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Heute — 12. Oktober 2025Haupt-Feeds

Gabès : Sami Jallouli appelle à un démantèlement du complexe chimique

12. Oktober 2025 um 11:18

Depuis des années, la ville de Gabès est confrontée à une grave crise de pollution environnementale et sanitaire, devenue aujourd’hui une situation chronique. Ce sont les habitants eux-mêmes qui alertent depuis des années sur la détérioration de leur cadre de vie, devenu toxique.

La source principale de cette pollution est le complexe chimique présent dans la région, ainsi que ses diverses unités industrielles spécialisées dans le traitement du phosphore. Les gaz toxiques et polluants qu’elles émettent affectent non seulement les habitants de la région, mais provoquent aussi de lourds dégâts sur la biodiversité.

La faune marine est particulièrement touchée par cette contamination : un épuisement massif des espèces marines, notamment les poissons, ainsi qu’une forte baisse des stocks halieutiques impactent sévèrement les moyens de subsistance des pêcheurs locaux. Par ailleurs, la pollution gagne aussi les champs des oasis et les plantations de grenadiers, symbole identitaire fort de Gabès.

Sami JallouliFace à cette situation devenue intenable, une décision urgente s’impose pour stopper la crise. Selon le politologue Sami Jallouli, il est désormais inévitable de démanteler le complexe chimique et de le déplacer hors de la ville. À défaut, l’investissement dans des technologies propres, inspirées des pays pionniers, est indispensable.

L’appel à démanteler les structures polluantes n’est pas nouveau. Il est nécessaire de choisir un emplacement éloigné des zones habitées, agricoles et maritimes.

Gabès doit pouvoir retrouver son air pur. Les habitants, qui ont largement contribué au développement du pays, ont droit à un environnement sain.

Si la pollution est un phénomène qui touche plusieurs régions du pays, la situation à Gabès reste une priorité absolue. L’action prendra du temps, mais il est crucial d’agir dès aujourd’hui, sans délai.

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Gabès : partis solidaires, appel aux solutions urgentes

12. Oktober 2025 um 08:10

Plusieurs partis politiques ont exprimé leur solidarité avec le mouvement de protestation lancé par les habitants de Gabès, qui dénoncent les récents cas d’asphyxie provoqués par les gaz toxiques émis par les unités industrielles du Groupe Chimique Tunisien (GCT).

Le parti « Al Joumhouri » a appelé à une réaction face aux graves impacts environnementaux liés aux émissions de gaz toxiques et au rejet des déchets de phosphogypse, qui nuisent autant à la faune marine qu’aux populations locales. De son côté, le parti du mouvement Echaâb a vivement critiqué la lenteur des gouvernements successifs dans le traitement de cette crise et a réclamé le lancement de projets concrets pour protéger l’environnement régional.

Par ailleurs, environ 25 organismes et associations, parmi lesquels le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) et la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme (LTDH), ont demandé samedi la mise en œuvre stricte de la décision ministérielle de juin 2017 ordonnant le démantèlement des unités industrielles polluantes du GCT.
Cette mobilisation conjointe traduit une volonté forte d’agir rapidement pour préserver la santé publique et l’écosystème de la région de Gabès.

Avec TAP

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Gestern — 11. Oktober 2025Haupt-Feeds

Météo – Attention aux fortes pluies et perturbations météorologiques

11. Oktober 2025 um 16:17

Des pluies sont attendues sur le nord de la Tunisie à partir de ce week-end, lesquelles pluies pourraient s’intensifier au cours de la semaine prochaine, selon Amer Bahbha, expert en météorologie et professeur agrégé de géographie.

Ainsi, entre samedi 11 et lundi 13 octobre, des averses faibles et localisées devraient toucher principalement le nord du pays ainsi que certaines zones du littoral est, notamment Nabeul, Sousse, Mahdia et Monastir. Ces précipitations marqueront le début d’une perturbation météorologique plus marquée à partir du mardi 14 octobre.

À partir de cette date, les pluies devraient gagner en intensité et s’étendre vers le centre du pays, affectant particulièrement les régions du nord-est et du centre-est, y compris le Sahel, Sfax et le Cap Bon. Selon Bahbha, cet épisode pluvieux pourrait se prolonger au-delà du 20 octobre, indiquant un retour d’une activité atmosphérique soutenue.

Face à cette situation, l’expert appelle les citoyens ainsi que les autorités locales à la vigilance, notamment dès dimanche et lundi où le risque de perturbations météorologiques commencera à s’accentuer. Il recommande également de suivre attentivement les bulletins de l’Institut national de la météorologie (INM) pour rester informé de l’évolution de la situation.

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Plages de Monastir : un projet de 155 millions de dinars pour stopper l’érosion

11. Oktober 2025 um 12:40

Le projet de protection des plages de la ville de Monastir contre l’érosion, est actuellement en phase d’appel d’offres.

