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Heute — 13. Oktober 2025Haupt-Feeds

Tunisie : 14 570 résidents étrangers recensés entre 2019 et 2024, majoritairement d’Afrique subsaharienne

Von: walid
13. Oktober 2025 um 12:00

Le nombre des étrangers résidents en Tunisie entre 2019 et 2024 a atteint 14.570 résidents, la plupart de l’Afrique subsaharienne.

Les principales motivations de la migration sont les études et la recherche d’emploi, selon les résultats du recensement 2024 de l’Institut National de la Statistique (INS).

Les migrants en provenance de l’Afrique subsaharienne viennent en tête avec (33,6%), suivis des pays du Maghreb avec la Libye (13,2%), l’Algérie (9,1%) puis d’autres pays arabes (17,9%).

S’agissant des pays européens, la France est classée première avec (8%) suivie de l’Italie avec (2,8%).

Les migrants résidents en Tunisie sont répartis comme suit : Tunis capitale (37,3%), Ariana (18,2%) puis dans les villes côtières comme Sousse (11,3%), ensuite Médenine (5,8%) et Sfax (5,2%).

Selon la même source, les plus faibles taux de migrants sont enregistrés dans les gouvernorats de Siliana, Zaghouan et Tozeur.

Les principales motivations des migrants sont, professionnelle (27%), raisons familiales (23%) et études (23%).

Le rapport de l’INS indique que 33,2% des résidents étrangers ont pu accéder au marché du travail entre 2019 et 2024.

S’agissant du niveau d’instruction, les statistiques montrent que (42,5 %) des étrangers ont un niveau de l’enseignement supérieur et (31%) ont un niveau secondaire. Seulement (8,7%) des migrants résidents en Tunisie ont un niveau de l’enseignement primaire et (17,8%) sont analphabètes, précise la même source

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Croissance, inflation, investissements : les paradoxes de l’économie tunisienne

11. Oktober 2025 um 08:15

Les manchettes des journaux tunisiens sont rassurantes. On y parle de reprise de la croissance, du regain du tourisme, du recul de l’inflation et du retour des investisseurs étrangers. Mais derrière les titres optimistes, les chiffres racontent une histoire contrastée. L’économiste Hechmi Alaya invite, dans le dernier numéro d’Ecoweek (N°35-205) à « lire les journaux à l’envers » pour saisir la réalité.

Parlant de l’industrie, Alaya parle d’une « relance » qui cache l’effondrement, la presse parle d’une reprise du secteur industriel, moteur indispensable pour la croissance. Dans les chiffres : l’indice de production industrielle de l’INS est en recul. Celui de juin 2025 est au dessous du niveau de janvier, avec une moyenne semestrielle en baisse de –2,4 % sur un an.

Depuis janvier, 57 entreprises industrielles de plus de dix salariés ont fermé, dont 45 totalement exportatrices. En cinq ans, près de 700 sites industriels ont disparu.  Les données récentes indiquent qu’entre décembre 2023 et décembre 2024, l’indice est passé de 91,3 à 88 (–3,6 %). Selon Trading Economics, la production industrielle tunisienne s’est contractée de 3,1 % en décembre 2024.

Nuance positive : selon la TIA, le secteur industriel reste le premier bénéficiaire des investissements déclarés pour janvier – juin 2025, avec 37 % du total des intentions d’investissement et 39 % des emplois projetés, en hausse respective de 9,6 % et 7,5 % par rapport à 2024. Cette dynamique indique un certain regain d’initiative entrepreneuriale malgré les difficultés structurelles.

« Derrière les manchettes optimistes, les données économiques dessinent un tableau contrasté où la désindustrialisation et la dépendance alimentaire persistent. »

Investissements : discours officiel contre désertification… et lueur d’espoir

Dans la presse : la Tunisie redeviendrait attractive pour les investisseurs. Dans les chiffres: les déclarations de projets industriels à l’APII poursuivent une chute continue depuis quinze ans.

