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Heute — 13. Oktober 2025Haupt-Feeds

“Easy Export” : la Poste tunisienne met en place un guichet unique pour booster les exportations des PME

13. Oktober 2025 um 16:00

Un nouveau programme national visant à faciliter les exportations pour les petites et moyennes entreprises via le réseau postal “Easy Export ” a été lancé, lundi, a fait savoir la Poste tunisienne.

Ce programme répond, d’après la Poste, aux besoins et aux demandes des petits investisseurs et des artisans désireux de promouvoir leurs produits sur les marchés étrangers.

Il vise à simplifier les procédures liées à l’exportation au profit des petites et moyennes entreprises tunisiennes et à améliorer leur compétitivité sur les marchés mondiaux en leur rapprochant les services, en facilitant les procédures du commerce extérieur et en réduisant les coûts.

Ce projet vise également à exploiter les solutions logistiques et numériques offertes par le réseau postal, en plus des facilités mises en place par la commission nationale chargée de la mise en œuvre du programme. Il s’agit essentiellement du site web www.easyexport.com.tn, qui permet de saisir les données et contient les informations nécessaires sur le programme Easy Export, ses conditions et ses modes d’accès.

Il s’agit également du guichet unique dédié à l’exportation qui rassemble les principaux acteurs concernés, tels que la Poste tunisienne, l’Office National de l’Artisanat Tunisien (ONAT), la Douane tunisienne, et qui permet d’effectuer les différentes procédures liées au processus d’exportation en peu de temps et à moindre coût.

Ces facilités comprennent également une gamme de services à valeur ajoutée liés aux formalités de commerce extérieur et au dédouanement à des prix raisonnables.

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Gafsa : lancement des travaux de réhabilitation du canal Bab Rimal à El Mnagaâ

13. Oktober 2025 um 15:50

Le projet de réhabilitation du canal Bab Rimal à El Mnagaâ dans la ville de Gafsa a été lancé, lundi. Ce chantier, dont le coût s’élève à 500 mille dinars, devrait prendre fin, au mois de janvier 2026.

Fahmi Abdeljawed, ingénieur à la direction de l’hydraulique urbaine au ministère de l’équipement, a indiqué que les travaux concernent, notamment, l’asphaltage d’une distance de 300 mètres linéaires, l’aménagement de l’estuaire du canal d’une longueur de 120 mètres linéaires et le curage d’oued Bayech au niveau de la route national N3.

Ce projet vise à promouvoir l’environnement durable et à protéger la ville de Gafsa contre les intonations, d’après la même source.

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Economie verte : la BERD accorde 20 millions d’euros à l’Amen Bank et à l’UBCI pour financer les PME tunisiennes

13. Oktober 2025 um 15:42

Deux conventions de financement ont été signées, lundi, entre la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et deux banques tunisiennes; à savoir AMEN BANK et l’UBCI, d’une enveloppe totale de 20 millions d’euros, et ce, dans le cadre du lancement du programme Green economy financing facility (GEFF) en Tunisie.

Lors d’une rencontre tenue, à cette occasion, l’analyste financier  au bureau de la BERD à Tunis, Slim Bouasker a indiqué que ce programme, doté d’un montant total de 60 millions d’euros, est destiné à accompagner les PME Tunisiennes dans leurs projets de transition écologique, avec le soutien de l’Union Européenne.

Dans une première phase, 20 millions d’euros ont été accordés à l’Amen Bank (10 millions d’euros) et l’UBCI (10 millions d’euros), a indiqué l’analyste, ajoutant que les 40 millions d’euros restants  seront par la suite mis à la disposition d’autres banques, des institutions de microfinance et des compagnies de leasing.

Ces fonds permettront d’accorder des crédits aux petites et moyennes entreprises(PME) engagées dans des projets verts, notamment dans l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables, a-t-il précisé.

Et de poursuivre que les entreprises bénéficiaires auront également accès à une assistance technique pour les aider à structurer et réussir leurs projets.

De plus, les PME pourront recevoir des subventions allant de 10 à 15 % de la valeur du crédit obtenu, après implémentation du projet.

Pour le Directeur Général d’Amen Bank, Néji Ghandri,  cette initiative marque une étape importante dans l’engagement commun envers une économie plus verte plus durable et plus résiliente.

« A travers la ligne GEFF, nous mettons à la disposition des entreprises tunisiennes des financements compétitifs en monnaie locale, un accompagnement technique pour l’évaluation et la mise en œuvre des projets verts et une subvention de l’UE visant à encourager les porteurs de projets à franchir le pas vers une transition énergétique et écologique », a-t-il expliqué.

Ghandri a affirmé que chaque projet soutenu par le programme GEFF, contribue à réduire l’indépendance énergétique de la Tunisie, alléger la pression de la balance énergétique et à mieux orienter les ressources publiques vers l’innovation et la création de l’emploi durable.

De son côté, le Directeur Général de l’UBCI, Mohamed Koubaa a souligné que cette ligne de financement constitue un nouveau pas pour appuyer l’économie tunisienne qui a besoin de se doter de l’ingénierie financière pour pouvoir s’inscrire dans un élan mondial.

Depuis le début de ses activités en Tunisie en 2012, la BERD a investi près de 2,8 milliards d’euros dans 83 projets à travers le pays, dont 67 % ont bénéficié au secteur privé.

