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Sotuver : ouverture d’une data room pour une potentielle acquisition de 41% du capital

26. März 2025 um 15:42

Les actionnaires de référence de la Sotuver, informent le public que suite à la réception d’une offre non engageante de la part d’un important producteur international d’emballage en verre pour l’acquisition d’un bloc d’actions représentant 41% du capital de la Sotuver, une data room a été ouverte pour permettre à ce dernier de réaliser les audits usuels, et ce sur une période prévue durer jusqu’à fin mai 2025.

Les actionnaires de référence de la Sotuver tiendront informé le public de l’avancement de cette opération.

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Ooredoo Night Run by Xiaomi, réalisé un succès sans précédent, et attire plus de 4 500 coureurs lors de sa 4ème édition

26. März 2025 um 14:07

Ooredoo Tunisie est fier d’annoncer que la quatrième édition de l’Ooredoo Night Run by Xiaomi, qui a eu lieu le 22 mars 2025, a été un énorme succès, attirant plus de 4 500 participants de tous horizons. Cet événement emblématique, organisé au cœur de la capitale tunisienne, sur l’Avenue Habib Bourguiba, a été une célébration du sport, de l’innovation et de l’esprit communautaire, réunissant athlètes, familles et passionnés de technologie pour une soirée inoubliable.

Ooredoo Night Run by Xiaomi de cette année a été un magnifique spectacle d’animation musicale, de compétitions sportives et de solidarité communautaire, avec des participants se réunissant pour une soirée de course, de plaisir et de divertissement. L’événement a présenté trois catégories principales de courses : la course de 10 km pour les coureurs expérimentés, la course de 5 km pour les coureurs amateurs, et la course de 2 km pour les enfants âgés moins de 12 ans. De plus, pour la première fois, deux nouvelles catégories ont été rajoutées : une spéciale pour les personnes handicapées et une autre pour les seniors de plus de 65 ans, garantissant l’inclusivité pour toutes les catégories de la société tunisienne.

La soirée n’a pas été seulement une compétition, mais aussi une occasion de s’amuser et de participer à des activités familiales. Les participants ont apprécié une large gamme de spectacles et de surprises, avec une énergie et un enthousiasme palpables tout au long de l’événement. L’atmosphère vibrante a fait de cette édition l’une des plus mémorables de l’histoire de l’événement.

Fidèle à son engagement en faveur de l’innovation, l’Ooredoo Night Run by Xiaomi de cette année a présenté un coin interactif 5G, permettant aux participants et aux spectateurs de découvrir de manière concrète l’avenir de la connectivité. Avec le lancement récent de la technologie 5G en Tunisie par Ooredoo, ce coin a été un point fort, mettant en valeur la manière dont la 5G peut transformer notre manière de nous connecter, de communiquer et de vivre notre environnement.

« Nous sommes ravis du succès de l’Ooredoo Night Run by Xiaomi et de la participation incroyable. L’événement a parfaitement incarné notre mission de combiner sport, technologie et engagement communautaire », a déclaré Mansoor Rashid Al-Khater, CEO d’Ooredoo Tunisie. « Il était inspirant de voir plus de 4 500 coureurs, de tous âges et catégories, se joindre à nous pour célébrer nos valeurs communes de santé, d’innovation et de solidarité. »

Dans le cadre de son engagement en matière de responsabilité sociale, l’ensemble des recettes de l’événement ont été reversées à Diar El Amal Tunis, une association qui soutient les enfants abandonnés à la naissance. Cette initiative renforce l’engagement de l’entreprise à servir à la communauté locale et à avoir un impact social positif.

