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Gaza : une nouvelle flottille internationale en préparation pour briser le blocus

09. Dezember 2025 um 19:22
Gaza : une nouvelle flottille internationale en préparation pour briser le blocus

Un nouvel élan international se prépare pour tenter de briser le blocus imposé à Gaza. Selon Wael Nouar, membre de la coordination de la Flottille de la Résilience, des consultations sont en cours pour lancer prochainement une nouvelle flottille, après que l’instance mondiale a validé le principe de son départ. La date exacte ainsi que […]

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Gaza : incertitudes autour de la deuxième phase du cessez-le-feu Israël-Hamas

09. Dezember 2025 um 19:07

L’entrée dans la deuxième phase du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas reste très incertaine, alors que le mouvement palestinien doit remettre prochainement la dépouille du dernier captif israélien détenu dans la bande de Gaza.

Hamas a indiqué qu’il se disait prêt à discuter d’un « gel » de ses armes afin de faciliter le passage à la seconde étape de l’accord. De son côté, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a reconnu que la mise en œuvre de cette phase serait « difficile », tout en affirmant qu’elle pourrait théoriquement débuter d’ici la fin du mois.

Mais sur le terrain, le bilan de la première phase complique fortement l’équation.

Violations et pressions accrues sur Netanyahu

Depuis le début de la trêve, le 10 octobre, Israël a multiplié les violations, selon les autorités de Gaza, qui recensent plus de 590 incidents et au moins 360 Palestiniens tués durant cette période. L’accord exigeait un arrêt complet des opérations, un retrait derrière la « ligne jaune », un accès humanitaire renforcé et l’échange de prisonniers. Mais les forces israéliennes ont poursuivi leurs opérations, maintenant un niveau d’aide nettement inférieur aux engagements pris, dans un contexte où les agences de l’ONU alertent toujours sur une situation nutritionnelle critique pour des milliers d’enfants.

Cette réalité fragilise davantage Benyamin Netanyahu, confronté aux critiques de sa coalition, opposée à toute concession, et à la pression américaine pour appliquer le plan en 20 points soutenu par Washington. En affirmant que “la guerre n’est pas terminée” et que Hamas sera “désarmé”, le Premier ministre israélien peine à concilier ses engagements politiques internes avec les exigences diplomatiques internationales.

Une phase 2 encore hors d’atteinte

Sur le terrain, le retrait prévu derrière la « ligne jaune » reste incomplet, le Hamas accusant Israël d’avancer la limite chaque jour, provoquant de nouveaux déplacements de civils. L’aide humanitaire demeure insuffisante, en grande partie commerciale, au détriment des grandes agences comme l’UNRWA.

Malgré les annonces politiques, aucune date n’a été fixée pour le lancement de la phase 2, laquelle suppose accord sur la gouvernance de Gaza, la présence éventuelle d’une force internationale et la supervision d’un organe transitoire. Les divergences persistantes entre les parties rendent pour l’instant la mise en œuvre de cette étape hautement incertaine.

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67 journalistes tués en 2025, Gaza au centre du bilan meurtrier

09. Dezember 2025 um 11:34

L’année 2025 s’achève avec un lourd tribut pour la presse mondiale : 67 journalistes ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions, dont près de la moitié dans la bande de Gaza. Le rapport publié par Reporters sans frontières souligne l’impunité et les dangers croissants auxquels font face les professionnels de l’information.

Entre le 1er décembre 2024 et le 1er décembre 2025, 67 journalistes ont été tués dans le monde, une augmentation par rapport aux 49 décès enregistrés en 2023. L’organisation RSF pointe la responsabilité des forces armées, régulières ou irrégulières, ainsi que des gangs du crime organisé. « Les journalistes ne meurent pas, ils sont tués », affirme le rapport, rappelant la dangerosité accrue de l’exercice du métier dans les zones de conflit et d’instabilité.

Gaza, zone la plus meurtrière

La guerre à Gaza, déclenchée le 7 octobre 2023, continue d’alourdir le bilan. Près de la moitié des journalistes tués en 2025 ont trouvé la mort sous les tirs des forces israéliennes. Depuis octobre 2023, RSF recense au moins 220 décès de collaborateurs de médias, dont 29 survenus au cours de la dernière année dans le cadre de leur activité professionnelle. L’organisation dénonce le ciblage délibéré des journalistes pour leur rôle d’informateurs internationaux.

Le Mexique et le crime organisé

Le rapport met également en évidence d’autres zones critiques, notamment le Mexique, où neuf journalistes ont été tués en 2025 malgré les promesses de protection du gouvernement. RSF déplore que, dans plusieurs pays, les autorités échouent à protéger les journalistes et que l’impunité reste la norme.

Anne Bocandé, directrice éditoriale de RSF, insiste : « L’enjeu réel aujourd’hui est que les gouvernements remettent la protection des journalistes au centre de leurs préoccupations et n’en fassent pas, au contraire, des cibles. » L’organisation appelle à des mesures concrètes pour assurer la sécurité des professionnels des médias et lutter contre l’impunité.

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Accusations autour du rapport financier de la flottille Soumoud : Wael Naouar contre-attaque

09. Dezember 2025 um 07:46

Une vive polémique a resurgi ces derniers jours autour du rapport financier de la flottille Sumud, partie depuis la Tunisie il y a quelques semaines pour acheminer une aide symbolique et médiatique à Gaza. Face aux interrogations insistantes sur la publication des comptes, l’un des initiateurs du projet, Wael Naouar, a répondu dans un long message publié sur les réseaux sociaux.

Dans son post, Naouar dénonce “l’activation soudaine de la machine ‘Où est le rapport financier ?’”, qu’il attribue aux mêmes acteurs qu’il accuse régulièrement de “mener des campagnes de discrédit” contre toute initiative liée à la cause palestinienne.

Selon lui, ces critiques proviennent de “blogueurs connus”, de “pseudo-journalistes impliqués dans des affaires de corruption financière”, ainsi que de pages médiatiques accusées de relayer des narratifs hostiles. Il ironise également sur les compétences de certains administrateurs de pages, qui auraient “mal calculé les 45 jours” annoncés pour la publication du rapport.

Un contexte de tensions permanentes

Naouar rappelle que les organisateurs s’étaient engagés à publier un rapport financier dans un délai de 45 jours après le retour de la flottille — un délai qui, selon lui, expire le 10 décembre.

Il souligne que cette transparence n’est ni une obligation légale ni une exigence extérieure, mais un choix “pour rendre des comptes aux Tunisiens qui ont fait des dons”. Il ajoute que l’objectif est aussi de démontrer qu’une initiative entièrement tunisienne et sans financements étrangers peut mobiliser les ressources nécessaires à une opération maritime de solidarité.

Dans son message, Naouar affirme que les attaques contre la flottille s’inscrivent dans une série de campagnes, déjà observées, selon lui, depuis le 7 octobre : contre des sit-in, des manifestations ou des actions de soutien à la cause palestinienne. Il reproche aux mêmes pages et personnalités de relancer un nouveau front de critique à chaque fois que les précédents sont démentis par les faits.

Il cite à ce propos une anecdote : lors d’une visite de condoléances à un responsable du mouvement Hamas, celui-ci lui aurait confié s’être initialement “méfié” de l’absence d’attaques contre la caravane Sumud, estimant que toute initiative pro-Palestine faisait normalement l’objet de campagnes hostiles. “Le lendemain, quand les attaques ont commencé, ils ont compris que l’initiative avait surpris l’ennemi”, relate Naouar.

