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Heute — 12. Mai 2025Haupt-Feeds

Tunisie : les institutions de microfinance face aux obstacles du refinancement et à la digitalisation

12. Mai 2025 um 16:33
« Bien que les institutions de micro-finances en Tunisie aient développé des mécanismes de financement adaptés aux populations vulnérables, l’accès aux crédits reste limité. Les taux d’intérêt élevés et les conditions de financement souvent jugées contraignantes peuvent constituer un frein pour certains emprunteurs », c’est ce qui ressort d’une note publiée, récemment, par l’intermédiaire en bourse Tunisie Valeurs sur « Le secteur de la micro-finance en Tunisie : état des lieux et perspectives ».
L’intermédiaire en bourse explique ” qu’avec seulement 218 agences pour les Institutions de Micro-Finances Sociétés Anonymes (IMF-SA) en 2023, les zones rurales restent sous-desservies.
En fait, étant donné l’interdiction pour les IMF de collecter les dépôts et d’accéder au refinancement de la Banque Centrale, elles rencontrent des difficultés pour se refinancer à faible coût, ce qui impacte leurs capacités à offrir des crédits à des conditions favorables.
Il convient de noter que les IMF-SA n’ont accès qu’aux refinancements commerciaux des banques locales ou à des fonds internationaux gérés par des structures d’investissement en microfinance, qui proposent leurs lignes à des taux relativement élevés, et ce, contrairement aux Associations de Microcrédits (AMC), qui se refinancent par l’intermédiaire de la BTS à des taux préférentiels et dans des conditions relativement favorables. Pour surmonter ces difficultés, les IMF-SA se tournent de plus en plus vers le marché obligataire domestique.
« Sur les deux dernières années, elles ont confirmé leur appétit croissant pour les émissions obligataires devenant un émetteur récurrent avec des émissions de 116 millions de dinars -MD (soit 15 % du total des émissions du marché obligataire corporate) en 2023 et de 123 MD (soit 27 % des émissions globales du marché obligataire privé) en 2024.
Partant, Tunisie Valeurs considère que « le développement d’un système de refinancement des IMF à la fois globalement efficace et efficient repose avant tout sur une harmonisation des conditions de refinancement, afin de faciliter l’accès des IMF à des sources de financement adaptées et durables, capables de soutenir leur croissance ».
C’est ainsi qu’il recommande de mettre en place des mécanismes pour inciter les banques locales à refinancer les IMF (à travers par exemple des fonds de garantie) ou pour permettre aux IMF d’attirer des financements étrangers, qui, en plus du capital, apportent également une exposition aux bonnes pratiques et une certaine certification qualité (tel que le fonds de contrepartie, ).
Il propose, aussi, d’orienter l’épargne locale vers la microfinance, via la création de SICAR ou autres fonds spécialisés dans le financement de la microfinance.
L’intermédiaire en bourse préconise, en outre, la refonte du cadre réglementaire de la microfinance, afin « d’envisager le refinancement des IMF directement par l’épargne collectée, à l’image des banques ».
Dans ce cadre, il réitère que « les perspectives de développement de la microfinance en Tunisie sont prometteuses », estimant que « le secteur pourrait profiter de l’intégration de la microfinance comme outil dans la stratégie économique nationale afin de promouvoir l’inclusion financière ».
Et d’ajouter que « le secteur pourrait également bénéficier de l’intégration de nouvelles technologies, telles que la banque mobile et les plateformes de financement participatif (crowdfunding), qui pourraient améliorer l’accès aux services financiers, en particulier dans les zones rurales ».
« D’ailleurs, la tendance actuelle n’est plus pour l’ouverture de nouvelles agences, mais plutôt pour la digitalisation pour drainer la croissance », a-t-il noté, rappelant que « les IMF sont présentes dans les régions défavorisées aussi bien à travers des agences physiques que des guichets mobiles ».
  En Tunisie, la microfinance joue un rôle essentiel dans le soutien à l’entrepreneuriat, la création d’emplois et la réduction de la pauvreté. Les IMF propose des services de microcrédit afin de financer des activités génératrices de revenus et d’améliorer les conditions de vie, ainsi que des services de formation ou d’accompagnement.
Sur la période 2021-2024, l’encours de crédits n’a cessé de croître avec une moyenne de 16,2% par an, atteignant 2295,2 MD à fin 2024. Le secteur a attiré 627 362 emprunteurs actifs à la même date.

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Taysir Microfinance solde son exercice 2024 par un bénéfice de 14,257 Mtnd

07. Mai 2025 um 09:28

Taysir Microfinance a publié ses états financiers relatifs à l’exercice 2024. L’IMF a réalisé un produit net des activités de microfinance de 35,130 Mtnd, en hausse de 22,7% par rapport à 2023. La marge d’intérêt s’est élevée à 32,398 Mtnd contre 26,681 Mtnd l’année d’avant.

Les commissions nettes ont également progressé, passant de 1,428 Mtnd fin 2023 à 1,763 Mtnd une année plus tard. Des gains sur portefeuille-titres de placement à court terme ont totalisé 0,968 Mtnd.

Les dotations aux provisions et résultat des corrections de valeurs sur créances et passif, qui représentent le coût du risque, ont augmenté de 25,4% à 2,204 Mtnd. L’encours des créances accordées à la clientèle a totalisé 174,957 Mtnd, dont 163,722 alloués aux activités génératrices de revenus. Le secteur du commerce accapare la part du lion, avec 72,109 Mtnd, devant l’élevage (37,539 Mtnd) et les services (27,449 Mtnd). Cela a permis de créer et/ou de préserver 37 739 emplois.

Les financements attribués à l’amélioration des conditions de vie ont atteint 11,235 Mtnd, dont 10,593 Mtnd dans le cadre des prêts pour l’amélioration du logement.

Ce rythme soutenu de croissance a nécessité la mobilisation davantage de ressources d’emprunts, atteignant 134,228 Mtnd.

Le résultat d’exploitation a atteint 18,650 Mtnd, une progression de 21,8%. Le résultat net 2024 ressort à 14,257 Mtnd contre 12,667 Mtnd au titre de l’exercice 2023. Le conseil d’administration a convoqué les actionnaires en une Assemblée générale ordinaire, avec la proposition de distribuer un dividende de 45,628 Tnd par action (valeur nominale de 100 Tnd).

 

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