Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 12. Oktober 2025Haupt-Feeds

Football – Mondial2026 : Les Aigles de Carthage mettent le cap sur un nouveau récital face à la Namibie

Von: walid
12. Oktober 2025 um 10:23
Football –  Mondial2026 : Les Aigles de Carthage mettent le cap sur un nouveau récital face à la Namibie

Après le carton plein face à Sao Tomé-et-Principe (6-0), vendredi, les Aigles de Carthage ambitionnent de clôturer en beauté les éliminatoires africaines pour la Coupe du monde 2026 de football, et abordent le dernier match des qualifications avec un moral au beau fixe et l’ambition renouvelée de l’emporter haut la main sur la Namibie, lundi, […]

The post Football – Mondial2026 : Les Aigles de Carthage mettent le cap sur un nouveau récital face à la Namibie first appeared on Directinfo.

Revue de Presse : inflation à 5 %, réserves à 105 jours, Bourse en hausse

Von: hechmi
12. Oktober 2025 um 13:38

GabesInflation en léger repli, vigilance renforcée de la BCT sur la LBC/FT, réserves en devises autour de 105 jours d’importations et Tunindex en hausse hebdomadaire. En toile de fond, des tensions sociales à Gabès autour du complexe chimique, secteur clé pour les exportations.

Inflation : nouveau recul à 5 % en septembre

L’INS annonce un taux d’inflation de 5 % en septembre 2025 contre 5,2 % en août. Le repli est porté notamment par un ralentissement des prix de l’alimentation.

Système financier : alerte conformité de la BCT

Le 10 octobre 2025, la Banque centrale de Tunisie appelle banques et établissements financiers à renforcer leurs dispositifs LBC/FT à la lumière d’une évaluation nationale des risques actualisée.

Réserves en devises : autour de 105 jours d’importations

Selon les indicateurs BCT du 9–10 octobre 2025, les avoirs en devises couvrent ~105 jours d’importations (environ 24,5–24,6 Mds TND). Ces chiffres marquent une légère amélioration par rapport au début de mois.

Marché financier : Tunindex en légère progression hebdomadaire

Sur la semaine du 6 au 10 octobre 2025, le Tunindex gagne ~0,6 %, portant sa performance annuelle proche de +25 %.

Industrie et climat social : focus phosphate à Gabès

Des protestations ont visé le complexe chimique de Gabès, avec des revendications liées à la pollution. Le gouvernement rappelle son objectif de relance du phosphate, un pilier des exportations.

L’article Revue de Presse : inflation à 5 %, réserves à 105 jours, Bourse en hausse est apparu en premier sur WMC.

Ali Knis, militant tunisien du Flottille Al-Soumoud, libéré et en route vers la Tunisie

12. Oktober 2025 um 13:39
Ali Knis, militant tunisien du Flottille Al-Soumoud, libéré et en route vers la Tunisie

Le militant tunisien Ali Knis, membre de la Flottille Al-Soumoud, a quitté ce dimanche les territoires occupés en direction de la Jordanie, accompagné d’un représentant de la diplomatie tunisienne, selon un communiqué publié par la Flottille du Maghreb. Arrêté par les autorités d’occupation le 8 octobre, Knis a subi des examens médicaux avant de regagner […]

The post Ali Knis, militant tunisien du Flottille Al-Soumoud, libéré et en route vers la Tunisie first appeared on Directinfo.

La Tunisie modernise ses ports avec l’arrivée de six nouveaux remorqueurs maritimes

12. Oktober 2025 um 13:16

La Tunisie devrait recevoir progressivement le reste des remorqueurs maritimes neufs d’ici la fin janvier 2026, dans le cadre d’un contrat portant sur six unités destinées à soutenir les capacités des ports commerciaux et à renforcer leur préparation logistique et sécuritaire.

Le vendredi 26 septembre 2025, à destination du port de La Goulette, l’Office de la marine commerciale et des ports a réceptionné le premier remorqueur nommé « Bullarigia », première tranche de ce lot dont le coût total est estimé à environ 168 millions de dinars.

Selon le ministère des Transports, cet investissement vise à renouveler la flotte de remorqueurs, à assurer les opérations d’entrée et de sortie des navires tout en garantissant les normes de sécurité les plus élevées au sein des infrastructures portuaires, ainsi qu’à renforcer la préparation pour les interventions d’urgence dans les domaines de l’assistance, du remorquage, de la recherche et du sauvetage.

Le projet s’inscrit dans le cadre des efforts d’accompagnement de la transition énergétique et écologique, de la croissance rapide de la taille des navires commerciaux internationaux, ainsi que du soutien au système national de protection des côtes tunisiennes et de la rationalisation des coûts d’exploitation.

L’article La Tunisie modernise ses ports avec l’arrivée de six nouveaux remorqueurs maritimes est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tensions à Gabès | Incendie au siège du GCT

12. Oktober 2025 um 13:21

Des parties du siège régional du Groupe chimique tunisien (GCT) à Gabès ont été incendiées et plusieurs de ses équipements endommagés dans la nuit du samedi 11 au dimanche 12 octobre 2025, rapporte Mosaïque FM.

Selon les premières informations, des protestataires s’étaient rassemblés samedi devant les locaux du GCT et aux abords des unités de production situées dans la zone industrielle, pour dénoncer la pollution dont se plaignent les habitants depuis plusieurs années et réclamer un environnement sain.

