© pour sa force narrative et sa mise en scĂšne subtile, oscillant entre rĂ©alisme cru et fable sociale. La participation des frĂšres Nasser au plus grand festival de cinĂ©ma du monde constitue un Ă©vĂ©nement en soi : elle tĂ©moigne de la rĂ©silience d’un cinĂ©ma palestinien vivant, malgrĂ© les contraintes matĂ©rielles et politiques.

Produit par Les Filmso du Tambour, avec une distribution française assurĂ©e par Dulac Distribution et des ventes internationales via The Party Film Sales, ‘‘Once Upon a Time in Gaza’’ s’inscrit dans la continuitĂ© du travail engagĂ© des frĂšres Nasser, dĂ©jĂ  remarquĂ©s pour ‘‘Gaza mon amour’’ en 2020.

En ces temps oĂč Gaza est souvent rĂ©duite Ă  des chiffres et des images de ruines, ce film rappelle qu’au-delĂ  des conflits, il y a des histoires humaines Ă  raconter. Et que le cinĂ©ma reste, pour les peuples marginalisĂ©s, un formidable outil de mĂ©moire et de rĂ©sistance 

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Gaza : l’UE envisage de suspendre son accord d’association avec IsraĂ«l

20. Mai 2025 um 22:24
Palestine

L’Union europĂ©enne a dĂ©cidĂ© de réévaluer son accord d’association avec IsraĂ«l Ă  la lumiĂšre de la crise humanitaire qui sĂ©vit Ă  Gaza. Selon la cheffe de la diplomatie europĂ©enne, Kaja Kallas, une majoritĂ© des États membres souhaite revoir l’application de l’article 2 de l’accord, qui lie la coopĂ©ration au respect des droits de l’homme. Dix-sept [
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Londres suspend les négociations commerciales avec Israël et convoque son ambassadrice

20. Mai 2025 um 17:29
Londres suspend les négociations commerciales avec Israël et convoque son ambassadrice

Le gouvernement britannique a annoncĂ©, ce mardi 20 mai 2025, la suspension des nĂ©gociations en vue d’un accord de libre-Ă©change avec IsraĂ«l. Cette dĂ©cision intervient dans un contexte de tensions accrues, marquĂ© par l’intensification des opĂ©rations militaires israĂ©liennes dans la bande de Gaza. Londres a Ă©galement convoquĂ© l’ambassadrice d’IsraĂ«l au Royaume-Uni, Tzipi Hotovely, pour exprimer [
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Dominique De Villepin appelle Ă  « isoler Â» IsraĂ«l

20. Mai 2025 um 12:47

Dominique de Villepin, ancien Premier ministre français, connu pour son soutien aux Palestiniens, a lancĂ© un appel, mardi 20 mai, aux Occidentaux, « terrifiants d’impuissance Â», Ă  « un isolement Ă©conomique et stratĂ©gique Â» de l’Etat hĂ©breu afin de s’opposer Ă  l’objectif de « dĂ©portation Â» de la population gazaouie.

Lors d’une intervention sur les ondes de France Info, Dominique De Villepin a dĂ©clarĂ© que « l’objectif politique de Benjamin Netanyahou et de son gouvernement, c’est la dĂ©portation de la population de Gaza Â»,

Cette dĂ©claration a eu lieu au lendemain de l’annonce de Netanyahou sur la prise de contrĂŽle de l’enclave palestinienne par IsraĂ«l. Â« Nous sommes devant un plan israĂ©lien. AprĂšs la rĂ©occupation de Gaza, la deuxiĂšme Ă©tape sera la dĂ©portation Â», a ajoutĂ© l’ancien Premier ministre de 2005 Ă  2007. Â« Ce qui est la marque d’une Ă©puration ethnique, d’un nettoyage territorial Â», a-t-il prĂ©cisĂ©.

