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Gestern — 23. Juni 2025Haupt-Feeds

Les IDE en Afrique ont bondi de 75% en 2024  

23. Juni 2025 um 12:01

Selon le dernier Rapport sur l’investissement dans le monde de la Commission des Nations Unies pour le commerce et le développement (Cnuced) met en évidence un rebond significatif des flux d’investissements directs étrangers (IDE) en 2024 en Afrique, notamment en Afrique du Nord (Maroc, Tunisie), et particulièrement en Egypte.

Imed Bahri

En 2024, les investissements étrangers sur le continent ont bondi de 75% pour atteindre 97 milliards de dollars, soit 6% des IDE mondiaux, contre 4% l’année précédente. Cette forte hausse est principalement due à un accord international de financement de projets de développement urbain en Égypte.

Hors cette hausse, les IDE en Afrique ont tout de même progressé de 12% pour atteindre environ 62 milliards de dollars, soit 4% des flux mondiaux.

Les efforts de facilitation des investissements ont continué de jouer un rôle important en Afrique, représentant 36% des mesures politiques fav’orables aux investisseurs.

La libéralisation est également restée un élément clé des politiques d’investissement en Afrique et en Asie, représentant un cinquième des mesures adoptées en 2024.

Le rapport montre que les investisseurs européens détiennent le plus grand stock d’IDE en Afrique, suivis des États-Unis et de la Chine.

Les investissements chinois, évalués à 42 milliards de dollars, se diversifient dans des secteurs comme l’industrie pharmaceutique et l’agroalimentaire. Un tiers des projets liés à l’initiative «la Ceinture et la Route», une initiative de développement mondial portée par le pays, se concentrent désormais sur les infrastructures sociales et les énergies renouvelables.

En 2024, les investissements étrangers ont augmenté dans la plupart des régions d’Afrique, l’Afrique du Nord étant en tête.

Outre les bonnes performances de l’Égypte, les IDE en Tunisie ont augmenté de 21% pour atteindre 936 millions de dollars, et ceux du Maroc de 55% pour atteindre 1,6 milliard de dollars.

Sur l’ensemble du continent, les financements internationaux de projets (FIP) ont augmenté de 15% en valeur, portés par de grands projets d’infrastructures énergétiques et de transport. En Égypte, les engagements FIP ont plus que doublé.

Le nombre de projets a toutefois diminué de 3%. Les énergies renouvelables ont été le seul secteur à connaître une croissance notable, avec sept transactions majeures d’une valeur d’environ 17 milliards de dollars, principalement des câbles électriques offshore et des centrales éoliennes et solaires en Égypte.

D’autres projets d’énergie renouvelable ont été réalisés en Tunisie, au Maroc et en Namibie.

En revanche, les investissements greenfield ont diminué en Afrique, les annonces ayant chuté de 5% et la valeur de 37% à 113 milliards de dollars, contre 178 milliards de dollars en 2023.

La plupart des pays ont enregistré une baisse des projets greenfield, à l’exception de l’Afrique du Nord, où les investissements greenfield ont augmenté de 12% pour atteindre 76 milliards de dollars, représentant les deux tiers des dépenses d’investissement du continent.

Au niveau sectoriel, les secteurs de la construction et des produits métalliques ont enregistré les plus fortes hausses d’investissements greenfield, tandis que les projets d’approvisionnement en électricité et en gaz ont chuté de 51 milliards de dollars.

Les fusions et acquisitions transfrontalières, qui représentent généralement environ 15% des IDE africains, sont devenues négatives.

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IDE mondiaux en chute libre : les flux vers les pays en développement au plus bas depuis 2005

Von: walid
23. Juni 2025 um 10:15

Les flux d’IDE vers les économies en développement ont atteint leur niveau le plus bas depuis 2005, sur fond de hausse des obstacles au commerce et à l’investissement, selon une nouvelle étude de la Banque mondiale publiée récemment.

« Ces obstacles mettent gravement en péril les efforts déployés à l’échelle mondiale pour mobiliser des financements en faveur du développement », soulignent les auteurs du rapport.

Et de rappeler qu’en 2023, dernière année pour laquelle des données sont disponibles, les économies en développement n’ont reçu que 435 milliards de dollars d’IDE, soit le niveau le plus bas depuis 2005.

Cette même tendance à la baisse des flux d’IDE a été enregistrée vers les économies à revenu élevé, qui ont également chuté à un niveau sans précédent depuis 1996, pour s’établir à 336 milliards de dollars en 2023.

Les flux d’IDE vers les économies en développement ne représentaient en 2023 que 2,3 % du PIB, soit environ la moitié de leur niveau record en 2008, précise le document.

Pour Indermit Gill, économiste en chef et premier vice-président du Groupe de la Banque mondiale, cette situation est le résultat de choix de politique publique.

« Ce n’est pas une coïncidence si les IDE tombent au plus bas alors que la dette publique, elle, grimpe à des niveaux records. L’investissement privé devra désormais relancer la croissance économique, et il se trouve que les IDE sont l’une des formes d’investissement privé les plus productives. Or, ces dernières années, les gouvernements se sont employés à Il y a lieu de rappeler que la ville de Séville (Espagne) accueillera, du 30 juin au 3 juillet, la 4ᵉ Conférence internationale sur le financement du développement (FFD4). Représentants de gouvernements, d’institutions internationales, d’organisations de la société civile et du secteur privé se réuniront pour se pencher sur les moyens de mobiliser les financements nécessaires à la réalisation des principaux objectifs de développement mondiaux et nationaux.

Selon le nouveau rapport de la Banque mondiale qui présente les politiques à mettre en œuvre pour atteindre ces objectifs, l’assouplissement des restrictions à l’investissement constituera à cet égard une première étape indispensable.

« La moitié de toutes les mesures liées aux IDE annoncées depuis le début de cette année par les gouvernements des économies en développement ont consisté en des restrictions, une proportion jamais atteinte depuis 2010 », rappelle le rapport.

Selon Ayhan Kose, économiste en chef adjoint du Groupe de la Banque mondiale et directeur de la cellule Perspectives, à  l’approche de la Conférence sur le financement du développement, la forte baisse des IDE vers les économies en développement devrait sonner l’alarme pour la communauté internationale.

« Il est indispensable de mettre fin à ce ralentissement, non seulement parce que c’est une nécessité économique, mais aussi parce que c’est essentiel pour créer des emplois, instaurer une croissance soutenue et plus largement réaliser les objectifs de développement », souligne Kose, ajoutant que cela passera à la fois par des réformes nationales qui amélioreront le climat des affaires et par une coopération mondiale résolue qui permettra de relancer les investissements transfrontaliers. »

En 2023, les IDE représentaient environ la moitié des financements extérieurs reçus par les économies en développement.