Ce projet, dont le coût est estimé à environ 155 millions de dinars, a été au centre d’une séance de travail tenue au siège du gouvernorat.

Il repose sur plusieurs composantes, notamment l’alimentation des plages avec de grandes quantités de sable marin, et l’installation de barrières pour réduire la force des courants marins et des vagues qui provoquent l’érosion maritime.

Les travaux seront réalisés en trois tranches, à partir des plages s’étendant de l’Oued Hamdoun (frontières entre les gouvernorats Monastir et Sousse) en passant par la plage de Skanes jusqu’à la plage de Kraiya.

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Crise environnementale à Gabès : des élèves intoxiqués pour la deuxième fois en un mois à Chott Essalem (Vidéo)

10. Oktober 2025 um 18:07
Crise environnementale à Gabès : des élèves intoxiqués pour la deuxième fois en un mois à Chott Essalem (Vidéo)

À Gabès, la colère des habitants de Chott Essalem s’est une nouvelle fois exprimée ce vendredi, après un nouvel épisode d’intoxication touchant plusieurs élèves du collège local. Ces derniers auraient souffert de difficultés respiratoires à la suite de l’inhalation de gaz toxiques émanant, selon les protestataires, des unités industrielles du Complexe Chimique Tunisien (CCT). En […]

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Innovation Awards 2025 : les trois pépites de la transition écologique

10. Oktober 2025 um 17:06

Le salon Pollutec 2025, référence mondiale des solutions environnementales et énergétiques, a mis à l’honneur l’édition des Pollutec Innovation Awards, un concours centré sur la durabilité et l’innovation qui a rassemblé 180 candidatures.

Trois entreprises ont été récompensées pour leur excellence en performance, innovation et impact écologique : Indiggo, pour son système Vortex 150 capturant jusqu’à 80% des déchets plastiques fluviaux ; Entent, reconnue pour sa valorisation énergétique ; et Tallano Technologies, spécialisée dans la captation et le recyclage des microparticules de frein.

Ce concours, organisé avec le PEXE, illustre parfaitement le rôle de Pollutec comme plateforme internationale promouvant les avancées technologiques au service de la transition écologique, confirmant ainsi son rôle d’accélérateur majeur pour les start-ups et industriels du secteur.

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Comprendre l’empreinte et le bilan carbone : mesurer l’impact et compenser la pollution

10. Oktober 2025 um 15:46

Pour mieux agir face au changement climatique, il est essentiel de distinguer deux approches complémentaires : l’une qui mesure l’ampleur de la pollution que nous produisons, et l’autre qui évalue si nous avons réussi à compenser ou neutraliser cette pollution.

C’est dans cet esprit que Hamdi Hached a dressé un bilan de l’empreinte carbone via son post Linkedin En effet, il  estime que l’objectif principal est de déterminer notre niveau de pollution afin de guider des efforts de réduction par des changements dans les comportements ou les technologies.  Il convient de noter que l’empreinte carbone quantifie la quantité de gaz à effet de serre émise par une activité donnée, que ce soit par un individu, un produit ou un service

Le bilan carbone, plus global, sert à comparer les émissions produites avec celles qui sont absorbées ou compensées par des puits comme les forêts ou les sols. Il est souvent utilisé par des entreprises ou des nations pour vérifier si elles ont atteint la neutralité carbone, c’est-à-dire un équilibre entre ce qu’elles émettent et ce qu’elles captent.

Ainsi, la première question interpelle sur « la quantité de pollution générée », tandis que la seconde s’intéresse à  » la capacité à compenser cette pollution ». 

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Tunisie – Chatt Essalem : les habitants dénoncent la dégradation environnementale persistante

10. Oktober 2025 um 11:39

Les habitants de Chatt Essalem, à Gabès, ont observé, jeudi après-midi, un sit-in de protestation pour dénoncer la dégradation continue de la situation environnementale dans leur région.

Cette mobilisation citoyenne intervient à la suite d’un nouvel incident survenu fin septembre 2025, lorsque plusieurs élèves du collège de Chatt Essalem ont été victimes de malaises et d’étouffements provoqués par les émanations gazeuses issues des unités industrielles du Groupe Chimique Tunisien (GCT).

Les élèves avaient été transférés d’urgence à l’hôpital universitaire de Gabès, certains ayant ensuite été acheminés vers la capitale pour y recevoir des soins complémentaires.

Les participants à cette manifestation ont brandi des slogans appelant à « mettre un terme aux souffrances causées par les émissions toxiques du GCT et à « garantir le droit fondamental à un environnement sain et non pollué », tout en pointant du doigt « l’inaction des gouvernements successifs face à cette crise persistante ».

“La situation environnementale dans la région s’est considérablement détériorée et est devenue critique, les habitants vivent désormais une véritable détresse quotidienne à cause des gaz émanant des usines du GCT », a affirmé le porte-parole de l’Association El Mostakbel El Akhdhar (l’Avenir Vert) de Chatt Essalem, Bachir Fetoui, à l’agence TAP que .