Selon Dominique De Villepin, « on a une communautĂ© internationale qui ne rĂ©agit pas Ă  la hauteur de ce qui se produit. Les peuples du monde ne peuvent pas l’accepter. Le prĂ©sident doit dĂ©cider d’arrĂȘter de mettre fin Ă  cette honte Â».

Par ailleurs, Emmanuel Macron et les Premiers ministres britannique et canadien, Keir Starmer et Mark Carney, ont alertĂ© dans un communiquĂ© commun qu’ils ne resteront « pas les bras croisĂ©s Â» face aux Â« actions scandaleuses Â». Mais sans pour autant proposer des sanctions claires Ă  l’encontre du gouvernement Netanyahou. « Quelle crĂ©dibilitĂ© peut-on avoir sur le dossier ukrainien quand nous ne sommes que capables de signer des communiquĂ©s? Je peux vous dire que Jacques Chirac aujourd’hui ne se contenterait pas de signer un communiquĂ© avec le Canada et avec le Royaume-Uni Â», a tonnĂ© l’ancien ministre des Affaires Ă©trangĂšres. Â« La lecture de ce communiquĂ© est terrifiante d’impuissance. Que faut-il pour que les dirigeants europĂ©ens, les dirigeants occidentaux, passent aux travaux pratiques? Â», a-t-il ajoutĂ©.

L’ancien premier ministre français n’a, en outre, pas manquĂ© d’attaquer Emmanuel Macron qui a dĂ©clarĂ© que « ce que fait aujourd’hui le gouvernement de Benyamin Netanyahou est une honte Â». En effet, Dominique De Villepin estime que « ce n’est pas Ă  un prĂ©sident de la RĂ©publique de dire ‘ceci est un gĂ©nocide’, mais aux historiens Â».

Pour rappel, il ne s’agit pas de la premiĂšre fois que l’ancien premier ministre français dĂ©fend les Palestiniens. Il a dĂ©jĂ  appelĂ© Ă  la crĂ©ation d’un Etat palestinien. Dans un monde oĂč les plus « forts Â» se sont tus face aux horreurs que vivent les Gazaouis depuis le 7 octobre 2023, cette position fait, indubitablement, de lui un grand homme.

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Trump au Moyen-Orient ou l’aube du crĂ©puscule 

20. Mai 2025 um 11:34

La rĂ©cente tournĂ©e de Donald Trump au Moyen-Orient n’a rien d’anodin. En Arabie Saoudite, aux Emirats et au Qatar, il dĂ©ploie une Ă©nergie presque messianique, celle des hommes qui n’ont jamais acceptĂ© la fin. Il parle, il promet, il vend. Il distribue les rĂŽles, comme s’il avait encore la scĂšne pour lui seul. Et il l’a, en partie. 

Manel Albouchi *

La levĂ©e des sanctions militaires contre la Syrie n’est pas un dĂ©tail. C’est un signal. Comme les mots d’Erdogan «mon ami Trump». Des mots lourds, doux en surface, tranchants en profondeur. Il y a lĂ  des deals anciens, des ambitions nouvelles, des intĂ©rĂȘts recomposĂ©s Ă  l’ombre des alliances. Une chorĂ©graphie huilĂ©e entre le faste et la menace. 

On parle de contrats, de milliards, de livraisons d’armes, de satellites, d’intelligence artificielle. Et, en coulisses, la promesse d’un contrĂŽle sur l’Afrique, au nom d’un Ă©quilibre fragile, face Ă  la Chine, Ă  la Russie. L’AmĂ©rique transactionnelle avance Ă  visage dĂ©couvert. L’État profond, lui, reste masquĂ©. 

Le pouvoir se donne en spectacle

Mais ce serait une erreur de lire cette visite uniquement Ă  travers les lentilles gĂ©opolitiques. Car ce qui se joue ici, c’est aussi une scĂšne intĂ©rieure. Une tentative de réécrire le rĂ©cit. Trump revient lĂ  oĂč le pouvoir se donne en spectacle, lĂ  oĂč l’autoritĂ© peut se rejouer en miroir : entre guerre et paix, entre chaos et contrĂŽle. 

