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BAD : croissance modérée et inflation en recul en Tunisie d’ici 2026

11. Juli 2025 um 15:08

En Tunisie, la croissance économique devrait atteindre 1,9 % en 2025, puis 2,3 % en 2026, soutenue par les performances attendues dans les secteurs de l’agriculture et de l’industrie manufacturière, révèle la Banque Africaine de Développement (BAD) dans un rapport pays publié, jeudi.

Pour ce qui est de l’inflation, elle devrait poursuivre sa trajectoire à la baisse, pour s’établir à 6,4 % en 2025 et à 6,1 % en 2026, sous l’effet conjugué d’une politique monétaire restrictive et d’une baisse des pressions inflationnistes à l’échelle mondiale, souligne la BAD dans ce rapport intitulé ” Tirer le meilleur parti du capital de la Tunisie pour favoriser son développement”.

Le déficit budgétaire devrait se réduire progressivement, atteignant 5,3 % du PIB en 2025 et 4,9 % 2026, en lien avec les efforts de consolidation budgétaire et une amélioration de la mobilisation des ressources domestiques. En revanche, le déficit du compte courant devrait se creuser à 2,2 % du PIB en 2025 et 3,3 % en 2026, en raison, principalement, d’une augmentation anticipée des importations.

S’agissant des risques, la BAD a estimé que les perspectives économiques de la Tunisie demeurent fragiles, en raison d’un environnement international marqué par une incertitude persistante, expliquant que les tensions commerciales mondiales ainsi que les conflits géopolitiques dans la région pourraient peser sur la demande extérieure, accroître les coûts d’importation et perturber les chaînes de valeur, avec des répercussions potentielles sur la compétitivité de l’économie nationale.

A cela s’ajoutent la volatilité des prix des matières premières qui est de nature à raviver les pressions inflationnistes, ainsi que l’accès limité aux financements extérieurs, conjugué à des tensions budgétaires internes qui pourraient accentuer les vulnérabilités macroéconomiques.

Selon l’institution financière, une hausse prolongée des taux d’intérêt à l’échelle internationale alourdirait le coût du service de la dette et exercerait une pression dépréciative sur le dinar, ce qui fragilerait davantage la position extérieure du pays.

Parmi les autres risques, la Banque évoque la dette publique dont le profil actuel accroît les risques de refinancement. Par ailleurs, le solde du compte courant demeure exposé aux fluctuations des prix de l’énergie et des produits alimentaires.

Pistes pour renforcer la résilience économique de la Tunisie

Pour renforcer sa résilience économique, la Tunisie est appelée à poursuivre la diversification de ses partenariats commerciaux et sa gouvernance budgétaire rigoureuse et sa politique monétaire prudente, en vue d’améliorer durablement son accès au financement et de consolider sa stabilité macroéconomique, souligne la même source.

La Banque a recommandé de mettre en place une approche progressive et intégrée, articulant des politiques macroéconomiques adaptées à des réformes structurelles à court, moyen et long termes.

Ainsi, à court terme, les autorités devraient accélérer l’exécution des projets inscrits au budget, en particulier dans les secteurs prioritaires tels que les infrastructures, l’énergie, la santé et le numérique, et ce, à travers la simplification des procédures de passation des marchés publics, le renforcement des capacités des unités d’exécution, ainsi que l’instauration d’un système centralisé de suivi et d’évaluation des projets.

La BAD a, aussi, mis l’accent sur l’impératif d’intensifier la digitalisation de la gestion budgétaire et fiscale, notamment à travers l’intégration des systèmes de télédéclaration, la généralisation du paiement électronique, et l’interconnexion des bases de données fiscales et douanières, en vue d’améliorer la mobilisation des recettes et de renforcer la transparence.

Pour ce qui est de l’amélioration du climat des affaires, elle a insisté sur l’importance de simplifier le code des changes, d’adopter un cadre opérationnel pour les partenariats public-privé (PPP), et de réduire les délais de traitement des litiges économiques.