“Les habitants de Chatt Essalem exigent la fermeture immédiate des unités polluantes et la mise en œuvre des décisions ministérielles de 2017, qui prévoyaient leur démantèlement progressif et la création de nouvelles installations éloignées des zones habitées”, a-t-il rappelé.

Les autorités successives n’ayant pas agi, la situation s’est aggravée, provoquant récemment des cas d’asphyxie parmi les élèves et habitants, a déploré la même source.

Face à la vétusté des installations, les habitants appellent le gouvernement à “des mesures courageuses pour mettre fin à cette pollution chronique vieille de près de cinquante ans”, conclut Fetoui.

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Envirofest 2025 fait escale à Dar Fatma : un rendez-vous pour l’art, la nature et la jeunesse à Aïn Draham

Von: walid
09. Oktober 2025 um 10:08

L’initiative environnementale « Envirofest » fera escale à, Dar Fatma, à Ain Drahem, (gouvernorat de Jendouba), les 11 et 12 octobre 2025.

Organisée en partenariat avec le bureau du Fonds Mondial pour la Nature (WWF), cette initiative a pour objectif de laisser une empreinte durable, en renforçant la capacité des communautés locales à s’engager pour la protection de la nature.

La journée du 11 octobre sera dédiée à la sensibilisation de la population locale à travers des ateliers interactifs, des discussions collectives et des actions participatives.

Sur les deux jours, un éco-village interactif sera installé, offrant au public, des projections de documentaires, des animations pédagogiques et des ateliers pratiques sur les modes de vie durables.

Un marché écologique viendra compléter l’expérience en mettant en avant les artisans et producteurs locaux de Dar Fatma.

Le programme prévoit aussi la réalisation d’un film mi-documentaire. Les enfants originaires de Dar Fatma seront accompagnés par le réalisateur « Abdelhamid Bouchnak » et son équipe, qui les initieront aux techniques du cinéma afin qu’ils puissent exprimer leur propre vision de l’environnement et des défis qu’ils rencontrent.

Ce projet collectif constituera le fil rouge du festival et sera présenté en avant-première à la Cité de la Culture de Tunis, du 18 au 20 novembre 2025, lors de l’événement de clôture de la tournée.

Au-delà de son aspect artistique, l’Envirofest s’inscrit dans la continuité des actions menées, à Dar Fatma, à travers le projet de restauration des tourbières mené par le WWF Afrique du Nord, en faveur de la conservation de ces milieux uniques et de la valorisation du patrimoine naturel et culturel local.

Le festival s’aligne avec l’objectif de WWF visant à améliorer les conditions de vie de la population locale, en renforçant l’économie locale et en favorisant la participation active des femmes et des jeunes aux dynamiques sociales, économiques et environnementales.

Après Dar Fatma, le festival poursuivra sa route dans plusieurs régions de Tunisie, dont Sfax, Sousse, Jendouba, Redeyef et Tunis.

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Pollutec Lyon 2025 : les start-up tunisiennes, ambassadrices de l’innovation verte

09. Oktober 2025 um 10:23

Dans un contexte où les défis environnementaux imposent des solutions concrètes, Pollutec 2025 s’affirme comme un rendez-vous majeur pour les acteurs de la transition écologique et industrielle. Organisé du 7 au 10 octobre 2025 à Eurexpo Lyon, le salon européen de référence confirme son rôle moteur dans la transformation verte.

Depuis 47 ans, Pollutec accompagne la mutation de l’industrie, des villes et des territoires, avec un objectif : accélérer la mise en œuvre de solutions durables. Tous les deux ans, il rassemble plus de 50 000 professionnels et 2 000 exposants, dont 200 start-up venues présenter leurs innovations.

Présent au salon Pollutec 2025, le consul général de Tunisie à Lyon, Nader Bousrih, a salué la forte présence tunisienne des start-upeurs.

Il a souligné que ces jeunes entrepreneurs, au-delà de leurs solutions technologiques à la pointe, jouent aussi un rôle de véritables ambassadeurs de la Tunisie à l’international. « Ce qui nous réunit avant tout, c’est notre attachement à la Tunisie », a-t-il déclaré.

La délégation tunisienne a participé à cet événement dans le cadre d’un programme coordonné par la Chambre de Commerce Tuniso-Française et Expertise France en Tunisie, assurant un accompagnement et un soutien aux start-up durant toute leur présence au salon.

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Golfe de Monastir : une mer en agonie sous les rejets industriels et domestiques

08. Oktober 2025 um 15:29

Des eaux stagnantes d’un noir épais, des odeurs suffocantes, des plages désertées et des barques de pêche abandonnées…

Tel est le triste décor qu’offre aujourd’hui le golfe de Monastir, jadis havre de vie marine et de loisirs pour les habitants de la région.