Il donne, il retire. Il flatte, puis menace. Il ne nĂ©gocie pas, il dramatise. Figure paternelle autoritaire, mais instable. Charismatique, mais inquiĂ©tant. 

Et derriĂšre lui, les États-Unis continuent Ă  rejouer leur vieille piĂšce. Ils veulent encore incarner l’ordre, dicter les termes. L’espoir d’un nouvel ordre mondial, bien sĂ»r, Ă©crit selon leur syntaxe. Mais l’illusion s’effrite. IsraĂ«l, qui pariait sur la constance amĂ©ricaine, dĂ©couvre une loyautĂ© qui se renĂ©gocie au grĂ© des intĂ©rĂȘts. Une alliance historique peut devenir secondaire, quand les ambitions personnelles et les calculs l’emportent. 

Et Gaza ? Et les Palestiniens ? 

Elle disparaĂźt lentement du rĂ©cit dominant. SacrifiĂ©e sur l’autel de la normalisation. Les «deals de paix» sont devenus des marchĂ©s d’armement. La parole des peuples, elle, reste tenue Ă  l’écart. On les montre rarement. On les invite encore moins. 

Les silences trompeurs des peuples  

Pourtant, il faudrait prĂȘter l’oreille. Car c’est dans ces silences, dans ces rĂ©sistances sans camĂ©ra, que naissent les vraies alternatives. 

AprĂšs le printemps arabe, un Ă©tĂ© aride. On attend l’automne. Pour voir ce qui tombera. 

Car peut-ĂȘtre que l’histoire, la vraie, ne se joue pas lĂ  oĂč les projecteurs brillent le plus. Peut-ĂȘtre qu’elle est en train dĂ©jĂ  de s’écrire ailleurs
 dans le murmure. LĂ  oĂč l’on espĂšre sans spectacle. 

* Psychothérapeute, psychanalyste.

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GĂ©nocide Ă  Gaza │La complicitĂ© active de l’Occident

20. Mai 2025 um 10:40

«L’Occident a Ă©puisĂ© son capital moral», affirmait Emmanuel Todd. À l’heure oĂč Gaza gĂźt sous les dĂ©combres, soumis aux incessants bombardement d’IsraĂ«l, surarmĂ© par ce mĂȘme Occident, cette phrase prend une rĂ©sonance tragique. Plus de dix-neuf mois de guerre, plus de 160 000 morts et blessĂ©s cĂŽtĂ© palestinien, des hĂŽpitaux bombardĂ©s, des enfants mutilĂ©s, des familles dĂ©cimĂ©es — et toujours pas l’ombre d’une sanction, d’un embargo, d’une action salvatrice. Rien. Le silence. L’Occident a tombĂ© le masque. DĂ©finitivement.

Khémaïs Gharbi

Le silence : cette complicitĂ© passive (et parfois mĂȘme active, par les livraisons d’armes Ă  l’agresseur israĂ©lien), cette abdication morale, cette reddition devant l’arbitraire. OĂč sont passĂ©s les grands discours ? OĂč est cette fameuse «communautĂ© internationale», prompte Ă  condamner, Ă  exclure, Ă  diaboliser quand cela sert ses intĂ©rĂȘts ?

TĂ©moin des grandes joutes oratoires, combien de fois ai-je entendu les dirigeants occidentaux affirmer, d’un ton ferme : «Le droit international est sacrĂ© ! La dĂ©mocratie est sacrĂ©e». Ces mots frappaient mes tympans, vibraient dans mon casque d’interprĂšte. Ils semblaient porteurs d’une vĂ©ritĂ© universelle.

Mais aujourd’hui, ces mots me blessent. Ils sonnent faux. Creux. Hypocrites.

Des mots qui sonnent faux

Car le droit international, ce prĂ©tendu rempart de la civilisation, est devenu un chiffon que l’on piĂ©tine Ă  volontĂ©. Il est brandi pour punir les faibles, jamais pour rappeler Ă  l’ordre les puissants ou leurs alliĂ©s. Gaza en est la preuve accablante.

