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Endettement et souveraineté économique : la Tunisie mise sur l’autofinancement, selon Maher Belhadj

10. Oktober 2025 um 16:19

Le remboursement de la totalité des dettes de la Tunisie constitue un choix stratégique, élaboré sur la base d’une méthodologie conforme aux normes comptables publiques, a indiqué l’expert économique Maher Belhadj.

Et de préciser que selon ces normes,  les échéances des crédits publics, notamment les crédits extérieurs, sont inscrits d’avance dans les comptes du trésor, afin d’assurer  le paiement  des  engagements tout au long de l’année financière.

Sur cette base, le taux de remboursement des dettes a dépassé les 100%, signifie que  tous les engagements au titre du service de la dette (principal et intérêts), doivent être honorés et ce dans le cadre de la prévention de problème de liquidité, tout  en s’appuyant sur les réserves en devise du pays, a indiqué, vendredi, l’expert dans une déclaration à TAP.

Et de poursuivre que l’indice de remboursement qui est de l’ordre de 125% à fin septembre 2025 , est un indicateur de sécurité qui  reflète le remboursement de toutes les échéances des dettes de la Tunisie pour l’année en cours, y compris les intérêts, les variations de change et les différentes marges et commissions issues du remboursement des bailleurs de fonds.

L’expert a mis l’accent sur la solidité de la situation financière publique de la Tunisie, ce qui montre  sa capacité  et sa souveraineté au niveau de la gestion financière aux plans intérieur et extérieur.

Selon les indicateurs monétaires et financiers  de la Banque Centrale de Tunisie (BCT) publiés, le 09 octobre 2025, les réserves en devises du pays ont atteint 24,6millirads de dinars soit 105 jours d’importation.

La Tunisie devrait enregistrer  une baisse de son taux d’endettement, qui avoisine les 80 % du produit intérieur brut (PIB) lequel  s’est accumulé, essentiellement, au cours de la dernière décennie.

De même,  les revenus du secteur extérieur, en particulier, les recettes d’exportation de phosphate et d’autres matières stratégiques, ainsi que les autres revenus en devises, devront contribuer  à l’amélioration des équilibres des finances publiques. Cela permettra à la Tunisie de compter davantage sur ses propres ressources tout en adoptant de plus en plus le principe du compter sur soi.pib

Belhaj a, également, appelé à orienter rapidement l’investissement étranger vers l’appui des infrastructures et du tissu économique, notamment, les petites et moyennes entreprises (PME), représentant 80 % du tissu économique et sources de création de richesse.

Cette démarche devrait réduire le recours à l’endettement sous toutes ses formes, a-t-il expliqué.

L’expert a également souligné la nécessité d’alléger la pression fiscale sur les familles et les individus, qui représentent un levier de consommation, permettant ainsi de diriger une partie de leur épargne vers l’investissement.

Il est à noter que la Banque mondiale (BM) a prévu dans son dernier rapport publié, mardi 7 octobre 2025, que la trajectoire d’endettement s’améliorerait légèrement. La dette publique de la Tunisie atteignant 83,6 % du PIB en 2027 contre 84,5 % en 2024.

La BM a également prévu que le déficit budgétaire de l’État passerait de 5,7 % du PIB en 2025 à 4,4 % en 2027.

Le chef de l’État, Kaïs Saïed, a rappelé lors de sa rencontre, mercredi 8 octobre 2025, avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, que la Tunisie a choisi de compter sur ses propres moyens et a remboursé toutes ses dettes dans les délais, bien que le peuple n’en ait pas bénéficié comme il se doit.

Il a notamment dénoncé ceux qui prônent l’intervention étrangère, précise un communiqué de la présidence de la République.

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Tunisie : remboursement record de 125 % de sa dette extérieure avant fin 2025

08. Oktober 2025 um 15:03

La Tunisie est parvenue à rembourser ses dettes extérieures à hauteur de 125% jusqu’à fin septembre 2025, dépassant l’objectif prévu  dans le cadre de la loi de finances, lequel (objectif) est estimé à 8 469 millions de dinars (MD).

De ce fait la Tunisie a réglé la totalité de ses dettes extérieures au titre de l’année 2025, trois mois  avant la fin d’année, enregistrant, ainsi, un niveau d’épargne satisfaisant et une baisse de l’endettement extérieur de manière générale.

Grâce à la politique d’autonomie, l’économie nationale est parvenue au cours des dernières années à couvrir ses besoins en financement extérieur avec succès, sans  recourir aux bailleurs de fonds  internationaux.

Le pays a, généralement, pu  rembourser l’intégralité de ses dettes extérieures, grâce aux réserves en devises issues du secteur du tourisme et des transferts des Tunisiens à l’étranger, ainsi que des exportations de l’huile d’olive.

Selon le budget de l’Etat de l’année 2025, la Tunisie devrait  rembourser 18,2 milliards de dinars au titre du  principal de la dette publique, dont 8,5 milliards de dinars des dettes extérieures et 9,7 milliards de dinars pour  la dette intérieure.

En outre, les tranches des intérêts de la dette publique pour l’année prochaine sont estimées à près de 6,5 milliards de dinars, répartis entre 4,6 milliards de dinars  (intérêts de la dette intérieure) et 1,9 milliard de dinars  (intérêts de la dette publique extérieure)..

Les échéances de la dette extérieure dues au titre de l’exercice en cours  sont estimées à 8 469 MD, répartis entre le Fonds monétaire international (FMI)  ( 1 126 MD), Afreximbank ( 815 MD), et l’Arabie saoudite ( 159 MD).

