L’état d’avancement de la réalisation de plusieurs projets communs, les moyens de renforcer le partenariat entre la Tunisie et la France et le développement de la prise en charge thérapeutique ont été au centre de la rencontre tenue hier vendredi entre le ministre de la santé, Moustapha Ferjani, avec l’ambassadrice de France à Tunis, Anne Guéguen.
Selon un communiqué publié hier soir, la réunion s’est également articulée autour de l’examen de la mise en œuvre de projets sanitaires conjoints relatifs à l’achèvement de deux hôpitaux multidisciplinaires dans les gouvernorats de Gafsa et de Sidi Bouzid, à la construction et à l’équipement d’hôpitaux régionaux dans les délégations Regueb et Meknassi, ainsi qu’au développement des soins de santé pour les personnes âgées.
Les deux parties ont également évoqué les moyens de soutenir la transplantation d’organes, d’améliorer la formation et de développer les systèmes informatique dans ce domaine, ainsi que de développer la télémédecine et de moderniser le système informatique en se concentrant sur l’échange et le stockage d’images médicales à l’aide de technologies avancées pour faciliter les services de santé.
Avec 85 blocages dans les zones dotées d’artères centrales, les agriculteurs français ont exprimé, depuis l’aube du lundi 18 novembre 2024, leur colère sans retenue contre l’accord du « Mercosur« . Il s’agit de l’accord de libre-échange entre l’UE et cinq pays d’Amérique latine (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay et Bolivie), que l’Europe entend finaliser et signer d’ici la fin de l’année 2024.
En France, gouvernement et opposition dénoncent presque unanimement – ce qui est rare dans le pays – un tel accord avec le marché commun latino-américain. A l’occasion de la visite de quatre jours dans les pays d’Amérique latine qui a débuté lundi (pour participer au G20), le président Emmanuel Macron a tenté, par ses premières déclarations, en arrivant à Buenos Aires (Argentine), de rassurer les agriculteurs français.
« J’ai dit au président argentin, a-t-il déclaré, que la France ne signera pas le traité du Mercosur tel quel. Nous ne pouvons pas demander aux agriculteurs européens une agriculture de qualité en interdisant l’utilisation de certains pesticides et d’un autre côté permettre des importations massives de produits provenant de pays ne répondant pas aux mêmes critères ». Il a ajouté que le président Javier Milei lui avait expliqué qu’« il n’était pas non plus d’accord avec cet accord pour l’Argentine » et a souligné que « nous poursuivrons notre résistance ».
Macron difficile à convaincre
Bien entendu, une discussion avec le président ultralibéral argentin n’a pas le pouvoir de convaincre le monde paysan en France. Dans le même temps, tout le monde connaît les profondes convictions libérales du président Macron lui-même. Ce qui a pour conséquence que les promesses présidentielles ne sont pas convaincantes. Après tout, le président français avait initialement donné l’impression qu’il était favorable audit libre-échange, alors apparemment, il a jugé opportun de clarifier : « Nous ne croyons pas au pré-accord tel que négocié en 2019, tel qu’il a été négocié, très mauvais pour notre agriculture ». Celui-ci a été signé en juin 2019 par Jean-Claude Juncker, alors chef de l’UE, mais n’a jamais été mis en œuvre.
Dans sa bataille contre le Mercosur, la France semble aujourd’hui isolée en Europe, puisque d’autres, principalement les grands pays industriels, comme l’Allemagne ou l’Espagne, y sont favorables. La question qui se pose aujourd’hui aux Français est de savoir si la France sera capable de faire face seule aux décisions futures de l’Europe.
Arrêté le 19 octobre en Tunisie sur ordre de la justice militaire, le chercheur français Victor Dupont a été libéré et a pu rentrer en France ce vendredi 15 novembre 2024.
C’est ce qu’a fait savoir le porte-parole du ministère des Affaires étrangères français Christophe Lemoine, lors d’un point de presse : « Nous nous réjouissons qu’il puisse retrouver ses proches », a-t-il commenté, cité par des médias français.
Victor Dupont a été arrêté le 19 octobre en Tunisie, où il menait des recherches sociologiques sur les participants à la révolution de 2011, avait indiqué le directeur de son laboratoire de recherches à l’université Aix-Marseille.
Le motif de son arrestation n’a pas été officiellement communiqué et le ministère des affaires étrangères français n’a pas répondu à cette question ce jour, en lançant : « le ministère des affaires étrangères, le ministère de l’enseignement supérieur, notre ambassade et notre consulat à Tunis sont restés mobilisés tout au long de cette affaire », a-t-il souligné, cité par la même source.
COFICERT annonce le maintien de la certification de la société GCER à la norme internationale MSI 20000 dédiée à la qualité de la situation financière des entreprises et des institutions.
Après avoir obtenu son premier certificat MSI 20000 en 2021 dans le cadre d’un programme de valorisation du portefeuille de la CDC, l’entreprise GCER, fleuron stratégique des participations du fonds CDC, confirme sa conformité continue au standard international de qualité financière. Cette certification s’inscrit dans la vision de la CDC d’améliorer et de consolider les bonnes pratiques en matière de gouvernance financière des structures qu’elle finance.
Mohamed BOUASSIDA, président-directeur général et fondateur de GCER, leader régional dans les équipements d’infrastructure en matériaux composites et thermoplastiques, a reçu le certificat de conformité de la part d’une délégation officielle de COFICERT France, conduite par Anne Guerbé, vice-présidente de l’organisme, accompagnée par Cristian Mocanu et Souheil Skander.
Diffusée et régulée par l’IGSF, la norme MSI 20000 renseigne sur la qualité de la situation financière des entreprises et des institutions. L’approche d’évaluation repose sur deux axes : la mesure de la solidité financière d’une part et celle de la performance financière d’autre part.
Le certificat MSI 20000 se présente comme un indicateur de référence pour les opérateurs économiques et financiers en quête de repères fiables et indépendants en matière de solvabilité, de rentabilité et de résilience.
La certification MSI 20000 vient appuyer le développement des activités de GCER à l’international et conforter sa position d’acteur de référence sur son secteur et auprès de son écosystème. A savoir : une initiative venant consolider les efforts engagés par GCER pour se maintenir au niveau des standards internationaux dans le cadre de ses activités d’exportation soutenues. Ces efforts s’inscrivent dans le prolongement de son projet de certification global, incluant les normes ISO 9001, ISO 14001, ISO 45001 et NSF/ANSI61.
Avec communiqué
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A propos de GCER
Créée en 2001, GCER, pour Génie du Composite Etude et Réalisation, est une société offrant des solutions allant de l’ingénierie au support technique, fabricant des systèmes de tuyauterie et autres équipements chaudronnés en composite et en thermoplastique. Ses solutions sont principalement destinées à l’export, en particulier vers l’Europe, l’Amérique ou la région MENA.
A propos de laNorme MSI 20000
MSI 20000 est la norme internationale dédiée à la qualité de la situation financière des entreprises. Le processus de certification MSI 20000 analyse les données relatives à la situation financière d’une entreprise. Les cahiers des charges de la norme MSI 20000 s’articulent autour de deux axes d’évaluation : la solidité et la performance financière; deux composantes au cœur de la rentabilité, la solvabilité et la pérennité des entreprises. La norme est régie à l’échelle internationale par l’IGSF (International Group for Sustainable Finance).
