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300 millions de dollars d’investissements et 100 000 emplois prévus pour la ville intelligente de l’automobile en Tunisie

Von: La Presse
11. August 2025 um 11:16

Le directeur général des industries manufacturières au ministère de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines, Fathi Sehlawi, a annoncé lundi 11 août 2025 que le projet de ville intelligente pour l’automobile s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale du ministère à l’horizon 2023, ainsi que dans le cadre du pacte de compétitivité du secteur des équipements et composants automobiles à l’horizon 2027. Ce projet vise à renforcer la position de la Tunisie, non seulement dans la fabrication de véhicules, mais aussi dans la production de voitures intelligentes.

Lors de son passage sur les ondes de la Radio Nationale, il a précisé que ce projet ambitionne d’attirer des investissements d’une valeur de 300 millions de dollars et de créer 100 000 emplois directs et indirects supplémentaires. Quatre sites ont été présélectionnés pour l’implantation de la ville intelligente, en fonction de plusieurs critères, notamment la proximité du port, de l’aéroport, du tissu industriel ainsi que des centres de recherche et développement.

Fathi Sehlawi a indiqué que parmi les étapes validées avant le lancement de l’appel d’offres figure la mission confiée à un bureau d’études d’accompagner les structures relevant du ministère de l’Industrie au niveau du pôle technologique de Sousse, afin d’élaborer une feuille de route et de finaliser les études préliminaires. Il a exprimé l’espoir de les achever avant la fin de l’année 2025.

Le financement du projet sera défini en fonction des résultats de ces études. Aucun obstacle n’est à signaler concernant le financement, puisqu’un grand nombre d’offres ont été reçues de plusieurs pays. L’objectif n’est pas seulement de créer une zone industrielle, mais de mettre en place une ville intelligente intégrée regroupant l’ensemble des services et infrastructures nécessaires.

En outre, le directeur général a souligné que ce projet se concentre sur le développement de véhicules intelligents connectés aux téléphones, de voitures électriques et de véhicules respectueux de l’environnement.

Fatma Thabet Chiboub appelle à moderniser le réseau électrique et investir dans les énergies alternatives

Von: walid
09. August 2025 um 10:48

La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a effectué, vendredi, une visite de travail au Centre national de pilotage du système électrique, relevant de la Société tunisienne d’électricité et de gaz (STEG), où elle s’est enquise sur les moyens employés pour maitriser la production et le transport d’électricité, ainsi que les systèmes de surveillance avancés permettant d’assurer l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité, outre les mécanismes mobilisés pour assurer une analyse instantanée des données, à même de prévoir des pannes potentiels sur le réseau électrique.

D’après un communiqué, publié par le département de l’Industrie, Chiboub a visité, également, le Centre de Surveillance et de Diagnostic de la Performance des Stations de Production d’électricité (relevant de la Direction centrale de production de l’électricité). Elle a pris connaissance, ainsi, du rôle de ce centre relatif au suivi des unités de production, ce qui permet de prévoir les pannes et d’éviter les coupures imprévues.

Par ailleurs, la ministre a présidé une réunion avec des responsables de la STEG, durant laquelle elle a évoqué plusieurs problématiques, portant, notamment, à la satisfaction de la demande énergétique, surtout pendant la saison estivale, les défis relatifs au bilan énergétique, et les répercussions des changements climatiques.

La réunion a constitué, aussi, une occasion pour passer en revue les solutions pratiques permettant de garantir l’approvisionnement continu en électricité, d’améliorer la qualité du service, et de développer le système électrique, ainsi que de renforcer la production de l’électricité.

Chiboub a souligné, dans ce cadre, l’impératif d’accroître les investissements dans le domaine des énergies alternatives et de moderniser le réseau électrique, tout en développant les infrastructures et en adoptant des technologies modernes pour répondre à la demande accrue d’énergie.

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La TIA parle d’une reprise de l’investissement en Tunisie

09. August 2025 um 07:26

La Tunisia Investment Authority (TIA) annonce une progression des investissements déclarés à l’échelle nationale pour la période de janvier à juin 2025. Le total de ces investissements déclarés s’élève à 3 299,8 millions de dinars, soit une augmentation de 16,9 % par rapport à la même période en 2024.