Depuis plus de vingt ans, ce site emblématique vit sous la menace d’une pollution chronique, transformé peu à peu en une « zone morte » où la nature agonise sous le poids des rejets domestiques et industriels.

S’étendant sur 1 700 hectares et 31 kilomètres de côtes de Ras Monastir à Ras Dimass, le golfe abrite sept villes : Monastir, Khniss, Ksibet el-Médiouni, Lamta, Sayada, Teboulba et Bekalta.

Une zone autrefois riche d’une biodiversité exceptionnelle, où prospéraient poissons, algues et crustacés.

Mais cet équilibre écologique a volé en éclats sous l’effet d’une gestion défaillante et de politiques publiques jugées « inadaptées ».

Une mer sacrifiée à l’industrialisation

« Le golfe de Monastir est le miroir d’un modèle de développement prédateur », dénonce Mounir Hsine, président du Forum économique et social (FES) local. « Depuis les années 1990, les rejets des industries textiles et le déversement d’eaux usées non traitées ont provoqué une catastrophe écologique sans précédent. »

Constat corroboré par l’ONAS (Office national de l’assainissement). La station d’épuration de Lamta-Sayada-Bouhjar, construite en 1993, a largement dépassé sa capacité initiale.

Prévue pour 1 660 m³ d’eaux usées par jour, elle en reçoit désormais plus de 6 000.

Conçue pour trois villes, elle en dessert aujourd’hui six. « Nous fonctionnons à plus de 400 % de la capacité normale », reconnaît Rachida Cherada, responsable de l’analyse des rejets industriels à l’ONAS.

Les conséquences sont désastreuses : les eaux de ruissellement et les effluents domestiques se déversent directement dans le golfe, créant une nappe noire visible depuis les hauteurs de Monastir.

Pour les riverains, la situation est devenue insupportable. Les habitants de Ksibet el-Médiouni ou de Sayada racontent qu’ils se baignaient jadis dans des eaux claires où foisonnaient les poissons.

Aujourd’hui, ils vivent dans la crainte des maladies et de la dépréciation de leur environnement.

« Nous ne pouvons plus ouvrir nos fenêtres à cause des odeurs. Nos enfants souffrent d’allergies et de problèmes respiratoires », témoigne un pêcheur de Lamta, contraint d’abandonner son activité.

Des études locales ont mis en évidence une augmentation des maladies dermatologiques et respiratoires parmi les habitants et les travailleurs de la mer.

Face à cette dégradation, plusieurs associations ont réclamé de décréter l’état d’urgence environnemental et la mise en œuvre d’un plan d’action à court et long terme pour sauver le golfe.

Des responsabilités partagées

Le président de l’Union régionale de l’industrie et du commerce, Mustapha Ben Tekia, reconnaît que « la faiblesse du contrôle » contribue à la pollution.

« Les inspections ne concernent que les entreprises légales, alors que des centaines d’ateliers et de stations de lavage opèrent sans autorisation », précise-t-il.

Il cite le cas de 400 stations de lavage de voitures non agréées dont les rejets polluent davantage que vingt entreprises industrielles réunies.

Même les sociétés conformes sont parfois contraintes de rejeter leurs eaux sans traitement, faute de capacité suffisante des stations. Pour répondre à la crise, plusieurs projets ont été étudiés.

L’ONAS prévoit une nouvelle station modulaire à Lamta (1 000 m³/jour) et deux stations industrielles à Moknine et au pôle technologique de Monastir. Mais faute de financement, ces projets restent bloqués.

« Une étude lancée en 2002 et achevée en 2009 estimait le coût à 35 millions de dinars.

Aujourd’hui, il dépasse 125 millions », explique Cherada. Les dossiers techniques sont prêts et figurent parmi les projets prioritaires inscrits pour 2025, mais les fonds manquent encore.

L’État promet d’apporter des solutions

La question a pris une tournure nationale depuis la visite surprise du président de la République le 10 juillet 2025.

Se rendant sur les lieux, il avait dénoncé un « crime environnemental » et appelé à des mesures urgentes.

Il a rappelé que le droit à un environnement sain est garanti par la Constitution et que l’État a l’obligation de le préserver.

Le ministre de l’Environnement, qui a présidé un conseil régional sur le golfe, a confirmé l’avancement des études pour les stations de Lamta-Sayada-Bouhjar et du pôle technologique, assurant que les démarches de financement sont en cours.

Selon les autorités régionales, le coût total des projets dépasse 190 millions de dinars. Des réunions sont prévues pour débloquer les fonds et lancer enfin les travaux.

Mais pour les habitants du littoral, l’urgence est déjà là. Chaque jour de retard accentue la détresse d’un écosystème qui s’asphyxie.

Et au large de Monastir, la mer, jadis bleue et vivante, continue de noircir dans l’indifférence.

