Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 03. Dezember 2024Haupt-Feeds

Tunisie : Kaïs Saïed veut réviser la loi sur le statut de la banque centrale

03. Dezember 2024 um 12:23

«La politique monétaire doit être cohérente avec la politique économique, et l’Etat doit avoir une politique et non plusieurs», a déclaré le président Kaïs Saïed, tout en soulignant «la nécessité pour toutes les institutions de l’Etat de travailler en harmonie».  

Cette déclaration, faite lors d’une rencontre avec le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri, lundi 2 décembre 2024, au Palais de Carthage, sonne comme un reproche adressé au responsable de l’Institut d’émission dont la politique monétaire s’inscrit traditionnellement dans une approche libérale cadrant mal avec l’étatisme préconisé par le chef de l’Etat, fervent défenseur du rôle social de l’Etat.

Le président de la république a, par ailleurs, rappelé que la loi de 2016 relative au statut de la BCT, qui doit être révisée, stipule que l’un de ses objectifs majeurs est de maintenir la stabilité des prix et les équilibres financiers afin d’atteindre les objectifs de la politique économique de l’Etat, notamment la croissance et l’emploi.

Le chef de l’Etat ne parle pas de maîtrise de l’inflation, qui est la principale mission de la BCT, mais de la stabilité des prix qui fait intervenir d’autres acteurs et dépend directement des mouvements du marché.

I. B.

L’article Tunisie : Kaïs Saïed veut réviser la loi sur le statut de la banque centrale est apparu en premier sur Kapitalis.

Gestern — 02. Dezember 2024Haupt-Feeds

Les docteurs-chômeurs en Tunisie vont-ils voir le bout du tunnel ?

02. Dezember 2024 um 12:34

Lundi 2 décembre 2024, le conseiller au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique en charge du dossier social, Fayçal Baklouti, qui s’exprimait sur les ondes de la radio privée Express FM, a fait état d’efforts qui en cours pour actualiser les données aussi bien sur le nombre et que sur la situation professionnelle des docteurs en situation de chômage.

Selon lui, ces informations sont collectées et analysées à travers une plateforme numérique dédiée, laquelle est opérationnelle depuis fin novembre dernier.

Et de préciser: « Nous organisons des réunions régulières avec les docteurs pour comprendre leurs préoccupations et leurs revendications… Le ministère travaille à l’élaboration de projets de lois et d’amendements pour permettre aux docteurs d’intégrer divers ministères, établissements publics, ou encore de s’orienter vers le secteur privé ».

A rappeler que le ministre de l’Enseignement supérieur a rencontré, le 25 novembre, un groupe de représentants des docteurs, rencontre au cours de laquelle il a détaillé les efforts en cours pour améliorer leur situation, a rappelé le conseiller. « Parmi les initiatives majeures figure l’amendement du décret 4259 de 2013, qui limite actuellement le recrutement des chercheurs au cadre strict du ministère et de ses organismes affiliés. Nous voulons élargir leurs opportunités en ouvrant l’accès à d’autres structures capables de valoriser leurs compétences ».

Il est admis que la situation des docteurs est difficile, notamment en termes de précarité persistante pour la plupart d’entre eux. C’est ainsi qu’il y a huit ans, plus exactement en 2016, une première grève de doctorants avait éclaté à Sfax, point culminant de plusieurs années de frustrations accumulées. Aujourd’hui, les docteurs sans emploi se disent enfermés dans un cercle vicieux : nombre d’entre eux restent au chômage, travaillent sous des contrats précaires ou comme vacataires, relève un site de la place.

La question de la situation des docteurs-chômeurs a toujours été évoqué tous les gouvernements successifs, mais jusqu’à présent aucune solution palpable n’a été trouvée.

L’article Les docteurs-chômeurs en Tunisie vont-ils voir le bout du tunnel ? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

PLF 2025 : focus sur une plateforme dédiée aux concours de recrutement

01. Dezember 2024 um 12:23

L’ARP a repris la séance plénière consacrée au PLF 2025  commune ce dimanche 1er décembre 2024, en présence de la ministre des Finances, Sihem Boughdiri Namsia. Les députés discutent des propositions d’articles qu’ils souhaitent intégrer dans la loi de finances 2025.