Selon un rapport de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), sur les perspectives économiques régionales, la part de la dette extérieure de la Tunisie dans la dette publique totale a régressé, passant de 70% en 2019 à 50% en 2025.

Le rapport prévoit également  que l’encours de la dette publique de la Tunisie baissera  à 80,5% du produit intérieur brut (PIB), d’ici fin 2025, ce qui reflète les efforts pour maîtriser les équilibres financiers publics à plusieurs niveaux.

Les données de la Banque mondiale (BM),  dans le rapport sur “les dettes internationales”,  montrent également que la Tunisie maîtrise sa dette extérieure, et la part du service de la dette dans le total du produit national, même avec une part importante des dettes à court terme au niveau de l’encours de la dette extérieure. De même, la Tunisie maitrise, clairement, la charge des dettes, par rapport aux ressources du secteur extérieur, notamment les exportations.

Ainsi, au cours des dernières années, l’économie nationale a réussi à surmonter les défis majeurs liés à la couverture de ses besoins de financement extérieur, sans avoir recours aux instances financières  internationales.

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Endettement : La Tunisie défend sa souveraineté financière

23. Juli 2025 um 07:26

Lors d’une séance plénière tenue ce mardi 22 juillet à l’Assemblée des représentants du peuple, le ministre tunisien de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a défendu la position souveraine de la Tunisie dans ses relations avec les bailleurs de fonds, tout en insistant sur la nécessité de redresser le secteur du transport public, en particulier ferroviaire.

La séance s’est conclue par l’adoption d’un projet de loi relatif à une convention de prêt destinée à financer un projet de développement des lignes ferroviaires pour le transport du phosphate. Ce projet est considéré comme stratégique dans la relance de la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) et plus largement de l’économie nationale, fortement tributaire de cette ressource.


Réagissant aux interventions de certains députés inquiets des dépendances financières extérieures, Samir Abdelhafidh a affirmé que « la Tunisie traite d’égal à égal avec tous les créanciers, sans aucune forme de distinction ni de soumission ». Il a assuré que le pays est capable de respecter ses engagements financiers internationaux et de rembourser ses dettes.

Ce message intervient dans un contexte où la question de la souveraineté économique est au cœur du débat public, notamment avec les négociations suspendues avec le Fonds monétaire international (FMI) et l’ouverture progressive vers de nouveaux partenaires financiers tels que la Chine, la Russie ou les pays du Golfe.


Le ministre a également saisi l’occasion pour aborder l’état du transport public en Tunisie, notamment les réseaux ferroviaires et les bus. Il a reconnu les lacunes actuelles, tout en mettant en avant « certaines réalisations récentes », comme l’acquisition de nouveaux bus et l’avancement du projet de Réseau Ferroviaire Rapide (RFR) dans le Grand Tunis.

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A Séville, la Tunisie plaide pour une refonte du système financier international

A l’occasion de la 4e Conférence des Nations unies sur le financement du développement (FfD4), tenue à Séville du 30 juin au 3 juillet, la Tunisie a appelé à un changement profond des mécanismes de gestion de la dette et de coopération économique internationale.

Présente à Séville aux côtés de la Cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri, la ministre des Finances, Michket Slama Khaldi, a porté la voix de la Tunisie lors des débats sur les défis de financement auxquels font face les pays à revenu faible ou intermédiaire.

A l’issue de la conférence, elle a réaffirmé, dans une déclaration à l’agence TAP, l’ambition de la Tunisie de renforcer ses partenariats économiques dans un cadre multilatéral renouvelé, plus équitable et plus adapté aux réalités actuelles.

Le temps fort de la participation tunisienne s’est déroulé le 2 juillet, lors d’une table ronde de haut niveau consacrée à la dette souveraine et à sa soutenabilité. La ministre y a insisté sur la nécessité de repenser l’architecture mondiale de la dette pour qu’elle devienne un véritable levier de développement, et non plus un poids qui étouffe la croissance.

Convertir la dette en projets, plutôt qu’en charges

Dans son intervention, Michket Slama Khaldi a plaidé pour une transformation des approches traditionnelles de l’endettement, appelant à privilégier les mécanismes de conversion de dette en projets de développement, à explorer de nouvelles formes de gestion de la dette et à orienter les flux financiers vers des projets structurants.

Revenant sur le cas tunisien, la ministre a indiqué que le niveau d’endettement du pays a été stabilisé à environ 80% du PIB, tout en insistant sur la nécessité d’une approche qualitative de la dette. Pour la Tunisie, la dette est soutenable si elle permet de générer de la richesse, de créer des emplois et de financer des transitions économiques durables. Cette position fait écho aux constats formulés par plusieurs dirigeants présents à Séville.

Pour une coopération internationale plus équitable

En marge de la conférence, la délégation tunisienne a réitéré son souhait de renforcer la coopération économique internationale, dans un contexte marqué par le recul de l’aide au développement et la montée des pressions budgétaires dans de nombreux pays.

La Tunisie a notamment plaidé pour une meilleure mobilisation des ressources publiques à travers des instruments innovants et équitables, en particulier dans le domaine de la finance climatique et de la gestion des budgets nationaux.

La Conférence FfD4, qui a réuni chefs d’État, ministres, économistes et représentants d’organisations internationales, a clos ses travaux le 3 juillet. Un large consensus s’est dégagé sur l’urgence de réformer le système financier mondial, en faveur d’un développement plus inclusif, plus résilient et plus durable.

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