A propos d’IGSF
L’IGSF est une ONG à but non lucratif, basée au Luxembourg, dont les activités ont pour objectif de canaliser et d’organiser les efforts internationaux en matière de normalisation financière et extra-financière.
L’IGSF, en tant qu’entité de normalisation, œuvre principalement sur deux volets : d’une part, l’organisation technique des normes en matière de gouvernance financière et extra-financière et, d’autre part, la diffusion des normes et des bonnes pratiques en général. Les thématiques couvertes au sein de l’IGSF traitent notamment des enjeux en matière de gouvernance financière, de lutte contre la criminalité financière ou encore de responsabilité sociétale des entreprises ou organisations de tout type.
A propos de COFICERT
COFICERT est un organisme de certification français, spécialisé dans les certifications financières et extra-financières, intervenant dans plus de 40 pays. COFICERT opère historiquement avec, et aux côtés, des organismes de certification et de normalisation internationaux.
L’organisme rassemble des experts qualifiés en matière de gouvernance, de lutte contre la criminalité financière et de finance durable. L’activité de COFICERT couvre les thématiques suivantes : la solidité et la performance financière (MSI 20000), la responsabilité sociétale des entreprises (ESG 1000), la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (AML 30000), la gouvernance des organisations (ISO 37000) et la lutte contre la corruption (ISO 37001).
Les oppositions de football entre la France et l’Italie, l’Allemagne, l’Angleterre ou encore l’Espagne ne sont jamais des matchs comme les autres. Une autre séquence de choix s’offre à nous ce dimanche 17 novembre 2024: Italie-France dans une version milanaise automnale. Football et bonne foi se donneraient-ils rendez-vous?
Jean-Guillaume Lozato *
Une vraie frise chronologique des rivalités sur fonds de défis sportifs existe. Cette temporalité s’exprime particulièrement par rapport à la France, étant donné son emplacement à la croisée des influences régissant la confrérie européenne. Initions l’ouverture de ce catalogue.
France-Angleterre ou Angleterre-France, en football comme en rugby, prend des airs de tournois médiévaux. Cette plongée dans la chevalerie d’antan nous fera irrémédiablement penser aux épisodes mettant en relief les exploits de Richard Cœur de Lion, à la bravoure de Jeanne d’Arc opposée à la présence britannique en sa chère patrie. Concurrence mais polie, installée au fil des siècles, entre le flegme «so british» et la «french touch» autour du «fighting spirit» animant les pelouses sportives.
Le football à l’épreuve de l’Histoire
France-Allemagne ou Allemagne-France correspond à un duel plus lourd dans la symbolique. Le problème avec les Germanophones remontant jusqu’au temps des hordes teutoniques. Une époque semblant figée par l’entremise du domaine lexical puisque les Allemands continuent à appeler la France «Frankreich», c’est-à-dire Empire Franc, comme lorsqu’ils étaient encore des Germains. La fuite des Huguenots quelques siècles plus tard et le conflit franco-prussien de 1870 renforçant ce sentiment général.
Au poids du souvenir des deux grandes guerres mondiales et de l’occupation allemande de la France entre 1939 et 1945 a succédé un esprit compétiteur pour l’accession à la suprématie continentale diplomatiquement et économiquement, plus que vraiment sur le plan culturel. Cela s’est traduit footballistiquement chez les Français par un complexe d’infériorité accru au moment d’affronter l’Allemagne de l’Ouest à la Coupe du Monde 1982. Avec l’acte d’antijeu violent commis par le goal de la RFA Harald Schumacher sur le défenseur français Patrick Battiston. L’image la plus traumatisante du Mundial espagnol.
Justement, pour ce qui a trait des rapports avec l’Espagne, le sentiment de revanche est déjà plus tamisé. Espagne et France n’ont jamais eu énormément de divergences notables. Y compris sur le partage colonial dans le Nouveau Monde. Comment ne pas omettre les pensées du souverain Charles Quint ayant affirmé «Je parle en Espagnol à Dieu, en Italien aux femmes, en Français aux hommes, en Allemand à mon cheval».
La langue française est là tenue en très haute estime intellectuelle et universaliste. Une portée diplomatique contrastant avec les membres de la «Roja» traitant l’international français d’origine andalouse Luis Fernandez de renégat lors de l’Euro 84. Avec plusieurs années après des sifflets envers l’hymne français de la part des supporters, causés par des déclarations désobligeantes de l’ancien sélectionneur Raymond Domenech. En fait, les rivalités se sont beaucoup plus exprimées à travers les duels entre clubs, du fait de joutes inoubliables entre PSG et Barça.
Juste à côté, les voisins lusophones ont attisé quelques ressentiments beaucoup plus récemment. Il y avait bien eu quelques frayeurs causées par Chalana à l’Euro, puis CR7 au Mondial 2006.Mais lorsque les Portugais ont battu les Français à domicile en finale de l’Euro 2016, alors sont devenues tout à coup moins sympathiques les figures de la gentille concierge et du maçon courageux…
Maçon, ce poste était à l’origine occupé par énormément d’Italiens avant des flux plus conséquents d’ouvriers lusitaniens et maghrébins. Les nombreux travailleurs italiens de l’entre-deux guerre ont pu goûter aux joies de la victoire finale planétaire de leur équipe nationale, obtenue en 1934 en Italie et en 1938 en… France !
Une spécificité, mais pas une exception
La transposition des antipathies au niveau du football constituent une réalité tangible. Bien avant cela et le développement de ce phénomène circonscrit au ballon rond, le cyclisme avait été une occasion surprenante de découvrir l’animosité xénophobe de certains spectateurs du Tour de France, dans les années 50, envers des coureurs transalpins qu’ils n’hésitèrent pas à pousser, entraver ou gêner par le jet de projectiles. Expression au grand jour d’un racisme ordinaire qui dura plusieurs générations à l’encontre des Italiens établis en France et de leurs descendants (le film ‘‘Interdit aux chiens et aux Italiens’’ d’Alain Ughetto, ou encore le roman autobiographique de François Cavanna ‘‘Les Ritals’’).
Après une période d’accalmie, ces altercations débouchant sur des rixes ont regagné en intensité après l’obtention du titre de champion du monde par la «Squadra Azzurra» en triomphant de la bande à Zinedine Zidane. Parmi les conséquences : les deux hymnes sifflés tour-à-tour lors d’autres rencontres et les propos anti-italiens caractérisés de William Gallas jusqu’à l’Euro 2008.
Tout récemment, l’Italie l’a emporté 3-1 à dans le si emblématique Parc des Princes pour le compte de la Ligue des Nations. Sans que cela ne provoque de scènes de guérilla urbaine. Et si ce retour à la normale se pérennisait?
Les binationaux dans la mêlées
Les joueurs d’origine italienne ont été très nombreux à peupler les décennies du football made in France. Cette main-d’œuvre sportive hautement qualifiée a compté des gens inoubliables comme Michel Platini, Dominique Baratelli, Eric Cantona, David Ginola, Roger Mario Piantoni.
