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Recrutement BNA Bank : 22 postes à pourvoir dans le cadre d’un concours

11. Oktober 2025 um 11:12

La BNA Bank a annoncé l’ouverture d’un concours de recrutement complémentaire, relatif à l’année 2024, visant à pourvoir un total de 22 postes.

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Airbus : 311 milliards $ de services aéronautiques d’ici 2044

10. Oktober 2025 um 15:46

Airbus anticipe une croissance moyenne de 3,6 % par an pour le marché des services aéronautiques au cours des vingt prochaines années. Cette expansion devrait générer des emplois pour 2,35 millions de pilotes, mécaniciens et autres professionnels du transport aérien afin de répondre à la hausse de la demande dans le secteur.

Une stratégie orientée vers les services

Le constructeur européen, comme d’autres acteurs du secteur, a élargi ses activités traditionnelles de fabrication pour inclure les services après-vente, un marché aux marges plus élevées. Airbus estime que la valeur totale de ce marché atteindra 311 milliards de dollars par an (268,85 milliards d’euros) d’ici 2044.

La demande de maintenance sous aile (« off-wing »), correspondant aux visites d’ateliers et réparations importantes, devrait plus que doubler pour atteindre 218 milliards de dollars. Les inspections légères ou « on-wing » progresseront également, passant de 21 milliards à 34 milliards de dollars.

Impact sur l’emploi et l’industrie

La croissance des services devrait soutenir l’emploi dans le secteur aéronautique, avec des besoins importants en techniciens, pilotes et personnels spécialisés. Les dirigeants d’Airbus soulignent que les chaînes d’approvisionnement mondiales, essentielles pour les ateliers de réparation et la fabrication de nouveaux avions, continuent de se rétablir après la pandémie de Covid-19.

En 2024, les services représentaient déjà 10 % du chiffre d’affaires d’Airbus, illustrant l’importance croissante de ce segment dans la stratégie globale du constructeur. Cette orientation vers les services permet à Airbus de renforcer sa compétitivité face aux prestataires indépendants et de sécuriser des revenus stables à long terme.

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40 postes ouverts : la santé publique recrute pharmaciens et dentiste

08. Oktober 2025 um 19:56

Le ministère de la Santé a annoncé le recrutement de 20 pharmaciens et 20 médecins dentistes pour le secteur public, selon deux arrêtés publiés le 7 octobre 2025 au Journal officiel de la République tunisienne (JORT).

Le concours sur titres et travaux pour les pharmaciens débutera le 11 décembre 2025 et se poursuivra les jours suivants. Les dossiers de candidature devront être déposés avant le 11 novembre 2025, conformément au premier arrêté ministériel.

Quant au concours pour les médecins dentistes de la santé publique, il se tiendra à partir du 16 décembre 2025. La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 17 novembre 2025, selon le second arrêté du ministère de la Santé. Ces recrutements s’inscrivent dans le cadre du renforcement du personnel médical du secteur public.

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L’OIT met en garde contre l’usage abusif du statut d’« ingénieur » par des établissements privés

08. Oktober 2025 um 17:00

L’Ordre des ingénieurs tunisiens (OIT) lance un appel aux établissements d’enseignement supérieur privés pour qu’ils cessent toute utilisation trompeuse des termes « ingénieur » et « ingénierie » dans leurs campagnes publicitaires, soulignant que la simple obtention d’un diplôme ne confère pas automatiquement le statut d’ingénieur légal.

Dans un communiqué publié mercredi 8 octobre, l’OIT dénonce des pratiques publicitaires qui induisent en erreur les étudiants et leurs familles en laissant croire que le diplôme délivré permet d’obtenir de plein droit le statut d’ingénieur. Or, conformément à la loi tunisienne, seule l’inscription au tableau de l’Ordre des ingénieurs autorise l’usage légal du titre.

L’Ordre exige par ailleurs l’intervention des autorités compétentes en matière de contrôle administratif et juridique dès qu’une telle infraction est constatée. Il appelle également les étudiants et leurs parents à vérifier scrupuleusement l’accréditation officielle de l’établissement et la reconnaissance du diplôme par l’OIT avant toute inscription.

Rappelant que la profession d’ingénieur est strictement réglementée, l’OIT avertit qu’il se réserve le droit d’engager des poursuites contre toute utilisation illégale des termes « ingénieur » ou « ingénierie », qu’elle émane d’institutions ou de particuliers, afin de protéger à la fois la réputation de la profession et les droits des citoyens.