“Le rapport sera publié, mais les campagnes vont continuer”

Face aux doutes d’une partie de l’opinion, Naouar assure que le rapport financier sera rendu public à la date annoncée et constituera “une leçon de transparence”.

Il reconnaît toutefois que la publication ne fera pas taire tout le monde : « Les personnes “sincères”, dit-il, cesseront leur interrogation ; Les acteurs aux “agendas hostiles”, selon ses mots, lanceront aussitôt une nouvelle campagne.

Il conclut son message en s’adressant à une entreprise européenne qu’il accuse — sans la nommer — de financer des pages visant à discréditer la flottille, affirmant que ses initiateurs continueront leur action et qu’ils lutteront contre “toute tentative de normalisation”.

Lire aussi : Flottille pour Gaza : Vol spécial Turkish Airlines pour rapatrier les Tunisiens détenus en Israël

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Mark Twain devrait s’esclaffer dans sa tombe

08. Dezember 2025 um 15:35

Le célèbre écrivain américain Mark Twain, dans un accès de sarcasme mordant, a dit un jour : « Dieu nous a gratifiés de trois bienfaits inestimables : la liberté de penser, la liberté d’expression et la prudence de ne pratiquer ni l’une ni l’autre. »

En ces temps troubles, le sarcasme de Mark Twain, exprimé il y a plus d’un siècle, est toujours d’actualité ; des hommes politiques et des journalistes en Occident ne cessent de payer le prix fort pour leur « imprudence » d’avoir réellement cru en la réalité de la liberté d’expression et de pensée formulées dans leurs lois constitutionnelles.

Il y a quelques semaines, l’homme politique britannique George Galloway revenait de voyage à Londres accompagné de sa femme. A l’aéroport londonien de Gatwick, Galloway et sa femme furent accueillis par « des hommes armés », placés dans des endroits différents et soumis pendant cinq heures à des questionnaires.

Il faut préciser ici que George Galloway a une carrière politique de cinquante ans et était élu sept fois au parlement britannique. Cela ne l’a pas empêché d’être arrêté par la police à son retour au pays et soumis pendant des heures à un questionnaire sur ses positions politiques sur la guerre d’Ukraine et ses relations avec la Russie. Son ordinateur et son portable furent confisqués…

Sa femme, dans un autre endroit, était soumise, elle, à un questionnaire sur ses positions politiques sur la guerre de Gaza et sur … « le vernissage de ses ongles aux couleurs palestiniennes. »

Actuellement, Galloway et sa femme ont quitté la Grande Bretagne, et le célèbre homme politique s’est dit déterminé à ne plus remettre les pieds dans son pays tant qu’il n’est pas sûr qu’il ne sera pas harcelé de nouveau à son retour.

La question que Galloway s’est posée est la suivante : « Si moi, avec mon passé politique, et mes sept mandats au parlement, on m’a traité comme on traite les terroristes, comment sont traités les citoyens ordinaires ? »

On a vu des exemples de ce traitement des citoyens britanniques ordinaires lors des manifestations à Londres contre le génocide des Palestiniens à Gaza. Les vieillards, les paralytiques dans leur chaises roulantes et même les aveugles n’ont pas échappé à la violence policière et à l’arrestation pour avoir simplement exigé l’arrêt des massacres et des destructions dont est victime un peuple désarmé.

Francesca Albanese, rapporteuse spéciales de l’ONU sur les territoires palestiniens est, elle aussi, une célèbre victime de l’expression de ses idées politiques, consistant à dénoncer vigoureusement le génocide perpétré par les hordes enragées de Tel-Aviv.

Dans un monde juste, Francesca Albanese aurait été honorée par l’attribution du Prix Nobel de la paix qui, dans ce monde en pleine folie, est allé à une Vénézuélienne qui appelait les forces étrangères à intervenir dans son pays pour renverser le gouvernement en place légitimement élu.

Francesca Albanese, pour avoir fait honnêtement et consciencieusement son travail de rapporteuse spéciale de l’ONU sur les drames quotidiens des Palestiniens, est soumise à un traitement qui fait honte à un Occident qui ne rate jamais une occasion pour pointer des doigts accusateurs contre « les dictatures qui violent les principes de liberté et d’humanité ».

Aujourd’hui, Francesca Albanese n’a plus le droit d’avoir un compte bancaire ni une carte de crédit. Elle est dans l’incapacité de procéder à la moindre action financière. En tant que personne privée, elle subit les mêmes sanctions que cet Occident impose aux Etats qu’il qualifie de « terroristes »…

Un autre citoyen italien est en train de payer le prix de l’exercice de la liberté d’expression. Gabriele Nunziati est journaliste à l’agence de presse italienne ‘’Nova’’. La faute de Gabriele Nunziati ? Avoir demandé à la porte-parole de la Commission européenne, le 13 octobre : « Vous avez affirmé à plusieurs reprises que la Russie devait financer la reconstruction de l’Ukraine. Pensez-vous qu’Israël devrait financer la reconstruction de Gaza, étant donné qu’il a détruit cette ville et toutes ses infrastructures civiles ? »

La réponse de la porte-parole de la Commission de l’UE : « Je n’ai aucune réponse à faire à votre question. »

Quelques jours après, Gabriele Nunziati reçut une lettre de licenciement de l’agence ‘’Nova’’ dans laquelle il lui était reproché une question « techniquement incorrecte » qui reposait sur « des hypothèses inappropriées susceptibles de remettre en cause l’objectivité » de son travail.

En d’autres termes, il est reproché au journaliste italien d’avoir franchi la ligne rouge occidentale en se permettant d’établir une équivalence entre la Russie et Israël. Car pour cet Occident qui perd la boussole, la Russie est « le pays agresseur » et Israël est « le pays qui se défend ».

Nunziati n’a pas été licencié pour « avoir posé une question techniquement incorrecte », mais, plutôt de s’être conduit de manière « politiquement incorrecte » selon les standards pathétiques établis par les élites gouvernantes occidentales.

Après son licenciement, Nunziati a fait le commentaire suivant : « Faire les bons choix a parfois un prix, et je ne regrette pas de l’avoir payé. »

Mark Twain qui, sarcastiquement avait appelé il y a très longtemps à la prudence, devrait s’esclaffer dans sa tombe.

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Assassinat de Yasser Abou Shabab, le traître préféré d’Israël !

08. Dezember 2025 um 09:32

Jeudi 4 décembre 2025, Israël a annoncé la mort du chef de gang qui lui est affidé Yasser Abou Shabab âgé de 31 ans. Le sulfureux personnage a été grièvement blessé lors d’affrontements entre gangs rivaux. Les Israéliens ont tenté de le sauver en le transportant au centre médical Soroka de Beer-Sheva mais il a succombé à ses blessures. La fin de ce traître marque aussi l’échec de la stratégie israélienne de financer et d’armer des gangs pour éradiquer le Hamas. (Ph. Yasser Abu Shabab, un délinquant armé par Israël pour semer la terreur à Gaza).

Imed Bahri

Le New York Times a publié une analyse d’Aaron Boxerman affirmant qu’Israël a tenté à plusieurs reprises de renforcer les gangs à Gaza pour combattre le Hamas mais cela s’est mal terminé.  

