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Heute — 24. Oktober 2025Haupt-Feeds

Machines agricoles italiennes : l’Italie confirme sa position en Tunisie et irrigue la ferme du futur

24. Oktober 2025 um 10:14

TUNIS — Le séminaire « Solutions italiennes pour la ferme du Futur », du 22 octobre au Novotel Lac, confirme la dynamique de rapprochement commercial et technologique entre l’Italie et la Tunisie dans le secteur agricole. Organisé par l’Agence ICE de Tunis en collaboration avec FEDERUNACOMA et le Bureau des Biens d’Équipement de Rome, l’événement a été inauguré par l’Ambassadeur d’Italie, la direction de l’ICE et une représentante de l’APIA tunisienne.

L’Italie demeure le premier fournisseur de machines agricoles pour la Tunisie, avec une part de marché de 30,5 % en 2024 (+35,7 % par rapport à 2023).

Huit entreprises italiennes à la rencontre du marché tunisien

Huit fabricants italiens — ANNOVI REVERBERI, ARGO TRACTORS, CIFARELLI, CIMA, MASCAR, RM, SELVATICI et SIMOL — ont pris part au cycle de deux jours. La délégation doit rencontrer plus d’une centaine d’opérateurs locaux (importateurs, distributeurs et acteurs de terrain) pour nouer des partenariats commerciaux et explorer des solutions adaptées aux exploitations tunisiennes, majoritairement familiales et privées.

L’ambassadeur Alessandro Prunas rappelle que « l’innovation et la durabilité sont au cœur de la coopération agricole italo-tunisienne », dans la continuité du programme TANIT.

Agenda : séminaire technique et visites professionnelles

La première journée (22 octobre) a été consacrée à un séminaire technique impliquant acteurs italiens (FEDERUNACOMA, AICS, CIHEAM) et institutions tunisiennes (INAT, APIA, CTAB). Les sessions ont mis l’accent sur l’innovation, la durabilité et l’adaptation des machines aux besoins locaux. La deuxième journée (23 octobre) était consacré aux visites chez des distributeurs et importateurs tunisiens de poids (MATEB, Domaine Neferis, HMT, Groupe Loukil, SOCOOPEC, OIS Tracteur, SOSEC), pour des démonstrations et rencontres B2B.

Chiffres clés du secteur agricole tunisien

La présentation conjointe d’APIA fait apparaître un profil agricole solide mais vulnérable :

  • Superficie totale de la Tunisie : 16 millions d’ha ;
  • terres labourables : 5,3 Mha (4,5 Mha cultivées) ;
  • forêts et parcours : 5,7 Mha.
  • 92 % des surfaces cultivées sont pluviales, seulement 8 % irriguées.
  • Le secteur agricole et agro‑alimentaire représente environ 13 % du PIB.
  • Produits phares : huile d’olive (place mondiale notable ; 2ᵉ producteur mondial sur le premier semestre 2025), dattes, fruits et légumes, produits de la pêche.
  • Croissance des échanges : sur les 9 premiers mois de 2024, les exportations depuis la Tunisie vers l’Italie dans l’agro-industrie ont atteint 1,1 Md€ (+17,4 % vs 2023).

Défis et perspectives : innovation et services

Au‑delà de la qualité technique des machines italiennes — unanimement saluée — les intervenants ont insisté sur la nécessité de structurer le service après‑vente. « Le véritable enjeu commercial se déplace désormais de l’excellence du produit vers l’excellence du service », a rappelé Bernard Prevete, directeur du bureau ICE de Tunis. Disponibilité de pièces, assistance technique sur l’ensemble du territoire et formation des réparateurs locaux figurent parmi les priorités pour transformer la vente en relation durable.

L’APIA affirme que « les projets durables et les financements verts constituent une priorité pour renforcer la compétitivité du secteur agricole tunisien ».

Déclarations et messages clés

L’Ambassadeur d’Italie, Alessandro Prunas, a mis en avant les synergies entre entreprises et institutions italiennes et tunisiennes, ainsi que le rôle du programme TANIT dans le cadre du « Piano Mattei ». Il a souligné l’importance de l’innovation et de la durabilité comme leviers de la coopération bilatérale. Côté tunisien, l’APIA accompagne l’investissement privé agricole et met l’accent sur les projets durables, l’accès aux financements verts et l’accélération des filières à haute valeur ajoutée.

Bernard Prevete souligne que « le véritable enjeu commercial se déplace désormais de l’excellence du produit vers l’excellence du service », insistant sur la formation et la disponibilité des pièces.

Vers la ferme du futur : durabilité, formation et opportunités

L’événement illustre une opportunité pour moderniser l’agriculture tunisienne : irrigation économe en eau, motorisation adaptée, solutions de précision et énergies renouvelables.

L’APIA, engagée dans des processus d’accréditation auprès du Fonds Vert pour le Climat, se positionne pour catalyser des investissements qui combinent performance économique et résilience climatique. Pour les industriels italiens, la Tunisie offre un marché porteur — mais exigeant — où après‑vente, formation et adaptation locale feront la différence.

Les organisateurs ont souligné que les « Solutions italiennes pour la ferme du Futur » est plus qu’un salon B2B : c’est un signal de renforcement des chaînes de valeur euro‑méditerranéennes autour d’un enjeu majeur — nourrir durablement et efficacement — et d’un appel à construire des partenariats service‑oriented.

Le succès dépendra désormais de la capacité des acteurs à transformer échanges commerciaux en coopération industrielle et en transferts de compétences durables.

CHIFFRES CLES

  • 30,5 % — L’Italie conserve une part dominante du marché tunisien des machines agricoles. Cette position reflète la solidité des échanges techniques et commerciaux bilatéraux. Elle confirme l’ancrage italien dans la modernisation agricole du pays.
  • 1,1 Md€ — Les exportations tunisiennes vers l’Italie dans l’agro-industrie ont progressé de 17,4 % sur un an. Cette tendance illustre la vitalité du commerce bilatéral et la montée en gamme des produits tunisiens.
  • 13 % — Le secteur agricole et agroalimentaire représente une part importante du PIB tunisien. Il demeure un levier essentiel de croissance et d’emploi, mais reste vulnérable au climat et à l’accès à l’eau.
  • 92 % — Les surfaces cultivées tunisiennes dépendent presque entièrement des pluies. L’irrigation limitée (8 %) met en avant la nécessité d’investir dans des technologies économes en eau.
  • 8 entreprises — Les fabricants italiens présents à Tunis cherchent à renforcer leur ancrage local par des partenariats et des services de proximité.

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UBCI : progression soutenue des indicateurs au troisième trimestre 2025

24. Oktober 2025 um 09:32

L’Union Bancaire pour le Commerce et l’Industrie (UBCI) a publié ses indicateurs d’activité pour le troisième trimestre 2025, confirmant une dynamique de croissance dans ses principaux agrégats financiers.

Croissance du portefeuille de crédits

Au 30 septembre 2025, l’encours des crédits à la clientèle, net de provisions et d’agios réservés, s’élève à 3 649,541 millions de dinars tunisiens (MTND). Ce volume marque une hausse de 19,21 % par rapport à la même période de 2024, soit une progression de 588,154 MTND.

