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La BT célèbre le 40ème anniversaire du Prix Abou El Kacem Chebbi

21. November 2024 um 09:56

Retour aux sources sur les lieux où tout a commencé, où est né et grandit  notre légendaire poète Abou El Kacem Chebbi.

La Banque de Tunisie, fidèle à sa tradition, a choisi cette année la terre natale du poète, mort dans la fleur de l’âge, pour organiser et célébrer le 40ème anniversaire de la cérémonie de remise de prix Abou El Kacem Chebbi. L’événement aura lieu le samedi 23 novembre 2024 au mausolée Abou El Kacem Chebbi à Tozeur en présence d’un aréopage d’hommes et de femmes de lettres, de mécènes, responsables et de  journalistes  invités pour la circonstance.

Belle initiative qui se perpétue et se réinvente depuis 40 ans. Qui dit que les banques n’ont pas d’âme et de cœur et une sacrée mémoire ?

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Formation professionnelle : lutter contre le chômage des jeunes

21. November 2024 um 09:48

Les programmes de formation professionnelle en Tunisie destinés aux jeunes devraient être renforcés par la création de nouvelles spécialisations dans des secteurs clés comme les industries numériques, la technologie et les énergies renouvelables. Telles sont les recommandations des députés, lors de l’examen de la mission du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle pour 2025, mercredi 20 novembre 2024.

Dans leurs interventions, les députés ont souligné l’importance d’accorder une attention particulière à la formation professionnelle dans les secteurs prioritaires tels que la technologie, l’agriculture et les industries numériques. Ces secteurs sont cruciaux pour réduire le chômage des jeunes et stimuler l’économie nationale.

Ils ont également plaidé pour une révision de l’approche de la formation professionnelle afin d’accroître les opportunités d’emploi pour les jeunes. Tout en mettant l’accent sur la formation dans des domaines à forte demande sur le marché du travail.

Dans ce contexte, ils ont recommandé la création de nouveaux centres de formation adaptés aux spécificités régionales et locales. Et ce, afin de mieux répondre aux besoins du marché de l’emploi et de lutter contre le chômage. Ils ont également insisté sur l’importance d’encourager l’initiative privée comme une solution efficace pour créer des emplois.

Dans l’optique de dynamiser davantage le secteur de la formation professionnelle, les députés ont mis en lumière les insuffisances du dispositif actuel. En citant notamment les retards dans la réalisation de projets publics liés à l’ouverture de nouveaux centres de formation.

Enfin, ils ont vivement critiqué le manque d’engagement dans la mise en œuvre des politiques de promotion de l’emploi. Et ce, en déplorant un déficit de communication entre le ministère de l’Emploi et les demandeurs d’emploi dans les régions.

Avec TAP

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Le chef de la diplomatie koweïtienne reçu au Palais de Carthage

21. November 2024 um 09:12

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, mercredi 20 novembre 2024, au palais de Carthage, le ministre des Affaires étrangères du Koweït, Abdullah Ali Abdullah Al-Yahya. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre la Tunisie et le Koweït; deux partenaires historiques, et ce depuis les années 1960.

Kaïs Saïed a exprimé la volonté de la Tunisie de développer des projets de coopération bilatérale dans des domaines clés tels que la sécurité alimentaire, la santé et le tourisme. Il a également réitéré l’engagement de la Tunisie à stimuler les échanges commerciaux et à explorer de nouvelles opportunités de coopération technique. Les secteurs en question sont  notamment le l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la justice.


Le président Saïed a salué les solides liens de fraternité et de coopération fructueuse entre les deux pays. Dans ce contexte, il cite  plusieurs projets pilotes réussis dans les domaines bancaire et touristique, réalisés grâce au partenariat tuniso-koweïtien.

A noter que la visite du chef de la diplomatie koweïtienne coïncide avec la tenue de la quatrième session de la commission mixte tuniso-koweïtienne. Cette réunion vise à renforcer les relations diplomatiques et économiques entre les deux pays.

Avec TAP

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L’OTPP lance une plateforme numérique pour le suivi des projets publics en Tunisie

Von: walid
21. November 2024 um 10:18

La plateforme numérique de l’Observatoire Tunisien des Politiques Publiques (OTPP), qui est aujourd’hui dans sa phase pilote, regroupe des données sur 700 projets publics dans le gouvernorat de Jendouba et sur les budgets qui leur sont alloués, c’est ce qui ressort d’un atelier régional organisé, mercredi, à Gafsa, par l’OTPP.

Cette plateforme comporte aussi des données sur les ressources municipales consacrées à la gestion des déchets à l’échelle nationale ainsi que sur 74 études et 52 projets dans ce domaine.

Pour rappel, l’OTPP a été officiellement lancé, en octobre 2024, à Tunis, à l’initiative du think thank « Solidar Tunisie ». Il vise à renforcer le partenariat avec le gouvernement, l’administration et les différents acteurs, afin de produire des analyses et des études précises et qualitatives pour soutenir l’élaboration et le suivi des politiques publiques.