Au premier semestre 2025 : 1 443 projets ont été déclarés pour 955 millions de dinars, contre près de 2 000 projets et 1,4 milliard en 2010. Leur part dans le PIB est passée de 2,2 % à seulement 0,6 %. Les projets totalement exportateurs, un tiers en 2010, ne représentent plus que 6 %.

Selon les données récentes de la TIA : sur la même période (janvier – juin 2025), les investissements déclarés à l’échelle nationale s’élèvent à 3 299,8 millions de dinars, soit une progression de 16,9% par rapport à 2024.

Les projets créent environ 45 839 emplois (+4 %). L’essor est porté par un projet touristique majeur à Jendouba (300 millions de dinars, 600 emplois) et par des opérations de création représentant 75 % des investissements et 88 % des emplois.

Les zones de développement régional concentrent 51 % du total, et Kairouan se distingue avec un projet d’énergie renouvelable de 280 millions de dinars. Cette mise en lumière des investissements déclarés nuance le constat d’Alaya : le pays connaît un regain d’attractivité, mais la création d’emplois et la répartition sectorielle montrent encore des déséquilibres.

« Malgré les discours officiels, la part des projets industriels dans le PIB est passée de 2,2 % à 0,6 %, preuve d’une désertification industrielle durable. »

Tourisme : une embellie selon les titres publiés par les médias

Dans la presse : +9,8 % d’arrivées à fin juillet, soit 5,3 millions de non-résidents, 3,9 milliards de dinars de recettes (+8,2 %) et 12,3 millions de nuitées (+7,1 %). Plusieurs médias jugent atteignable l’objectif de 11 millions de touristes en 2025.

Dans les chiffres : les entrées de janvier à juillet représentent en moyenne 53,1 % du total annuel (2015-2024). À ce rythme, la Tunisie atteindra au mieux 10,2 millions d’entrées. 60 % des touristes viennent d’Algérie et de Libye, marchés peu générateurs de devises.

Les recettes par tête sont en recul : 860 dinars en 2025 contre 869 en 2024. Données récentes : ONU Tourisme rapporte +14 % d’arrivées en Afrique du Nord au premier semestre, mieux que la progression tunisienne (+9,8 %). Le projet touristique de Jendouba, soutenu par la TIA, illustre néanmoins un regain ponctuel d’investissement dans le secteur.

Agriculture : une récolte record, mais une dépendance intacte

Dans la presse : une récolte céréalière de 11,8 millions de quintaux, la meilleure des quinze dernières années (hors 2019).

Les chiffres : la consommation nationale exige l’importation d’au moins 26 millions de quintaux cette année, soit plus du double de la production. L’autosuffisance reste hors de portée, et la facture dépend toujours des cours mondiaux, notamment du blé russe. Les données récentes du ministère de l’Agriculture confirment le recours massif aux importations malgré la récolte en hausse par rapport à 2024.

«Les données de la TIA montrent un regain d’investissement national, encore insuffisant pour inverser les déséquilibres structurels.»

Croissance, inflation et salaires : un cocktail instable estime Alaya

Dans la presse, l’inflation en recul et croissance en reprise.

Les chiffres : la croissance du deuxième trimestre est gonflée par un bond exceptionnel de la production minière (+39,5 %). L’inflation des prix de gros s’établit à +4,1 % au premier semestre (contre 3 % en 2024). Le SMIG a augmenté de +12,5 %, mais la productivité n’a progressé que de +2,3 %. Données récentes : la Banque centrale confirme des tensions inflationnistes persistantes, notamment sur l’alimentaire et l’énergie.

Pour conclure, il faut reconnaitre qu’entre optimisme médiatique et réalités chiffrées Les manchettes continuent d’entretenir un récit optimiste, très souvent déconnecté des fondamentaux. Les données de l’INS, de l’APII et des organismes internationaux confirment la désindustrialisation et la dépendance alimentaire persistante.