Site web : Amen Bank

UBCI

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Sidi Bouzid : une récolte record de 500 000 tonnes d’olives attendue pour la saison 2024-2025

13. Oktober 2025 um 15:30

La récolte des olives à Sidi Bouzid devrait atteindre 500 mille tonnes pour la saison agricole 2024-2025, a déclaré à l’Agence TAP, le président de l’Union régionale de l’agriculture, Ali Brahmi.

Quelque 112 huileries d’une capacité de transformation de 5500 tonnes par jour et de stockage de 19279 tonnes sont disponibles dans la région.

Les oliveraies au gouvernorat de Sidi Bouzid s’étendent sur 288 mille ha, soit 62% des superficies cultivables et comptent 17 millions oliviers.

La récolte des olives était de 310 mille tonnes en 2024, 200 mille tonnes en 2023 et 193 mille tonnes en 2022.

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Tourisme médical et industrie pharmaceutique : le CEPEX mise sur l’Afrique et les salons internationaux en 2026

13. Oktober 2025 um 15:13

Les professionnels de la santé et de l’industrie pharmaceutique ont souligné le rôle des campagnes de marketing digital dans la promotion de la Tunisie en tant que destination de tourisme médical, nécessitant une unification des efforts et une consolidation de la coopération entre les différentes parties prenantes.

Lors d’une réunion tenue récemment au Centre de Promotion des Exportations (CEPEX), dans le cadre de la préparation du programme promotionnel du Centre pour l’année 2026, les intervenants ont insisté sur la nécessité de préserver les marchés traditionnels, de renforcer la position de l’offre nationale et d’explorer les marchés prometteurs dans le continent africain, indique un communiqué publié lundi par le CEPEX.

Les professionnels de la santé ont également appelé à renforcer la participation tunisienne dans les salons internationaux, notamment le Salon International de la Pharmacie et le salon “MEDICA”, tout en soulignant l’importance d’une coordination continue entre les structures professionnelles lors de l’organisation des rencontres, précise la même source.

Cette réunion a également été l’occasion d’inviter les professionnels à exploiter les ressources financières allouées par le Fonds de Promotion des Exportations (Foprodex) pour participer à des salons et événements non inclus dans le programme promotionnel national, ainsi qu’à préparer des études pour évaluer la situation du secteur et élaborer une stratégie pour le développement des exportations.

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Monastir : un colloque à Moknine explore les multiples visages de la ville entre histoire, géographie et mémoire

13. Oktober 2025 um 14:59

Une quarantaine d’universitaires et de chercheurs se retrouveront à Moknine (gouvernorat de Monastir), du 30 octobre au 1er novembre 2025, à l’occasion d’un colloque scientifique dédié à la ville, à son histoire et à ses multiples visages.

Sous le signe du croisement des disciplines, cette rencontre se propose de revisiter les dimensions géographiques, historiques, sociales et patrimoniales de Moknine, à travers des communications qui scruteront la mémoire des lieux et les dynamiques humaines qui les animent.

Initiée par l’Association Culture et Loisirs de Moknine, en partenariat avec la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Sousse, la manifestation se tiendra entre la salle des conférences de la municipalité et le musée archéologique et ethnographique, hauts lieux de savoir et de mémoire.

Les interventions mettront en relief les traits identitaires de cette cité au caractère singulier, née d’un équilibre subtil entre sebkha, terres fertiles et carrières d’argile, et façonnée par la diversité de ses habitants autant que par la vitalité de son artisanat.

Pour les organisateurs, ce colloque se veut avant tout un espace d’échange fécond entre chercheurs, institutions et société civile, où se croisent géographes, historiens, anthropologues et spécialistes du patrimoine, dans l’espoir de dégager de nouvelles lectures et de nouvelles pistes pour le développement harmonieux de Moknine et de sa région.

Ouvert aux enseignants, étudiants, lycéens et acteurs associatifs, l’événement ambitionne enfin de raviver le lien entre la recherche scientifique et la vie locale, en réaffirmant la place de Moknine comme terre de savoir, de mémoire et de création.

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Cuir et chaussures : les exportations tunisiennes atteignent 2,18 milliards de dinars en 2024

13. Oktober 2025 um 14:47

Le secteur du cuir et chaussure a connu une performance positive, au cours de l’année 2024, avec un taux de couverture des importations par les exportations atteignant 163,9 %, avec des exportations d’environ 2 182,1 millions de dinars.

L’Italie représente la première destination des exportations tunisiennes de chaussures (d’une valeur de 1018 millions de dinars), suivie de l’Allemagne, la France et la Slovaquie, tandis que les exportations d’autres produits en cuir ont été principalement destinées à la France, suivie de l’Italie et l’Allemagne, selon les données publiées par le Centre de Promotion des Exportations à la suite de la sixième réunion sectorielle consacrée au secteur du cuir et de la chaussure, tenue récemment.

Les participants à la réunion sur l’identification de la participation du secteur du cuir et des chaussures aux événements internationaux en 2026 ont recommandé de se focaliser sur le marketing numérique pour la marque « Made in Tunisia ».

Il convient de signaler que le secteur du cuir et de la chaussure en Tunisie emploie environ 28700 personnes.