D’autres équipes nationales ont eu un apport italique, à échelle variable : l’Argentine, le Brésil, la Belgique, l’Irlande, le Luxembourg, la Suisse, les Etats-Unis, l’Australie… et depuis dix ans l’Algérie avec trois joueurs qui se sont suivis, d’origine italienne paternelle : Liassine Cadamuro, Maxime Spano-Rahou, et dernièrement le gardien Anthony Mandrea. Les Fennecs représentent une nation détenant un nombre impressionnant de supporters vivant en France. Cette parenthèse nord-africaine relance le débat sur l’intégration ainsi que sur l’exclusivité d’un type de focalisation.
Bien évidemment, dépasser les frontières de cette toute dernière analyse nous amènerait à constater que non seulement l’Italie n’est pas la seule nation à faire ressentir la priorité d’un défi par la France, mais qu’en plus il existe d’autres duels singuliers entre équipes nationales.
L’évocation des binationaux revêt un aspect aussi conciliateur que disruptif. Admettre que le relationnel avec l’Italie n’est pas la seule problématique hystérisante du foot s’impose à nous au moyen d’épisodes passés lors de confrontations avec la Bulgarie; à partir de l’ère Michel Hidalgo jusqu’à l’Euro 96 disputé en 1996 sous le commandement d’Aymé Jacquet. Vingt années de défiance à l’origine et aux motivations purement sportives. Deux décennies marquées par les vitupérations du fameux commentateur Thierry Rolland lorsque l’arbitre avait accordé un penalty très contestable aux Bulgares, puis par l’élimination de la course à la qualification pour USA 94 (compétition où les hommes des Balkans terminèrent quatrièmes, avec le meilleur buteur de la compétition la star Hristo Stoïchkov).
Ensuite, il est vrai que comme toute grande puissance, la France peut apparaître comme clivante. Ainsi, lors de la finale de Coupe du Monde 2006, les réactions divergèrent selon les endroits du monde. L’Afrique Subsaharienne, par exemple, avait plus eu tendance à soutenir les joueurs français. Tandis que les pays arabes étaient plus tournés vers l’Italie, à l’instar des Turcs, des Espagnols et même des Iraniens (le quotidien sportif italien ‘‘La Gazzetta dello Sport’’ avait titré «En Iran, ils ont fait la fête pour nous»).
Toutefois, une formation comme celle états-unienne peut faire réagir négativement en certaines circonstances. Pensons à l’appréhension de rencontres avec les équipes d’Iran et du Mexique (il y a plusieurs années, des supporters mexicains s’étaient mis à scander «Oussama! Oussama!» du haut des tribunes, chaque fois que les Américains avaient le ballon, en référence aux attentats du 11 septembre 2001).
Gardons ensuite à l’esprit que des matchs entre Allemagne et Israël ou entre les deux Corées sont éminemment conditionnés par l’Histoire et les guerres. D’autres oppositions encore ont été sulfureuses : entre Suisse et Turquie, entre Allemagne et Turquie, entre Turquie et Grèce, entre Argentine et Brésil, entre Maroc et Algérie, entre Corée et Italie…
Mais il est évident que le rapport avec l’Algérie serait de loin le plus délicat à gérer pour la FFF. À cause de la période très dure de colonisation, puis l’exportation d’une partie de la violence de la «décennie noire» algérienne vers le territoire hexagonal. À cause du manque de communication et de la crainte des autorités françaises de se mesurer aux «Fennecs» lorsqu’ils étaient en phase ascensionnelle (du sport militant du FLN jusqu’à 1990).
Le consensus à travers le sport
Établir un bilan du manque d’objectivité en football est un travail titanesque. La relation entre les deux pays frontaliers qui s’opposeront dimanche au stade San Siro à Milan renvoie à une liste de griefs à l’incommensurable exhaustivité au cours du temps. Parmi eux, le fait d’avoir rendu inaudible l’hymne français, dans ce même stade, par les tifosis italiens, quelques mois après que l’hymne italien eut été conspué en septembre 2006 en France. Sans constituer pour autant un cas isolé.
Pour en revenir au match de ce dimanche, Italie s’est imposée à l’aller, avec la manière et malgré quelques défaillances. Il incombe aux garçons guidés par Didier Deschamps de se ressaisir, après la parenthèse franco-israélienne. Et à ceux entraînés par Luciano Spalletti de reconfirmer certaines choses après le déplacement en Belgique.
Espérons que le meilleur gagne. Particulièrement après les événements liés à la persistance du hooliganisme survenus à Amsterdam, puis le stress autour de la venue de l’équipe nationale israélienne en France. Il est urgent de penser au consensus à travers le sport, issue moins compliquée a priori que les arcanes diplomatiques. Milan et Paris se disputent régulièrement le titre de capitale de la mode; par conséquent, que tout le monde se montre «classe». Pour l’exemple, les politiques de formation en école de football ont emprunté la voie du dialogue à plusieurs reprises entre les deux nations européennes (D. Deschamps avait entraîné la Juventus, Calo Ancelotti, le PSG…).
En outre, les ouvertures culturelles sont constantes dans le domaine de la presse spécialisée (les revues franco-italiennes ‘‘La Voce’’ et ‘‘Radici’’) et dans le tissu associatif (Arim de Melun sous l’impulsion de Véronique Béguin, Michel Fernandez Calvo et Monika Bartelt; l’association Amitié Franco-Italienne sous l’égide de Marina Collin-Duparcq et Georges Spido; le Cercle Leonardo Da Vinci présidé par Jean-Raphaël Sessa; le comité Francitalie).
«Le sport mène à la camaraderie», écrivait le français Jean Giraudoux.
* Enseignant universitaire et écrivain italo-français.
C’est un match banal de Ligue des Nations de football, puisque sans enjeu réel sur le plan sportif. Mais il est classé à haut risque sur le plan sécuritaire, compte tenu du conflit au Moyen-Orient. Au point que la rencontre de ce jeudi 14 novembre entre l’Equipe de France et la sélection israélienne au Stade de France ravive les craintes sur la sécurisation de l’événement. Et ce, dans un contexte de tensions très vives entre les communautés israélite et musulmane vivant en France.
Exit les 150 000 victimes pour la plupart des femmes et des enfants, morts, disparus et mutilés à vie sous les bombardements de l’entité génocidaire israélienne. A croire qu’en France comme ailleurs en Occident, cette solidarité à géométrie variable exacerbe les sentiments d’injustice à l’égard des Palestiniens!
Ainsi, le président de la République, Emmanuel Macron, ainsi que son prédécesseur Nicolas Sarkozy et même l’ancien président socialiste François Hollande ont confirmé leur venue au Stade de France. Et ce, pour « envoyer un message de fraternité et de solidarité après les actes antisémites intolérables qui ont suivi le match à Amsterdam ».
De même, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, considère pour sa part que la tenue de ce match est « une question de principe ». D’ailleurs, il martelait à l’Assemblée nationale qu’« il n’est pas question, comme certains me l’ont demandé, d’annuler. Pas question, comme certaines me l’ont demandé, de délocaliser. Pas question que la France recule, que la France se soumette à tous les semeurs de haine ».