Ce n’est pas une guerre. C’est une extermination Ă  huis clos. Un gĂ©nocide sous camĂ©ras, mais sans Ă©cho. Une tragĂ©die suivie en direct et tolĂ©rĂ©e en silence.

Et pourtant, l’Occident continue de bomber le torse, de se faire donneur de leçons, d’exiger de nos dirigeants une dĂ©mocratie exemplaire, des institutions «transparentes», une libertĂ© de presse «comme chez eux» (copier-coller) — alors que leur propre presse est muselĂ©e par l’argent, leur parole verrouillĂ©e par la peur de dĂ©plaire aux lobbies. Leur dĂ©mocratie invisible. Qu’ont-ils Ă  nous apprendre? Leur indignation est sĂ©lective, leur morale Ă  gĂ©omĂ©trie variable.

Une morale à géométrie variable

Nous avons longtemps cru qu’il nous manquait quelque chose : la rigueur, la modernitĂ©, un peu de dĂ©mocratie, la maturitĂ© politique. Mais nous rĂ©alisons aujourd’hui que l’arĂšne internationale n’est pas un lieu de justice, mais de rapports de force. Ce n’est pas notre «retard» qui nous Ă©crase, mais leur cynisme, leur hypocrisie.

Il faut cesser de se culpabiliser. Nos peuples, nos dirigeants, malgré leurs erreurs, ont agi souvent avec courage. Ce ne sont pas des «échecs civilisationnels»; ce sont des résistances asphyxiées, des volontés brisées par un ordre mondial profondément injuste.

Alors, cessons de nous quereller entre nous. Cessons de nous flageller par des critiques sans fin. Ne cherchons plus dans nos origines des raisons de nous diviser : BerbĂšres, Arabes, Africains, MĂ©diterranĂ©ens
 Encore moins dans nos sensibilitĂ©s politiques ou philosophiques : gauche, droite, centre, extrĂȘmes, modernistes, opportunistes
 Nous sommes tous tunisiens, un seul peuple, aux racines diverses mais au destin commun. Nous soutenons nos dirigeants et ne les saboterons jamais. Nous nous exprimerons Ă  leur Ă©gard uniquement dans l’isoloir des bureaux de vote. Dans les intervalles nos critiques seront toujours mesurĂ©es et constructives.

Il est temps de redresser la tĂȘte, d’unir nos forces, de bĂątir une parole souveraine et indĂ©pendante. Il est temps d’agir, de penser, de crĂ©er hors du regard de ceux qui nous mĂ©prisent.

La dignité ne se négocie pas

Ne demandons plus de reconnaissance à ceux qui nous ignorent. Cessons de quémander des droits que nous devons prendre. La dignité ne se négocie pas. Elle se conquiert.

Et que ceux qui nous traitent encore comme des Ă©lĂšves indisciplinĂ©s entendent ceci : nous avons cessĂ© d’attendre leurs fĂ©licitations. Nous Ă©crivons dĂ©sormais notre histoire, avec notre encre, sur notre papier, selon nos prioritĂ©s.

Le temps de la soumission Ă  l’étranger est rĂ©volu.

* Ecrivain et traducteur.

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Gaza │ IsraĂ«l condamne Ă  mort les malades de cancer palestiniens

20. Mai 2025 um 09:04

DĂ©jĂ  que la vie Ă  Gaza est un enfer Ă  cause du gĂ©nocide qu’y perpĂštre IsraĂ«l depuis octobre 2023, ĂȘtre en plus atteint d’un cancer est bien plus qu’une Ă©preuve, un supplice et une mort lente surtout que l’armĂ©e israĂ©lienne a mis sciemment hors service les deux Ă©tablissements qui pouvaient assurer des soins aux malades. (Ph. Des patients atteints de cancer ont quittĂ© l’hĂŽpital europĂ©en de Gaza aprĂšs sa mise hors service en raison des bombardements israĂ©liens.)

