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Economie verte : la BERD accorde 20 millions d’euros à l’Amen Bank et à l’UBCI pour financer les PME tunisiennes

13. Oktober 2025 um 15:42

Deux conventions de financement ont été signées, lundi, entre la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et deux banques tunisiennes; à savoir AMEN BANK et l’UBCI, d’une enveloppe totale de 20 millions d’euros, et ce, dans le cadre du lancement du programme Green economy financing facility (GEFF) en Tunisie.

Lors d’une rencontre tenue, à cette occasion, l’analyste financier  au bureau de la BERD à Tunis, Slim Bouasker a indiqué que ce programme, doté d’un montant total de 60 millions d’euros, est destiné à accompagner les PME Tunisiennes dans leurs projets de transition écologique, avec le soutien de l’Union Européenne.

Dans une première phase, 20 millions d’euros ont été accordés à l’Amen Bank (10 millions d’euros) et l’UBCI (10 millions d’euros), a indiqué l’analyste, ajoutant que les 40 millions d’euros restants  seront par la suite mis à la disposition d’autres banques, des institutions de microfinance et des compagnies de leasing.

Ces fonds permettront d’accorder des crédits aux petites et moyennes entreprises(PME) engagées dans des projets verts, notamment dans l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables, a-t-il précisé.

Et de poursuivre que les entreprises bénéficiaires auront également accès à une assistance technique pour les aider à structurer et réussir leurs projets.

De plus, les PME pourront recevoir des subventions allant de 10 à 15 % de la valeur du crédit obtenu, après implémentation du projet.

Pour le Directeur Général d’Amen Bank, Néji Ghandri,  cette initiative marque une étape importante dans l’engagement commun envers une économie plus verte plus durable et plus résiliente.

« A travers la ligne GEFF, nous mettons à la disposition des entreprises tunisiennes des financements compétitifs en monnaie locale, un accompagnement technique pour l’évaluation et la mise en œuvre des projets verts et une subvention de l’UE visant à encourager les porteurs de projets à franchir le pas vers une transition énergétique et écologique », a-t-il expliqué.

Ghandri a affirmé que chaque projet soutenu par le programme GEFF, contribue à réduire l’indépendance énergétique de la Tunisie, alléger la pression de la balance énergétique et à mieux orienter les ressources publiques vers l’innovation et la création de l’emploi durable.

De son côté, le Directeur Général de l’UBCI, Mohamed Koubaa a souligné que cette ligne de financement constitue un nouveau pas pour appuyer l’économie tunisienne qui a besoin de se doter de l’ingénierie financière pour pouvoir s’inscrire dans un élan mondial.

Depuis le début de ses activités en Tunisie en 2012, la BERD a investi près de 2,8 milliards d’euros dans 83 projets à travers le pays, dont 67 % ont bénéficié au secteur privé.

Site web : Amen Bank

UBCI

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La BERD débloque 60 millions d’euros pour la transition verte des PME tunisiennes

13. Oktober 2025 um 14:00

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a franchi une étape décisive dans son engagement envers l’économie verte tunisienne. Et ce, en signant deux lettres de mandat avec Amen Bank et l’Union bancaire pour le commerce et l’industrie (UBCI), le 13 octobre 2025 à Tunis. 

Cette initiative déploie en Tunisie le programme Green Economy Finance Facility (GEFF), un mécanisme de financement intégré doté de 60 millions d’euros. Lequel se destine à accompagner les PME tunisiennes dans leurs projets de transition écologique, avec le soutien de l’Union européenne.

Un projet mûri sur plusieurs années

Lors de son mot d’ouverture, Nodira Mansurova, responsable du bureau de la BERD en Tunisie, a souligné que ce projet constitue l’aboutissement d’un travail de trois à quatre années de collaboration intensive avec les autorités tunisiennes. À son arrivée en Tunisie il y a quatre ans, elle avait constaté l’absence de lignes de crédit dans son portefeuille, une situation qu’elle attribuait aux difficultés financières du pays.