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Tunisie : l’IIDebate organise le Job Fair « Match’Up » pour booster l’employabilité des jeunes

08. Oktober 2025 um 15:46

L’International Institute of Debate (IIDebate) organise, le vendredi 10 octobre 2025 à l’espace de coworking de Westerwelle Startup Haus à Tunis, son Job Fair « Match’Up », un événement dédié à l’insertion professionnelle des jeunes talents.

Selon la page officielle de l’institut sur Facebook, cet événement gratuit, ouvert à tous les étudiants, jeunes diplômés et demandeurs d’emploi, se présente comme une plateforme complète pour la préparation au marché du travail. Les participants auront l’opportunité d’explorer des offres d’emploi et de stages, d’améliorer leur CV, de se préparer via des simulations d’entretiens et d’évaluer leurs compétences linguistiques et personnelles.

« Match’Up » s’inscrit dans la mission de l’IIDebate qui vise à favoriser l’employabilité, l’ouverture d’esprit et le développement des compétences comportementales chez les jeunes. « C’est une occasion unique de se préparer activement au marché du travail et de transformer ses ambitions en réalités professionnelles », souligne l’institut.

Le programme comprend des activités interactives variées autour du développement personnel et de l’insertion professionnelle. Des ateliers sur la rédaction de CV selon les normes nationales et internationales, animés par des professionnels, ainsi que des tests linguistiques encadrés par des experts y seront proposés. Des espaces de réseautage permettront aux jeunes d’élargir leur cercle professionnel et d’échanger directement avec des employeurs. L’événement sera également l’occasion de découvrir des projets inspirants portés par des jeunes engagés de la région.

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Contrats de travail : l’OECT Sfax explique la nouvelle loi interdisant la sous-traitance de main-d’œuvre

07. Oktober 2025 um 16:15

Une rencontre sur le nouveau cadre juridique régissant les contrats de travail, instauré par la loi n° 2025-9 du 21 mai 2025, sera organisée samedi 11 octobre dans le gouvernorat de Sfax. Cet événement est initié par le bureau régional de l’Ordre des experts comptables de Tunisie (OECT) à Sfax.

La loi en question, approuvée par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) le 21 mai dernier, interdit notamment la sous-traitance de la main-d’œuvre. Elle proscrit également le recours à des travailleurs par l’intermédiaire de tiers pour occuper des tâches principales au sein d’une entreprise.

L’exposé, lors de cette rencontre, sera animé par Lotfi Sarih, ancien inspecteur principal du travail et ancien chef de l’unité de contrôle à l’inspection du travail.

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DOSSIER | Emploi, IA et rigidités : Maher Ben Salem (Keejob) dénonce une loi qui freine l’innovation

Von: walid
07. Oktober 2025 um 07:44

Maher Ben SalemDepuis 16 ans, Keejob accompagne l’évolution du marché de l’emploi en Tunisie. À la fois plateforme de diffusion d’annonces, partenaire aux services de recrutement, chasseur de têtes, organisateur de salons professionnels et formateur en employabilité, l’entreprise s’est adaptée aux bouleversements technologiques et aux besoins changeants des entreprises.

Maher Ben Salem, CEO de Keejob plaide pour une meilleure régulation du marché du travail, critique certaines rigidités du nouveau code du travail, et estime indispensable d’investir dans les compétences pour affronter l’ère de l’intelligence artificielle.

Entretien

Pourquoi avoir choisi les thèmes du nouveau code du travail et nouveaux métiers pour cette 5ème édition des rendez-vous de l’Emploi Keejob ?

Parce que le contexte actuel s’y prête. Si rigidités actuelles du code du travail freinent déjà l’accès à l’emploi, une autre réalité s’impose :

La transformation rapide des métiers sous l’effet de l’intelligence artificielle et des nouvelles technologies. Les jeunes Tunisiens doivent ainsi faire face à un double défi : dépasser les blocages structurels et s’adapter à un marché en mutation permanente.

Comment décririez-vous l’évolution de votre activité ?