« Et c’est important que les valeurs du sport, qui sont des valeurs universelles, rassemblent les êtres humains, quelle que soit leur religion ou la couleur de leur peau, ou quelle que soit leur nationalité. C’est cela le message du sport », a insisté le ministre. « Est-ce qu’on pourrait, peut-être, le 14 novembre, laisser les conflits de côté et écouter ce beau message que nous offrent les sportifs? », s’est-il écrié.
En revanche, la “France insoumise“ a de nouveau formulé une demande d’annulation du match. « Nous demandons à ce que le match, qui a lieu jeudi entre la France et Israël, soit annulé ». Ainsi déclarait la cheffe des députés LFI, Mathilde Panot, lors d’une conférence de presse à l’Assemblée nationale. Tout en ajoutant qu’« il ne sera jamais ni normal, ni moral, ni même raisonnable d’accueillir les bras ouverts Israël en plein génocide ».
Le drapeau palestinien profané
Rappelons à ce propos que les autorités israéliennes ont, quant à elles, appelé dimanche les supporteurs à éviter de se rendre au match. « Le Conseil de sécurité nationale recommande aux Israéliens à l’étranger d’agir en prenant des précautions notamment pendant la semaine à venir, d’éviter totalement de se rendre à des rencontres sportives et événements culturels auxquels participent des Israéliens, surtout au prochain match de l’équipe d’Israël à Paris ».
Ce conseil de sécurité a aussi recommandé aux Israéliens à l’étranger de ne « pas mettre en avant des signes reconnaissables israéliens ou juifs, y compris en commandant un taxi par une application ». Cet avertissement est lancé une semaine après les violences à Amsterdam en marge de la rencontre entre l’Ajax d’Amsterdam et le Maccabi de Tel-Aviv.
A noter à ce propos que selon des plusieurs des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, des supporters israéliens ont délibérément arraché un drapeau palestinien accroché à un bâtiment. Ces images montrent également des fans scandant des slogans anti-palestiniens pendant qu’un individu s’en prenait au drapeau. Durant le match, les supporters israéliens ont scandé des slogans violents et provocateurs, dont le cri de « Nous allons vaincre et violer les Arabes », accompagné d’autres expressions à caractère anti-arabe et anti-palestinien.
Au point que l’analyste politique israélien Ori Goldberg a critiqué ces événements en déclarant que « le fait que des supporters israéliens provoquent des troubles au cœur d’Amsterdam, entonnent des chants racistes et escaladent des murs pour arracher des drapeaux palestiniens reflète l’état d’esprit actuel en Israël : un détachement total entre les actions et leurs conséquences! »
Un dispositif de sécurité exceptionnel
Pourtant, selon le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, le dispositif de sécurité autour de la rencontre de Ligue des nations de football, jeudi soir, sera « extrêmement renforcé ». Ainsi, quatre mille policiers et gendarmes seront mobilisés contre 1 200-1 300 pour les matchs de l’équipe de France à guichets fermés. Ils seront déployés aux abords du Stade de France; mais également en son sein, dans les transports en commun ou encore à Paris.
De plus, près de 1 600 agents de sécurité seront aussi présents au Stade de France et le RAID, l’unité d’élite de la police nationale, sera chargé de la sécurité de l’équipe d’Israël.
Notons à cet égard que l’affiche France-Israël se tiendra devant un public réduit, puisque la Fédération française de football a estimé le nombre de billets vendus à ce jour pour la rencontre « autour de 20 000 », très loin des quelque 80 000 places que contient le Stade de France.
Des relations à fleur de peau entre la France et Israël
En définitive, ce match s’inscrit dans le cadre des relations très dégradées entre Paris et Tel-Aviv, notamment après qu’Emmanuel Macron a déclaré que « M. Netanyahou ne doit pas oublier que son pays a été créé par une décision de l’ONU, par conséquent il ne devrait pas s’affranchir des décisions de l’ONU ».
Une déclaration qui n’a pas plu au Premier ministre israélien qui a riposté que « ce n’est pas la résolution de l’ONU qui a établi l’État d’Israël; mais plutôt la victoire obtenue dans la guerre d’indépendance avec le sang de combattants héroïques, dont beaucoup étaient des survivants de l’Holocauste – notamment du régime de Vichy en France ».
Ajoutez à cette prise de bec l’arrestation manu militari des gendarmes français à Al-Qods, dans un secteur pourtant administré par Paris, et vous obtiendrez un cocktail explosif.
Cela étant, est-ce décent que M. Macron et ses dignes prédécesseurs se déplacent au Stade de France afin « d’envoyer un message de fraternité et de solidarité après les actes antisémites intolérables qui ont suivi le match à Amsterdam ». Alors qu’aux alentours du stade du Stade Johan-Cruyff a Amsterdam des milliers de supporters israéliens avaient arraché la semaine dernière le drapeau palestinien et craché leur haine envers les « Arabes » qu’ils promettaient de « vaincre et de violer » ? Sans oublier les 43 000 morts ensevelis sous les bombes israéliennes à Gaza.
Les autorités françaises ont renforcé les mesures de sécurité dans la capitale, Paris, avant le match de football entre la France et Israël prévu ce jeudi, dans l’espoir d’éviter une répétition des affrontements violents survenus la semaine dernière à Amsterdam. La France accueille l’équipe israélienne dans le cadre de la Ligue des Nations au Stade […]
Ce que les historiens retiendront probablement le plus de la présidence du Français Emmanuel Macron, c’est l’incohérence de ses discours et de ses positions.
Lahouari Addi *
Par exemple, en quelques mois, il est passé de «il ne faut pas humilier la Russie» à, quelques semaines plus tard, proposer d’envoyer des troupes européennes en Ukraine.
Autre exemple: la guerre à Gaza où, d’ un côté, il appelle à un cessez-le-feu et, de l’autre côté, accuse les manifestants qui demandent un cessez-le-feu d’être des antisémites.
Enfin, récemment, il a proposé un embargo sur les armes utilisées par l’armée israélienne à Gaza, mais il annonce assister au match opposant l’équipe de France à la sélection israélienne, en solidarité avec Israël qui continue de bombarder les civils à Gaza et au Liban. Il répondra probablement à ce sujet que sa présence est l’expression de la condamnation de l’antisémitisme.
Déclarer que les manifestations, qui demandent comme lui un cessez-le-feu à Gaza, sont suscitées par l’antisémitisme relève de la mauvaise foi, sinon du burlesque.
* Professeur à l’institut des études politiques de Lyon.
Tunisair annonce vouloir enrichir l’expérience de ses passagers avec une offre exclusive sur les vols entre Monastir et plusieurs grandes villes françaises (Paris, Lyon, Nice et Marseille).
Communiqué- Jusqu’au 17 novembre 2024, profitez d’une franchise bagage en soute étendue à 32 kg, au lieu des 23 kg habituels, permettant ainsi de transporter davantage sans frais supplémentaires.
Par cette initiative, Tunisair démontre son engagement à répondre aux attentes de ses passagers et à leur offrir un confort accru.
Période de réservation
La réservation de cette offre exclusive est possible jusqu’au 17 novembre 2024.