Cette dynamique est largement portée par un projet touristique majeur dans le gouvernorat de Jendouba, d’un montant de 300 MDT, qui devrait générer 600 nouveaux emplois, ajoute la TIA dans son communiqué publié le 7 août 2025.

Les investissements déclarés sont prévus pour créer environ 45 839 opportunités d’emploi, soit une hausse de 4% par rapport à l’année précédente.

Les opérations de création dominent, représentant 75% des investissements (2 477,9 MDT) et 88 % des emplois déclarés (40 310), soulignant un élan entrepreneurial dans le pays.

Sur le plan sectoriel, le secteur industriel reste en tête, captant 37% des investissements totaux déclarés et 39% des emplois projetés, avec une augmentation de 9,6% des investissements et de 7,5 % des créations d’emplois par rapport à 2024.

Le secteur des services suit avec 23% des investissements (749,2 MDT) et 48 % des emplois (21 795). Le secteur agricole, malgré un recul de 18 %, représente 18% des investissements (586,6 MDT) et 4 832 emplois. Le tourisme, avec 13 % des investissements (434,3 MDT), contribue à 1 050 emplois, tandis que les énergies renouvelables représentent 9 % des investissements (307 MDT).

Au niveau régional, Kairouan se distingue avec 10,1% du total, grâce à un projet d’énergie renouvelable de 280 MDT.

Les investissements dans les zones de développement régional atteignent 1 685,3 MDT, soit 51% du total.

Par ailleurs, quatre Projets d’intérêt national (PIN) ont été déclarés à la TIA, totalisant 715,2 MDT et prévus pour créer 1 319 emplois, répartis comme suit : Un projet d’énergies renouvelables à Kairouan (280 DDT, 51 emplois); 2 projets industriels à Ben Arous et Gabès (135,2 MDT, 668 emplois) ; un projet touristique à Jendouba (300 MDT, 600 emplois).

En termes de structure du capital, les projets déclarés avec participation étrangère s’élèvent à 944,5 MDT (29 %) et devraient générer 8 880 emplois, soit 19 % des emplois déclarés.

Lire le rapport de la TIA en PDF.

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Bourse Tunis : 10 plus fortes hausses de revenus

08. August 2025 um 14:09

Les plus fortes hausses de revenus ont été réalisées par ARTES (+52,7), NEW BODY LINE (+52,4), STA (+45,9%), ICF (+45,6%) et CITY CARS (+34,3%).

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Tunisie – La TIFERT pourrait reprendre ses activités

08. August 2025 um 08:14

La Société Tuniso-Indienne des Engrais (TIFERT) pourrait bientôt reprendre ses activités après une longue période d’arrêt. Une réunion de travail présidée par la ministre de l’Industrie, Fatma Thabet Chiboub, s’est tenue le 6 août. Elle réunissait les représentants du Groupe Chimique Tunisien (GCT), de la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG), du partenaire indien, ainsi qu’un cabinet de conseil spécialisé.

Face aux difficultés financières et techniques rencontrées par l’entreprise TIFERT, plusieurs pistes de relance sont à l’étude. Le plan de restructuration évoqué inclut principalement :

  • la modernisation des équipements;

  • l’amélioration de la productivité;

  • la sécurisation des installations;

  • et la préservation des 630 emplois que compte l’usine.

En outre, la réunion a permis de faire le point sur l’unité de refroidissement. En effet, celle-ci a été endommagée lors d’un incendie survenu le 28 mai dernier. Ainsi, la ministre a insisté sur l’urgence de renforcer la sécurité industrielle. Et ce, tout en poursuivant les réformes, en étroite collaboration avec tous les partenaires concernés.

A cet égard, soulignons que l’entrée en production de la TIFERT date de 2013. C’est un projet stratégique tuniso-indien. Lequel est détenu à 70 % par la partie tunisienne et 30 % par le partenaire indien. Cette société occupe une place clé dans l’industrie des engrais chimiques en Tunisie et dans la région.

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TIFERT : Vers une restructuration pour relancer la production et améliorer la rentabilité

Von: walid
07. August 2025 um 09:32

La situation technique et financière de la Société tuniso-indienne des engrais (Tunisian Indian Fertilizers -TIFERT) a été au centre d’une réunion, tenue, mercredi, à Tunis, sous la présidence de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub.

