Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

FIC 2025 : une édition sans président, avec une programmation dominée par les artistes arabes

Von: walid
12. Juli 2025 um 13:49

Le Festival International de Carthage (FIC) se tient cette année dans sa 59ème édition sans directeur, une première dans l’histoire du festival. Sa programmation dévoilée cette semaine est gérée par « un comité d’organisation » dont la composition n’a pas été dévoilée.

Après les villas romaines en 2024, la Conférence de presse du Festival International de Carthage, a été organisée, jeudi soir, dans les jardins menant à l’amphithéâtre romain de Carthage où se déroule le festival chaque année.

Organisé sous l’égide du ministère des Affaires Culturelles, ce prestigieux rendez-vous artistique annuel fête cette année son 61ème anniversaire avec une sélection de 20 spectacles interprétés par des artistes et groupes artistiques représentant la Tunisie, l’Egypte, le Liban, les Emirats arabes Unis, la Palestine, la France et la Jamaïque.

Organisé par l’Etablissement National pour la Promotion des Festivals et des Manifestations Culturelles et Artistiques (ENPFMCA), ce rendez-vous artistique annuel propose une programmation axée sur la musique et ouverte sur le théâtre, le cinéma, le ballet et les arts de la scène. Notons que le festival a connu une interruption de deux ans en raison des restrictions en lien avec la crise sanitaire mondiale de 2020 et 2021.

La polémique autour du spectacle annulé

Le ministère des Affaires Culturelles a décidé cette année d’organiser ce prestigieux festival sans président et en désignant un comité d’organisation le même comité des trois dernières éditions, comme l’a indiqué Hend Mokrani, directrice générale de l’ENPFMCA qui chapeaute le comité.

Entourée par le chanteur Mohsen Erraies et l’artiste Riadh Fehri, la responsable a dû faire face aux questions des journalistes assez critiques de certains choix dans la programmation qui a fait couler beaucoup d’ancre dans les médias et une grande polémique sur les réseaux sociaux.

Aussitôt le programme dévoilé et les affiches publiées sur la page facebook du festival, deux affiches ont été retirées et un spectacle déprogrammé le lendemain. Les organisateurs ont dû retirer l’affiche du spectacle du Palestinien Marwan Abdelhamid alias Saint Levant. Le lendemain, une autre affiche a été également retirée, celle du spectacle de la chanteuse française Hélène Ségara déprogrammée.

A ce sujet, Mokrani a expliqué qu’il s’agit bien d’ « un spectacle programmé mais qui a été retiré en raison de la pression médiatique et de l’opinion publique en lien avec le soutien de l’artiste pour l’entité sioniste ».

Suite à la déclaration de l’artiste française, mercredi à l’AFP, dans laquelle elle affirme qu’elle n’a pas prévue de se produire à Carthage, la représentante du ministère a assuré que “l’administration du festival dispose de tous les documents prouvant l’engagement de l’artiste française avec le festival de Carthage”.

Selon la représentante du ministère, « le festival présente une vision artistique contemporaine traduisant la richesse de la diversité culturelle et s’inscrit dans le cadre des orientation nationales visant à promouvoir l’action culturelle. Elle a annoncé un rendez-vous renouvelé avec la qualité artistique, l’engagement culturel et l’ouverture sur l’autre tout en demeurant authentique. »

A la lumière des changements actuels dans le monde, le festival demeure fidèle à la cause palestinienne en consacrant une partie de sa programmation aux artistes palestiniens, a encore dit Mokrani.

Les spectacles arabes ont la part du lion

Après la déprogrammation, mercredi, du spectacle d’Hélène Ségara, vingt spectacles sont actuellement au line-up du Festival de Carthage qui se déroulera du 19 juillet au 21 août 2025.

La conférence de presse annuelle du FIC a permis de présenter les grandes lignes de cette édition dominée par les spectacles du Monde arabe avec 8 spectacles tunisiens (Mohamed Garfi, Aziz Jebali, Karim Thlibi, Latifa Arfaoui, Sophia Sadok, Soirée Tunisienne, la Nuit des Chefs) et 9 autres du reste de la région arabe : Liban (Nassif Zeytoun, Adam, Nancy Ajram, Najwa Karam, Ibrahim Maalouf), la Palestine (Mohamed Assaf et Saint Levant),l’Egypte (May Farouk) et les Emirats arabes Unis (Ahlam).

Les spectacles internationaux se limitent à trois spectacles dont Folklore représentant divers pays, l’artiste française Chantal Goya et l’artiste KY-Mani Marley venant de la Jamaïque (Amérique du Nord).

La conférence de presse était marquée par la présence du grand compositeur Mohamed Garfi qui fera l’ouverture avec son spectacle “Men kaa el khabia” et promet une soirée avec « de la musique savante ». Son fils le Maestro Shadi Garfi a présenté « La Nuit des Chefs », un spectacle qui réunira plusieurs artistes dont une artiste venant de Turquie.

L’artiste Riad Fehri est de retour à Carthage pour la 7ème fois avec “Tapis Rouge 2” après “Tapis Rouge 1” présenté en 2009.