Imed Bahri

L’armĂ©e israĂ©lienne a d’abord dĂ©truit entiĂšrement l’hĂŽpital de l’AmitiĂ© palestino-turque intĂ©gralement dĂ©diĂ© Ă  la cancĂ©rologie et qui soignait plus de 10 000 Gazaouis atteints de la maladie. Elle a ensuite bombardĂ© l’hĂŽpital europĂ©en qui disposait d’un service d’oncologie. Et comme si tout cela ne suffisait pas, les malades sont empĂȘchĂ©s de quitter Gaza et de se soigner Ă  l’étranger. En dĂ©finitive, IsraĂ«l condamne Ă  mort les Gazaouis atteint de cancer.

Al Jazeera Net a recueilli des tĂ©moignages de jeunes mĂšres atteintes de cancer. Des mĂšres qui luttent Ă  la fois contre une terrible maladie, qui ne sont plus soignĂ©es et qui souffrent psychologiquement en pensant Ă  leurs enfants qui seront orphelins le jour oĂč elles ne seront plus de ce monde.

Hadil Shahadeh, 35 ans, dĂ©crit son Ă©tat d’esprit quand elle a appris que l’hĂŽpital europĂ©en de Gaza Ă©tait devenu hors service : «Je me suis sentie Ă©touffĂ©e et submergĂ©e par des sentiments nĂ©gatifs comme si la mort Ă©tait sur le point de m’emporter». C’est par ces mots que le patiente qui souffre d’un lymphome depuis huit ans a rĂ©sumĂ© la situation tragique Ă  laquelle elle doit faire face. 

Hadil ne dort plus aprĂšs les violents tirs de l’aviation israĂ©lienne sur cet hĂŽpital situĂ© au sud-est de la ville de Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, le 13 mai. C’est le seul hĂŽpital Ă  fournir des soins mĂ©dicaux aux patients atteints de cancer aprĂšs que l’occupation a dĂ©truit l’hĂŽpital de l’AmitiĂ© palestino-turque de la ville de Gaza et l’a mis hors service.

Suite Ă  cette attaque, le ministĂšre de la SantĂ© a dĂ©clarĂ© l’hĂŽpital europĂ©en de Gaza hors service. Selon l’Organisation mondiale de la santĂ© (OMS), cela a entraĂźnĂ© la suspension de services vitaux notamment la neurochirurgie, les soins cardiaques et le traitement du cancer, des services non disponibles ailleurs dans la bande de Gaza.

Ali Hamed veille sur sa femme, Mona, atteinte d’un cancer, et s’inquiĂšte pour elle depuis que l’hĂŽpital europĂ©en a Ă©tĂ© mis hors service.

Des services vitaux hors service 

«C’est une condamnation Ă  mort pour des milliers de patients», explique Hadil Ă  Al Jazeera Net en regardant par un trou créé par les frappes aĂ©riennes israĂ©liennes sur un poste de police dĂ©truit dans le quartier de Nasr, au nord de la ville de Gaza, oĂč elle et ses parents ĂągĂ©s ont trouvĂ© refuge. Le terrain est devenu trop Ă©troit pour eux suite au rĂ©cent dĂ©placement de la population de la ville de Beit Lahia dans le nord de l’enclave palestinienne.

Hadil a dĂ©couvert qu’elle avait un cancer en 2017 et, dĂšs lors, elle Ă©tait rĂ©guliĂšrement suivie Ă  l’hĂŽpital de l’AmitiĂ© palestino-turque, bombardĂ© par les forces d’occupation israĂ©liennes il y a quelques semaines. L’hĂŽpital Ă©tait le seul Ă  fournir des services mĂ©dicaux Ă  environ 10 000 patients atteints de cancer et de tumeurs dans la bande de Gaza.