La Banque centrale, pour sa part, devrait poursuivre sa politique visant à contenir l’inflation tout en soutenant l’octroi de crédits à l’investissement productif, ajoute la même source.

A moyen terme, la Tunisie est appelée à engager une réforme fiscale structurante impliquant l’élargissement de l’assiette fiscale (notamment à travers la fiscalité foncière et une meilleure imposition du secteur informel), la rationalisation des exonérations, ainsi que la modernisation de l’administration fiscale par l’automatisation des contrôles et le renforcement des mécanismes de recouvrement forcé.

La restructuration des entreprises publiques en vue d’améliorer leur performance et leur viabilité, la mise en place d’une cellule de facilitation dédiée aux investisseurs dans les secteurs stratégiques assortis d’un dispositif d’incitations claires, stables et transparentes afin de cibler les IDE à fort contenu technologique, figurent aussi parmi les recommandations formulées par la Banque à moyen terme.

A long terme, l’institution financière a insisté sur l’intégration des PME dans les chaînes de valeur exportatrices, le renforcement des mécanismes de garantie, la promotion de pôles de compétitivité régionaux (clusters), et l’accompagnement à la certification qualité.

Evoquant le secteur informel, elle a souligné que sa formalisation nécessitera l’adoption de régimes fiscaux simplifiés, la poursuite de la digitalisation des services publics, ainsi que l’élargissement de l’accès au microcrédit, adossé à des dispositifs d’appui technique et de renforcement des capacités.

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Maintien de la paix : Khaled Nouri salue la contribution sécuritaire tunisienne aux missions de l’ONU

Von: walid
11. Juli 2025 um 11:28

Le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, accompagné du secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur chargé de la sûreté nationale, Sofiane Bessadok, a reçu, jeudi, au siège du ministère, Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des opérations de maintien de la paix.

La rencontre a été l’occasion de mettre en valeur la contribution du ministère tunisien de l’Intérieur aux efforts onusiens de maintien de la paix et d’instaurer la sécurité et la stabilité partout dans le monde, et ce à travers la participation continue de cadres sécuritaires et d’experts tunisiens, depuis 2012, à plusieurs missions onusiennes dans les domaines du renforcement des capacités, de la gestion, des opérations et du commandement.

La coopération entre la Tunisie et l’Organisation des Nations Unies dans le domaine du maintien de la paix, qui remonte à 1960, a été à l’ordre du jour de cette rencontre, indique un communiqué du département de l’Intérieur.

A ce propos, le ministre de l’Intérieur a fait part de la volonté du ministère de renforcer la participation de ses agents aux missions onusiennes, notamment à des postes de commandement, ainsi que sa disposition à intensifier la coopération bilatérale dans les domaines de la formation et de l’entraînement spécialisés en matière de maintien de la paix.

La visite de Jean-Pierre Lacroix en Tunisie s’inscrit dans le cadre de sa participation à la conférence internationale sur “le rôle des forces armées dans la protection des civils dans les opérations de paix” qui se tient, les 10 et 11 juillet, à l’initiative du ministère de la Défense nationale, en coopération avec le département des opérations de paix de l’ONU.

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Piscine municipale de Tébourba : un projet de 4,1 MD pour redonner vie à un site emblématique

Von: walid
11. Juli 2025 um 10:58

Le coup d’envoi officiel des travaux d’aménagement de l’espace récréatif, culturel et sportif – la piscine municipale de Tébourba – a été donné mercredi.

Le projet, inscrit dans le cadre du Programme de Développement Intégré (PDI), est doté d’un budget global de 4,1 millions de dinars, selon le coordinateur régional des projets au Commissariat Général au Développement Régional (CGDR) à Manouba, Mondher Smaali.

Le chantier, déjà mis en place, s’étalera sur une durée de 16 mois, a souligné la même source à l’Agence TAP.