Depuis notre création, nous avons fait évoluer notre modèle autour de quatre piliers. Le premier est historique : la diffusion d’annonces d’emploi sur notre plateforme, qui reste un service central. Le deuxième est le recrutement direct : nous travaillons comme partenaires avec certains recruteurs dans leur démarches de sourcing de talents, notamment dans les métiers techniques et de management. Le troisième pilier est l’événementiel, avec l’organisation de salons et forums à la demande des entreprises. Enfin, le quatrième pilier est celui de l’employabilité.

nous proposons des programmes de formation pour aider les jeunes diplômés ou les actifs en reconversion à mieux répondre aux attentes du marché.

« L’intention de départ était bonne, mais la réponse législative est trop rigide et déconnectée du terrain. Au lieu de réguler, on a préféré interdire, ce qui fragilise l’emploi. »

L’employabilité est devenue un enjeu majeur en Tunisie. Comment, en tant qu’acteur privé, agissez-vous concrètement pour la développer ?

Trop souvent, les jeunes sortent de l’université avec un bagage académique solide mais sans expérience pratique. Nous essayons de combler ce fossé. Lors de nos salons, par exemple, nous offrons gratuitement aux candidats des évaluations complètes : tests techniques, psychométriques, linguistiques. Cela leur permet de mieux connaître leurs points forts, leurs lacunes, et de savoir sur quelles compétences ils doivent travailler.

Par ailleurs, nous lançons une plateforme « job étudiant » en partenariat avec les universités pour faciliter la transition entre études et emploi. Nous voulons que les étudiants puissent obtenir une première expérience professionnelle avant même d’obtenir leur diplôme.

Le marché tunisien reste très centralisé. Comment y répondez-vous ?

En effet, près de 70 % des annonces concernent encore le Grand Tunis. Mais nous voulons accompagner la décentralisation. Des bassins économiques comme le Sahel, avec l’industrie textile et automobile, offrent de réelles opportunités. Notre objectif est d’y être plus présents, en organisant des salons régionaux et en travaillant avec les entreprises locales. C’est aussi une manière de réduire les déséquilibres régionaux qui alimentent le chômage et les frustrations.

Le nouveau code du travail a été présenté comme une avancée sociale mais selon une grande partie des opérateurs économiques et en prime grands groupes, banques et multinationales estimez vous sa rigidité nocive pour l’emploi ?

L’intention de départ était bonne : protéger les travailleurs contre certains abus, comme les CDD renouvelés indéfiniment. Mais la réponse législative est trop rigide et ne correspond pas à la réalité du terrain. Plutôt que d’encadrer des pratiques existantes comme l’intérim – qui est reconnue et régulée dans la plupart des pays – on a préféré interdire purement et simplement. Résultat : les jeunes perdent une voie d’accès au marché du travail, et les entreprises perdent en flexibilité.

« En bloquant certaines formes d’emploi, la réforme prive les jeunes d’accès au travail et réduit la flexibilité nécessaire aux entreprises. »

Quelle alternative auriez-vous souhaitée ?

Il fallait réguler au lieu d’interdire. Par exemple, exiger des sociétés d’intérim des cautions bancaires pour garantir le paiement des salaires et la couverture sociale. Cela aurait sécurisé le système tout en permettant aux jeunes de travailler et d’acquérir de l’expérience.

Malheureusement, la décision politique a été de bloquer, et cela fragilise à la fois les candidats et les employeurs.

Cette rigidité freine-t-elle l’adaptation des entreprises aux nouveaux besoins ?

Absolument. Le marché du travail est en pleine mutation. Les entreprises ont besoin de flexibilité pour s’adapter à l’évolution des métiers et des compétences. Or au lieu de leur donner des outils, on ajoute des contraintes.

Cela ralentit l’ajustement nécessaire, au moment même où la technologie bouleverse tous les secteurs. Nous sommes dans une situation paradoxale où les lois censées faciliter l’adaptation aux changements rapides, sont remplacés par des contraintes qui la freinent, notamment à l’heure où la technologie bouleverse le monde.

Elles deviennent un frein à l’innovation et à la productivité, car l’ajout de règles et de limitations au lieu de fournir des aides concrètes empêche les individus et les entreprises de s’ajuster efficacement à l’évolution technologique.

« L’intelligence artificielle transforme les métiers, mais elle ouvre aussi de nouvelles perspectives. C’est une opportunité pour créer et non pour craindre. »

Parlons de ces mutations, l’intelligence artificielle redessine le marché de l’emploi : quels métiers sont les plus touchés aujourd’hui ?