Ils ont adopté la proposition de l’article 24, qui crée une plateforme dédiée à tous les concours de recrutement dans divers secteurs pour les titulaires de diplômes supérieurs. Cette plateforme supprime la condition d’âge pour les chômeurs de longue durée, c’est-à-dire ceux sans emploi depuis plus de 10 ans. De plus, elle leur accorde une priorité dans les programmes de recrutement de l’État. Retour sur le PLF 2025.

PLF 2025 : les députés rejettent les propositions sur les métaux précieux et le cinéma

Les parlementaires ont rejeté des propositions portant sur l’or, les métaux précieux et l’encouragement à l’investissement cinématographique. Certains députés ont également retiré leurs propres propositions lors des débats.

Le Parlement reporte l’examen du Fonds régional pour la responsabilité sociétale ( RSE)

Le Parlement a décidé de reporter l’examen de la proposition visant à créer un Fonds régional pour la responsabilité sociétale. Le ministère des Finances retravaillera la formulation de cet article avant de le soumettre à nouveau.

Le Parlement avance dans les travaux sur la loi de finances 2025

Jusqu’à présent, le Parlement a examiné 25 articles, ce qui représente environ la moitié des propositions soumises par la commission des finances.

L’article PLF 2025 : focus sur une plateforme dédiée aux concours de recrutement est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

ATCT : L’Allemagne, premier recruteur de compétences tunisiennes en 2024

Von: La Presse
30. November 2024 um 10:31

L’Agence tunisienne de coopération technique (ATCT) a annoncé une diminution de 16,8 % du recrutement de compétences tunisiennes à l’étranger dans le cadre de la coopération technique, durant les dix premiers mois de l’année 2024, par rapport à la même période de 2023.

Selon les données publiées, 3.198 Tunisiens ont été recrutés à l’international entre janvier et le 30 octobre 2024, contre 3.846 sur la même période en 2023.

Le secteur de la santé demeure en tête des secteurs recruteurs, représentant 35,8 % des placements, soit 1.145 professionnels, répartis entre 110 cadres médicaux et 1.035 paramédicaux. Le secteur de l’éducation arrive en deuxième position avec 794 recrutements, soit 24,8 % du total.

L’Allemagne se démarque comme le principal pays recruteur, avec 619 Tunisiens engagés, dont 573 dans le secteur paramédical. Elle est suivie par le Canada, avec 563 recrutements, et le Sultanat d’Oman, avec 408 placements.

Par ailleurs, le nombre total de collaborateurs et d’experts affiliés à l’ATCT a atteint 26.452 au 30 octobre 2024.

L’article ATCT : L’Allemagne, premier recruteur de compétences tunisiennes en 2024 est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

ATCT : Près de 3 200 compétences tunisiennes recrutées à l’étranger cette année

29. November 2024 um 15:18

Dans une déclaration sur Mosaïque FM, le directeur général de l’Agence tunisienne de coopération technique (ATCT), Mohamed Blidi, a indiqué que la fuite des cerveaux est une question sensible qui nécessite des débats et des études approfondies.

Côté chiffres, il indique que 3 198 Tunisiens ont été recrutés à l’étranger par le biais de l’ATCT, et ce, de janvier à octobre 2024, majoritairement dans les domaines de l’éducation et de la santé.

À ce jour, la Tunisie compte 26 000 travailleurs à l’étranger, dont 31% dans le secteur de la santé et 37% dans l’éducation. Le reste est réparti dans divers autres secteurs.

L’article ATCT : Près de 3 200 compétences tunisiennes recrutées à l’étranger cette année est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La Tunisie ne doit pas sanctionner ses compétences expatriées  

29. November 2024 um 09:19

Au lieu de culpabiliser et de menacer de sanctions financières les compétences expatriées, la Tunisie serait mieux inspirée de leur offrir des conditions de travail honorables psychologiquement et matériellement.