Le projet comprend deux piscines – une pour adultes et une pour enfants – un espace de loisirs, ainsi qu’un espace de spectacle d’une capacité de 1 mille 200 personnes. Ces installations retrouveront enfin leur éclat et leurs différentes fonctions, après 15 années d’abandon. Ce complexe avait été inauguré en 1989 comme espace sportif et récréatif, a rappelé la même source.

Les représentants de différentes parties concernées par ce projet ont insisté sur la nécessité d’accélérer la réalisation du projet, en veillant au respect des délais contractuels ainsi qu’aux normes exigées de qualité.

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École de santé militaire : Khaled Shili met en avant la compétence des nouveaux diplômés

09. Juli 2025 um 17:17

Le ministre de la Défense nationale, Khaled Shili, a mis en avant, mercredi, le rôle de l’École de santé militaire dans la formation d’un personnel paramédical  compétent, destiné à exercer dans les établissements hospitaliers, les unités militaires, et à accomplir des missions humanitaires,  aussi bien en Tunisie qu’à l’étranger, dans le cadre des opérations onusiennes.

le ministre qui a présidé mardi, la cérémonie de clôture de l’année à l’École de santé militaire, s’est dit satisfait des résultats positifs enregistrés.

Il a salué les efforts déployés par la Direction générale de la santé militaire, du conseil scientifique et des médecins, pour développer la recherche scientifique au sein de l’établissement et en améliorer les méthodes de travail.

Il a mis l’accent sur la nécessité de s’ouvrir aux expertises internationales dans les différents domaines de la santé, d’établir des partenariats, et de participer à des stages et sessions de formation, dans le cadre de la coopération avec les pays frères et amis.

Le ministre a ensuite remis les grades militaires aux diplômés, se disant confiant des  compétences acquises par ces derniers et de leur capacité à accomplir pleinement leur noble mission. Il a affirmé que l’institution militaire restera à l’écoute de leurs préoccupations.

La cérémonie s’est déroulée en présence du directeur général de la santé militaire et de hauts cadres militaires et civils du ministère.

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Révision du Code du travail : L’UGTT alerte sur des dépassements dans le secteur privé

09. Juli 2025 um 16:56

Le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) chargé de la sécurité sociale et du secteur informel Othman Jallouli, a déclaré qu’après la révision du Code de travail par la loi n°9 de l’année 2025 relative à l’organisation des contrats de travail et à l’interdiction de la sous-traitance, plusieurs des difficultés ont été constatées au niveau de l’application de ce texte dans plusieurs domaines relevant du secteur privé.

Il a ajouté que ces difficultés sont liées à certaines interprétations et des dépassements au niveau de l’application des dispositions de la loi interdisant et criminalisant la sous-traitance.

Jallouli a ajouté, lors de sa participation mercredi à un séminaire organisé à l’Union régionale du travail à Médenine, intitulé « la Révision du Code de travail et son impact sur la protection sociale », que d’autres problématiques ont été relevées ayant trait notamment à la gestion par les entreprises des contrats à durée indéterminée.

Il a précisé que ce séminaire s’inscrit dans le cadre des préparatifs de l’UGTT visant à mobiliser les structures syndicales pour faire réussir les négociations dans les secteurs privé, public et dans la fonction publique.

Cette rencontre constitue également une occasion à même d’évaluer le niveau de préparation des structures syndicales dans la région de Médenine pour l’application des dispositions de l’accord du 6 février 2021 et d’informer les syndicalistes de l’état d’avancement des négociations dans les secteurs privé, public et dans la fonction publique, a-t-il affirmé, réitérant la détermination des structures syndicales à défendre le droit aux négociations dans les secteurs public et privé et dans la fonction publique.

Il a rappelé que deux réunions de négociation ont été organisées dans le cadre du secteur privé sans parvenir à un accord final consensuel, précisant que les discussions se poursuivront afin de rapprocher les points de vue.