Mais les statistiques de la TIA apportent un éclairage positif : l’investissement national progresse, le secteur industriel attire à nouveau des capitaux, et des projets régionaux structurants apparaissent.

L’économie tunisienne reste fragile, toutefois, quelques signaux montrent que l’élan entrepreneurial peut servir de levier si la politique publique l’accompagne efficacement.

A.B.A

CHIFFRES CLÉS

  • –2,4 % de production industrielle : L’indice de l’INS montre une contraction continue, confirmant l’essoufflement du tissu manufacturier.
  • 57 entreprises fermées : 45 d’entre elles étaient totalement exportatrices, révélant la vulnérabilité du secteur face à la concurrence régionale.
  • 3 299,8 millions de dinars d’investissements : Les données TIA confirment une hausse notable grâce à des projets structurants dans le tourisme et l’énergie.
  • 11,8 millions de quintaux de céréales : Une récolte record, mais encore loin des besoins estimés à 26 millions.
  • 860 dinars de recettes touristiques par tête : Un recul qui interroge sur la valeur ajoutée réelle du tourisme de proximité.

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Zaghouan : Réhabilitation de Saouef avec pavage, éclairage public et espaces verts

10. Oktober 2025 um 12:00

Le projet de réhabilitation de la ville de Saouef (gouvernorat de Zaghouan) sera mis en œuvre à partir de la semaine prochaine par l’Agence de réhabilitation et de rénovation urbaine (ARRU).

Les composantes du projet comprennent trois grands axes dont l’infrastructure, les équipements collectifs et la rénovation de logements, moyennant une enveloppe totale de 8,5 millions de dinars, a indiqué à l’Agence TAP le directeur régional de l’ARRU, Faycel Ben Ali.

S’agissant de l’infrastructure de base, les travaux portent en particulier sur le pavage des routes et des trottoirs dans tous les quartiers de la ville, l’extension du réseau d’eau potable et d’éclairage public et la création d’espaces verts (4,8 millions de dinars).

Concernant les équipements collectifs, les travaux concernent surtout la construction d’une salle omnisports et d’un espace industriel (3,2 millions de dinars).

Par ailleurs, une enveloppe de 200 mille dinars sera allouée pour l’amélioration du logement au profit de 32 familles qui remplissent les critères établis.

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Nafti au COMESA : “L’Afrique doit renforcer son intégration dans l’économie mondiale”

Von: walid
10. Oktober 2025 um 10:29

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a souligné, jeudi, la nécessité de réunir les conditions adéquates pour une intégration plus efficace de l’Afrique dans l’économie mondiale, contribuant ainsi au renforcement des fondements de la paix et de la stabilité dans la région.

Dans une allocution prononcée devant la 24e session du Sommet des chefs d’État et de Gouvernement du COMESA, tenue à la capitale Nairobi (Kenya), le ministre des Affaires étrangères a fait savoir que la Tunisie, fidèle aux principes unissant les États membres du COMESA, réaffirme l’importance de créer un environnement propice à la sécurité et à la paix dans la région, afin de permettre une meilleure intégration économique et commerciale au sein de cet espace régional africain vital.

Le ministre a indiqué que l’adhésion de la Tunisie au COMESA constitue, et demeure, un choix stratégique en faveur de l’ouverture et de l’intégration africaine, signalant que la Tunisie a accompli des avancées importantes dans la mise en œuvre de l’accord et qu’elle figure parmi les cinq premiers pays exportateurs vers les États de cette espace, lit-on dans un communiqué du département des Affaires étrangères.

La Tunisie a également œuvré à l’adoption de textes législatifs facilitant la coopération au sein de ce bloc économique, à l’instar de l’Accord signé à l’occasion du Forum Régional pour le Renforcement des Capacités des Autorités de la Concurrence, tenu en avril dernier à Tunis, en collaboration avec la Commission de la Concurrence du COMESA, a rappelé le ministre.

