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Journée mondiale de l’alimentation 2025 : Antonio Guterres alerte sur 673 millions de personnes souffrant de la faim

11. Oktober 2025 um 12:56

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a indiqué que 673 millions de personnes continuent de souffrir de la faim dans le monde, insistant sur l’urgence de mettre en place des systèmes alimentaires durables. Son message a été diffusé à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation, célébrée chaque 16 octobre.

« Aujourd’hui, dans le monde, 673 millions de personnes continuent de se coucher chaque soir le ventre vide », a déploré Antonio Guterres, appelant à une mobilisation globale pour garantir un accès universel à des aliments sains et nutritifs.

Un regard sur les progrès passés et les défis actuels

Le chef de l’ONU a rappelé qu’il y a 80 ans, dans un contexte marqué par la guerre, les pays avaient uni leurs efforts pour vaincre la faim. Depuis, des progrès significatifs ont été enregistrés dans la lutte contre la malnutrition.

Cependant, ces acquis sont aujourd’hui menacés par de nouvelles crises. Les chocs climatiques, les conflits et l’augmentation rapide de l’obésité représentent autant de défis à la sécurité alimentaire mondiale. Selon Guterres, il est impératif de mettre à profit les connaissances et les outils disponibles pour ne pas sacrifier les avancées obtenues au fil des décennies.

Appel à la solidarité mondiale

La Journée mondiale de l’alimentation constitue, selon le Secrétaire général, un appel à la solidarité au-delà des frontières, des secteurs et des communautés. « Il est crucial de construire des systèmes alimentaires qui nourrissent les populations et protègent la planète », a-t-il ajouté, insistant sur la nécessité d’agir de manière coordonnée et durable.

Guterres a également souligné l’importance d’assurer l’accès à des aliments de qualité, capables de soutenir la santé humaine tout en respectant les écosystèmes. Le message de l’ONU rappelle que l’alimentation est un droit fondamental et que chaque effort collectif peut contribuer à éradiquer la faim dans le monde.

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Accord sur Gaza : L’UNRWA prête à nourrir la population pendant trois mois

09. Oktober 2025 um 11:46

L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a salué l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, le qualifiant de « grand soulagement ». Elle a également annoncé être prête à fournir une aide alimentaire suffisante pour nourrir la population de Gaza pendant les trois prochains mois.

Philippe Lazzarini, directeur général de l’UNRWA, a déclaré sur le réseau social X :

« L’UNRWA dispose de nourriture, de médicaments et d’autres produits de première nécessité pour Gaza. Nous avons de quoi nourrir l’ensemble de la population pendant les trois prochains mois. »

L’agence a précisé que ses entrepôts en Égypte et en Jordanie contiennent des stocks suffisants pour couvrir les besoins de la population gazaouie pendant cette période. Cependant, l’acheminement de cette aide reste entravé par des restrictions d’accès et des conditions de sécurité difficiles sur le terrain.

Une situation nutritionnelle alarmante

Une étude menée par l’UNRWA estime que près de 55.000 enfants de moins de six ans à Gaza sont gravement mal nourris, avec environ 12.800 cas sévères. Cette situation est le résultat de mois de blocus, de destructions d’infrastructures et de restrictions d’aide humanitaire. Les taux de malnutrition ont atteint 16% à la mi-2025, avant une légère amélioration temporaire lors d’une trêve provisoire.

Malgré la disponibilité des stocks, l’acheminement de l’aide reste un défi majeur. Les autorités israéliennes ont imposé des restrictions strictes sur les points d’entrée, limitant le nombre de camions humanitaires autorisés à pénétrer dans Gaza. De plus, les infrastructures locales, telles que les routes et les centres de distribution, ont été endommagés, compliquant davantage la tâche des équipes humanitaires.

Appels à une action internationale renforcée

L’UNRWA appelle la communauté internationale à intensifier ses efforts pour lever les restrictions d’accès et permettre une distribution efficace de l’aide. Philippe Lazzarini a souligné que l’inaction face à la crise humanitaire pourrait être perçue comme une complicité tacite dans les souffrances infligées à la population gazaouie.

