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Endettement : La Tunisie défend sa souveraineté financière

23. Juli 2025 um 07:26

Lors d’une séance plénière tenue ce mardi 22 juillet à l’Assemblée des représentants du peuple, le ministre tunisien de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a défendu la position souveraine de la Tunisie dans ses relations avec les bailleurs de fonds, tout en insistant sur la nécessité de redresser le secteur du transport public, en particulier ferroviaire.

La séance s’est conclue par l’adoption d’un projet de loi relatif à une convention de prêt destinée à financer un projet de développement des lignes ferroviaires pour le transport du phosphate. Ce projet est considéré comme stratégique dans la relance de la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) et plus largement de l’économie nationale, fortement tributaire de cette ressource.


Réagissant aux interventions de certains députés inquiets des dépendances financières extérieures, Samir Abdelhafidh a affirmé que « la Tunisie traite d’égal à égal avec tous les créanciers, sans aucune forme de distinction ni de soumission ». Il a assuré que le pays est capable de respecter ses engagements financiers internationaux et de rembourser ses dettes.

Ce message intervient dans un contexte où la question de la souveraineté économique est au cœur du débat public, notamment avec les négociations suspendues avec le Fonds monétaire international (FMI) et l’ouverture progressive vers de nouveaux partenaires financiers tels que la Chine, la Russie ou les pays du Golfe.


Le ministre a également saisi l’occasion pour aborder l’état du transport public en Tunisie, notamment les réseaux ferroviaires et les bus. Il a reconnu les lacunes actuelles, tout en mettant en avant « certaines réalisations récentes », comme l’acquisition de nouveaux bus et l’avancement du projet de Réseau Ferroviaire Rapide (RFR) dans le Grand Tunis.

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A Séville, la Tunisie plaide pour une refonte du système financier international

A l’occasion de la 4e Conférence des Nations unies sur le financement du développement (FfD4), tenue à Séville du 30 juin au 3 juillet, la Tunisie a appelé à un changement profond des mécanismes de gestion de la dette et de coopération économique internationale.

Présente à Séville aux côtés de la Cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri, la ministre des Finances, Michket Slama Khaldi, a porté la voix de la Tunisie lors des débats sur les défis de financement auxquels font face les pays à revenu faible ou intermédiaire.

A l’issue de la conférence, elle a réaffirmé, dans une déclaration à l’agence TAP, l’ambition de la Tunisie de renforcer ses partenariats économiques dans un cadre multilatéral renouvelé, plus équitable et plus adapté aux réalités actuelles.

Le temps fort de la participation tunisienne s’est déroulé le 2 juillet, lors d’une table ronde de haut niveau consacrée à la dette souveraine et à sa soutenabilité. La ministre y a insisté sur la nécessité de repenser l’architecture mondiale de la dette pour qu’elle devienne un véritable levier de développement, et non plus un poids qui étouffe la croissance.

Convertir la dette en projets, plutôt qu’en charges

Dans son intervention, Michket Slama Khaldi a plaidé pour une transformation des approches traditionnelles de l’endettement, appelant à privilégier les mécanismes de conversion de dette en projets de développement, à explorer de nouvelles formes de gestion de la dette et à orienter les flux financiers vers des projets structurants.

Revenant sur le cas tunisien, la ministre a indiqué que le niveau d’endettement du pays a été stabilisé à environ 80% du PIB, tout en insistant sur la nécessité d’une approche qualitative de la dette. Pour la Tunisie, la dette est soutenable si elle permet de générer de la richesse, de créer des emplois et de financer des transitions économiques durables. Cette position fait écho aux constats formulés par plusieurs dirigeants présents à Séville.

Pour une coopération internationale plus équitable

En marge de la conférence, la délégation tunisienne a réitéré son souhait de renforcer la coopération économique internationale, dans un contexte marqué par le recul de l’aide au développement et la montée des pressions budgétaires dans de nombreux pays.

La Tunisie a notamment plaidé pour une meilleure mobilisation des ressources publiques à travers des instruments innovants et équitables, en particulier dans le domaine de la finance climatique et de la gestion des budgets nationaux.

La Conférence FfD4, qui a réuni chefs d’État, ministres, économistes et représentants d’organisations internationales, a clos ses travaux le 3 juillet. Un large consensus s’est dégagé sur l’urgence de réformer le système financier mondial, en faveur d’un développement plus inclusif, plus résilient et plus durable.

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