Elyes Kasri *

S’il est vrai que l’accélération de la vague migratoire des compétences tunisiennes prend l’apparence d’un pillage post colonial qui risque de porter un sérieux préjudice au développement et à toute relance économique, l’idée de taxer à posteriori ces compétences, outre son attrait populiste, comporte des aspects allant du saugrenu à l’imparaticable.

Outre l’impact psychologique très probablement négatif chez ces compétences expatriées et l’incitation supplémentaire à l’obtention de la nationalité du pays hôte et la renonciation à la nationalité tunisienne, il serait désolant de devoir procéder à l’arrestation de ces compétences à leur arrivée en Tunisie pour défaut de paiement de leur supposée dette envers leur pays d’origine.

Cette mesure saugrenue, si elle devait être adoptée, ne ferait que priver définitivement la Tunisie de ces compétences expatriées après les avoir forcées à l’exil à force de tracasseries bureaucratiques et de politiques qui ont nivelé le marché de l’emploi par le bas.

De nombreux pays qui ont souffert de l’exode de leurs talents et compétences ont adopté des formules plus intelligentes et attractives notamment l’Inde qui a fait du retour de ses compétences ou «Brain Gain» un axe de sa politique nationale.

Au lieu de culpabiliser et de menacer de sanctions financières les compétences expatriées, la Tunisie serait mieux inspirée de leur offrir des conditions de travail honorables psychologiquement et matériellement.

Si le secteur public a atteint un niveau de saturation et n’est pas en mesure de recruter ces compétences dont il a pourtant grandement besoin notamment dans les domaines de la médecine et de l’ingénierie, la Tunisie pourrait en revanche créer des zones franches médicales et des parcs technologiques off shore pour non seulement créer des emplois rémunérateurs à ses compétences mais également pour lancer des locomotives d’innovation, de gestion et de positionnement de notre pays comme un site d’investissement moderne, loin des tracasseries et rigidités bureaucratiques et syndicales.

La Tunisie a de nombreux atouts pour devenir le centre de soins médicaux et d’innovation technologique de l’Europe à condition d’une vision à long terme et d’une bonne dose d’audace et d’innovation loin de tout populisme politique et fiscal.

Ancien ambassadeur.

L’article La Tunisie ne doit pas sanctionner ses compétences expatriées   est apparu en premier sur Kapitalis.

PLF 2025 : l’article 59 sur l’auto-entrepreneurs adopté, mais rejet de l’article 64 sur les infractions douanières

28. November 2024 um 20:50

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté, jeudi 28 novembre, lors d’une plénière tenue au palais du Bardo, l’article 59 amendé du projet de loi de finances 2025, visant à encourager une grande partie des auto-entrepreneurs à l’adhésion au secteur organisé, avec 119 voix pour, 4 abstentions et 5 voix contre.

Cet article prévoit la création d’une ligne de financement de 10 MDT sur les ressources du Fonds national de l’emploi au profit des entrepreneurs affiliés au régime d’auto-entrepreneur. Cette ligne est destinée à accorder des crédits à conditions favorables ne dépassant pas cependant 15 mille dinars par crédit, pour financer des activités dans divers domaines économiques. Ces crédits sont remboursables sur 7 ans dont deux ans de grâce.

La gestion de cette ligne sera confiée à la Banque tunisienne de solidarité dans le cadre d’une convention conclue avec les ministères des Finances et de l’Emploi, et qui fixe les conditions et les modalités de gestion de cette ligne.

Par ailleurs, les députés ont rejeté l’article 64 du PLF relatif au renforcement des pénalités contre les infractions douanières dans le cadre de la lutte contre la contrebande, et ce avec 94 voix contre, 22 voix pour et 12 abstentions.

Avec TAP

L’article PLF 2025 : l’article 59 sur l’auto-entrepreneurs adopté, mais rejet de l’article 64 sur les infractions douanières est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

PLF 2025 : L’ARP adopte une ligne de crédit pour les auto-entrepreneurs

Von: walid
28. November 2024 um 21:31

EntreprendreL’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) a adopté, jeudi, lors d’une plénière tenue au palais du Bardo, l’article 59 amendé du projet de loi de finances 2025, visant à encourager une grande partie des auto-entrepreneurs à l’adhésion au secteur organisé, avec 119 voix pour, 4 abstentions et 5 voix contre.