S’agissant de l’avenir de cette plateforme, les experts de l’observatoire participants à l’atelier régional de Gafsa, ont affirmé qu’il y aura recours aux “solutions d’intelligence d’affaires” pour permettre aux usagers de la plateforme de traiter les données disponibles et les transformer en tableaux de bord et graphiques.

Ils ont ainsi appelé tous ceux qui désirent créer un compte sur cette plateforme pour accéder à ses contenus à envoyer une demande à l’OTPP.

Les experts ont par ailleurs souligné l’importance de développer la plateforme pour couvrir les projets publics sur tout le territoire, indiquant que les ateliers régionaux organisés par l’OTPP ont pour objectif de collecter les données nécessaires en coordination avec les autorités régionales et les différents intervenants à l’échelle locale et régionale.

Budget 2025: Les députés pour une réforme de la formation professionnelle

Von: walid
21. November 2024 um 10:11

Les programmes de formation professionnelle destinés aux jeunes devraient être soutenus par la création de nouvelles spécialisations dans les industries numériques, la technologie et les énergies renouvelables, ont recommandé, ce mercredi, les députés à l’occasion de l’examen de la mission du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle pour 2025.

Dans leurs interventions, les députés appellent à accorder un intérêt particulier au créneau de la formation dans les secteurs prioritaires comme la technologie, l’agriculture et les industries numériques.

Ils ont plaidé à revoir l’approche de la formation professionnelle pour augmenter les opportunités d’emploi pour les jeunes.

Dans ce contexte, ils ont recommandé de créer de nouveaux centres de formation qui répondent aux spécificités régionales et locales, soulignant que l’encouragement de l’initiative privée est une solution idoine au chômage.

Dans la perspective de booster davantage ce secteur, les députés ont passé en revue les insuffisances liées au dispositif de la formation professionnelle, citant notamment, les retards pris dans la réalisation de projets publics liés aux centres de formation.

Ils ont vivement critiqué le manque d’engagement dans la mise en œuvre des politiques de promotion de l’emploi, regrettant un déficit de communication entre le département de l’emploi et de la formation professionnelle et les demandeurs d’emploi dans les régions.

Quels sont les enjeux de la pêche durable pour les pays méditerranéens ?

21. November 2024 um 10:01

PoissonsUne vingtaine de pays méditerranéen dont la Tunisie ont adopté 17 importantes décisions, dont une douzaine de recommandations contraignantes pour améliorer la durabilité des pêches et de l’aquaculture en Méditerranée et en Mer Adriatique.

Rapportées, par l’observatoire national de l’agriculture (ONAGRI), ces décisions ont été prises, au cours de la 47ème session de la Commission générale des pêches pour la Méditerranée (CGPM) de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui s’est tenue à Rome (Italie) du 4 au 8 novembre 2025.

Parmi les décisions adoptées figure « le renforcement des mesures relatives à la gestion de nombreuses espèces prioritaires de la CGPM, notamment l’anguille d’Europe, le corail rouge, la dorade rose, le merlu européen, la langoustine, le sprat, le turbot, le rapina veiné, l’aiguillat commun et l’esturgeon ».

Concernant l’aquaculture, les participants ont salué le progrès accomplis « en faveur du développement durable de ce secteur et ont décidé « de créer un réseau chargé de surveiller les maladies aquatiques et de réduire autant que possible les risques induits par le commerce ».

Par ailleurs, la déclaration de la 47ème session de la Commission générale des pêches pour la Méditerranée de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a mis en relief les progrès sur le plan de la conformité et de l’application des règles pour lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. La Tunisie, qui compte 1300 kms de littoral, est particulièrement concernée.

A ce propose la réunion précitée a pris acte des avancées majeures qui ont été réalisées ces dernières années, faisant remarquer que la CGPM a joué un rôle déterminant dans les progrès réalisés par de nombreux pays dans la révision de leur législation nationale pour cibler spécifiquement la pêche illicite, non déclarée et non règlementée.

ABS

 

Budget 2025 : Le ministère de l’Enseignement supérieur mise sur la réforme et le soutien social

Von: walid
21. November 2024 um 09:49

Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Mondher Belaid a souligné mercredi, dans ses réponses aux questions des députés de l’assemblée des représentants du peuple et du conseil des districts et des régions, lors de l’examen du budget de la mission du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour l’année 2025, que son département s’emploie à élargir le dispositif de la protection sociale pour en faire bénéficier les étudiants, que ce soit à travers les bourses, les prêts universitaires, les aides conjoncturelles, la révision du système LMD et le renforcement du secteur de la recherche scientifique.

Dans ce sens, il a affirmé que le ministère de l’enseignement supérieur se penche sur l’élaboration d’un texte réglementaire afin de faire bénéficier les étudiants issus des familles à revenu limité d’aides sociales, tout en tenant compte du genre social de la discrimination positive et des situations d’handicap.

Il a rappelé que 52% des étudiants inscrits dans les université ont bénéficié de bourses universitaires, précisant que le ministère a consacré un montant d’environ 45 millions de dinars pour aménager les infrastructures universitaires et améliorer la qualité des repas universitaires.