Les métiers du contenu, du droit ou du marketing sont directement impactés par l’automatisation et l’intelligence artificielle. Par exemple, des tâches qui nécessitaient plusieurs heures de travail peuvent désormais être accomplies en quelques minutes. Mais d’autres secteurs se renforcent.

Les métiers de la maintenance industrielle, de la qualité, ou encore l’analyse de données connaissent une forte demande. L’analyse de données, en particulier, est devenue incontournable pour toutes les entreprises. Malheureusement, la Tunisie accuse encore du retard dans la formation et la disponibilité de ces profils.

« La technologie bouleverse tous les secteurs. Au lieu d’adapter nos lois à ces mutations, nous multiplions les contraintes. »

Comment Keejob accompagne-t-elle cette transition ?

Nous adaptons nos services aux nouveaux besoins. Nos tests et formations incluent désormais des modules liés aux compétences numériques et à l’utilisation de l’IA. Nous encourageons aussi les jeunes à se former de manière continue, à ne jamais considérer leur diplôme comme un acquis suffisant. Les métiers évoluent tellement vite qu’il faut une capacité d’adaptation permanente.

Êtes-vous optimiste quant à l’avenir du marché de l’emploi en Tunisie ?

Oui, malgré les difficultés. La Tunisie reste riche en ressources humaines de qualité. Nos ingénieurs, nos techniciens, nos cadres sont appréciés à l’international. Ce potentiel doit être mieux valorisé au niveau local. Si nous parvenons à améliorer l’employabilité, à rapprocher les universités et les entreprises, et à réguler intelligemment le marché du travail, nous pourrons transformer les menaces en opportunités.

L’IA ne doit pas être perçue comme un danger, mais comme un levier pour réinventer nos pratiques et créer de nouveaux métiers.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • Keejob, acteur majeur du recrutement en Tunisie depuis 16 ans, observe une profonde mutation du marché de l’emploi.
  • Son CEO, Maher Ben Salem, estime que le nouveau Code du travail fragilise l’écosystème au lieu de le dynamiser.
  • Les jeunes diplômés peinent à accéder au premier emploi, tandis que les entreprises perdent en flexibilité.
  • Il plaide pour une régulation intelligente, fondée sur la responsabilisation plutôt que sur l’interdiction.
  • À l’ère de l’intelligence artificielle, il appelle à repenser le lien entre justice sociale, innovation et employabilité.

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Cotisations sans décret : le flou juridique du fonds de perte d’emploi

04. Oktober 2025 um 11:43

« Il est inacceptable que le gouvernement prélève des contributions sans base légale claire et sans garantir les droits des travailleurs ». C’est ainsi que Romdhane Ben Amor, chargé de communication au Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES), a dénoncé, dans une déclaration à L’Économiste Maghrébin, la manière dont les autorités appliquent le fonds d’assurance contre la perte d’emploi instauré par le chapitre 17 de la loi de finances 2025.

Le FTDES avance que les employeurs et les administrations ont commencé à retenir les cotisations dès le début de l’année, alors que le gouvernement n’a toujours pas publié le décret d’application. Ce texte doit pourtant définir les bénéficiaires, les modalités de gestion et les mécanismes d’exécution du dispositif. Pour le Forum, « cette absence constitue une violation du principe de légalité » : « L’État ne peut pas imposer de prélèvements sans préciser leur champ d’application et les droits correspondants ».

Le Forum rappelle que le chapitre 17 finance le fonds grâce à une cotisation de 0,5% répartie entre l’employeur et le salarié, à des recettes fiscales issues notamment du tabac, de l’alcool et des jeux électroniques, ainsi qu’à une contribution de l’État. Malgré la tenue d’un Conseil ministériel restreint le 11 janvier 2025 pour examiner le projet de loi fixant les prestations et les conditions d’éligibilité, le gouvernement n’a pris aucune mesure concrète. Le ministère des Affaires sociales n’a communiqué aucun progrès, ce qui entretient, selon le FTDES, un flou préoccupant sur la légalité des prélèvements et sur la transparence du futur fonds.

