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Heute — 03. Dezember 2024Haupt-Feeds

“Je protège ma Fesqiya” : l’initiative d’ASSIDJE pour préserver les eaux pluviales à Djerba

03. Dezember 2024 um 16:51

L’Association pour la Sauvegarde de l’Ile de Djerba “ASSIDJE” a annoncé, mardi, avoir réalisé un documentaire intitulé “Je protège ma Fesqiya, pour qu’elle me protège à son tour” (فسقيتي نحميها تحميني), incitant les citoyens à entretenir leurs “Fesqiyas” (citernes de stockage des eaux pluviales) pour valoriser les eaux de pluie, et ce dans le cadre de son projet “Fsagui Djerba : Recharge, Rétention et Réutilisation des Citernes d’eau à Djerba, un avenir meilleur face au changement climatique (3R CC)” .

“Fsagui Djerba” a pour objectif de préserver et valoriser les ressources en eaux pour une meilleure adaptation face aux changements climatiques à l’île de Djerba. Il vise à identifier et valoriser les citernes d’eau publiques, comme richesse patrimoniale, ainsi qu’à sensibiliser et impliquer la population locale dans la lutte contre la vulnérabilité de l’île face aux changements climatiques. Il consiste, globalement, à la localisation, la réhabilitation, l’entretien des citernes publiques d’eau au niveau de l’île de Djerba et la réutilisation des eaux collectées.

D’après un rapport intitulé “Résilience climatique dans un contexte de sécheresse : un focus sur Fsagui Djerba” publié par l’association, “Les précipitations annuelles sur l’île atteignent 248,8 mm. Mais, cette quantité est insuffisante pour répondre aux besoins humains et agricoles. Le nombre moyen de jours de pluie à Djerba ne dépasse pas 40 jours par an. Les précipitations sont souvent éparses tout au long de l’année.

L’essentiel des précipitations (plus de 60%) se concentre entre septembre et décembre, avec un maximum pendant le mois d’octobre (68,7 mm soit 28% du total annuel).

De janvier à mars, les pluies diminuent sans cesse. A partir d’avril commence la saison sèche. Pendant l’été, la pluie est un phénomène accidentel. Ces pluies sont de plus en plus irrégulières, se limitant parfois à seulement 3 ou 4 épisodes pluvieux sur une année entière”.

“Au cours de la période de 1979 à 2023, l’île a été marquée par des précipitations irrégulières, des années de sécheresse qui s’allongent et des inondations qui apparaissent de manière sporadique. Les projections climatiques et les études de vulnérabilité au changement climatique réalisées en Tunisie, démontrent avec certitude que Djerba subit déjà et subirait encore pour longtemps les effets de ce phénomène, en particulier les impacts liés à l’augmentation des températures, à la baisse des précipitations et à l’augmentation du niveau de la mer”.

“On passera d’un cumul de 200mm/an à 160 mm/an à l’horion 2100, soit une perte de 20% du cumul actuel. Les plus fortes perturbations mensuelles seront observées entre les mois de février et avril”.

L’association estime, ainsi, que “pour tous les risques et défis climatiques, l’adaptation est nécessaire pour assurer la durabilité de l’île de Djerba et garantir sa résilience future. Les problèmes, dans leur majorité, sont liés à l’eau, que les djerbiens gèrent depuis l’antiquité avec un professionnalisme qui en fait un modèle à imiter.

Le Majel ou Fesqiya est un dispositif de récupération des eaux de pluie provenant des toits des maisons ou des terrains plats. C’est une coutume qui se transmet depuis l’antiquité d’une génération à une autre. Ces Majels sont répartis dans toute l’île ainsi que sur les voies publiques et les mosquées. L’eau ainsi conservée est précieuse et consommée avec précaution selon les saisons et les années”.

“ASSIDJE” a obtenu son visa le 26 mai 1976. Elle a pour objet d’œuvrer dans tous les domaines et par tous les moyens au développement harmonieux de l’île de Djerba, en vue d’assurer la sauvegarde de son économie, la protection de son écologie, de sa spécificité urbanistique et architecturale traditionnelle.

Tunisie : les interventions du Fodep étendues aux économies verte, bleue et circulaire

03. Dezember 2024 um 10:44

Les interventions du Fonds de dépollution (Fodep) sont désormais étendues à l’économie verte, bleue et circulaire, en vertu d’un amendement de l’article 58 du projet de Loi de finances 2025 (PLF 2025).

Cet article a été adopté, jeudi 28 novembre 2024, par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), avec 89 voix pour, 5 abstentions et 24 voix contre, et ce dans le cadre des plénières réservées à l’examen du PLF 2025.

L’article amendé prévoit la mise en place d’une ligne de financement pour accorder des prêts à moyen et long terme à des conditions favorables aux jeunes entrepreneurs et aux entreprises, pour financer, créer et développer des projets dans le domaine de l’économie verte, bleue et circulaire.

Une dotation de 20 millions de dinars sur les ressources du Fodep sera allouée à cette ligne, dont la gestion sera confiée aux banques dans le cadre de conventions conclues avec le ministère des Finances et le ministère de l’Environnement. Le Fodep est un fonds spécial du trésor créé en vertu de la loi n° 92/122 du 29 décembre 1992, portant sur la Loi des finances pour la gestion 1993.

Le Fodep a pour principales missions d’encourager les entreprises à réaliser des projets visant à protéger l’environnement contre la pollution occasionnée par leurs activités, ou les inciter à mettre en place des projets de réhabilitation et d’amélioration du rendement épuratoire des installations de dépollution déjà existantes.

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Les institutions financières tunisiennes s’initient à la décarbonation

03. Dezember 2024 um 10:25

Un atelier de renforcement des capacités intitulé «Empreinte carbone et décarbonation des institutions financières-IFs», a été organisé, le 28 novembre 2024, par le Conseil bancaire et financier (CBF), le ministère de l’Environnement et le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud).