Selon Belaid, le ministère s’est engagé à hisser la capacité d’accueil des foyers universitaires en les dotant de 7 mille lits supplémentaires et à promouvoir les oeuvres universitaires, évoquant, dans ce contexte, l’extension du foyer universitaire Mahmoud Messaadi à Jendouba (270 lits) et l’aménagement du Foyer Bullaregia moyennant une enveloppe estimée à 1 million 100 mille dinars, ainsi que le foyer universitaire Ali Belhaouen avec des couts d’environ 1 million 300 mille dinars.

Par ailleurs, Belaid a souligné que le ministère a entamé la réforme du système LMD et la révision des matières en vue de pallier les lacunes enregistrées.

Evoquant la problématique des doctorants sans emploi, il a indiqué que son département a entamé l’élaboration d’un décret gouvernemental comportant des dispositions relatives aux structures chargées de la recherche, des établissements et des entreprises publiques et des ministères, précisant qu’il sera procédé à l’amendement du décret 4259 de l’année 2013 relatif au statut des chercheurs pour favoriser le recrutement des doctorants en qualité de chercheurs au sein des établissements, des entreprises publiques et des ministères.

Sur un autre plan, le ministre de l’enseignement supérieur a souligné que son département œuvre à mettre en place une stratégie nationale sur la recherche scientifique et l’innovation, outre l’élaboration d’un nouveau concept pour les structures de la recherche et leur méthodes de gestion, avec la participation des compétences tunisiennes à l’étranger et la mise en œuvre de programmes de recherche participative adaptés aux priorités nationales.

Logements et bourses universitaires : Les députés alertent sur la précarité des étudiants

Von: walid
21. November 2024 um 09:45

Les députés des deux chambres parlementaires ont souligné, mercredi, lors de l’examen du budget du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique 2025, la nécessité de prendre les mesures nécessaires pour améliorer les conditions des étudiants dans les régions, renforcer les infrastructures universitaires dans certaines régions et recruter les enseignants au sein des établissements universitaires.

Dans leurs interventions, les députés ont déploré les inégalités dans l’accès à l’enseignement supérieur entre les différentes régions du pays, qui ont été accentuées par une répartition inéquitable des budgets et des programmes relatifs à la promotion de l’enseignement supérieur, appelant à la nécessité de renforcer l’infrastructure, de construire de nouveaux établissements universitaires à l’intérieur du pays et de parachever les projets bloqués.

Ils ont également soulevé les questions liées à la dégradation des services de restauration, la vétusté de l’infrastructure des foyers et leur faible capacité d’accueil.

Dans le même contexte, les élus ont précisé qu’un grand nombre d’étudiants n’ont pas bénéficié de logements universitaires et ont eu recours aux locaux qui ne sont pas à usage d’habitation, alors qu’un certain nombre d’entre eux se sont vus refuser des bourses universitaires.

Les députés ont appelé à la nécessité de construire de nouvelles universités et de nouveaux foyers universitaires dans certaines régions du pays, d’accélérer l’achèvement de tous les projets liés à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique bloqués actuellement et d’augmenter les budgets des services universitaires.

Ils ont souligné que les enseignants universitaires ne sont pas remplacés après leur départ à la retraite, critiquant vivement les conditions fixées par l’autorité de tutelle pour l’obtention d’une bourse universitaire qui exige que le revenu annuel net de la famille au cours de l’année précédente, après soustraction des charges sociales, ne dépasse pas le salaire minimum garanti fixé à moins de 6.000 dinars, appelant à la nécessité d’augmenter le montant de la bourse universitaire.

Certains élus ont qualifié la formation académique au sein des universités tunisiennes dans certaines régions de “déplorable”, notant le manque flagrant de cadres spécialisés et l’absence de diversification des cursus de formation.

Ils ont souligné l’importance d’assurer le suivi et le contrôle des universités privées, “surtout que ces établissements n’assurent pas tous un enseignement de qualité” ont-ils soutenu.

“Certains établissements privés font prévaloir le gain et la rentabilité, ce qui n’a pas manqué de causer la détérioration de la qualité de l’enseignement” ont-ils ajouté.

Les députés ont évoqué le phénomène de la prolifération des cours particuliers dans l’enseignement universitaire, soulignant que les tarifs des cours ont atteint des seuils excessifs, dont les parents à faible revenu ne peuvent pas en tirer parti.

D’autre part, certains élus ont souligné que la plupart des enseignants ont opté pour la migration en raison des faibles salaires qui leur sont proposés et l’absence de motivation, appelant à la nécessité de prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à ce « phénomène en expansion».

Ils ont, également dénoncé le recours des doctorants à l’emploi précaire, soulignant que le montant de la prime qui leur est versée après deux années consécutives, est inférieur à celui attribué aux familles à revenu limité.

Concernant le volet de la recherche scientifique, les députés ont estimé que ce secteur a connu des problématiques liées au sous-financement, étant donné que le budget actuel qui lui est alloué ne dépasse pas 0,6% du PIB, alors que les normes internationales recommandent un taux minimal de 2%.