La répartition des entreprises par branche d’activités, révèle que le secteur comprend environ 200 entreprises dont 184 sont totalement exportatrices. L’activité de tannage comprend 10 entreprises, tandis que la branche des chaussures comprend 135 entreprises, 45 entreprises spécialisées dans la fabrication d’articles en cuir et 10 en vêtements en cuir.

Le Centre de promotion des exportations organise conjointement une série de réunions sectorielles à son siège pour renforcer la position de la Tunisie sur les marchés mondiaux.

Un certain nombre de professionnels et de représentants de la fédération nationale du cuir et des chaussures et du Centre national du cuir et des chaussures ont participé à la réunion. Des représentants de la compagnie tunisienne d’assurance du commerce extérieur et du secteur bancaire ont assisté eux également à la réunion, selon un communiqué publié lundi par le Centre de promotion des exportations (CEPEX).

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Tunisie : les exportations d’huiles d’olive chutent de 28 %, impactant la balance commerciale 2025

13. Oktober 2025 um 14:41

Durant les neuf premiers mois de l’année 2025, le déficit commercial s’établit à un niveau de (-16728,3 MD), contre (-13497,4 MD) durant les neuf premiers mois de l’année 2024, a annoncé, dimanche, l’Institut National de la Statistique (INS).

Le taux de couverture a atteint un niveau de (73,5%) contre (77,5%) durant la même période en 2024, souligne la même source, précisant que les échanges commerciaux ont atteint le niveau de 46419,8 MD à l’exportation et 63148,1 MD à l’importation.

Les résultats des échanges commerciaux de la Tunisie avec l’extérieur aux prix courants durant les neuf premiers mois de l’année 2025 montrent que les exportations ont atteint le niveau de 46419,8 MD contre 46404,6 MD durant les neuf premiers mois de l’année 2024. Quant aux importations, elles ont atteint le niveau de 63148,1 MD contre 59902 MD durant la même période de l’année 2024.

Selon les secteurs, les exportations ont enregistré une hausse dans le secteur mines, phosphates et dérivés de (+8%) et le secteur des industries mécaniques et électriques de (+6,4%). Par ailleurs, les exportations ont enregistré une baisse dans le secteur de l’énergie de (-34,2%) sous l’effet de la diminution de nos ventes des produits raffinés (610,4 MD contre 1466,2 MD), ainsi que le secteur des industries agro-alimentaires de (-14,6%) à la suite de la baisse de la valeur de nos ventes en huiles d’olives (2915,2 MD contre 4038,5 MD) et le secteur textile, habillement et cuirs de (-1,3%).

​​​​​​​S’agissant du groupement des produits, les importations ont enregistré une augmentation au niveau des importations des biens d’équipement de (+16,2%) et des matières premières et demi-produits de (+8,1%), de même les importations des biens de consommation sont en hausse de (+11,4%). En revanche les importations des produits énergétiques ont enregistré une baisse de (-11,8%) et les produits alimentaires de (-3,5%).

Répartition géographique

Les exportations tunisiennes vers l’union européenne durant les neuf premiers mois de l’année 2025, (70,3% du total des exportations),s ont atteint la valeur de 32622,6 MD, contre 32284,3 MD durant les neuf premiers mois de l’année 2024.

Les exportations sont en hausse avec l’Allemagne (+11,2%), la France (+8,4%) et les Pays-Bas (+7,2%). En revanche, elles ont baissé avec l’Italie (-10,1%) et l’Espagne (-20,3%).

Vers les pays arabes, les exportations ont augmenté avec la Libye (+7,4%), avec le Maroc (+35,9%), avec l’Algérie (+11,6%) et avec l’Égypte (+33,5%).

En ce qui concerne les importations avec l’Union Européenne (43,2% du total des importations), elles ont atteint 27306,2 MD, contre 26138,2 MD durant les neuf premiers mois de l’année 2024. Les importations ont augmenté avec la France (+12,7%) et avec l’Allemagne (+8,6%). En revanche elles ont baissé avec l’Italie (-2,4%), avec la Grèce (-29,1%) et avec la Belgique (-7,1%).

Hors union européenne, les importations ont augmenté avec la Chine (+29,4%) et la Turquie (+17,7%). En revanche elles ont enregistré une diminution avec la Russie (-22,8%) et l’Ukraine (-36,5%).

Solde de la balance commerciale selon les groupes de produits

Le solde de la balance commerciale est déficitaire de (-16728,3 MD). Ce déficit provient principalement de l’énergie de (-8106,4 MD), des matières premières et demi-produits de (-4990,8 MD), des biens d’équipement de (-2693,7 MD) et des biens de consommations (-1557,4 MD), en revanche le groupe alimentation a enregistré un excédent de (+620 MD).

D’autre part, il est à noter que le déficit de la balance commerciale hors énergie se réduit à (-8621,9 MD), tandis que le déficit de la balance énergétique s’établit à (-8106,4 MD), contre (-8422,1 MD) durant les neuf premiers mois de l’année 2024, conclu la même source.

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Change devises en dinar tunisien : Cours du 13 octobre 2025

13. Oktober 2025 um 13:21

Change devises en dinar tunisien. Cours d’achats et de vente.