Evoquant les négociations dans le secteur public et dans la fonction publique, Jelouli a indiqué que le gouvernement n’a pas répondu à la demande de l’UGTT visant à entamer un nouveau round des négociations.

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ARP : Plénière prévue ce jeudi pour finaliser la loi de clôture du budget 2021

09. Juli 2025 um 16:40

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) tiendra jeudi, à partir de 10 h00 une plénière pour poursuivre l’examen du projet de loi portant clôture du budget de l’État au titre de 2021, selon un communiqué publié ce mercredi par le Parlement.

Les députés ont entamé mardi la discussion de ce projet de loi en plénière et sont passés à l’adoption des articles lorsque la ministre des Finances, Michket Slama Khaldi a demandé un report de 48 heures.

Le président de l’ARP, Brahim Bouderbala, a accepté d’accorder ce délai et de reporter la séance plénière à ce jeudi.

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“Dialogues d’Avenir” : Une initiative pour repenser les droits de l’Homme dans un monde en mutation

09. Juli 2025 um 13:57

L’Institut arabe des droits de l’Homme organise en collaboration avec l’organisation arabe des droits de l’Homme et tout au long de l’année 2025, une série de rencontres-débats sur le thème “Dialogues d’Avenir: Les Droits de l’Homme dans un monde en perpétuel changement”.

Ces débats vise à prévoir l’avenir des droits humains en se basant sur une approche multidimensionnelle combinant l’aspect universel et les spécificités régionales et nationales,  lit-on dans un communiqué publié mercredi par l’Institut.

Cette série de rencontres de réflexion a, également, pour objectif d’analyser les défis actuels et de penser des terrains communs d’action collective pour renforcer la résilience des sociétés civiles et préserver les acquis accomplis en matière des droits humains au cours des dernières décennies, selon la même source.

Un groupe d’experts et des membres de la société civile actifs dans le domaine des droits humains et du développement participent à cette initiative.

L’État de droit, le développement humain, la transition démocratique, la connaissance et la technologie, les médias et la communication et la coopération Sud-Sud figurent à l’ordre du jour de ce cycle de rencontres.

D’après la même source, cette initiative constitue « une réponse intellectuelle et juridique aux transformations rapides que connaît le monde, face à l’escalade des crises politiques, économiques et environnementales, à la multiplication des violations flagrantes des droits humains, à la restriction de l’espace civil, à la guerre d’extermination en cours à Gaza et à l’expansion des conflits armés dans plusieurs régions, dont le Soudan et l’Ukraine ».

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Tunisie : Report de l’adoption du budget 2021 à l’ARP, Mechket Slama Khaldi évoque les retards

Von: walid
09. Juli 2025 um 10:13

L’Assemblée des représentants du Peuple (ARP) a décidé de reporter la séance plénière consacrée à l’adoption du projet de clôture du budget de l’Etat pour l’exercice 2021, à jeudi 10 juillet.

Cette décision intervient suite à la demande de la ministre des Finances, Mechket Slama Khaldi de reporter de 48h l’adoption du projet examiné mardi matin, par l’ARP.

La ministre a indiqué que les changements politiques et économique intervenus depuis 2021 et la pandémie de Covid-19 sont à l’origine du retard accusé au niveau de l’adoption du budget de l’Etat ajoutant que son département œuvre à avancer les délais de clôture des budgets et à examiner les normes de compatibilité et de la comptabilité en partie double de manière à rattraper le retard. Ainsi, les délais de clôture des autres budgets de l’Etat seront réduits.

Elle a mis l’accent sur les difficultés enregistrées au niveau de la digitalisation, soulignant que des pays moins développés que la Tunisie ont avancé grâce à la numérisation de leurs systèmes et que l’interopérabilité des ministères devrait contribuer à reduire les défaillances et les dépassements dans ce domaine.