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Pascal Terrasse : « Renforcer les liens entre les deux rives de la Méditerranée est une nécessité vitale »

08. Oktober 2025 um 12:30

À l’occasion du salon Pollutec (du 7 au 10 octobre 2025), à Lyon, Pascal Terrasse, directeur général adjoint du CEREMA, un centre technique national qui regroupe près de 2 500 techniciens et ingénieurs en France, explique les enjeux de cet événement majeur dédié aux métiers de l’environnement  dans une déclaration exclusive à leconomistemaghrebin.com 

« Ce salon s’inscrit dans un calendrier européen où il figure parmi les plus reconnus dans le domaine de l’environnement. Sans aller jusqu’à dire qu’il est mondialement le plus important, il est en tout cas considéré comme l’un des plus innovants. On y retrouve l’ensemble des acteurs professionnels de l’économie verte : propreté, gestion de l’eau, qualité de l’air, adaptation aux défis climatiques… C’est également un espace d’échanges privilégié, où se rencontrent des délégations venues de toute l’Europe et du monde entier. ”

Pour le CEREMA, l’événement est aussi une opportunité de dialogue international 

« C’est pour nous l’occasion d’échanger avec nos collègues de Tunisie, qui font face à des défis climatiques comparables à ceux de la périphérie méditerranéenne : littoral, changement climatique, habitabilité. Toutes les COP successives soulignent les risques croissants qui pèsent sur nos populations. En tant que décideurs publics, nous devons accompagner ces populations dans leur adaptation », poursuit-il.

Interrogé sur  les interdépendances entre l’Europe et l’Afrique, Pascal Terrasse précise : « On ne peut pas imaginer une Europe prospère si sa périphérie se porte mal. La Méditerranée n’est pas un océan : c’est un lac magnifique, mais fermé. Ce qui se passe sur l’une des rives a des conséquences directes sur l’autre. Quand l’Afrique du Nord tousse, c’est l’Europe qui s’enrhume. Les liens entre les deux rives sont profonds et doivent être renforcés, sur les plans culturel, social, sportif, économique et environnemental. » Il estime que les enjeux environnementaux dépassent toutes les autres considérations. »

Avant d’ajouter: « C’est ce qui conditionnera demain la possibilité même de vivre sur notre planète. L’enjeu n’est ni politique ni religieux : il s’agit avant tout de la survie de l’humanité. Quand l’Afrique est en difficulté, l’Europe l’est aussi et inversement. L’Europe n’a pas de leçons à donner à l’Afrique ; c’est dans la coopération et le partenariat que nous devons avancer ensemble. »

Et de conclure : « Je suis heureux d’avoir signé cette convention. C’est une fierté de voir un établissement public comme le CEREMA poursuivre ses missions à l’international, mobiliser ses chercheurs et valoriser son innovation et ses travaux tout au long de l’année. Tout cela doit contribuer, collectivement, à construire un avenir meilleur pour tous. » 

Voir vidéo en interview:

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Pollutec – Transition verte : le CITET et le Cerema unissent leurs expertises entre la Tunisie et la France

08. Oktober 2025 um 11:40

En marge du Salon Pollutec 2025, organisé à Eurexpo Lyon, le Centre International des Technologies de l’Environnement de Tunis (CITET) et le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA) ont officialisé, dans l’après midi du mardi 7 octobre 2025, un accord-cadre de coopération stratégique.

La signature s’est tenue en présence de Kmaira Ben Jannet M’Zali, Directrice Générale du CITET, et de Pascal Terrasse, Directeur Général Adjoint du CEREMA, également en charge de la stratégie, de la communication et des relations extérieures. Cet accord, né d’un échange amorcé lors de l’édition 2025 de Pollutec, vient concrétiser une ambition commune : renforcer la coopération entre les deux rives de la Méditerranée pour une transition écologique inclusive et durable. Il porte sur le partage d’expériences et d’expertises dans des domaines clés tels que l’aménagement durable, l’économie circulaire et l’adaptation au changement climatique.

La cérémonie a rassemblé une importante délégation tunisienne, représentant le ministère de l’Environnement, le ministère de l’Économie et de la Planification, ainsi que la chambre de commerce tuniso-française et plusieurs startups engagées dans l’innovation verte. Du côté français, étaient présents des représentants du CEREMA, du ministère de la Transition écologique et des membres du projet Greenov’i, conduit par Expertise France.

En somme, symbole d’un partenariat structurant, cet accord souligne la volonté du CITET et du CEREMA de consolider la coopération scientifique et technique entre la Tunisie et la France, avec pour horizon une Méditerranée plus durable et résiliente.

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Journalisme et développement durable : le Club Green de l’IPSI sensibilise aux enjeux écologiques

07. Oktober 2025 um 17:10

L’Institut de Presse et des Sciences de l’Information (IPSI) a lancé lundi son « Club Green », une initiative dédiée au journalisme et à la communication environnementale, visant à sensibiliser, former et fédérer des acteurs engagés en faveur d’un avenir durable.

Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, l’IPSI indique que ce club s’inscrit dans le cadre de son engagement en faveur du développement durable et s’aligne sur les valeurs portées par la Chaire UNESCO. Il cible particulièrement trois Objectifs de Développement Durable (ODD) : l’Objectif 5 (Égalité entre les sexes), l’Objectif 11 (Villes et communautés durables) et l’Objectif 13 (Lutte contre les changements climatiques).

Adoptés en 2015 par l’ensemble des États membres des Nations Unies, les 17 ODD constituent un programme mondial visant à éradiquer la pauvreté, protéger la planète et garantir la prospérité pour tous d’ici 2030. Le « Club Green » de l’IPSI entend contribuer à cette feuille de route à travers la formation de journalistes et de communicateurs sensibles aux enjeux écologiques et sociaux.

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L’UBCI réaffirme son leadership en matière de RSE

03. Oktober 2025 um 15:29

L’UBCI renouvelle son label « Engagé RSE » délivré par l’AFNOR et décroche la certification internationale « Responsibility Europe ».

 

L’Union Bancaire pour le Commerce et l’Industrie (UBCI) franchit une nouvelle étape dans son engagement en faveur du développement durable et de ses axes de responsabilité. En septembre 2025, la banque annonce le renouvellement de son label « Engagé RSE » au niveau « confirmé » délivré par AFNOR Certification, organisme indépendant et expert, ainsi que l’obtention de la certification internationale « Responsibility Europe ».

 

 

Déjà distinguée en 2022, l’UBCI confirme cette année ses progrès dans la mise en œuvre des principes de l’ISO 26000. Le label « Engagé RSE », basé sur une évaluation rigoureuse couvrant plusieurs sites et de nombreux entretiens avec les parties prenantes, atteste de la qualité et de la crédibilité de ses pratiques. Il reconnaît l’engagement de la banque dans des domaines essentiels tels que la gouvernance, la relation client, l’implication dans les communautés et le développement local, les relations et conditions de travail, la protection de l’environnement, la loyauté des pratiques, et le respect des droits de l’homme.

Par ailleurs, la certification « Responsibility Europe », fruit d’une initiative du Groupe AFNOR (France), de l’INDR (Luxembourg) et d’Ecoparc (Suisse), place l’UBCI parmi les entreprises les plus exigeantes et pragmatiques en matière de RSE. Ce label atteste de la valeur ajoutée réelle des actions menées et contribue directement aux Objectifs de Développement Durable (ODD) de l’ONU.

Ces distinctions reconnaissent la rigueur et l’efficacité de la démarche RSE de la banque, illustrant sa capacité à transformer ses engagements en actions concrètes, mesurables et à fort impact.

Les axes de responsabilité de l’UBCI

Depuis 2015, la démarche RSE de l’UBCI est structurée sur quatre axes indissociables :

La Responsabilité économique se traduit par un financement éthique d’activités contribuant au développement économique et social dans toutes les zones d’implantation, avec un accompagnement des clients visant à garantir des pratiques durables et responsables.

La Responsabilité sociale engage la banque dans une démarche proactive et humaine, valorisant le dialogue social, la santé et le bien-être des collaborateurs, la diversité, l’égalité des chances et l’encouragement à des initiatives solidaires.

La Responsabilité civique reflète l’ADN citoyen de l’UBCI, qui s’engage activement en faveur de l’éducation, de la culture et de la lutte contre l’exclusion, à travers des actions de mécénat et la promotion de l’inclusion sociale.

La Responsabilité environnementale place l’UBCI en tant qu’acteur majeur de l’économie, dans la protection de l’environnement, et la mise en œuvre d’actions internes pour réduire son empreinte carbone et protéger la biodiversité.

 

Une démarche crédible et impactante

Cette double reconnaissance confirme la solidité de la démarche RSE de l’UBCI. Banque engagée et citoyenne, elle œuvre en faveur de l’économie verte, accompagne ses clients dans leurs transitions et déploie de multiples initiatives sociales et environnementales. Fidèle à sa mission, l’UBCI réaffirme son rôle d’acteur responsable, résolument tournée vers la transformation de ses engagements en actions concrètes et vers la construction d’un avenir durable et inclusif.

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Pollution | En plus des bonnes paroles, Gabès attend des actions

01. Oktober 2025 um 08:21

Le président de la République, Kaïs Saïed, a déclaré lors de sa rencontre hier, mardi 30 septembre 2025, avec les ministres de la Santé, Mustapha Ferjani, de l’Environnement Habib Abid, et de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, Fatma Thabet Chiboub, que l’environnement a été détruit pendant de nombreuses années dans la ville de Gabès, faisant de nombreuses victimes. Vidéo.

Dans ce contexte, le chef de l’Etat a déploré la propagation de certaines maladies, notamment le cancer et l’ostéoporose, sans parler de la destruction des oasis et de tous les aspects de la vie dans la ville de Gabès, affirmant que ce sont là des choix criminels.