Les forces de l’ordre sont intervenues pour disperser les manifestants regroupés devant l’une des unités de production, mais le feu avait pris dans le siège de la société.

Ces sit-in et marches de protestation se poursuivent depuis plusieurs jours à la suite de l’asphyxie de plusieurs élèves par les gaz toxiques rejetés dans l’air par l’usine du GCT.

Le président Kaïs Saïed a ordonné, samedi, le déploiement d’une équipe à l’usine d’acide phosphorique du GCT à Gabès «afin de remédier au plus vite aux problèmes» dont se plaignent les habitants de la zone, mais ses paroles ne semblent pas avoir calmé les esprits et rassuré les manifestants sur les intentions des autorités. Car ils exigent la fermeture pure et simple de ladite usine, promise depuis 2017 par le gouvernement, mais la promesse tarde à être tenue, alors que les impacts de la pollution industrielle provoquée par l’usine du GCT sur la santé des riverains s’aggravent au fil des ans.

I. B.

L’article Tensions à Gabès | Incendie au siège du GCT est apparu en premier sur Kapitalis.

Fin de la démocratie | Vers une gouvernance algorithmique ?

12. Oktober 2025 um 12:43

Depuis deux mille cinq cents ans, le mot démocratie incarne l’idéal politique par excellence. Héritée d’Athènes, elle fut pensée comme le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple — une définition que Lincoln a reprise à son compte en 1863. Mais à l’ère du numérique, les jeunes génies de la Silicon Valley, baignés dans la culture des data et des algorithmes prédictifs, remettent en cause cette conception. À leurs yeux, la démocratie représentative est lente, irrationnelle et inefficace face à des crises globales (écologiques, économiques, sanitaires) qui exigent des réponses rapides et fondées sur des données massives.

Zouhaïr Ben Amor *

L’idée d’une gouvernance algorithmique, bien que futuriste, est déjà présente dans les travaux de chercheurs tels que Shoshana Zuboff (The Age of Surveillance Capitalism, 2019) et Yuval Noah Harari (Homo Deus, 2015), qui envisagent un monde où la donnée devient un nouvel instrument de pouvoir. Cette «technocratie numérique» n’est plus une fiction, mais un horizon politique envisagé dans les laboratoires californiens, entre une réunion chez OpenAI et un colloque chez Palantir.

I. Le procès de la démocratie

Pour les jeunes ingénieurs de la Silicon Valley, la démocratie est malade. Les taux d’abstention records, la polarisation idéologique, la lenteur législative et la désinformation sur les réseaux sociaux en sont les symptômes les plus visibles. Le politologue Pierre Rosanvallon (La légitimité démocratique, 2008) avait déjà diagnostiqué cette crise de confiance, montrant comment la démocratie représentative s’érode sous le poids de la défiance et du populisme.

Ces nouveaux techno-réformateurs considèrent que la «voix du peuple» exprimée par le vote est obsolète face à la puissance des algorithmes capables de capter nos comportements en continu. Le philosophe Bernard Manin (Principes du gouvernement représentatif, 1995) rappelait pourtant que l’élection repose sur une confiance symbolique, non sur la pure rationalité. Or les Jeunots Génies veulent substituer à cette confiance une mesure permanente des désirs collectifs, comme s’il suffisait d’observer pour comprendre.

Leur critique n’est pas sans fondement : les scandales de corruption et la manipulation électorale (Cambridge Analytica, 2018) ont montré les limites d’un système vulnérable à la désinformation. Mais en voulant remplacer la délibération par la modélisation, ces ingénieurs risquent de réduire la politique à un problème d’optimisation mathématique, oubliant que, selon Hannah Arendt (La Condition de l’homme moderne, 1958), la politique est avant tout un espace d’action et de parole, non de calcul.

II. Une gouvernance par l’algorithme

Le projet des Jeunots Génies est clair : créer une gouvernance où l’intelligence artificielle (IA) remplace la représentation. Chaque citoyen serait un flux de données – ses achats, ses déplacements, ses interactions – analysé pour produire une image fidèle de la volonté collective. L’IA deviendrait un arbitre omniscient, garantissant la justice et l’efficacité.

Cette vision s’inscrit dans la logique du dataïsme décrite par Harari (Homo Deus, chap. 11) : la croyance selon laquelle les données représentent mieux la réalité que les récits humains. En s’appuyant sur des technologies comme la blockchain et l’apprentissage profond (deep learning), l’IA pourrait proposer des politiques fiscales, écologiques ou sanitaires « optimales », basées sur des indicateurs en temps réel.

Mais cette idée rejoint la cybernétique politique imaginée par Norbert Wiener dès 1948, où le contrôle des flux d’information remplace le débat humain. Evgeny Morozov (To Save Everything, Click Here, 2013) met pourtant en garde contre cette illusion du solutionnisme technologique : croire que la technologie peut résoudre les problèmes politiques en les dépolitisant.

Le danger est que cette IA devienne non plus un outil, mais un souverain algorithmique. Qui programmera ses valeurs ? Qui contrôlera ses priorités ? Comme l’a souligné Nick Bostrom (Superintelligence, 2014), une IA dotée d’un pouvoir de décision pourrait rapidement échapper au contrôle humain, transformant la gouvernance en une forme inédite de despotisme numérique.