Selon un communiqué, publié par le département de l’Industrie, les participants à cette réunion ont passé en revue les perspectives de la restructuration de TIFERT, recommandant, entre autres, la mobilisation d’investissements supplémentaires, destinés à la modernisation des équipements, en vue d’impulser sa production, d’améliorer ses performances financières et techniques et d’assurer sa pérennité sur le moyen et le long terme.

Par ailleurs, ils ont examiné l’avancement des travaux de maintenance des unités industrielles exploitées par la société, afin d’assurer la reprise de ses activités dans les plus brefs délais, après l’incendie survenu le 28 mai dernier.

Dans ce contexte, la ministre de l’Industrie a souligné l’impératif de renforcer la sécurité et de protéger tous les travailleurs dans les différentes unités de production et même aux environs de la société.

Elle a appelé, également, à prendre les mesures nécessaires et à coordonner avec toutes les parties concernées, y compris le partenaire indien, afin de garantir la réussite du plan de restructuration, lequel permettra d’améliorer la rentabilité de TIFERT et de développer ses ressources humaines.

TIFERT, dont la date d’entrée en production remonte à l’année 2013, se présente comme l’une des sociétés les plus importantes dans le secteur des engrais en Tunisie. Elle assure environ 630 emplois.

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Une Smart City pour réinventer l’industrie auto tunisienne

06. August 2025 um 08:57

Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie présente les grandes lignes du projet « Automotive Smart City« , autrement dit une ville intelligente entièrement consacrée à l’industrie automobile. Ce projet, qui devrait voir le jour en 2027, vise à générer 60 000 emplois, et au passage accélérer la transformation industrielle du pays.

Invité sur les ondes de la radio nationale ce lundi, Slim Ferchichi, directeur des industries métalliques, mécaniques et électriques au ministère de l’Industrie, a précisé que le projet ambitionne un taux d’intégration locale de 48 %, avec un accent particulier sur la filière « véhicules électriques ». Bien entendu, il s’agit aussi de doubler les exportations du secteur.

S’inscrivant dans la stratégie nationale pour l’industrie et l’innovation, la future ville intelligente devrait donc faire passer la part des investissements industriels à 22 % du PIB, un niveau bien supérieur à celui actuel.

En outre, le projet prévoit de rehausser le taux d’encadrement dans l’industrie à 19 %, grâce à l’attraction de talents et au renforcement de la formation technique et technologique.

Un catalyseur pour l’investissement international

Le ministère de l’Industrie compte sur l’attractivité de cette zone intelligente pour séduire des investisseurs étrangers de premier plan, notamment dans le domaine en pleine expansion des voitures électriques. Le projet vise aussi à moderniser l’écosystème industriel national, en améliorant le niveau technologique des équipements et composants fabriqués localement.

Lors d’une réunion de suivi tenue récemment, Fatma Thabet Chiboub, la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, a fait état de l’importance d’une coordination étroite entre les acteurs publics et privés pour assurer le succès de ce chantier stratégique.

Lire : « Automotive Smart City » : Fatma Thabet appelle à une synergie nationale

Dans un contexte où les intentions d’investissement dans l’automobile se multiplient, ce projet structurant est à même de permettre à la Tunisie de se repositionner comme un acteur industriel compétitif, au cœur d’un secteur en pleine mutation à l’échelle mondiale.

En tout cas, avec l’Automotive Smart City, la Tunisie affiche clairement ses ambitions pour la prochaine décennie : faire de cette ville un pilier de croissance économique, un vecteur de souveraineté industrielle et un acteur clé de la transition vers une mobilité verte.

Projet à suivre.

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Airbus : 306 avions livrés au premier semestre 2025 malgré des tensions sur les moteurs

05. August 2025 um 14:31

L’avionneur européen Airbus a annoncé avoir livré 306 avions commerciaux au premier semestre 2025, contre 323 à la même période l’année précédente.

Ce recul, en dépit d’un bon niveau de production, s’explique essentiellement par des tensions persistantes sur la chaîne d’approvisionnement en moteurs, affectant notamment le programme A320, précise le géant aéronautique dans un communiqué.

“La performance commerciale au premier semestre 2025 a été solide dans l’ensemble de l’entreprise”, a souligné le président exécutif d’Airbus, Guillaume Faury, cité dans le communiqué.