Des responsables israéliens ont soutenu et armé Yasser Abou Shabab et son groupe, les Forces populaires, avant que ce dernier ne soit tué par un clan local. Boxerman soutient que la mort d’Abou Shabab, survenue jeudi, mettait en lumière une réalité cruciale : les Palestiniens armés et soutenus par Israël pour affronter le Hamas connaîtront une fin tragique.

Le groupe d’Abou Shabab était le plus puissant parmi les différentes factions armées opérant à Gaza et financées et soutenues par Israël. Les responsables israéliens ont d’abord admis avoir armé le groupe d’Abou Shabab, avant de se rétracter. De nombreux Palestiniens ont condamné Abou Shabab, le qualifiant de traître, tandis que certains Israéliens ont exprimé leur scepticisme quant à ses capacités et ses intentions. Dans une interview accordée au New York Times en octobre, il a ouvertement reconnu ses liens avec Israël, déclarant : «Il existe une coopération en matière de sécurité et pour les opérations menées dans notre région. L’objectif est d’empêcher toute infiltration terroriste», faisant référence au Hamas.

Le journal américain rapporte que le chef du gang a été tué jeudi lors d’affrontements avec un clan palestinien dans le sud de Gaza, d’après les publications de son groupe sur les réseaux sociaux.

«Destin inévitable de tout traître»

Le Hamas ne semble pas impliqué dans la mort d’Abou Shabab, qui était basé près de la ville de Rafah, dans une zone contrôlée par l’armée israélienne. Cependant, le ministère de l’Intérieur à Gaza a célébré sa mort dans un communiqué publié vendredi, la qualifiant de «destin inévitable de tout traître» et exhortant les autres membres des gangs palestiniennes proches d’Israël à se rendre avant qu’il ne soit trop tard.

On ignore si les Forces populaires survivront à la mort d’Abou Shabab. Le groupe armé a diffusé une vidéo montrant le bras droit d’Abou Shabab, Ghassan Al-Dahini, prenant le commandement du groupe. Al-Dahini, dont les affiliations étaient floues avant son ralliement aux Forces populaires, apparaît devant des hommes armés qui l’acclament et semblent très enthousiastes.

Depuis le début du conflit, Israël cherche à recruter des alliés potentiels à Gaza susceptibles de contribuer à affaiblir le contrôle du Hamas. À cette fin, elle a soutenu au moins quatre petits groupes de militants palestiniens, selon des chefs de groupe interrogés.

Après le cessez-le-feu, le Hamas a continué de contrôler environ la moitié de la bande de Gaza, tandis qu’Israël contrôlait l’autre moitié. La grande majorité des deux millions d’habitants de Gaza vivent dans la zone côtière contrôlée par le Hamas. Les milices palestiniennes anti-Hamas opéraient principalement dans le territoire sous contrôle israélien.

Les analystes considèrent les Forces populaires comme le groupe le plus important et le mieux organisé. Abou Shabab affirmait en octobre que sa zone comptait 3 000 membres, dont moins de la moitié étaient des combattants. D’autres commandants, comme Ashraf Al-Mansi dans le nord de Gaza et Husam Al-Astal à l’est de Khan Younis, déclaraient que leurs zones ne comptaient que quelques centaines de membres.

Bien que le Hamas disposât d’un avantage militaire sur les Forces populaires, ces dernières ont rapporté avoir engagé des combats avec ses combattants et ont affirmé avoir capturé l’un d’eux fin novembre.

Un passé de délinquant et de pilleur

Boxerman cite Shalom Ben-Hanan, un ancien haut responsable du Shin Bet (service de sécurité intérieure israélien), qui déclare que de petites milices aidaient à sécuriser certaines parties de Gaza pour le compte de l’armée israélienne, libérant ainsi les forces israéliennes pour d’autres opérations. Ben-Hanan ajoute : «Elles accomplissent des tâches militaires comme si elles formaient une unité militaire. Si elles n’avaient pas été là, nos forces s’en seraient chargées»

Cependant, pour la plupart des Palestiniens, le passé de délinquant et de pilleur d’Abou Shabab et ses liens avec Israël faisaient de lui un candidat inacceptable pour tout rôle de leadership futur à Gaza.

Abou Shabab, un Bédouin originaire de Rafah, au sud-est de la bande de Gaza, s’est fait connaître fin 2024 lorsqu’il a été accusé d’avoir attaqué des dizaines de convois humanitaires lors d’une crise alimentaire particulièrement grave, au plus fort du conflit. Avec ses hommes armés, ils contrôlaient une zone près du point de passage de Karam Abou Salem (que les Israéliens surnomment Kerem Shalom) à Gaza, à la frontière avec Israël. Dans une interview de l’époque, il a admis que son gang armé de kalachnikovs avait pillé plusieurs camions, tout en affirmant n’avoir pris ces marchandises que pour nourrir sa famille et ses voisins.

Georgios Petropoulos, haut responsable de l’Onu basé à Gaza à ce moment-là, l’a décrit comme «le dirigeant de facto de l’est de Rafah». Petropoulos, ainsi que d’autres membres du personnel de l’Onu qui tentaient d’acheminer de l’aide à Gaza, ont accusé Israël de fermer les yeux sur les attaques d’Abou Shebab contre les convois humanitaires.

Les pillages répétés ont provoqué la colère du Hamas, et au moins 20 membres de la milice d’Abou Shabab, dont son frère, ont été tués lors d’une fusillade avec des combattants du Hamas à la fin de l’année dernière.

Plus tôt cette année, Abou Shabab a commencé à se présenter comme un leader palestinien sur les réseaux sociaux, décrivant son groupe armé comme une «force antiterroriste» anti-Hamas. Il a publié des images qui semblaient montrer le groupe fournissant des tentes et des écoles aux personnes réfugiées dans la zone de Rafah qu’il contrôlait. Alors que de nombreux Palestiniens à Gaza souffraient de la faim en raison des restrictions israéliennes sur l’entrée de ravitaillement dans la bande de Gaza, Abou Shabab a affirmé dans une interview en octobre que sa zone était bien approvisionnée.

«Personne ne voudra s’associer à eux»

Il a déclaré qu’Israël et ses groupes, avec l’aide de la surveillance aérienne israélienne, travaillaient ensemble pour empêcher tout combattant du Hamas de pénétrer sur leur territoire. Il a également déclaré avoir fourni à l’armée israélienne les noms de ses combattants et de leurs familles dans le cadre de la coordination avec Israël.

Malgré le soutien israélien, ni le groupe d’Abou Shabab ni les autres groupes armés ne devraient constituer une menace significative pour le Hamas, a déclaré Ben-Hanan, expliquant que leurs effectifs étaient très réduits et que leurs liens avec Israël avaient terni leur réputation auprès de la plupart des Palestiniens : «Ils seront toujours perçus comme des traîtres et des collaborateurs. Personne ne voudra s’associer à eux».

Nombre de Gazaouis considèrent ces milices comme n’étant pas meilleures que les bandes qui ont profité du chaos de la guerre pour s’emparer du pouvoir. Montaser Bahjat, professeur d’anglais à Gaza, a déclaré que les Palestiniens ont besoin d’un nouveau leadership et, si nécessaire, de coopérer avec Israël pour bâtir un avenir meilleur, tout en précisant que ce leadership ne peut venir de personnes comme Abou Shabab. «Cet homme était un criminel et je ne pouvais pas accepter qu’il me représente», a-t-il affirmé.