Période de voyage
Départs de France : du 1er novembre 2024 au 31 mars 2025
Départs de Monastir : du 9 novembre 2024 au 31 mars 2025
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Rachid Mekhloufi, icône de l’AS Saint-Étienne (ASSE) et pionnier du football algérien, s’est éteint, le 8 novembre 2024, à l’âge de 88 ans. Considéré comme l’un des plus grands joueurs de l’histoire du club, il a marqué les années glorieuses de l’ASSE, devenant son deuxième meilleur buteur avec 152 réalisations en 339 matchs.
Né en à Sétif, Mekhloufi rejoint l’ASSE en 1954 et propulse l’équipe vers son premier titre de champion de France dès 1957, à seulement 21 ans. Mais en 1958, en pleine carrière, il quitte la France pour rejoindre l’équipe du Front de libération nationale (FLN) en Tunisie, symbolisant la lutte pour l’indépendance algérienne. Durant cette période, il marque 43 buts en 40 matchs, sensibilisant la scène internationale à la cause algérienne.
De retour à Saint-Étienne en 1962, Mekhloufi contribue à une nouvelle ère de succès, remportant trois titres de champion de France supplémentaires (1964, 1967, 1968) et une Coupe de France en 1968. Il est également élu meilleur joueur du championnat en 1964, 1966 et 1967.
Jean-Michel Larqué, ancien coéquipier, lui a rendu hommage en le décrivant comme un «maître» et un «modèle».
Au-delà des terrains, Mekhloufi restera un symbole d’engagement et de passion, aussi bien pour l’ASSE que pour l’Algérie.
La France d’Emmanuel Macron avait rendez-vous avec le Maroc de Mohammed VI. Une visite étalée sur trois jours. Et paradoxalement un aspect précipité ressort de son bilan. La philosophie macroniste du «en-même temps» est bien connue en France. Le temps semble s’être suspendu, il y a quelques jours, en terre marocaine. Entre un gouvernement local obséquieusement méthodique et une délégation française frénétique, bigarrée et disparate. Pour quel résultat, au-delà des accords d’une valeur de 10 milliards d’euros agités par les deux parties ?
Jean-Guillaume Lozato *
Dès l’arrivée sur le tarmac, on sentait bien que quelque chose ne tournait pas rond en observant les représentants de la patrie des droits de l’Homme. La disharmonie de la liste d’invités, ajoutée à l’incongruité de certaines présences. Ce qui ressemblait à un casting d’un éventuel remake du film ‘‘Dîner de cons’’ a atteint son paroxysme par l’intermédiaire d’un maître de cérémonie défavorablement connu de la Justice : Yassine Belattar. Un humoriste bien connu pour ses positions jugées radicalisées sur le plan religieux, et pour avoir proféré des menaces de mort.
Ce contraste avec le faste du palais royal est du plus mauvais goût de la part du plus haut représentant de l’État français. En sa qualité d’incendiaire en chef, le président Emmanuel Macron a recruté là le pyromane idéal pour réactiver les braises de la défiance franco-maghrébine.
Pourquoi ne pas avoir plutôt cherché à miser sur les capacités de Rachida Dati, ministre de la Culture, laquelle a eu le bon goût de lâcher «nous sommes inséparables» à propos de la relation entre ses deux pays de cœur. Une déclaration qui revêt nettement plus de classe que le niveau général de la délégation bleu-blanc-rouge.
Foire, failles et méconnaissances
Concrètement, des avancées significatives se sont matérialisées avec la confirmation de contrats paraphés à hauteur de plus de 10 milliards d’euros. Il est vrai que France et Maroc représentent deux puissances touristiques et que Marrakech est une ville réputée pour le fait qu’on y entende parler autant arabe que français. Puis le dossier du Sahara Occidental a été abordé et la position marocaine soutenue par le président français en exercice, lors d’échanges orchestrés dans les deux langues vivantes en présence.
Cependant, ce bilinguisme de façade ne reflète pas forcément un langage commun quant aux expectatives. L’entrée dans le débat de la problématique des laisser-passer consulaires est symptomatique des errements en matière de négociations, avec le problème sous-jacent mais récurrent de l’immigration. Une immigration représentée par un certain nombre de personnes d’origine maghrébine, notamment marocaine, dans l’entourage d’Emmanuel Macron. Dati et Belattar, précédemment cités, en font partie. Tout comme Mounir Mahjoubi et M’Jid El Gherrab (condamné pour violences). Sans oublier Alexandre Benalla, dont le nom rappelle qu’il s’agit là d’une liste hétéroclite et rendue hautement inflammable. Une question se pose : Belattar sera-t-il le nouveau Benalla?
Les prédécesseurs à la fonction présidentielle comme Charles de Gaulle, Jacques Chirac et à un degré moindre François Mitterrand avaient dans leurs bagages intellectuels une plus grande subtilité envers le monde arabe. L’actuel locataire de l’Elysée n’a apparemment pas cette faculté de compréhension. Non pour des raisons exclusivement cognitives. Pour des motifs d’ordre culturel au sens large. Ou plutôt au sens complet du terme.
À l’image de Don Quichotte errant devant une succession de moulins à vent, Don Macron semble ne pas savoir où planter sa hallebarde, devenue de plus en plus encombrante au point de se muer en fléchette de soulagement plantée au hasard un peu partout.
Les bouffons du roi
Transposant ce fameux «en même temps» de l’Hexagone à l’Afrique du Nord en faisant quelques haltes dans les esprits qataris. Résultat : les tentatives maladroites de rapprochement avec l’Algérie se sont soldées par de nouvelles déconvenues; se rabattre sur le Maroc place l’État français dans une position de quasi mendicité en matière de rayonnement vis-à-vis de sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui dispose de plusieurs cartes désormais et dont l’image a éclipsé l’amateurisme – ou jemenfoutisme ? – présidentiel français ponctué par la longue interview sur la chaîne marocaine 2M, ressemblant à une vague note de synthèse en réunion d’entreprise.
La France est une terre de grands écrivains, de politiciens jadis habiles, avec des institutions universitaires reconnues partout dans le monde, des découvertes qui ont animé la recherche scientifique à bien des époques, le Code Civil et une langue à vocation diplomatique de premier plan. Actuellement apparaît le risque d’une perte de son emprise. Elle est subitement devenue un capharnaüm d’amuseurs publics, de troubadours pathétiques, de… bouffons du roi ne faisant rire aucunement les médiévistes. Car il s’agit là non pas de burlesque, mais de grotesque.
Si Macron voulait absolument axer son pédagogisme sur l’humour, les apports d’une personnalité comme Sami Ameziane, plus connu sous son nom de scène «Le Comte de Bouderbala», auraient été d’une utilité plus certaine. Seulement, ce dernier, bien que polyglotte et cultivé en apparence, a une caractéristique jugée rédhibitoire : être d’origine algérienne, qui plus est kabyle ce qui a vocation à entraîner la polémique dans le contexte général actuel.
Quant à la Tunisie, il semblerait qu’elle soit reléguée dans les fonds amnésiques. Cet opportunisme coûtera cher à l’influence française dans le Grand Maghreb, et par extension dans toute la sphère arabophone. La relation entre France et Maroc ne se limite pas à un sketch de Jamel Debbouze et de son Jamel Comedy Club. Ou à une saillie humoristique de Booder. Le Maghreb n’est pas qu’un souk du rire.