Dans sa réponse aux questions des députés concernant le dossier de titularisation des agents du ministère de l’Intérieur, elle a souligné que 2952 agents sont concernés, lesquels sont en attente de la publication du décret relatif à cette question, notant que ce decret est soumis à la Présidence du gouvernement et que les fonds nécessaires seront alloués dans le cadre du budget de 2026.

La ministre a précisé que plusieurs décrets relatifs aux personnes aux besoins spécifiques et aux éleveurs des bovins prévus par la loi de Finances 2025 sont prêts et que le retard enregistré dans ce domaine est du à la volonté de promulguer des textes applicables. Selon elle, certaines dispositions de la loi de Finances de 2025 peuvent être revues.

S’agissant des biens confisqués par l’Etat en 2011, la responsable a souligné qu’après 14 ans de la publication du décret –loi sur la confiscation, la Tunisie n’a pas encore atteint ses objectifs dans ce domaine, faisant savoir que les fonds spoliés n’ont pas été récupérés à l’exception d’une ou deux sommes, et ce en raison “de refus de certains Etats” de collaborer. Ceci, a-t-elle dit, a incité “le président de la République à proposer d’opter pour une démarche internationale” dans le traitement de ce dossier.

La commission de gestion des biens confisqués, laquelle est présidée par la ministre de Finances, ainsi que la commission de confiscation présidée par le ministère des Domaines de l’Etat et des affaires foncières ont été chargées par le Chef de l’Etat d’inventorier tous les biens cédés ou ceux relevant toujours de l’Etat, a-t-elle rappelé.

Khaldi a souligné l’impératif de prendre une décision relative aux entreprises confisquées, qui n’ont plus un rôle économique, rappelant que ces sociétés ont la forme juridique de société à responsabilité limitée (SARL) ou d’s entreprise unipersonnelle. Pour elle, la décision doit être prise en collaboration avec l’ARP.

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Tunisie : 70 % des migrants subsahariens ne font pas confiance aux organisations internationales (étude FTDES)

08. Juli 2025 um 17:42

Une étude récente intitulée « Les migrants d’Afrique subsaharienne en Tunisie : profils, conditions de vie et dérives des politiques migratoires » a révélé que 70 % des migrants en situation irrégulière ne font pas confiance aux organisations internationales concernées par les questions migratoires, qu’ils considèrent complices des régimes européens et incapables de leur fournir des solutions humanitaires.

Les chercheurs ayant dirigé cette étude, présentée pour la première fois ce mardi à Tunis, à l’initiative du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) en partenariat avec le laboratoire de recherche « État, culture et mutations sociales ECUMUS » de l’Université de Sfax, ont affirmé que ce travail académique constitue un acte de résistance et une arme scientifique contre le racisme.

L’étude, répartie en plusieurs articles scientifiques, a été dirigée par le professeur Zouhair Ben Jennat, sociologue à l’Université de Sfax. Il a précisé qu’il s’agit d’une recherche de terrain menée durant le premier semestre 2024, couvrant les gouvernorats du Grand Tunis, de Médenine (notamment Zarzis), et de Sfax (Amra et Jbeniana).

L’étude a utilisé des méthodes quantitatives et qualitatives, dont 402 questionnaires en plus d’entretiens individuels approfondis et de trois groupes de discussion avec des migrants irréguliers originaires de divers pays d’Afrique subsaharienne.

Selon les chercheurs, cette étude s’appuie sur les récits associés à la migration irrégulière des Subsahariens, qui la décrivent comme une « invasion », un « changement de la composition démographique » ou encore une « conspiration internationale ». L’analyse scientifique et objective montre qu’aucune preuve tangible ne vient étayer ces discours.

L’étude, réalisée au cours du premier semestre 2024, a aussi révélé que 85 % des migrants irréguliers sont entrés en Tunisie par voie terrestre (60 % via la frontière algérienne et 25 % via la Libye), tandis que 14 % sont arrivés par avion, profitant du fait que la Tunisie n’exige pas de visa pour de nombreux pays d’Afrique subsaharienne.