MONNAIE SIGLE UNITE ACHAT VENTE
Dollar US USD 1 2.913 2.991
Euro EUR 1 3.371 3.449
Yen Japonais JPY 1000 18.958 19.672
Livre Sterling GBP 13 3.842 3.987
Franc Suisse CHF 10 35.789 37.326

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EMPLOI : Création d’une plateforme « job étudiant »

13. Oktober 2025 um 11:30

En Tunisie, le chômage des jeunes diplômés reste élevé malgré un vivier de compétences reconnu à l’international. Pour combler l’écart entre formation académique et besoins du marché,  Maher Ben Salem, CEO de KeeJob mise sur une nouvelle plateforme « job étudiant » et sur le potentiel d’adaptation des talents tunisiens face aux mutations, notamment celles de l’intelligence artificielle.

L’idée est de faciliter la transition entre études et emploi en proposant aux étudiants des étapes et des missions compatibles avec leur parcours académique. « Il est urgent de rapprocher le monde universitaire du monde professionnel », insiste le PDG de Key Job.

Cet écart entre formation et besoins réels du marché est une problématique centrale en Tunisie. Trop souvent, les diplômés sortent de l’université avec un bagage théorique solide mais peu d’expérience pratique. Résultat : un décalage qui se traduit par un chômage élevé chez les jeunes diplômés, tandis que certaines entreprises peinent à recruter. Malgré un contexte économique difficile, Maher Ben Salem veut rester optimiste. «La valeur sûre de la Tunisie reste la qualité de ses ressources humaines», affirme-t-il.

Même avec les faiblesses du système éducatif, les compétences tunisiennes, notamment dans les métiers techniques et de service, continuent d’être reconnues à l’international.

L’intelligence artificielle redistribuera sans doute les cartes, mais M.Ben Salem estime que la créativité et la capacité d’adaptation des Tunisiens feront la différence. « Nous devons accompagner cette transition, former nos jeunes et leur donner les outils nécessaires pour rester performants. C’est à cette condition que nous pourrons transformer les menaces en opportunités. »

A.B.A

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Financer sans s’endetter : le pari tunisien

13. Oktober 2025 um 09:44

Tunisie EconomieFace à une impasse financière annoncée, la Tunisie a choisi la rupture. En 2023, alors que le recours au FMI semblait inévitable, le pays a opté pour une stratégie souverainiste audacieuse, fondée sur le financement direct et la rationalisation de la dette. Résultat : une amélioration de sa notation financière, une stabilisation de l’endettement, et une démonstration de résilience économique.

 Analyse d’un virage assumé avec l’universitaire et expert financier Zied Ayoub.

La Tunisie a vu sa notation financière s’améliorer modestement, signe d’une résilience certaine et d’une capacité à honorer ses engagements malgré les difficultés économiques persistantes. Que révèle cette évolution ? Est-elle le fruit de choix politiques efficients ?

Zied AyoubLa notation reflète, avant tout, la capacité d’un pays à rembourser ses dettes et à respecter ses engagements. Plus un État se montre apte à faire face aux aléas et à honorer ses créances, plus sa note s’améliore.

En 2023, la Tunisie se trouvait dans une impasse financière reconnue par tous : au bord de la faillite, incapable de faire face à ses obligations. Plusieurs voix s’étaient alors élevées pour appeler à un renforcement du recours au FMI, déjà sollicité en partie. L’idée était simple : obtenir un prêt du Fonds, qui servirait de signal positif aux autres bailleurs de fonds.

Mais en 2023, nous avons choisi une voie radicalement différente. Une rupture totale avec les injonctions du FMI et une politique axée sur la souveraineté monétaire. Dès le second semestre, la Tunisie a clarifié sa position : elle ne suivrait plus les prescriptions du Fonds, et s’engagerait dans une stratégie de financement souverain.

« En 2023, la Tunisie a rompu avec les prescriptions du FMI pour privilégier un financement souverain. Cette bascule a permis d’honorer les échéances et de stabiliser l’endettement. »

 

Ce choix a-t-il été pertinent selon vous ?

Cette orientation s’est traduite par une rationalisation du recours à la dette extérieure, et par un financement direct, tel que nous l’avions préconisé. Ce choix, contesté par certains, s’est concrétisé par une mobilisation de 7 milliards de dinars en 2024, puis de 7 autres milliards en 2025. Sur les 14 milliards prévus, près de 12 ont déjà été utilisés, soit environ 9 % du PIB — un montant significatif.

Ce recours au financement direct nous a permis de sortir de l’impasse. Nous avons évité la cessation de paiement, honoré nos dettes, et trouvé une solution viable. De fait, une amélioration du rating s’imposait : nous n’étions plus en situation de blocage.

Mais ce qui a véritablement pesé dans la révision de la note, c’est que le mécanisme choisi n’a pas provoqué les désastres économiques annoncés par ses détracteurs. Au contraire, nous avons pu produire localement des biens qui manquaient sur le marché.

Certes, il y a eu un impact sur certaines importations — sucre, céréales — mais il n’a pas été paralysant pour la population. Il faut le dire clairement : il n’y a aucune corrélation entre la baisse des importations et le choix du financement souverain. La concomitance temporelle relève sans doute de la coïncidence.

« Une amélioration, même modeste, indique une résilience accrue et une meilleure maîtrise du risque, malgré des fragilités persistantes. »

 

Pensez-vous que le fait d’emprunter directement à la BCT, peut servir en tant que mécanisme anti-inflationniste et peut stabiliser la dette ?