III. Utopie ou dystopie ?

Le rêve d’une rationalité parfaite se heurte à la question du libre arbitre. Si la machine devine nos désirs avant nous, que devient la liberté ? L’éthique de l’IA, développée notamment par Luciano Floridi (The Ethics of Information, 2013), rappelle que toute donnée est une interprétation : elle n’est ni neutre ni objective. L’IA reproduit les biais de ses concepteurs (bias-in, bias-out).

L’élimination du débat public, de la contradiction et du conflit risquerait d’abolir ce qui fonde la démocratie : la pluralité. Jacques Rancière (La Mésentente, 1995) montre que la démocratie est précisément l’espace du désaccord, où la parole du peuple surgit contre l’ordre établi. La remplacer par un consensus algorithmique reviendrait à instaurer une police des comportements.

De plus, la gouvernance algorithmique pourrait accentuer les inégalités de pouvoir. Comme l’a démontré Cathy O’Neil (Weapons of Math Destruction, 2016), les algorithmes prétendument neutres renforcent souvent les discriminations qu’ils sont censés éliminer. L’utopie d’une justice automatisée vire ainsi à la dystopie technocratique.

IV. Vers un modèle hybride ?

Face à ces dérives potentielles, certains chercheurs envisagent une voie médiane : une démocratie augmentée par l’IA, mais non remplacée par elle. Ce modèle rejoint les réflexions d’Antoinette Rouvroy et Thomas Berns (Le gouvernement algorithmique et la politique des affects, 2013), selon lesquels l’IA peut contribuer à la décision publique, à condition que la transparence et la responsabilité soient assurées.

L’IA deviendrait alors un auxiliaire : elle simule les scénarios, aide à anticiper les crises, éclaire les citoyens. Les élus deviendraient des médiateurs entre le savoir algorithmique et la volonté populaire. Ce modèle rappelle le concept d’«intelligence collective» cher à Pierre Lévy (L’intelligence collective, 1994), où la technologie amplifie la réflexion humaine sans la remplacer.

Mais un tel projet exige une révolution éducative et éthique. Comme le souligne Timnit Gebru (2020), cofondatrice de Black in AI, sans diversité culturelle et contrôle citoyen, aucune IA ne peut prétendre servir l’humanité. L’éducation au raisonnement critique et à la donnée deviendra alors un pilier de la citoyenneté numérique.

Conclusion

Les Jeunots Génies ont raison sur un point : la démocratie athénienne, dans sa forme actuelle, ne suffit plus à gérer la complexité du monde. Cependant, vouloir substituer la machine à l’homme revient à oublier que la démocratie n’est pas une méthode de calcul, mais un projet moral. Claude Lefort (L’invention démocratique, 1981) rappelait que la démocratie repose sur un vide symbolique : nul ne détient le pouvoir en propre, il se négocie en permanence. Or, l’algorithme, en prétendant incarner la vérité, referme cet espace du vide et du débat.

Ainsi, entre l’idéalisme athénien et le pragmatisme algorithmique, la voie à inventer est celle d’une démocratie éclairée par la technologie, mais guidée par des valeurs humaines : liberté, pluralité, responsabilité. La question n’est pas de savoir si l’IA remplacera la démocratie, mais comment elle peut l’aider à se réinventer sans la trahir.

Bibliographie sélective :

  • Arendt, H. La Condition de l’homme moderne, Calmann-Lévy, 1958.
  • Bostrom, N. Superintelligence: Paths, Dangers, Strategies, Oxford University Press, 2014.
  • Floridi, L. The Ethics of Information, Oxford University Press, 2013.
  • Harari, Y. N. Homo Deus, Albin Michel, 2017.
  • Lefort, C. L’invention démocratique, Fayard, 1981.
  • Manin, B. Principes du gouvernement représentatif, Flammarion, 1995.
  • Morozov, E. To Save Everything, Click Here, PublicAffairs, 2013.
  • O’Neil, C. Weapons of Math Destruction, Crown, 2016.
  • Rancière, J. La Mésentente, Galilée, 1995.
  • Rosanvallon, P. La légitimité démocratique, Seuil, 2008.
  • Rouvroy, A. & Berns, T. Le gouvernement algorithmique et la politique des affects, Presses Universitaires de Namur, 2013.
  • Wiener, N. Cybernetics: Or Control and Communication in the Animal and the Machine, MIT Press, 1948.
  • Zuboff, S. The Age of Surveillance Capitalism, Profile Books, 2019.

L’article Fin de la démocratie | Vers une gouvernance algorithmique ? est apparu en premier sur Kapitalis.

Météo Tunisie : Ciel nuageux et pluies locales attendus ce dimanche

Von: hechmi
12. Oktober 2025 um 11:32

météo TunisieLe temps de dimanche sera partiellement à densément nuageux, selon l’Institut National de la Météorologie (INM). Des pluies éparses, parfois orageuses, toucheront les régions côtières avant de s’étendre l’après-midi vers le Nord-Ouest et le Centre-Ouest.

Vents soutenus sur les côtes et au Sud

Le vent soufflera de secteur sud sur le Nord et le Centre, et de secteur est sur le Sud. Il sera relativement fort près des côtes et sur les régions méridionales, où des tourbillons de sable locaux sont possibles. Ailleurs, il restera faible à modéré. Ces conditions pourraient réduire la visibilité, notamment dans le Sud.