Selon l’étude, ils (IDE) peuvent agir comme un puissant moteur de croissance économique : l’analyse des données de 74 économies en développement entre 1995 et 2019 montre qu’une augmentation de 10 % des flux d’IDE entraîne une augmentation de 0,3 % du PIB réel après trois ans. Et cet impact est même près de trois fois plus élevé, pour atteindre jusqu’à 0,8 %, dans les pays possédant des institutions plus solides, un meilleur capital humain, une plus grande ouverture au commerce et un secteur informel moins prépondérant. De même, l’incidence de la hausse des IDE est bien moindre dans les pays qui ne présentent pas ces caractéristiques.

Selon les données publiées par l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA-Tunisia), les investissements directs étrangers se sont établis à 3200 millions de dinars pour toute l’année 2024, soit une augmentation de 26% par rapport à 2023.

Les IDE se sont établis à 760 MD pour le premier trimestre de 2025 en hausse de 25% par rapport à la même période de 2024, ce qui confirme, selon la FIPA, la tendance haussière de ces investissements et un intérêt croissant pour le site Tunisie de la part de plusieurs nationalités.

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30e anniversaire de la FIPA: Tarak Cherif appelle à miser sur les IDE pour vendre le site Tunisie

21. Juni 2025 um 10:56

« La confiance est le facteur décisif dans toute démarche d’investissement. C’est pourquoi il est essentiel de capitaliser sur les investissements directs étrangers (IDE) déjà présents dans le pays pour faire rayonner le site Tunisie et attirer de nouveaux investisseurs ». C’est ce qu’a affirmé, vendredi 20 juin 2025, Tarak Cherif, président du réseau ANIMA Investment Network.

S’exprimant en marge de la célébration du 30e anniversaire de la FIPA Tunisia, l’Agence de promotion de l’investissement extérieur, l’ancien président de la CONECT – deuxième organisation patronale du pays – a insisté sur la nécessité d’adapter en continu le climat des affaires tunisien aux évolutions technologiques et aux exigences croissantes des investisseurs dans un contexte de concurrence mondiale accrue.

Lire aussi: 30e anniversaire de la FIPA : un tournant pour l’attractivité économique

Tarak Cherif a mis en avant l’impératif de moderniser l’administration afin d’accélérer le traitement des dossiers d’investissement, soulignant que le facteur temps est crucial dans la prise de décision des entreprises. Il a également plaidé pour une réforme du cadre législatif – notamment en matière de fiscalité et de foncier – afin de mieux répondre aux attentes des investisseurs.

Autre piste évoquée : la nécessité de développer des mécanismes ciblés pour mobiliser les investissements de la diaspora tunisienne, un levier encore sous-exploité selon lui.

L’Afrique du Nord résiste à la baisse mondiale des IDE

Dans son intervention, Cherif a commenté les récentes données des Nations unies sur les flux d’investissement mondial en 2024. « Alors que les IDE chutent en Asie et ailleurs dans le monde, l’Afrique du Nord enregistre une croissance remarquable. La Tunisie confirme cette tendance avec un volume d’IDE en 2024 supérieur à celui de 2019, avant la crise sanitaire », a-t-il indiqué.

Il a également souligné un boom des projets d’implantation (greenfield) en Tunisie, avec des annonces atteignant 13 milliards de dollars, témoignant de la confiance renouvelée des investisseurs internationaux dans le pays.

Une stratégie méditerranéenne tournée vers l’avenir

Tarak Cherif a profité de l’occasion pour présenter les grandes lignes de la nouvelle stratégie du réseau ANIMA, adoptée récemment. Celle-ci vise à renforcer l’intégration économique de la région méditerranéenne et à accompagner les entreprises face aux grands défis contemporains : la transition environnementale, essentielle pour l’accès au marché européen, la transition digitale et l’intelligence artificielle dans les processus de production et d’innovation.

À noter qu’ANIMA a été fondé il y a 19 ans; c’est un réseau international rassemblant des acteurs publics et privés engagés dans la promotion de l’investissement entre l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient. Il joue un rôle clé dans l’accompagnement des projets économiques à fort impact.

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« Malgré les chocs internes et externes, l’économie nationale reste attractive pour les IDE » (ministre de l’économie)

20. Juni 2025 um 19:15

« Malgré les chocs internes et externes survenus ces dernières années, l’économie nationale demeure attractive pour les investissements directs étrangers, lesquels ont enregistré une hausse de plus de 26 % en 2024 par rapport à 2023 », a déclaré, vendredi 20 juin, le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, à l’occasion de la célébration du 30ᵉ anniversaire de l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA Tunisia).

Le ministre a souligné que les entreprises étrangères implantées en Tunisie jouent un rôle essentiel dans la transformation du tissu économique national, en contribuant significativement à la création d’emplois — avec quelque 450 000 postes générés, soit près de 20 % des emplois industriels et tertiaires —, à la diversification sectorielle et à l’équilibre macroéconomique du pays. À ce titre, 55 % des exportations tunisiennes proviennent d’entreprises à capitaux étrangers.

Samir Abdelhafidh a ajouté que, grâce aux efforts déployés par la FIPA depuis sa création, la Tunisie compte aujourd’hui 4 004 entreprises à participation étrangère, représentant un stock cumulé d’IDE de plus de 45 milliards d’euros. L’Agence a également facilité l’installation de plus de 120 centres de recherche et développement, contribuant à faire de la Tunisie un hub régional dans le domaine des services informatiques.

Toujours selon Samir Abdelhafidh, « la FIPA a su évoluer au fil des années, passant d’une approche strictement promotionnelle à une logique d’accompagnement des investisseurs et de valorisation de l’image du pays. »

Le ministre a par ailleurs indiqué que les prochaines années seront marquées à la fois par de grands défis et par des opportunités inédites, notamment en lien avec la transition énergétique, la digitalisation, la relocalisation industrielle, l’intelligence artificielle, le développement durable, ainsi que la sécurité alimentaire et sanitaire.

Face à ces enjeux, « l’approche adoptée par la Tunisie repose sur trois piliers : la modernisation de l’administration, le renforcement des compétences et le développement des territoires afin de réduire les inégalités régionales », a-t-il expliqué.

Concernant le projet de fusion des structures en charge de l’investissement, Samir Abdelhafidh a précisé, en marge de la cérémonie, que cette piste est actuellement à l’étude afin d’identifier les scénarios les plus susceptibles de renforcer l’attractivité du pays pour les investisseurs.

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Caravane Soumoud : rassembler des centaines de milliers de Maghrébins

20. Juni 2025 um 16:39

La Caravane Soumoud vise prochainement à « rassembler des centaines de milliers de Maghrébins pour briser le blocus de Gaza et s’opposer au génocide commis contre le peuple palestinien », a déclaré Wael Nawar, coordinateur de la caravane.