Cet article prévoit la création d’une ligne de financement de 10 MD sur les ressources du Fonds National de l’Emploi au profit des entrepreneurs affiliés au régime d’auto-entrepreneur. Cette ligne est destinée à accorder des crédits à des conditions favorables ne pouvant dépasser 15 mille dinars par crédit, pour financer des activités dans divers domaines économiques. Ces crédits sont remboursables sur 7 ans dont deux ans de grâce.

La gestion de cette ligne sera confiée à la Banque Tunisienne de Solidarité dans le cadre d’une convention conclue avec les ministères des Finances et de l’Emploi, et qui fixe les conditions et les modalités de gestion de cette ligne.

Par ailleurs, les députés ont rejeté l’article 64 du PLF relatif au renforcement des pénalités contre les infractions douanières dans le cadre de la lutte contre la contrebande et ce, avec 94 voix contre, 22 voix pour et 12 abstentions

Lancement du projet « travailleurs qualifiés » pour le marché de l’emploi allemand

28. November 2024 um 20:27

La Chambre tuniso-allemande de l’industrie et du commerce (AHK) a annoncé, jeudi 28 novembre, à Tunis le lancement du projet « travailleurs qualifiés » (Fachkrafte) dans sa première édition, visant à valoriser les compétences tunisiennes et à favoriser leur intégration dans le marché de l’emploi Allemand.

Le directeur général de la Chambre tuniso-allemande de l’industrie et du commerce, Yorn Bousselmi, indique que le projet « travailleurs qualifiés », qui se prolongera jusqu’au mois de décembre 2026, permettra de répondre au besoin croissant de la main-d’œuvre sur le marché de l’emploi allemand et offre une opportunité de travail aux jeunes tunisiens.

Ce projet est également destiné aux étudiants souhaitant poursuivre leurs études en Allemagne et aux demandeurs d’emploi dans divers secteurs tels que l’industrie, la santé, l’ingénierie et les technologies, a-t-il précisé.

Il a affirmé que le projet permettra de sélectionner 100 candidats chaque année qui bénéficieront d’un accompagnement structuré dans le cadre de sessions de formation en vue de garantir leur intégration professionnelle en Allemagne.

De son côté, le coordinateur de ce projet, Firas Kom, a souligné l’importance de cette initiative qui a-t-il expliqué, favorisera l’interaction entre les entreprises allemandes à la recherche de la main-d’oeuvre, les candidats de différents niveaux scolaires et les représentants des établissements universitaires en Allemagne.

Avec TAP

L’article Lancement du projet « travailleurs qualifiés » pour le marché de l’emploi allemand est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’Allemagne en tête des destinations pour les compétences tunisiennes

28. November 2024 um 19:24
Le directeur général de l’Agence tunisienne de coopération technique, Mohamed Blidi, a déclaré sur mosaique fm, que la fuite des cerveaux est une question sensible qui nécessite des débats et des études approfondies. Il a souligné que 3198 Tunisiens ont été recrutés à l’étranger par le biais de l’ATCT, jusqu’au 31 octobre 2024 et que […]

Demandeurs d’emploi à l’étranger : attention aux arnaques

26. November 2024 um 12:41

Le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle assure que tous les services fournis aux demandeurs d’emploi à l’étranger par les bureaux privés autorisés de placement à l’étranger sont des « services gratuits ».

Le ministère de l’Emploi a rappelé, dans un communiqué publié mardi 26 novembre, que le cadre juridique régissant ce secteur « interdit strictement la prestation de services rémunérés ».

De ce fait, il appelle les demandeurs d’emploi à l’étranger à informer la Direction générale de l’emploi à l’étranger et de la main-d’œuvre étrangère relevant du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle de toute transgression enregistrée « pour poursuivre les contrevenants ».

Le ministère donne sur son site officiel, disponible à l’adresse www.emploi.gov.tn, une liste actualisée de ces bureaux, ainsi qu’une liste des établissements privés pour le placement à l’étranger ayant une licence légale.