Mer agitée et températures stables

La mer sera moutonneuse à agitée au Nord et dans le Golfe de Gabès, alors qu’elle restera peu agitée ailleurs. Les températures maximales varieront entre 26 et 32 °C sur la plupart des régions, et avoisineront 24 °C sur les hauteurs de l’Ouest.

L’INM recommande la prudence aux usagers de la mer et aux automobilistes dans les zones exposées aux rafales et aux précipitations. Ces conditions traduisent un temps typiquement automnal, marqué par des contrastes régionaux et une instabilité passagère.

L’article Météo Tunisie : Ciel nuageux et pluies locales attendus ce dimanche est apparu en premier sur WMC.

Basket-ball – Pro A : résumé de la 5ᵉ journée

Von: walid
12. Oktober 2025 um 11:30

La 5ᵉ journée du championnat tunisien Pro A de basket-ball a livré ses premiers résultats samedi. Dans la Poule A, le Club Africain a écrasé le BC Mahdia 92-52 à la salle Gorjani, conservant sa première place avec 10 points après cinq matchs.

L’ES Sahel a également confirmé sa solidité en dominant l’ES Goulette 88-55 à Sousse. Avec 9 points, le club de la côte est désormais deuxième du classement.

Dans les autres rencontres, la JS Manazeh s’est imposée 72-62 sur le parquet de DS Grombalia, qui reste quatrième avec 6 points. L’ES Goulette et CSB Mahdia ferment la marche avec le même total de points.

Classement Poule A :

C. Africain – 10 pts / 5 matchs

ES Sahel – 9 pts / 5 matchs

JS Manazeh – 8 pts / 5 matchs

DS Grombalia – 6 pts / 5 matchs

CSB Mahdia – 6 pts / 5 matchs

ES Goulette – 6 pts / 5 matchs

Poule B : US Monastir et S. Nabeulien en tête

Dans la Poule B, US Monastir a remporté une victoire 72-62 contre US Ansar vendredi à Monastir, rejoignant S. Nabeulien en tête avec 9 points chacun après cinq rencontres pour Nabeulien et quatre pour Monastir.

JS Kairouan a battu 69-48 ES Radès à Radès, tandis que S. Nabeulien a dominé 75-67 AS Hammamet. ES Radès et JS Kairouan totalisent respectivement 7 points, tandis que AS Hammamet et US Ansar ferment le classement avec 6 et 4 points.

Classement Poule B :

US Monastir – 9 pts / 5 matchs

S. Nabeulien – 9 pts / 5 matchs

JS Kairouan – 7 pts / 4 matchs

ES Radès – 7 pts / 5 matchs

AS Hammamet – 6 pts / 5 matchs

US Ansar – 4 pts / 4 matchs

L’article Basket-ball – Pro A : résumé de la 5ᵉ journée est apparu en premier sur WMC.

Mondial 2026 – Qualifs : La Tunisie veut finir en beauté face à la Namibie

Von: walid
12. Oktober 2025 um 11:27

Déjà qualifiés pour la phase finale de la Coupe du monde 2026, les Aigles de Carthage s’apprêtent à disputer lundi leur dernier match des éliminatoires face à la Namibie, au stade Hamadi Agrebi de Radès. Forts de leur large succès contre Sao Tomé-et-Principe (6-0), les Tunisiens visent une nouvelle prestation convaincante pour clore la campagne sur une note éclatante.

Objectif : conclure en leaders incontestés

Avec 25 points au compteur, la Tunisie domine largement le groupe H, devant la Namibie (15 pts) et le Libéria (14 pts). Une victoire lundi porterait son total à 28 points, soit le meilleur score de toutes les équipes engagées dans ces éliminatoires.
Au-delà du résultat, les hommes de Sami Trabelsi espèrent préserver leur invincibilité défensive, aucun but n’ayant encore été encaissé depuis le début de la compétition.

Cette solidité, combinée à un jeu collectif de plus en plus fluide, doit permettre aux Tunisiens de consolider leur position au classement FIFA et d’espérer figurer dans le troisième chapeau lors du tirage au sort du Mondial, prévu le 5 décembre.

Un adversaire à ne pas sous-estimer

Malgré la différence de niveau, la prudence reste de mise. Les Brave Warriors tenteront de sauver l’honneur après leur défaite contre le Libéria, qui a presque anéanti leurs chances d’accéder aux barrages.
Les statistiques récentes rappellent d’ailleurs que la Namibie reste redoutable pour la Tunisie : les deux dernières confrontations se sont soldées par un match nul (0-0) et une victoire namibienne (1-0) lors de la CAN 2024 en Côte d’Ivoire.

Une opportunité pour les nouveaux visages

Face à la Namibie, certains joueurs auront l’occasion de gagner du temps de jeu et de convaincre le staff technique. Parmi eux : Moataz Naffati (Norrkoping/Suède), Sebastian Tounekti (Celtic/Ecosse), remis de blessure, et Firas Belarbi (Al-Shariqa/Émirats arabes unis).

Le sélectionneur pourra également s’appuyer sur les bonnes prestations récentes de Ismaël Gharbi, Elias Saad et Firas Chaouat, auteurs d’un match solide face à Sao Tomé.