Avant sa mort, Abou Shabab a déclaré espérer façonner l’avenir de Gaza sans le Hamas mais au-delà de cela, ses convictions restaient floues. Il a nié les accusations de trahison pour avoir collaboré avec Israël, tout en reconnaissant que certains Palestiniens considéraient ses actions comme «offensantes».

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Gaza – Passage de Rafah : l’Égypte et le Qatar inquiètent d’un couloir de sortie

06. Dezember 2025 um 10:14

L’Égypte et le Qatar, pays médiateurs dans le conflit de Gaza, ainsi que six autres pays à population majoritairement musulmane, ont exprimé vendredi 5 décembre leur «profonde inquiétude» après l’annonce par Israël de l’ouverture du point de passage de Rafah, mais uniquement pour la sortie du territoire palestinien.

Dans une déclaration commune, les ministres des Affaires étrangères d’Arabie saoudite, d’Égypte, de Turquie, du Qatar, de Jordanie, des Émirats arabes unis, d’Indonésie et du Pakistan ont exprimé leur préoccupation face aux «déclarations faites par la partie israélienne concernant l’ouverture du point de passage de Rafah dans un seul sens dans le but de transférer les résidents de la bande de Gaza vers l’Égypte».

En effet, Israël a annoncé mercredi 3 courant la réouverture du point de passage de Rafah, à l’extrémité sud de l’enclave palestinienne, « dans les prochains jours ». Cette mesure sera mise en œuvre «exclusivement pour permettre aux habitants de Gaza de quitter le territoire pour l’Égypte», a indiqué à l’AFP le COGAT, l’agence du ministère israélien de la Défense chargée de superviser les activités politiques dans les territoires palestiniens.

L’Égypte a rapidement démenti avoir accepté une telle mesure, insistant sur le fait que ce passage stratégique devait être ouvert dans les deux sens.

Les huit ministres ont souligné qu’ils «rejettent catégoriquement toute tentative de déplacer le peuple palestinien de sa terre» et s’opposent à toute expulsion forcée des habitants de Gaza de leur territoire.

Ils insistent sur le fait que le point de passage de Rafah doit être ouvert dans les deux sens, conformément au plan de paix du président américain Donald Trump.

La réouverture du point de passage de Rafah est prévue dans le plan de paix pour l’enclave palestinienne et a été demandée depuis longtemps par les agences des Nations unies et les organisations humanitaires.

Cependant, depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu à Gaza le 10 octobre, les autorités israéliennes ne l’ont pas approuvé, invoquant le fait que le Hamas n’a pas encore restitué tous les corps des otages qu’il s’était engagé à livrer, et la nécessité de se coordonner avec l’Égypte.

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Tunisie appelle la communauté internationale à agir face à la crise humanitaire et alimentaire à Gaza

04. Dezember 2025 um 13:47

La Tunisie a lancé un appel urgent à la communauté internationale pour faire face à la crise humanitaire et alimentaire sans précédent dans la bande de Gaza, plaidant pour une réforme profonde des mécanismes d’intervention humanitaire.

Cet appel a été formulé par l’ambassade de Tunisie en Italie lors de sa participation aux travaux de la 179ᵉ session du Conseil de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui se tient à Rome du 1ᵉʳ au 5 décembre.

Intervenant dans le cadre des discussions sur les interventions d’urgence de la FAO en période de crise, la Tunisie a souligné la nécessité d’agir immédiatement face à la détérioration dramatique des conditions humanitaires à Gaza.

Selon l’ambassade de Tunisie à Rome, il est également pertinent de lancer des initiatives de réforme et d’élaborer des plans stratégiques visant à redéfinir l’action humanitaire, afin de lutter efficacement contre l’insécurité alimentaire et de consolider les bases du développement durable et de la stabilité. Elle a mis l’accent sur l’importance d’adopter une approche participative, innovante et alignée sur les priorités nationales et régionales.

La Tunisie a aussi appelé à intégrer systématiquement l’équation « alimentation, sécurité et paix » dans toutes les régions en proie à des crises humanitaires, qu’elles soient causées par des guerres, des conflits ou des catastrophes naturelles, insistant sur le lien indissociable entre sécurité alimentaire et stabilité durable.

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La Tunisie exhorte la CPI à poursuivre “l’entité sioniste” pour “crimes de génocide” à Gaza

Von: walid
04. Dezember 2025 um 10:47
La Tunisie exhorte la CPI à poursuivre “l’entité sioniste” pour “crimes de génocide” à Gaza

Lors de la 24e session de l’Assemblée des États parties au Statut de Rome, tenue à La Haye du 1er au 6 décembre 2025, la Tunisie a exhorté, mardi 2 décembre, la Cour pénale internationale (CPI) à poursuivre « l’entité sioniste » pour « crimes de génocide » commis à Gaza, réaffirmant ainsi la position […]

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Crise sanitaire à Gaza : plus de 16 500 patients attendent une évacuation sanitaire

Von: walid
03. Dezember 2025 um 10:05
Crise sanitaire à Gaza : plus de 16 500 patients attendent une évacuation sanitaire

Un appel a été lancé par Médecins Sans Frontières (MSF) à la communauté internationale pour la réception de dizaines de milliers de la population de Gaza, gravement malades ou blessés du fait de la guerre génocidaire sioniste, soulignant que ces derniers nécessitent une évacuation sanitaire urgente, rapportent, mercredi, des médias. “Les besoins sont immenses”, a […]

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Quid du mystérieux transfert des Palestiniens de Gaza à destination de Johannesburg?

29. November 2025 um 11:48

Un vol avec 153 Palestiniens à bord a atterri dernièrement en Afrique du Sud, soulevant des questions sur un possible transfert forcé. Israël parle de départs volontaires, Pretoria soupçonne «une manœuvre de dépeuplement», avec au cœur de cette opération une organisation obscure qui se présente comme humanitaire.

 

«Départs volontaires», comme le prétendent les autorités israéliennes, ou «manœuvre de dépeuplement» et «mécanisme d’expulsion », comme le soupçonne Pretoria ? Toujours est-il qu’un mystère total enveloppe encore l’affaire de l’avion de la compagnie sud-africaine Global Airways qui a atterri le 23 novembre à l’aéroport de Johannesburg, avec à son bord 153 Palestiniens.

Ces Palestiniens sont-ils à la recherche d’une terre d’accueil pour fuir l’enfer de Gaza alors même qu’ils sont confrontés au dilemme de rester dans un territoire détruit ou de risquer un exode vers l’inconnu ? Ont-ils été embarqués par la force vers une destination inconnue ? Ont-ils été bernés par des organisations opaques et peu scrupuleuses dont l’ambition serait de vider Gaza sous l’ombre de coordination israélienne?

« Il s’agit manifestement d’une opération orchestrée, d’un plan visant à déplacer les Palestiniens vers différentes régions du monde », tranche le ministre sud-africain des Affaires étrangères, Ronald Lamola. D’autant plus que, selon l’ONG sud-africaine Gift of the Givers, un premier avion transportant 176 Palestiniens avait atterri à Johannesburg le 28 octobre dans des circonstances similaires.