La mise en place de cette structure innovante a nécessité un travail approfondi avec le département de financement de la BERD et sa collègue Helda Frech qui a consacré trois années au développement de ce produit financier. L’Union européenne a apporté son soutien à travers une contribution de 20 millions d’euros. Cette enveloppe s’inscrit dans un cadre plus large de six milliards d’euros déployé par la BERD dans une quarantaine de pays où l’institution opère.

Nodira Mansurova a insisté sur les défis auxquels sont confrontées les PME tunisiennes, citant notamment le manque de connaissances et d’expertise qui freine leur croissance. Pour y répondre, la BERD prévoit de mobiliser son équipe de conseillers spécialisés dans le développement des marchés émergents et la structuration d’entreprises. La responsable a conclu en promettant une mise en œuvre plus rapide des prochaines initiatives grâce à l’expérience acquise.

Le programme GEFF : un mécanisme intégré et innovant

Le programme Green Economy Finance Facility (GEFF), initialement lancé par la Banque européenne dans 30 pays, est désormais opérationnel en Tunisie. Slim Bouasker, analyste institutions financières à la BERD, souligne que cette initiative représente bien plus qu’une simple ligne de crédit : il s’agit d’un mécanisme intégré de soutien à l’investissement durable.

Structure du financement

L’enveloppe globale s’élève à 60 millions d’euros, répartie stratégiquement : 40 millions d’euros seront alloués aux banques; tandis que les 20 millions restants (subventionnés par l’UE) seront destinés aux secteurs de la microfinance et du leasing. Une première phase de collaboration est déjà engagée avec l’UBCI et Amen Bank, avec une extension prévue à d’autres banques et secteurs dans une seconde phase.

Le bénéficiaire principal est la PME tunisienne, définie selon la norme européenne comme toute entreprise employant moins de 250 personnes.

Les trois piliers du dispositif

Ce mécanisme se distingue du financement classique par trois éléments cruciaux :

  1. Assistance technique : fournie aux banques partenaires pour les aider à identifier les besoins et le pipeline de projets verts, permettant de mieux répondre à la demande de leur clientèle.
  2. Subvention directe aux PME : financée par l’Union européenne, elle représente entre 10 et 15 % du coût total du projet selon sa maturité, versée juste après la mise en œuvre.
  3. Mécanisme TCX : subventionné par l’UE, il agit comme une garantie permettant de financer les banques partenaires avec un coût de couverture (hedging) réduit.

Éligibilité et enjeux

Toutes les PME de n’importe quel secteur sont éligibles, sous réserve du respect des critères d’éligibilité. Les secteurs exclus sont les exclusions classiques de l’Union européenne, comme l’armement ou les jeux de hasard.

Les projets concernent l’efficacité énergétique, l’énergie renouvelable, la réduction des déchets et la construction durable. Cette ligne de crédit s’inscrit dans l’effort national visant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Cette initiative est essentielle pour permettre aux entreprises exportatrices tunisiennes de maintenir leurs relations avec l’Union européenne, notamment en prévision de l’entrée en vigueur de la réglementation sur l’empreinte carbone.

Amen Bank : la finance durable comme axe stratégique

Néji Ghandri, président du directoire d’Amen Bank, a souligné que cette initiative concrétise un engagement commun envers une économie tunisienne plus verte, plus durable et plus résiliente. Il estime qu’investir dans la transition verte permet aux entreprises de gagner en compétitivité, de réduire leur facture énergétique, d’améliorer leur rentabilité et de valoriser leur image auprès de leurs partenaires internationaux.

Au-delà des bénéfices individuels, chaque projet soutenu contribue à réduire la dépendance énergétique de la Tunisie, à alléger la pression sur la balance énergétique et à mieux orienter les ressources publiques vers l’innovation et la création d’emplois durables.

Amen Bank a fait de la finance durable un axe stratégique depuis plusieurs années, concrétisé par la création d’une direction dédiée à la finance verte, la réalisation de son bilan carbone et son adhésion au PCAF pour mesurer l’empreinte carbone de ses portefeuilles. Les critères ESG ont été intégrés dans ses décisions de financement.