Des acteurs clés du secteur bancaire et financier, des représentants des ministères, des compagnies d’assurance et des Sicar ont été initiés au calcul de l’empreinte carbone de leurs portefeuilles financiers. Le but étant de renforcer leurs capacités autour des principes méthodologiques du calcul des empreintes carbone des institutions financières, étape essentielle pour comprendre et réduire leur impact sur l’environnement.

L’initiation a ainsi porté les principales étapes nécessaires pour estimer l’empreinte carbone d’un portefeuille, les méthodes existantes pour identifier et sélectionner les données nécessaires, ainsi que la création et l’application de proxys.

L’atelier a également été l’occasion d’aborder les différentes métriques associées à l’empreinte carbone d’un portefeuille, permettant aux participants d’acquérir une compréhension approfondie des outils et techniques de mesure.

Les participants ont rempli des questionnaires au début et à la fin des sessions, permettant d’évaluer le niveau initial de leurs connaissances et de mesurer les acquis à l’issue des discussions, notamment sur les thématiques liées à la taxonomie durable et à la décarbonation des institutions financières.

Cette approche vise à renforcer l’efficacité des formations et à mieux répondre aux besoins des parties prenantes.

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Météo : nuages et orages ce 3 décembre 2024

03. Dezember 2024 um 07:38

L’Institut national de la météorologie prévoit, pour mardi 3 décembre 2024, des nuages ​​parfois denses avec des orages sur les zones côtières du nord.

Les températures seront comprises entre 18 et 23 degrés, en passant par 15 degrés sur les hauteurs de l’ouest.

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Gestern — 02. Dezember 2024Haupt-Feeds

Textiles et recyclage : L’industrie de la mode reste loin de l’économie circulaire, avertit le rapport Circle Economy

02. Dezember 2024 um 15:30

Seulement 0,3 % des matériaux utilisés par l’industrie textile mondiale proviennent de sources recyclées, et il n’y a pratiquement pas de recyclage de textile à textile, constate le rapport Circularity Gap Report Textiles récemment publié par l’organisation d’impact Circle Economy et la Fondation H&M.

L’industrie textile mondiale, y compris la mode et les textiles d’intérieur, consomme 3,25 milliards de tonnes de ressources chaque année pour produire des articles de plus en plus éphémères. Seulement 0,3 % de ces matériaux proviennent de sources recyclées, principalement des bouteilles en plastique.

L’utilisation de textiles recyclés dans la production reste minime, tandis que les fibres synthétiques dérivées du pétrole, comme le polyester, gagnent du terrain et représentent désormais 63 % des matériaux utilisés pour fabriquer nos vêtements, selon ce même rapport, qui appelle à une action urgente pour réduire l’impact environnemental de l’industrie en adoptant les principes de l’économie circulaire tels que la réutilisation, le recyclage et la “slow fashion”.

L’un des principaux obstacles à la circularité des textiles est la surproduction de vêtements bon marché, de qualité médiocre et essentiellement synthétiques, les marques de grande distribution sortant aujourd’hui jusqu’à 24 collections par an.

L’industrie textile est devenue l’une des plus grandes consommatrices de ressources, ce qui entraîne des dommages environnementaux dans le monde entier.
Le rapport estime que le secteur contribue pour près de 3,5 % aux émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) liées au changement climatique, pour 5 % à la surcharge en nutriments qui perturbe les écosystèmes marins et d’eau douce, et pour 3,5 % à la pénurie d’eau.

L’économie circulaire gagne en popularité, mais manque d’action. Les rapports sur l’écart de circularité ont fourni une analyse et une théorie cruciales sur l’état mondial de la circularité depuis 2019.

Tunisie – Production d’hydrogène vert : »Les premiers projets verront le jour en 2030″ 

Von: La Presse
02. Dezember 2024 um 14:45

La Tunisie connaîtra la réalisation des premiers projets de production d’hydrogène vert et de ses dérivés à partir de 2030, a fait savoir, lundi, à Gabès, le Secrétaire d’État auprès de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, chargé de la Transition énergétique, Wael Chouchane, précisant que des accords ont été signés avec plusieurs investisseurs internationaux qui ont commencé à élaborer les études relatives à leurs projets.

Ouvrant les travaux d’un Forum international sur l’hydrogène vert et ses dérivés, organisé par le Pôle Industriel et Technologique de Gabès, Chouchane a indiqué que la région de Gabès occupera une place importante dans la stratégie nationale de l’hydrogène vert en raison de sa proximité des sites de production des énergies renouvelables et de l’importance de son port commercial qui sera un trait d’union entre les centres de production et d’exportation.

La production de l’hydrogène vert et de ses dérivés s’appuiera sur les énergies renouvelables et l’eau issue principalement du dessalement de l’eau de mer, a-t-il ajouté.

L’organisation de ce forum international s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale pour le développement de l’Hydrogène Vert et de ses produits dérivés en Tunisie à l’horizon 2050, lancée officiellement en mai 2024. Ce forum a connu la participation d’experts académiques, d’industriels et de professionnels intéressés par la production de l’hydrogène vert.

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Tunisie : Le Fonds de dépollution s’élargit à l’économie verte, bleue et circulaire avec le PLF 2025

02. Dezember 2024 um 14:40

Les interventions du Fonds de dépollution sont désormais étendues à l’économie verte, bleue et circulaire, en vertu d’un amendement de l’article 58 du projet de Loi de finances 2025 (PLF).

Cet article a été adopté, jeudi, 28 novembre 2024, par l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), avec 89 voix pour, 5 abstentions et 24 voix contre, et ce dans le cadre des plénières réservées à l’examen du PLF 2025.

L’article amendé prévoit la mise en place d’une ligne de financement pour accorder des prêts à moyen et long terme à des conditions favorables aux jeunes entrepreneurs et aux entreprises, pour financer, créer et développer des projets dans le domaine de l’économie verte, bleue et circulaire.