« Nous défendons un principe clair : aucune retenue ne doit être opérée sans texte d’application, et aucune cotisation ne doit exister sans prestation clairement définie », affirme Romdhane Ben Amor. Le FTDES appelle le gouvernement à publier immédiatement le décret d’application du chapitre 17 pour régulariser les prélèvements en cours et à accélérer l’adoption du projet de loi sur les prestations afin de garantir une protection réelle aux travailleurs. Le Forum demande aussi aux autorités de clarifier le devenir de la loi n°101 de 1996 pour harmoniser les deux régimes, de revoir la répartition des contributions afin de réduire la charge qui pèse sur les salariés et de renforcer la part de l’État et des employeurs. Il invite enfin le gouvernement à instaurer une gouvernance transparente et à publier régulièrement les recettes et les dépenses du fonds.

« La protection sociale doit reposer sur la légalité, la clarté et la justice, non sur l’opacité ni sur l’improvisation », conclut Romdhane Ben Amor.

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Appel à appliquer la loi interdisant la sous-traitance dans le public

03. Oktober 2025 um 20:02

Le président du bloc parlementaire « Ligne nationale souveraine » à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Youssef Tarchoun, appelle à mettre en oeuvre la loi numéro 9 de 2025 en date du 21 mai 2025 relative à l’organisation des contrats de travail et l’interdiction de la sous-traitance, notamment dans les entreprises publiques.

Il a également appelé à la création d’une commission chargé de contrôler et d’évaluer l’application des lois adoptées par le Parlement dans les administrations et les entreprises publiques.

Tarchoun a précisé, en marge d’une journée d’étude organisée par l’académie parlementaire sur la proposition de loi relative au recrutement des diplômés du supérieur au chômage durant une longue période, « qu’il était nécessaire de vérifier la bonne application de la loi relative à l’interdiction de la sous-traitance dans chaque entreprise et administration n’ayant pas rompu avec le régime de la sous-traitance », rapporte la TAP.

Il a affirmé que certaines entreprises publiques et privés, ambassades et organisations internationales n’ont pas intégré les agents de sous-traitance malgré la publication de la loi, et qu’un nombre d’employés notamment dans les sociétés pétrolières et dans quelques ministères ont exprimé leur mécontentement face à cette situation.

A rappeler que le président de la République, Kaïs Saïed, a évoqué lors de l’audience qu’il a accordée au ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, plusieurs axes relatifs à la politique sociale de l’état dont la question de la sous-traitance.

Le chef de l’état a insisté sur l’impératif de faire respecter la loi et de trouver des solutions rapides pour ceux qui subissent des pressions présentées comme légales mais qui, en réalité vont à l’encontre de la loi.

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100 000 emplois et 4 % du PIB, l’industrie automobile tunisienne en plein essor

02. Oktober 2025 um 14:44

Les investissements étrangers dans l’automobile tunisienne ont dépassé 500 millions de dinars en 2024. Enregistrant ainsi une hausse de près de 18 % par rapport à 2023. A noter au passage que plus de 80 % des grands groupes publient désormais des rapports ESG détaillés. La filière automobile tunisienne prépare donc activement sa transformation vers plus de durabilité et de compétitivité.

La Tunisian Automotive Association (TAA) a organisé sa 9ᵉ Assemblée générale, réunissant ses 80 membres, partenaires et acteurs clés de l’écosystème automobile tunisien. L’événement a permis au Comité exécutif de dresser le bilan 2024 du secteur et de présenter les orientations stratégiques pour les années à venir.

Le comité exécutif de la TAA indique que les investissements directs étrangers ont dépassé 500 millions de dinars en 2024. Et que cette croissance représente près de 18 % par rapport à 2023. Parallèlement, plus de 80 % des grands groupes automobiles publient des rapports environnementaux, sociaux et de gouvernance détaillés. Tandis que 60 % d’entre eux fixent des objectifs de neutralité carbone d’ici 2035 ou avant. Les chaînes de valeur mondiales évoluent également : les exportations de composants automobiles connaissent une croissance pouvant atteindre 15 % vers des pays comme le Vietnam, la Pologne et le Mexique entre 2023 et 2025.

L’Assemblée a mis en avant l’intégration du sixième pilier « Durabilité » au Pacte national de compétitivité. Alignant ainsi la filière tunisienne sur les standards internationaux en matière de responsabilité sociale et environnementale. La Tunisian Automotive Management Academy (TAMA) joue un rôle stratégique pour renforcer les compétences, en particulier dans le middle management et l’adaptation aux nouvelles technologies, notamment l’électromobilité.