Évolution positive des dépôts

Les dépôts de la clientèle atteignent 3 960,535 MTND, contre 3 707,111 MTND un an auparavant. Cette augmentation de 6,84 % résulte principalement d’une croissance de 6,03 % des dépôts à vue et de 7,50 % des dépôts d’épargne, traduisant une confiance accrue des clients particuliers et entreprises.

Résultats d’exploitation en hausse

Les produits d’exploitation s’établissent à 423,504 MTND, enregistrant une progression de 10,38 % sur un an. Les charges d’exploitation, quant à elles, s’élèvent à 163,282 MTND, en hausse de 10,28 % par rapport à fin septembre 2024, traduisant un équilibre entre la progression des produits et celle des charges d’exploitation.

Produit net bancaire en progression

Le produit net bancaire (PNB) ressort à 260,222 MTND, soit une hausse de 10,44 % en glissement annuel.

Charges opératoires maîtrisées

Les charges opératoires enregistrent une progression de 8,80 %, principalement liée à l’augmentation des frais de personnel (+11,16 %). Cette évolution reflète les investissements consentis par l’UBCI dans son capital humain et le développement de ses capacités opérationnelles, afin d’accompagner sa dynamique de transformation et de croissance.

Site web : UBCI

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Gestern — 23. Oktober 2025Haupt-Feeds

Bourse de Tunis : City Cars, évolution des indicateurs au troisième trimestre 2025

23. Oktober 2025 um 20:28

KIA City CarsLa société City Cars (KIA), concessionnaire automobile en Tunisie, a publié ses indicateurs d’activité relatifs au troisième trimestre 2025. L’entreprise enregistre une progression de ses revenus, une baisse de ses charges financières.

Revenus en légère progression

Au terme des neuf premiers mois de 2025, les revenus de City Cars se sont établis à 271,421 millions de dinars, contre 262,943 millions de dinars sur la même période en 2024. Cette hausse de 3,2 % traduit une évolution stable de l’activité commerciale.

Les produits des placements ont atteint 7,151 millions de dinars, en hausse de 4,3% par rapport à 2024. Cette performance reflète une meilleure valorisation des placements financiers de l’entreprise.

Charges financières en nette baisse

Les charges financières nettes ont reculé à 1,948 million de dinars, contre 3,056 millions de dinars un an plus tôt, soit une diminution de 36,3 %. Cette évolution traduit une amélioration du coût de financement et une meilleure gestion de la structure financière.

Trésorerie en forte contraction

La trésorerie de City Cars s’est établie à 38,715 millions de dinars à fin septembre 2025, contre 67,658 millions de dinars un an auparavant, marquant une baisse de 42,8%.

Effectif renforcé et hausse des charges de personnel

L’effectif de la société a atteint 97 employés au 30 septembre 2025, contre 73 collaborateurs à la même date de 2024, soit une hausse de 32,9 %. Cette évolution résulte principalement de l’intégration du personnel intérimaire au sein de la structure permanente.

Conséquence directe, les charges de personnel ont progressé de 11,7 %, passant de 3,087 millions de dinars à 3,447 millions de dinars sur un an.

Site web : City Cars

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PLF 2026 : Ce qu’il faut savoir sur les nouvelles mesures

23. Oktober 2025 um 17:52

Contrairement aux généralités de la première version du projet de loi de finances 2026 (PLF 2026 ) présentée, auparavant, par le gouvernement, une mouture chiffrée a été soumise pour examen, le 16 octobre 2026,  à l’Assemblée des représentants du peuple. En voici les principales caractéristiques.

Orientation générale : Sans s’inscrire dans le cadre d’une vision cohérente sur le long terme, voire sans boussole, le projet se propose de réaliser, l’espace d’une année, des mesures sociales audacieuses, des réformes fiscales structurantes et un recours plus prononcé à l’endettement intérieur pour cofinancer le budget.

Les dispositions phares : Hausse des salaires, impôt sur la fortune, cofinancement direct du budget par la Banque centrale, création de 23 mille emplois dans le secteur public, la filière oléicole promue au rang de priorité nationale…

Montant du budget : Il est fixé à 79,624 milliards de dinars pour l’exercice 2026.

Il sera financé par des recettes estimées à 52,560 milliards de dinars dont 47,773 milliards proviendront de ressources fiscales, soit 82 % du total. Il s’agit d’une augmentation  de 5,2% par rapport à l’exercice 2025.

Le budget servira à financer des dépenses évaluées à 63,5 Milliards de dinars soit une hausse de 6,4% par rapport à l’exercice précédent.

Déficit budgétaire : il  atteindrait, en 2026, 11,015 milliards de dinars contre 10 milliards de dinars dans la loi de finances 2025.

Financement du budget :  les besoins de financement en emprunt intérieur et extérieur sont estimés à 27 Milliards de dinars contre 28 Milliards de dinars une année auparavant.

Ce montant est destiné à couvrir le déficit et le remboursement du principal de la dette , estimé à 7,9 milliards de dinars pour la dette intérieure et autant pour la dette extérieure.

Ces besoins d’emprunt seront couverts par des ressources intérieures 19 milliards de Dinars dont une nouvelle facilité de prêt sera fournie par le nouveau garant de la soutenabilité du budget tunisien, la Banque centrale de Tunisie (BCT) les ressources d’emprunt extérieures devraient être limitées à 6,8 milliards de dinars.

« Le PLF 2026 fixe le budget à 79,624 milliards de dinars, dont 82 % proviennent des recettes fiscales, une hausse de 5,2 % sur un an. »

 

Emploi : Le PLF2026 prévoit le recrutement net de 23.000 agents publics ce qui porterait l’effectif total de la fonction publique à 687 mille agents en 2026.

Le projet met l’accent sur le rôle social de l’État dans la la création d’emplois et l’incitation au recrutement des diplômés de l’enseignement supérieur dans le secteur privé, avec une prise en charge progressive de leurs cotisations sociales par l’État.

Il prévoit également de renforcer le Fonds national de l’emploi, en donnant priorité aux chômeurs de longue durée et en finançant des programmes de formation pour les jeunes diplômés et les étudiants en fin d’études. Des dispositions exceptionnelles ciblent l’emploi des chômeurs de longue durée, avec des programmes de formation et d’intégration adaptés.

Salaires :  Le PLF 2026 prévoit des majorations salariales par décret dans les secteurs public et privé ainsi que pour les pensions de retraites pour les années 2026, 2027 et 2028. Les taux de majoration ne sont pas précisés. Cette mesure exclut les traditionnelles négociations salariales avec les partenaires sociaux.

« Les 23 000 recrutements prévus dans la fonction publique portent les effectifs à 687 000 agents. »

 

Réforme des caisses de sécurité sociale : le PLF 2026 prévoit principalement un plan de sauvetage des caisses sociales. Deux mesures majeures soint prévues. Il s’agit de diversifier leurs sources de financement et de créer un fonds spécial pour stabiliser leur équilibre.

Une série de nouvelles micro-taxes ont été instituées pour renflouer les caisses sociales : timbre sur les factures des grandes surfaces, contribution sur les recharges téléphoniques, taxe sur les jeux en ligne, prélèvement sur la location automobile.

L’Etat au chevet d’entreprises publiques déficitaires : Le PLF 2026 prévoit un soutien aux grandes entreprises publiques, telles que la Compagnie des Phosphates de Gafsa, Office du commerce, Sucre Tunisie : effacement de dettes et de pénalités fiscales, exonération de TVA et de droits de douane… Le budget alloué au soutien du secteur public (ministères et entreprises publiques), est estimé à 1,585 milliard de dinars.

