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Heute — 23. Juni 2025Haupt-Feeds

Climat et économie verte : un appel à projets pour les jeunes dans 7 régions du Sud tunisien

Von: walid
23. Juni 2025 um 13:32

Le ministère de l’Environnement, en partenariat avec le ministère de l’Economie et de la Planification et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), a lancé un concours national visant à encourager les initiatives des jeunes et les projets des startups dans le domaine du climat et de l’économie verte.

Le concours, qui sera organisé avec le soutien du Canada, dans le cadre du projet “Économie verte et autonomisation économique des femmes en Tunisie”, vise à soutenir des projets climatiques innovants, réalisables et à renforcer le rôle des jeunes et des startups dans la transition vers un développement durable, inclusif et résilient, selon un communiqué publié samedi par le ministère de l’Environnement.

Le concours, dont le dernier délai de présentation des candidatures est fixé pour le 20 juillet 2025, est destiné à toute personne ayant un projet ou une idée de projet innovant dans le domaine du climat et de l’économie verte, ayant un impact environnemental ou climatique clair, dans l’un des gouvernorats relevant du projet “Économie verte et autonomisation économique des femmes en Tunisie”.

Il s’agit des gouvernorats de Kairouan, Gabès, Gafsa, Médenine, Kébili, Tozeur et Tataouine.

Deux lauréats nationaux seront sélectionnés, lesquels bénéficieront d’un appui financier pour acheter les matériaux ou services nécessaires au développement du projet, ainsi que d’un accompagnement personnalisé et d’une mise en relation avec des structures d’appui (incubateurs, programmes publics ou partenaires techniques).

Sept lauréats régionaux (un dans chaque gouvernorat) bénéficieront, aussi, d’un accompagnement technique individuel pour préparer un plan d’investissement et un plan d’action, en s’orientant vers les mécanismes d’appui public et de financement disponibles aux niveaux national et local.

Le ministère a précisé que les secteurs concernés par le concours sont les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, l’agriculture durable, la gestion intégrée des ressources hydrauliques, la valorisation des déchets, la planification urbaine durable, les techniques propres et vertes et autres…

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Transition énergétique : 100 millions pour financer la décarbonation : Amen Bank passe à l’action

23. Juni 2025 um 10:34

Alors que la Tunisie fait face à une crise énergétique pesant lourdement sur son économie – avec des coûts dépassant les 9 milliards de dinars par an – la nécessité d’un nouveau modèle devient de plus en plus urgente. L’objectif : renforcer la compétitivité des entreprises tout en répondant aux exigences de la transition énergétique mondiale.

Cette transformation requiert une synergie entre plusieurs acteurs. Un cadre réglementaire cohérent, un engagement actif de l’État, des investissements ambitieux de la part des entreprises, mais aussi – et surtout – un secteur bancaire qui joue pleinement son rôle de catalyseur.

C’est précisément la position défendue par Neji Ghandri, Président Directeur Général de l’Amen Bank lors d’une rencontre organisée lundi 23 juin et intitulée « AMEN BANK banque de référence pour l’accompagnement de l’entreprise tunisienne » et ce, en présence des bailleurs de fonds et des entreprises bénéficiaires des financements d’une banque qui veut s’affirmer en tant que première banque verte de Tunisie :

« Nous sommes décidés à accompagner les entreprises dans leur transition énergétique – et cela, nous le faisons depuis plus de 15 ans. » a-t-il assuré à l’ouverture

La banque s’est engagée de manière proactive en adaptant ses conditions de financement :

« Nous avons considérablement réduit les taux d’intérêt et mis en place des facilitations pour les clients engagés dans la transition énergétique », précise-t-il.

Des résultats concrets témoignent de cette implication. En 2024, l’Amen Bank a financé 23 projets liés à la transition énergétique, et compte consolider ces efforts dans les mois à venir.

« Nous avons déjà mobilisé 100 millions de dinars pour soutenir à la fois les grandes entreprises et les PME. La priorité est donnée aux secteurs les plus énergivores, dans une logique de décarbonation », souligne M. Ghandri.

À travers ces actions, l’Amen Bank illustre comment une institution financière peut aller au-delà de son rôle traditionnel et devenir un acteur de premier plan dans la mutation énergétique du pays. Ce type d’engagement est essentiel pour bâtir une économie plus sobre, plus résiliente et tournée vers l’avenir.