UBCI : trouver la « bonne alchimie »

De son côté, Mohamed Koubaa, directeur général de l’UBCI, a exprimé son honneur de positionner l’UBCI parmi les premières banques à s’inscrire dans un effort qui bénéficie simultanément à l’économie tunisienne et au climat. Il a souligné que les enjeux environnementaux exigent des institutions financières qu’elles soient d’excellents accompagnateurs.

La banque a intégré le financement vert dans son plan stratégique « Emergence 2029 ». M. Koubaa a averti qu’il ne faut pas que ces lignes de crédit demeurent de simples financements : l’objectif est de trouver la « bonne alchimie » où l’effort moral inhérent à ces projets se transforme en entreprises économiquement viables.

Il a exprimé sa fierté pour l’écosystème tunisien, en particulier ses PME qu’il décrit comme « brillantes » et « rayonnantes », dont la réputation dépasse les frontières du pays. M. Koubaa a conclu en insistant sur la nécessité cruciale d’une meilleure ingénierie financière, indispensable pour que l’économie tunisienne puisse transformer et absorber efficacement le soutien offert par l’Union européenne et les grandes institutions mondiales.

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Salon de l’Économie Verte | L’avenir durable se conjugue au féminin

Von: Yusra NY
10. Oktober 2025 um 20:54

La deuxième édition du Salon de l’Économie Verte, de la Finance Responsable et du Développement Durable, se tiendra les 16 et 17 octobre 2025 au Centre international des congrès de l’UTICA, à Tunis.

Sous le thème « Entrepreneuriat féminin, inclusion financière et économie durable en Tunisie », ce salon se positionne comme le carrefour incontournable pour les acteurs du changement, les innovateurs et tous ceux qui s’engagent pour un avenir plus vert et plus juste en Tunisie.

Cet évènement permettra de rencontrer les acteurs du changement, pour un partage d’idées et la découverte des innovations durables qui façonnent l’avenir.

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Pascal Terrasse : « Renforcer les liens entre les deux rives de la Méditerranée est une nécessité vitale »

08. Oktober 2025 um 12:30

À l’occasion du salon Pollutec (du 7 au 10 octobre 2025), à Lyon, Pascal Terrasse, directeur général adjoint du CEREMA, un centre technique national qui regroupe près de 2 500 techniciens et ingénieurs en France, explique les enjeux de cet événement majeur dédié aux métiers de l’environnement  dans une déclaration exclusive à leconomistemaghrebin.com 

« Ce salon s’inscrit dans un calendrier européen où il figure parmi les plus reconnus dans le domaine de l’environnement. Sans aller jusqu’à dire qu’il est mondialement le plus important, il est en tout cas considéré comme l’un des plus innovants. On y retrouve l’ensemble des acteurs professionnels de l’économie verte : propreté, gestion de l’eau, qualité de l’air, adaptation aux défis climatiques… C’est également un espace d’échanges privilégié, où se rencontrent des délégations venues de toute l’Europe et du monde entier. ”

Pour le CEREMA, l’événement est aussi une opportunité de dialogue international 

« C’est pour nous l’occasion d’échanger avec nos collègues de Tunisie, qui font face à des défis climatiques comparables à ceux de la périphérie méditerranéenne : littoral, changement climatique, habitabilité. Toutes les COP successives soulignent les risques croissants qui pèsent sur nos populations. En tant que décideurs publics, nous devons accompagner ces populations dans leur adaptation », poursuit-il.