Le PLF 2026 se veut aussi écologique

D’importantes mesures sont prises pour renforcer la transition écologique :

  • Elargissement du champ du Fonds de transition énergétique, qui subventionnera jusqu’à 3 points d’intérêt pour les prêts liés à l’efficacité énergétique et à l’achat de véhicules électriques.
  • Réduction de 15% des droits de douane prélevés sur l’importation des panneaux solaires,
  • Exonération de TVA et de droits de douane les batteries lithium et leurs composants,
  • Réduction jusqu’à 50% des taxes sur les voitures hybrides rechargeables,

Secteurs : la filière oléicole est promue au rang de priorité nationale, avec suspension de la TVA et exonération douanière sur les intrants du conditionnement (mise en bouteille).

« Le déficit budgétaire atteindrait 11,015 milliards de dinars, contre 10 milliards dans la loi précédente. »

 

Mesures fiscales : le PLF2026 institue également plusieurs réformes :

  • un impôt sur la fortune. applicable à partir de 3 millions de dinars de patrimoine, avec un taux progressif de 0,5 % à 1 %,
  • généralisation de la facture électronique à tous les prestataires de services (création des caisses enregistreuses  et leur connexion à une plateforme de l’administration du fisc),
  • régularisation des biens saisis par la douane moyennant une amende de 20 %,
  • suppression de l’article limitant les paiements en espèces, marquant une libéralisation encadrée des transactions.
  • hausse des droits d’enregistrement (3 % au lieu de 1 %) et doublement du droit fixe à 200 dinars pour les transferts immobiliers non enregistrés,

Investissement : le PLF 2026 a prévu des financements ciblés pour les PME, voire un ensemble de lignes de crédit sociales et productives, confiées principalement à la Banque tunisienne de solidarité (BTS) et à la BFPME.

Près de 80 millions de dinars seront consacrés à : la création d’emplois dans les régions défavorisées, au financement sans intérêt de jeunes porteurs de micro-projets, des prêts saisonniers pour les petits exploitants agricoles.

Les pauvres ne sont pas oubliés : une enveloppe de 20 millions de dinars pour les ménages à faibles revenus, avec des prêts plafonnés à 10.000 dinars sur six ans.

Le PLF2026 se veut écolo : Le PLF 2026 se veut aussi écologique.

  • Il élargit le champ du Fonds de transition énergétique, qui subventionnera jusqu’à 3 points d’intérêt pour les prêts liés à l’efficacité énergétique et à l’achat de véhicules électriques.
  • Les panneaux solaires voient leurs droits de douane réduits à 15 %, les batteries lithium et leurs composants sont exonérés de TVA et de droits de douane, et les voitures hybrides rechargeables bénéficient de réductions de taxes allant jusqu’à 50 %.
  • Des incitations ambitieuses sur le papier, mais limitées dans leur portée macroéconomique, tant que la transition énergétique reste dépendante d’importations et d’un cadre industriel balbutiant.
  • Soutien ciblé aux entreprises publiques et aux secteurs stratégiques
  • Autre pan du projet de la Loi de finances 2026 : le sauvetage discret des entreprises publiques.
  • La Compagnie des phosphates de Gafsa obtient une exonération totale des droits de douane et de TVA sur ses importations et achats locaux.
  • L’Office du commerce de la Tunisie et la Société tunisienne de sucre bénéficient, eux, d’un effacement de dettes et de pénalités fiscales.
  • Enfin, la filière oléicole est promue au rang de priorité nationale, avec suspension de la TVA et exonération douanière sur les intrants d’embouteillage, sous supervision directe de la présidence.

EN BREF

  • Budget total : 79,624 milliards de dinars, financé à 82 % par les impôts.
  • Déficit budgétaire en hausse à 11,015 milliards de dinars.
  • 23 000 recrutements publics et hausse salariale prévue par décret.
  • Nouvelles micro-taxes pour renflouer les caisses sociales.
  • Soutien de 1,585 milliard de dinars aux entreprises publiques.
  • Mesures écologiques : allégement fiscal sur les véhicules électriques et panneaux solaires.

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Rana Taha et l’ARP : vers un développement durable, inclusif et axé sur le capital humain

23. Oktober 2025 um 17:39

La coordinatrice résidente de l’Organisation des Nations Unies en Tunisie, Rana Taha, a déclaré, jeudi, lors de sa rencontre avec le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Brahim Bouderbala, que les institutions de l’organisation continueront à soutenir la Tunisie et à promouvoir les projets communs avec le pays, indique un communiqué publié par l’ARP sur sa page Facebook.

La responsable onusienne a mis en avant l’ampleur de la coopération et la concrétisation des programmes prévus, soulignant la détermination à la poursuivre dans le cadre de l’engagement des organisations onusiennes à soutenir la Tunisie dans son processus de développement, conformément aux programmes de travail et aux priorités nationales.

Elle montré la volonté d’inciter les partenaires et tous les pays donateurs à concrétiser ces objectifs.

Elle a, dans ce contexte, indiqué que la stratégie d’action jusqu’à l’année 2030 repose sur trois axes fondamentaux. Le premier concerne l’investissement dans le capital humain à travers des programmes liés notamment à l’éducation, à l’enseignement et à la santé.

Le deuxième concerne l’économie inclusive à travers l’ouverture des horizons et la création d’opportunités pour toutes les parties, a-t-elle indiqué, soulignant  l’importance de la justice sociale et saluant l’expérience de la Tunisie qu’elle a considérée comme pionnière dans ce domaine.

Quant au troisième axe, il concerne les changements climatiques et leurs impacts, mettant en avant l’importance d’instaurer une nouvelle vision pour le développement, basée sur la prise de conscience de tous les dangers environnementaux afin de protéger la société.

Rana Taha s’est aussi penchée sur la coordination dans le domaine de l’action parlementaire dont « les institutions de l’Organisation des Nations Unies accordent une grande importance », soulignant les progrès accomplis à cet égard et la nécessité de s’appuyer sur ceux-ci pour continuer à soutenir l’Assemblée des représentants du peuple, « compte tenu du rôle central qu’elle joue dans le processus de développement de la Tunisie », selon le communiqué..

Pour sa part, Brahim Bouderbala a réaffirmé l’importance que la Tunisie accorde à sa coopération avec les institutions des Nations Unies, soulignant sa profonde conviction des principes sur lesquels repose l’action de l’Organisation des Nations Unies et son engagement dans les différentes initiatives et efforts internationaux visant à renforcer la coopération entre les peuples et à soutenir la sécurité et le développement dans le monde et ce, selon une approche qui tient compte de la dimension humaine et s’adapte aux changements que connaît le monde aujourd’hui.

Il a  souligné la détermination de poursuivre la coopération commune notamment dans les domaines économique, social et environnemental, saluant le programme de travail et les objectifs fixés pour 2030.

Il a, en outre, insisté sur la nécessité de renforcer la coopération établie entre la Tunisie et les différentes organisations et institutions des Nations unies « conformément aux principes de bonne gouvernance et de transparence».

Bouderbala a, sur un autre plan, souligné l’importance de la coopération établie entre l’ARP et les différentes institutions des Nations Unies, tout particulièrement le Programme des Nations Unies pour le développement, l’Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et le Programme des Nations Unies pour les établissements humains.