Une dotation de 20 millions de dinars sur les ressources du “Fonds de dépollution” sera allouée à cette ligne, dont la gestion sera confiée aux banques dans le cadre de conventions conclues avec le ministère des Finances et le ministère de l’Environnement.

Le Fonds de Dépollution est un fonds spécial du trésor créé en vertu de la loi n° 92/122 du 29 décembre 1992, portant loi des finances pour la gestion 1993. Le FODEP a pour principales missions d’encourager les entreprises à réaliser des projets visant à protéger l’environnement contre la pollution occasionnée par leurs activités, ou les inciter à mettre en place des projets de réhabilitation et d’amélioration du rendement épuratoire des installations de dépollution déjà existantes.

Hackathon méditerranéen de la jeunesse pour l’eau

02. Dezember 2024 um 13:44

Le Hackathon méditerranéen de la jeunesse pour l’eau aura lieu du 25 au 28 février 2025, à Fès au Maroc, à l’initiative de l’Union pour la Méditerranée (UpM). Il est ouvert aux jeunes innovateurs ressortissants des Etats membres de l’UpM âgés de 18 à 35 ans.

Ces jeunes doivent être intéressés par “la conception des solutions créatives pour relever les défis et saisir les opportunités liés au Nexus Eau-Énergie-Alimentation-Écosystèmes (WEFE)”, selon l’UpM.

Il s’agit de former des équipes composées de 2 à 3 membres, prêtes à réfléchir et à identifier des solutions pour des problématiques urgentes liées à l’eau, à l’énergie, à l’alimentation et aux écosystèmes. Les trois meilleurs projets seront sélectionnés le dernier jour et bénéficieront d’un soutien technique et financier dans les mois suivants.

L’équipe gagnante recevra 3 000 euros (environ 9 963,8 dinars), tandis que les deux équipes finalistes recevront chacune 1 000 euros (environ 3 320 dinars). Les équipes lauréates bénéficieront également d’un mentorat continu pour perfectionner et développer leurs solutions, garantissant un impact durable.

Les candidatures par équipe doivent être soumis avant le 13 décembre 2024.

Atelier régional sur l’économie circulaire à Tunis (2-5 décembre 2024)

02. Dezember 2024 um 12:56

L’économie circulaire et les défis des changements climatiques auxquels fait face la région du Maghreb, est la thématique d’un atelier régional, dont les travaux ont démarré, lundi, à Tunis et se poursuivront jusqu’au 5 décembre 2024, avec la participation d’une vingtaine de journalistes de Tunisie, Maroc et Algérie et d’experts et représentants de structures intervenantes.

Organisé à l’initiative du Réseau des journalistes africains spécialisés en développement durable et en changement climatique « Afrique 21 », cet atelier s’attaque en particulier à la question de l’adaptation des économies régionales, des productions et de la société de consommation face aux effets du changement climatique, de la désertification et de l’aridification des terres.

Les journalistes de divers médias seront initiés aux principes et concepts de l’économie circulaire, un vecteur de transition écologique et de réduction de la pression sur les ressources naturelles, surtout de la région du Maghreb, l’une des plus exposées au monde à la menace du dérèglement climatique.

En effet, le Maghreb n’est pas la seule région qui gagnerait à développer ce créneau d’économie circulaire, puisque la majorité du système économique dans le monde actuel est basé sur une utilisation linéaire excessive des matières premières. Ce modèle n’est plus soutenable à long terme face aux défis environnementaux et climatiques d’une planète aux ressources limitées, estiment les organisateurs de cet atelier.

L’économie circulaire se présente ainsi, comme une alternative qui aidera à préserver les ressources et l’environnement et aussi la santé. Elle permettra également, le développement économique et industriel des territoires et la réduction des pertes et gaspillages, dans un contexte de plus en plus compliqué lié aux effets du changement climatique.

A l’échelle africaine, l’Union africaine et la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement ont reconnu la circularité comme un domaine d’intérêt pour les programmes de relance respectifs qu’elles ont lancés à la suite de la pandémie de Covid-19 (le plan de relance continental connu sous le nom de « stimulus vert »). Plusieurs pays africains ont également intégré l’économie circulaire dans leurs contributions déterminées au niveau national (CDN) et certains, dont la Tunisie sont en train d’élaborer des plans d’action nationaux pour l’économie circulaire.

Toutefois, le rythme de transition vers des modèles plus écologiques est très lent. Selon le dernier rapport « Circularity Gap report » ou « Rapport sur l’écart de circularité », qui met en lumière la nécessité de restructurer nos modèles économiques, en seulement 6 ans (de 2018 à 2023), l’humanité a utilisé plus d’un demi-trillion de tonnes de matériaux. « Cette quantité représente 28% de l’ensemble des matériaux consommés par l’humanité depuis le début du 20ème siècle ».

Cette consommation excessive est principalement attribuable à quatre systèmes mondiaux : l’alimentation, l’environnement bâti, les biens manufacturés et la mobilité, selon le même rapport.

Pour les organisateurs de cet atelier (Réseau Afrique 21, ministère de l’Environnement, l’Union européenne (Programme d’appui aux médias en Tunisie/PAMT), la GIZ (Projet d’appui à la gouvernance environnementale et climatique pour une transition écologique en Tunisie), le Forum national d’adaptation au changement climatique (FNAC) et l’ambassade de Suisse à Tunis), initier les médias aux concepts de l’économie circulaire aiderait à vulgariser et à sensibiliser le public à la nécessité de rationaliser la consommation et de muter vers des pratiques plus écologiques. Il s’agit également d’attirer l’attention des politiques publiques et des initiatives privées sur cette alternative de circularité doublement bénéfique sur le plan économique et environnemental.