Des passagers de nulle part

Examinons d’abord les faits. Sur les 153 Palestiniens qui sont arrivés après un voyage comprenant une escale au Kenya, 130 sont entrés sur le territoire avec un visa provisoire de 90 jours et les 23 autres ont décidé de prendre des vols de correspondance pour la destination de leur choix.

Selon des témoignages recueillis par la chaîne Al Jazeera, le voyage a clairement été coordonné par l’armée israélienne et comprenait une fouille minutieuse de leurs effets personnels au poste-frontière de Karem Abu Salem, au sud de Gaza. Des témoins ont également affirmé que les passagers ignoraient leur destination finale et ne pouvaient emporter qu’un téléphone, de l’argent liquide et un sac à dos.

Toujours selon le média qatari, des familles palestiniennes de Gaza ont payé entre 1 500 et 5 000 dollars par personne après avoir répondu à des annonces sur les réseaux sociaux. Elles sont transportées en bus depuis Rafah jusqu’à l’aéroport de Ramon et voyagent sans que leurs passeports ne soient tamponnés. Les paiements s’effectuent par virement vers des comptes individuels et les vols sont opérés par des avions roumains avec escale à Nairobi au Kenya, où existerait également une coordination avec les autorités locales.

Pendant près de douze heures, les passagers ont été retenus sur le tarmac, le temps que les services frontaliers tentent de comprendre comment ces passagers avaient pu arriver (sur le sol sud-africain) sans tampons de sortie, ni visas et sans billets de retour, avant que la police ne les autorise à fouler le sol sud-africain.

À noter que certains passagers palestiniens ont affirmé ne pas savoir qu’ils allaient en Afrique du Sud. Ils expliquent avoir payé environ 2 000 dollars par personne à une organisation qui se présente comme humanitaire nommée «Al-Majd Europe». Laquelle a fait de la publicité sur les réseaux sociaux miroitant aux familles désireuses de fuir la guerre et la misère à Gaza, l’espoir de les évacuer pour les relocaliser hors de l’enclave.

La main d’Israël

Qui se cache derrière cette mystérieuse organisation ? Selon les révélations du grand quotidien israélien Haaretz, l’organisation en question est dirigée par un ressortissant israélo-estonien, un certain Tomer Janar Lind, dont les liens avec une unité de l’armée israélienne chargée du transfert forcé des Palestiniens de Gaza ne sont un secret pour personne.

L’organisation en question présente de multiples irrégularités : son nom de domaine a été enregistré il y a seulement dix mois, son adresse e-mail ne fonctionne pas, elle utilise de fausses photos dans ses «histoires d’impact» et demande des virements vers des comptes personnels.

Toujours selon la même source connue pour son sérieux, cette unité, baptisée «Bureau de l’émigration volontaire», a été créée début 2025 sous l’égide du ministère israélien de la Défense afin de mettre en œuvre une politique visant à chasser les Palestiniens de leur terre natale.

À noter qu’Al-Majd Europe a rompu son silence en publiant un document dans lequel elle se définit comme une association fondée par des «réfugiés ayant fui des régimes dictatoriaux», tout en niant catégoriquement tout lien avec le Mossad.

Épuration ethnique

En effet, tout s’explique quand on se rappelle que ces mystérieux vols coïncident avec l’objectif de la politique de «départ volontaire» des Palestiniens de Gaza ; une politique crapuleuse que les autorités israéliennes auront institutionnalisée en mars dernier, en créant un bureau ad hoc dédié à l’exil forcé des Gazaouis au sein du ministère de la Défense. Une politique «d’épuration ethnique» dénoncée par les organisations de défense des droits humains.

Sans oublier, il va sans dire, que la politique israélienne marche sur les pas des suggestions controversées du président américain Donald Trump visant à transformer Gaza en une «Riviera du Moyen-Orient» par la réinstallation des Palestiniens dans des pays d’accueil. Le puzzle se met ainsi en place.

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Deux enfants palestiniens tués par jour : le bilan tragique d’une trêve fragile

21. November 2025 um 13:53

La trêve censée ramener un semblant de calme à Gaza révèle jour après jour sa véritable nature : un cessez-le-feu nominal, fragile, et largement violé, où les civils – et en particulier les enfants – continuent de payer le prix le plus lourd. En annonçant que 67 enfants palestiniens ont été tués depuis le 10 octobre, l’UNICEF met des chiffres sur ce que les hôpitaux de Gaza évoluent déjà en témoignage quotidien : la violence n’a jamais vraiment cessé.

Chaque jour, malgré l’arrêt officiel des hostilités, des tirs, des raids et des affrontements se poursuivent, parfois à quelques mètres seulement des zones humanitaires.
À Khan Younès, le Nasser Hospital rapporte l’exécution d’un déplacé.
À Jérusalem-Est, deux adolescents palestiniens ont été abattus au cours d’un raid israélien à Kafr Aqab.
En Cisjordanie, les colons poursuivent leurs expéditions punitives, incendiant maisons et commerces comme pour rappeler que le statu quo territorial se nourrit d’impunité et d’expansion continue.

Cette fragmentation de la violence, dispersée mais constante, est la signature d’une trêve incapable d’imposer un rapport de force équilibré, et où Israël reste l’acteur dominant, militairement et diplomatiquement.

Le silence d’une communauté internationale désaccordée

Selon plusieurs experts et observateurs internationaux, la communauté internationale manque de fermeté face aux violations répétées du cessez-le-feu par Israël.
Ils soulignent que l’absence de pressions crédibles ou de mécanismes de suivi efficaces alimente un climat d’impunité, permettant à la violence de se poursuivre malgré la trêve.

Cette critique renvoie à un constat de fond : les grandes puissances, en particulier les États-Unis et certains pays européens, redoutent davantage les conséquences politiques d’une rupture avec Israël que l’aggravation de la situation humanitaire à Gaza.
Résultat : un cadre diplomatique où la trêve devient une fiction utile, permettant d’afficher une désescalade sans l’imposer réellement.

Netanyahu verrouille l’horizon politique

Au moment même où l’UNICEF publie son bilan, Benyamin Netanyahu s’exprime dans un entretien à Abu Ali Express. Sa phrase tombe comme un couperet :
« Il n’y aura pas d’État palestinien. Point. »

Cette déclaration n’est pas un dérapage, mais une ligne stratégique assumée :
– empêcher toute pression intérieure ou extérieure en faveur d’une solution politique,
– rassurer les composantes ultranationalistes essentielles à sa survie politique,
– verrouiller le cadre des négociations avec l’Arabie saoudite, en dictant d’emblée les limites du rapprochement.

Pour Netanyahu, même la perspective historique d’une normalisation avec Riyad n’est pas suffisante pour infléchir sa position. Au mieux, dit-il, il a un « optimisme prudent » – c’est-à-dire la conviction que la région peut avancer sans État palestinien, tant que les États arabes privilégient leurs intérêts stratégiques.

Une région suspendue à une paix impossible

Pendant que l’on parle de normalisation, de tunnels à Rafah, ou de nouveaux équilibres régionaux, la réalité brute reste celle-ci : deux enfants palestiniens meurent en moyenne chaque jour malgré un cessez-le-feu annoncé comme “réel”.

Cette contradiction radicale – une trêve qui tue, un processus politique qui exclut, une communauté internationale qui observe – dessine une région où la paix est toujours repoussée à demain.
Et où Gaza demeure, encore et encore, le théâtre d’une tragédie sans horizon.