Et de souligner la nécessité de la poursuivre conformément aux objectifs et aux programmes de l’institution parlementaire visant à développer davantage le travail parlementaire à tous les niveaux.

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Arab Reading Challenge 2025 : les sœurs Bissan et Bilsan Kouka offrent à la Tunisie le premier prix du concours à Dubaï

23. Oktober 2025 um 17:11

Les jumelles tunisiennes Bissan et Bilsan Kouka ont remporté le premier Prix du Défi de la lecture arabe “Arab Reading Challenge 2025” (ARC ) lors de la cérémonie de clôture organisée jeudi à Dubaï aux Emirats arabes Unis.

Son Altesse Cheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, vice-président et Premier ministre des Émirats arabes unis et Souverain de Dubaï, a décerné le Prix aux jumelles Bissan et Bilsan Kouka, élèves en sixième année du primaire à l’Ecole du 8 février 1958 à Sakiet Sidi Youssef, dans le gouvernorat du Kef.

La neuvième édition du Défi de la lecture arabe, est le plus grand événement de lecture en langue arabe au monde organisé chaque année depuis 2015 par la Fondation Initiatives Globales de Mohammed bin Rashid Al Maktoum.

Cette édition a enregistré selon les organisateurs, une participation record avec 32.231.000 participants et participantes, de 50 pays représentant 132.112 écoles, encadrés par 161 004 superviseurs.

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Nabeul : plus de 1 000 coureurs attendus au marathon Run For Brave Heart 2025

23. Oktober 2025 um 17:08

Le marathon Run For Brave Heart (courir pour un cœur vaillant) met le cap sur Nabeul le 2 novembre prochain pour une journée placée sous le signe du sport, de la solidarité et de la santé cardiovasculaire.

Anis Mabrouki, membre du comité d’organisation, a indiqué que plus de 1 000 participants prendront part à cette deuxième édition, qui comprend trois courses : une épreuve d’1 km pour les enfants, une de 5 km ouverte à tous, et une de 10 km réservée aux coureurs professionnels.

Le parcours du marathon longera la route touristique de Nabeul, a-t-il indiqué dans une déclaration à l’agence TAP, précisant que l’événement s’étalera sur deux jours (1er et 2 novembre) avec la mise en place d’un village médico-sanitaire dédié à la prévention et à la sensibilisation aux risques liés aux maladies cardiovasculaires.

Un grand nombre de cardiologues du secteur public et privé seront présents, et deux ateliers de dépistage gratuit seront mis à la disposition des participants, axés notamment sur le diabète et l’hypertension, deux des principaux facteurs de risque des maladies cardiovasculaires.

Mabrouki a souligné l’importance de l’activité physique “qui doit être ancrée dans la culture et le mode de vie des Tunisiens”, rappelant que le sport joue un rôle essentiel dans la prévention du durcissement des artères, des thromboses et des accidents cardiaques.

Il a ajouté que cette 2e édition s’adresse principalement aux adultes, alors que la 1re édition “Run For Little Heart” (courir pour les petits cœurs), organisée à Carthage, était dédiée aux enfants souffrant de malformations cardiaques congénitales.

Les recettes du marathon “Run For Brave Heart” seront reversées au financement des caravanes médicales et au soutien des efforts de l’État dans la lutte contre les maladies cardiovasculaires, a-t-il souligné.

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Oléiculture : Sidi Bouzid prévoit 500 000 tonnes d’olives pour la saison 2025-2026

23. Oktober 2025 um 17:04

Le coup d’envoi de la campagne de récolte des olives au titre de la saison agricole 2025-2026, a été donné, jeudi, lors d’une cérémonie organisée au domaine n°20 relevant de l’Office des terres domaniales (OTD).

Selon les estimations du commissariat régional au développement agricole (CRDA), la production d’olives dans la région devrait atteindre 500 mille tonnes, contre 310 mille tonnes la saison précédente, 200 mille tonnes en 2023-2024, 193 mille tonnes en 2022-2023 et 150 mille tonnes en 2021-2022.

Dans une déclaration à l’Agence TAP, Chokri Aouji, commissaire régional au développement agricole, a souligné que la filière oléicole constitue l’un des piliers de l’économie agricole locale, tant par l’étendue des superficies cultivées que par sa contribution à la production nationale et à la création d’emplois.

Le secteur génère en effet près de 1,6 million de journées de travail, stimulant ainsi la dynamique économique régionale.

Les préparatifs de la campagne ont débuté plusieurs semaines à l’avance, à travers des réunions de coordination et des visites de terrain visant à combler les lacunes relevées.

Une enveloppe de 40 millions de dinars a été allouée pour appuyer les petits exploitants et garantir le bon déroulement des opérations de récolte.

Le gouvernorat de Sidi Bouzid compte 119 huileries d’une capacité d’extraction quotidienne de plus de 6 000 tonnes, et des capacités de stockage totalisant 20 448 tonnes.

Les oliveraies, qui s’étendent sur plus de 307 000 hectares (dont 19% en irrigué), couvrent près des trois quarts des terres cultivées et constituent 93% du verger régional, soit plus de 23 millions d’oliviers.

Ce poids illustre la place stratégique de la filière oléicole dans l’économie agricole du gouvernorat.

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Santé numérique : la Tunisie mise sur la télé-radiologie pour rapprocher les soins des régions

23. Oktober 2025 um 16:56

Le ministre de la santé Mustapha Ferjani a souligné jeudi, que la numérisation du secteur de la santé a été dictée par le développement des technologies et le besoin des patients de bénéficier de services de santé rapides et simplifiés incluant la réduction des délais d’attente et l’encombrement.

Ferjani a précisé, au cours d’un point de presse tenu à l’hôpital régional de Tabarka après avoir  visionné les consultations à distance par scanner dans cet établissement, que la télé- radiologie permettra de connecter les médecins spécialistes aux hôpitaux et d’exploiter la numérisation de manière optimale afin d’assurer l’accès aux soins de santé pour tous, en particulier dans les régions.

Dans le cadre de sa visite à l’hôpital régional de Tabarka, deuxième étape de sa visite de terrain dans le gouvernorat de Jendouba, le ministre de la santé s’est engagé à doter cet établissement d’un appareil d’imagerie pour le dépistage du cancer du sein, en raison de l’augmentation du nombre des patients dans la région.

Dans le même contexte, il a annoncé que l’hôpital régional de Jendouba sera doté d’un second  scanner,  pour renforcer les opérations de dépistage et de traitement.

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Coopération tuniso-française : vers une nouvelle ère de recherche archéologique

23. Oktober 2025 um 16:48

Un colloque international sur “la coopération archéologique tuniso-française : nouvelles orientations, nouveaux résultats” a démarré jeudi 23 octobre 2025 à Gammarth (banlieue Nord de Tunis) à l’initiative de l’Institut français de Tunisie (IFT), en partenariat avec l’Institut national du Patrimoine (INP) et l’Agence de mise en valeur du Patrimoine et de Promotion culturelle (AMVPPC), en présence de co-directeurs tunisiens et français des missions actuellement en activité.