ABA

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Projet ARESSE : 11,5 millions d’euros pour l’innovation verte et la transition écologique en Tunisie

19. Juni 2025 um 13:10

L’Agence nationale de la promotion de la recherche scientifique (ANPR) a organisé, hier mercredi, une manifestation intitulée « Vert demain” (ARESSE, une initiative pour relever les défis environnementaux), dans le cadre du projet ARESSE (Appui à la recherche et à l’enseignement supérieur dans le secteur de l’environnement), financé par l’Union européenne et visant à faire de la Tunisie un acteur de premier plan en matière de recherche et d’innovation environnementale en Méditerranée.

À cette occasion, plusieurs panels de discussion ont été organisés, portant sur la coopération internationale face aux défis environnementaux, l’intégration de la dimension écologique dans les réformes institutionnelles, ainsi que les questions liées à la formation, l’employabilité et la promotion de l’entrepreneuriat vert.

Dans son discours d’ouverture, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belaïd , a souligné la nécessité de mobiliser la science, la technologie et l’innovation pour produire des solutions capables d’anticiper et de répondre aux effets du changement climatique.

Il a rappelé que, depuis 2017, le ministère a placé la gestion durable de l’eau et des écosystèmes, la transition énergétique, la digitalisation, ainsi que l’adaptation de l’agriculture aux changements climatiques pour atteindre la souveraineté alimentaire dans ses priorités.

Le ministre a salué la coopération stratégique avec l’Union européenne, notamment dans le cadre du programme ARESSE, qui cible les chercheurs, les jeunes docteurs, les établissements universitaires, les acteurs économiques et les composantes de la société civile œuvrant dans le domaine de l’innovation environnementale.

D’une durée de quatre ans, le projet ARESSE dispose d’un budget global de 11,5 millions d’euros.

Il ambitionne de renforcer la recherche environnementale, de promouvoir l’innovation verte et de faciliter le transfert de technologies en réponse aux enjeux écologiques croissants auxquels la Tunisie est confrontée.

Le projet repose sur plusieurs axes stratégiques, notamment le renforcement de la formation et de l’employabilité dans le secteur environnemental, le soutien à la recherche appliquée collaborative, la diffusion de la culture écologique, ainsi que la mise en œuvre du programme « Mobidoc Green ».

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L’homme qui veut verdir le désert tunisien

15. Juni 2025 um 11:30

Abdelkader Slama, producteur de dattes (Slama Dattes) basé à Souk Lahad, gouvernorat Kébili, se présente sur son profil LinkedIn comme «global deal maker». Il veut «transformer les opportunités en transactions commerciales rentables», et pour cela, il cherche à entrer en contact avec des organisations ou associations en quête d’idées de projets à but non lucratif, dans le domaine de l’économie verte.

Les projets qu’ils porte, et qu’il aimerait pouvoir y associer des structures ou des acteurs civils capables de mobiliser des financements importants auprès de bailleurs internationaux, visent «améliorer les conditions de vie des habitants des zones touchées par l’avancée des dunes de sable» et à «promouvoir une agriculture oasienne écologique et équitable.»

Dans une partie de la région de Kébili où M. Slama vit, des habitants souffrent de l’avancée des dunes de sable qui envahissent les maisons et les oasis, causant ainsi d’importants dégâts et des problèmes environnementaux et sociaux, explique-t-il. «Dans les terres de Nefzaoua, toujours à Kébili, des agriculteurs ont, au contraire, besoin de sable pour régénérer les sols des anciennes oasis, comme à Souk Lahad et dans d’autres localités, et ils en recherchent activement», ajoute-t-il.

Pour résoudre cette équation et soulager les deux parties, des associations environnementales pourraient mobiliser des financements extérieurs auprès d’organismes soutenant la protection de l’environnement et l’amélioration de la qualité de vie, estime M. Slama.

L’objectif serait de retirer les dunes de sable et les dépôts accumulés sur les toits et les routes dans les zones touchées, puis de les transporter et les distribuer gratuitement aux agriculteurs dans les régions où ce sable est nécessaire, propose-t-il, en formant le souhait de pouvoir partager cette solution pratique et efficace au problème souligné, tout en attirant l’attention sur les opportunités existantes dans ces régions du sud-ouest tunisien qui ne manquent pas de potentialités agricoles, touristiques et autres.

«Ce projet est réalisable si des financements sont mobilisés à cet effet. Et il serait même possible d’éliminer toutes les dunes en un an si le travail est mené avec sérieux», estime M. Slama. Qui conclut un brin rêveur : «Nous évoluons dans un monde riche en opportunités; notre mission est de les reconnaître et de les saisir à temps.»

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Onudi │ 15 projets en Tunisie pour un montant global de 40 M$

11. Juni 2025 um 10:32

L’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (Onudi) met actuellement en œuvre 15 projets de développement en Tunisie, couvrant divers secteurs industriels, pour une valeur avoisinant les 40 millions de dollars (117 millions de dinars). Vidéo.