Le financement direct, loin d’être inflationniste, pourrait au contraire alléger la pression fiscale et stabiliser la dette. Le mécanisme adopté repose sur un accord à long terme entre le Trésor public et la Banque centrale, permettant de puiser dans les réserves en devises sans affecter la masse monétaire (M3), qui reste stable. Ce procédé n’engendre donc pas d’inflation.

J’ose même affirmer que l’amendement de la loi sur la BCT contribuera à réduire l’inflation. En 2024 comme en 2025, la Tunisie paie près de 7 milliards de dinars d’intérêts sur sa dette. Pour financer ces intérêts, l’État augmente la pression fiscale sur le secteur productif, notamment les entreprises, qui se retrouvent en difficulté.

Ce transfert de fonds — 7 milliards de dinars — du secteur productif vers un secteur rentier, non créateur de valeur ajoutée, est en lui même inflationniste. L’inflation naît quand les ressources sont allouées à des postes improductifs.

Verser des intérêts à des détenteurs de bons du Trésor ne crée aucune richesse. C’est une ponction annuelle sur la masse monétaire, orientée vers des usages stériles. Le mécanisme actuel de recours à la dette est donc inflationniste, bien plus que le financement direct que nous proposons. Ce dernier permettrait de réduire significativement le coût des intérêts, et par ricochet, la pression fiscale. Il ne s’agit pas d’un allègement marginal, mais d’une diminution substantielle.

« La dette consolidée se stabilise, la dette extérieure recule et le rating s’améliore : la dynamique de désendettement est engagée. »

 

La solution que vous avez proposée et qui, nous le précisons, reste ponctuelle et tributaire de l’ARP, doit-elle devenir le recours automatique à chaque fois que l’État traverse une détresse financière ou est incapable de rembourser ses dettes?

Jusqu’en 2023, la Tunisie était prise dans une spirale : emprunter pour rembourser les dettes précédentes. Le service de la dette est passé de 3,6 milliards de dinars en 2011 à près de 25 milliards en 2024-2025, soit une explosion de moins de 4 % à près de 14 % du PIB.

Cette dynamique exponentielle, sans solution apparente, justifiait pleinement la dégradation de notre notation. D’autant que 80 % des emprunts contractés servaient à rembourser les dettes anciennes, et non à financer le déficit primaire. C’était une logique d’auto-endettement. Mais à partir du second semestre 2023, nous avons brisé ce cercle vicieux. Un processus de désendettement a été engagé. La dette globale commence à se stabiliser, surtout si l’on considère la dette consolidée — celle qui exclut les créances entre institutions publiques.

En chiffres : la dette globale est passée de 226,5 milliards en 2023 à 135 milliards en 2024. Le financement entre la BCT et le Trésor est passé de 1,4 milliard en 2023 à 8,1 milliards en 2024, puis à 11,2 milliards en 2025.

La dette nette consolidée reste stable : 125 milliards en 2023, 127 en 2024, et 125 en juin 2025. Quant à la dette extérieure, elle a chuté de 66,9 milliards en 2023 à 62,3 en 2024, puis à 58,1 en juin 2025. C’est une réalisation majeure, qui a pesé pour près de 80 % dans l’amélioration du rating.

Le recours à la Banque centrale s’est donc avéré nettement positif. Il n’y a aucune raison de suspendre ce dispositif qui a permis à la Tunisie de rompre avec la logique d’endettement circulaire et amorcer un processus de désendettement inédit. En misant sur un financement direct non inflationniste et en réduisant la pression fiscale sur le secteur productif, elle redonne du souffle à son économie tout en affirmant sa souveraineté monétaire.

Si cette trajectoire se confirme, elle pourrait redéfinir les rapports entre États émergents et institutions financières internationales. Le pari est risqué, mais les premiers résultats parlent d’eux-mêmes.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

CHIFFRES CLES

  • 14 Md TND : enveloppe de financement direct prévue sur 2024–2025, dont près de 12 Md déjà mobilisés, apportant une liquidité décisive pour honorer les échéances.
  • 7 Md TND/an : charge d’intérêts estimée en 2024 et 2025 ; sa réduction allégerait la pression fiscale sur le secteur productif et limiterait l’inflation.
  • 125–127–125 Md TND : stabilisation de la dette nette consolidée (2023, 2024, juin 2025), signal de discipline et de soutenabilité.
  • 80 % : part attribuée à la trajectoire de dette dans l’amélioration de la note, selon l’analyse présentée.

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Gestern — 12. Oktober 2025Haupt-Feeds

Pauvreté en Tunisie : pourquoi les politiques d’assistance échouent depuis 1956

12. Oktober 2025 um 10:55

Pour se donner bonne conscience et masquer leur incapacité à éradiquer la pauvreté, et ce, depuis l’accès du pays à l’indépendance, les exécutifs des régimes politiques qui se sont succédé à la tête du pays,  ont cette tendance à faire beaucoup de bruit autour des quelques mesurettes qu’ils instituent, chaque année,  dans le cadre des lois de finances en faveur des pauvres appelées chastement personnes vulnérables.

Le projet de loi de finances 2026, tel qu’il est présenté récemment par le gouvernement de Sarra Zenzeri, n’a pas échappé à la règle avec une importante nuance, voire une nouveauté.

