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Machines agricoles italiennes : l’Italie confirme sa position en Tunisie et irrigue la ferme du futur

24. Oktober 2025 um 10:14

TUNIS — Le séminaire « Solutions italiennes pour la ferme du Futur », du 22 octobre au Novotel Lac, confirme la dynamique de rapprochement commercial et technologique entre l’Italie et la Tunisie dans le secteur agricole. Organisé par l’Agence ICE de Tunis en collaboration avec FEDERUNACOMA et le Bureau des Biens d’Équipement de Rome, l’événement a été inauguré par l’Ambassadeur d’Italie, la direction de l’ICE et une représentante de l’APIA tunisienne.

L’Italie demeure le premier fournisseur de machines agricoles pour la Tunisie, avec une part de marché de 30,5 % en 2024 (+35,7 % par rapport à 2023).

Huit entreprises italiennes à la rencontre du marché tunisien

Huit fabricants italiens — ANNOVI REVERBERI, ARGO TRACTORS, CIFARELLI, CIMA, MASCAR, RM, SELVATICI et SIMOL — ont pris part au cycle de deux jours. La délégation doit rencontrer plus d’une centaine d’opérateurs locaux (importateurs, distributeurs et acteurs de terrain) pour nouer des partenariats commerciaux et explorer des solutions adaptées aux exploitations tunisiennes, majoritairement familiales et privées.

L’ambassadeur Alessandro Prunas rappelle que « l’innovation et la durabilité sont au cœur de la coopération agricole italo-tunisienne », dans la continuité du programme TANIT.

Agenda : séminaire technique et visites professionnelles

La première journée (22 octobre) a été consacrée à un séminaire technique impliquant acteurs italiens (FEDERUNACOMA, AICS, CIHEAM) et institutions tunisiennes (INAT, APIA, CTAB). Les sessions ont mis l’accent sur l’innovation, la durabilité et l’adaptation des machines aux besoins locaux. La deuxième journée (23 octobre) était consacré aux visites chez des distributeurs et importateurs tunisiens de poids (MATEB, Domaine Neferis, HMT, Groupe Loukil, SOCOOPEC, OIS Tracteur, SOSEC), pour des démonstrations et rencontres B2B.

Chiffres clés du secteur agricole tunisien

La présentation conjointe d’APIA fait apparaître un profil agricole solide mais vulnérable :

  • Superficie totale de la Tunisie : 16 millions d’ha ;
  • terres labourables : 5,3 Mha (4,5 Mha cultivées) ;
  • forêts et parcours : 5,7 Mha.
  • 92 % des surfaces cultivées sont pluviales, seulement 8 % irriguées.
  • Le secteur agricole et agro‑alimentaire représente environ 13 % du PIB.
  • Produits phares : huile d’olive (place mondiale notable ; 2ᵉ producteur mondial sur le premier semestre 2025), dattes, fruits et légumes, produits de la pêche.
  • Croissance des échanges : sur les 9 premiers mois de 2024, les exportations depuis la Tunisie vers l’Italie dans l’agro-industrie ont atteint 1,1 Md€ (+17,4 % vs 2023).

Défis et perspectives : innovation et services

Au‑delà de la qualité technique des machines italiennes — unanimement saluée — les intervenants ont insisté sur la nécessité de structurer le service après‑vente. « Le véritable enjeu commercial se déplace désormais de l’excellence du produit vers l’excellence du service », a rappelé Bernard Prevete, directeur du bureau ICE de Tunis. Disponibilité de pièces, assistance technique sur l’ensemble du territoire et formation des réparateurs locaux figurent parmi les priorités pour transformer la vente en relation durable.

L’APIA affirme que « les projets durables et les financements verts constituent une priorité pour renforcer la compétitivité du secteur agricole tunisien ».

Déclarations et messages clés

L’Ambassadeur d’Italie, Alessandro Prunas, a mis en avant les synergies entre entreprises et institutions italiennes et tunisiennes, ainsi que le rôle du programme TANIT dans le cadre du « Piano Mattei ». Il a souligné l’importance de l’innovation et de la durabilité comme leviers de la coopération bilatérale. Côté tunisien, l’APIA accompagne l’investissement privé agricole et met l’accent sur les projets durables, l’accès aux financements verts et l’accélération des filières à haute valeur ajoutée.