Il a aussi précisé que la Tunisie contribue activement à la mise en œuvre du programme exécutif dans les domaines des semences et de la sécurité alimentaire.

Le ministre a, par ailleurs, affirmé que la Tunisie peut jouer le rôle de hub économique et logistique dans le commerce interafricain, ainsi qu’une plateforme reliant les pays africains et l’espace européen; et ceci grâce à sa position géographique comme pont entre l’Afrique du Nord et l’Afrique Subsaharienne

A noter que la 24ème Session du Sommet des chefs d’État et de Gouvernement du COMESA, est tenue jeudi à Nairobi, sous la présidence du président kényan, en présence des chefs d’État et de Gouvernement des pays membres de l’Organisation.

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Tunisie–Norvège : création du Conseil d’affaires tuniso-norvégien pour booster les échanges économiques

Von: walid
10. Oktober 2025 um 09:53

Une délégation de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), conduite par son président, Samir Majoul, a participé, jeudi, à Oslo (Norvège), à la cérémonie de signature d’un protocole d’accord portant création du Conseil d’affaires tuniso-norvégien, en présence du directeur général de la Confédération des entreprises norvégiennes (NHO), Ole Erik Almid.

D’aprés un communiqué de l’UTICA, Majoul a, à cette occasion, souligné que la création de ce Conseil d’affaires permettra d’impulser les relations économiques, ainsi que de renforcer les échanges commerciaux et les investissements bilatéraux, entre les deux pays.

Ce conseil servira de plateforme permanente pour la promotion des affaires, l’échange d’expertise et le lancement de projets communs entre les deux pays », a-t-il déclaré.

Il a, également, estimé que les relations solides entre les deux organisations patronales, l’UTICA et la NHO, sont fondées sur la confiance, le dialogue, l’échange d’expériences, et les contributions conjointes au renforcement des capacités, au soutien de l’entrepreneuriat et à la promotion de la gouvernance et de la durabilité.

De son côté, Ole Erik Almid a affirmé que la coopération entre les deux organisations, qui date de l’année 2016, a favorisé l’amélioration de l’environnement des affaires en Tunisie, rappelant que le programme « Female Future » de la NHO, lancé en Tunisie en 2019, a réussi à former plus de 100 femmes aux compétences en leadership et à la bonne gouvernance.

Il convient de noter que des rencontres d’affaires ont été organisées, en marge de la visite de la délégation de l’UTICA, avec des professionnels affiliés à la NHO.

Par ailleurs, la délégation tunisienne a participé au Sommet d’affaires nordique-africain (Nordic-African Business Summit), organisé par l’Association d’entreprises afro-norvégienne (NABA), afin de renforcer la coopération économique entre les pays scandinaves et africains.

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Protection des réfugiés : Tunis réaffirme son engagement aux droits humains et au droit humanitaire

08. Oktober 2025 um 16:26

La Tunisie a réaffirmé son refus catégorique de « l’installation déguisée » des migrants irréguliers et condamne toute instrumentalisation politique ou médiatique irresponsable des souffrances des victimes de ce phénomène.

Dans une déclaration, mercredi, publiée par la mission tunisienne participant à la 76e session du Comité exécutif du Programme du Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, qui se tient à Genève du 6 au 10 octobre, la Tunisie a appelé tous les donateurs à redoubler d’efforts pour faciliter le retour volontaire des réfugiés dans leur pays et accélérer les procédures de réinstallation dans des pays développés dont les capacités économiques et le tissu social permettent de les accueillir facilement.

Elle a insisté sur la nécessité de désamorcer les crises et les guerres et de trouver une solution pacifique aux conflits à travers le monde, rappelant les efforts déployés par le pays dans ce domaine à l’occasion de son adhésion au Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine pour la période 2022-2024 et au Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2020-2021, selon le texte de la déclaration.