Insertion professionnelle, formation, citoyenneté et droit de vote, accès à la culture… Les jeunes Tunisiens qui vivent en France ou ailleurs sont confrontés à des défis majeurs pour leur intégration. Ces enjeux sont aujourd’hui au cœur des préoccupations de la diaspora tunisienne.
Très engagée à travers de nombreux projets de développement, sur les deux rives de la Méditerranée, celle-ci est elle-aussi confrontée à des questionnements tels que le renouvellement générationnel, ou encore le montage de projets, l’accès aux financements, les partenariats, l’évaluation de l’impact des actions réalisées.
C’est pour débattre de ces questions qu’un forum d’une journée intitulé «Jeunesses et diasporas», organisé par la Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) et GRDR (Migration-Citoyenneté-Développement), se tiendra le 16 novembre 2024 à partir de 9 heures aux Amarres (24 quai d’Austerlitz – Paris 13e), sur le thème «Les défis de l’insertion des jeunes tunisiens d’ici et de là-bas».
Tout au long de cette journée, à travers des tables-rondes, des ateliers, des projections de films mais aussi des temps festifs, les organisateurs échangeront avec des ressortissants de la diaspora, des partenaires, des représentants des autorités centrales et locales pour partager les expériences et faire émerger de nouvelles pistes d’action collectives pour accompagner au mieux ces jeunesses très dynamiques.
Ce forum est organisé par l’association Jeunesses et Diasporas, dans le cadre du programme «Jeunesse et pouvoir d’agir en Algérie et en Tunisie», financé par l’Agence française de développement (AFD), qui consiste à créer des synergies d’actions et une convergence des acteurs (OSC de jeunes, autorités locales, professionnels de l’insertion, entreprises du tissu économique local) autour du concept d’«insertion intégrale des jeunes».
Lorsque Kaouther Ben Mohamed se rend à la librairie Maupetit pour récupérer une commande, elle ne peut s’empêcher de ressentir une vague d’émotion en découvrant son premier livre, ‘‘63 et 65 rue d’Aubagne : Le drame d’une ville méprisée’’, exposé fièrement entre les œuvres de Pujol et Péraldi. Pour cette petite fille de l’Estaque, une cité populaire de Marseille, et petite-fille d’un immigré tunisien, cet instant symbolise bien plus qu’une simple reconnaissance littéraire.
Djamal Guettala
Kaouther Ben Mohamed, d’origine tunisienne, illustre par son parcours la richesse des histoires humaines qui se tissent au sein de la diversité. Son livre, qui traite du drame d’une ville souvent négligée, plonge dans les réalités de la rue d’Aubagne, où un effondrement tragique a révélé les inégalités criantes et l’abandon dont souffrent certains quartiers de Marseille.
Une histoire de résilience et d’héritage
«C’est une grande fierté pour la petite enfant des bidonvilles de l’Estaque que je suis» déclare-t-elle, le cœur empli de gratitude. «Mon nom est gravé pour l’éternité dans la bibliothèque nationale de cette France devenue, malgré elle, notre pays.»
Pour Kaouther, cette inscription est un hommage à son héritage et à ceux qui, comme son grand-père Mohsen, ont contribué à bâtir une France plus forte.
À travers son récit, Kaouther souhaite non seulement éclairer les injustices dont souffrent des milliers de personnes dans les quartiers populaires, mais aussi donner une voix à ceux qui sont souvent réduits au silence. Son livre se veut être un cri de ralliement, une invitation à ne pas oublier les histoires des oubliés.
Son succès représente une victoire personnelle et collective. Elle prouve qu’il est possible de surmonter les obstacles, de revendiquer sa place dans la société et d’élever sa voix au-delà des préjugés.
Une source d’inspiration pour la jeunesse
Kaouther Ben Mohamed se positionne désormais comme un modèle pour la jeunesse marseillaise et pour tous ceux qui se sentent exclus ou marginalisés. En partageant son histoire et celle de son quartier, elle montre qu’il est possible de transformer la douleur en force créatrice.
Avec ‘‘63 et 65 rue d’Aubagne’’, elle s’affirme comme une porte-parole des enjeux contemporains de sa ville, et plus largement, de la société française. Son livre est un appel à l’engagement, à la mémoire, et à la dignité humaine. Le premier ouvrage de Kaouther Ben Mohamed, exposé à la Librairie Maupetit, n’est que le début d’une aventure littéraire prometteuse. À travers ses mots, elle continue d’écrire l’histoire de son parcours, de sa ville, et de son peuple, avec la détermination de ne jamais oublier d’où elle vient. Ce livre est un témoignage puissant de la richesse des vies qui composent le tissu social de Marseille et une invitation à bâtir un avenir où chacun a sa place.
Sale temps pour le célèbre groupe de mercenaires russes auxquels plusieurs pays africains ont fait appel après les coups d’État militaires qui ont exigé le départ des troupes françaises intervenant notamment au Mali depuis 2012. Ce groupe qui a toujours développé l’image de dur à cuire voit son image sérieusement compromise après une déculottée dans le nord du Mali rendant la mission qui lui été assignée de mater la rébellion dans ce territoire difficile à atteindre. Cette déculottée est par ricochet un revers pour Moscou qui a fait de Wagner son outil d’influence sur le continent africain.
Imed Bahri
Une enquête menée par le journal américain The New York Times considère que l’image des mercenaires russes de Wagner, connus depuis longtemps pour leur solide réputation, s’est effondrée en Afrique après avoir subi une défaite majeure au Mali en juillet dernier face à des groupes armées de ce pays du Sahel.
Le NYT explique dans cette enquête menée par 4 de ses correspondants que la défaite subie par Wagner était inattendue et s’est soldée par de lourdes pertes dans le nord du pays lors d’une bataille acharnée contre les groupes azawadiens (l’Azawad est un territoire presque entièrement désertique situé dans le Nord du Mali recouvrant des zones sahariennes dont les Touaregs réclament l’indépendance).
L’enquête fait état de la perte d’au moins 46 combattants parmi les mercenaires de Wagner en plus de la mort de 24 soldats de l’armée malienne alliée à Wagner ce qui est considéré comme l’un des plus grands échecs que le groupe ait subi en Afrique.
Le journal américain ajoute que cette bataille est l’une des étapes les plus importantes qui ont révélé les défis auxquels Wagner est confronté face au terrain accidenté du Mali car elle a démontré sa capacité limitée à affronter les groupes armés locaux qui combattent en utilisant des méthodes de guérilla.
De lourdes pertes humaines
Le rapport indique que les groupes de l’Azawad connaissaient bien la nature de la région et utilisaient cet atout à leur avantage ce qui leur permettait d’infliger de lourdes pertes aux mercenaires de Wagner et à l’armée malienne.
Le groupe Wagner, considéré comme le bras militaire de la Russie en Afrique, cherchait à étendre son influence au Mali et à combler le vide sécuritaire laissé par le retrait des forces françaises. Cependant, ses revers ont commencé à soulever des questions sur sa capacité à apporter la stabilité dans les zones en difficulté.
La bataille de juillet n’était pas seulement un incident isolé mais plutôt une partie d’une série de combats acharnés entre Wagner et les groupes opposés à sa présence dans le nord du Mali. Ces violents affrontements entre les deux parties constituent une menace pour l’existence de l’organisation militaire qui n’a pas encore réussi à imposer son contrôle absolu sur la région.