Bernard Prevete souligne que « le véritable enjeu commercial se déplace désormais de l’excellence du produit vers l’excellence du service », insistant sur la formation et la disponibilité des pièces.

Vers la ferme du futur : durabilité, formation et opportunités

L’événement illustre une opportunité pour moderniser l’agriculture tunisienne : irrigation économe en eau, motorisation adaptée, solutions de précision et énergies renouvelables.

L’APIA, engagée dans des processus d’accréditation auprès du Fonds Vert pour le Climat, se positionne pour catalyser des investissements qui combinent performance économique et résilience climatique. Pour les industriels italiens, la Tunisie offre un marché porteur — mais exigeant — où après‑vente, formation et adaptation locale feront la différence.

Les organisateurs ont souligné que les « Solutions italiennes pour la ferme du Futur » est plus qu’un salon B2B : c’est un signal de renforcement des chaînes de valeur euro‑méditerranéennes autour d’un enjeu majeur — nourrir durablement et efficacement — et d’un appel à construire des partenariats service‑oriented.

Le succès dépendra désormais de la capacité des acteurs à transformer échanges commerciaux en coopération industrielle et en transferts de compétences durables.

CHIFFRES CLES

  • 30,5 % — L’Italie conserve une part dominante du marché tunisien des machines agricoles. Cette position reflète la solidité des échanges techniques et commerciaux bilatéraux. Elle confirme l’ancrage italien dans la modernisation agricole du pays.
  • 1,1 Md€ — Les exportations tunisiennes vers l’Italie dans l’agro-industrie ont progressé de 17,4 % sur un an. Cette tendance illustre la vitalité du commerce bilatéral et la montée en gamme des produits tunisiens.
  • 13 % — Le secteur agricole et agroalimentaire représente une part importante du PIB tunisien. Il demeure un levier essentiel de croissance et d’emploi, mais reste vulnérable au climat et à l’accès à l’eau.
  • 92 % — Les surfaces cultivées tunisiennes dépendent presque entièrement des pluies. L’irrigation limitée (8 %) met en avant la nécessité d’investir dans des technologies économes en eau.
  • 8 entreprises — Les fabricants italiens présents à Tunis cherchent à renforcer leur ancrage local par des partenariats et des services de proximité.

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Gabès : un an pour restaurer la mer si le déversement de phosphogypse cessait

Von: walid
22. Oktober 2025 um 21:47

Pollution GABESL’arrêt du déversement de phosphogypse dans la mer de Gabès permettrait de restaurer son équilibre écologique en une année, selon l’expert en environnement industriel, Samir Gazbar. Ce rétablissement rapide serait favorisé par la force des marées qui caractérise cette zone côtière.

Une pollution étendue sur trois kilomètres

L’expert souligne la nécessité de nettoyer la zone marine contaminée par le phosphogypse, s’étendant sur environ trois kilomètres au large des plages de Chatt Essalem et de Ghannouch.

Cette opération impliquerait deux à trois ans de dragage. Le volume total de phosphogypse rejeté depuis la création du Groupe Chimique Tunisien (GCT) est estimé à 200 millions de tonnes, selon ses estimations.

Un stockage temporaire jugé irréalisable

Samir Gazbar écarte l’idée d’un arrêt temporaire du déversement avec stockage du phosphogypse dans des bassins. Il la considère techniquement irréalisable, en raison des 15 000 tonnes de résidus rejetées chaque jour dans la mer.

Il précise également que la valorisation du phosphogypse ne pourrait concerner qu’une quantité limitée, sans impact significatif sur la résolution durable du problème.

Appel à démanteler les unités polluantes

Pour l’expert, la seule solution durable consisterait à démanteler les unités industrielles du GCT responsables du déversement. Ces installations, selon lui, ont provoqué des dégâts importants à l’environnement marin et freiné le développement économique et industriel de la région.

Il déplore en outre le caractère vétuste des infrastructures du groupe, estimant qu’elles ne respectent plus les normes environnementales exigées et illustrent l’incapacité de l’entreprise à se conformer aux standards actuels.