Cette déclaration a aussi souligné la nécessité de consacrer le principe de solidarité entre les États et de partage des charges afin d’alléger les souffrances et d’assurer l’aide et la protection internationales aux réfugiés, notamment en identifiant des solutions efficaces et durables pour fournir les moyens nécessaires et les ressources suffisantes à cet effet.

Elle a mis en avant l’importance de mettre en place des mécanismes clairs permettant d’alléger la pression sur les pays d’accueil et de préserver la dignité des réfugiés, d’autant plus que la grande majorité de ces pays font eux-mêmes face à des défis économiques et sociaux majeurs et urgents.

La déclaration a, par ailleurs, rappelé l’attachement de la Tunisie aux principes universels de protection des réfugiés et aux traités et conventions internationaux relatifs à la protection des droits de l’homme et aux dispositions du droit humanitaire international.

Elle a souligné sa volonté d’offrir des conditions propices à l’accueil temporaire des réfugiés, dans le cadre d’une approche globale du phénomène de l’asile et de la gestion de ses répercussions en s’attaquant à ses causes profondes.

Elle a également rappelé la position de la Tunisie en faveur d’un cessez-le-feu dans les territoires palestiniens occupés, de l’acheminement immédiat de l’aide humanitaire et de la levée du blocus imposé au peuple palestinien.

La Tunisie a enfin appelé la communauté internationale à assumer sa responsabilité légale et morale à travers une intervention rapide pour mettre fin au génocide.

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Sessions de formation sur la gouvernance des financements publics des associations

Von: walid
08. Oktober 2025 um 09:22

Le ministère de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées a organisé au centre de camping et loisirs pour enfants à Zarzis des sessions de formation sur la gouvernance des financements publics des associations, au profit de 30 cadres relevant des commissariats régionaux de la femme et de la famille dans les gouvernorats de Médenine, Kébili, Tataouine et des associations partenaires, selon un communiqué du ministère.

Une session similaire est prévue les 16 et 17 octobre courant au centre national de l’informatique pour enfants, destinée aux cadres relevant des commissariats régionaux de la femme et de l’enfant dans les gouvernorats de l’Ariana, Ben Arous et Tunis, dans le cadre d’une série de formation sur la gouvernance des financements publics des associations qui seront organisées, au fur et à mesure, à travers tous les gouvernorats.

Ces sessions comportent un volet théorique et des ateliers de travail sur plusieurs thématiques dont notamment, le système de gouvernance et les mécanismes de financement et de suivi.

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ALECSO et OTEF débattent de l’intégration des enfants autistes dans les écoles

07. Oktober 2025 um 17:15

L’organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (ALECSO) a organisé mardi, en collaboration avec l’organisation tunisienne pour l’éducation et la famille (OTEF) une journée d’étude ayant pour thème “l’inclusion des enfants atteints de troubles du spectre autistique (TSA) en milieu scolaire: état des lieux et perspectives”, à l’occasion de la journée mondiale des enseignants, qui coïncide avec le 5 octobre de chaque année.

Le président de l’OTEF Mahmoud Meftah a souligné à cette occasion, l’importance du dépistage précoce pour détecter rapidement certains troubles chez l’enfant, appelant l’état à appuyer les efforts déployés par les parents d’enfants atteints de TSA en matière de prise en charge et d’intégration au sein de la société.

De son côté l’expert en éducation auprès de l’ALECSO Hechmi Ardhaoui a souligné dans une déclaration à la TAP que ce thème permettra d’évaluer les effets de l’inclusion des enfants atteints du TSA sur leur intégration sociale et de recenser les difficultés rencontrées par les parents et les enseignants en matière de prise en charge.

Par ailleurs, la représentante du ministère de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées Alyssa Khouaja a indiqué qu’une expérience pilote a été lancée par le ministère sur l’inclusion des enfants en bas âge atteints de TSA, relevant que ce programme se poursuit pour la 3ème année consécutive.

“Il porte essentiellement sur l’intégration des enfants atteints de TSA dans les institutions publiques et privés de la petite enfance avec un financement d’une partie des frais préscolaires par le ministère de la famille, a-t-elle précisé.