Le département de l’Emploi souligne que, pour profiter légalement des opportunités de recrutement à l’étranger, il faut s’inscrire directement sur le site de l’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant (ANETI) et consulter les offres disponibles sur le lien suivant : www.aneti-international.tn

Avec TAP

L’article Demandeurs d’emploi à l’étranger : attention aux arnaques est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Placement à l’étranger : Le ministère de l’Emploi met en garde contre les pratiques illégales

26. November 2024 um 12:05

Le ministère de l’emploi et de la formation professionnelle a souligné que tous les services fournis aux demandeurs d’emploi à l’étranger par les bureaux privés autorisés de placement à l’étranger sont des « services gratuits ».

Le ministère de l’emploi a rappelé, dans un communiqué publié mardi, que le cadre juridique régissant ce secteur « interdit strictement la prestation de services rémunérés ».

Le ministère a appelé les demandeurs d’emploi à l’étranger à informer la Direction générale de l’emploi à l’étranger et de la main-d’œuvre étrangère relevant du ministère de l’emploi et de la formation professionnelle de toutes transgression enregistrée « pour poursuivre les contrevenants ».

Le ministère fournit sur son site officiel, disponible à l’adresse www.emploi.gov.tn, une liste actualisée de ces bureaux ainsi qu’une liste des établissements privés pour le placement à l’étranger ayant une licence légale.

Le ministère de l’emploi a souligné que pour profiter légalement des opportunités de recrutement à l’étranger, il faut s’inscrire directement sur le site de l’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant (Aneti) et consulter toutes les offres disponibles sur le lien suivant :
www.aneti-international.tn

Autoentrepreneur : Genèse d’un statut dont l’idée née à l’IACE est concrétisée sous le gouvernement Madouri !

26. November 2024 um 09:15

Entreprise PMERendre à César ce qui est à César et reconnaître le mérite de ceux qui prennent le temps de réfléchir, d’étudier et d’évaluer avant de décider. C’est le cas de l’idée “Autoentrepreneur” en Tunisie née à l’IACE lorsque l’un des membres de l’équipe technique a parlé du succès de l’expérience marocaine de l’autoentrepreneur. Intéressés par l’idée, les économistes de l’IACE ont proposé un projet de loi pour un  statut de l’autoentrepreneur en Tunisie* et l’ont soumis, en 2018, au gouvernement de l’époque.

Dans le préambule de la présentation IACE du projet de loi, on citait le taux de chômage élevé, principalement parmi les diplômés de l’enseignement supérieur, et la crise économique incitant au développement de l’entrepreneuriat et des micro-projets.

Le processus entrepreneurial passe par les trois phases amorçage, développement, et transmission, le statut de l’auto-entrepreneur permet de lancer des projets de petite taille avec des ressources limitées, souvent dans des marchés de niche, et de les développer progressivement.

L’étude réalisée par l’IACE insiste sur l’importance du statut officiel de l’auto-entrepreneur pour lutter contre l’économie informelle. “L’auto-entrepreneur s’adresse souvent à un marché de niche ce qui lui permet d’acquérir de l’expérience pour peut-être se développer par la suite à des segments de marché plus étendus”.

Toutes les réglementations encourageant la création de projets individuels, comme les décrets de 2000 et 2008 et la loi de 2007 sur l’initiative économique n’ont pas été d’une grande efficience : “Bien que ces lois aient fortement contribuées à la simplification de l’activité entrepreneuriale, le régime fiscal et social peu avantageux demeurent une entrave à la création d’entreprises individuelles”.

Depuis, l’idée et le projet de loi proposés par l’IACE ont fait leur chemin et aujourd’hui les prétendants au statut d’autoentrepreneur peuvent accéder à la couverture sociale, aux cartes de soins, à la pension de retraite, à l’assurance travail.

Le lancement de la plateforme autoentrepreneur “Moubader” facilite comme signifié par nombre de médias les démarches administratives et raccourcit les délais confortant ainsi l’idée d’une auto-entreprise dont la gestion est simple et où le micro-entrepreneur n’a pas à se plier à la plupart des formalités inhérentes aux autres entreprises telle la rédaction des statuts ou la réalisation de bilans comptables.