Le Président de la République a également évoqué les récents cas d’empoisonnement et d’asphyxie d’écoliers enregistrés dans la région, ainsi que les souffrances endurées par les populations, depuis l’implantation du complexe chimique à Gabès, qui a beaucoup affecté l’environnement et la santé dans la région.

Il a également rappelé ses visites dans la ville de Gabès à plusieurs reprises, notamment en 2013, 2014 et 2015, et les études approfondies présentées par des jeunes de la région concernant la situation environnementale et la manière de préserver la nature particulière de cette région où se côtoient le désert, la mer et l’oasis.

Le Président de la République a exprimé ses regrets de ne pas avoir écouté ces jeunes, affirmant que les personnes qui ont inhalé des gaz toxiques, dont certaines ont été dirigées vers l’hôpital Rabta à Tunis, révèle les lacunes existantes, malgré les travaux de maintenance  effectués dans les infrastructures locales. Les causes de destruction de l’environnement sont toujours là et les problèmes n’ont pas été traités à temps, a-t-il souligné.

Le Président de la République a déclaré que des études sont en cours, que des ressources doivent être fournies et que de tels incidents ne doivent pas se reproduire. Il a insisté sur la nécessité de mettre en place, dès maintenant, les mécanismes nécessaires pour remédier à la situation environnementale à Gabès et mettre fin à des crimes qui perdurent depuis des années.

Reste qu’au-delà de ces constats qui trahissent l’impuissance de l’Etat face aux dégâts environnementaux causés par ses propres choix, ni le président de la république ni ces chers ministres n’ont cru devoir nous indiquer la moindre solution au problème ainsi évoqué. Et tout indique que les habitants de Gabès vont continuer à subir les rejets toxiques de l’usine du Groupe chimique tunisien (GCT), laquelle, soyons sûrs, ne sera pas démantelée demain la veille.

Le problème de la détérioration de l’environnement à Gabès a été constaté depuis au moins deux décennies, mais rien n’a été fait pour y remédier. Et rien n’indique que des actions sont mises en œuvre pour cela. Il est urgent d’attendre !

Ainsi va la Tunisie : les problèmes s’accumulent et s’aggravent sans que des solutions concrètes et pratiques ne leur soient apportées. Tout le monde constate, commente, déplore, regrette et dénonce, à commencer par le président de la république, mais rien n’est concrètement fait pour remédier aux problèmes constatés. C’est à se demander à quoi sert un gouvernement, si c’est seulement à écouter religieusement les propos du chef de l’Etat en opinant de la tête !

I. B.

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Pourquoi Gabès reste le symbole d’une injustice environnementale ?

01. Oktober 2025 um 07:35

Hier, le président Kaïs Saïed a de nouveau évoqué la situation environnementale de Gabès, appelant à « protéger la population et l’écosystème de la région des effets destructeurs de la pollution industrielle ». Ses propos interviennent alors que la contestation locale ne faiblit pas face à un problème devenu emblématique du dilemme tunisien : concilier développement économique et protection de l’environnement.

Le drame de Gabès trouve ses racines dans les années 1970, lorsque le Groupe Chimique Tunisien (GCT) installe son complexe industriel en bord de mer. L’usine, destinée à transformer le phosphate en acide phosphorique et en engrais, génère un déchet colossal : le phosphogypse. Depuis près d’un demi-siècle, des millions de tonnes de ce résidu toxique sont déversées dans le golfe de Gabès, entraînant une pollution marine massive.

Au fil des décennies, la mer a perdu une grande partie de sa biodiversité : disparition des herbiers de posidonie, effondrement des stocks halieutiques et mort d’espèces marines autrefois abondantes.

Cette dégradation écologique a un impact direct sur les habitants. Les pêcheurs, pilier économique historique de Gabès, voient leurs ressources s’effondrer. Plusieurs familles abandonnent un métier transmis de génération en génération.

À cela s’ajoutent les inquiétudes sanitaires : maladies respiratoires, irritations, et suspicions d’augmentation des cancers. Même si les autorités se montrent prudentes sur la causalité, la population vit dans un climat de méfiance et de peur permanente.

Entre emploi et environnement

Le complexe chimique reste l’un des plus gros employeurs de la région. Des milliers de familles dépendent de ses salaires, ce qui explique en partie la difficulté à imposer une rupture radicale. Le pouvoir central se retrouve face à un dilemme : déplacer ou moderniser l’usine à grands frais, ou maintenir une activité qui asphyxie l’oasis et la mer mais assure des revenus immédiats.

Cette dualité est au cœur de la colère sociale : la population de Gabès dénonce une « injustice environnementale », estimant payer le prix écologique d’un développement économique qui profite au reste du pays.