L’objectif de cette rencontre organisée durant deux jours est de présenter les avancées récentes dans l’étude des sites et du mobilier archéologique, d’évaluer les apports des approches pluridisciplinaires et d’esquisser les perspectives de recherche à venir. Une attention particulière sera accordée à l’évolution des sites étudiés, à leurs origines, à la typologie des mobiliers et à la complémentarité des méthodes scientifiques. Les actes du colloque feront l’objet d’une publication destinée à un large public, afin de valoriser les résultats de cette coopération exemplaire et de contribuer à la promotion du patrimoine archéologique de la Tunisie.

“A travers ce colloque, nous avons l’occasion de dresser un bilan et surtout de tracer de nouvelles perspectives. Car la coopération ne doit pas seulement célébrer son passé, aussi prestigieux soit-il : elle doit inventer son avenir, en intégrant les outils numériques, les approches pluridisciplinaires et la valorisation auprès du grand public” a déclaré le Directeur général de l’Institut national du patrimoine (INP) Tarek Baccouche, à l’ouverture des travaux du colloque.

“Depuis les premières missions conjointes au lendemain de l’indépendance, jusqu’aux programmes les plus récents, cette coopération a permis d’écrire des pages décisives de l’histoire archéologique de la Tunisie. Des sites emblématiques en portent la marque : Dougga, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, où fouilles et études ont permis de révéler l’urbanisme et la vie quotidienne d’une cité romano-africaine ; Ammaedara, l’actuelle Haïdra, dont les recherches sur la forteresse byzantine et l’urbanisme antique continuent d’enrichir notre connaissance de l’Afrique romaine et tardo-antique ; Carthage enfin, capitale prestigieuse également classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, où les fouilles franco-tunisiennes ont largement renouvelé notre compréhension des phases punique, romaine et chrétienne” a-t-il tenu à rappeler.

Pour sa part, l’ambassadrice de France en Tunisie Anne Gueguen, a souligné l’aspect dynamique de la coopération entre les deux pays “construite de manière exemplaire avec nos partenaires tunisiens, notamment I’INP, en pensant toujours d’un côté à l’action concrète sur le terrain et de l’autre, à l’échange et la formation, académique et pratique qui se décline en de multiples projets.

Elle a évoqué le lancement d’un nouveau chantier avec un Fonds Equipe France sur les enjeux de préservation, de formation de valorisation du patrimoine en Tunisie, qui permettra la mise en place d’un master en archéologie et patrimoine, en lien avec l’INP et passé en revue la coopération et les projets à savoir ceux menés sur le site punique de Kerkouane, et sur le site Thaenae à Sfax, l’ambassadrice a indiqué avoir inauguré le Fonds équipe France HAYA BIN THYNA en avril 2024 qui couvrait de manière inédite trois volets de formation, de recherche et de valorisation. Ce projet a permis de livrer concrètement pour un peu plus de 500.000 tnd de matériel nécessaire aux fouilles archéologiques de Thaenae, une partie de ce matériel étant utilisé par les archéologues tunisiens de I’INP et français d’Aix-Marseille-Université et ajouté que l’ambassade et le Service de Coopération et d’Action Culturelle ont à cœur d’appuyer ces projets au cœur de la relation bilatérale Tuniso-française.

Le représentant de l’AMVPPC Daouda Sow, a relevé que cette rencontre donnera l’occasion d’éclairer davantage des aspects jusque-là peu connus ou insuffisamment étudiés de l’histoire de la Tunisie qui a joué des rôles de premier plan dans celle du Nord de l’Afrique voire de la Méditerranée “même si nous savons déjà que c’est une somme de connaissances incontournables et une littérature fort utile qui ont été récoltées” notant que cette rencontre, prolongement de traditions scientifiques précieuses et séculaires, “témoigne de l’engagement constant de nos institutions en faveur de la continuité, de la recherche et de la valorisation du patrimoine archéologique et historique tunisien”.

“Un partenariat exemplaire avait été noué entre les ministères tunisiens et français de la culture à travers la direction de l’Architecture et du Patrimoine à Bordeaux et l’Institut National du Patrimoine et l’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de Promotion Culturelle qui ont été couronnées par deux publications majeures sur le site archéologique d’Uthina, « Oudhna(Uthina) la redécouverte d’une ville antique de Tunisie » et « Oudhna(Uthina) colonie de vétérans de la XIII e légion- histoire, urbanisme, fouilles et mise en valeur des monuments » réunies par feu Habib Ben Hassen et Louis Maurin dans la collection « Mémoires » d’AUSONNIUS( Institut de Recherche sur l’Antiquité et le Moyen Age(CNRS-UMR.507) at-il souligné.

Le directeur des recherches archéologiques et historiques à l’INP Samir Aounallah a déclaré à l’agence TAP que l’objectif de ce colloque est d’être une réflexion sur patrimoine et en tant que chercheur ”nous attendons une réflexion sur la méthodologie de travail”.

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Tunisie : la dette extérieure en baisse, la dette totale en hausse d’ici 2026

23. Oktober 2025 um 16:39

Le volume de la dette extérieure de l’État a enregistré une baisse notable, passant de 66 874 Md en 2023 à 62 539 MD en 2024. La baisse de la dette extérieure se poursuivra pour atteindre 56 971 MD en 2025 et 56 486 MD en 2026, selon un rapport du ministère des Finances.

Le volume total de la dette de l’État à la fin de l’année 2026 devrait s’élever à 156 704 MD, contre 145 032 MD en 2025, soit une augmentation de 11 672 MD.

Cette hausse est attribuable au financement du déficit budgétaire (11 015 MD) et en raison de l’impact des taux de change (650 MD), précise le rapport du ministère relatif au projet de budget de l’État pour l’année 2026.

A la fin de l’année 2026, la dette de l’État devrait atteindre 83,41% du Produit Intérieur Brut (PIB), contre 84,02 % prévus pour l’année 2025 et 84,9 % enregistrés en 2024.

Selon les prévisions de financement extérieur pour 2025-2026, l’impact de la hausse des taux de change sur le volume de la dette de l’État est estimé à raison d’une augmentation de 0,01 dinar pour les cours du dollar et de l’euro, et de 0,1 dinar pour le cours de 1000 yens japonais, ajoute la même source.

Globalement, une hausse de 1% des taux de change des devises étrangères par rapport au dinar, selon les prévisions établies pour fin 2026, entraînerait une augmentation du volume de la dette de l’État d’environ 593 MD, soit 0,32 % du Produit Intérieur Brut.

 

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CTAF : 61 % des dossiers de soupçon liés au trafic de migrants

23. Oktober 2025 um 16:34

Les dossiers liés au trafic de migrants ont représenté plus de 61 % des cas de déclarations de soupçon (DS) traités par la Commission Tunisienne des Analyses Financières (CTAF), suivis par ceux concernant les paris sportifs (15 %) et le détournement de fonds (6 %).

Au titre de l’année 2024, la Cellule Opérationnelle relevant de la CTAF a traité 452 DS, contre 601 DS en 2023, soit une baisse de 24,7%, a fait savoir la commission dans son rapport d’activité pour l’année 2024.

La baisse du nombre de DS traitées s’explique, d’une part, par la diminution notable du nombre d’analystes financiers et, d’autre part, par plusieurs facteurs, a fait savoir la CTAF.

Il s’agit entre autres de l’augmentation des demandes de coopération nationale, la complexité croissante des analyses requises dans le cadre du traitement des DS, ainsi que le nombre accru de personnes suspectes et d’intervenants impliqués, notamment dans les DS liées à des soupçons de trafic de migrants.