Tourisme accessible : La Tunisie veut devenir une destination inclusive pour tous

Von: walid
21. November 2024 um 09:38

Le ministre du Tourisme, Sofiene Tekia a souligné, mercredi, que les efforts sont déployés en vue de promouvoir le tourisme accessible et inclusif, déclarant que « le tourisme adapté aux personnes porteuses de handicap est avant tout une culture qui doit être diffusée à grande échelle ».

« La Tunisie œuvre à devenir une destination touristique accessible à toutes les personnes abstraction faite de leurs différences et de leurs besoins spécifiques », a-t-il ajouté lors de l’ouverture des travaux du forum arabe du tourisme accessible, tenu à Tunis.

Il a, à cette occasion, souligné que cette rencontre constitue l’occasion de réfléchir à des solutions scientifiques à même de faire des pays arabes des destinations pouvant accueillir davantage les personnes à besoins spécifiques.

Selon Bajhet Abou Nasser, responsable de la direction du transport et du tourisme et ministre délégué de la Ligue Arabe, la catégorie concernée par le tourisme accessible dépasse 1,7 milliard de personnes dans le monde, soit 16% du nombre de la population mondiale.

Et d’ajouter que les personnes porteuses de handicap sont six fois plus confrontées à des difficultés pour accéder aux destinations touristiques, appelant les pays arabes à développer le tourisme accessible et inclusif conformément au guide lancé par l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) en 2013.

Abdessalem El Oued réélu à la tête du Conseil oléicole international pour 2025-2026

Von: walid
21. November 2024 um 09:28

Abdessalem El Oued, membre du bureau exécutif de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), a été réélu, hier mardi, au poste de président du comité consultatif du Conseil oléicole international (COI), lors de sa 63e session, tenue à Madrid en Espagne, en présence de représentants de 23 pays producteurs de l’huile d’olive.

L’un des principaux sujets à l’ordre du jour de cette réunion consacrée à la discussion du présent et de l’avenir de l’oléiculture, était le développement durable et la résilience climatique.

A cette occasion, El Oued, réélu pour le mandat 2025-2026, a souligné l’importance de préserver un niveau de prix qui garantit des revenus respectables aux agriculteurs et leur permet de développer leurs productions et investissements.

Il a aussi mis l’accent sur l’importance d’encourager la consommation de l’huile d’olive à l’échelle mondiale étant donné qu’elle ne représente aujourd’hui que 2% des huiles alimentaires consommées de par le monde. Il a suggéré à cet égard, de créer un comité de suivi au sein du COI pour suivre la réalisation de ces objectifs.

El Oued a, par ailleurs, plaidé pour la mise en place de mécanismes efficaces pour protéger les producteurs, préserver leurs droits fondamentaux et garantir la durabilité de la filière oléicole, ajoutant que garantir des revenus dignes aux agriculteurs est une condition essentielle pour une oléiculture durable.

Il a appelé à supprimer les taxes douanières sur l’huile d’olive entre tous les pays du monde, quel que soit le pays d’origine, en admettant la qualité comme étant la seule condition d’accès aux marchés mondiaux, et a suggéré d’organiser une grande campagne de promotion pour encourager la consommation d’huile d’olive, ce qui contribuerait à équilibrer l’offre et la demande, en particulier avec l’augmentation attendue du volume de production.

De son côté, le directeur exécutif du COI, Jaime Lillo, a mis l’accent sur l’importance de la sensibilisation à la valeur sanitaire de l’huile d’olive, en particulier de l’huile d’olive extra vierge.

Pour sa part, Joseph Profaci, représentant de l’Association de l’Amérique du Nord de l’Huile d’Olive (NAOOA), s’est dit préoccupé par le fait que l’administration américaine nouvellement élue pourrait imposer des droits de douane sur les importations d’huile d’olive, ce qui pourrait limiter les quantités exportées vers le marché américain.

Le secteur oléicole étant confronté aux pressions croissantes du changement climatique, les participants ont discuté, généralement, des stratégies possibles d’adaptation pour assurer le développement de l’oléiculture, améliorer la production et les techniques de gestion de l’eau et des sols, et renforcer la biodiversité.

La production mondiale de l’huile d’olive est estimée à 3,3 millions de tonnes, avec des hausses de production prévues en Tunisie, en Espagne et en Turquie.

Ecomondo 2024 : un tremplin pour les entreprises tunisiennes vers l’économie verte ?

21. November 2024 um 09:25

Le nombre de visiteurs internationaux représente un indicateur important de fréquentation dans les salons professionnels. Pour le groupe MIDA mandaté par “Italian Exhibition Group” la tâche consiste à fournir l’assistance aux entreprises et aux institutions africaines intéressées par la participation aux grands Salons professionnels organisés en Italie.

Le point sur la présence tunisienne à Ecomondo, le plus grand Salon européen dédié à l’économie verte avec Amira Moussa, Chef de projet au groupe MIDA :

En tant qu’organisateur de la participation d’acteurs économiques africains à Ecomondo, comment évaluez vous vos réalisations ?

Pour l’édition Ecomondo 2024, nous avons organisé la participation d’une délégation qui se compose de Tunisiens principalement, Marocains, Sénégalais, Ivoiriens et Congolais. Un Camerounais de haut niveau y participe aussi. Soit plus d’une centaine de participants.