La TAA continue d’accompagner les investisseurs étrangers et les entreprises locales, en facilitant leur implantation, leur développement et leur internationalisation. Ces actions renforcent l’attractivité de la Tunisie malgré les défis, tels que l’augmentation des coûts logistiques, la concurrence régionale et le besoin de former aux technologies émergentes.

L’Assemblée a organisé un événement thématique sur les chaînes d’approvisionnement responsables et l’électrification des véhicules, avec la participation de la Responsible Supply Chain Initiative, eMotors et de l’Agence nationale pour la maîtrise de l’Énergie (ANME).

La TAA a également signé des conventions stratégiques avec le RSCI et la Chambre tuniso-allemande de l’industrie et du commerce (AHK), renforçant la coopération technologique et environnementale.

Aujourd’hui, l’écosystème automobile tunisien regroupe près de 300 entreprises, dont 65 % exportent, et génère plus de 100  000 emplois directs. Tout en contribuant à environ 4 % du PIB national. La TAA appelle à renforcer l’intelligence collective, à mobiliser les acteurs de manière concertée et à poursuivre une stratégie d’innovation continue pour consolider durablement la position internationale du secteur face aux mutations industrielles mondiales et aux incertitudes géopolitiques.

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Tunisie : Accès à l’eau, inclusion, emploi… L’AFD engage 54,5 M€

12. September 2025 um 14:49

L’Agence Française de Développement (AFD) a signé, vendredi à Tunis, une série de conventions de financement totalisant 54,5 millions d’euros. Ces accords visent trois axes stratégiques : l’accès à l’eau potable, l’inclusion économique des plus vulnérables et la formation professionnelle des jeunes.

Sécuriser l’accès à l’eau potable pour 6 millions de Tunisiens

La SONEDE bénéficiera de 42,5 M€ pour deux projets majeurs : renforcer le système d’adduction Cap Bon – Sahel – Sfax et sécuriser l’approvisionnement du Grand Tunis. Ces fonds financeront la construction de stations de traitement, de réservoirs et de conduites supplémentaires, garantissant un réseau plus fiable.

Près de la moitié de la population tunisienne devrait profiter directement de ces investissements, qui répondent aux enjeux critiques d’urbanisation et de préservation des ressources.

Inclusion économique des ménages vulnérables

Un appui budgétaire de 5 M€ est accordé au Ministère des Affaires sociales pour son programme d’autonomisation des catégories pauvres, à revenus limités et des personnes handicapées.

Ce financement permettra de doubler les capacités du dispositif, avec subventions et accompagnement pour créer des activités génératrices de revenus, ciblant particulièrement les régions marquées par la pauvreté et les migrations internes.

Formation et mobilité professionnelle des jeunes

Pour lutter contre un chômage des 15-24 ans qui atteint 37,7 %, l’AFD et le ministère français des Affaires étrangères lancent un projet de 7 M€. Deux centres pilotes – à Sousse et Grombalia – seront modernisés pour devenir des pôles d’excellence.

Objectifs :

  • former 1 800 apprenants en trois ans,
  • garantir un taux d’emploi de 100 % un an après la formation,
  • développer 10 nouvelles filières,
  • et accompagner 100 jeunes de retour de mobilité internationale.

Une coopération stratégique franco-tunisienne

« Ces financements n’ont de sens que par leur mise en œuvre effective », a rappelé Philippe Orliange, directeur exécutif de l’AFD, soulignant la volonté d’un partenariat centré sur les résultats.

De son côté, le ministre tunisien de l’Économie Samir Abdelhafidh a insisté sur « l’ampleur et la diversité » de cette coopération, jugée parfaitement alignée avec les priorités économiques et sociales de la Tunisie.

La cérémonie officielle de signature s’est tenue au Ministère de l’Économie et de la Planification, en présence de M. Samir Abdelhafidh, ministre de l’Économie et de la Planification, de M. Abdelhamid Mnajja, PDG de la SONEDE, de M. Philippe Orliange, Directeur exécutif des Géographies de l’AFD ainsi que de SE Mme Anne Guéguen, Ambassadrice de France en Tunisie.

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Tunisie – Emploi, inclusion, réformes : Ce que prépare le gouvernement pour 2026

Hausse des recrutements, investissements régionaux, réformes structurelles : l’exécutif fixe ses priorités économiques lors d’un Conseil ministériel présidé par Sarra Zaafrani Zenzri.