Pour comprendre les tenants et aboutissants de la pauvreté

Avant d’expliquer cette nuance, rappelons à nos lecteurs trois éléments d’information majeurs sur la pauvreté dans le monde et en Tunisie.

Selon la Banque mondiale, la pauvreté est, principalement, définie  en termes monétaires, en utilisant un seuil de revenu par jour pour mesurer l’extrême pauvreté. Ce seuil international, actuellement de 2,50 dollars en parité de pouvoir d’achat, sert de référence pour suivre les progrès mondiaux.

La Banque, tout comme des agences spécialisées de l’ONU (PNUD…), utilisent aussi le taux de pauvreté multidimensionnelle qui inclut des aspects non monétaires comme l’accès à l’éducation, la santé, l’eau et l’électricité pour obtenir une vision plus complète de la pauvreté.

« Depuis 1956, la Tunisie n’a jamais eu de véritable politique de lutte contre la pauvreté ; les gouvernements successifs se sont contentés de mesures d’accompagnement pour apaiser la misère sans jamais s’attaquer à ses causes. »

 

Le deuxième élément d’information concerne le nombre de pauvres en Tunisie.

Selon les critères de la Banque mondiale, sur une population totale de 11 millions environ, la Tunisie compte, officiellement, 1,7 million de pauvres qui vivent en dessous du seuil de pauvreté (7 dinars par jour) dont un demi-million environ vit dans l’extrême pauvreté avec seulement 4 dinars par jour.

Ce chiffre est effrayant. Et pour cause. La Chine, dont le peuple était rationné dans les années 50 et avait le même degré de développement que la Tunisie, a annoncé, en 2020, l’éradication totale de la pauvreté à la faveur d’une vision claire. Il s’agit d’un véritable exploit lorsqu’on sait que ce pays compte 1,4 milliard d’habitants.

Le troisième élément porte sur l’effort déployé, depuis l’accès du pays à l’indépendance en 1956, pour encadrer la pauvreté. D’après l’ancien ministre des Affaires sociales, Mohamed Trabelsi  (2020-2021) « depuis l’accès du pays à l’indépendance en 1956, la Tunisie n’a jamais eu de véritable politique de lutte contre la pauvreté ». Le ministre qui intervenant sur la chaîne de télévision privée Attessia, a jouté que « les gouvernements qui se sont succédé à la tête de pays n’ont fait qu’instituer des mesures d’accompagnement pour venir en aide aux pauvres du pays et non pour extirper la pauvreté ».

« Le projet de loi de finances 2026 introduit une approche inédite : autonomiser les personnes vulnérables par l’inclusion financière, la formation et l’économie sociale. »

La nouveauté du PLF 2026

Pour revenir à la nouveauté du PLF 2026,  ce projet met l’accent sur l’autonomisation effective des catégories vulnérables en pariant sur l’inclusion financière, la formation, et l’élargissement des sphères de l’économie sociale et solidaire.

Dans d’autres pays  qui ont lutté avec efficacité contre la pauvreté, cas du Mexique, ils ont exigé en contrepartie des aides matérielles, l’engagement de leurs bénéficiaires à scolariser leurs enfants, à les vacciner et à les orienter vers la formation professionnelle en cas de décrochage scolaire. L’ultime but étant de leur donner les moyens de vivre dignement. La règle est simple : un adulte pauvre ne doit plus enfanter des progénitures aussi pauvres que lui. La pauvreté n’est pas une fatalité.

« La Chine, au même niveau de développement que la Tunisie dans les années 1950, a éradiqué la pauvreté en 2020 grâce à une politique constante et planifiée. »

 

Quant aux chances de mener à terme cette nouvelle politique d’éradication de la pauvreté avec comme corollaire l’autonomisation et la responsabilisation des bénéficiaires, nous pensons qu’elle a peu de chance de réussir en raison de l’instabilité politique et gouvernementale qui prévaut dans le pays. Comprendre : l’instrumentalisation des pauvres par les régimes politiques comme filon électoral pour perdurer sera toujours hélas à l’ordre du jour. C’est le commerce sordide des pauvres.

ABOU SARRA

CHIFFRES CLÉS

  • 2,50 $ : c’est le seuil mondial d’extrême pauvreté, défini par la Banque mondiale, qui sert de référence pour mesurer les progrès économiques.
  • 7 dinars par jour : seuil tunisien de pauvreté monétaire, en dessous duquel vivent près de 1,7 million de citoyens.
  • 500 000 Tunisiens : un demi-million de personnes ne disposent que de 4 dinars par jour pour survivre.
  • 2020 : année où la Chine a officiellement éradiqué la pauvreté, contrastant avec la stagnation tunisienne.
  • 1956-2025 : près de 70 ans d’indépendance sans politique structurelle de lutte contre la pauvreté.

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Anna Castiglia et Daly Triki célèbrent la langue italienne en musique à Tunis

11. Oktober 2025 um 17:53

Le Théâtre El Hamra abritera le mardi 14 octobre 2025 à 19h un concert où se rencontreront la chanteuse-compositrice italienne Anna Castiglia, l’une des voix les plus prometteuses de la nouvelle scène musicale italienne d’auteurs, et le musicien tunisien Daly Triki, artiste éclectique mêlant tradition et expérimentation dans une recherche sonore personnelle et innovante.