Prochaines étapes : une saison chargée

Après ces éliminatoires, la Tunisie enchaînera avec la Coupe arabe au Qatar, puis la CAN 2025 au Maroc, avant la Coupe du monde 2026 (Canada–États-Unis–Mexique).
Les Aigles visent un objectif historique : franchir pour la première fois le cap du premier tour d’un Mondial, tout en consolidant leur statut de référence du football africain.

L’article Mondial 2026 – Qualifs : La Tunisie veut finir en beauté face à la Namibie est apparu en premier sur WMC.

Bouargoub : la cochenille du cactus détruit 500 hectares de figuiers de Barbarie

12. Oktober 2025 um 12:24
Bouargoub : la cochenille du cactus détruit 500 hectares de figuiers de Barbarie

La cochenille du cactus poursuit son avancée destructrice dans la région de Bouargoub, l’un des plus grands pôles de production de figuiers de Barbarie en Tunisie. D’après Sami Houeidi, président de l’Union locale de l’agriculture et de la pêche, près de 500 hectares sur un total de 1 500 ont déjà été anéantis par ce […]

The post Bouargoub : la cochenille du cactus détruit 500 hectares de figuiers de Barbarie first appeared on Directinfo.

Gabès : retour au calme après une nuit de tensions

Von: walid
12. Oktober 2025 um 11:49
Gabès : retour au calme après une nuit de tensions

Le calme est revenu, dimanche matin, dans la ville de Gabès et les localités proches de la zone industrielle de la région, après une nuit mouvementée durant laquelle les pneus ont été brulés et les routes ont été bloquées en guise de protestation menée par des groupes de jeunes contre la détérioration de la situation […]

The post Gabès : retour au calme après une nuit de tensions first appeared on Directinfo.

La Tunisie occupe la première place dans la liste des cinq meilleurs destinations des Chinois

Von: walid
12. Oktober 2025 um 11:46
La Tunisie occupe la première place dans la liste des cinq meilleurs destinations des Chinois

La Tunisie a occupé la première place dans la liste des cinq meilleurs destinations pour les touristes chinois en termes de produits de « choix sûrs », pendant les vacances mi-automne (du 1er au 8 octobre 2025), selon le classement des destinations touristiques les plus sûres au monde publié par “Tongcheng Travel” une plateforme de […]

The post La Tunisie occupe la première place dans la liste des cinq meilleurs destinations des Chinois first appeared on Directinfo.

Tunisie: Météo du dimanche 12 octobre 2025

Von: walid
12. Oktober 2025 um 08:17
Tunisie: Météo du dimanche 12 octobre 2025

Le temps sera dimanche partiellement à densément nuageux avec des pluies éparses et temporairement orageuses sur les régions côtières, selon les prévisions de l’Institut National de la Météorologie (INM) . Ces pluies concerneront, l’après-midi, le Nord-ouest et le Centre-ouest. Le vent soufflera de secteur sud sur le Nord et le Centre et du secteur est […]

The post Tunisie: Météo du dimanche 12 octobre 2025 first appeared on Directinfo.

Football | Sebastian Tounekti jouerait-il lundi contre la Namibie ?

12. Oktober 2025 um 12:01

Pourquoi Sebastian Tounekti, la nouvelle recrue du Celtic Glasgow, n’a-t-il pas joué lors du dernier match de l’équipe de Tunisie pour les éliminatoires de la Coupe du monde malgré sa convocation ?

Le nouvel international a deux tournois majeurs à l’horizon avec les Aigles de Carthage, dont la prochaine Coupe d’Afrique des Nations, puis la Coupe du monde 2026, l’été prochain.

Mais vendredi, pour le match de qualification de la Tunisie pour la Coupe du monde contre Sao Tomé-et-Principe, le coach Sami Trabelsi ne l’a pas fait jouer. Ses coéquipiers ont certes fait le nécessaire en remportant le match par le confortable score de 6 à 0 et en confortant leur première place à la tête de leur groupe, mais son absence à suscité des interrogations. Car il était très attendu par le public tunisien.

L’absence de Tounekti de la sélection tunisienne s’explique par une blessure récemment contractée, mais il n’est pas rentré pour autant à Glasgow.

Souffrant d’un problème au mollet, le joueur a passé des examens lundi matin et sa blessure ne semble pas grave.

L’ailier polyvalent a donc simplement dû se reposer quelques jours, ce qui explique son absence de la sélection de vendredi. Il sera toutefois intéressant de voir s’il sera présent demain, lundi, contre la Namibie.

La situation actuelle de Tounekti est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle du point de vue du Celtic, qui a des matchs importants à venir après la trêve internationale d’octobre, et le Tunisien y jouera un rôle majeur.

I. B.

L’article Football | Sebastian Tounekti jouerait-il lundi contre la Namibie ? est apparu en premier sur Kapitalis.

Tennis de table | Tunis accueille les Championnats d’Afrique ITTF 2025

12. Oktober 2025 um 11:19

Du 12 au 19 octobre 2025, la ville de Tunis vibrera au rythme de l’énergie et du talent des meilleurs joueurs de tennis de table africains à l’occasion des Championnats d’Afrique ITTF 2025, qui se tiennent au Complexe multisports de Radès. Des athlètes de tout le continent sont en lice pour les places qualificatives aux Championnats du monde par équipes ITTF 2026 à Londres, au Royaume-Uni.