Combien y a-t-il de Tunisiens représentant le secteur privé ?

17 entreprises dont Warda, Sicam, le “Passage” qui fait partie du groupe Poulina, la Connect est aussi bien représentée à Ecomondo.

Que proposez vous aux entreprises intéressées par le Salon ?

Nous leur offrons, comme il est de tradition dans nombre de salons internationaux, une prise en charge de trois nuitées avec des transferts assurés et bien sûr l’accès à une plateforme sur laquelle nous les inscrivons et à travers laquelle, ils peuvent entrer en contact avec leurs vis-à-vis étrangers pour des B to B. Nous mettons également à disposition un interprète.

Que peut offrir un Salon tel qu’Ecomondo à ces industriels ?

Ils peuvent bien évidemment réaliser des projets de partenariat en Tunisie.  Le Salon leur offre comme attendu, l’opportunité de découvrir les dernières technologies environnementales.

Vous savez que le traitement des déchets et l’économie verte sont devenues des priorités dans notre pays et beaucoup d’opérateurs privés veulent se positionner dans ces secteurs, principalement ceux évoluant dans les secteurs des textiles et de l’agroalimentaire.

Le recyclage des eaux usées est indispensable à l’industrie des textiles dans les conditions climatiques présentes. Ecomondo offre aux textiliens mais aussi aux autres industriels l’occasion de s’informer sur les dernières innovations et d’en équiper leurs usines.  Il offre au même titre à nos industriels, un espace de rencontre et d’échange.

C’est un événement international majeur en Europe et dans le bassin méditerranéen où on fait montre de toutes les technologies, services et solutions industrielles liés à l’économie verte et circulaire. Ils peuvent y trouver des solutions et des technologies environnementales, couvrant des domaines tels que la gestion de l’eau, l’élimination des déchets, les textiles, la bioénergie, la gestion et la protection des sols, les transports, l’agriculture etc.

Pour les délégations africaines, outre la gratuité de la prise en charge, nous offrons également des stands gratuits, cela entre dans le cadre du renforcement de la présence africaine à Ecomondo. Des représentants du CITET du CETTEX, d’ECOPARC, ont cette année participé à Ecomondo, ils ont été accompagnés par des chercheurs.

Qui finance les opérations de promotion d’Ecomondo ?

MIDA est un groupe qui existe en Tunisie depuis 1996, nous sommes le “Regional advisor d’Italian Exhibition Group” (IEG) qui organise Ecomondo depuis 26 ans. A ce titre, sommes mandatés pour organiser les participations de délégations africaines représentant les secteurs public et privé.

Combien de Salons organise IEG par an ?

Il y a Ecomondo organisé au mois de novembre et Key Energie au mois de mars. Pour précision, jusqu’en 2022, ils étaient organisés ensemble mais Ecomondo, qui comme vous le savez est dédié aux technologies environnementales et à l’économie verte sous toutes ses coutures, est d’une telle importance que l’on ne pouvait plus l’associer à un autre et IEG a décidé de les organiser séparément.

Il y a aussi le Salon SIGEP sur lequel nous travaillons aussi. C’est un salon dédié aux pâtisseries, boulangeries et principalement les glaces. Pour cette édition, il y aura une délégation de 15 entreprises tunisiennes, dont Omar Hchicha et SEH (Société d’Équipement hôtelier).

Nous avons également signé une convention avec la Fédération de l’Agroalimentaire à l’UTICA qui sera présente lors de la prochaine édition du SIGEP.

Entretien conduit par A.B.A

Commission mixte Tunisie-Koweït : Des accords stratégiques pour 2025-2027

Von: walid
21. November 2024 um 09:19

La Tunisie et le Koweït ont signé, mercredi, dans le cadre des travaux de la 4e session de la Commission mixte tuniso-koweïtienne, une série d’accords portant sur différents domaines.

Parmi ces accords figurent le développement des lignes ferroviaires pour le transport du phosphate, la coopération en matière de météorologie, de climat, de services aériens et l’échange de main-d’œuvre dans le secteur privé.

A l’issue des travaux de la commission au siège de l’Académie diplomatique, à Tunis, les accords ont été signés par le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, le ministre des Affaires étrangères du Koweït, Abdallah Ali Abdallah Al Yahya et des responsables des deux pays.

Ces accords comprennent la signature d’:

-un contrat de prêt pour le projet de rénovation et de développement des lignes ferroviaires destinées au transport du phosphate entre la République tunisienne et le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (KFAED)

-un mémorandum d’entente entre l’Académie diplomatique internationale et l’Institut diplomatique “Saoud Al-Nasser Al-Sabah”

-un mémorandum d’entente entre le gouvernement de la République tunisienne et le gouvernement du Koweït pour la coopération technique dans le domaine de l’accréditation et de l’évaluation de la conformité

-un programme exécutif pour l’accord de coopération dans le domaine des activités de normalisation entre le gouvernement tunisien et le gouvernement du Koweït pour les années 2025-2026-2027