À l’ouverture de l’atelier, le secrétaire général de l’association Africa21, Julien Chambolle a déclaré, « notre programme qui compte aujourd’hui plus de 850 journalistes bénéficiaires dans 43 pays d’Afrique a pour objectifs d’aider les journalistes à développer une expertise de base sur les enjeux du développement durable, à leur donner accès à des sources d’informations primaires de haute qualité, à des experts internationaux, aux organisations acteurs de la mise en œuvre des ODD et en particulier les organisations internationales ». « Il s’agit aussi de leur offrir des opportunités comme par exemple l’organisation de délégations pour couvrir les grands événements internationaux comme c’était le cas l’an passé à la COP 28, et ce grâce au soutien de la Banque africaine de développement ».

En plus des interventions d’experts, des visites à des projets d’économie circulaire en Tunisie sont programmés dans le cadre de cette formation.

Avec TAP

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Bulletin environnement de décembre 2024

02. Dezember 2024 um 12:44

En parlant d’environnement, Kerkennah préserve son patrimoine culinaire et culturel

Pour mettre en valeur le riche patrimoine matériel et immatériel de l’archipel de Kerkennah, des associations de Béni Khedache, Djerba (gouvernorat de Médenine), Tozeur et Sfax ont participé à « la “Caravane de la Route de la Gastronomie en Tunisie”, qui a démarré le 29 novembre et se poursuit jusqu’au 1 er décembre 2024, à l’initiative de l’association « Tawassoul Al-Ajyal » de Sfax et le réseau des associations de la Route de la Gastronomie en Tunisie.

Cet événement est organisé dans le cadre de la deuxième édition du Festival de la Route de la Gastronomie du Poulpe, un événement initié l’an dernier par l’association Tawassoul Al-Ajyal.

Des acteurs clés du développement, des composantes de la société civile et des professionnels des secteurs touristique, culturel et agricole, en plus de pêcheurs et artisans, ont pris part aux travaux de cette manifestation, dont l’objectif est de préserver et promouvoir les traditions locales.

La création de routes gastronomiques s’inscrit dans le cadre du projet Renforcement du tourisme durable en Tunisie, soutenu par l’agence de coopération allemande GIZ et cofinancé par l’Union européenne dans le cadre du programme Tounes Wijhetouna ».

Les institutions financières sur la voie de la décarbonation

Un deuxième atelier de renforcement des capacités intitulé « Empreinte carbone et décarbonation des institutions financières-IFs », a été organisé, jeudi, 28 novembre 2024, par le Conseil Bancaire et Financier, le Ministère de l’Environnement et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Des acteurs clés du secteur bancaire et financier, notamment des représentants des ministères, des institutions bancaires, des compagnies d’assurance, des SICAR ont, été initiés au calcul de l’empreinte carbone de leurs portefeuilles financiers. Il s’agit de renforcer leurs capacités autour des principes méthodologiques du calcul des empreintes carbone des institutions financières, étape essentielle pour comprendre et réduire leur impact sur l’environnement.

Kraten (Kerkennah): Les chalutiers continuent de détruire les fonds marins de l’archipel

Les côtes nord de l’archipel de Kerkennah enregistre depuis plusieurs semaines l’afflux d’un grand nombre de chalutiers qui procèdent au dragage du fond au mépris de toutes les considérations légales, écologiques et socioéconomiques, a dénoncé l’Association Kraten de développement durable, de culture et de loisirs dans un communiqué.

L’association, qui a recueilli les témoignages de plusieurs pêcheurs artisanaux à ce propos, a réitéré son appel aux autorités locales et nationales à intervenir pour mettre fin à cette pratique interdite par la loi et qui met en danger le fond marin des îles. Cette pratique constitue également, une menace pour les sources de revenus des pêcheurs artisanaux. Des correspondances ont été adressées, dans ce sens par l’association aux autorités y compris la présidence du gouvernement.

Pour elle, en dépit de multiples alertes lancées « l’Etat continue à faire la sourde oreille face aux préoccupations des marins-pêcheurs et des violations quotidiennes de la loi ».

La situation environnementale se dégrade au quotidien à Kerkennah et l’impact est catastrophique sur les habitants, estime l’association. « Après la disparition de l’éponge depuis quelques années et l’extermination en cours de la poulpe dont la pêche en dehors de la saison continue, les chalutiers continuent la pêche à la drague provoquant la désertification totale des fonds marins au nord de l’archipel » a ajouté l’association, tirant la sonnette d’alarme sur les violences sociales qui peuvent découler de la disparition des sources de revenus des habitants de ces îles.

Les interventions du Fonds de dépollution étendues à l’économie verte, bleue et circulaire

Les interventions du Fonds de dépollution sont désormais étendues à l’économie verte, bleue et circulaire, en vertu d’un amendement de l’article 58 du projet de Loi de finances 2025 (PLF).

Cet article a été adopté, jeudi, 28 novembre 2024, par l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), avec 89 voix pour, 5 abstentions et 24 voix contre, et ce dans le cadre des plénières réservées à l’examen du PLF 2025.

L’article amendé prévoit la mise en place d’une ligne de financement pour accorder des prêts à moyen et long terme à des conditions favorables aux jeunes entrepreneurs et aux entreprises, pour financer, créer et développer des projets dans le domaine de l’économie verte, bleue et circulaire.

Une dotation de 20 millions de dinars sur les ressources du « Fonds de dépollution » sera allouée à cette ligne, dont la gestion sera confiée aux banques dans le cadre de conventions conclues avec le ministère des Finances et le ministère de l’Environnement.

Le Fonds de Dépollution est un fonds spécial du trésor créé en vertu de la loi n° 92/122 du 29 décembre 1992, portant loi des finances pour la gestion 1993. Le FODEP a pour principales missions d’encourager les entreprises à réaliser des projets visant à protéger l’environnement contre la pollution occasionnée par leurs activités, ou les inciter à mettre en place des projets de réhabilitation et d’amélioration du rendement épuratoire des installations de dépollution déjà existantes.