Le professeur Ben Jennat a également souligné un changement notable dans le profil des migrants irréguliers (âge et statut familial), par rapport aux périodes précédentes. Les migrants sont issus d’un plus grand nombre de nationalités, avec des âges allant jusqu’à 48 ans. L’étude a aussi mis en évidence la présence importante d’enfants – certains accompagnés, d’autres non – ainsi que l’émergence d’un phénomène de migration familiale.

Elle a également mis en lumière la progression du phénomène dit de « féminisation de la migration », les femmes représentant désormais environ 27 % des migrants irréguliers venus d’Afrique subsaharienne.

Ce travail scientifique a aussi révélé que le niveau d’instruction des migrants irréguliers subsahariens est globalement « élevé » : 27 % disposent d’un niveau universitaire, contre 10 % qui sont analphabètes, tandis que le reste possède un niveau d’instruction intermédiaire.

De son côté, la politologue Yasmine Oukrimi, auteure d’un article en français intitulé « Accès aux droits sociaux et économiques dans un contexte de migration précaire », a signalé que 85 % des migrants irréguliers n’ont reçu aucune aide des organisations internationales. En outre, un migrant sur cinq est victime d’une forme d’exploitation économique, 30 % souffrent de stress post-traumatique et 40 % ont subi des violences physiques.

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UGTT : Sami Tahri appelle à la reprise urgente des négociations dans le secteur privé

08. Juli 2025 um 15:19

Le porte-parole officiel de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri, a appelé aujourd’hui, mardi, à la nécessité de reprendre les négociations dans le secteur privé, actuellement “suspendues”, selon ses termes.

Dans une déclaration à l’agence TAP, en marge d’une session de formation organisée aujourd’hui au siège de l’Union régionale du travail de Monastir, Tahri a souligné l’attachement de l’organisation syndicale à l’importance des négociations, compte tenu de leur impact positif sur l’amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs.

Il a estimé que cette interruption des négociations est de nature à exacerber la situation sociale, notamment dans un contexte de dégradation du pouvoir d’achat et des conditions difficiles que subissent les travailleurs et les salariés en général. Il a affirmé, en même temps, le lancement d’une série d’actions et de réunions de mobilisation pour entamer ces négociations de manière sérieuse et responsable, selon ses propos.

 

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Violences, suicides et crises sociales en Tunisie : les chiffres inquiétants du rapport OST 2025

07. Juli 2025 um 15:48

L’Observatoire Social Tunisien (OST), relevant du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), a indiqué dans son rapport (janvier-juin 2025) que le premier semestre de l’année en cours a enregistré 2 387 mouvements de protestation, contre 1 161 durant la même période de l’année précédente, soit une augmentation de 105,6 %. Ces mouvements se sont répartis entre 1 132 au cours du premier trimestre de l’année et 1 254 au cours du second trimestre.

L’Observatoire a ajouté que les mouvements de protestation les plus importantes ont concerné les revendications professionnelles et syndicales, notamment la régularisation des situations professionnelles, le droit au recrutement, les cas de licenciement et les dossiers en suspens dans les secteurs de l’éducation et de l’emploi précaire. Les protestations organisées par les syndicats en lien avec l’application des accords non exécutés, l’amélioration des conditions de travail, la régularisation des statuts professionnels et le versement des rémunérations dues (salaires et primes) ont représenté plus de la moitié des mouvements sociaux recensés pendant le premier semestre 2025.

L’OST a souligné que le rythme des protestations est resté relativement stable durant les mois du premier semestre. En effet, on a enregistré : 483 mouvements en janvier, 432 en février, 217 en mars, 422 en avril, 451 en mai et 379 en juin.

Le gouvernorat de Tunis reste en tête des régions connaissant le plus grand nombre de mouvements de protestation, avec environ 25 % du total enregistré, suivie par Kairouan (161 mouvements), Tozeur (147), Gafsa (138), Sidi Bouzid (107), Nabeul (102), Tataouine (92), Kasserine (89) et Sousse (84).