« Nous sommes fiers de contribuer au travail important de Diar El Amal, en offrant un avenir meilleur aux enfants vulnérables », a ajouté Al-Khater. « L’Ooredoo Night Run by Xiaomi n’est pas seulement un événement sportif, mais une occasion de soutenir les personnes dans le besoin et de montrer la force de la solidarité communautaire. »

Sylvester Huang, Directeur Commercial de Xiaomi Tunisie, a exprimé son enthousiasme face au succès de l’événement, déclarant : « Xiaomi est ravi de continuer notre partenariat avec Ooredoo pour le Night Run. Cet événement est la plateforme idéale pour promouvoir un mode de vie sain et innovant, en encourageant la communauté à adopter un mode de vie plus actif tout en explorant les nouvelles technologies. Nous sommes déjà impatients pour la prochaine édition ! »

Le succès de l’Ooredoo Night Run by Xiaomi 2025 établit un nouveau standard pour les futures éditions de l’événement. Avec plus de 4 500 coureurs participant et un large engagement de la communauté, Ooredoo Tunisie est enthousiaste à l’idée de continuer à développer cet événement remarquable, offrant encore plus d’opportunités pour les gens de se rassembler et de célébrer le sport, la technologie et un sens commun de l’unité.

 

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Skander Haddar : “Notre objectif est que le TDS ne soit pas qu’un événement annuel, mais une véritable plateforme d’innovation continue”

25. März 2025 um 11:20

Interview avec Skander Haddar, cofondateur du Tunisia Digital Summit (TDS).

WMC : Monsieur Haddar, vous êtes à l’origine du Tunisia Digital Summit, qui en est à sa 9ᵉ édition cette année. Pouvez-vous nous rappeler les motivations qui ont conduit à la création de cet événement ?

Skander Haddar : Le Tunisia Digital Summit est né d’un constat simple mais préoccupant : malgré un fort potentiel, la Tunisie n’exploitait pas encore pleinement les opportunités offertes par le numérique. En 2017, nous avons voulu combler ce manque en créant une plateforme dédiée à la transformation digitale, où se rencontreraient décideurs, entreprises technologiques, startups et institutions publiques.

Notre but était triple : sensibiliser sur les enjeux du digital, mettre en avant les success stories locales et internationales, et surtout, favoriser l’émergence d’un écosystème numérique solide. Aujourd’hui, le TDS est devenu bien plus qu’une conférence : c’est un espace de networking, un catalyseur d’innovation et un levier de développement pour de nombreux secteurs en Tunisie.

WMC : Le Tunisia Digital Summit bénéficie d’un partenariat avec le Ministère des Technologies de la Communication. Comment l’État s’implique-t-il dans cet événement et quel est son rôle dans l’accélération de la transformation digitale en Tunisie ?

Skander Haddar : L’implication de l’État est essentielle pour faire avancer la transformation digitale à grande échelle. Dès les premières éditions du TDS, nous avons collaboré étroitement avec le Ministère des Technologies de la Communication, qui joue un rôle clé dans la mise en place des stratégies numériques nationales.

Ce partenariat permet d’intégrer au débat les initiatives publiques en matière de digitalisation des services administratifs, de modernisation des infrastructures technologiques et de promotion des startups innovantes. Le Ministère participe activement aux panels et aux discussions, partageant les avancées des projets gouvernementaux et recueillant les retours des acteurs privés pour mieux ajuster les politiques publiques.

Mais au-delà du Ministère des Technologies, d’autres institutions publiques et organismes spécialisés collaborent directement et indirectement au programme du TDS. Des structures comme l’Agence de Promotion de l’Industrie et de l’Innovation (APII) jouent un rôle clé dans l’accompagnement des entreprises industrielles vers la digitalisation et l’adoption des nouvelles technologies. Le Centre International des Technologies de l’Environnement de Tunis (CITET) intervient pour intégrer les enjeux du numérique dans la transition écologique et le développement durable.

D’autres institutions comme Smart Tunisia, qui soutient l’investissement et l’exportation des services IT, ou encore la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), qui finance plusieurs projets liés à l’innovation numérique, contribuent à enrichir les échanges et à créer des opportunités concrètes pour les entreprises et les startups.

Cette collaboration multisectorielle illustre bien que la transformation digitale est un enjeu transversal qui touche toutes les sphères de l’économie et de la société. Grâce au TDS, ces institutions peuvent partager leurs visions, aligner leurs efforts et travailler conjointement avec le secteur privé pour accélérer la transition numérique de la Tunisie.