L’Afrique est le grand absent du Festival international de Carthage dont la scène a souvent été ouverte aux artistes du Continents. La direction de l’Etablissement des festivals a justifié l’absence de l’Afrique par « le manque de spectacles africains qui peuvent être programmés à Carthage cette année ».

Notons que l’Afrique offre une grande richesse dans les genres artistiques ce qui constitue un vecteur de dialogue culturel et artistique entre les peuples du Continent.

Côté financements, « le budget estimé à 3 millions de dinars demeure insuffisant, a assuré la directrice générale d’Etablissement des festivals qui cherche à couvrir une grande partie des dépenses à travers la billetterie et la contribution des partenaires ».

La billetterie en ligne est ouverte à partir de ce jeudi soir, alors que la vente des billets dans les guichets débutera le vendredi 11 juillet, à la cité de la culture et au siège du festival à Carthage.

Le Festival international de Carthage se tient chaque année à l’Amphithéâtre romain de Carthage au coeur du site archéologique de Carthage, classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1979. Depuis sa création en 1964, le FIC a toujours constitué une plateforme pluridisciplinaire pour la promotion de la culture et des créations des artistes confirmés et émergents issus des quatre coins du monde.

Sur les Thermes d’Antonin, le Festival international de Carthage avait fait ses débuts il y a six décennies, de 1964 à 1967, avant de délocaliser à l’amphithéâtre romain de Carthage, situé sur la même zone du site archéologique de Carthage, dans la banlieue nord de Tunis.

L’article FIC 2025 : une édition sans président, avec une programmation dominée par les artistes arabes est apparu en premier sur WMC.

Culture: la musique pour célébrer le patrimoine commun tuniso-turc

Le célèbre musicien turc de qanoun, Aytaç Doğan, a fait chanter son instrument pour célébrer le patrimoine commun et les liens historiques tuniso-turcs. 

Par le biais de qanoun et de ses mélodies captivantes et prodigieuses, l’ambassade de Türkiye en Tunisie en collaboration avec le Centre culturel turc de Tunis, Yunus Emre, ont célébré le 3 novembre, le patrimoine commun tuniso-turc.

Le concert assuré par le maître turc Aytaç Doğan accompagné de quatre de ses compatriotes musiciens, Şafak Cansu (violon), Sezgin Uçarlar (percussion), Ergün Şenlendirici (clarinette) et Kema Büyük (guitare basse) a fait vibrer près de deux heures le public présent.

Sous le charme des expressions musicales de son instrument et de ceux de sa troupe, il a su créer une sorte de pont invisible mais fort et solide entre les deux peuples tunisien et turc et a établi une nouvelle langue universelle capable de briser les barrières linguistiques entre Tunisiens et Turcs.

public-concert-tunisie-turkiye-patrimoine-
Richesse musicale partagée

Au Théâtre des régions à la Cité de la Culture à Tunis, les cultures tunisienne et turque ont été mises à l’honneur à travers des musiciens tunisiens et turcs.

Outre donc le Quartet Aytaç Doğan, le professeur percussionniste tunisien Hatem Hamila, l’artiste de Oud, Nada Mahmoud et la chanteuse Rana Zarrouk ont pris part au spectacle offrant ainsi un moment d’harmonie et de rapprochement entre les deux peuples et un voyage interculturel inédit.

Avec leurs instruments et la voix majestueuse de la chanteuse tunisienne, les musiciens chapeauté par l’artiste Aytaç Doğan, ont démontré la richesse musicale turque et ont rendu hommage à cette richesse partagée.

Liens historiques entre la Tunisie et la Türkiye

Leurs mélodies émouvantes qui balançaient entre musique tunisienne, arabe et turque ont tissé une symphonie sublime pleine de douceur, de raffinement et de poésie.

Le public du Théâtre des régions qui a été emporté par ce mélange musical joyeux et féérique rappelant les liens historiques entre la Türkiye et la Tunisie, a chanté pour Feyrouz sur la musique virtuose des brillants artistes.

ahmet-misbah-demircan-tunisie
Héritage commun

L’ambassadeur de Türkiye à Tunis, Ahmet Misbah Demircan, présent au spectacle pour célébrer avec le public cet événement inédit, a déclaré : « la musique rapproche les cœurs, les peuples et les émotions », en rappelant que : « la culture turque est étroitement liée à celle de la Tunisie. Nous partageons de nombreuses traditions. D’ailleurs, nous utilisons plusieurs mots communs malgré les différences entre les deux langues ».

Le musicien Aytaç Doğan a exprimé, de son côté, sa joie de rencontrer de nouveau le public tunisien et d’avoir partagé entre lui et des artistes tunisiens des moments précieux et inoubliables.


Lire dans nos archives : 

Les Tunisiens découvrent les richesses de la culture turque

L’article Culture: la musique pour célébrer le patrimoine commun tuniso-turc est apparu en premier sur Tourisme, hôtels, voyages en Tunisie et ailleurs.

❌
❌