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Gabès : entre diplomatie lente et urgence écologique

22. Oktober 2025 um 10:10

Alors que Slah Zouari, ministre de l’Équipement rencontre l’ambassadeur chinois Wan Li pour discuter de la réhabilitation du complexe chimique de Gabès, Sami Jallouli, observateur avisé, juriste et politologue publie un commentaire virulent sur les lenteurs bureaucratiques et les méthodes diplomatiques jugées obsolètes.

Son texte, à la fois lucide et provocateur, interroge les pratiques tunisiennes face à une crise environnementale majeure. Une critique des circuits diplomatiques traditionnels Sami Jallouli dénonce une gestion trop protocolaire du dossier de Gabès, qu’il juge incompatible avec l’urgence de la situation. Selon lui, les rencontres entre ministres et ambassadeurs relèvent d’une diplomatie dépassée, inefficace pour traiter des enjeux économiques et sécuritaires contemporains. Il plaide pour des contacts directs, des démarches rapides, et l’activation de réseaux d’influence capables de débloquer des coopérations en quelques jours.

« Le monde a changé, et nous non. Nous sommes dans une régression continue, prisonniers de pratiques diplomatiques figées. »

Coopération internationale ou effritement national ?

La rencontre “Zouari Wan Li” a lieu alors que les députés dénoncent le refus des membres du Gouvernement de se présenter devant l’assemblée pour débattre du drame Gabès devant les représentants du peuple à l’assemblée.

Chercher des solutions avec l’ambassadeur de la République de Chine avant d’en parler devant l’assemblée n’est ni sain ni légitime.  La souveraineté ne se mesure pas à la capacité de négocier à l’international, mais à celle d’écouter, consulter et intégrer les attentes de sa population.

Lorsque les décisions se prennent en dehors du cadre national, sans dialogue transparent avec les forces vives du pays, c’est le contrat démocratique lui-même qui s’effrite. Toute coopération extérieure devrait être précédée — et non remplacée — par une concertation nationale digne, inclusive et respectueuse des réalités locales.

«Le monde a changé, et nous non. Nous sommes dans une régression continue…» déplore Sami Jallouli, soulignant le décalage entre les pratiques tunisiennes et les standards internationaux.

« La Tunisie continue de miser sur des partenariats déséquilibrés qui n’apportent ni emplois ni transfert de compétences. »

La Chine partenaire stratégique ou piège économique ?

Alors que la balance commerciale de la Tunisie accuse un déficit colossal au profit de la Chine, nos décideurs politiques ne cessent de la solliciter en matière d’investissement croyant qu’elle pourra remplacer les partenariats économiques classiques avec les pays occidentaux !

Or non seulement, la Chine refuse tout partenariat économique dans le cadre d’appels d’offres internationaux privilégiant le gré à gré mais elle ne veut s’engager que dans des
Investissements massifs dans les infrastructures mettant au bout d’un certain temps le pays bénéficiaire sous la coupe d’un endettement aussi massif où l’incapacité à rembourser mène à des concessions stratégiques.

L’exemple du port de Hambantota au Sri Lanka est très édifiant en la matière. En 2016, le port a rencontré des difficultés pour rembourser ses dettes et il a finalement été loué à China Merchants Port pour une période de 99 ans et une participation de 70% dans son exploitation.

La Tunisie obsédée par sa souveraineté est-elle prête à courir pareils risques ? Ceci sans oublier l’absence de transfert de compétences chinoises et l’impact nul sur l’emploi local et le développement des compétences nationales, les projets chinois étant souvent réalisés par des entreprises chinoises, avec des ouvriers chinois.

« Les relations internationales ne peuvent plus se réduire à des visites protocolaires sans impact réel. »

 Une vision stratégique abandonnée ?

Jallouli regrette l’abandon, depuis 2011, des stratégies d’influence via des personnalités étrangères ou des cabinets spécialisés en relations publiques, capables selon lui d’obtenir des résultats concrets en un temps record. Il évoque même la possibilité de faire venir un chef d’État en 72 heures, pour illustrer la puissance de ces réseaux.

Ce plaidoyer pour une diplomatie agile soulève une question centrale : la Tunisie est-elle prête à repenser ses modes d’action pour répondre aux défis du XXIe siècle ?