WMC : Cette 9ᵉ édition met l’accent sur “La digitalisation et le rôle social de l’État : Bâtir des services publics inclusifs”. Pourquoi avoir choisi cette thématique ?

Skander Haddar : La transformation digitale ne doit pas être une simple modernisation des outils, mais une réelle avancée vers une société plus inclusive et efficace. Nous avons choisi cette thématique pour mettre en lumière l’impact que peut avoir le numérique sur l’accès aux services publics, notamment pour les populations les plus vulnérables.

Dans de nombreux pays, la digitalisation a permis d’améliorer considérablement des secteurs clés comme la santé, l’éducation, l’administration ou encore la justice. En Tunisie, nous avons encore du chemin à parcourir, mais des initiatives prometteuses émergent, et c’est précisément ce que nous voulons valoriser lors de cette édition.

L’État joue un rôle central dans cette transition. En mettant en place des plateformes digitales accessibles, en simplifiant les démarches administratives et en garantissant la cybersécurité, il peut véritablement transformer l’expérience des citoyens. À travers cette thématique, nous voulons encourager un dialogue constructif entre les acteurs publics et privés pour accélérer cette évolution.

WMC : Le programme de cette année est riche et varié. Quels sont les moments forts que vous recommandez aux participants de ne pas manquer ?

Skander Haddar : Chaque édition du TDS est pensée pour offrir aux participants un condensé des tendances, des innovations et des meilleures pratiques en matière de digitalisation. Cette année, plusieurs moments forts méritent une attention particulière.

D’abord, notre conférence d’ouverture réunira des experts de renommée internationale qui viendront partager leur vision sur l’avenir du numérique en Tunisie et dans le monde. Ensuite, le panel sur la santé numérique sera un moment clé, car la question de l’e-santé devient cruciale, notamment dans un contexte post-pandémique où l’accès aux soins via le digital est plus pertinent que jamais.

Un autre point fort sera le panel consacré à l’éducation 4.0, où nous discuterons des défis de la formation aux nouvelles compétences et du rôle que la technologie peut jouer dans l’amélioration du système éducatif.

D’autres panels et workshops aborderont des thématiques clés comme la cybersécurité et la protection des données, la digitalisation des services financiers, l’intelligence artificielle et l’automatisation, ainsi que les enjeux du e-commerce et du cloud computing. Ces sessions offriront aux participants des insights concrets et des solutions adaptées aux défis actuels du numérique.

Enfin, nos sessions de networking et nos démonstrations technologiques permettront aux entreprises de découvrir des solutions innovantes, et aux startups de nouer des contacts avec des investisseurs et partenaires stratégiques.

WMC : Depuis sa création, comment le TDS a-t-il évolué en termes d’impact sur l’écosystème numérique tunisien ?

Skander Haddar : L’évolution du TDS reflète celle du secteur numérique en Tunisie. Lors de la première édition, nous avions quelques centaines de participants et des échanges encore timides. Aujourd’hui, nous réunissons plus de 2000 participants, 80 exposants, 20 workshops et des délégations internationales venues partager leur expertise.

L’impact du TDS est visible à plusieurs niveaux. D’abord, il a permis de créer un véritable espace de réflexion et d’échange entre les acteurs du numérique dans un espace B to B dédié, contribuant ainsi à une meilleure structuration de l’écosystème. Ensuite, il a facilité la mise en relation entre startups, grands groupes et investisseurs, aboutissant à plusieurs collaborations fructueuses.

Notre ambition est de continuer à élargir cet impact, en rendant le TDS encore plus interactif et en intégrant davantage d’initiatives concrètes qui auront un effet direct sur le développement du numérique en Tunisie.

WMC : Quels sont les défis majeurs que vous anticipez pour les prochaines éditions du TDS ?

Skander Haddar : Nous faisons face à plusieurs défis, qui sont autant d’opportunités pour faire évoluer le TDS.

Le premier défi est l’adaptation aux nouvelles technologies. L’intelligence artificielle, la blockchain, le Web3 et l’IoT bouleversent le paysage numérique. Nous devons nous assurer que nos discussions et panels restent en phase avec ces transformations et offrent des perspectives exploitables pour les entreprises et institutions tunisiennes.