Par ailleurs, l’équipe de l’Observatoire a recensé 65 cas ou tentatives de suicide durant le premier semestre 2025. La population active (jeunes et adultes) constitue la majorité de ces cas, représentant 70 % des personnes concernées. Parmi eux, 17 enfants et 3 personnes âgées.

Le rapport signale également une aggravation continue des formes de violence au cours de ce semestre (violence individuelle, collective, institutionnelle ou symbolique), due à la précarité économique et sociale (chômage, pauvreté, …).

Les violences documentées montrent une forte implication masculine dans les actes de violence, souvent exercés sous forme de mise en scène visant à intimider ou se venger, touchant particulièrement les femmes et les enfants, sous forme de violences physiques, verbales et psychologiques.

La criminalité représente la majorité des cas recensés, notamment les tentatives de meurtre, braquages, vols, détournements, viols, ainsi que la violence scolaire, qui est en augmentation, qu’elle soit entre élèves ou entre élèves, familles et personnel éducatif.

L’espace public (routes, établissements de services, hôpitaux et écoles) constitue le principal cadre d’exercice de la violence : Violence sécuritaire (surtout lors de manifestations), Violence criminelle (agressions, meurtres, vols), Violence liée aux protestations (saccages, incendies de pneus, blocages de routes).

Le phénomène de cyberviolence poursuit également sa propagation, à travers les médias, les réseaux sociaux et même le discours politique officiel, qui dans de nombreux cas légitime ou banalise la violence.

L’Observatoire social tunisien appelle à adopter des approches scientifiques pour lutter contre la propagation de toutes les formes de violence, en renforçant l’éducation à la citoyenneté et à la non-violence, et en développant des mécanismes d’intervention précoce dans les milieux scolaires et familiaux.

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Accès à l’eau : plus de 570 alertes citoyennes recensées en juin 2025 en Tunisie

04. Juli 2025 um 17:30

Environ 575 alertes citoyennes liées à des problèmes d’accès à l’eau ont été recensées par l’Observatoire tunisien de l’eau (OTE), en juin 2025.

Dans sa carte de la soif publiée vendredi, l’OTE a indiqué avoir recueilli 528 alertes pour coupures d’eau non annoncées, 29 alertes liées à des mouvements de protestation revendiquant le droit à l’eau, 14 alertes liées à des fuites d’eau et 4 alertes liées la qualité de l’eau distribuée.

Les gouvernorats de Gafsa et du Kef arrivent en tête des gouvernorats concernés par ces alertes, respectivement, avec 67 et 49 signalements.
Ces régions sont suivies par le gouvernorat de Médenine (40 alertes), Jendouba (38 alertes), Sfax (36 alertes) et Kairouan ( 36 alertes).

L’Observatoire Tunisien de l’Eau est un projet associatif créé, en 2016, par l’association “Nomad 08” pour défendre le droit d’accès à l’eau pour Tous.

Son rôle est d’influencer les politiques et les pratiques, et de suivre l’application des engagements nationaux et internationaux de toutes les parties prenantes du secteur, en vue d’améliorer les conditions d’accès des communautés rurales et urbaines aux services d’eau et d’assainissement.

 

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Tunisie : remise des premiers certificats aux cadres non spécialisés formés pour les jardins d’enfants privés

04. Juli 2025 um 15:28

Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chaoued, et la ministre de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Seniors, Asma Jebri, ont assisté ce vendredi matin, au Centre sectoriel de formation en électronique à Den Den, à une cérémonie de remise de certificats d’habilitation à la première promotion (50 cadres) formée dans le cadre du programme de formation destiné aux cadres éducatifs non spécialisés travaillant dans les jardins d’enfants privés.