Depuis les années 1990, associations, collectifs citoyens et ONG alertent. Le mouvement “Stop Pollution”, né après la révolution de 2011, a donné une nouvelle voix à la société civile. Mais malgré les promesses gouvernementales et les plans successifs de dépollution, peu de mesures concrètes ont vu le jour.

Les projets de déplacement des unités industrielles hors de la zone urbaine sont régulièrement annoncés… puis reportés. Les habitants accusent les autorités de temporiser au nom des équilibres financiers et de la puissance du lobby du phosphate.

Un débat qui dépasse Gabès

En réalité, la situation de Gabès illustre une contradiction nationale. La Tunisie, fortement dépendante du secteur des phosphates, peine à réinventer son modèle industriel. Dans un contexte de crise économique aiguë, la transition vers une économie verte reste un horizon lointain, même si les discours politiques, comme celui de Kaïs Saïed, rappellent l’urgence de protéger les populations.

La ville de Gabès incarne ce choix impossible : préserver les emplois liés au phosphate ou sauver un écosystème et des générations futures. Un dilemme que le rappel présidentiel d’hier remet brutalement au centre du débat public.

Lire aussi : Gabès : De nouveaux cas d’intoxication à Ghannouch secouent la région

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Gabès : De nouveaux cas d’intoxication à Ghannouch secouent la région

18. September 2025 um 11:25

La délégation de Ghannouch, dans le gouvernorat de Gabès, a de nouveau été touchée par un incident sanitaire, mardi 16 septembre 2025. Douze habitants ont été hospitalisés pour difficultés respiratoires, tandis que trois ouvriers du complexe de l’acide phosphorique ont été évacués vers l’hôpital universitaire.

Cet incident survient une semaine seulement après une première intoxication le 9 septembre, qui avait affecté une trentaine de personnes à Ghannouch, Chatt Essalem et Bouchemma, victimes d’émissions de gaz toxiques. Le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) avait dénoncé la répétition de ces accidents et pointé la responsabilité des autorités et des industriels.

Réaction des autorités

Face à cette situation, le gouverneur de Gabès a convoqué, hier une réunion d’urgence réunissant industriels, experts de l’Agence nationale de protection de l’environnement et services régionaux. Les entreprises polluantes ont été sommées de présenter, dans un délai de deux semaines, un plan d’action conforme aux normes environnementales. Le gouverneur a insisté : « Les programmes soumis seront suivis de près. Les entreprises doivent assumer pleinement leurs responsabilités et ne plus dépasser les seuils réglementaires. »

Depuis plusieurs années, des collectifs citoyens tels que « Stop Pollution » ou « Nous voulons vivre » dénoncent la situation, qualifiant la région d’« écocide ». Pour le FTDES, ces incidents ne sont pas isolés. Depuis 2021, plusieurs drames industriels ont frappé la région, notamment l’explosion d’une usine d’asphalte qui avait coûté la vie à six ouvriers.

Ils dénoncent tous la faiblesse des normes de sécurité et la vétusté des infrastructures, ainsi que « l’abandon systématique » de la région par les ministères de l’Environnement et de l’Industrie.

Lire aussi :

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La municipalité de Tunis fait le ménage à El Menzah…!!!

03. September 2025 um 19:30
La municipalité de Tunis fait le ménage à El Menzah…!!! | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (Environnement) – Le phénomène d’occupation des trottoirs de façon illicite a pris de l’ampleur ces dernières années en Tunisie.  Certains commerces sont devenus ces derniers temps une source de nuisances pour les riverains qui se trouvent à proximité, avec par des dizaines de commerçants informels qui ont transformé les trottoirs en bazar à ciel ouvert.

Les terrasses de certains restaurants et cafés envahissent tout l’espace, jusque sur la chaussée. Des boutiques et des échoppes sont érigées sur les voies piétonnes, les transformant en dépôts provisoires de marchandises. A chaque «envahisseur», ses propres motifs. Bien que la législation soit très stricte en ce qui concerne l’occupation de l’espace public, certains commerçants par ignorance ou par défiance continuent d’investir des espaces strictement réservés aux piétons.

Les municipalités ont vite réagi, en vue de mettre fin à ce squat du patrimoine public qui tend à prendre des proportions alarmantes avec l’occupation illicite de centaines d’espaces de la voie publique. Les efforts de lutte contre l’occupation anarchique des espaces publics se poursuivent.

La municipalité de Tunis fait le ménage à El Menzah…!!! | Univers News

Des campagnes sécuritaires de lutte contre les étals anarchiques et l’usage intensif des trottoirs ont été organisées par la municipalité de Tunis en vue de remettre de l’ordre dans la ville tout en   débarrassant le centre-ville des marchands ambulants et des vendeurs de l’informel. Ces opérations se sont soldées par le retrait de tous les étals anarchiques, la saisie des chaises et des tables. Hier, les services municipaux ont effectué une campagne de contrôle nocturne sur les commerces de la circonscription municipale d’El Menzah. (M.S)

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