 Enjeux et limites de la critique

Si le commentaire de Jallouli frappe par sa clarté et sa colère, il soulève aussi des interrogations :

  • peut-on réellement court-circuiter les circuits diplomatiques sans risquer des tensions protocolaires ?
  • les solutions rapides sont-elles toujours les plus durables ?
  • la critique de la bureaucratie ne masque-t-elle pas un besoin plus profond de réforme institutionnelle ?

Le dossier de Gabès cristallise bien plus qu’un enjeu environnemental : il révèle les fractures entre diplomatie classique et diplomatie d’influence, entre urgence écologique et inertie administrative, entre volonté politique et capacité d’action. Le commentaire de Sami Jallouli, s’il dérange, invite à repenser les méthodes pratiquées aujourd’hui pour sortir de l’impasse.

A.B.A

EN BREF

  • Rencontre entre Slah Zouari et l’ambassadeur chinois sur la réhabilitation du complexe de Gabès.
  • Sami Jallouli dénonce une diplomatie lente et protocolaire, inadaptée à l’urgence écologique.
  • Il appelle à des réseaux d’influence agiles et une concertation nationale préalable à toute coopération.
  • La dépendance envers la Chine suscite des inquiétudes économiques et souverainistes.
  • Le dossier Gabès révèle les limites de la gouvernance tunisienne face à la crise.

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Projet de loi de Finances 2026 : Trop d’impôt tue l’impôt, la Tunisie face à l’étouffement économique

21. Oktober 2025 um 11:00

Indigné et peiné, c’est le moins que nous puissions dire après lecture du commentaire posté par Sadok Rouai, ancien directeur général à la BCT et aussi ancien consultant au FMI. La Tunisie, selon lui s’enlise dans une spirale budgétaire préoccupante, où les bricolages successifs ont fini par éroder les fondements mêmes de la croissance. Le pays avance à contre-courant, sans cap clair, ni vision stratégique, alors que les défis économiques s’accumulent.

Les dernières prévisions du Fonds Monétaire International sont sans appel : la croissance tunisienne devrait ralentir progressivement pour se stabiliser autour d’un modeste 1,4 % d’ici 2030. Ce chiffre, loin d’être anecdotique, coïncide avec la période du nouveau Plan de développement 2026-2030, censé incarner une relance.

Or, il révèle au contraire une stagnation programmée. Le projet de loi de finances pour 2026 illustre cette impasse : aucune orientation claire en matière d’investissement, aucune impulsion pour l’innovation ou la compétitivité. Un projet qui effraye d’ores et déjà ceux qui en ont pris connaissance tant La fiscalité est devenue de plus en plus étouffante, frappant indistinctement les ménages, les entreprises, et “Tout ce qui continue encore à bouger dans le pays”.

À cela s’ajoute un recours massif au financement direct par la Banque Centrale de Tunisie, à hauteur de 11 milliards de dinars. Ce mécanisme, loin d’être neutre, alimente les inquiétudes sur la soutenabilité de la dette et la perte d’indépendance monétaire.

Le message implicite est limpide : “Nous comptons sur vous pour payer, déplore l’expert financier. Dans ce contexte, la Tunisie semble avancer sans boussole, exposée à un avenir incertain, où les citoyens sont sommés de porter le poids d’une gestion budgétaire sans vision. Il est urgent de repenser les priorités, de restaurer la confiance, et de redonner sens à l’action publique”.

« Les bricolages successifs ont érodé les fondements de la croissance. La Tunisie avance à contre-courant, sans cap clair. »

Trop d’impôt tue l’impôt : chronique d’un étouffement économique annoncé

Et si la fiscalité tunisienne était en train de scier la branche sur laquelle repose l’économie nationale ? À force de vouloir combler les déficits par des hausses d’impôts tous azimuts, le pays risque de tuer ce qui reste encore vivant dans son tissu productif.

Donc on tue les entreprises, on dépossède les citoyens et qui sont les grands gagnants ? Ce sont les contrebandiers et tout ceux qui opèrent dans le secteur informel. On désindustrialise le pays, on harcèle les opérateurs économiques travaillant dans le formel, les industriels qui produisent, qui innovent et pendant qu’on voit des entreprises fermer dans les zones industrielles, les Moncef Bey, Zahrouni, El Jem, Ben Guerdane et toutes les zones frontalières prospèrent en important des marchandises d’Algérie, de Libye, de Turquie et de Chine faisant disparaître les marchandises locales de la surface du pays !