Malgré le retour forcé du convoi à la frontière Est libyenne, il estime que l’initiative « a fait entendre sa voix au monde entier ».

Lors d’une conférence de presse organisée au siège de l’UGTT, en présence de participants algériens et libyens, Nawar a précisé que la caravane a été interceptée « sous la menace des armes » par les forces de l’Est libyen, sous prétexte qu’elle ne disposait pas des autorisations nécessaires pour entrer en Égypte.

Toutes les négociations ayant échoué, le convoi a fait demi-tour vers Misrata, puis vers la Tunisie.

Nawar a, en outre, indiqué que des contacts sont en cours avec le navire humanitaire « Soumoud » en route vers Gaza, ainsi qu’avec les militants internationaux rassemblés au Caire pour la même cause.

Dès samedi 21 juin, la coordination lancera des ateliers pour définir les prochaines étapes de soutien au peuple palestinien.

Le député algérien Youssef Ajissa, présent lors de la caravane, a affirmé que cette initiative démontre le caractère « illusoire » des frontières entre les pays maghrébins et envoie « un message clair aux régimes arabes : les peuples peuvent s’unir ».

Selon lui, la barrière où le convoi a été stoppé « reflète la frontière de l’entité sioniste ».

Il a dénoncé la violence des autorités de l’Est libyen ainsi que l’hostilité manifestée par certains militants en Égypte.

Le Libyen Mohamed Cheniba a attribué l’échec du trajet au clivage politique en Libye, tout en soulignant le soutien du peuple de l’Est libyen à la cause palestinienne. Les intervenants ont exhorté « tous les peuples libres » à multiplier les actions pour briser le siège de Gaza et rappeler le caractère central et légitime de la cause palestinienne.

Des représentants de la campagne mondiale « Global March to Gaza » ont dénoncé la répression de quelque 4 000 militants par les autorités égyptiennes alors qu’ils se dirigeaient vers Rafah.

L’UGTT, par l’intermédiaire de son secrétaire général adjoint Samir Cheffi, a réaffirmé son soutien total à toutes les mobilisations internationales visant à lever le blocus de Gaza.

Il a rappelé que la centrale syndicale fait partie intégrante de la Coordination de l’action commune pour la Palestine et qu’elle appuiera toutes les initiatives futures « en faveur de la cause ».

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Tunisie : les investissements étrangers atteignent 3200 MD en 2024, une dynamique en progression

20. Juni 2025 um 17:00

Les investissements directs étrangers se sont établis à 3200 millions de dinars pour toute l’année 2024, soit une augmentation de 26% par rapport à 2023 a fait savoir, le directeur général de l’Agence de promotion de l’investissement extérieur “FIPA-Tunisia”, Jalel Tebib.

Le responsable, qui s’adressait aux médias, en marge de la cérémonie du 30ème anniversaire de la FIPA, organisée vendredi après-midi à Gamarth (banlieue nord de la capitale Tunis), a également indiqué que les IDE se sont établis à 760 MD pour le premier trimestre de 2025 en hausse de 25% par rapport à la même période de 2024, ce qui confirme selon lui la tendance haussière de ces investissements et un intérêt croissant pour le site Tunisie de la part de plusieurs nationalités d’investisseurs.

Le responsable s’est dit optimiste quant à l’avenir des IDE en Tunisie, estimant que le pays pourrait attirer des investissements de l’ordre de 6000 MD voire 8000 MD dans les années à venir, si tous les efforts sont conjugués pour améliorer davantage le climat des affaires et réunir les conditions de réussite pour les entreprises qui s’installent en Tunisie.

“Il ne s’agit pas d’un optimisme démesuré” a-t-il affirmé, mais “d’une confiance dans les atouts du pays et dans ses compétences . Mais atteindre ces chiffres reste aussi conditionné par la capacité de faire face à certains défis dont la concurrence d’autres pays, les évolutions technologiques, le besoin continu d’adapter et de moderniser les législations… “.

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Top départ pour les 30 ans de la FIPA : cap sur l’avenir de l’investissement

20. Juni 2025 um 15:58

Le 30e anniversaire de la FIPA, célébré le 20 juin 2025 à Gammarth, a rassemblé un grand nombre d’institutions d’appui, patronat, fédérations professionnelles, clusters, CCI locales, CCI mixtes, banques, institutions internationales, diplomates, experts et universitaires autour du thème de l’intégration économique du pays et sera conclu par une cérémonie des Awards, honorant les innovateurs et entrepreneurs. 

Jalel Tebib, directeur général de la FIPA, a déclaré que cet événement célébrait trois décennies d’efforts pour promouvoir l’investissement direct étranger (IDE) en Tunisie, en remerciant l’écosystème tunisien – ministères, agences, entreprises – qui soutient ce développement. Il a souligné la fidélité des entreprises étrangères qui ont accru leurs investissements depuis 30 ans, confirmant que la Tunisie reste une destination attractive pour les IDE, priorité du gouvernement.

Sur le plan des chiffres, les IDE ont atteint 3,2 milliards de dinars en 2024, soit une hausse de 26% par rapport à l’année précédente. Pour les trois premiers mois de 2025, les investissements ont atteint environ 760 millions de dinars, avec une croissance de près de 25%, laissant envisager un total proche de 4 milliards de dinars pour l’année.

Les secteurs clés qui ont stimulé cette croissance sont principalement les industries électriques, électroniques, mécaniques, ainsi que les industries automobiles et aéronautiques, avec plusieurs extensions d’unités annoncées récemment. Le nombre d’emplois créés en 2024 a également augmenté, atteignant 15 500 contre 14 500 l’année précédente, témoignant d’une nette amélioration de l’impact économique.

En résumé, la FIPA a joué un rôle structurant dans l’attractivité économique de la Tunisie, en ciblant des secteurs à forte valeur ajoutée, en favorisant la création d’emplois qualifiés et en consolidant la position de la Tunisie comme un hub industriel et d’investissement en Afrique du Nord.

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Forte hausse des IDE en Tunisie en 2024, selon la CNUCED

20. Juni 2025 um 13:39

Selon le dernier rapport de la CNUCED, les Investissements Directs Étrangers (IDE) en Tunisie ont augmenté de 21 % en 2024 par rapport à 2023, atteignant 936 millions de dollars. Le pays, aux côtés de l’Égypte, a largement contribué à la hausse des investissements en Afrique du Nord, où la valeur des nouveaux projets a progressé de 12 % pour s’établir à 76 milliards de dollars.