-un programme exécutif pour l’accord de coopération industrielle pour 2025-2027

-un programme exécutif d’un mémorandum d’entente dans le domaine du développement des exportations industrielles pour 2025-2026

-un programme exécutif pour l’accord de coopération touristique pour 2025-2026-2027

-un programme exécutif dans le domaine des sports pour 2024-2025-2026-2027

Tunisie : Dynamiser l’aquaculture par l’investissement et la coopération internationale

Von: hechmi
21. November 2024 um 09:11

La Tunisie, l’un des pays pionniers dans l’aquaculture en Méditerranée, œuvre à développer davantage ce secteur et à assurer la durabilité des systèmes de production, et ce, en misant notamment, sur la recherche scientifique, l’infrastructure et sur le renforcement des capacités des producteurs et des différents acteurs de cette filière, a assuré le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzedine Ben Cheikh, lors de l’ouverture des travaux de la 3e Conférence internationale annuelle de la section africaine de la Société mondiale d’aquaculture (Afraq24) qui se tient du 19 au 22 novembre courant à Hammamet.

Et d’ajouter que le pays entend, aussi, encourager l’investissement privé et renforcer les relations régionales, internationales et académiques, afin d’accélérer la transition vers des systèmes de production plus durables et innovants qui soient respectueux des écosystèmes dans les différentes phases de production.

Lors de cette conférence qui rassemble plus de 1100 experts et représentants d’agences africaines et d’organisations internationales comme la Banque mondiale et la FAO, le ministre a souligné que l’aquaculture figure parmi les secteurs les plus dynamiques à l’échelle internationale et connaît, ces dernières années, une croissance considérable dans les pays africains, faisant observer qu’elle constitue une solution permettant de surmonter les défis de la sécurité alimentaire et de la rareté des ressources hydrauliques dans le continent.

De son côté, Nadia Cherif, coordinatrice de la conférence et professeure à l’Institut National des Sciences et Technologies de la Mer (INSTM) a indiqué que cette rencontre revêt un caractère important dans le renforcement des partenariats et dans l’échange des expériences et expertises dans le domaine aquacole.

Elle a, par ailleurs, fait remarquer qu’une exposition dédiée aux dernières techniques de l’aquaculture se tient parallèlement à cette conférence, ajoutant qu’elle compte plus de 70 exposants internationaux.

Selon le responsable du Laboratoire d’Aquaculture Marine et Continentale de l’INSTM, Mohamed Salah Azaza, la production aquacole varie entre 21 et 22 mille tonnes en Tunisie, soit 13% de la production halieutique totale du pays.

La plupart des produits aquacoles sont destinés à la consommation nationale. Seulement 10% à 15% de ces produits sont exportés vers les pays arabes, européens et vers le Canada, a-t-il renseigné.

Il a, dans ce contexte, fait savoir que ce secteur compte aujourd’hui une trentaine d’entreprises en Tunisie, ajoutant qu’il fait face à de nombreux défis à l’instar des autres secteurs de l’agriculture, parmi lesquels la hausse du coût de la production.

 

Tunisie: Le ministère de la Justice lance le système d’échange électronique des documents judiciaires

Von: walid
21. November 2024 um 10:29
Tunisie: Le ministère de la Justice lance le système d’échange électronique des documents judiciaires

Le ministère de la Justice lance, à partir de ce jeudi 21 novembre 2024, l’exploitation expérimentale effective du nouveau système d’échange électronique des documents judiciaires en matière civile, mis en place dans les tribunaux de première instance pilotes. Cette initiative débute aujourd’hui avec la première chambre civile du tribunal de première instance de Ben Arous. […]

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Saisie de poissons avariés : un commerçant accusé de tromperie

Von: walid
21. November 2024 um 10:23
Saisie de poissons avariés : un commerçant accusé de tromperie

Une campagne conjointe de contrôle menée par les services de sécurité, les agents de contrôle de la municipalité de Tunis, les agents de santé, les cadres de surveillance économique et les inspecteurs de l’Autorité de la sécurité des produits alimentaires a permis de saisir une quantité de poissons avariés dans des marchés et commerces de […]

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La Garde nationale déjoue des opérations de contrebande d’une valeur de 211 000 dinars

Von: walid
21. November 2024 um 10:09
La Garde nationale déjoue des opérations de contrebande d’une valeur de 211 000 dinars

La Direction générale de la Garde nationale a annoncé, ce jeudi, l’interpellation de 146 personnes recherchées et la saisie de 52 véhicules signalés comme volés, dans le cadre des efforts visant à lutter contre les atteintes à l’ordre public et à traquer les individus recherchés. Ces opérations ont été menées dans les différentes zones relevant […]

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Lassaad Ben Abdallah, de la scène à l’écriture romanesque

21. November 2024 um 09:45

L’homme de théâtre Lassaad Ben Abdallah passe de la scène à l’écriture littéraire en publiant son premier roman ‘‘Le citronnier malade’’ chez Contraste Éditions à Sousse.

C’est le second ouvrage de l’auteur publié par le même éditeur, après un étonnant essai au titre prémonitoire écrit pendant la pandémie ‘‘La fin tragique du théâtre… ?’’ publié il y a quatre ans.