Hackathon méditerranéen de la jeunesse pour l’eau

Le Hackathon méditerranéen de la jeunesse pour l’eau aura lieu du 25 au 28 février 2025, à Fès au Maroc, à l’initiative de l’Union pour la Méditerranée (UpM). Il est ouvert aux jeunes innovateurs ressortissants des Etats membres de l’UpM âgés de 18 à 35 ans. Ces jeunes doivent être intéressés par « la conception des solutions créatives pour relever les défis et saisir les opportunités liés au Nexus Eau-Énergie-Alimentation-Écosystèmes (WEFE) », selon l’UpM.

Il s’agit de former des équipes composées de 2 à 3 membres, prêtes à réfléchir et à identifier des solutions pour des problématiques urgentes liées à l’eau, à l’énergie, à l’alimentation et aux écosystèmes. Les trois meilleurs projets seront sélectionnés le dernier jour et bénéficieront d’un soutien technique et financier dans les mois suivants.

L’équipe gagnante recevra 3 000 euros (environ 9 963,8 dinars), tandis que les deux équipes finalistes recevront chacune 1 000 euros (environ 3 320 dinars). Les équipes lauréates bénéficieront également d’un mentorat continu pour perfectionner et développer leurs solutions, garantissant un impact durable.

Les candidatures par équipe doivent être soumis avant le 13 décembre 2024.

De nouveau, les lobbyistes du fossile fortement présents à la Conférence du climat

Une forte présence des lobbyistes des énergies fossiles a été constatée à la 29e Conférence des Parties (COP29) sur le climat, qui s’est déroulé à Bakou en Azerbaijan, du 11 au 22 novembre 2024.

Selon la coalition d’ONG « Kick Big Polluters Out », pas moins de 1 773 lobbyistes liés à ce secteur ont participé cette année à la Conférence de l’ONU sur le climat, un chiffre qui suscite l’inquiétude des acteurs engagés dans la lutte contre le réchauffement climatique.

La prolifération des lobbyistes issus des énergies fossiles au sein des COP est une tendance qui ne cesse de croître. En 2023, leur nombre à Bakou dépasse même les délégations nationales, à l’exception de celles de l’Azerbaïdjan, du Brésil et de la Turquie.

Ces représentants pourraient éclipser les voix des pays les plus vulnérables au changement climatique. À titre d’exemple, la délégation combinée des dix nations les plus exposées aux effets climatiques (Tchad, Îles Salomon, Niger, Micronésie, Guinée-Bissau, Somalie, Tonga, Érythrée, Soudan et Mali) compte seulement 1 033 délégués, bien moins nombreux.

Textile: Seulement 0,3% des matériaux utilisés proviennent de sources recyclées

Seulement 0,3 % des matériaux utilisés par l’industrie textile mondiale proviennent de sources recyclées, et il n’y a pratiquement pas de recyclage de textile à textile, constate le rapport Circularity Gap Report Textiles récemment publié par l’organisation d’impact Circle Economy et la Fondation H&M.

L’industrie textile mondiale, y compris la mode et les textiles d’intérieur, consomme 3,25 milliards de tonnes de ressources chaque année pour produire des articles de plus en plus éphémères. Seulement 0,3 % de ces matériaux proviennent de sources recyclées, principalement des bouteilles en plastique.

L’utilisation de textiles recyclés dans la production reste minime, tandis que les fibres synthétiques dérivées du pétrole, comme le polyester, gagnent du terrain et représentent désormais 63 % des matériaux utilisés pour fabriquer nos vêtements, selon ce même rapport, qui appelle à une action urgente pour réduire l’impact environnemental de l’industrie en adoptant les principes de l’économie circulaire tels que la réutilisation, le recyclage et la « slow fashion ».

L’un des principaux obstacles à la circularité des textiles est la surproduction de vêtements bon marché, de qualité médiocre et essentiellement synthétiques, les marques de grande distribution sortant aujourd’hui jusqu’à 24 collections par an.

L’industrie textile est devenue l’une des plus grandes consommatrices de ressources, ce qui entraîne des dommages environnementaux dans le monde entier.

Le rapport estime que le secteur contribue pour près de 3,5 % aux émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) liées au changement climatique, pour 5 % à la surcharge en nutriments qui perturbe les écosystèmes marins et d’eau douce, et pour 3,5 % à la pénurie d’eau.

L’économie circulaire gagne en popularité, mais manque d’action. Les rapports sur l’écart de circularité ont fourni une analyse et une théorie cruciales sur l’état mondial de la circularité depuis 2019.

Avec TAP

L’article Bulletin environnement de décembre 2024 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Atelier régional à Tunis : L’économie circulaire face aux défis climatiques du Maghreb

02. Dezember 2024 um 13:05

L’économie circulaire et les défis des changements climatiques auxquels fait face la région du Maghreb, est la thématique d’un atelier régional, dont les travaux ont démarré, lundi, à Tunis et se poursuivront jusqu’au 5 décembre 2024, avec la participation d’une vingtaine de journalistes de Tunisie, Maroc et Algérie et d’experts et représentants de structures intervenantes.

Organisé à l’initiative du Réseau des journalistes africains spécialisés en développement durable et en changement climatique “Afrique 21”, cet atelier s’attaque en particulier à la question de l’adaptation des économies régionales, des productions et de la société de consommation face aux effets du changement climatique, de la désertification et de l’aridification des terres.

Les journalistes de divers médias seront initiés aux principes et concepts de l’économie circulaire, un vecteur de transition écologique et de réduction de la pression sur les ressources naturelles, surtout de la région du Maghreb, l’une des plus exposées au monde à la menace du dérèglement climatique.

En effet, le Maghreb n’est pas la seule région qui gagnerait à développer ce créneau d’économie circulaire, puisque la majorité du système économique dans le monde actuel est basé sur une utilisation linéaire excessive des matières premières. Ce modèle n’est plus soutenable à long terme face aux défis environnementaux et climatiques d’une planète aux ressources limitées, estiment les organisateurs de cet atelier.

L’économie circulaire se présente ainsi, comme une alternative qui aidera à préserver les ressources et l’environnement et aussi la santé. Elle permettra également, le développement économique et industriel des territoires et la réduction des pertes et gaspillages, dans un contexte de plus en plus compliqué lié aux effets du changement climatique.