“Nous produisons selon nos plans, mais les livraisons sont retardées en raison de problèmes persistants d’approvisionnement en moteurs pour le programme A320”, a-t-il expliqué.

Dans le détail, l’avionneur a livré 232 appareils de la famille A320, 41 court-courriers A220, 21 A350 et 12 A330 au premier semestre.

Les prises de commandes affichent également une nette hausse. Airbus a enregistré 494 commandes brutes et 402 nettes (après annulations), contre 327 et 310 respectivement un an plus tôt. Le carnet de commandes a atteint 8 754 appareils commerciaux à fin juin 2025.

Sur la même période, le groupe aéronautique a réalisé un chiffre d’affaires de 29,6 milliards d’euros, en hausse de 3% par rapport à la même période de l’année dernière, porté par la croissance de ses activités hélicoptères (+16%) et Défense et Espace (+17%).

Airbus maintient ses objectifs pour 2025 : environ 820 livraisons d’avions commerciaux, un EBIT (bénéfice avant intérêts et impôts) ajusté de 7 milliards d’euros et un flux de trésorerie libre avant financement client de 4,5 milliards d’euros, d’après la même source.

 

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Gabès : un centre africain de sécurité environnementale et industrielle en projet

Von: walid
04. August 2025 um 10:35

La création d’un centre africain pour la sécurité environnementale et industrielle à Gabès a été au centre d’une rencontre tenue, hier vendredi, entre le gouverneur de la région, Radhouan Nsibi, et le président directeur général de la société de gestion du pôle industriel et technologique (Politech Gabès), Mohamed Razak Jeday.

Unique en son genre à l’échelle nationale et africaine, ce centre aura pour mission d’établir les normes de sécurité industrielle et environnementale en entreprise, de prévenir les risques majeurs, et de promouvoir la formation universitaire dans ces domaines.

Le projet de création d’un centre africain pour la sécurité environnementale et industrielle avait été proposé, depuis 2016, par Politech Gabès à la suite de graves accidents industriels survenus dans la région, dont une explosion mortelle dans une usine d’asphalte, le 13 mars 2021.

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Industrie des conserves de tomates en Tunisie | Une catastrophe pas seulement écologique

03. August 2025 um 08:00

L’industrie des conserves de tomates en Tunisie pose de grands défis pour les ressources en eau, l’énergie électrique et l’environnement. Elle appauvrit les sols de cultures dans leur partie la plus riche en nutriments pour la plante, causant des préjudices pour l’agriculture et les agriculteurs qui sont généralement sous-payés. Cette situation concerne tout le secteur de la transformation des légumes et des fruits, où des groupes importants poursuivent leurs activités en toute impunité, estime l’auteur dans son article ci-dessous. Ces derniers bénéficient de la complaisance voire du soutien actif des autorités publiques. Difficile, dans ce cas, de ne pas supposer (à défaut de pouvoir le prouver matériellement) des cas de corruption.  

Vito Calvaruso *

Une surconsommation d’eau illégale et démesurée

Pendant que la Tunisie subit un stress hydrique critique entre juillet et août, l’industrie de conserves de tomates puise sans retenue dans les nappes phréatiques. La majorité des puits utilisés sont non autorisés, même, selon des sources internes au ministère de l’Agriculture. Pourtant, aucune fermeture n’est ordonnée, contrairement aux sanctions immédiates imposées aux agriculteurs.

Les industriels manipulent leurs déclarations de consommation d’eau : ils apportent des chiffres très inférieurs à la réalité, camouflant ainsi leurs forages clandestins. Cette pratique échappe à toute facturation dans un moment ou la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede) aurait l’utilité de financement pour assurer la maintenance des réseaux nationaux vieillissants.

Les industriels mettent en avant leurs efforts dans le recyclage des eaux de lavage comme preuve de leur engagement dans la préservation des ressources en eau. Pourtant cette pratique, loin d’être vertueuse, par la qualité de l’eau non conforme à la réglementation, constitue une grave entorse aux normes sanitaires et menace directement la qualité des produits finis (les cas ne sont pas si rares que ça).

Rapporté au kg de tomates et sur la période, l’industriel consomme autant sinon plus d’eau que l’agriculteur.

Le volume d’eau puisé dans la nappe pour le seul lavage de la tomate chaque année peut s’estimer à >5 – >7 millions de m3 dont 50 à 60% peuvent être économisés..