Un budget stratégique discuté à la Kasbah

Réuni mardi 29 juillet 2025 au Palais du gouvernement à la Kasbah, le Conseil ministériel présidé par la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri a planché sur les grandes lignes du budget économique 2026. Ce projet s’inscrit dans la continuité du plan de développement quinquennal 2026-2030, en mettant l’accent sur les piliers sociaux, économiques et territoriaux de la relance.

Plus d’emplois et un soutien accru aux plus vulnérables

L’exécutif entend mieux intégrer les couches sociales à faibles revenus et améliorer leurs conditions de vie. Parmi les mesures envisagées : l’ouverture de nouvelles perspectives d’embauche dans la fonction publique, ainsi que la régularisation de situations administratives en suspens. Objectif : réduire le chômage tout en renforçant la cohésion sociale.

Le développement régional en ligne de mire

Dans la foulée des consultations locales et régionales, le gouvernement prévoit de relancer l’investissement dans les régions, notamment à travers les recommandations issues des conseils locaux et des districts. Le but : corriger les déséquilibres territoriaux et créer un tissu économique plus équitable.

PME, énergies vertes et économie parallèle : les leviers de la relance

Le Conseil a insisté sur la nécessité de stimuler l’investissement public pour encourager le privé. Les PME et sociétés communautaires seront incitées à investir dans des secteurs stratégiques comme la santé, l’éducation, les transports ou encore les énergies renouvelables.

Parallèlement, l’exécutif entend intégrer l’économie parallèle et réformer les entreprises publiques en difficulté.

Cap sur une économie compétitive et tournée vers l’Afrique

Une nouvelle politique industrielle est en préparation, axée sur l’innovation et les technologies modernes ; l’amélioration de la compétitivité nationale ; le développement des échanges avec les marchés africains.

Des efforts sont également attendus pour moderniser les infrastructures, soutenir le tourisme, les transports et les communications.

Une approche participative rompant avec les anciens schémas

La cheffe du gouvernement a insisté sur une approche ascendante partant du local vers le national. Le budget économique 2026 doit, selon elle, traduire un nouveau modèle de développement, alliant croissance et justice sociale, et rompre avec les méthodes passées jugées inefficaces.

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Tunisie – Banque mondiale : Cap sur les réformes et les investissements pour l’emploi

La Tunisie renforce son partenariat stratégique avec la Banque mondiale et l’IFC, dans le cadre de son prochain Plan national de développement. Au cœur des discussions : gouvernance, justice sociale et projets créateurs d’emplois, notamment dans les énergies renouvelables et l’agroalimentaire.

Le Secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ben Ayed, a reçu ce lundi 30 juin 2025 le Représentant résident de la Banque mondiale en Tunisie, Alexandre Arobbio, ainsi que Sarah Morsi, Représentante résidente de la Société financière internationale (IFC). Une rencontre qui s’inscrit dans une dynamique de consolidation des relations avec les institutions financières internationales, à l’heure où la Tunisie prépare son Plan national de développement 2026-2030.

À cette occasion, le Secrétaire d’État a salué la solidité d’un partenariat vieux de plus de soixante ans entre la Tunisie et la Banque mondiale. Il a appelé à l’intensification de l’appui international dans la mise en œuvre d’un programme de réformes « ambitieux », fondé sur une amélioration de la gouvernance, la réduction des disparités régionales et la promotion d’une justice sociale équitable.

Ce programme est directement lié aux grandes orientations du futur Plan national de développement, actuellement en cours d’élaboration selon une approche participative et inclusive. L’enjeu est de traduire ces priorités en actions concrètes et en investissements structurants, avec l’appui des partenaires internationaux.

Des projets à fort impact dans des secteurs stratégiques

Pour leur part, les représentants de la Banque mondiale et de l’IFC ont réaffirmé leur engagement à soutenir la Tunisie, tant sur le plan technique que financier. Ils ont insisté sur l’importance de la coordination et de l’efficience dans la mise en œuvre des projets en cours, notamment ceux réalisés dans le cadre de partenariats public-privé (PPP).

Sarah Morsi, de l’IFC, a particulièrement mis en avant les investissements dans des secteurs porteurs comme les énergies renouvelables et les industries agroalimentaires, reconnus pour leur potentiel en matière de création d’emplois durables. Elle a également exprimé la volonté de l’IFC de renforcer son soutien aux projets alignés sur les priorités nationales, dans un esprit de co-construction avec les autorités tunisiennes.

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