Ces éléments tendent à mobiliser des ressources déjà limitées vers d’autres activités que l’analyse des DS et à rendre cette dernière plus chronophage et complexe, a-t-on ajouté de même source.

Au titre de l’année 2024, le nombre de DS disséminées par la CTAF s’est élevé à 374 DS, soit 82% des DS traités qui sont disséminées aux autorités judiciaires et d’application de la loi. Sur ce total, 28% ont été accompagnées par une décision de gel tandis que 17% ont été classées, a fait savoir la commission.

En 2024, la CTAF a émis 22 décisions de gel, portant sur un total de 129 DS. L’ensemble de ces décisions vise des individus impliqués dans des opérations de délivrance de fonds, suspectées d’être liées à des faits de trafic de migrants. Il est à noter qu’aucun montant n’a été gelé au titre de cette année.

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Tunisie : excédent budgétaire de 871 millions de dinars à fin août 2025

23. Oktober 2025 um 16:27

L’exécution du budget de l’État, à fin août 2025, à enregistré un résultat positif, hors dons et confiscations, estimé à 871 millions de dinars, contre un déficit de 718 millions de dinars, durant la même période de l’année 2024.

Ce résultat reflète les efforts enregistrés pour renforcer davantage le principe du principe du compter sur soi-même, soutenir la mobilisation des ressources et leur bonne gestion, en plus de les orienter vers les dépenses les plus prioritaires.

Une telle démarche permet à l’État de faire face à tous ses engagements, selon le rapport du ministère des Finances relatif à l’exécution du budget de l’État pour l’exercice 2025.

Les recettes du budget de l’État à fin août 2025 ont atteint environ 31 639 millions de dinars, contre 29 961 millions de dinars durant la même période de 2024, enregistrant une augmentation nette de 1 678 millions de dinars, soit un taux de 5,6% et un taux de réalisation de 63,2% par rapport aux prévisions de la loi de finances pour 2025.

Cette évolution reflète, selon les données du ministère mentionnées dans le rapport du projet de budget de l’État pour 2026, la mise en œuvre des principales mesures contenues dans la loi de finances, notamment celles visant à soutenir la mobilisation des ressources propres et à poursuivre les réformes fiscales visant à établir un système fiscal plus juste.

Cette évolution est due à la hausse des recettes fiscales de 6,4%, avec un taux de réalisation de 64,3% par rapport aux prévisions de la loi de finances pour 2025, et à une augmentation des recettes non fiscales de 12,2%, avec la perception de recettes au titre des dons d’environ 204 millions de dinars.

La performance globale de l’économie durant l’année 2024 et les mois écoulés de 2025 s’est notablement améliorée. En effet, le taux de croissance ayant atteint 3,2% au cours du deuxième trimestre 2025, contre 1,4% durant la même période de 2024, portée par la reprise de secteurs vitaux tels que l’agriculture, les services et les industries manufacturières.

L’inflation a également reculé à 5% en septembre 2025, contre 6,2% enregistrée en septembre 2024.

Parallèlement, le contrôle du déficit commercial s’est poursuivi. Les transferts des Tunisiens résidant à l’étranger ont augmenté, un niveau acceptable de réserves de change a été ainsi maintenu et les pressions sur le taux de change ont été limitées. Une telle situation a conduit à une amélioration de la notation souveraine de la Tunisie et à la confirmation de ses perspectives financières stables.

Sur le plan des finances publiques, l’exécution du budget de 2024 a permis de réduire le déficit à 6,4% du Produit Intérieur Brut, contre 7,6% en 2023, avec une augmentation des ressources propres de 8,7%.

Les efforts ont continué en 2025, pour renforcer la mobilisation des ressources et rationaliser les dépenses, ce qui a permis de maintenir les équilibres financiers dans les limites prévues par la loi de finances initiale pour 2025 et d’éviter de recourir pour la deuxième année consécutive à une loi de finances rectificative, selon la même source.

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Roche Tunisie, en partenariat avec la STOM et le Ministère de la Santé, ouvrent le dialogue sur le cancer du sein avec « إيجا نفركو الرمّانة »

23. Oktober 2025 um 16:19

En Tunisie, octobre se teinte de deux couleurs : le rouge éclatant des grenades dans les marchés et le rose des rubans qui rappellent l’urgence du dépistage du cancer du sein.

Cette année, Roche Tunisie SA, en partenariat avec la Société Tunisienne d’Oncologie Médicale (STOM) et le Ministère de la Santé, s’engage dans une nouvelle campagne nationale de sensibilisation : « إيجا نفركو الرمّانة » ,Ouvrons la grenade, ouvrons le dialogue.

Cette campagne s’inscrit dans la continuité des initiatives de Roche Tunisie visant à renforcer la prévention et le dépistage du cancer du sein à travers une approche de proximité, inclusive et culturelle.

La grenade, symbole de vie et de parole

Symbole de vie, de santé et de féminité, la grenade devient le fil conducteur d’une initiative qui invite à rompre le silence autour du cancer du sein.

Car la grenade n’est pas qu’un fruit de saison. Elle renferme des centaines de grains, comme le corps abrite des milliers de cellules. Certaines donnent la vie, d’autres peuvent un jour basculer.

Comme on l’ouvre pour en révéler le cœur, cette campagne incite à regarder, à parler, à consulter, à ne plus détourner le regard ni attendre.

Parce que la prévention commence toujours par un geste simple, mais essentiel.

Des chiffres qui racontent l’urgence

Le cancer du sein reste le premier cancer féminin en Tunisie, représentant près de 30% des cancers chez la femme.[1]

Aujourd’hui, une femme sur dix est concernée[2]. En Tunisie, plus de la moitié des cas de cancer du sein sont diagnostiqués chez des femmes de 50 ans et plus[3] et jusqu’à 10% des cas sont rapportés chez des femmes jeunes âgées de  moins de 35 ans.[4]

Si la maladie progresse, les efforts de dépistage et les avancées médicales permettent de sauver toujours plus de vies. La mortalité liée au cancer du sein recule d’environ 1,2% par an.[5]

Aujourd’hui encore, de nombreuses femmes ne réalisent pas de dépistage régulier, souvent par manque d’information ou de proximité des services. C’est cette barrière que la campagne « إيجا نفركو الرمّانة » entend lever.

En soutenant les efforts nationaux de dépistage, cette campagne en collaboration avec la STOM, contribue à la stratégie nationale de lutte contre le cancer, portée par le Ministère de la Santé.

Les chiffres ne disent pas tout, les femmes si

Parce que chaque femme porte en elle une histoire, une force et parfois des silences, Roche Tunisie et la STOM lancent la campagne « إيجا نفركو الرمّانة », une invitation à parler, à comprendre et à agir face au cancer du sein.

Cette initiative s’adresse à toutes les Tunisiennes, où qu’elles soient, en rapprochant la sensibilisation du quotidien à travers un dispositif déployé à l’échelle nationale.

La campagne adopte une approche multicanale combinant sensibilisation sur le terrain, interventions médiatiques et mobilisation digitale. Des témoignages, des chroniques santé et des activations locales permettront de toucher un public large et diversifié.