Et comme il vaut mieux en rire qu’en pleurer, ceux qui payent l’ardoise fiscale sont ceux là mêmes qui sont les plus harcelés, les plus attaqués de toutes parts.

En 2023, l’ITES (Institut tunisien des Études Stratégiques) a publié une étude intitulée “Secteur informel, inclusion, transition et conformité”, on y parle d’une Tunisie qui fait face à une incapacité structurelle pour élargir son assiette fiscale, principalement en raison du poids du secteur informel, qui échappe presque totalement à la surveillance de l’État.

« Devenue étouffante, la fiscalité frappe tout ce qui bouge encore dans le pays. »

On taxe les mêmes et on ignore un secteur informel qui représente un gouffre fiscal de plus de 5 milliards

Selon les estimations basées sur les données de 2019 prises en compte dans le cadre de l’étude ITES, les recettes fiscales s’élevaient à 28,9 milliards de dinars. Si les mêmes taux d’imposition étaient appliqués au secteur informel, celui-ci aurait dû contribuer à hauteur de 10,9 milliards de dinars.

Cependant, tenant compte d’une pression fiscale réduite de moitié — car les activités informelles génèrent une valeur ajoutée plus faible et échappent aux taxes sur les produits de luxe — le manque à gagner fiscal réel est rapporté à environ 5,45 milliards de dinars. Autrement dit, près d’un cinquième des recettes fiscales potentielles échappe aujourd’hui à l’État.

Le travail informel, exercé principalement par des hommes (81 % contre 19 % de femmes), se caractérise par l’absence de couverture sociale, sanitaire et juridique. Il représente une part considérable de la population active âgée de plus de 15 ans. Cette économie parallèle, combinée à la contrebande sur les frontières, prive le Trésor public de ressources cruciales et renforce la dépendance budgétaire vis-à-vis de l’endettement.

« La fiscalité ne peut plus être le seul levier d’un État en quête de ressources. »

 

De 2019 à 2025, les choses ont-elles changé ? Non ! Aujourd’hui le parallèle et l’informel sont toujours les heureux gagnants du “loto” économique et fiscal national privant le pays de recettes fiscales bénéfiques qui serviraient en prime à financer les politiques publiques nécessaires à sa relance économique.

La fiscalité ne peut être le seul levier d’un État en quête de ressources. Elle doit être pensée comme un outil au service de la relance, de l’équité et de la confiance. Continuer à taxer sans vision, c’est courir à la panne sèche. Il est temps d’ouvrir le débat, de repenser les priorités, et de redonner de l’oxygène à une économie qui suffoque.

Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • La Tunisie s’enfonce dans une stagnation économique durable.
  • Le FMI prévoit une croissance de seulement 1,4 % d’ici 2030.
  • La fiscalité étouffe les ménages et les entreprises sans relancer la production.
  • Le secteur informel prive l’État de plus de 5 milliards TND par an.
  • Il est urgent de repenser la politique fiscale pour restaurer confiance et équité.

Lien : ITES

 

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Pollution à Gabès : Greenpeace MENA alerte sur une crise sanitaire et environnementale

Von: hechmi
20. Oktober 2025 um 11:42
Pollution
image d’illustration

L’organisation appelle à appliquer la décision gouvernementale de 2017 pour protéger la population.

Gabès, Tunisie – 20 octobre 2025 : Greenpeace MENA a de nouveau tiré la sonnette d’alarme sur la dégradation de la situation environnementale, sanitaire et sociale dans la région de Gabès. L’organisation a appelé à une mise en œuvre de la décision gouvernementale du 29 juin 2017, qui prévoit le déplacement des unités industrielles polluantes loin des zones résidentielles.

Une crise environnementale persistante

Les médias ont rapporté plus de cent cas d’étouffement recensés ces dernières semaines, accentuant les inquiétudes des habitants sur leur santé et l’avenir de leur ville. Greenpeace MENA évoque une « souffrance quotidienne » et demande des mesures urgentes pour protéger le droit à un environnement sûr et sain.