Dans Notes confinées, nous plonge cette fois dans une saga qui s’étend sur trois générations, de 1942 à 2017.

À travers le destin croisé de Betbet, un receleur opportuniste, et de ses victimes, Sleh et Anouchka, l’auteur nous entraîne dans une intrigue, se déroulant sur fond de bouleversements historiques et qui au fur et à mesure prend le format d’un polar.

De la Tunisie du Protectorat français à celle des années 2000, le roman explore les méandres de la société tunisienne à travers les yeux de ses personnages complexes et attachants.

Un récit captivant, dont les événements se déroulent entre la banlieue nord de la capitale et le nord-ouest du pays, où le passé refait surface pour éclairer le futur.

Lassaad Ben Abdallah est metteur en scène, dramaturge et producteur de théâtre. Il a dirigé des compagnies publiques et privées à Tunis où il est né et dans différentes régions du pays. Programmateur et directeur artistique de plusieurs festivals et manifestations culturelles, il collabore avec des associations pour la mise en place de projets à caractère culturels.

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Du trafic de drogue à la CIA, le destin agité du taximan Blerim Skoro

21. November 2024 um 09:26

C’est un destin hors du commun qu’a connu le Kosovar immigré aux États-Unis Blerim Skoro mais au-delà de sa vie qui ressemble à un roman, cette histoire révèle les méthodes des renseignements américains qui exploitent pernicieusement la situation précaire de certaines personnes en leur faisant miroiter qu’ils peuvent arranger leur situation puis les laissent livrés à eux-mêmes.

Imed Bahri

Le journal britannique The Times a publié des détails passionnants sur un espion qui travaillait pour l’agence de renseignement extérieur des États-Unis, la Central Intelligence Agency (CIA), qui est parvenu à infiltrer Al-Qaïda et l’État islamique mais sa vie actuelle comme ses débuts est difficile du fait qu’il vit des revenus du taxi qu’il conduit. 

Dans un article intitulé «J’ai donné ma vie à la CIA, ils m’ont trahi», l’espion Blerim Skoro a raconté à la correspondante du journal britannique Josie Ensor comment les services secrets américains ont pu le recruter le matin du 12 septembre 2001 lorsque des agents du Federal Bureau of Investigation (FBI) et de la CIA lui ont rendu visite dans un centre de détention de Brooklyn à New York où il a été arrêté pour trafic de drogue. Les agents présentaient au détenu Blerim Skoro une offre qui allait complètement changer le cours de sa vie.

Skoro, qui avait fui la guerre au Kosovo dans les années 1990 et purgeait une peine de sept ans de prison pour trafic de drogue, affirme que ces agents lui ont dit qu’ils avaient besoin de son aide et que lui voulait juste sortir de prison et retourner auprès de sa famille. 

Skoro, aujourd’hui âgé de 53 ans, a déclaré avoir vu à travers la fenêtre de sa cellule le deuxième avion s’écraser sur l’une des tours du World Trade Center le 11 septembre 2001.

Patriote américain d’abord et ensuite musulman

Selon Ensor, les agents des renseignements considéraient Skoro comme un «agent idéal» car personne ne soupçonnerait un musulman kosovar condamné à une lourde peine de prison donnant ainsi l’impression aux autres détenus qu’il ne peut pas collaborer avec le gouvernement. Un profil au-dessus de tout soupçon. 

Skoro a pris sa mission en prison au sérieux. Il a immédiatement commencé à se laisser pousser la barbe et à mémoriser le Coran. Il a rapidement gagné le respect et la confiance de centaines de détenus musulmans dont un certain nombre étaient des combattants islamistes et ont rencontré Oussama Ben Laden avant les attentats du 11 septembre 2001. Skoro a transmis ce qu’il avait entendu d’eux aux officiers de la CIA. 

Dans le même temps, Skoro a remercié les États-Unis pour leur soutien au peuple du Kosovo dans sa lutte contre les forces serbes. Il a déclaré qu’il n’a pas réfléchi un seul instant avant de collaborer: «Je voulais rendre la pareille à ce pays». Il a dit se considérer à l’époque comme un patriote américain d’abord et ensuite un musulman.

Toutefois, au moment de sa libération en 2007, Skoro a été détenu pendant des mois aux services de l’immigration et des douanes avant d’être expulsé vers le Kosovo. Cela faisait partie d’un plan délibéré de la CIA visant à l’envoyer par la suite dans certains pays pour espionnage, selon ses confidences au Times.

Dans un camp d’entraînement d’Al-Qaïda

Ces missions se sont d’ailleurs étendues de l’Afghanistan à la Syrie, à l’Irak, au Yémen et à travers les Balkans. Skoro a infiltré les camps d’Al-Qaïda au Pakistan dans le cadre de la traque d’Oussama Ben Laden et intercepté les complots terroristes de l’Etat islamique en Syrie. Tout cela avec la promesse qu’un jour il retrouverait sa femme Susan et leurs deux filles Medina et Dafina, toutes citoyennes américaines vivant à New York.