Malgré l’absence remarquée du Nigérian Quadri Aruna, numéro un mondial, le tournoi compte néanmoins un plateau de stars, parmi lesquelles l’Égyptien Omar Assar, l’Algérien Mehdi Bouloussa, le Tunisien Wassim Essid, l’Égyptienne Hana Goda, le Nigérian Olajide Omotayo et le Français Abdel-Kader Salifou.

Aruna, quadruple champion olympique a invoqué la fatigue liée à un calendrier international exigeant pour justifier son forfait. Ayant participé à de nombreux tournois WTT tout au long de l’année, l’athlète chevronné a souligné l’importance de privilégier le repos et la récupération avant les prochaines compétitions.

De la direction de la Fédération tunisienne de tennis de table (FTTT) à la Fédération africaine de tennis de table (ITTF Afrique), l’esprit de l’événement est celui de la célébration et de l’unité par le sport.

I. B.

L’article Tennis de table | Tunis accueille les Championnats d’Afrique ITTF 2025 est apparu en premier sur Kapitalis.

“Brises Andalouses” : une semaine dédiée à la musique arabo-andalouse au CACL Ksar Saïd

Von: walid
12. Oktober 2025 um 10:59

A l’occasion de l’Octobre musical 2025, le Centre des arts, de la culture et des lettres (CACL), Ksar Saïd, au Bardo, abritera, du 16 au 22 octobre prochain, une manifestation baptisée “Brises Andalouses”.

Des experts en musique andalouse prendront part à cet évènement qui sera ouvert par un séminaire intellectuel autour de l’influence de la musique Andalouse en Tunisie et une exposition documentaire sur les archives du festival du Malouf de Testour.

Présidées par Zoheir Ben Yousef et FethiGasmi, les deux séances scientifiques au programme verront la participation de Mokhtar Mestissar, Fethi Zghonda, Mourad Zebidi et Zoheir Ben Youssef. Les intervenants aborderont les thématiques suivantes : la naissance de la Rachidia, la musique classique pendant la Dynastie Husseinite, le mystique soufi et érudit Abou al-Hasan al-Shuchtari et la contribution du chanteur tunisien Mnaouar Zarrouk dans la musique andalouse.

La clôture de la manifestation verra une soirée musicale avec la Troupe du Malouf de Testour conduite par Cheikh Badreddine Jebiss.

La musique andalouse ou arabo-andalouse est le résultat d’un métissage entre la musique arabe venue de l’Orient, la musique afro-berbère du Maghreb et la musique pratiquée dans la Péninsule Ibérique avant l’année 711.

Née dans le raffinement des palais d’al-Andalus, la musique andalouse est le témoignage vivant d’une civilisation cosmopolite, où se mêlaient les cultures arabes, berbères, juives et chrétiennes dans une alchimie savante et sensible.

L’article “Brises Andalouses” : une semaine dédiée à la musique arabo-andalouse au CACL Ksar Saïd est apparu en premier sur WMC.

Pauvreté en Tunisie : pourquoi les politiques d’assistance échouent depuis 1956

12. Oktober 2025 um 10:55

Pour se donner bonne conscience et masquer leur incapacité à éradiquer la pauvreté, et ce, depuis l’accès du pays à l’indépendance, les exécutifs des régimes politiques qui se sont succédé à la tête du pays,  ont cette tendance à faire beaucoup de bruit autour des quelques mesurettes qu’ils instituent, chaque année,  dans le cadre des lois de finances en faveur des pauvres appelées chastement personnes vulnérables.

Le projet de loi de finances 2026, tel qu’il est présenté récemment par le gouvernement de Sarra Zenzeri, n’a pas échappé à la règle avec une importante nuance, voire une nouveauté.

Pour comprendre les tenants et aboutissants de la pauvreté

Avant d’expliquer cette nuance, rappelons à nos lecteurs trois éléments d’information majeurs sur la pauvreté dans le monde et en Tunisie.

Selon la Banque mondiale, la pauvreté est, principalement, définie  en termes monétaires, en utilisant un seuil de revenu par jour pour mesurer l’extrême pauvreté. Ce seuil international, actuellement de 2,50 dollars en parité de pouvoir d’achat, sert de référence pour suivre les progrès mondiaux.

La Banque, tout comme des agences spécialisées de l’ONU (PNUD…), utilisent aussi le taux de pauvreté multidimensionnelle qui inclut des aspects non monétaires comme l’accès à l’éducation, la santé, l’eau et l’électricité pour obtenir une vision plus complète de la pauvreté.

« Depuis 1956, la Tunisie n’a jamais eu de véritable politique de lutte contre la pauvreté ; les gouvernements successifs se sont contentés de mesures d’accompagnement pour apaiser la misère sans jamais s’attaquer à ses causes. »

 

Le deuxième élément d’information concerne le nombre de pauvres en Tunisie.

Selon les critères de la Banque mondiale, sur une population totale de 11 millions environ, la Tunisie compte, officiellement, 1,7 million de pauvres qui vivent en dessous du seuil de pauvreté (7 dinars par jour) dont un demi-million environ vit dans l’extrême pauvreté avec seulement 4 dinars par jour.