La région de Gabès, marquée depuis plusieurs décennies par une activité industrielle intense, subit de plein fouet les conséquences de la pollution de l’air. Pour l’organisation, il est impératif de faire appliquer les lois environnementales existantes et de garantir la sécurité sanitaire des populations.

« Une crise de justice climatique »

Ghiwa Nakat, directrice exécutive de Greenpeace MENA, a rappelé que les signaux d’alerte se multiplient depuis plusieurs années.

« Les photos, vidéos et témoignages des habitants montrent une réalité alarmante. Nous voyons des personnes suffoquer à cause de l’air qu’elles respirent et des familles impuissantes face à la situation », a-t-elle déclaré.

Elle souligne que cette crise dépasse le cadre environnemental : « Il s’agit d’une question de justice climatique qui affecte la vie des populations et leur droit à un air pur et à un environnement sain. »

Un appel à une action durable

Malgré certaines annonces de mesures, Greenpeace MENA estime que l’ampleur de la catastrophe exige une réponse « urgente, globale et durable » s’attaquant aux causes profondes de la pollution.

« L’environnement n’est pas un luxe, mais une condition essentielle à une vie décente », a insisté Ghiwa Nakat, appelant les autorités tunisiennes à faire de la santé publique une priorité.

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SPÉCIAL | EQUIP AUTO 2025 : “Nous sommes imprégnés de la culture de la concurrence à l’international”, Nizar Louati – Fondinor

Von: hechmi
19. Oktober 2025 um 07:49

FondinorPrésente à Equip Auto 2025, Fondinor met en avant l’expertise tunisienne en fonderie et en pièces de transmission. Spécialisée dans la production de composants en fonte pour véhicules thermiques et hybrides, l’entreprise affirme sa place sur les marchés européens et américains. Son représentant, Nizar Louati, évoque les ambitions commerciales de la marque, son engagement dans le Pacte de compétitivité de la TAA et sa vision d’une industrie tunisienne de plus en plus ancrée dans la concurrence mondiale.

Interview avec Nizar Louati – Sales and purchasing Manager de Fondinor

Avec quelle offre produite participez-vous au salon Equip Auto ?

Nous nous focalisons sur les pièces de transmission, les pièces de freinage ainsi que les supports moteurs pour véhicules thermiques. Nous proposons également des volants moteurs pour véhicules hybrides. Tous nos produits sont en fonte et proviennent de notre propre fonderie intégrée.

Qu’est-ce qui motive votre participation au salon ?

Il y a d’abord la proximité avec nos clients. Ensuite, nous restons à l’écoute du marché. Par ailleurs, cela nous permet de réaliser notre propre benchmarking en rencontrant nos fournisseurs, nos clients ainsi que nos concurrents.

Le salon est-il pour vous une plateforme commerciale ou une bourse d’affaires ?

Je dirais que le business m’intéresse en premier lieu. Ma priorité reste le développement des ventes. Si toutefois une possibilité de partenariat se présentait, ce serait toujours bon à prendre.

Vous êtes membre de la TAA et vous avez adhéré au Pacte de compétitivité. Quel regard portez-vous sur la physionomie du secteur en Tunisie ?

Je dirais que nous avons adhéré aux piliers du pacte, dont récemment celui du développement durable. Cela nous place au niveau de standing convoité. La filière de la mobilité se positionne favorablement sur les marchés européen, américain et partiellement asiatique. Avec l’Europe, nous bénéficions de la proximité géographique : en trois jours, nous pouvons livrer. J’ajouterais que tous les équipementiers tunisiens sont dans une logique d’expansion sur le marché international. Nous sommes imprégnés de la culture de la concurrence mondiale.

Avez-vous conclu ?

Nous avons réalisé quelques contacts prometteurs et rendu visite à certains de nos prospects. Tout me porte à croire que nous allons progresser, et ce malgré le retour en force du made in France.

Je saisis cette occasion pour remercier le CEPEX, la FIPA ainsi que la mission économique de l’ambassade de Tunisie pour leur soutien.

De notre envoyé spécial à Paris ALI DRISS
WMC – Partenaire du Salon EQUIP AUTO 2025 & membre du Jury des Grands Prix de l’innovation

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