C’est ce qu’a annoncé son représentant en Tunisie, Lassaad Ben Hassine, dans un entretien avec l’agence Tap, en précisant que ces projets sont financés grâce aux contributions de l’Union européenne, de l’Allemagne, de la Suisse, du Japon, de Monaco, du Fonds pour l’environnement mondial et du Fonds multilatéral.

Depuis leur lancement, et pour la majorité en 2019, ces projets ont permis de créer ou de maintenir plus de 6 000 emplois, avec un accent croissant mis sur la transition verte et le développement industriel durable.

Ben Hassine a souligné que la Tunisie est un partenaire privilégié de l’Onudi, grâce à une coopération remontant au début des années 1970, couronnée par la signature d’un accord bilatéral en 1994 et l’ouverture d’un bureau permanent en Tunisie.

Les interventions de l’organisation s’inscrivent dans le cadre de l’accord des Nations Unies pour la coopération en faveur du développement durable et s’alignent sur la vision «Tunisie 2035», ainsi que sur le plan de développement 2023-2025, tout en visant une harmonisation avec le nouveau plan 2026/2030.

Les interventions de l’Onudi en Tunisie reposent sur quatre principes clés : répondre à la demande nationale, garantir l’appropriation nationale des projets et la coordination gouvernementale, soutenir la transformation productive et l’innovation industrielle, et ancrer les projets dans les régions intérieures pour promouvoir l’équité économique.

Artisanat, design et autonomisation des femmes

Dans ce contexte, Ben Hassine a présenté certains projets de l’Onudi en Tunisie. Il a notamment mentionné le projet «Tunisie Créative» qui soutient depuis 2019 les chaînes de valeur dans le secteur de l’artisanat et du design, couvrant 17 filières dans six secteurs, tels que, les fibres végétales à Gabès, et les tapis au Kef.

Le projet a permis notamment la formation de plus de 2 500 personnes (dont 80% de femmes), la production de 750 nouveaux produits et l’amélioration de la compétitivité de 248 entreprises, dont 16 entreprises féminines.

Le projet «Autonomisation économique des femmes» (2022-2024) a, quant à lui, soutenu 205 entreprises féminines dans le secteur des cosmétiques, obtenu cinq certifications ISO 22716 et créé plus de 1 400 emplois.

Dans le domaine de la compétitivité, Ben Hassine a évoqué le projet d’accès aux marchés étrangers pour les produits agricoles traditionnels, qui a renforcé les filières des dattes, de la figue de barbarie, et de la tomate séchée.

Ce projet a permis la création de 492 nouveaux produits (dont 148 en 2024), la génération de 735 emplois supplémentaires (90% pour des femmes) et l’élaboration de la première stratégie nationale pour les produits agricoles traditionnels.

Transition écologique et économie verte

Sur le plan environnemental, Ben Hassine a mis en avant l’importance du Protocole de Montréal, qui comprend quatre projets ayant permis de réduire 13,3 millions de tonnes d’équivalent CO₂, de soutenir la transition technologique de sept entreprises vers des réfrigérants moins polluants, et de former 155 techniciens, 83 douaniers et 29 formateurs. Une feuille de route nationale pour l’application de l’amendement de Kigali a également été élaborée.

Le responsable a également mentionné le projet de mobilité électrique (2024-2028), visant à réduire la pollution en promouvant les véhicules électriques, en installant des bornes de recharge et en renforçant la coordination entre les secteurs des transports, de l’énergie et du climat. Une phase pilote a été lancée dans trois villes : Djerba, Sfax et Bizerte, avec des avancées notables sur le cadre juridique.

Enfin, dans le cadre de l’économie circulaire, le projet «SwitchMed – Textile circulaire» (2020-2024) a permis le recyclage de 68 000 tonnes de déchets textiles et la production de 224 000 jeans recyclés, ainsi que l’élaboration d’une feuille de route nationale pour le textile durable.

En septembre 2025, ce projet évoluera vers un «Projet d’économie verte» ciblant initialement le secteur des composants automobiles pour son impact économique et environnemental.

Ben Hassine a affirmé que l’ensemble des projets de l’Onudi en Tunisie a permis, depuis 2024, d’accompagner 565 PME dans leur transition technologique et écologique, et de bénéficier directement ou indirectement à plus de 9 400 personnes dans les domaines du design, de l’industrie créative, de l’industrie 4.0 et de la production durable, avec un accent particulier sur les régions intérieures, les femmes et les jeunes.

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