La Tunisie a notamment enregistré des annonces d’investissement totalisant 13 milliards de dollars, dont un mégaprojet dans les énergies renouvelables estimé à 6 milliards. L’Afrique du Nord devient ainsi la seule région du continent à afficher une hausse significative des projets d’investissement.

À l’échelle du continent africain, les IDE ont bondi de 75 % pour atteindre 97 milliards de dollars, représentant 6 % des flux mondiaux. Hors effet exceptionnel de l’Égypte, la progression reste solide (+12 %, soit 62 milliards de dollars). L’Afrique attire également un nombre croissant de mégaprojets et poursuit ses efforts de libéralisation et de facilitation des investissements.

Les investisseurs européens restent les premiers acteurs sur le continent, suivis des États-Unis et de la Chine, dont les IDE (42 milliards de dollars) s’orientent vers de nouveaux secteurs comme l’agroalimentaire et la pharmaceutique.

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Tunisie │ Des IDE en hausse de 21% en 2024

20. Juni 2025 um 12:02

En 2024, les investissements directs étrangers (IDE) en Tunisie ont augmenté de 21% par rapport à 2023, pour atteindre 936 millions de dollars, selon le dernier Rapport sur l’investissement dans le monde publié, jeudi 19 juin 2025, par la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced).

Avec l’Egypte, la Tunisie a contribué de «manière significative» à la hausse de la valeur de nouveaux projets en Afrique du Nord, où les investissements ont augmenté de 12% pour atteindre 76 milliards de dollars, soit les deux tiers des dépenses d’investissement du continent.

Ainsi, la Tunisie a contribué à cette évolution, avec des annonces d’investissement d’une valeur de 13 milliards de dollars, outre une augmentation considérable du nombre de projets.

Selon la Cnuced, l’Afrique du Nord a été la seule région du continent qui a enregistré une hausse de la valeur de nouveaux projets.

Elle a d’ailleurs attiré le plus d’IDE dans le continent, avec une valeur de 51 milliards de dollars, contre 13 milliards de dollars, en 2023.  

Par ailleurs, le rapport a mis en lumière une reprise significative des flux d’IDE vers l’Afrique qui ont bondi de 75% pour atteindre 97 milliards de dollars, soit 6% des IDE mondiaux, contre 4% l’année précédente.

Cette hausse est en grande partie due à un accord international de financement de projets de développement urbain en Égypte, explique la même source.

Hors cette augmentation, les IDE en Afrique ont tout de même progressé de 12% pour atteindre environ 62 milliards de dollars, soit 4% des flux mondiaux.

Les efforts de facilitation des investissements ont continué de jouer un rôle important en Afrique, représentant 36% des mesures politiques favorables aux investisseurs.

La libéralisation est également restée un élément clé de l’élaboration des politiques d’investissement en Afrique et en Asie, représentant un cinquième des mesures adoptées en 2024.

Le continent a attiré en 2024 une part croissante des mégaprojets mondiaux, dont sept sont évalués à plus de 4 milliards de dollars.

Parmi les plus grandes annonces figurent un mégaprojet dans le secteur des énergies renouvelables en Tunisie, d’une valeur totale de 6 milliards de dollars.

Au niveau sectoriel, les secteurs de la construction et des produits métalliques ont enregistré les plus fortes hausses d’investissements dans les projets entièrement nouveaux, tandis que les projets d’approvisionnement en électricité et en gaz ont reculé de 51 milliards de dollars.

D’après le rapport, les investisseurs européens détiennent le plus grand stock d’IDE en Afrique, suivis par les États-Unis et la Chine.

Les investissements chinois, évalués à 42 milliards de dollars, se diversifient dans des secteurs tels que l’industrie pharmaceutique et l’agroalimentaire.

Lire le rapport en français.

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La Tunisie capte l’attention des investisseurs : forte hausse des IDE et projets massifs en 2024

Von: walid
20. Juni 2025 um 10:47

En 2024, les Investissements Directs Etrangers (IDE) en Tunisie ont augmenté de 21 % par rapport à 2023, pour atteindre 936 millions de dollars, selon le dernier Rapport sur l’investissement dans le monde publié, jeudi, par la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED).

Avec l’Egypte, la Tunisie a contribué de « manière significative » à la hausse de la valeur de nouveaux projets en Afrique du Nord, où les investissements ont augmenté de 12 % pour atteindre 76 milliards de dollars, soit les deux tiers des dépenses d’investissement du continent.

Ainsi, la Tunisie a contribué à cette évolution, avec des annonces d’investissement d’une valeur de 13 milliards de dollars, outre une augmentation considérable du nombre de projets.

Selon la CNUCED, l’Afrique du Nord a été la seule région du continent qui a enregistré une hausse de la valeur de nouveaux projets.

Elle a d’ailleurs attiré le plus d’investissements directs étrangers dans le continent, avec une valeur de 51 milliards de dollars, contre 13 milliards de dollars, en 2023.

Par ailleurs, le rapport a mis en lumière une reprise significative des flux d’IDE vers l’Afrique qui ont bondi de 75 % pour atteindre 97 milliards de dollars, soit 6 % des IDE mondiaux, contre 4 % l’année précédente.

Cette hausse est en grande partie due à un accord international de financement de projets de développement urbain en Égypte, explique la même source.

Hors cette augmentation, les IDE en Afrique ont tout de même progressé de 12 % pour atteindre environ 62 milliards de dollars, soit 4 % des flux mondiaux.

Les efforts de facilitation des investissements ont continué de jouer un rôle important en Afrique, représentant 36 % des mesures politiques favorables aux investisseurs.

La libéralisation est également restée un élément clé de l’élaboration des politiques d’investissement en Afrique et en Asie, représentant un cinquième des mesures adoptées en 2024.

Le continent a attiré en 2024 une part croissante des mégaprojets mondiaux, dont sept sont évalués à plus de 4 milliards de dollars.

Parmi les plus grandes annonces figurent un mégaprojet dans le secteur des énergies renouvelables en Tunisie, d’une valeur totale de 6 milliards de dollars.

Au niveau sectoriel, les secteurs de la construction et des produits métalliques ont enregistré les plus fortes hausses d’investissements dans les projets entièrement nouveaux, tandis que les projets d’approvisionnement en électricité et en gaz ont reculé de 51 milliards de dollars.

D’après le rapport, les investisseurs européens détiennent le plus grand stock d’IDE en Afrique, suivis par les États-Unis et la Chine.

Les investissements chinois, évalués à 42 milliards de dollars, se diversifient dans des secteurs tels que l’industrie pharmaceutique et l’agroalimentaire.