Une belle loi à compléter

La loi dans son intégralité est appréciable, si ce n’est quelques clauses initialement prévues dans la loi qui ont été modifiées. Ainsi, les changements apportées dans le cadre de la loi des Finances 2023 a exclu le secteur agricole ? Pourquoi ? Nous ne pouvons prétendre que c’est parce que les agriculteurs bénéficient de régimes spéciaux, il en est de même pour les commerçants et les industriels qui bénéficient du régime forfaitaire alors pourquoi exclure l’agriculteur ? Pourquoi ne pas permettre à l’agriculteur de choisir entre le régime spécial qui régit son activité et le statut de l’autoentrepreneur beaucoup plus souple, moins coûtant et contraignant pour lui ?

Autre point à améliorer, le chiffre d’affaires estiment certains experts qui pensent que le fait de limiter le plafond financier à 75.000 Dt est très réducteur. Conjugué au fait que le glissement du dinar a pour conséquence une valeur moindre aujourd’hui à celle de 2020, la marge des 20 % de revenus, soit 15.000 Dt nets peut-elle suffire à assurer une vie confortable et convenable à l’autoentrepreneur ?

Pourquoi ne pas fixer le plafond financier à 100 000 Dt tels ceux soumis au régime forfaitaire ou même 150.000 dinars pour encourager le maximum de personnes à intégrer le statut autoentrepreneur ? Soit un montant qui permet à l’intéressé de disposer de 30.000 dinars de bénéfices nets, ce qui est acceptable !

Obliger un autoentrepreneur à passer au régime réel à partir d’un chiffre d’affaires de plus de 75.000 dinars est assez contraignant et coûte très cher alors que le régime de l’autoentrepreneur est très souple.

Il aurait été plus simple de doubler le montant des impôts les faisant passer de 200 Dt à 400 Dt par an et augmenter le plafond du chiffre d’affaires. D’autre part, pourquoi interdire aux patentés dont le chiffre d’affaires n’est pas important d’adopter le statut d’autoentrepreneur ? Devons-nous les pénaliser parce qu’ils ont choisi dès le début de travailler dans la lumière, de respecter les lois et d’évoluer dans le secteur formel ? Devons-nous les punir parce qu’ils sont disciplinés ?

“Une chose n’est pas juste parce qu’elle est loi ; mais elle doit être loi parce qu’elle est juste.” Disait Montesquieu.

No comment

Amel Belhadj Ali

* https://www.iace.tn/wp-content/uploads/2018/02/NBA_statut_autoentrepreneur.pdf

Lutte contre les agences fictives de recrutement : plus de 40 plaintes déposées par le ministère de l’Emploi

Von: walid
25. November 2024 um 10:50
Lutte contre les agences fictives de recrutement : plus de 40 plaintes déposées par le ministère de l’Emploi

Le directeur général de l’emploi à l’étranger et de la main-d’œuvre étrangère au ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Ahmed Masoudi, a déclaré que les services du ministère ont déposé plus de 40 plaintes contre des agences fictives de recrutement à l’étranger, estimant que le nombre de ces agences, qui se sont propagées […]

The post Lutte contre les agences fictives de recrutement : plus de 40 plaintes déposées par le ministère de l’Emploi first appeared on Directinfo.

Un fonds multi-donateurs pour la jeunesse et l’emploi en Tunisie

21. November 2024 um 10:50

Un projet visant la création d’opportunités d’emploi dans le secteur agroalimentaire pour les jeunes en Tunisie moyennant un budget de 7 millions de dollars US (environ 22 millions de dinars tunisiens), a été approuvé par le comité de pilotage du Fonds fiduciaire multi-donateurs pour la jeunesse et l’emploi en Tunisie (MPTF), lors de sa deuxième réunion annuelle, tenue lundi 18 novembre 2024 à Tunis.

Le projet, d’une durée de 36 mois, est le premier à être financé via le MPTF. Il propose de soutenir des jeunes entrepreneurs à créer des projets agricoles, indique le ministère de l’Economie et de la Planification, dans un communiqué.