A l’échelle africaine, l’Union africaine et la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement ont reconnu la circularité comme un domaine d’intérêt pour les programmes de relance respectifs qu’elles ont lancés à la suite de la pandémie de Covid-19 (le plan de relance continental connu sous le nom de “stimulus vert”). Plusieurs pays africains ont également intégré l’économie circulaire dans leurs contributions déterminées au niveau national (CDN) et certains, dont la Tunisie sont en train d’élaborer des plans d’action nationaux pour l’économie circulaire.

Toutefois, le rythme de transition vers des modèles plus écologiques est très lent. Selon le dernier rapport “Circularity Gap report” ou “Rapport sur l’écart de circularité”, qui met en lumière la nécessité de restructurer nos modèles économiques, en seulement 6 ans (de 2018 à 2023), l’humanité a utilisé plus d’un demi-trillion de tonnes de matériaux. “Cette quantité représente 28% de l’ensemble des matériaux consommés par l’humanité depuis le début du 20ème siècle”.

Cette consommation excessive est principalement attribuable à quatre systèmes mondiaux : l’alimentation, l’environnement bâti, les biens manufacturés et la mobilité, selon le même rapport.

Pour les organisateurs de cet atelier (Réseau Afrique 21, ministère de l’Environnement, l’Union européenne (Programme d’appui aux médias en Tunisie/PAMT), la GIZ (Projet d’appui à la gouvernance environnementale et climatique pour une transition écologique en Tunisie), le Forum national d’adaptation au changement climatique (FNAC) et l’ambassade de Suisse à Tunis), initier les médias aux concepts de l’économie circulaire aiderait à vulgariser et à sensibiliser le public à la nécessité de rationaliser la consommation et de muter vers des pratiques plus écologiques. Il s’agit également d’attirer l’attention des politiques publiques et des initiatives privées sur cette alternative de circularité doublement bénéfique sur le plan économique et environnemental.

À l’ouverture de l’atelier, le secrétaire général de l’association Africa21, Julien Chambolle a déclaré, “notre programme qui compte aujourd’hui plus de 850 journalistes bénéficiaires dans 43 pays d’Afrique a pour objectifs d’aider les journalistes à développer une expertise de base sur les enjeux du développement durable, à leur donner accès à des sources d’informations primaires de haute qualité, à des experts internationaux, aux organisations acteurs de la mise en œuvre des ODD et en particulier les organisations internationales”. “Il s’agit aussi de leur offrir des opportunités comme par exemple l’organisation de délégations pour couvrir les grands événements internationaux comme c’était le cas l’an passé à la COP 28, et ce grâce au soutien de la Banque africaine de développement”.

En plus des interventions d’experts, des visites à des projets d’économie circulaire en Tunisie sont programmés dans le cadre de cette formation.

Système fiscal : Pourquoi devons-nous réduire le déficit budgétaire uniquement par les impôts !

02. Dezember 2024 um 12:00
Crabone
Environnement

Quelques lignes qui disent tout à propos du rapport établi par la Banque mondiale sur le système fiscal tunisien publié récemment. Hechmi Alaya commente : « Sur les neuf points abordé par la BM, la fiscalité́ n’est qu’un point parmi d’autres qui est abordé en dernier, pour justifier la seule mesure prête à l’emploi qu’il comporte : introduire un nouvel impôt qui serait supporté par les entreprises (une taxe carbone) pour financer une économie qui serait à la fois, plus juste et plus résiliente au climat ; une économie à même de produire plus tout en préservant les ressources en eau (économie verte) et capable de vaincre la pauvreté”.

Ceci alors que la Tunisie, rappelle l’auteur des lignes a réussi à collecter un niveau relativement élevé de recettes fiscales. Pareils “propositions” encouragent le pays à continuer sur une politique qui ne se soucie guère de l’avenir (investissement) mais pénalise la croissance et les plus modestes en aggravant leur appauvrissement.  

Ainsi, les plus grands désastres climatiques sont causés par les pays industrialisés et les pays les plus démunis doivent en payer le prix. L’histoire est un éternel recommencement. A chaque fois que les puissants du monde déclenchent des catastrophes, ceux qui paient sont les petits. Le réchauffement climatique en est une et est à l’origine d’épisodes d’extrême chaleur ou de phénomènes météorologiques extrêmes en Afrique.

Selon l’OMM, “ces 60 dernières années, l’Afrique s’est réchauffée plus rapidement que le reste du monde. En 2023, le continent a enduré des vagues de chaleur mortelles, de fortes pluies, des inondations, des cyclones tropicaux et des sécheresses prolongées”.

Pourquoi ce réchauffement climatique ? Parce que le monde industrialisé a usé plus qu’il n’en faut des combustibles fossiles, charbon, pétrole et gaz, grands contributeurs au changement climatique mondial et responsables de plus de 75% des émissions mondiales de gaz à effet de serre et de près de 90% de toutes les émissions de dioxyde de carbone fréquents qui les accompagnent sans oublier la déforestation entrainant la perte de l’immense capacité de stockage du carbone des forets et libérant le dioxyde de carbone aggravant l’effet de serre.

“La Banque mondiale semble ignorer les véritables responsables du réchauffement climatique et impose aux pays en développement des solutions inadaptées.”

Pour rappel, les pays les plus peuplés et industrialisés apparaissent en haut du classement des pays les plus pollueurs au monde. Les trois pays les plus gros émetteurs de CO2 sont la Chine responsable à hauteur de 32,9% des émissions de CO2, en grande partie dues à l’exportation de biens de consommation et à sa forte dépendance au charbon, les États-Unis responsables à hauteur de 12,6% et l’Inde responsable à hauteur de 7,0%.