Suite au dĂ©clenchement de la guerre israĂ©lienne sur la bande de Gaza en 2023, Hadil et sa famille ont Ă©tĂ© contraints de fuir le nord de la bande de Gaza vers le sud, se dĂ©plaçant Ă  plusieurs reprises d’un endroit Ă  un autre. Atteindre l’hĂŽpital de l’AmitiĂ© est devenu impossible et dangereux.

«La guerre est plus dĂ©vastatrice pour nous, les malades, car nous sommes confrontĂ©s Ă  la mort sous toutes ses formes», dit-elle. Les soins mĂ©dicaux prodiguĂ©s Ă  l’hĂŽpital europĂ©en de Gaza, qui servait de substitut Ă  l’AmitiĂ©, ont Ă©tĂ© de courte durĂ©e et maintenant qu’il est hors service, les malades du cancer sont menacĂ©s de mort. 

Tahani Abu Mustafa, une patiente atteinte d’un cancer, craint pour ses six enfants aprùs le martyre de son mari.

25 000 malades et blessées en attente

Hadil a reçu une autorisation pour un traitement Ă  l’étranger depuis octobre dernier mais elle n’a pas pu voyager en raison des restrictions israĂ©liennes sur le passage de Karam Abou Salem que l’occupation israĂ©lienne utilise pourtant Ă  titre exceptionnel pour que les personnes gravement malades puissent quitter Gaza et ce, en remplacement du passage terrestre de Rafah.

Hadil fait partie des quelque 25 000 personnes malades et blessĂ©es figurant sur les listes d’attente pour ĂȘtre soignĂ©s Ă  l’étranger. Elle dit que son traitement n’est pas disponible dans la bande de Gaza. Elle survit grĂące aux analgĂ©siques qu’elle reçoit de l’hĂŽpital europĂ©en de Gaza mais elle ne sait pas ce qu’elle va faire maintenant que l’hĂŽpital est fermĂ©. Le traitement n’est pas disponible dans les quelques pharmacies encore en activitĂ© dans l’enclave palestinienne et en plus, elle n’a pas les moyens financiers de l’acheter mĂȘme s’il devient disponible.

L’hĂŽpital europĂ©en Ă©tait le dernier espoir de vie pour Mona Agha alors qu’elle attendait l’opportunitĂ© de voyager Ă  l’étranger pour se faire soigner d’un cancer de l’estomac, diagnostiquĂ© cinq mois plus tĂŽt et qui s’était propagĂ© dans tout son corps.

ÉpuisĂ©e, Mona qui est ĂągĂ©e de 30 ans est allongĂ©e sur un lit du service de mĂ©decine interne du complexe mĂ©dical Nasser depuis que des ambulances l’ont transportĂ©e avec d’autres malades de l’hĂŽpital europĂ©en de Gaza dont l’administration avait dĂ©cidĂ© son Ă©vacuation aprĂšs son bombardement. 

Articulant trĂšs difficilement et parvenant Ă  peine Ă  parler car essoufflĂ©e, Agha confie Ă  Al Jazeera Net : «La situation ici est trĂšs mauvaise. Hier, j’avais l’impression de mourir en attendant les analgĂ©siques pour soulager cette douleur intense».

En l’absence de centre d’oncologie au Complexe Nasser, Ali Hamed ĂągĂ© de 37 ans s’inquiĂšte pour sa femme Mona en raison du manque de traitement et de soins. Il a dĂ©clarĂ© Ă  Al Jazeera Net : «À l’hĂŽpital europĂ©en, il existe un centre d’oncologie spĂ©cialisĂ© et malgrĂ© la guerre et le siĂšge, les soins et les services mĂ©dicaux sont bien meilleurs pour les patients atteints de cancer».

Mona est mĂšre de quatre enfants et vit dans une tente Ă©rigĂ©e sur les dĂ©combres de sa maison dĂ©truite dans la ville de Bani Suhaila, Ă  l’est de Khan Yunis. Elle dit ĂȘtre profondĂ©ment inquiĂšte pour elle-mĂȘme et ses enfants si l’hĂŽpital europĂ©en reste hors service pendant une pĂ©riode prolongĂ©e et que les soins mĂ©dicaux qu’elle y a reçus au centre d’oncologie sont interrompus.