Issue de 12 gouvernorats (Manouba, Ben Arous, Ariana, Gafsa, Gabès, Tozeur, Kébili, Mahdia, Monastir, Le Kef, Zaghouan et Sidi Bouzid), cette première promotion fait partie d’un ensemble de 2 182 cadres ayant suivi une formation de 18 mois. Une deuxième promotion, regroupant des éducateurs de Sfax, Médenine, Kasserine, Kairouan, Siliana, Béja et Monastir, a également entamé sa formation cette année.

Mis en œuvre dans le cadre d’une convention-cadre signée en février 2023 entre les deux ministères, ce programme, vise à développer les compétences des intervenants dans la petite enfance, à renforcer leur qualification professionnelle, et à leur ouvrir des perspectives d’évolution de carrière.

À cette occasion, Asma Jebri a souligné que ce programme quinquennal de formation, couvrant les 24 gouvernorats et ciblant plus de 4 200 cadres non spécialisés, répond aux exigences du nouveau cahier des charges relatif à l’ouverture des jardins d’enfants. Il s’inscrit dans une dynamique d’amélioration de la qualité de l’encadrement éducatif et social des enfants en bas âge, période cruciale pour leur développement cognitif, émotionnel et social.

Elle a également insisté sur l’importance de renforcer la coopération intersectorielle, notamment en exploitant les outils numériques et les plateformes de formation à distance, afin de moderniser les dispositifs de formation continue et d’assurer une meilleure protection et prise en charge de l’enfant.

Pour sa part, Riadh Chaoued a mis l’accent sur l’importance de la coordination entre tous les départements ministériels pour améliorer les compétences des professionnels dans tous les secteurs, et réduire les formes de travail précaire. Il a affirmé que la qualification des éducateurs participe à la stabilité de leur situation professionnelle et à la promotion du rôle social de l’État, tout en garantissant un meilleur avenir pour les enfants d’aujourd’hui, “hommes de demain”.

Elaboré par le Centre national de la formation continue et de la promotion professionnelle en collaboration avec la Direction générale de l’enfance, ce programme, alterne des sessions en présentiel, à distance, et des stages pratiques totalisant 120 heures de formation via la plateforme « L’École ouverte pour les travailleurs ».

La dernière promotion, concernant les gouvernorats de Jendouba, Sousse, Nabeul et Tataouine, démarrera en septembre 2025 pour se poursuivre jusqu’en décembre de la même année.

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Restructuration en Tunisie : Kaïs Saïed s’attaque aux institutions jugées trop coûteuses

03. Juli 2025 um 12:48

Le président de la République, Kaïs Saïed, a ordonné une restructuration de plusieurs institutions “qui épuisent les finances publiques” et exigé des “solutions radicales souveraines” pour tous les secteurs, lors d’une réunion mercredi avec la Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, au palais de Carthage. Il a affirmé qu’il n’hésiterait pas à écarter ceux qui ne sont pas à la hauteur de leurs responsabilités.

Selon un communiqué de la présidence publié dans la nuit de mercredi à jeudi, le chef de l’État a souligné que les chômeurs de longue durée seraient prioritaires pour remplacer les fonctionnaires écartés. “Ils prendront leur place même s’ils manquent d’expérience, car ils sont animés d’une forte volonté de contribuer à la reconstruction, à l’édification nationale et à la lutte contre la corruption”, a-t-il déclaré.

La réunion a également porté sur les résultats de la participation de la Cheffe du gouvernement à la 4e Conférence internationale sur le financement du développement à Séville. Le président s’est dit satisfait que “la voix de la Tunisie s’y soit fait entendre”, saluant son approche visant à privilégier les capacités nationales et une coopération “d’égal à égal”.

Enfin, Saïed a tenu à rassurer que le travail se poursuit “jour et nuit” pour répondre aux attentes du peuple, mettant en avant “le patriote libre”, déterminé malgré les obstacles, comme “la figure idéale” pour mener la bataille de la reconstruction.

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