Des correspondants ont rapporté que cette bataille avait donné lieu à la publication en ligne de vidéos choquantes montrant les corps des combattants de Wagner après cette défaite majeure. Ces scènes se sont rapidement répandues sur les réseaux sociaux ébranlant la forte image du groupe et soulevant des questions sur sa compétence au combat.
Ces vidéos -diffusées par les combattants rebelles- montraient les corps des mercenaires de Wagner gisant au sol et exposaient indirectement à un choc violent l’image que le groupe tentait de véhiculer comme une force imbattable car Wagner a du mal à faire face à cette campagne d’autant plus que ses pertes documentées par l’audiovisuel rendent difficile de nier l’ampleur de la défaite subie.
L’enquête rapporte que les pertes de Wagner n’affectaient pas seulement l’image militaire du groupe mais également ses efforts de recrutement de nouveaux membres car l’entreprise comptait auparavant sur sa réputation de force militaire pour assurer la sécurité relative de ses recrues mais de nombreux candidats potentiels pour rejoindre la société de mercenaires ont commencé à hésiter après avoir regardé les vidéos qui révèlent les dures conditions de combat et les lourdes pertes.
Wagner a commencé à faire face à des défis majeurs pour conserver ses effectifs en particulier après le meurtre de personnalités qui ont joué un rôle majeur dans l’attraction des recrues. Ces pertes pourraient réduire le nombre de nouvelles recrues et entraver sa capacité à travailler efficacement au Mali et dans le reste de la région.
La Russie pourrait réévaluer sa stratégie
Le NYT a indiqué que les dirigeants russes qui ont grandement soutenu Wagner en Afrique ont commencé à reconsidérer leur soutien après que le groupe ait montré son incapacité à étendre son contrôle total au Mali et que ses pertes pourraient pousser la Russie à réévaluer sa stratégie militaire sur le continent surtout si Wagner continuait à subir de telles pertes successives.
Wagner était considéré comme l’un des outils importants pour renforcer l’influence de la Russie en Afrique mais ses revers ont clairement affecté cette tendance et pourraient inciter Moscou à prendre des mesures correctives pour éviter de nouvelles crises.
La société de mercenaires s’est auparavant appuyée sur de multiples stratégies en Afrique pour renforcer sa présence notamment en fournissant un soutien militaire aux forces locales en échange de l’extraction de ressources naturelles. Cependant, le déclin du pouvoir de ce groupe pourrait affaiblir sa capacité à utiliser efficacement ces stratégies.
Les auteurs de l’enquête ont affirmé que la pression croissante exercée sur Wagner à la suite de ses pertes pourrait conduire à de nouvelles tensions entre la Russie et les pays africains qui dépendent du soutien militaire russe alors que de nombreux gouvernements de la région pourraient commencer à chercher des partenaires alternatifs pour garantir leurs intérêts ce qui pourrait avoir un impact significatif sur la stratégie de Moscou sur le continent africain.
Ils ont souligné que le sort de Wagner au Mali et dans d’autres régions d’Afrique est encore incertain notamment à la lumière du mécontentement croissant face à l’incapacité du groupe à atteindre ses objectifs déclarés ce qui signifie que Wagner doit prendre des mesures sérieuses pour reconstruire sa réputation de force militaire sérieuse notamment en améliorant son efficacité dans les combats et en s’adaptant aux types de combats des groupes armés.
Les auteurs de l’enquête concluent en affirmant que les réactions internationales à l’échec de Wagner au Mali ont été mitigées. Certains observateurs ont profité de cette occasion pour rappeler les risques associés à l’intervention militaire russe en Afrique. Également une amplification des critiques accrues pourraient conduire à des pressions sur les gouvernements qui continuent à traiter avec le groupe de mercenaires russes.
Bien que la reconnaissance par Emmanuel Macron de l’assassinat de Larbi Ben M’hidi puisse être interprétée comme un geste symbolique important, certains observateurs estiment qu’il reste insuffisant pour atteindre une véritable réconciliation entre la France et l’Algérie.
Djamal Guettala
À l’occasion du 70e anniversaire de l’insurrection du 1er novembre 1954, Emmanuel Macron a reconnu officiellement que Larbi Ben M’hidi, l’un des leaders emblématiques du Front de libération nationale (FLN), avait été assassiné par des militaires français en 1957 lors de la bataille d’Alger, marquant ainsi un tournant significatif dans la relation historique complexe entre la France et l’Algérie.
Dans un communiqué publié par l’Élysée, le président a souligné que Ben M’hidi, considéré comme un héros national en Algérie, a été tué sous le commandement du général Paul Aussaresses. Ce dernier avait admis son acte criminel dans les années 2000, contredisant la version officielle qui prétendait qu’il s’était suicidé.
Macron a déclaré que cette reconnaissance constitue un acte essentiel pour avancer vers une «mémoire apaisée et partagée» entre les deux pays. Il a ajouté que ce geste s’inscrit dans le cadre d’un dialogue continu entre Paris et Alger, initié par le président français et son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune. «Cette reconnaissance témoigne d’un engagement à poursuivre le travail de vérité historique», a indiqué le palais présidentiel.
Les relations franco-algériennes, encore marquées par les blessures de la guerre d’Algérie (1954-1962), ont souvent été tendues. Cependant, les récentes déclarations de Macron, y compris celles concernant d’autres figures comme Maurice Audin et Ali Boumendjel, montrent une volonté de la France d’affronter son passé colonial et d’engager un processus de réconciliation.
Risque de rejet d’une mémoire partagée
Cependant, ce type de reconnaissance arrive tardivement, à un moment où de nombreux témoins et victimes directes de la guerre d’Algérie ne sont plus en vie. Cette lenteur dans le processus de reconnaissance semble révélatrice d’une réticence de la France à faire face pleinement aux crimes et aux responsabilités de son passé colonial.
Pour beaucoup, la reconnaissance de cet assassinat reste avant tout un acte symbolique et n’engage pas la France à des réparations concrètes ou à des excuses officielles pour l’ensemble des violences subies par le peuple algérien.
L’appel de Macron à une «mémoire apaisée et partagée» peut également être perçu comme naïf. Les cicatrices de la guerre d’Algérie demeurent profondes, et nombre d’Algériens estiment que la reconnaissance de certains actes, bien que nécessaire, ne suffit pas pour effacer les injustices perpétrées pendant 130 ans de colonisation.
Pour certains, la réconciliation ne peut être sincère sans des actions concrètes en matière de justice réparatrice, et un effort plus profond pour faire la lumière sur l’ensemble des exactions commises par l’armée française.
D’un point de vue critique, la démarche de reconnaissance s’inscrit davantage dans une stratégie d’apaisement au profit de la France elle-même, cherchant à améliorer son image dans le monde.
Une façon de «blanchir» le passé colonial
Pour certains, ce processus de réconciliation est une manière pour l’État français d’éviter des demandes de compensation financière ou des poursuites judiciaires, tout en se montrant sous un jour favorable. En ce sens, cette reconnaissance partielle peut être perçue comme une façon de «blanchir» le passé colonial, sans jamais en assumer les réelles conséquences.