Un autre défi est l’internationalisation de l’événement. Nous avons déjà des intervenants et participants étrangers, mais nous souhaitons renforcer cette dimension en attirant plus d’investisseurs et d’acteurs internationaux, notamment du continent africain, où les défis et opportunités numériques sont similaires aux nôtres.

Enfin, un défi fondamental reste la mise en œuvre concrète des solutions discutées pendant le TDS. Nous voulons que l’événement ne soit pas qu’un lieu de débat, mais un véritable laboratoire d’idées, où naissent des projets concrets ayant un impact mesurable sur le terrain.

WMC : En tant qu’entrepreneur, quel conseil donneriez-vous aux jeunes tunisiens souhaitant se lancer dans le secteur du numérique ?

Skander Haddar : Le numérique est l’un des secteurs les plus dynamiques et porteurs, mais il exige une grande capacité d’adaptation et un apprentissage permanent.

Mon premier conseil serait de se former en continu. Les technologies évoluent rapidement, et rester à jour sur les tendances est essentiel. Ensuite, je leur dirais de ne pas avoir peur de l’échec. L’entrepreneuriat numérique est un parcours semé d’embûches, mais chaque obstacle est une opportunité d’apprentissage.

Il est aussi crucial de s’entourer des bonnes personnes. Le succès d’une startup dépend souvent de la qualité de son réseau et de l’expertise de ses collaborateurs. Participer à des événements comme le TDS permet justement de rencontrer des mentors, des partenaires et des investisseurs qui peuvent accélérer une idée et la transformer en véritable entreprise.

Enfin, je leur dirais de penser global dès le départ. La Tunisie est un marché prometteur, mais le digital n’a pas de frontières. Un bon produit ou service doit pouvoir s’exporter, et c’est cette ambition internationale qui fera la différence.

WMC : Pour conclure, comment envisagez-vous l’avenir du Tunisia Digital Summit ?

Skander Haddar : Nous avons de grandes ambitions pour le TDS. Notre vision est d’en faire la référence en matière de transformation digitale en Afrique. Nous allons continuer à innover, en intégrant plus d’interactivité, en renforçant la présence des startups et en mettant en place des initiatives concrètes pour accélérer l’adoption du digital en Tunisie.

Notre objectif est que le TDS ne soit pas qu’un événement annuel, mais une véritable plateforme d’innovation continue, avec des rencontres régulières, des formations et des espaces de collaboration tout au long de l’année.

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Nouvelle direction chez SOTIPAPIER : Slim Zeghal prend la présidence du CA

18. März 2025 um 15:38

La société SOTIPAPIER informe le public que le Conseil d’administration réuni le 13 mars 2025 prend acte de la décision ferme, définitive et irrévocable de démission de monsieur Mohamed Ben Rhouma de son mandat de Président du Conseil d’Administration de la Société pour des raisons personnelles, prenant effet à l’issue du présent Conseil
d’Administration, et décide de l’accepter.

Le Conseil d’Administration accorde un quitus entier, définitif et sans réserve à monsieur Mohamed Ben Rhouma pour l’exécution de son mandat de Président du Conseil d’Administration de la Société.

Le Conseil d’Administration décide de nommer monsieur Slim Zeghal comme Président du Conseil d’Administration de la Société, pour toute la durée de son mandat d’administrateur, soit jusqu’à la tenue de l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur les états financiers de l’exercice clos le 31 décembre 2025.

Etant précisé que par cette nomination, monsieur Slim Zeghal ne sera plus considéré comme un administrateur indépendant. Un nouvel administrateur indépendant sera nommé conformément à la réglementation en vigueur.

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RSE en Tunisie : Les entreprises sont-elles vraiment responsables ?

18. März 2025 um 09:00

Au temps du Bourguibisme, le combattant suprême (Bourguiba) qualifiait les entrepreneurs privés tunisiens de l’époque  d'”affairistes”, c’est-à-dire de personnes préoccupées par le profit et enclins à faire des affaires sans scrupule. Le Président Ben Ali, son successeur n’a pas ménagé à son tour cette catégorie d’acteurs sociaux. Il les qualifiait de “chasseurs de primes et de subventions”.