L’accord de cessez-le-feu offre une lueur d’espoir pour la population de Gaza. Si les conditions de sécurité et d’accès sont améliorées, l’UNRWA et d’autres agences humanitaires pourraient intensifier leurs efforts pour répondre aux besoins urgents en nourriture, en soins médicaux et en services essentiels. Cependant, la situation demeure fragile, et une vigilance continue est nécessaire pour assurer la mise en œuvre effective de l’aide.

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Gaza : 111 ONG alertent sur une famine de masse orchestrée, Paris hausse le ton

Alors que la situation humanitaire atteint un point de non-retour dans la bande de Gaza, plus d’une centaine d’organisations appellent à une action internationale urgente. La France, par la voix du Quai d’Orsay, condamne la poursuite des opérations israéliennes et exige la levée immédiate des restrictions à l’acheminement de l’aide.

Dans une déclaration commune publiée ce mercredi 23 juillet 2025, 111 ONG internationales, dont Médecins sans frontières, Amnesty International, Caritas et Médecins du monde, tirent la sonnette d’alarme sur l’ampleur de la crise humanitaire à Gaza. Elles dénoncent une « famine de masse » provoquée par le blocus total imposé par Israël depuis plusieurs mois, qui empêche l’entrée de nourriture, d’eau potable et de médicaments.

Paris condamne l’extension de l’offensive israélienne

Les signataires réclament un cessez-le-feu immédiat, l’ouverture de tous les points de passage, et la fin du contrôle militaire israélien sur l’aide humanitaire, accusé d’avoir causé la mort de plus d’un millier de civils cherchant à se ravitailler.

Dans le même temps, la France a réagi officiellement, par un communiqué du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Elle condamne fermement l’extension de l’offensive israélienne au centre de Gaza, en particulier dans la région de Deir el-Balah, qui a entraîné le déplacement de dizaines de milliers de civils et l’entrave au travail des agences de l’ONU et des ONG.

Un système critiqué par les Nations unies

« Nos collègues et les personnes que nous aidons dépérissent », alertent les ONG dans leur déclaration. Elles affirment que leurs réserves sont épuisées et que leurs employés sont eux-mêmes en danger de mort. Le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) a d’ailleurs confirmé que ses stocks sont vides et que certains de ses agents sont affamés.

Les organisations pointent du doigt la responsabilité directe du gouvernement israélien, accusé d’avoir sciemment instauré le chaos, la famine et la mort à Gaza, en maintenant un blocus total et en instaurant un système d’aide militarisé via la Fondation humanitaire de Gaza (FHG), soutenue par les États-Unis. Ce système est vivement critiqué par les Nations unies, en raison de son manque d’impartialité et des violences qu’il génère.

Le ministère français des Affaires étrangères rejoint ce constat alarmant et demande la levée immédiate de toutes les restrictions, conformément aux mesures conservatoires imposées par la Cour internationale de Justice. Il condamne les tirs israéliens sur des Palestiniens en quête de nourriture, qui ont fait plus de mille morts en deux mois selon l’ONU.

Une crise humanitaire sans précédent

Depuis octobre 2023, Israël mène une offensive militaire à grande échelle contre la bande de Gaza, en réponse aux attaques du Hamas. Mais cette guerre prolongée, associée à un blocus quasi total, a plongé l’enclave palestinienne dans une crise humanitaire sans précédent.

Les ONG accusent Israël d’entraver volontairement l’acheminement de l’aide, malgré les injonctions répétées de la communauté internationale. De nombreuses associations, comme l’UNRWA, se plaignent de ne plus pouvoir travailler dans les zones sinistrées en raison des bombardements et du harcèlement administratif.

L’accès à une aide humanitaire massive, indépendante et continue devient une urgence vitale, alors que des millions de civils palestiniens font désormais face à une triple menace : les bombes, la faim et la soif.

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