Intitulé «Investissement agroalimentaire responsable pour l’emploi des jeunes, la transformation des systèmes alimentaires et le développement durable», ce projet sera implémenté conjointement par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Organisation internationale du travail (OIT).

Il prévoit de fournir un soutien financier et technique et de favoriser la création d’au moins 1200 emplois directs et indirects, en mettant l’accent sur l’inclusion des femmes, des personnes handicapées et la transition des travailleurs informels vers l’économie formelle.

Des représentants du gouvernement, des Nations unies et de l’ambassade du Royaume des Pays-Bas en Tunisie ont pris part à la réunion du Fonds.

Les membres du comité ont rappelé l’importance et le besoin d’avoir un mécanisme de financement et de coordination qui vient appuyer les initiatives de l’Etat en matière de création d’emploi. Le Fonds pour la jeunesse et l’emploi constitue à cet effet une réponse conjointe et coordonnée pour offrir des réponses ciblées et concrètes contribuant à la création d’emplois décents et pérennes. Il a été lancé conjointement par le gouvernement tunisien et les Nations unies le 28 novembre 2023 et vise à répondre à l’urgence de la création d’emplois décents, en mettant l’accent sur les personnes les plus vulnérables.

Les Royaume des Pays-pays est le premier à contribuer à ce fonds avec 10,5 millions de dollars US.

Alignée sur la vision 2035 de la Tunisie, cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’accélération de la réalisation de l’Agenda de développement durable 2030, et contribuera à la mise en œuvre du cadre de coopération signé entre le gouvernement tunisien et les Nations unies en décembre 2020 en soutien aux efforts de la Tunisie en matière de développement.

Tap.

L’article Un fonds multi-donateurs pour la jeunesse et l’emploi en Tunisie est apparu en premier sur Kapitalis.

Emploi, formation, migration organisée et entreprises communautaires: les priorités de la Tunisie en 2025

21. November 2024 um 08:33

Le Parlement tunisien a poursuivi, mercredi 20 novembre 2024, ses travaux en session plénière conjointe avec le Conseil national des régions et des districts.

Cette réunion a été consacrée à l’examen des missions et des objectifs spécifiques du projet de budget de l’État pour 2025, notamment ceux liés à l’emploi et à la formation professionnelle.

Au cours de la session, le ministre en charge a répondu aux interrogations des députés et abordé plusieurs questions essentielles.

Parmi elles, l’importance des entreprises communautaire comme nouveau modèle de développement, nécessitant un changement de mentalité et une résolution des problèmes liés à la gestion des terres publiques.

Le ministre a également annoncé la création d’un guide explicatif et d’une campagne de communication pour mieux faire connaître ces entreprises, ainsi que la mise en place d’un suivi rigoureux des projets pour garantir leur succès.

Le rôle stratégique du secteur de la formation professionnelle dans la lutte contre le chômage a également été souligné.

Le ministre a évoqué la nécessité de diversifier et moderniser les spécialités proposées, afin de répondre aux besoins du marché du travail. Un financement de 5 millions de dinars sera dédié au soutien des projets pour les personnes en situation de handicap, avec une obligation d’inclure 2% de cette population dans les recrutements.

Des accords bilatéraux avec la France et l’Italie, ainsi que des négociations avec certains pays du Golfe, ont été mentionnés dans le cadre de la migration organisée.

Par ailleurs, un effort particulier est engagé pour lutter contre la corruption dans certains bureaux de formation et pour renforcer les services des bureaux de l’emploi à l’étranger.

La secrétaire d’État chargée des entreprises communautaires, a également présenté des éclaircissements. Elle a insisté sur l’élaboration de stratégies pour résoudre les obstacles législatifs et financiers, la création d’un site internet dédié qui sera opérationnel dès lundi prochain, ainsi qu’une plateforme numérique pour suivre et évaluer les activités des structures régionales.

L’article Emploi, formation, migration organisée et entreprises communautaires: les priorités de la Tunisie en 2025 est apparu en premier sur Managers.

❌
❌