Eau recyclée de premier lavage de la tomate.

Des rejets toxiques qui empoisonnent l’environnement

Les eaux usées de lavage de la tomate, chargées de terre argileuse, résidus chimiques et matières organiques, sont problématiques à traiter et déversées sans traitement suffisant dans les oueds, les zones côtières et sur les sols cultivables.

Pourtant, la réglementation impose un traitement avant rejet selon une norme précise. Dans les faits, aucun industriel ne respecte les normes. Même les unités équipées de procédés de traitement avancés rejettent des eaux dangereusement polluées, détruisant les écosystèmes fragiles comme la lagune de Korba, déjà gravement affectée.

Les raisons sont multiples : déclarations inexactes sur la consommation d’eau, diagnostic incorrect conduisant à des moyens de traitement sous dimensionnés et non adaptés aux types d’eau usée.

L’ensemble des industriels sont contrevenant, chaque année, aux infractions suivantes :

  • Puits non autorisés ;
  • Eaux recyclées non conforme (risque sanitaire sur le produit fini) ;
  • Rejets dans le milieu naturel non conforme.
Rejets industriels dans un cours d’eau.

D’autres infractions peuvent être occasionnelles comme travaux en dehors de toutes autorisations.

Les contrevenants se voient verbalisé d’une pénalité, généralement de 10 000 dinars pour le rejet non conforme. Les autres infractions sont laissées pour compte, La pénalité est dérisoire et non contraignante. Ainsi, cette charge pour un industriel important, elle représentera moins de 1 mm du coût de production par kg de concentré. A son opposé, pour un industriel bien moins important la charge sera de 4 mm.

La pénalité est systémique s’appliquant chaque année sans que les industriels ne la payent attendant la convocation par les tribunaux, fréquemment au terme de 10 années. A ce moment ils demandent une transaction à l’Agence nationale de protection de l’environnement (ANPE), une entente est conclue avec l’abandon d’une partie des pénalités et des poursuites judiciaires. Le compteur est remis à zéro et un nouveau cycle identique recommence.

Des responsabilités clairement identifiées… mais ignorées

Les industriels :

  • Fraude organisée (puits illégaux, sous-déclaration des volumes).
  • Infractions répétées (rejets non conformes, qualité d’eau de recyclage non conforme présentant des risques graves).
  • Stratégie judiciaire (transaction avec l’ANPE, fin des poursuites, pénalités réduites).

Les autorités :

  • L’ANPE se contente de contrôles superficiels, peu fréquents (1 par saison), parfois ne conduisant à aucune verbalisation malgré que les constats identiques récurrents (des questions se posent).
  • Le ministère de l’Industrie bloque toute action coercitive, plaçant l’économie en unique politique.
  • Les autres ministères (Environnement, Agriculture) sont réduits au silence, malgré leurs prérogatives légales.

Des questionnements sont légitimes.

Evolution du cours d’eau après le rejet (fin de campagne).

La Steg, victime collatérale d’un gaspillage généralisé

La surconsommation d’eau entraîne une demande électrique anormalement élevée pour les pompages et le fonctionnement des unités de traitement. Selon des estimations primaires, 2 à 4% de la consommation nationale d’électricité seraient ainsi gaspillés chaque été, une pression insoutenable pour un réseau de la Société tunisienne d’électricité et de gaz (Steg) déjà fragilisé.

Un scandale qui dépasse l’écologie

Cette situation n’est pas seulement une catastrophe environnementale : c’est le symptôme d’un système corrompu, où quelques industriels influents bénéficient d’une impunité organisée. Les autorités, au lieu d’agir, préfèrent détourner le regard ou rejeter la faute sur le changement climatique.

D’autres industriels des secteurs de production de fruits en conserve et de la pomme de terre (frites surgelées, chips) transformés bénéficient de la même impunité.

Une infraction commune à tous ces industriels, le non classement pourtant obligatoire.

Les actions coercitives existent selon la loi :

  • Fermeture immédiate des puits illégaux et compteurs obligatoires.
  • Sanctions proportionnelles aux dégradations et destructions du milieu naturel, également atteinte au cadre de vie, aux activités touristiques.
  • Contrôles inopinés plus fréquents avec suspension d’activité en cas d’infraction répétés ou graves (l’inactivé d’une usine sera comblée par les autres, aucune baisse de production nationale).