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Initiative italienne pour soutenir les personnes autistes en Tunisie

19. Juni 2025 um 10:56

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sadok Mourali, et le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, ont rencontré, chacun de son côté, le président du Progetto Filippide, Nicola Pintus, qui était accompagné de l’ambassadeur d’Italie en Tunisie, Alessandro Prunas, afin de définir des initiatives conjointes pour soutenir les personnes autistes.

L’Italie et la Tunisie travaillent main dans la main pour promouvoir la protection et l’inclusion sociale des plus vulnérables, a indiqué l’ambassade d’Italie à Tunis sur Facebook.

Le Projet Filippide est une initiative sportive destinée aux personnes en situation de handicap intellectuel et relationnel, conçue et promue par l’Association Sport et Société, présidée par Nicola Pintus.

Son nom s’inspire du premier marathonien de l’histoire et l’association est basée à Rome.

Le projet organise des activités sportives, avec une attention particulière à l’athlétisme, mais aussi à d’autres disciplines telles que la natation, le cyclisme et le tennis de table, dans le but de promouvoir le bien-être et la réadaptation par le sport.

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Alerte fraude : la CNSS dément un faux lien pour une aide de 700 dinars

18. Juni 2025 um 15:59

La Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) a démenti, ce mercredi, avoir publié un lien pour l’inscription à l’octroi d’une aide de 700 dinars.

Dans un communiqué publié sur sa page officielle, la CNSS met en garde les citoyens contre l’utilisation du lien en question et leur recommande de ne cliquer sur aucun lien sur une page inconnue et de ne fournir aucune information personnelle.

La CNSS souligne que seuls les communiqués publiés sur son site ou sur sa page officielle ou sur le site officiel ou la page officielle du ministère des affaires sociales doivent être pris en considération.

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Tunisie : l’économie sous pression, mais pas sans ressort

18. Juni 2025 um 09:30

Economie CriseL’économie tunisienne traverse une zone de fortes turbulences. Endettement insoutenable, fuite des capitaux, réserves de change en déclin… Le modèle économique, centré sur l’État, donne des signes d’épuisement. Pourtant, des signaux positifs émergents : reprise des investissements directs étrangers, redressement du tourisme, stabilité relative de l’inflation. L’avenir reste ouvert, à condition de faire des choix clairs.

Dans la dernière édition d’Ecoweek, Hechmi Alaya ne mâche pas ses mots : le modèle économique tunisien montre des signes de saturation. Dominé par l’État, peu réformé, fortement dépendant de la dette, il freine aujourd’hui toute perspective de relance durable. Aucune réforme structurelle significative n’a été engagée, alors même que le financement privé se contracte et que la pression fiscale sur les entreprises s’accentue.

Le constat est alarmant : la dette publique absorbe désormais plus de 146% des recettes combinées du tourisme et de la diaspora. La stabilité du dinar est de plus en plus menacée, tout comme la capacité du pays à financer ses besoins essentiels.

IDE : des signaux encourageants

Et pourtant, tout n’est pas figé. Lors du grand débat « La Tunisie et la nouvelle géoéconomie » organisé par Universnews, Jalel Tebib, directeur général de la FIPA, a apporté une touche d’optimisme : en 2024, les investissements directs étrangers ont atteint 3 158,5 MDT, retrouvant les niveaux de 2010.

« Le modèle économique tunisien freine aujourd’hui toute perspective de relance durable. »

 

Le début de l’année 2025 confirme cette dynamique. Sur le premier trimestre, 730,8 MDT d’investissements étrangers ont été enregistrés (+26,1 % par rapport à 2024), dont 727,2 MDT sous forme d’IDE (+25,6 %). Le secteur des industries manufacturières concentre près de 62 % de ces flux, avec 452 MDT investis, en hausse spectaculaire de 72 %.

Mais une érosion silencieuse des capitaux

Ce redressement masque cependant une réalité plus fragile. Comme le rappelle Hechmi Alaya, ces volumes d’IDE, bien que positifs, restent insuffisants à l’échelle des besoins du pays. Surtout, ils sont éclipsés par la fuite massive des capitaux de portefeuille, soit près de 3,2 milliards de dinars de sorties nettes sur la même période. Autrefois soutien de la balance des paiements, ces flux spéculatifs aggravent aujourd’hui la vulnérabilité financière du pays.

Un équilibre extérieur en alerte

Selon Ecoweek n°22, le déficit courant a atteint 2,3 milliards de dinars au T1 2025, son plus haut niveau depuis cinq ans. Le déficit commercial frôle les 8 milliards, tandis que les réserves en devises fondent dangereusement : 4,2 milliards de dinars s’évaporent en trois mois. Le pays ne dispose plus que de 97 jours d’importations couvertes, contre 131 en 2020.

« La dette publique dépasse désormais les recettes combinées du tourisme et de la diaspora. »

 

La stratégie du « compter sur soi », portée par un discours souverainiste, montre ici ses limites. Elle s’accompagne de restrictions sur les importations, d’un risque élevé de dévaluation, et d’une érosion continue du pouvoir d’achat.

Le poids d’une dette écrasante

Le service de la dette extérieure a atteint 7,25 milliards de dinars à fin mai, soit 32 % des recettes d’exportation, un record. Ce montant dépasse à lui seul les recettes touristiques et les transferts de la diaspora réunie.

Les alternatives au FMI, comme les crédits d’Afreximbank, n’ont pas produit les effets estimés : évalués, partiellement gelés et conditionnés à des dépôts de garantie, ces financements pénalisent davantage qu’ils ne soulagent l’économie.

Tourisme, diaspora, inflation : quelques lueurs

Le tableau, cependant, n’est pas totalement sombre. Le secteur touristique reprend avec 2,56 milliards de dinars de recettes fin mai, en hausse de 7,8 %. Les transferts de la diaspora ont dépassé le milliard de dollars sur cinq mois – un niveau record.

« La Tunisie peut encore éviter la crise si elle choisit clairement sa voie. »

 

L’inflation donne également un court répit : 5,4 % en mai 2025, en net recul par rapport aux années précédentes. Une stabilité fragile cependant, tant le recours à la planche à billettes reste massif.

Une sortie de crise est encore possible

Le positionnement géographique de la Tunisie, son capital humain, ses liens naturels avec l’Europe et la résilience de sa population pourront-ils sauver l’économie nationale ?

Pour y arriver, des décisions politiques réfléchies et pondérées sont nécessaires. Cela passe par la réouverture du dialogue avec les bailleurs de fonds, l’adoption d’un programme de réformes ciblées et la mise en œuvre de politiques favorables à l’investissement, à la transparence et à la gouvernance.

Il faut espérer qu’un pays qui a traversé nombre de tempêtes trouve une boussole et sache s’en servir.

Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • Le modèle économique tunisien, dominé par l’État et lourdement endetté, atteint ses limites.
  • Les IDE repartent à la hausse (+25,6 % au T1 2025), mais les fuites de capitaux explosent.
  • Le déficit courant et le niveau des réserves en devises inquiètent les experts.
  • Le service de la dette étrangère atteint 32 % des recettes d’exportation.
  • Tourisme et diaspora apportent un léger soulagement, tout comme le repli de l’inflation.
  • Une sortie de crise reste possible, mais dépend de décisions politiques audacieuses.

 

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IDE : que révèle le rapport de la Cnuced sur la Tunisie ?

17. Juni 2025 um 08:50

Investissement IDELa Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced) a publié, récemment, un rapport accablant sur la politique d’investissement en Tunisie. Dans ce document, l’agence onusienne spécialisée dans les tendances des flux d’investissement direct étranger (IDE) dans le monde revient sur le cadre juridique, réglementaire et institutionnel relatif à l’investissement en Tunisie. Elle y émet des recommandations visant à améliorer l’attractivité du site Tunisie pour les investisseurs étrangers.

Potentiel réel, attractivité en recul

Le rapport rappelle néanmoins le potentiel productif important dont jouit le site Tunisie de par sa position géographique stratégique, son économie diversifiée et sa main-d’œuvre qualifiée. Il estime que des réformes structurelles sont nécessaires pour renforcer son attractivité.

Les chiffres : une tendance à la baisse

Selon la Cnuced, le taux d’investissement (public et privé) en Tunisie s’est replié aux alentours de 16 % du PIB durant la période 2020-2024, contre 19,3 % en 2016. La Cnuced ajoute que « les IDE qui dépassaient régulièrement 1 milliard de dollars annuellement entre 2006 et 2015, se sont contractés à environ 700 millions de dollars par an depuis 2020 ».

« Les IDE dépassaient régulièrement 1 milliard de dollars avant 2015 ; ils plafonnent à 700 millions depuis 2020. »

 

Par secteur, les IDE mobilisés ont profité principalement à l’industrie manufacturière exportatrice (plus de la moitié des IDE durant la période 2020-2023). En revanche, les segments à forte valeur ajoutée (haute technologie) restent peu développés.

Conséquences économiques et sociales

Ce trend baissier des IDE a freiné la croissance économique du pays (taux de croissance moyen de 2,2 % sur 2004-2022, contre 5,5 % en moyenne pour les pays à revenu intermédiaire). Il s’est traduit, également, par un chômage structurellement élevé (15 % en 2023) ainsi qu’une prévalence de l’économie informelle (entre 27 et 49 % de l’emploi et près de 35 % du PIB selon la Cnuced).

Comparaison régionale défavorable

Comparativement avec des pays voisins, d’après les données statistiques publiées par le rapport, les flux entrants moyens d’IDE ont baissé de 974 millions de dollars (2014-2018) à 728 millions de dollars (2019-2023). Ainsi, notre pays se situe en bas de la liste des pays comparateurs, notamment l’Égypte, dont le flux moyen des IDE dépasse les 8,2 milliards de dollars, et le Maroc avec un flux de l’ordre de 1,7 milliard de dollars.

Un climat d’affaires dégradé

La Cnuced explique le recul des IDE en Tunisie par plusieurs facteurs. Le rapport commence par pointer du doigt la complexité administrative (régime des autorisations et multiplication des acteurs institutionnels). Selon le rapport, ces barrières ont entravé, de manière significative, l’attraction des investisseurs.

Le document évoque également la faible proportion de la diaspora (environ 10 %) qui lance des projets d’investissement, l’accès difficile au foncier et le retard qu’accuse le site en matière de digitalisation.

« Le chômage structurellement élevé et l’économie informelle reflètent les failles du modèle d’investissement. »

 

Autre facteur cité par le rapport : les restrictions aux mouvements de capitaux du code de change. D’après la Cnuced, ce code impose de fortes contraintes aux entreprises off-shore et on-shore, particulièrement en ce qui concerne le transfert, le rapatriement des bénéfices et le financement extérieur.

Le document énumère d’autres faiblesses : ambiguïtés et imprécisions du cadre juridique relatif au droit du travail, à l’environnement et à la concurrence, et déficit de capacité institutionnelle pour en assurer la mise en œuvre.

Les recommandations de la Cnuced

Le rapport suggère d’inviter les banques à simplifier les procédures d’accès au crédit ; à renforcer et promouvoir les dispositifs spécifiques pour accompagner les TPME et startups dans leurs phases de croissance ; et à développer des mécanismes pour les femmes, les jeunes et les personnes en situation de handicap.

Les recommandations portent aussi sur la mise en place de budgets dédiés à l’innovation, l’encouragement des partenariats entre gouvernement, secteur privé et universités, et le développement de fonds de garantie au profit des secteurs prioritaires.

La Cnuced propose également de créer des fonds d’investissement pour les secteurs prioritaires, dans lesquels la diaspora pourrait contribuer, et d’élargir les sources de financement de projets structurants via les PPP.

« La Cnuced recommande de supprimer la carte de commerçant étranger et d’unifier le traitement des investisseurs. »

 

Enfin, elle invite les autorités tunisiennes à simplifier le cadre réglementaire, notamment en supprimant la carte de commerçant étranger et les disparités entre off-shore et on-shore, dans l’objectif de garantir un traitement égalitaire aux investisseurs.

Le rapport revient aussi sur la nécessité de renforcer la gouvernance autour de la politique d’attractivité, notamment via un guichet unique et une meilleure coordination institutionnelle.

Un regard critique sur le rapport

Par-delà ces indicateurs et recommandations, nous pensons, pour notre part, que le rapport de la Cnuced est incomplet, voire quelque part non objectif. Et pour cause : il ne prend pas en considération l’instabilité politique de ces quinze dernières années, ni l’embargo de fait imposé par plusieurs bailleurs de fonds, dont le FMI.

Abou SARRA

INDICATEURS CLÉS

  • Taux d’investissement en Tunisie : 16 % du PIB (2020-2024) contre 19,3 % en 2016.
  • IDE annuels : 700 millions USD (2020-2023), contre plus de 1 milliard entre 2006 et 2015.
  • Croissance économique moyenne : 2,2 % (2004-2022) en Tunisie, contre 5,5 % dans les pays comparables.
  • Chômage en 2023 : 15 %.
  • Part de l’économie informelle : jusqu’à 49 % de l’emploi et 35 % du PIB.

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Tunisie : l’ONG ASR publie un guide pour protéger les élèves grâce à la zone 30 km/h

16. Juni 2025 um 15:09

L’ONG “Ambassadeurs de la Sécurité Routière” vient de lancer un guide sur l’aménagement de la zone 30 km/h dans les environs des établissements scolaires.