Larbi Ben M’hidi, né en 1923 dans les Aurès, a joué un rôle crucial dans l’organisation de la résistance algérienne contre la colonisation française. Responsable de la «zone autonome d’Alger» à partir de 1956, il est souvent décrit comme le «Jean Moulin algérien», en référence au héros de la résistance française contre l’occupation allemande, lui aussi exécuté par les occupants, et ce en raison de son charisme et de son leadership durant les combats.
Son arrestation le 23 février 1957, où il fut exhibé devant la presse menotté, a choqué l’opinion publique. Malgré les circonstances tragiques de sa mort, sa mémoire continue de vivre dans le cœur des Algériens, symbolisant le combat pour l’indépendance.
La compagnie aérienne low cost du groupe Air France – KLM, a annoncé aujourd’hui la conclusion d’un partenariat avec l’Office national du tourisme tunisien (ONTT).
A l’occasion de sa visite en Tunisie, Olivier Mazzucchelli, PDG de Transavia France, et Helmi Hassine, Directeur général de l’ONTT, ont signé aujourd’hui à Tunis un contrat avec pour finalité d’atteindre la barre des 2 millions de touristes français en Tunisie à l’horizon 2030.
Il a été convenu selon les termes de cet accord de soutenir la destination à travers la consolidation du programme des vols de Transavia sur différents aéroports de la Tunisie. De même qu’il a été décidé de collaborer dans le transport des participants aux voyages de presse et d’éductours, en plus de la participation conjointe à des foires et salons touristiques en France, à l’organisation de roadshows et autres campagnes de promotion digitale.
Par ailleurs, Transavia et l’ONTT ont décidé d’entamer dans les meilleurs délais une étude conjointe de faisabilité d’un vol régulier saisonnier ou annuel sur l’aéroport Tabarka-Aïn Draham au départ de la France.
4245 vols sur la Tunisie en 2023
Au cours de l’année 2023, la compagnie a assuré 4245 vols réguliers entre la France et la Tunisie sous la houlette de son représentant, Kars International.
En tout, elle a transporté plus de 1,3 million de passagers dans les deux sens, au départ de Paris-Orly et de la province française vers Tunis-Carthage mais aussi Monastir, Sfax, Djerba et Tozeur enregistrant, durant les périodes de pointe, jusqu’à 12 vols par jour.
Actuellement, Transavia est la première compagnie aérienne entre la France et la Tunisie en volume de sièges avec une croissance d’activité de 83% enregistrée depuis 2019.
A ce titre, pour l’année 2024, elle va mettre en place 1,7 million de sièges aller/retour, soit 6% de plus par rapport à 2023.
De son côté, M. Nicolas Hénin, Directeur général adjoint Commercial et Marketing de Transavia, a annoncé la programmation de 112 vols par semaine entre la Tunisie et la France à l’été 2024 (dont 76 vols de Paris).
En tout, Transavia assure 16 routes pour 6 destinations françaises : Paris-Orly, Nantes, Lyon, Montpellier, Marseille et Nice vers 5 aéroports tunisiens : Tunis, Djerba, Monastir, Sfax et Tozeur.
17 années d’opération sur la Tunisie
Fêtant ses 17 ans cette année, Transavia France est la compagnie low-cost du groupe Air France – KLM. Elle est implantée à Paris-Orly, Nantes, Lyon, Montpellier et Marseille et opère des vols moyen-courriers principalement en France, en Europe et vers le bassin méditerranéen. Elle se positionne comme la première compagnie low-cost au départ de Paris.
La compagnie opère au cours de l’été 2024 avec une flotte de 75 appareils (Boeing 737) sur 200 lignes aériennes au départ de Paris-Orly et des régions. Elle vient par ailleurs de réceptionner le premier exemplaire d’un Airbus A.320neo qui permet 15% de réduction d’émission de CO2 et une atténuation du bruit de 50%. Ce type d’appareil est doté d’une nouvelle cabine plus moderne avec une assise plus confortable, l’intégration de ports USB et des espaces de rangement plus grands (+37% par rapport à un rack à bagage classique).
Transavia France emploie actuellement 3000 collaborateurs. Elle a par ailleurs été élue 2ème meilleure Compagnie Low Cost Européenne par le classement SkyTrax 2024 et poursuit également sa progression au classement mondial et gagne une place par rapport à 2023, passant de la 6ème à la 5ème position.
Tout au long de l’année, Air France célèbre 90 ans d’élégance. 90 ans de technologie, d’innovation et de confort en plein ciel. 90 ans de voyages, de gastronomie, de design, de haute couture, d’art et d’architecture.
En Tunisie, les célébrations de cet anniversaire se sont déroulées le 29 mai dernier dans les jardins de l’ambassade de France à la Marsa à l’invitation de l’ambassadrice de France, Anne Gueguen.
Nicolas Fouquet, directeur régional Afrique du Nord & Sahel d’Air France, et Olivier Dubus, directeur des ventes pour la Tunisie, avaient invités pour la circonstance leurs clients grands comptes et un certain nombre de leurs partenaires à la cérémonie, en présence de toutes les équipes de la représentation de Tunis, toujours pleinement engagées au service de la clientèle.
La compagnie fête ses 90 ans, mais on estime que les vols reliant la France à la Tunisie remontent à l’année 1930, à travers la compagnie Air Union, qui sera trois ans plus tard partie-prenante de la naissance d’Air France, ce qui confirme les liens forts unissant les deux pays.
Une remontée dans le temps à travers les tenues des équipages d’Air France au fil des ans, ici dans les jardins de la résidence de l’ambassadrice de France à la Marsa.
Une couverture sur tout le territoire
Actuellement, ce sont jusqu’à 35 vols par semaine qui sont opérés entre les aéroports de Paris-CDG et Tunis-Carthage par Air France. En y rajoutant ceux assurés par la filiale Transavia, c’est la totalité du territoire tunisien qui est desservie.
Abordant l’avenir de la compagnie, Nicolas Fouquet a indiqué que la réduction de l’empreinte carbone et la réduction de 30% des émissions de CO2 par passager/km à l’horizon 2030, par rapport à 2019, est la priorité d’Air France vis-à-vis de son engagement en faveur d’une économie plus verte.
Nicolas Fouquet, directeur régional Afrique du Nord & Sahel d’Air France, lors du 90e anniversaire de la compagnie à Tunis.
Cela passe par une flotte modernisée, par l’usage de carburant d’aviation durable et par la mise en place de procédures opérationnelles destinées à réduire la consommation de carburant.
Née du regroupement d’Air Orient, d’Air Union, de la Société Générale de Transports Aériens, de la Compagnie Internationale de Navigation Aérienne et de l’Aéropostale, Air France était officiellement inaugurée le 7 octobre 1933. Depuis, la compagnie n’a eu de cesse de construire sa légende en faisant rayonner l’art du voyage à la française à travers le monde entier.
Aujourd’hui, Air France propose à ses clients près de 1000 vols par jour vers 200 destinations grâce à une flotte de plus de 240 appareils.
Transavia führt mit Wirkung zum 3. April 2024 Änderungen an seinen Handgepäckrichtlinien durch. Passagiere können zwar weiterhin ein kleines Handgepäckstück kostenlos mitnehmen, allerdings nur, wenn Mehr