Ce chiffre est effrayant. Et pour cause. La Chine, dont le peuple était rationné dans les années 50 et avait le même degré de développement que la Tunisie, a annoncé, en 2020, l’éradication totale de la pauvreté à la faveur d’une vision claire. Il s’agit d’un véritable exploit lorsqu’on sait que ce pays compte 1,4 milliard d’habitants.

Le troisième élément porte sur l’effort déployé, depuis l’accès du pays à l’indépendance en 1956, pour encadrer la pauvreté. D’après l’ancien ministre des Affaires sociales, Mohamed Trabelsi  (2020-2021) « depuis l’accès du pays à l’indépendance en 1956, la Tunisie n’a jamais eu de véritable politique de lutte contre la pauvreté ». Le ministre qui intervenant sur la chaîne de télévision privée Attessia, a jouté que « les gouvernements qui se sont succédé à la tête de pays n’ont fait qu’instituer des mesures d’accompagnement pour venir en aide aux pauvres du pays et non pour extirper la pauvreté ».

« Le projet de loi de finances 2026 introduit une approche inédite : autonomiser les personnes vulnérables par l’inclusion financière, la formation et l’économie sociale. »

La nouveauté du PLF 2026

Pour revenir à la nouveauté du PLF 2026,  ce projet met l’accent sur l’autonomisation effective des catégories vulnérables en pariant sur l’inclusion financière, la formation, et l’élargissement des sphères de l’économie sociale et solidaire.

Dans d’autres pays  qui ont lutté avec efficacité contre la pauvreté, cas du Mexique, ils ont exigé en contrepartie des aides matérielles, l’engagement de leurs bénéficiaires à scolariser leurs enfants, à les vacciner et à les orienter vers la formation professionnelle en cas de décrochage scolaire. L’ultime but étant de leur donner les moyens de vivre dignement. La règle est simple : un adulte pauvre ne doit plus enfanter des progénitures aussi pauvres que lui. La pauvreté n’est pas une fatalité.

« La Chine, au même niveau de développement que la Tunisie dans les années 1950, a éradiqué la pauvreté en 2020 grâce à une politique constante et planifiée. »

 

Quant aux chances de mener à terme cette nouvelle politique d’éradication de la pauvreté avec comme corollaire l’autonomisation et la responsabilisation des bénéficiaires, nous pensons qu’elle a peu de chance de réussir en raison de l’instabilité politique et gouvernementale qui prévaut dans le pays. Comprendre : l’instrumentalisation des pauvres par les régimes politiques comme filon électoral pour perdurer sera toujours hélas à l’ordre du jour. C’est le commerce sordide des pauvres.

ABOU SARRA

CHIFFRES CLÉS

  • 2,50 $ : c’est le seuil mondial d’extrême pauvreté, défini par la Banque mondiale, qui sert de référence pour mesurer les progrès économiques.
  • 7 dinars par jour : seuil tunisien de pauvreté monétaire, en dessous duquel vivent près de 1,7 million de citoyens.
  • 500 000 Tunisiens : un demi-million de personnes ne disposent que de 4 dinars par jour pour survivre.
  • 2020 : année où la Chine a officiellement éradiqué la pauvreté, contrastant avec la stagnation tunisienne.
  • 1956-2025 : près de 70 ans d’indépendance sans politique structurelle de lutte contre la pauvreté.

L’article Pauvreté en Tunisie : pourquoi les politiques d’assistance échouent depuis 1956 est apparu en premier sur WMC.

Sur la route de la soie touristique, la Tunisie devient une escale de confiance

12. Oktober 2025 um 11:00

La Tunisie s’impose désormais comme une escale de confiance sur la nouvelle route de la soie touristique. Selon un rapport publié par la plateforme chinoise Tong Cheng Travel, l’une des plus grandes agences de voyages en ligne du pays, la Tunisie a été classée première destination mondiale la plus sûre et la plus attrayante pour les touristes chinois durant les congés de la Fête de la mi-automne (1ᵉʳ–8 octobre 2025), rapporte l’Agence TAP.

Ce classement place Tunis devant des poids lourds du tourisme international comme le Japon, l’Espagne, le Vietnam et la Nouvelle-Zélande. Un symbole fort, dans un contexte mondial où la sécurité et la qualité du séjour sont redevenues des critères décisifs pour les voyageurs.

L’étude de Tong Cheng Travel met en lumière une tendance claire : les touristes chinois se tournent de plus en plus vers des voyages lointains, haut de gamme et sécurisés. Durant cette période, les réservations de produits touristiques dits Safe Choice ont augmenté de 30 % par rapport à la fête du Travail, tandis que les séjours de plus de deux nuits ont progressé de 52 %.

Ce glissement traduit une mutation culturelle : les touristes chinois recherchent moins la consommation de masse que l’expérience authentique et la fiabilité du service. C’est dans cette niche qualitative que la Tunisie s’est distinguée, en offrant un équilibre entre patrimoine, hospitalité et stabilité.

Diplomatie et stratégie gagnante

Derrière cette réussite se dessine une stratégie de reconquête du marché asiatique, amorcée depuis plusieurs années par les autorités tunisiennes et l’Office national du tourisme tunisien (ONTT). Participation aux salons spécialisés, campagnes ciblées sur les réseaux chinois et partenariats avec des agences locales : tout concourt à inscrire la Tunisie dans le radar du voyageur chinois moderne.