Dans une déclaration à l’Agence Tunis Afrique Presse, en marge du démarrage d’une formation sur la sécurité routière organisée lundi à Tunis, la présidente de l’ASR Afef Ben Ghenya, a précisé que ce guide propose des solutions et présente des recommandations pratiques pour l’aménagement de l’environnement des écoles afin de prévenir les accidents de la route.

Le document est destiné, en premier, aux décideurs et divers intervenants dans le domaine de la sécurité routière et de la prévention des accidents sur la voie publique. Il est utile pour la conception des infrastructures routières aux alentours des établissements éducatifs et pour les travaux d’entretien et de réaménagement.
Il sera, dans un premier temps, distribué dans le Grand Tunis, avant d’être généralisé aux différentes régions du pays.

Le guide, insiste, parmi les solutions qu’il propose, sur l’application de la loi qui contraint les automobilistes à réduire à 30km/h la vitesse aux alentours des institutions éducatives, a souligné.

Cette formation de deux jours cible les ingénieurs et les techniciens des municipalités et du ministère de l’Équipement et de l’Habitat du Grand Tunis. Elle est organisée par l’ASR, en collaboration avec l’Observatoire national de la sécurité routière, le ministère des Transports, de l’Équipement et de l’Habitat, l’Agence d’urbanisme du Grand Tunis et l’Association tunisienne des routes (ATR).

Objectif: coordonner les efforts pour l’aménagement effectif de zones 30 km/h autour des établissements éducatifs, des institutions de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifiques, des centres de formations et des installations sportives et de la jeunesse conformément au décret 454/2023, modifiant et complétant le décret 151/2000 relatif aux règles générales de la circulation routière.

De son côté, le chef de la division régionale du Nord-est à l’observatoire, Aymen Ben Brahim, a souligné que cette formation s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des activités relatives à l’infrastructure, à l’organisation de la circulation et la sécurité des usagers de la route par la vulgarisation des textes législatifs et réglementaires et le renforcement des compétences humaines actives dans ce domaine.

Il a ajouté que des sessions similaires sont prévues dans tous les gouvernorats.

 

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Libye │ Les affidés du Maréchal Haftar bloquent la Caravane Al-Soumoud  

16. Juni 2025 um 11:52

Les participants la Caravane de la résilience (Al-Soumoud) ont décidé de retourner en Tunisie, mais ils ne quitteront pas la Libye avant la libération de leurs camarades activistes arrêtés par des autorités libyennes près de l’entrée de Syrte.

C’est ce qu’a annoncé Jawaher Channa, porte-parole de la caravane, dans une déclaration aux médias, ce lundi 16 juin 2025, tout en appelant les autorités tunisiennes à intervenir pour la libération des personnes arrêtées.

Les autorités tunisiennes sont restées silencieuse à propos de cette initiative lancée à Tunis par des organisations de la société civile et à laquelle se sont joints des activistes d’autres pays, notamment d’Algérie, de Mauritanie et de Libye. Le but était d’appeler à la levée du blocus infligé par l’Etat d’Israël aux Palestiniens à Gaza, qui sont soumis à un véritable génocide depuis le 7 octobre 2023, sans que le monde dit «civilisé» ne s’en émeuve outre mesure.

Cependant, à l’approche de Syrte et de l’est de la Libye, région contrôlée par le Maréchal Khalifa Haftar, allié de l’Egypte et des Emirats arabes unis qui comptent parmi les Etats arabes ayant noué des relations diplomatiques avec Israël, les problèmes ont commencé et les activistes ont subi des harcèlements, des vols et des arrestations de la part de groupes libyens proches ou affidés audit Maréchal.

Les intérêts d’Israël sont bien défendus sous ces cieux…   A elle seule, l’Egypte a interpellé plus de 200 activistes venus le plus légalement du monde pour prendre part à la marche pacifique vers Gaza.

Partie de Tunis le 9 juin en direction de Gaza via la Libye et l’Égypte, la Caravane Soumoud est bloquée depuis vendredi soir à l’entrée de Syrte par les autorités de l’Est libyen.

Elle dénonce un siège systématique qui empêche l’accès à la nourriture, à l’eau, aux médicaments et aux communications.

Environ 1 500 participants sont bloqués, dont certains ont été arrêtés, sans assistance juridique ni contact avec leurs familles.

La caravane appelle à l’intervention des organisations internationales pour lever ce blocus jugé arbitraire.

I. B.  

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Tunisie : les IDE en hausse de 61 % entre 2020 et 2024, selon la FIPA

Von: walid
16. Juni 2025 um 10:18

Les investissements directs étrangers (IDE) ont progressé au cours des dernières années, passant de 1,8 milliard de dinars en 2020, à 2,9 milliards de dinars, en 2024, ce qui représente un accroissement de 61,1%, d’après les données statistiques de l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA).

Il en ressort que «la Tunisie a réussi, depuis 2000, à élargir la base sectorielle de ses IDE et à évoluer vers des investissements plus qualitatifs, porteurs d’innovation et de croissance durable » car « malgré des défis structurels, la stratégie actuelle de la FIPA, mise sur la montée en gamme et l’ancrage dans des secteurs d’avenir, afin de renforcer l’attractivité du pays dans un environnement international de plus en plus compétitif ».

Ainsi, selon l’Agence, notre pays œuvre, depuis 2020, à valoriser les projets lancés par les startups technologiques (soutenus par la Startup Act), à développer des technologies vertes, l’économie circulaire, et à impulser la production industrielle à haute valeur ajoutée.

De ce fait, “l’objectif ne constitue plus, seulement, à attirer des investissements intensifs en main-d’œuvre bon marché, mais aussi à attirer des projets intégrant la recherche et le développement, la formation et l’innovation. Ceci a été favorisé, surtout, par l’amélioration de la formation technique et universitaire, et la collaboration avec les investisseurs étrangers pour former une main-d’œuvre adaptée aux standards internationaux”.

La FIPA souligne “les efforts déployés en vue d’améliorer l’environnement d’accueil des IDE, à travers, notamment, l’amélioration du climat des affaires ; le développement d’un cadre législatif et institutionnel adéquat ; la modernisation du Code des changes ; la consécration du principe de liberté d’investissement et de l’accès au marché ; la révision des cahiers des charges ; le développement de la gouvernance des institutions de régulation et des comités d’octroi des autorisations”…

En parallèle, la Tunisie a lancé une série de réformes économiques à dessein de rétablir la confiance des investisseurs, et de renforcer la résilience économique du pays, dont des réformes fiscales (moderniser la fiscalité et élargir la base fiscale, lutter contre l’évasion fiscale…), des réformes du secteur public (réduction des effectifs dans la fonction publique…), des réformes du marché du travail (réforme du code du travail, renforcement de la formation professionnelle…).