Sur les routes et dans les grands centres commerciaux, des affiches au ton bienveillant interpellent les femmes pour leur rappeler un geste simple mais essentiel : écouter leur corps. L’autopalpation y est présentée non comme un acte médical, mais comme un réflexe de soin et de confiance envers soi.

À la radio, la parole se libère.

Des interventions d’experts de la STOM visent à informer, rassurer et rappeler que chaque étape, du dépistage à la guérison, peut être accompagnée et soutenue.

Sur les réseaux sociaux, la discussion continue.

Des témoignages donnent la parole à celles et ceux qui vivent ou accompagnent la maladie. Le ton y est sincère, humain, parfois intime — pour rappeler que la sensibilisation commence souvent par une histoire partagée.

Enfin, la campagne descend dans la rue.

Avec la caravane de la grenade, Roche Tunisie et la STOM vont à la rencontre du public pour écouter, échanger et encourager le dépistage. Ce dispositif itinérant fera halte à Tunis et Testour, à l’occasion du Festival de la Grenade, symbole de vie, de lien et de solidarité.

Un moment fort du mois d’octobre, où  science, parole et  proximité se rejoignent pour faire de la prévention un acte collectif.

« En Tunisie, la lutte contre le cancer du sein ne se résume pas à un mois de sensibilisation. Elle s’inscrit dans un engagement continu pour renforcer la prévention, le diagnostic précoce et l’accès à l’innovation. Avec cette campagne, nous voulons redonner à chaque femme le pouvoir de la parole et du geste préventif », souligne Asma Messai, Directrice Générale par intérim de Roche Tunisie SA.

Cet engagement partagé s’inscrit dans une démarche commune avec la Société Tunisienne d’Oncologie Médicale (STOM), partenaire clé de cette initiative.

« Le cancer du sein n’est pas seulement un enjeu médical, c’est une priorité de santé publique. À travers cette campagne, la STOM réaffirme son engagement aux côtés du Ministère de la Santé et de Roche Tunisie pour renforcer la culture du dépistage et favoriser un diagnostic plus précoce. Ensemble, nous pouvons réduire le poids de cette maladie et améliorer la qualité de vie des femmes tunisiennes », déclare le Pr. Mehdi Balti, Président de la Société Tunisienne d’Oncologie Médicale (STOM).

Un message simple : dépister, détecter tôt, et agir vite

Pour le corps comme pour le fruit, chaque étape compte.
Un grain abîmé se voit, une anomalie détectée tôt se soigne.

Ouvrir la grenade, c’est découvrir ce qu’elle cache. Parler du cancer du sein, c’est faire la même chose avec son corps.

Dépister, détecter tôt, et agir vite : c’est là que tout se joue.

Derrière chaque diagnostic, il y a des vies, des familles, des espoirs.
Briser le silence, c’est déjà sauver des vies et ensemble, nous faisons de cette parole un engagement national.

Le Ministère de la Santé, la Société Tunisienne d’Oncologie Médicale (STOM) et Roche Tunisie s’unissent pour rendre ce message accessible à toutes les femmes, afin que le cancer du sein ne soit plus une épreuve vécue seule, ni une peur gardée pour soi.

À propos de Roche Tunisie SA

Présent en Tunisie depuis plus de 30 ans, Roche Tunisie est aujourd’hui reconnue comme un acteur de référence dans le domaine de la santé avec une équipe de près de 40 collaborateurs. L’entreprise intervient dans plusieurs domaines thérapeutiques clés, dont l’oncologie, la neurologie, les maladies rares, l’hématologie et l’ophtalmologie. Roche Tunisie travaille en étroite collaboration avec les autorités sanitaires, les professionnels de santé et les associations tunisiennes pour répondre aux besoins médicaux non couverts, améliorer l’accès aux innovations thérapeutiques et soutenir la recherche clinique. Dans cette optique, l’entreprise s’engage à renforcer les parcours de soins et à contribuer au développement de solutions durables pour le système de santé tunisien.

En tant que partenaire de long terme, Roche Tunisie œuvre quotidiennement pour améliorer la qualité de vie des patients en Tunisie et en Libye, en apportant des solutions de santé concrètes et accessibles.

À propos de Roche

Fondée en 1896 à Bâle, Suisse, Roche compte parmi les tout premiers fabricants industriels de médicaments de marque. Elle s’est hissée au rang de plus grande entreprise de biotechnologie au monde et est par ailleurs le numéro un mondial du diagnostic in vitro. Visant l’excellence scientifique, Roche a pour ambition de découvrir et de développer des médicaments et des diagnostics permettant d’améliorer la qualité de vie des patients et de sauver des vies dans le monde entier. Elle est à l’avant-garde de la médecine personnalisée et entend renforcer sa contribution en continuant à faire évoluer la prise en charge des patients. Afin d’apporter à chacun les meilleurs soins, Roche coopère avec de nombreux partenaires et conjugue ses compétences au sein des divisions Diagnostics et Pharma avec des données issues de la pratique clinique.

Depuis plus de 125 ans, le développement durable constitue un pilier fondamental des activités de Roche. En tant qu’entreprise axée sur l’innovation scientifique, notre principale contribution à la société réside dans le développement de médicaments et de solutions diagnostiques innovants qui améliorent la qualité de vie. Roche s’engage à travers les initiatives Science Based Targets et Sustainable Markets à atteindre la neutralité carbone d’ici 2045.

A propos de la Société Tunisienne d’Oncologie Médicale (STOM) :

La Société Tunisienne d’Oncologie Médicale (STOM) est une société savante scientifique fondée en février 2010. Elle réunit les oncologues tunisiens hospitaliers et de libre pratique et agit comme plateforme de coopération, de formation et de recherche dans le domaine de l’oncologie médicale.

La STOM organise régulièrement des congrès nationaux de cancérologie, des conférences scientifiques et des sessions de formation continue couvrant tous les cancers : cancers du sein, thoraciques, digestifs, gynécologiques, entre autres.
Elle contribue également à la promotion de la recherche clinique, au renforcement des compétences médicales et à la sensibilisation du public sur les enjeux liés à la prévention et à la prise en charge du cancer en Tunisie.

 [1] https://gco.iarc.who.int/media/globocan/factsheets/populations/788-tunisia-fact-sheet.pdf

[2] S. Ben Ahmed et al. Pronostic du cancer du sein chez les femmes tunisiennes : analyse d’une série hospitalière de 729 patientes https://stm.cairn.info/revue-sante-publique-2002-3-page-231?lang=fr

[3] Registre des Cancers https://www.institutsalahazaiez.com/medias/bulletin%202010_2014_final%20(1).pdf

[4] Ghada Sahraoui et al. Profil anatomopathologique du cancer du sein dans le cap bon tunisien

[5]https://www.cancer.fr/professionnels-de-sante/statistiques-et-chiffres-sur-les-cancers/epidemiologie-des-cancers/cancer-du-sein

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UIB : dépôts en hausse, PNB en léger repli à fin septembre 2025

23. Oktober 2025 um 14:28

UIBL’Union Internationale de Banques (UIB) a publié ses indicateurs d’activité relatifs au troisième trimestre 2025. La banque affiche une hausse significative de ses dépôts, une stabilité des crédits et un Produit Net Bancaire (PNB) en légère baisse, impacté par un changement réglementaire.