Donc les responsables des pandémies et des fléaux naturels sont les pays développés, “civilisés” riches et ceux qui doivent payer la facture des fléaux en question, sont les pays démunis et pauvres parce que la nature ne les a pas bien nantis ou parce que les grands du monde ont décidé que les maintenir dans un état continuel de dépendance leur permettra de préserver leurs intérêts géoéconomiques et leurs positionnements stratégiques.

Ce sont les néocolonialistes du 21ème siècle qui préfèrent expliquer le sous développement des pays africains par la corruption ou le déficit démocratique, ceci lorsque les dictateurs qu’ils ont poussé au pouvoir ne servent pas leurs intérêts !

Il est quand même bizarre que la banque mondiale change de posture suivant le changement des régimes politiques dans un pays comme la Tunisie surfant sur la vague du moment. Ainsi, elle décrivait la Tunisie, avant la chute provoquée du régime Ben Ali, comme étant le bon élève de l’Afrique, a subitement réalisé en 2014, dans sa publication “La révolution inachevée” que l’État tunisien, du temps du président déchu, était au service des proches et de la corruption.

“La Tunisie, victime du changement climatique, est également victime des politiques économiques imposées par les institutions internationales.”

La Banque mondiale prétendument plus humaine que le Fonds monétaire international (sic) propose cette année à un pays très imaginatif en matière d’impôts et de taxes une nouvelle taxe : la taxe carbone ! Pour info, les émissions de CO2 en 2022 étaient de 35,915 mégatonnes, faisant de la Tunisie le 115e pays dans le classement des pays par émissions de CO2, composé de 184 pays, dans lequel les pays sont classés du moins au plus polluant.

Greenpeace a, selon un article de notre confrère Mohsen Tiss publié sur l’économiste maghrébin en 2019, se basant sur des données recueillies par les satellites de la NASA, montré que 6 pays de la région MENA figurent parmi les 25 pays les plus pollueurs du monde. La Tunisie n’y figure pas.

Dans ce classement, l’Arabie saoudite est classée au premier rang dans le monde arabe en termes d’émissions de dioxyde de soufre et au sixième rang mondial, suivie des Émirats Arabes Unis (14e).

Taxer plus systématiquement les émissions de carbone de la production augmenterait il le taux de croissance

La Tunisie n’est pas le pire pollueur de la région ou du monde d’autant plus que depuis 2011, nous assistons à une désindustrialisation inquiétante dans un pays où les principaux polluants sont le dioxyde d’azote provenant du trafic routier ou des fourneaux à gaz.

Donc si taxe, il y a, elle devrait viser aussi bien les industriels que les conducteurs automobiles d’ores et déjà surtaxés, tout le secteur du transport public devrait lui aussi s’acquitter des nouvelles taxes.

“Il est urgent de revoir les modèles de développement économique pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique.”

Mais de nouvelles taxes, quelle que soient leurs appellations pourraient elles remettre sur pied budget et économie du pays ? “Taxer plus systématiquement les émissions de carbone de la production” augmenterait il le taux de croissance du pays qui augmenterait les ressources de l’État ?  “Permettrait-il à la Tunisie d’éviter de perdre des recettes fiscales et d’internaliser les externalités environnementales négatives de la production de manière efficace” ? S’attaquer de nouveau, dans ses rapports, à ceux qui détiennent le capital résoudra-t-il le problème de la récession économique du pays ?

Rien de moins sûr, tout dans un pays qui est déjà sur pied de guerre dans les politiques de lutte contre le réchauffement climatique avec une réelle prise de conscience dans certains pans du secteur privé.

C’est peut-être la raison pour laquelle Hechmi Alaya a commenté “ironiquement” la nouvelle “directive” de la banque mondiale : “Le rapport sur l’équité et l’efficacité du système fiscal tunisien, ne comporte aucune analyse sur la situation économique du pays que les lecteurs d’Ecoweek ne sachent déjà. En revanche, il s’agit d’un rapport qui s’inscrit dans la nouvelle doxa de la Banque : le réchauffement climatique et la pauvreté sont désormais les défis majeurs qui s’ajoutent à ceux dont souffre notre pays.

L’effort à fournir consiste à agir (investir) pour réduire la pauvreté tout en relevant les défis du climat. Pour la Banque, la solution de ces problèmes réside dans l’introduction d’un impôt nouveau. Une taxe carbone qui frapperait les revenus des individus les plus riches ; ceux qui détiennent le capital.

Une préconisation qu’elle justifie par le fait que le taux effectif d’imposition du travail est en Tunisie, plus élevé par rapport au capital. Une mesure aussi ragoûtante que tentante pour un État en quête désespérée de recettes, pour financer une politique redistributive qui est en train de pénaliser la croissance et d’appauvrir les plus démunis”.

Nous l’avons mentionné au début de l’article, M. Alaya a tout analysé, a tout résumé. Il revient maintenant à la B.M d’écouter d’autres voix que celles qu’elle considère comme plus valables ou plus “raisonnables”.

Amel Belhadj Ali

Météo : jusqu’à 20 degrés attendus ce 2 décembre

02. Dezember 2024 um 07:41

Selon les prévisions de  l’Institut national de la météorologie (INM) pour ce lundi 2 décembre 2024, le temps sera marqué par des passages nuageux sur l’ensemble du pays.

Les températures seront en légère hausse, comprises entre 15 et 20 degrés, en passant par 13 degrés sur les hauteurs.

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Météo: nuages et pluies éparses

30. November 2024 um 20:44

Selon les prévisions de l’Institut national de météorologie, le temps sera très nuageux au cours de la nuit du 30 novembre, avec des pluies éparses près des côtes.

Quant aux températures, elles seront comprises entre 12 et 16 degrés au nord et sur les côtes, entre 8 et 12 degrés à l’intérieur des terres, et pas plus que 6 degrés sur les hauteurs ouest.

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Que nous réserve la météo pour ce 30 novembre?

30. November 2024 um 08:06

Les prévisions de l’Institut national de la météorologie pour le samedi 30 novembre 2024 font état d’un temps qui sera marqué par des nuages parfois denses au nord, avec des pluies éparses.