Malheureusement, ces étiquettes perdurent encore jusqu’à nos jours comme en témoignent les résultats de certaines enquêtes.

A l’origine de ce discours réducteur entretenu à l’endroit des entrepreneurs, l’absence d’une culture entrepreneuriale. Celle là même qui favorise la concrétisation d’un ensemble de valeurs concrètes, notamment l’innovation, l’engagement, la créativité, la responsabilité sociétale et autres. L’ultime finalité étant  de consacrer dans la société la légitimité sociale du métier d’entrepreneur ainsi qu’à donner à ce dernier une image plus crédible.

Nous sommes amenés à remettre à l’esprit ces qualitatifs d’antan au regard des résultats  d’un récent baromètre sur la maturité de la durabilité au sein des entreprises exportatrices, et ce, à l’occasion d’un séminaire organisé, au mois de février 2025,  par la Chambre de commerce et d’industrie de Tunis (CCIT), en partenariat avec le programme suisse de promotion de l’importation (SIPPO), sur le thème : « Mesurer pour agir, agir pour durer».

Objectif recherché des organisateurs : mesurer le degré d’intégration des pratiques durables au sein des entreprises exportatrices. Parmi ces pratiques figure en bonne place la Responsabilité sociale de l’entreprise (RSE), une pratique pourtant en vigueur, depuis les années 50 et même bien avant.

La RSE date depuis les années 50 et même bien avant

Au temps de la colonisation française en Tunisie, la pratique était exercée. Les firmes privées  chargées de la construction de grands ouvrages, barrages et autres,  édifiaient parallèlement et en accompagnement de ces ouvrages,  des villages ex nihilo, des écoles, des établissements sanitaires et d’autres équipements collectifs (cas des barrages de Beni M’tir et de Mellègue au nord ouest de Tunisie).

En théorie le concept de RSE désigne la responsabilité d’une entreprise économique à l’égard de la société. C’est une notion mise en avant par des organisations de consommateurs, des partisans du développement durable et de l’intégration de l’éthique morale dans l’économie.

Les révélations du baromètre

Pour revenir aux résultats du baromètre précité et à propos justement de RSE,  ces derniers nous apprennent que sur 62 entreprises sondées, “seules 18 % des entreprises du secteur agroalimentaire tunisien ont mis en place une démarche structurée de responsabilité sociétale des entreprises (RSE), tandis que 80 % ignorent encore l’existence de la loi RSE adoptée en 2018”.

Plus inquiétant encore, les résultats du baromètre nous informent également d’un manque criant d’engagement structuré en matière de RSE. “38 % des entreprises sondées n’ont aucune connaissance du concept, tandis que 56 % n’en perçoivent pas encore l’importance”.

Plus inquiétant encore, aucune entreprise du panel ne détient un label certifiant ses engagements en matière de RSE.

Interpellées lors de l’exécution de ce baromètre, sur les raisons qui les ont empêchées d’adopter cette pratique durable, les entreprises interrogées évoquent : le manque d’information, l’absence d’un cadre légal clair, le déficit d’appui public et des moyens financiers insuffisants.

Avec ces révélations arrachées -bien arrachées- à la faveur d’un financement suisse, les responsabilités sont, désormais, délimitées. Les régimes clientélistes ne se sont jamais préoccupés de la durabilité des entreprises et de leur rayonnement sur leur environnement. Ils assument aujourd’hui la responsabilité des dégâts.

Abou SARRA

EN BREF

Baromètre sur la RSE (2025, CCIT & SIPPO)

18 % des entreprises agroalimentaires ont une démarche RSE
80 % ignorent la loi RSE de 2018
38 % ne connaissent pas le concept
56 % n’en perçoivent pas l’importance
0 % de labels certifiants

Freins identifiés

  • Manque d’information
  • Absence de cadre légal clair
  • Déficit d’appui public et financier

Conclusion : La culture entrepreneuriale et la responsabilité sociétale doivent être renforcées pour assurer la durabilité des entreprises.

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