Sans une volonté politique réelle, cette industrie continuera à piller les ressources et empoisonner le milieu naturel, avec la bénédiction de l’État.

* Expert international en traitement des effluents industriels, spécialisé dans la filière de transformation de la tomate, auteurs d’études sur les impacts environnementaux de cette activité. 

L’article Industrie des conserves de tomates en Tunisie | Une catastrophe pas seulement écologique est apparu en premier sur Kapitalis.

Marokko – Erneuerbare Energien als Schlüssel zur industriellen Transformation

Von: maghreb
20. Juli 2025 um 10:13

MinisterIndustrielle Entwicklung mit grünem Rückenwind – Neue Strategien, technologische Trends und Bildungspartnerschaften: Wie Marokko seine industrielle Zukunft mit Ökoenergie und Humankapital gestalten will Casablanca – Marokko setzt in seiner industriellen Entwicklungsstrategie verstärkt auf den Ausbau erneuerbarer Energien. Der Zugang zu reichlich vorhandener, kostengünstiger Ökoenergie stellt laut Herrn Ryad Mezzour, Minister für Industrie und Handel, einen […]

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Zollner Elektronik AG investiert 51 Millionen Dinar in Tunesien

Von: Redaktion
16. April 2025 um 20:15

Die Entwicklung der Investitionen des deutschen Konzerns Zollner Elektronik in Tunesien stand im Mittelpunkt eines Treffens, das am Mittwoch zwischen der Ministerin für Industrie, Bergbau Mehr

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Kromberg & Schubert erweitert Produktionsstätte in Béja für bis zu 8000 Beschäftigte

Von: Redaktion
12. Januar 2025 um 15:25

Wissam Badri, Generaldirektor von Kromberg & Schubert, dem deutsche Automobilzulieferer in Béja, hat die Erweiterung der Produktionsstätte auf einem 8 Hektar großen Grundstück angekündigt, das Mehr

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Erhöhung der Wasserpreise eine dringende Notwendigkeit zur Bewältigung der Wasserkrise

Von: Redaktion
19. Dezember 2024 um 18:59

Angesichts der zunehmend besorgniserregenden Situation im Bereich der Wasserwirtschaft sieht sich Tunesien gezwungen, seine Wassertarife zu überarbeiten, um den Herausforderungen der Wasserkrise im Land gerecht Mehr

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Mindestlöhne SMIG und SMAG in Tunesien ab 1. Januar 2025

Von: Redaktion
11. Dezember 2024 um 19:08

Die Mindestlöhne werden ab dem 1. Januar 2025 noch einmal angepasst. Im Sommer 2024 waren eine Erhöhung der garantierten Mindestlöhne im Privatsektor für Erwerbstätige in Mehr

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Marquardt-Gruppe eröffnet zweites Werk in Tunesien

Von: Redaktion
26. September 2024 um 13:55

Der Mechatronik-Spezialist Marquardt hat offiziell sein neues Werk im tunesischen im Industriegebiet Neopark El Fejja (Mornaguia), nahe der Hauptstadt Tunis, eingeweiht. Die hochmoderne Fertigungsstätte auf Mehr

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Subventionierung von Kraftstoff – Zwischen Haushaltsbelastung und Reformbedarf

Von: Redaktion
31. August 2024 um 15:53

Ende Juni 2024 sind fast 73% der Subventionen in Tunesien für Kohlenwasserstoffe (Kraftstoff) bestimmt, was den Staatshaushalt erheblich belastet. Während die Regierung mit der dringenden Mehr

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Mindestlöhne Tunesien ab 1. Juli 2024 – SMIG und SMAG – Präzisierung

Von: Redaktion
28. Juni 2024 um 20:27

Der Präsident der Republik, Kais Saïed, hatte am Donnerstag, den 27. Juni 2024, im Palast von Carthage bei einem Treffen mit dem Minister für soziale Mehr

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Hat mexikanische „Grupo Bimbo“ Moulin d’Or in Tunesien übernommen?

Von: Redaktion
22. Juni 2024 um 13:36

Wie einige tunesische Medien melden, hat der größte Backwarenkonzern der Welt, die „Grupo Bimbo“ aus Mexiko, mit der Übernahme der Gruppe Moulin d’Or, dem führenden Mehr

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