La mer sera très agitée, localement agitée au nord et agitée à très agitée sur la côte est.

Quant aux températures, elles varieront entre 13 et 23 degrés au nord et au sud du pays.

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Météo : Pluies en quantités variables sur le nord

29. November 2024 um 20:37

Nuages parfois denses avec pluies faibles et éparses sur le nord la nuit. Apparition de cellules orageuses locales accompagnées de pluies en quantités moyennes, notamment sur les régions de l’extrême nord et la partie nord du gouvernorat de Nabeul. Nuages passagers sur le centre et le sud.

Vent de Secteur Ouest sur le nord et le centre et de Secteur Sud sur le sud, faible à modéré et devenant relativement fort à fort sur le nord et prés des côtes.

Mer houleuse dans le nord et peu agitée à agitée, puis très agitée ailleurs.

Températures comprises la nuit entre 12 et 16 °C dans les régions côtières, entre 8 et 12 °C à l’intérieur du pays et aux alentours de 6 °C sur les hauteurs ouest.

Avec TAP

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IPDAYS 2024 : accélérer les transitions écologique, technologique et entrepreneuriale pour un avenir durable

29. November 2024 um 16:55

La troisième édition des InnoPreneurs Days (IPdays 2024), organisée par RedStart Tunisie a lieu  les 28 et 29 novembre à Hammamet, ont mis en lumière l’urgence des transitions écologique, technologique et entrepreneuriale.

Cet événement, devenu incontournable pour les entrepreneurs, a rassemblé des experts pour discuter de l’importance de s’adapter aux mutations rapides dans des secteurs clés tels que la durabilité environnementale et l’intelligence artificielle.

Qui dit transition écologique, dit une  évolution vers un nouveau modèle économique et social qui apporte une solution globale et pérenne. Ce qui permet de répondre aux défis climatiques. A savoir, l’adoption de pratiques durables ainsi qu’une économie circulaire. Tout en visant à préserver les ressources naturelles tout en soutenant la croissance économique.

Une chose est certaine, il est du devoir des  entreprises d’ innover. Et ce dans le but de  réduire leur empreinte carbone et d’intégrer des solutions respectueuses de l’environnement dans leurs modèles d’affaires. 

Par ailleurs, la transition technologique n’est pas en reste. Elle est catalysée par  des innovations comme l’intelligence artificielle et les technologies DeepTech. Ces outils permettent de résoudre des problèmes complexes liés à la durabilité et à l’efficacité, tout en améliorant l’impact social des entreprises. 

Ainsi les panélistes ont mis l’accent  sur la réinvention des processus économiques pour renforcer leur durabilité. 

Quant à la transition entrepreneuriale, elle est devenue un tournant décisif en Tunisie, Car non seulement elle  met en avant les compétences nécessaires pour que les entrepreneurs deviennent des agents de changement, mais elle inclut  la nécessité d’adopter une mentalité axée sur l’innovation et la durabilité, permettant à aller vers des actions concrètes

Les IPDAYS ont proposé divers ateliers et panels, abordant des sujets tels que :

  • Pilotage financier vers le succès
  • Compréhension et réduction de l’empreinte carbone
  • Impact des technologies immersives sur le comportement des consommateurs
  • Intelligence artificielle et décarbonation

Enfin, les IPDAYS 2024 ont souligné l’importance cruciale de combiner écologie, technologie et entrepreneuriat pour construire un avenir résilient. En intégrant ces trois dimensions, les entreprises peuvent non seulement répondre aux exigences environnementales actuelles mais aussi saisir de nouvelles opportunités commerciales dans un marché en pleine évolution.

 

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PLF 2025 : L’ARP vote une ligne de financement pour soutenir les projets verts et bleus en Tunisie

Von: walid
29. November 2024 um 09:50

L’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) a adopté, jeudi, lors d’une plénière tenue au palais du Bardo, l’article 58 amendé du projet de Loi de finances 2025, relatif à l’encouragement de la création de projets dans l’économie verte, bleue et circulaire, avec 89 voix pour, 5 abstentions et 24 voix contre.

Cet amendement concerne l’élargissement du champ d’intervention du “Fonds de dépollution” aux investissements dans les domaines de l’économie verte, bleue et circulaire.

Cet article prévoit la mise en place d’une ligne de financement pour accorder des prêts à moyen et long terme à des conditions favorables aux jeunes entrepreneurs et aux entreprises, pour financer, créer et développer des projets dans le domaine de l’économie verte, bleue et circulaire.

Une dotation de 20 millions de dinars sur les ressources du “Fonds de dépollution” sera allouée à cette ligne, dont la gestion sera confiée aux banques dans le cadre de conventions conclues avec le ministère des Finances et le ministère de l’Environnement.

Le Fonds de Dépollution est un fonds spécial du trésor créé en vertu de la loi n° 92/122 du 29 décembre 1992, portant loi des finances pour la gestion 1993. Le FODEP a pour principales missions d’encourager les entreprises à réaliser des projets visant à protéger l’environnement contre la pollution occasionnée par leurs activités, ou les inciter à mettre en place des projets de réhabilitation et d’amélioration du rendement épuratoire des installations de dépollution déjà existantes.

Il contribue également, à renforcer le volet curatif en incitant, à travers des financements appropriés, à l’utilisation des technologies propres et non polluantes, et à soutenir l’effort national en matière de mise à niveau environnementale des entreprises.

Météo : jusqu’à 23 degrés attendus ce 29 novembre 

29. November 2024 um 08:04

L’Institut national de la météorologie (INM) prévoit, pour vendredi 29 novembre 2024, des températures relativement stables. Les maximales serontcomprises entre 18 et 23 degrés. Mais on attend 16 degrés sur les hauteurs de l’ouest.

Le temps sera nuageux dans la plupart des régions et les nuages seront denses pendant la nuit dans les zones côtières du nord, avec des pluies éparses.

La mer sera agitée à localement très agitée au nord.

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