Dans un Moyen-Orient et une Afrique en pleine reconfiguration touristique, la Tunisie apparaît comme une alternative sûre et élégante, loin des zones de tension, mais proche des imaginaires méditerranéens.

Cette distinction dépasse le seul cadre touristique. Elle renforce la crédibilité internationale d’un pays qui cherche à conjuguer ouverture et sécurité, tradition et modernité.
Sur la route de la soie du XXIᵉ siècle, la Tunisie ne se contente plus d’être un carrefour géographique : elle devient un carrefour de confiance, où la culture, la stabilité et la qualité de vie attirent désormais les regards venus d’Orient.

Lire aussi:

L’article Sur la route de la soie touristique, la Tunisie devient une escale de confiance est apparu en premier sur webdo.

Italianités : La présence italienne dans l’architecture tunisienne

Dualité d’une esthétique socioculturelle

C’est à l’occasion de l’ouverture récente du Palais Ahmed Bey, à La Marsa (du côté du Saf-Saf), qu’une exposition consacrée aux monuments, bâtiments et palais, œuvres d’architectes, entrepreneurs et artisans italiens, et situés à Tunis, a été proposée au public le jeudi 9 octobre dernier, en présence des initiateurs, et plus particulièrement des initiatrices, de ce projet.

Organisée par l’association « Nous Tous », les « Archives de la mémoire des Italiens de la Tunisie » (AMIT), le « Laboratoire d’archéologie et d’architecture maghrébines » (LAAM) et le Centre culturel Dante Alighieri de Tunisie, avec le soutien de la Fondation Rosa Luxemburg, cette exposition se poursuivra jusqu’au 12 octobre. Elle se déplacera ensuite à l’École Nationale d’Architecture et d’Urbanisme de Tunis (ENAU), du 13 au 19 octobre, puis à El Teatro d’El Mechtel, du 21 au 31 octobre. Elle révèle l’influence italienne dans l’architecture de la ville de Tunis et de ses environs.

En prélude, les représentantes de ces institutions – Mme Silva Finzi, commissaire de l’exposition ; Rabaâ Ben Achour, de l’association « Nous Tous » ; Beya Laâbidi, directrice du LAAM et historienne – ainsi que les chercheurs Ahmed Saâdaoui (archéologue et professeur d’histoire à l’Université de la Manouba), Sabrina Ghattas et Rosy Candiani (écrivaine et professeure en histoire du théâtre et du mélodrame), ont tenu un point de presse afin d’éclaircir les grandes lignes, les tenants et les aboutissants de cet événement culturel d’envergure.

Ce qu’il faut savoir de prime abord, c’est que les Italiens, le XVI -ème siècle et jusqu’au début du XX -ème siècle, ont été bien plus nombreux que d’autres communautés, comme la française ou la maltaise. Émigrant massivement vers la Tunisie pour des motifs économiques, politiques et autres, ils ont été bien accueillis – et le sont toujours – occupant de multiples fonctions, s’intégrant à la société tunisienne et devenant propriétaires de terres agricoles et d’établissements industriels et manufacturiers.

De génération en génération, la Tunisie va être significativement influencée, particulièrement dans le domaine de l’architecture. Bon nombre de nos quartiers résidentiels dans le Tunis moderne ou la « Ville européenne », en dehors de la Médina, présentent des œuvres à caractère baroque et rococo, que ce soit dans les édifices religieux, les palais beylicaux, les demeures et résidences de notables, les simples immeubles, ou même les habitats ruraux.

Il faut noter qu’une bonne partie de cette communauté italienne, notamment les propriétaires terriens, s’était aussi installée aux abords de la Medjerda, dans les villages avoisinants.

Mme Silva Finzi a donné un aperçu de cette initiative et de son objectif : faire découvrir les spécificités de l’influence italienne en Tunisie dans le domaine de l’architecture et de la décoration, ainsi que les échanges qui se sont établis entre les deux communautés. Elle a précisé qu’un des notables italiens, Giuseppe Rappo, qui s’est fait un nom dans le pays, avait marié sa fille à Mahmoud Bey, illustrant par là cette dualité de l’héritage culturel.

L’exposition en elle-même est un corpus composé de 13 panneaux, sous forme de photographies, révélant la présence et la profondeur de l’empreinte italienne tant dans la ville de Tunis et ses environs que dans les villages de la basse vallée de la Medjerda. On y trouve des façades d’immeubles, des éléments décoratifs, des motifs de carreaux de faïence… L’ensemble d’édifices a été sélectionné parmi le millier de monuments que Sabrina Ghattas avait visité et photographié, incluant, entre autres, Tourbet El Bey, la Mosquée de Halfaouine et la Mosquée Hammouda Pacha, connus pour leur riche décor baroque. Le tout est accompagné de textes explicatifs de chercheurs, ainsi que de biographies d’architectes et d’entrepreneurs nés et ayant exercé en Tunisie.

C’est une exposition fort riche, qui traduit ces liens ancestraux entre les deux pays voisins et les deux communautés qui ont partagé des pans entiers de l’histoire de cette Mare Nostrum, cette Méditerranée qui nous a toujours réunis.

L’article Italianités : La présence italienne dans l’architecture tunisienne est apparu en premier sur webdo.

❌
❌