“Afin de renforcer les flux des IDE, la Tunisie se retrouve dans l’obligation de rechercher de nouveaux pays partenaires, à même de rendre le site moins dépendant des conjonctures économiques de certains pays et de la volonté d’internationalisation de leurs entreprises”. C’est ainsi que le nombre de pays émetteurs des IDE vers la Tunisie, est passé de 62 en 2020 à 78 en 2023.

Dans le cadre de cette démarche, la Fipa envisage l’ouverture d’un bureau de représentation en Asie (Singapour ou en extrême orient), afin de mieux faire connaître les spécificités du site aux milieux d’affaires de ces régions, dans un contexte marqué par la mise en place de la zone de libre-échange avec l’UE. Les actions de promotion cibleraient, notamment, des entreprises asiatiques intéressées par le marché européen, en particulier dans les secteurs des composants automobiles, de l’électronique grand public et des services des TIC.

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Air Liquide distribuera 7,500 Tnd par action au titre du dividende 2024

05. Juni 2025 um 08:15

La société Air Liquide Tunisie a porté à la connaissance du marché financier que ses états financiers individuels, relatifs à l’exercice 2024, ont fait ressortir un résultat net de 20,405 MTND. Par rapport à l’exercice 2023, c’est une hausse de 8,4%. Au niveau consolidé, le résultat net part du groupe s’est élevé à 27,542 MTND.

Air Liquide est une société très discrète, mais très performante. Sur le marché, le cours s’est apprécié de 6,07% depuis le début de l’année, dans un volume d’échange de 0,485 MTND. La société est une valeur sûre du Fixing puisqu’elle est détenue par des institutionnels ou des investisseurs individuels avertis et ayant de larges portefeuilles.

Nous pensons que le second semestre aurait connu le dénouement de quelques dossiers de nature fiscale, profitant de l’amnistie en cours. En 2022, elle a reçu une notification pour un contrôle fiscal ponctuel qui couvre la période janvier 2018-décembre 2018 au titre de l’impôt sur les sociétés. Le complément d’impôts et taxes à payer s’élève à 0,475 MTND. Un contrôle approfondi sur la même période fait ressortir un complément de TVA et des pénalités à payer de 0,177 MTND. De plus, il y a eu un contrôle préliminaire, en 2023, et qui a porté les réserves de réinvestissement au titre de l’exercice 2019. Par apport à la taille de la société, il s’agit de petits dossiers sans incidence réelle sur la profitabilité.

Le conseil d’administration a décidé de proposer à l’Assemblée générale, qui sera tenue le 30 juin 2025, la distribution d’un dividende de 12,281 MTND, soit 7,500 Tnd par action. Le yield net, calculé sur la base du cours de clôture de la séance d’hier, est de l’ordre de 6,36%. À titre de comparaison, la société a distribué 6,300 Tnd l’année dernière.

 

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Orange Cruises Tunisie propose des croisières à bord du MSC Seaside au départ de la Goulette

Un voyage All Inclusive à bord d’un véritable village flottant, avec parc d’attractions, animations et casino: voilà ce que propose Orange Cruises Tunisie à bord du paquebot MSC Seaside à partir du 1er mai 2025.

Orange Cruises Tunisie, membre du groupe maltais Orange Travel group, annonce un programme de croisières pour les Tunisiens à bord du paquebot MSC Seaside à partir du 1er mai et jusqu’au 31 juillet 2025. L’agence de voyage spécialisée dans les croisières depuis 2011 propose un voyage vers des villes italiennes, espagnoles et françaises.

Pendant une semaine (8 jours et 7 nuits), les voyageurs commenceront leur périple le jeudi avec un départ du terminal des croisières de la Goulette. La première escale se fera à Palerme en Italie, suivie d’une deuxième le samedi à Naples. Puis, une troisième escale s’effectuera à Livourne avec une excursion à Florence pour profiter de la beauté de la ville. La quatrième journée, le navire s’arrêtera à Marseille en France pour continuer après vers Barcelone en Espagne. Le mercredi sera une journée en mer pour les croisiéristes avant de revenir le jeudi au port de la Goulette.

Navire Seaside

Oranges Cruises Tunisie promet un voyage plein de découvertes à bord du Seaside. Celui-ci est l’un des navires géants de MSC. Il mesure 323 mètres de long et peut accueillir jusqu’à 5179 passagers. Il dispose de 4 piscines dont une spectaculaire à débordement avec vue sur mer. Les passagers pourront opter pour des cabines intérieures ou extérieures. Il faut toutefois préciser que 70% des cabines disposent de balcons.

Le MSC Seaside se caractérise par son design mélangeant espaces intérieurs et extérieurs pour rester connecter à la mer. Le pont 8 est bordé d’une promenade unique en bord de mer, le long de laquelle s’alignent des lieux où manger, savourer une boisson, faire des achats, nager ou encore prendre un bain de soleil. Les deux passerelles en verre et les ascenseurs panoramiques offrent également de superbes vues. Alliant confort et style, l’hébergement à bord du MSC Seaside propose des suites de luxe avec bains à remous et des cabines communicantes pour les familles et les groupes.

Tarifs

La grille tarifaire commence à partir de 3800 dinars par personne pour la cabine intérieure et 4800 dinars par personne pour la cabine avec balcon. Néanmoins, les familles nombreuses ou les groupes qui voyagent ensemble pourront profiter de tarifs préférentiels sur la deuxième cabine à un prix de 3000 dinars par personne, que ce soit pour la cabine intérieure ou avec balcon.

Restauration  et buffet

Pour les amateurs de gastronomie, ceux-ci auront une variété de choix proposée par les 11 restaurants à bord et 19 bars et lounges pour satisfaire toutes les envies culinaires avec des plats variés et savoureux. Ils pourront de même profiter de la vue spectaculaire sur l’océan pendant les repas.

Divertissement

Le MSC Seaside propose un grand choix de divertissements : un théâtre high-tech, des pistes de bowling, un parc aquatique interactif à plusieurs étages disposant de 5 toboggans aquatiques, un sentier d’aventure et un espace AquaPlay conçu pour les enfants de petits âges. Il dispose également d’aires de jeux colorées pour enfants.

Saloua Bouattour, directrice d’Orange Cruises Tunisie, a expliqué que le prix inclut la croisière en pension complète, les taxes portuaires et les frais des services à bord. Les extras à bord sont les boissons, les excursions, l’internet, le spa, le casino, etc. Elle a déclaré que son agence est actuellement en négociations avec ses partenaires pour offrir l’excursion de Florence lors de l’escale à Livourne gratuitement aux voyageurs tunisiens.

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