Tahani Abu Mustafa, 38 ans, se trouve sur un lit voisin dans un Ă©tat d’épuisement extrĂȘme Ă  cause d’un cancer de l’abdomen qu’elle a dĂ©couvert aprĂšs la mort de son mari lors de la premiĂšre annĂ©e de la guerre. Supportant la douleur extrĂȘme, Tahani Abu Mustafa a indiquĂ© Ă  Al Jazeera Net qu’elle Ă©tait profondĂ©ment inquiĂšte de ce qui arriverait Ă  ses six enfants si elle mourait. Elle a ajoutĂ© que son anxiĂ©tĂ© s’était accrue aprĂšs que l’hĂŽpital europĂ©en de Gaza ait Ă©tĂ© mis hors service et que le traitement dont elle avait besoin n’était plus disponible ailleurs dans la bande de Gaza.

La patiente Hadeel Shahada a Ă©tĂ© orientĂ©e vers un traitement Ă  l’étranger, mais elle attend depuis octobre dernier.

Augmentation significative des décÚs par cancer

Tarek Al-Mahrouq, directeur des soins infirmiers au Centre de cancĂ©rologie de Gaza, relevant du ministĂšre de la SantĂ©, affirme que des milliers de patients atteints de cancer et de tumeurs sont en rĂ©el danger aprĂšs que l’occupation a ciblĂ© l’hĂŽpital europĂ©en de Gaza causant des dommages importants Ă  ses infrastructures et Ă  ses services, le forçant Ă  cesser ses activitĂ©s.

Al-Mahrouq a dĂ©clarĂ© Ă  Al Jazeera Net que le transfert forcĂ© de ces patients vers le complexe mĂ©dical Nasser reprĂ©sente un risque rĂ©el pour leur vie car l’établissement n’est pas qualifiĂ© pour traiter le cancer et les tumeurs.

Le responsable de la santĂ© note qu’il y a eu rĂ©cemment une augmentation significative des dĂ©cĂšs par cancer en raison des restrictions israĂ©liennes sur l’importation de mĂ©dicaments et de fournitures mĂ©dicales.

Il a dĂ©clarĂ© que 10 000 personnes atteintes de cancer Ă©taient traitĂ©es Ă  l’hĂŽpital de l’AmitiĂ© avant qu’il ne soit dĂ©truit et qu’il cesse complĂštement ses activitĂ©s. Le sort des malades est incertain car il n’existe actuellement aucun Ă©tablissement mĂ©dical fournissant les services et les soins nĂ©cessaires dans toute la bande de Gaza.

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Gaza : 44 martyrs dans des bombardements sionistes

Von: walid
20. Mai 2025 um 08:31
Gaza : 44 martyrs dans des bombardements sionistes

Au moins 44 personnes, principalement des femmes et des enfants, ont Ă©tĂ© tuĂ©es dans de nouveaux bombardements sur la bande de Gaza, a rapportĂ© mardi l’agence de presse palestinienne Wafa, citant la DĂ©fense civile. Selon Mahmoud Bassal, porte-parole de cette derniĂšre, “les Ă©quipes de secours ont transportĂ© vers les hĂŽpitaux au moins 44 corps ainsi [
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Pays-Bas : la plus grande manifestation en 20 ans contre la politique israélienne

19. Mai 2025 um 18:11
Pays-Bas : la plus grande manifestation en 20 ans contre la politique israélienne

Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dimanche dans le centre de La Haye pour dénoncer la guerre menée par Israël contre Gaza et critiquer la position du gouvernement néerlandais jugée trop indulgente. Selon les organisateurs, plus de 100 000 personnes ont participé à ce rassemblement, présenté comme la plus grande manifestation aux Pays-Bas [
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