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Gaza : scepticisme face à la force internationale approuvée par l’ONU

18. November 2025 um 09:29

La résolution du Conseil de sécurité de l’ONU soutenant le plan américain pour Gaza, incluant un cessez-le-feu permanent et le déploiement d’une force internationale de stabilisation, suscite à Gaza un accueil largement sceptique. Sur le terrain, de nombreux Palestiniens perçoivent cette force non pas comme un mécanisme de protection, mais comme un dispositif sécuritaire imposé sans leur consentement.

Une population méfiante face au mandat annoncé

Selon les témoignages recueillis à Gaza City et rapportés par Al Jazeera, l’idée d’une force internationale est associée à la crainte d’un nouveau système de contrôle. Le mandat prévu — comprenant des fonctions de police, de sécurité frontalière et de démilitarisation — nourrit la perception d’une présence intrusive davantage centrée sur l’ordre public que sur la reconstruction ou l’aide humanitaire.

Dans un contexte où l’hiver aggrave la situation des déplacés, les autorités locales rappellent que 300 000 tentes supplémentaires sont nécessaires pour faire face à l’urgence. Beaucoup s’interrogent sur la capacité réelle de cette force à empêcher de nouvelles frappes israéliennes ou à améliorer les conditions humanitaires.

Hamas rejette, l’Autorité palestinienne approuve

Les réactions politiques sont contrastées.
Hamas, au pouvoir à Gaza, a rejeté la résolution, qu’il juge insuffisante et biaisée. Le mouvement estime que confier à une force internationale la mission de désarmer les groupes armés revient à « favoriser l’occupation » et à retirer toute neutralité au dispositif.

À l’inverse, l’Autorité palestinienne, basée à Ramallah, a salué le texte. Dans un communiqué relayé par l’agence Wafa, elle affirme que la résolution pose les bases d’un cessez-le-feu durable, garantit l’accès de l’aide humanitaire et réaffirme le droit du peuple palestinien à l’autodétermination. Le gouvernement se dit prêt à coopérer avec l’ONU et Washington pour la mise en œuvre du plan.

Une force internationale non onusienne

Selon Daniel Forti, analyste à l’International Crisis Group, la force approuvée par le Conseil de sécurité ne sera pas une mission de Casques bleus. Elle ne sera pas dirigée par l’ONU, mais par une coalition volontaire bénéficiant de la légitimité du Conseil. Le financement, le déploiement des troupes et les règles d’intervention dépendront des États contributeurs, et non des procédures onusiennes habituelles.

Des ONG actives à Gaza soulignent toutefois qu’une telle mission devrait disposer d’un mandat clair lui permettant de maintenir l’ordre dans un territoire profondément dévasté.

Les critiques de Pékin et Moscou

Plusieurs membres du Conseil ont justifié leur vote en faveur de la résolution.

  • Le Royaume-Uni a évoqué la nécessité d’ouvrir tous les points de passage et d’accélérer l’aide.
  • La France a mis en avant les efforts de paix et la priorité humanitaire.
  • La Corée du Sud a salué le retour de l’aide et la structure de gouvernance prévue.
  • La Slovénie a souligné que le texte représente la meilleure chance d’avancer vers une paix durable.
  • Le Danemark a insisté sur la réunification future de Gaza et de la Cisjordanie sous une Autorité palestinienne réformée.
  • La Chine a soutenu l’objectif d’un cessez-le-feu permanent mais a exprimé des réserves sur le mécanisme de la force internationale, appelant à garantir son impartialité et à éviter toute mesure susceptible d’alimenter les tensions. Pékin a insisté sur la nécessité de protéger les civils et de respecter le droit international.
  • La Russie, de son côté, a critiqué le plan américain, estimant qu’il ne répond pas suffisamment aux besoins humanitaires urgents et risque de légitimer des arrangements sécuritaires imposés. Moscou a dénoncé un texte qu’elle juge déséquilibré mais n’a pas bloqué son adoption, tout en appelant à un rôle international plus neutre et réellement multilatéral.

Selon les autorités sanitaires de Gaza, 69 483 Palestiniens ont été tués et 170 706 blessés depuis octobre 2023. La situation humanitaire reste extrêmement critique, avec des infrastructures largement détruites et des besoins croissants.

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Ces films sur la Palestine que les distributeurs américains refusent de voir

30. Oktober 2025 um 10:56

Le silence après l’ovation

Il y a parfois des silences qui en disent long. Cet automne, à la Mostra de Venise, La voix de Hind Rajab de Kaouther Ben Hania a bouleversé le public, recevant une ovation de près de vingt-quatre minutes, un record pour ce festival. Le film retrace l’histoire d’Hind, une fillette palestinienne tuée à Gaza en 2024, après avoir supplié en vain les secours de venir la sauver alors qu’elle était piégée dans une voiture sous les tirs israéliens. Mais à peine les applaudissements retombés, le silence d’Hollywood s’est imposé. Aucun grand distributeur américain n’a voulu acquérir le film, pourtant ayant comme producteurs exécutifs Brad Pitt, Joaquin Phoenix et Rooney Mara, et choisi par la Tunisie pour représenter le pays aux Oscars.

« Personne ne dit qu’il a peur », confie la réalisatrice. « Mais on sent la gêne. C’est comme si parler d’un enfant palestinien tué était devenu un sujet qu’il faut contourner. »

Des films sur la Palestine célébrés, mais sans marché

Son constat illustre une réalité plus large. Quatre films qui racontent la Palestine de 1936 à 2024 — All That’s Left of You de Cherien Dabis, Palestine 36 d’Annemarie Jacir, The Sea de Shai Carmeli-Pollak et La voix de Hind Rajab de Kaouther Ben Hania — cherchent aujourd’hui à percer dans la course aux Oscars. Tous ont été acclamés dans les festivals internationaux, tous ont ému les spectateurs, tous ont récolté des prix, et aucun n’a réussi à franchir la barrière du marché américain.

Les distributeurs américains, interrogés anonymement, avancent des arguments de façade : plannings surchargés, budgets marketing insuffisants, ou craintes d’un public peu réceptif. Mais ces raisons ne tiennent pas face à l’évidence. Ce qui freine, ce n’est ni la langue ni la qualité des films : c’est leur sujet. Dans un Hollywood fragmenté, où chaque mot sur le Moyen-Orient devient explosif, la peur de se positionner a remplacé le courage artistique.

Des jurys courageux face à l’autocensure des distributeurs

Pourtant, sur la scène internationale, les jurys des grands festivals ont, eux, tranché selon le seul critère du cinéma. La voix de Hind Rajab de Kaouther Ben Hania a remporté neuf prix à Venise, dont le Lion d’Argent, ainsi que d’autres distinctions à San Sebastian, Chicago, Gand et Hamptons. All That’s Left of You de Cherien Dabis a été récompensé à San Francisco, Shanghai, Sydney et Hamptons, tandis que The Sea de Shai Carmeli-Pollak a reçu deux prix au festival de Jérusalem. Ces films, célébrés partout où ils ont été projetés, rappellent que la reconnaissance critique et artistique n’est pas en cause : ce qui coince, c’est l’accès au marché américain.

Les ovations et récompenses obtenues témoignent que, là où le courage artistique persiste, le public et les jurys savent reconnaître et récompenser le talent.