Skoro a suivi une formation auprès de la CIA qui lui a fourni cinq passeports différents et lui a attribué un modeste salaire mensuel. Il a déclaré que les agents des renseignements l’avaient mis en garde contre deux choses: ne dire à personne qu’il travaillait pour eux et ne tuer personne. Il admet avoir rapidement enfreint le premier avertissement en informant sa femme Susan.

Entre 2007 et 2010, il a passé du temps dans un camp d’entraînement d’Al-Qaïda près de la frontière pakistano-afghane avant de prêter allégeance au groupe islamiste et de gravir les échelons de ses rangs.

Ce qui a irrité la CIA à son sujet c’est qu’il n’est jamais entré en contact avec Ben Laden malgré les diverses promesses qu’il leur a faites qu’il allait le rencontrer.

Skoro a mentionné dans son entretien avec le Times qu’un soir alors qu’il se rendait dans une «maison sûre» appartenant à la CIA en Macédoine pour discuter des plans de son prochain voyage au Yémen pour rencontrer Anwar Al-Awlaki, l’un des les dirigeants d’Al-Qaïda, il a été pris dans une embuscade et a été blessé à la jambe.

«Ils m’ont promis beaucoup de choses mais ce n’étaient que des mensonges»

Il explique qu’au lieu de le transporter par voie aérienne vers les États-Unis pour sa sécurité, la CIA lui a demandé de traverser la frontière avec le Kosovo voisin après lui avoir remis une somme d’argent dans une enveloppe. Il a décidé à ce moment-là que c’en était assez. «Ils m’ont promis beaucoup de choses et qu’ils me libéreront pour aller aux États-Unis mais ce n’étaient que des mensonges», a-t-il dit. 

Skoro a pu se rendre au Canada où il a mené une vie normale et a gagné un revenu décent grâce à son travail de vendeur de voitures mais en octobre 2015, il s’est infiltré clandestinement aux États-Unis en se cachant dans un bateau de pêche.

Des agents du FBI et de la police de New York l’ont arrêté après avoir découvert qu’il se trouvait illégalement dans le pays et il a été libéré après avoir passé six mois de détention.

Aujourd’hui, Skoro travaille comme chauffeur de taxi à New York. Leçon de sa vie, il a dit au Times qu’il ne conseille à personne de travailler pour les services secrets américains.

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Abus et recrutement illégal : le ministère de l’Emploi renforce les sanctions

21. November 2024 um 08:38

Le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle a récemment transmis à la justice 31 dossiers sur des abus commis par des établissements privés de formation professionnelle et 60 autres sur des violations commises par des bureaux illégaux de recrutement à l’étranger. Le ministre de l’Emploi, Riadh Chaoud, a annoncé ces poursuites lors d’une séance plénière conjointe entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts.

Le ministre a réaffirmé que son département poursuit activement la lutte contre la corruption pour protéger les droits des demandeurs d’emploi. « Quiconque ose commettre des crimes contre le peuple assumera ses responsabilités devant la loi », a-t-il déclaré.

Les entreprises communautaires deviennent une priorité

Le ministère de l’Emploi a inscrit 120 entreprises communautaires au Registre national des entreprises (RNE).
En outre, Riadh Chaoud a affirmé que le ministère convoquera prochainement un conseil ministériel pour réviser la loi sur les terres domaniales et accorder à ces entreprises la priorité dans leur exploitation

Les autorités tunisiennes révisent actuellement plusieurs lois pour soutenir ces entreprises, qu’elles considèrent comme des moteurs de croissance et de développement économique.

Les autorités préparent un nouveau modèle de développement

Le ministre a souligné que l’instauration d’un nouveau modèle de développement nécessite un changement profond des mentalités et des approches.
« Nous entreprenons un travail de longue haleine pour réussir cette transformation », a-t-il expliqué.

Son département s’investit dans la création d’un cadre législatif et structurel adapté. Tout en soutenant les porteurs de projets à travers des espaces d’initiative. Le ministère a également mis en place une ligne de financement trisannuelle de 20 millions de dinars dans le budget de l’État.

Les fonds alloués restent sous-utilisés

Depuis début 2024, les entreprises communautaires n’ont utilisé que 9 millions de dinars sur les 60 millions de dinars alloués. Pour améliorer la gouvernance, le ministère va créer un comité national de pilotage et des comités régionaux que présideront les gouverneurs.

Le ministère réforme la formation professionnelle

Riadh Chaoud a reconnu que le système de formation professionnelle a perdu de son attrait et s’apprête à réviser les conditions d’accès aux centres. D’ici février 2024, le ministère introduira un certificat de compétences, permettant aux candidats ayant un niveau scolaire inférieur à la 9ᵉ année de base de rejoindre les centres de formation. Cette initiative s’appliquera également aux diplômés de l’enseignement supérieur, comme les titulaires de masters, licences ou doctorats, qui suivront une formation complémentaire de six mois.

Les formations s’aligneront sur les exigences du marché de l’emploi

Le ministère de l’Emploi prévoit de réviser la nomenclature des formations pour mieux répondre aux besoins du marché du travail. Ces changements visent à rendre les formations plus attractives et à mieux préparer les candidats à intégrer le monde professionnel.

Avec TAP

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