“Cette rencontre en musique, entre mots et sons” vise  à “célébrer l’italien comme langue vivante, créative et ouverte sur le monde”, indique l’Institut culturel italien à Tunis.

L’événement s’inscrit également dans le programme de Shluq, un cycle qui promeut les échanges artistiques entre la Méditerranée et la contemporanéité, et constitue le moment phare de la Semaine de la Langue Italienne dans le Monde, conclut la même source.

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Ezzedine Madani : encourager les jeunes auteurs à innover dans l’écriture théâtrale arabe

11. Oktober 2025 um 17:13

L’auteur et dramaturge Ezzedine Madani a considéré que l’écriture théâtrale arabe doit retrouver son rôle de lumière (Tanwiri) dans une époque marquée par le silence et l’isolement. Il a appelé les jeunes auteurs à innover dans leur langage et leur style et à faire du théâtre une plateforme de dialogue et de réflexion, et non plus uniquement de divertissement. “Le théâtre arabe s’élève à chaque fois qu’un texte interpelle les consciences et suscite des interrogations” a-t-il ajouté.

Lors d’un séminaire organisé vendredi à l’Académie tunisienne des lettres et des arts Beït al-Hikma sur la “Lecture du texte théâtral”, Ezzedine Madani a passé en revue sa grande expérience dans l’écriture théâtrale, sa vision de la nature de cet art et de ses caractéristiques esthétiques et intellectuelles dans le monde arabe, dans cette rencontre organisée en son hommage en coordination avec Fakher Rouissi, avec la participation des acteurs Raouf Ben Yaghlane, Aziza Boulabiare et Jamila Camara..

A l’ouverture des travaux, docteur Mahmoud Ben Romdhane, Président de Beït al-Hikma a mis en relief le rôle de précurseur de Ezzedine Madani dans le théâtre expérimental au sein du monde arabe, soulignant que cet hommage coïncide avec la publication par Beït al-Hikma de ses œuvres complètes le premier volume des œuvres théâtrales et faisant partie d’une série de quatre volumes regroupant environ 1500 pages.

Il a précisé que ce volume rassemble plusieurs pièces telles que “La Révolution du propriétaire de l’âne”, le recueil ” La Révolution des Zanjs 1 (Noirs) “, ” Le Périple d’Al-Hallaj ” et ” La genèse de l’oubli “, des textes unis par un esprit de rébellion et une réflexion sur la liberté et l’humanité.

Ezeddine Madani a exprimé sa gratitude pour cet hommage qu’il considère comme une célébration du théâtre tunisien moderne, rappelant un long parcours qui a démarré dans les années 1970. Il a souligné qu’au cours de sa carrière, il s’était consacré à la question de la modernisation de la langue arabe sans rompre avec son héritage classique, affirmant que la langue arabe est vivante, qui se renouvelle en étant capable d’exprimer les enjeux contemporains sans perdre son authenticité.

Le programme de l’après-midi comprend des lectures théâtrales d’une sélection de Ezzedine Madani sur “la Tunisie, mère de tous les pays” et “Aziza Othmana” qui ont été adaptées en pièces de théatre et de “Shajarat al-Durr” par Zahira Ben Ammar.

Les lecture seront présentées par les artistes qui ont contribué à ces œuvres choisies à savoir Raouf Ben Yaghlane, Aziza Boulabiare et Jamila Camara.

Ces lectures seront précédées d’un défilé de costume de théâtre d’Amel Sghaïer.

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Journée mondiale de l’alimentation 2025 : Antonio Guterres alerte sur 673 millions de personnes souffrant de la faim

11. Oktober 2025 um 12:56

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a indiqué que 673 millions de personnes continuent de souffrir de la faim dans le monde, insistant sur l’urgence de mettre en place des systèmes alimentaires durables. Son message a été diffusé à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation, célébrée chaque 16 octobre.

« Aujourd’hui, dans le monde, 673 millions de personnes continuent de se coucher chaque soir le ventre vide », a déploré Antonio Guterres, appelant à une mobilisation globale pour garantir un accès universel à des aliments sains et nutritifs.

Un regard sur les progrès passés et les défis actuels

Le chef de l’ONU a rappelé qu’il y a 80 ans, dans un contexte marqué par la guerre, les pays avaient uni leurs efforts pour vaincre la faim. Depuis, des progrès significatifs ont été enregistrés dans la lutte contre la malnutrition.

Cependant, ces acquis sont aujourd’hui menacés par de nouvelles crises. Les chocs climatiques, les conflits et l’augmentation rapide de l’obésité représentent autant de défis à la sécurité alimentaire mondiale. Selon Guterres, il est impératif de mettre à profit les connaissances et les outils disponibles pour ne pas sacrifier les avancées obtenues au fil des décennies.

Appel à la solidarité mondiale

La Journée mondiale de l’alimentation constitue, selon le Secrétaire général, un appel à la solidarité au-delà des frontières, des secteurs et des communautés. « Il est crucial de construire des systèmes alimentaires qui nourrissent les populations et protègent la planète », a-t-il ajouté, insistant sur la nécessité d’agir de manière coordonnée et durable.