La question se pose désormais : que feront les électeurs des grandes compétitions comme les Golden Globes ou les Oscars ? Voteront-ils pour ces films et leur décerneront-ils, eux aussi, les prix qu’ils méritent ? Ou céderont-ils, à leur tour, à la frilosité ambiante qui réduit la Palestine au silence ?

Le climat de peur à Hollywood

Depuis deux ans, le conflit à Gaza a provoqué une fissure profonde dans l’industrie. D’un côté, plus de 5 000 professionnels ont signé un appel au boycott des institutions israéliennes ; de l’autre, les grands studios — Paramount, Warner Bros. — ont publiquement condamné cette initiative, préférant afficher leur neutralité. Entre les deux, une majorité silencieuse se tait, craignant de compromettre sa carrière ou son image. Javier Bardem, portant un keffieh aux Emmy Awards, a dénoncé la guerre, pendant qu’Amy Schumer, sur Instagram, plaidait pour les otages israéliens. Chaque geste devient un signal politique.

Dans ce climat hyperpolarisé, les distributeurs se trouvent en première ligne : acheter un film sur la Palestine, c’est risquer une campagne de dénigrement en ligne, voire des menaces de boycott. À Hollywood, tout est image — et tout se calcule. Les films deviennent des dossiers sensibles, des « projets à évaluer plus tard », comme si leur existence même posait problème.

Le public, lui, ne fuit pas

Et pourtant, le public, lui, ne fuit pas. L’an dernier, le documentaire No Other Land de Yuval Abraham, Basel Adra et Hamdan Ballal (Oscar 2025 du meilleur documentaire), qui racontait la vie d’une communauté palestinienne en Cisjordanie occupée, n’avait trouvé aucun distributeur. Ses producteurs ont décidé de le sortir eux-mêmes en salles américaines : il a rapporté 2,5 millions de dollars, devenant l’un des documentaires les plus vus de l’année. Mieux encore, les réalisateurs ont refusé une offre d’une grande plateforme, par souci d’éthique, refusant d’associer leur œuvre à des capitaux liés à l’industrie militaire israélienne.

Les initiatives indépendantes comme dernier refuge

Ces initiatives indépendantes sont devenues le dernier refuge d’un cinéma que les grands circuits jugent « trop risqué ». En 2024, les frères palestino-américains Hamza et Badi Ali ont fondé Watermelon Pictures, une société de distribution installée à Chicago, destinée à offrir une vitrine aux films arabes et palestiniens rejetés par les studios. Avec la mannequin Alana Hadid comme directrice artistique, ils ont déjà pris sous leur aile All That’s Left of You et Palestine 36. Les deux films ont reçu des ovations, des critiques élogieuses, et pourtant, aucune offre venue de Los Angeles.

« Dès qu’on parle de Palestine, la conversation se bloque », explique Hamza Ali. « On nous écoute poliment, puis on nous renvoie vers des supérieurs hiérarchiques. Rien n’avance. »

Le pouvoir du récit

Derrière cette frilosité se cache une vérité dérangeante : dans l’industrie du cinéma comme ailleurs, le pouvoir de raconter dépend de qui détient le micro. Aujourd’hui plus que jamais, le narratif est central. Contrôler le récit, c’est orienter l’empathie, fixer les symboles, dessiner la mémoire collective. Empêcher une histoire palestinienne de circuler, c’est aussi empêcher l’existence d’une perspective plurielle dans l’espace public.

Les cinéastes palestiniens et arabes ne demandent pas la complaisance ; ils réclament la possibilité d’être entendus. Chaque film est une voix, une mémoire, une humanité. Dans un monde saturé d’images, priver quelqu’un du droit de raconter sa propre histoire, c’est lui refuser une part d’existence. Le récit n’est pas un simple instrument politique : il est le moyen par lequel des vies rencontrent d’autres vies.

Quand d’autres voix se lèvent ailleurs

Si Hollywood, par peur du contrecoup, choisit le silence, d’autres acteurs — festivals, distributeurs indépendants, collectifs d’artistes — s’efforcent, ailleurs, de rouvrir les espaces que l’industrie verrouille. Face à la frilosité des studios américains, ces initiatives rappellent que le cinéma n’est pas seulement un produit à vendre, mais un langage universel, capable de traverser les frontières que d’autres voudraient dresser. Lors de la dernière Mostra de Venise, le collectif Venise4Palestine a fait entendre cette voix collective, refusant que la Palestine reste confinée aux marges du récit mondial. Rassemblant cinéastes, techniciens et artistes venus de tous horizons, il a investi l’espace public du festival — projections, marches, interventions symboliques — pour rappeler que le cinéma, avant d’être un marché, est un lieu de mémoire et de résistance.

Ces gestes, souvent modestes, ont pourtant un poids immense. Ils rappellent qu’un film peut encore être un acte de courage, un moyen d’exister dans un monde saturé de récits qui excluent. À l’inverse du silence hollywoodien, ces voix affirment que raconter, c’est déjà agir. Car le cinéma, dans sa forme la plus essentielle, est un outil de transmission et de lien : il construit une mémoire partagée, forge l’empathie, et inscrit dans l’histoire celles et ceux que l’on voudrait effacer. La question n’est donc pas de savoir qui détient la vérité, mais de permettre à chacun.e de faire parvenir sa voix. L’universalité du cinéma tient à cela : sa capacité à rendre visibles des mondes effacés, à offrir un espace commun à des récits longtemps étouffés, et à rappeler que toute image, avant d’être politique, est un droit à l’existence.


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Gaza : Israël frappe malgré la trêve, plus de 100 morts — Washington ferme les yeux

29. Oktober 2025 um 10:09

Sous couvert de “cessez-le-feu”, Israël poursuit ses frappes sur Gaza. Washington minimise, pendant que la population palestinienne paie le prix d’une guerre sans fin.

Israël a mené, mardi, une série de frappes massives sur la bande de Gaza, tuant plus de 100 Palestiniens, dont de nombreux enfants, selon des sources médicales locales. Ces bombardements, les plus violents depuis la trêve annoncée, ont ravagé plusieurs zones densément peuplées. Tel-Aviv parle pourtant d’“application du cessez-le-feu”, alors que les hôpitaux débordent à nouveau de blessés.

Une “riposte” aux contours flous

Les frappes israéliennes ont été déclenchées après la mort d’un soldat israélien dans des circonstances encore non élucidées, à Rafah, dans le sud de Gaza.
Le Premier ministre Benjamín Netanyahu avait alors ordonné des représailles “puissantes”, aussitôt suivies d’une série de raids sur toute la bande côtière.

Depuis le début de la guerre, en octobre 2023, plus de 68 500 Palestiniens ont été tués et 170 000 blessés.
Derrière ces chiffres, des familles entières effacées, des quartiers rasés, et une population qui ne croit plus aux promesses de paix.

Washington détourne le regard

À Washington, Donald Trump a confirmé qu’Israël avait “réagi après qu’un soldat a été pris pour cible”, tout en répétant que “rien ne mettra en péril la trêve”.
Un discours jugé indécent par de nombreux observateurs, alors que les frappes s’intensifient.
Les États-Unis, auteurs de la médiation, refusent d’admettre publiquement la responsabilité d’Israël dans la violation de l’accord, préférant préserver un vernis diplomatique.