Interrogé sur  les interdépendances entre l’Europe et l’Afrique, Pascal Terrasse précise : « On ne peut pas imaginer une Europe prospère si sa périphérie se porte mal. La Méditerranée n’est pas un océan : c’est un lac magnifique, mais fermé. Ce qui se passe sur l’une des rives a des conséquences directes sur l’autre. Quand l’Afrique du Nord tousse, c’est l’Europe qui s’enrhume. Les liens entre les deux rives sont profonds et doivent être renforcés, sur les plans culturel, social, sportif, économique et environnemental. » Il estime que les enjeux environnementaux dépassent toutes les autres considérations. »

Avant d’ajouter: « C’est ce qui conditionnera demain la possibilité même de vivre sur notre planète. L’enjeu n’est ni politique ni religieux : il s’agit avant tout de la survie de l’humanité. Quand l’Afrique est en difficulté, l’Europe l’est aussi et inversement. L’Europe n’a pas de leçons à donner à l’Afrique ; c’est dans la coopération et le partenariat que nous devons avancer ensemble. »

Et de conclure : « Je suis heureux d’avoir signé cette convention. C’est une fierté de voir un établissement public comme le CEREMA poursuivre ses missions à l’international, mobiliser ses chercheurs et valoriser son innovation et ses travaux tout au long de l’année. Tout cela doit contribuer, collectivement, à construire un avenir meilleur pour tous. » 

Voir vidéo en interview:

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2ème édition du Salon de l’économie verte : un tremplin pour la finance durable

02. Oktober 2025 um 12:47

La deuxième édition du Salon de l’économie verte, intitulée « Entrepreneuriat féminin, finance inclusive et économie durable », se tiendra les 16 et 17 octobre 2025 à l’UTICA. Elle vise à valoriser le rôle de l’entrepreneuriat féminin et à encourager les femmes chefs d’entreprise ainsi que les jeunes diplômés à s’engager dans l’auto-entrepreneuriat.

En rassemblant étudiants, femmes entrepreneurs, institutions financières, universités et autres chercheurs tunisiens et internationaux, le Salon de l’économie verte ambitionne de fédérer un écosystème dédié aux objectifs de développement durable et à l’agenda 2030. Tout en facilitant l’accès au financement, à l’accompagnement, à la communication et au leadership.

Nadia Mansour est docteure en finance durable et commissaire générale de la deuxième édition du Salon de l’économie verte. Elle précise que cet événement ambitionne de réunir un large éventail d’acteurs pour renforcer l’écosystème autour de l’entrepreneuriat féminin, de la finance inclusive et de l’économie durable.

Elle souligne dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com que le salon cible plusieurs publics clés : étudiants, femmes entrepreneurs, institutions financières, ainsi que les laboratoires de recherche et universités tunisiennes; sans oublier la participation de chercheurs tunisiens et étrangers, afin de croiser savoirs et expériences. D’ailleurs, selon les derniers chiffres, 24 % des femmes sont à la tête des entreprises.

Elle insiste sur l’importance de valoriser le rôle des femmes dans l’économie tunisienne. Tout en expliquant que l’entrepreneuriat féminin représente un pilier capable de réaliser des progrès significatifs dans la croissance économique et la création d’emplois durables.

Pour sa part, Mhamed Zaouaoui, membre du comité du pilotage du Salon de l’économie verte, et consultant senior en Rénovation Managériale et Amélioration des Performances chez Nova Performance Consulting, a mis l’accent sur l’importance d’encourager et d’accompagner les femmes porteuses de projets, en leur offrant un environnement propice à la concrétisation de leurs idées.

Concernant la présence des jeunes diplômés, Mhamed Zouaoui, met en avant la nécessité d’inciter ces derniers à se tourner vers l’auto-entrepreneuriat. Et ce, en facilitant l’accès au financement et en leur proposant un accompagnement global qui intègre également la formation en communication et leadership. Il décrit cette approche comme un levier pour dynamiser l’innovation et la création de valeur au sein de la jeunesse tunisienne.

Enfin, il rappelle que cette dynamique s’inscrit pleinement dans les engagements nationaux de la Tunisie à atteindre les objectifs de développement durable fixés par l’Agenda 2030. Pour lui le salon doit être avant tout un catalyseur d’initiatives et d’échanges qui favorisent une économie plus verte, inclusive et résiliente.

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