Elle a affirmé qu’une prime de 200 dinars par enfant autiste issu de familles à revenu limité est versée par le ministère dont une partie est consacrée aux frais d’inscription, alors que le reste du montant couvre les frais de l’Orthophoniste ou de l’Ergothérapeute et du psychologue selon les besoins de l’enfant, soulignant que le nombre des bénéficiaires de ce programme est passé de 300 enfants en 2023 à 600 enfants en 2024.

Au cours de cette journée d’étude, les participants ont présenté les expériences réussies des pays arabes en matière de prise en charge des enfants atteints du TSA dont celles de la Libye, du Maroc et de la Syrie.

Ils ont débattu de plusieurs thèmes liés aux mécanismes de dépistage précoce, l’inclusion des enfants atteints du TSA dans les établissements de la petite enfance et la prise en charge psychologique des enfants.

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Tunisie : la Banque mondiale prévoit une croissance de 2,6 % en 2025

07. Oktober 2025 um 16:00

L’économie tunisienne devrait progresser de 2,6 % en 2025, portée par la reprise de la production agricole, en particulier celle de l’huile d’olive et des céréales, ainsi que par un raffermissement de l’activité dans le secteur de la construction.

À moyen terme (2026–2027), la croissance devrait se modérer à une moyenne de 2,4 %, dans un contexte de conditions de financement contraintes et de barrières persistantes à l’entrée sur les marchés, indique le dernier rapport économique de la Banque Mondiale (BM) sur le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord, l’Afghanistan et le Pakistan (MENAAP), publié mardi 7 octobre 2025.

Finances publiques et dette

Le déficit budgétaire devrait atteindre 5,7 % du PIB en 2025, les dépenses de subvention et la masse salariale publique demeurant contenues, tandis que les recettes fiscales augmenteraient modérément.

À moyen terme, le déficit devrait se réduire légèrement pour atteindre 4,4 % du PIB en 2027, sous l’effet d’une maîtrise accrue de la masse salariale et des subventions.

La dette publique est, quant à elle, attendue à 83,6 % du PIB en 2027, contre 84,5 % du PIB en 2024, traduisant une légère amélioration de la trajectoire d’endettement.

Compte extérieur et financement

Le déficit du compte courant devrait s’élargir à 2,7 % du PIB en 2025, en raison de l’augmentation du déficit commercial, partiellement compensée par la progression modérée des recettes touristiques et la baisse des prix du pétrole.

À l’horizon 2027, ce déficit est projeté à 3,1 % du PIB, traduisant une détérioration modérée mais continue des équilibres extérieurs.

Les investissements directs étrangers (IDE) devraient rester stables, tandis que les investissements de portefeuille demeureraient limités, maintenant ainsi des pressions persistantes sur le financement extérieur.

En l’absence de marges de manœuvre significatives sur les marchés internationaux, les autorités pourraient à nouveau recourir à des emprunts en devises auprès de la Banque centrale de Tunisie, selon la même source.

À moyen terme (2026–2027), la croissance devrait se modérer à une moyenne de 2,4 %, dans un contexte de conditions de financement contraintes et de barrières persistantes à l’entrée sur les marchés.

Risques et perspectives à moyen terme

Les prévisions de croissance pour la période 2025–2027 demeurent soumises à des risques baissiers, précise la BM dans son rapport.

À court terme, une incertitude accrue dans le commerce international, la rareté du financement extérieur et la poursuite de la sécheresse pourraient compromettre la croissance et la stabilité macroéconomique.

À l’inverse, les perspectives à moyen terme s’amélioreraient sensiblement, selon le rapport de la BM, si la Tunisie engageait des réformes structurelles plus profondes, notamment à travers le renforcement de la discipline budgétaire, la modernisation des entreprises publiques (EP) et la promotion d’une concurrence plus dynamique.

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