Selon plusieurs experts internationaux, la trêve n’a jamais été équilibrée : Israël et le Hamas l’ont signée sous forte pression américaine, mais dans une situation d’asymétrie totale.
“Israël cherchait avant tout à légitimer la poursuite de son contrôle militaire sur Gaza”, résument-ils, rappelant que la mort du soldat israélien a servi de prétexte commode à une reprise planifiée des frappes.

Pour ces analystes, Israël impose ses propres “faits sur le terrain”, consolidant un contrôle direct sur plus de la moitié de la bande de Gaza.
Cette stratégie rappelle le modèle appliqué au Liban : une trêve officielle, mais des frappes régulières et une occupation déguisée.
À Gaza, cela se traduit par une occupation prolongée, dissimulée derrière le mot “cessez-le-feu”.

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Flottille Soumoud : Les dons non acheminés vers Gaza remis au Croissant-Rouge tunisien

27. Oktober 2025 um 09:47

Le Comité de la Flottille tunisienne Soumoud a annoncé que l’ensemble des dons en nature collectés pour Gaza, mais qui n’ont pas pu être transportés vers l’enclave palestinienne, ont été remis au Croissant-Rouge tunisien.

Redistribution des dons et transparence des comptes

Dans un communiqué publié à l’issue de sa réunion dominicale, le comité précise que son équipe financière a été chargée d’élaborer un rapport détaillé sur la gestion des dons, lequel sera rendu public dans un délai de 45 jours.

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Le comité a également décidé de verser la totalité du solde financier restant au profit des enfants de Gaza, via l’association « SOS Gammarth ». Il a souligné que toutes les opérations financières – de la collecte à la clôture – ont été menées sous la supervision d’un avocat, d’un huissier de justice et d’un comptable agréé, afin de garantir la transparence de la campagne.

Une mobilisation qui se poursuit pour Gaza

Le Comité de la Flottille Soumoud a réaffirmé sa détermination à poursuivre l’action visant à briser le blocus imposé à Gaza, jusqu’à sa levée complète.

Dans le même communiqué, il a insisté sur la continuité de la solidarité tunisienne avec le peuple palestinien, affirmant que « celle-ci ne prendra fin qu’avec la libération complète de la Palestine ».

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Erdogan dénonce les violations israéliennes du cessez-le-feu à Gaza

24. Oktober 2025 um 12:03

Malgré les annonces de trêve début octobre, Israël poursuit ses frappes sur la bande de Gaza. De la Turquie à l’Europe, plusieurs voix exigent la fin des attaques et un véritable cessez-le-feu.

Le 24 octobre 2025, le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé les États-Unis et leurs alliés à faire pression sur Israël pour qu’il respecte enfin les engagements de cessez-le-feu conclus sous médiation du Qatar et de l’Égypte.
S’exprimant à bord de son avion présidentiel, de retour d’Oman, il a dénoncé des violations répétées et accusé Israël de « piétiner le droit international ».

« Gaza est un test pour le monde musulman. Si nous échouons, c’est notre humanité qui échoue », a-t-il déclaré, promettant que la Turquie était prête à soutenir toute initiative visant à stabiliser le territoire.

Depuis l’annonce d’un accord de trêve le 4 octobre, la situation n’a cessé de se détériorer.
Le 6 octobre, de nouvelles frappes israéliennes ont visé le nord de Gaza.
Le 12 octobre, des bombardements ont touché Khan Younès et Deir el-Balah, faisant plusieurs dizaines de morts parmi les civils.
Le 15 octobre, l’armée israélienne a élargi ses opérations au centre du territoire, invoquant la présence de combattants du Hamas.

Le 18 octobre, les Nations unies ont tiré la sonnette d’alarme : plus de 70 % des hôpitaux de Gaza sont désormais hors service, faute de carburant et de matériel.
Le 23 octobre, le Bureau de coordination humanitaire de l’ONU (OCHA) a signalé que plus de 68 000 Palestiniens ont été tués depuis le début du conflit, selon le ministère de la Santé de Gaza.
Les convois humanitaires, bloqués à Rafah, n’ont toujours pas reçu l’autorisation d’entrer dans l’enclave.

Lors du Conseil européen des 24 et 25 octobre, les dirigeants de l’Union européenne ont appelé à une désescalade immédiate et à un accès humanitaire sans entraves.
Le président français Emmanuel Macron a, lui aussi, demandé « un cessez-le-feu durable » et la protection des civils, tout en maintenant la ligne diplomatique d’un « soutien au droit d’Israël à se défendre ».

Les ONG présentes à Gaza décrivent un territoire « exsangue, sans électricité ni eau », où les familles dorment sous les décombres dans un silence presque total du monde.

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Cessez-le-feu fragilisé : Israël bombarde Rafah

19. Oktober 2025 um 11:11

Les forces de l’occupation ont mené des raids sur Rafah, au sud de la bande de Gaza, sous prétexte de répondre à une violation du cessez-le-feu, selon la chaîne israélienne Channel 14.

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a déclaré samedi que le poste-frontière de Rafah, entre la bande de Gaza et l’Égypte, resterait fermé jusqu’à nouvel ordre, et que sa réouverture dépendrait de la remise par le mouvement palestinien de résistance Hamas des corps des otages décédés. Pendant ce temps, les deux parties ont continué à s’accuser mutuellement d’avoir violé l’accord de cessez-le-feu.

Cette déclaration de Netanyahou est intervenue après que l’ambassade de Palestine au Caire a annoncé la réouverture du passage de Rafah à partir de ce lundi « afin de permettre aux Palestiniens résidant en République arabe d’Égypte et souhaitant retourner dans la bande de Gaza de voyager ».

Depuis plusieurs jours, le gouvernement israélien et le mouvement Hamas échangent des accusations de violation de l’accord de cessez-le-feu, négocié avec la médiation des États-Unis.

Le département d’État américain a indiqué tard samedi avoir reçu « des informations crédibles faisant état d’une violation imminente de l’accord de cessez-le-feu par le Hamas contre les habitants de Gaza ».

Il a ajouté que l’attaque prévue contre des civils palestiniens constituerait « une violation directe et grave de l’accord de cessez-le-feu ».

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Trump annonce le lancement de la « deuxième phase » de l’accord sur Gaza

14. Oktober 2025 um 19:19

Le président américain Donald Trump a annoncé, ce mardi, sur la plateforme Truth Social, le début de ce qu’il appelle la « deuxième phase de l’accord sur Gaza ». Cette déclaration intervient dans un contexte d’incertitude totale autour d’un éventuel accord de cessez-le-feu, alors que les restrictions israéliennes sur l’aide humanitaire suscitent de vives inquiétudes.

Selon une note interne consultée par Reuters et confirmée par les Nations unies, Israël a informé l’organisation qu’elle n’autorisera l’entrée que de 300 camions d’aide humanitaire à Gaza à partir de ce mercredi — soit la moitié du nombre initialement convenu.

L’État hébreu a également précisé qu’aucun carburant ni gaz ne sera autorisé à entrer dans le territoire, sauf pour des besoins strictement liés aux infrastructures humanitaires essentielles.

Cette décision risque d’aggraver davantage la situation humanitaire déjà critique dans la bande de Gaza, où les organisations internationales alertent sur le manque de nourriture, d’eau, de soins et d’énergie.

Alors que Donald Trump évoque une nouvelle phase supposée d’accord, aucun détail concret n’a été communiqué ni par Washington ni par Tel-Aviv, laissant les observateurs perplexes quant à la réalité d’un processus politique ou humanitaire en cours.

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