Guterres a également souligné l’importance d’assurer l’accès à des aliments de qualité, capables de soutenir la santé humaine tout en respectant les écosystèmes. Le message de l’ONU rappelle que l’alimentation est un droit fondamental et que chaque effort collectif peut contribuer à éradiquer la faim dans le monde.

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France : Pourquoi Emmanuel Macron a-t-il reconduit Sébastien Lecornu à Matignon ?

11. Oktober 2025 um 12:46

Le président français Emmanuel Macron a annoncé vendredi la reconduction de Sébastien Lecornu au poste de Premier ministre, quelques jours après la démission surprise de ce dernier, a indiqué l’Élysée dans un communiqué officiel.

Lecornu avait été nommé début septembre et avait remis sa démission lundi, estimant que « les conditions n’étaient plus réunies » pour mener sa mission à Matignon. Sa démission avait déclenché une semaine de négociations intenses avec les forces politiques, visant à former un gouvernement capable de faire adopter le budget dans les délais légaux.

Négociations et tensions politiques

Durant cette semaine, Lecornu a tenté de trouver un compromis entre les différentes forces parlementaires. Emmanuel Macron a convoqué dans l’après-midi les dirigeants de partis et les présidents de groupes à l’Assemblée nationale, à l’exception du Rassemblement national (RN) et de La France insoumise (LFI).

Malgré ces efforts, les socialistes et les écologistes n’ont pas été convaincus par le compromis proposé, réclamant un Premier ministre issu de leurs rangs. Ces partis ont même menacé le prochain gouvernement de censure, renforçant la pression sur l’exécutif.

Objectif : adoption du budget

Le choix de Macron de reconduire Lecornu s’inscrit dans la volonté d’assurer la continuité du travail gouvernemental et de sécuriser l’adoption du budget national. L’exécutif cherche à éviter une crise institutionnelle à l’approche de l’examen du texte budgétaire, dont le calendrier est strict.

La reconduction de Lecornu marque un signal clair : Emmanuel Macron privilégie la stabilité et la continuité administrative malgré les tensions politiques. Le Premier ministre devra désormais naviguer entre concessions et fermeté pour convaincre les différentes forces de l’Assemblée et mener à bien sa mission budgétaire.

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Plages de Monastir : un projet de 155 millions de dinars pour stopper l’érosion

11. Oktober 2025 um 12:40

Le projet de protection des plages de la ville de Monastir contre l’érosion, est actuellement en phase d’appel d’offres.

Ce projet, dont le coût est estimé à environ 155 millions de dinars, a été au centre d’une séance de travail tenue au siège du gouvernorat.

Il repose sur plusieurs composantes, notamment l’alimentation des plages avec de grandes quantités de sable marin, et l’installation de barrières pour réduire la force des courants marins et des vagues qui provoquent l’érosion maritime.

Les travaux seront réalisés en trois tranches, à partir des plages s’étendant de l’Oued Hamdoun (frontières entre les gouvernorats Monastir et Sousse) en passant par la plage de Skanes jusqu’à la plage de Kraiya.

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Patrimoine immatériel : une mémoire vivante au Musée archéologique et ethnographique de Moknine

11. Oktober 2025 um 12:28

Le Musée archéologique et ethnographique de Moknine abrite le 17 octobre 2025 une manifestation ayant pour thème “Patrimoine immatériel : une mémoire vivante” portée par l’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de Promotion Culturelle (AMVPPC) et l’Institut national du patrimoine (INP).

Le programme démarre à 9 h par une visite guidée de la galerie centrale et des ateliers des artisans. La chercheuse docteur Awatef Mansour présentera une communication sur “La Mémoire vivante, source de documentation du patrimoine immatériel : le modèle de l’artisanat féminin de Moknine”, suivie d’une présentation du professeur Mohamed Ben Hania sur “la musique soufie : une lecture de la mémoire collective et des pratiques artistiques”.

Le délégué régional de l’artisanat à Monastir, Kadhem Masmoudi, présentera une communication sur « la documentation du patrimoine immatériel : de la protection du patrimoine à l’investissement dans le développement local”. Cette manifestation sera suivie de témoignages d’artisans de la région, de la projection d’un court-métrage documentaire sur le patrimoine immatériel tunisien et une animation pour enfants avec un Conte animé par Montasser Amiri clôturera cette manifestation.

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Prix One Health 2025 : la Tunisie honorée pour son approche « Une seule santé »

11. Oktober 2025 um 11:29

La Tunisie a remporté hier, le Prix « One Health Award 2025 » en reconnaissance à ses efforts et à son rôle pionnier dans la mise en œuvre de l’approche « Une seule santé » (One Health) au niveau international.

Selon un communiqué publié sur la page officielle du ministère de la Santé, le Prix a été remis par l’Institut Teramo en Italie au ministre de la santé, Mustapha Ferjani qui a souligné que cette distinction est le fruit d’un travail collaboratif réunissant les compétences nationales, les établissements de santé et les organisations internationales autour d’un même principe : « La santé est un droit, non un privilège ».

“Ce Prix vient couronner la stratégie de la Tunisie visant à consacrer le principe de la santé pour tous, en tant que valeur humaine et pilier fondamental d’une société moderne”, a-t-il ajouté faisant remarquer qu’il est impossible de dissocier la santé humaine de celle des animaux et de la sécurité de l’environnement.

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