Dépôts en forte progression

À fin septembre 2025, l’encours des dépôts de la clientèle s’établit à 7 133,1 millions de dinars, contre 6 635,9 millions de dinars un an plus tôt, soit une hausse de 7,5 % (+497,2 millions de dinars). Cette croissance provient à la fois de la progression des dépôts à vue (+129,2 MD), des dépôts d’épargne (+170,4 MD), des dépôts à terme et certificats de dépôt (+183,6 MD) et des autres dépôts et avoirs (+14 MD).

Crédits stables, ressources longues en baisse

L’encours net des crédits à la clientèle reste quasi stable à 6 283,8 millions de dinars, contre 6 287 millions de dinars à fin septembre 2024. En revanche, les emprunts et ressources spéciales diminuent à 115 millions de dinars, contre 147,8 millions de dinars un an auparavant, traduisant un recentrage sur des sources de financement plus courtes.

PNB en repli sous l’effet réglementaire

Les produits d’exploitation bancaire atteignent 685,3 millions de dinars, en quasi-stabilité (+0,2 %). La marge d’intérêt recule de 8,8 %, à 214,3 millions de dinars, mais hors impact de la loi 2024-41 modifiant le code de commerce (impact estimé à 19 MD), la baisse réelle est limitée à 0,8 %.

La marge sur les commissions progresse de 2,5 % à 114,4 millions de dinars, tandis que les revenus du portefeuille-titres augmentent de 12,5 % à 59,7 millions de dinars.

Le Produit Net Bancaire s’établit à 388,4 millions de dinars, contre 399,8 millions de dinars un an plus tôt, soit un recul de 2,8 %. Hors effet réglementaire, le PNB aurait enregistré une hausse de 1,9 %.

Charges en hausse et résultat brut en baisse

Les frais de personnel augmentent de 7,6 %, à 156,9 millions de dinars, tandis que les charges opératoires progressent de 7,7 %, atteignant 215 millions de dinars.

Le résultat brut d’exploitation ressort à 173,7 millions de dinars, en baisse de 13,5% sur un an. Ajusté de l’impact de la loi 2024-41, le recul est ramené à 4%.

Le coefficient d’exploitation s’élève à 55,4 %, contre 49,9 % en 2024. Retraité de l’effet de la loi, il s’établit à 52,7 %, reflétant une hausse des charges dans un contexte d’activité stable.

Site web : UIB

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Change devises en dinar tunisien : Cours du 23 octobre 2025

23. Oktober 2025 um 13:14

Change devises en dinar tunisien. Cours d’achats et de vente.

MONNAIE SIGLE UNITE ACHAT VENTE
Dollar US USD 1 2.914 2.992
Euro EUR 1 3.370 3.448
Yen Japonais JPY 1000 18.915 19.628
Livre Sterling GBP 13 3.851 3.996
Franc Suisse CHF 10 35.999 37.546

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Rencontre annuelle KAAT 2025 : savoirs croisés et liens renforcés

23. Oktober 2025 um 13:07

La Koica Alumni Association of Tunisia (KAAT) a tenu, à l’École nationale d’administration (ENA), sa rencontre annuelle 2025, un rendez-vous placé sous le signe du partage de savoirs, de la coopération et de l’amitié tuniso-coréenne.

L’ouverture officielle a été marquée par les allocutions de Khaoula LAABIDI, directrice générale de l’ENA, Ilwoo NAM, directrice du Bureau de la KOICA en Tunisie, et IKRAM BEN ZAIED, présidente de la KAAT.

Dans son mot de bienvenue, Mme NAM a salué la vitalité du réseau des anciens boursiers tunisiens, rappelant que « la KAAT constitue un pilier essentiel pour la promotion des valeurs de coopération, de développement et d’amitié entre la République de Corée et la Tunisie ». Elle a réaffirmé la volonté de la KOICA de poursuivre son soutien aux initiatives tunisiennes en matière de partage de connaissances et de renforcement des capacités institutionnelles.

De son côté, Mme BEN ZAIED a exprimé sa gratitude envers la direction générale de l’ENA pour son appui constant, ainsi qu’à la KOICA pour son accompagnement continu. Elle a également souligné la diversité des activités menées par la KAAT en 2025, marquée par des actions à fort impact, notamment :

  • Séminaires de partage de connaissances dans les domaines de la gouvernance et du numérique.
  • Projets solidaires visant à renforcer la cohésion au sein du réseau des anciens boursiers,
  • Initiatives culturelles et éducatives, illustrant l’engagement de la KAAT à faire vivre les valeurs d’échange et de coopération.

Ces actions traduisent la mission de l’association : valoriser l’expérience coréenne au service du développement public tunisien et contribuer activement au rapprochement entre les deux pays.

Parmi les éminents invités ayant honoré l’événement de leur présence figuraient les anciens ambassadeurs de la Tunisie en République de Corée, à savoir Moncef Baati et Mustapha Khammari, ainsi que Lobna Zoghlami, directrice générale de la Formation et du perfectionnement à la présidence du gouvernement.

Partage de connaissances et échanges culturels

La première partie de la rencontre a mis en avant le partage d’expériences.

Issam BARHOUMI, ingénieur informatique à la présidence du gouvernement et bénéficiaire du programme Capacity Building on E-Training Management for Civil Servants in Tunisia (2025), mis en œuvre dans le cadre du programme CIAT (Capacity Improvement & Advancement for Tomorrow) de la KOICA, a fait une intervention sur la digitalisation de la formation et la gestion des plateformes d’e-learning.

Son témoignage a été enrichi par un échange avec Olfa LOUIHICHI, représentant la Direction générale de la Formation et du perfectionnement à la Présidence du Gouvernement, autour de la participation tunisienne aux programmes de formation de la KOICA et de l’intégration des acquis dans les politiques publiques de développement des compétences.

L’aspect culturel a ensuite été célébré à travers une prestation artistique des étudiants de l’Institut Bourguiba des Langues Vivantes, qui ont interprété la chanson coréenne, symbole d’unité et d’amitié. Ce moment a illustré la dimension humaine et culturelle qui lie les deux nations, renforcée par la présence de volontaires coréens de la KOICA au sein de l’Institut.

Assemblée générale et perspectives

La seconde partie de la journée a été consacrée à l’Assemblée générale de la KAAT, présidée par Mme IKRAM BEN ZAIED. Les membres ont adopté le rapport moral et financier, actualisé le règlement intérieur, et validé le programme d’activités pour 2026, qui s’annonce riche en projets conjoints et en nouvelles collaborations avec les institutions partenaires tunisiennes et coréennes.

Les échanges ont mis en évidence la volonté commune de renforcer le rôle de la KAAT en tant que plateforme dynamique de coopération, de partage et de valorisation de l’expertise tunisienne issue des formations de la KOICA.

L’événement s’est conclu sur une note d’optimisme et d’engagement, réaffirmant la mission de la KAAT : bâtir, dans un esprit de solidarité et de coopération, un avenir prometteur au service du développement des deux nations.

 

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Tunisie : incitations à l’investissement agricole présentées aux Tunisiens de l’étranger

23. Oktober 2025 um 13:04

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a organisé ce mercredi une session d’information en ligne sur les incitations à l’investissement dans le secteur agricole en Tunisie.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la deuxième phase du projet « Mobi-Tre », financé par l’Agence italienne de coopération pour le développement (AICS) et réalisé en partenariat avec l’Office des Tunisiens à l’étranger (OTE) et l’Agence de promotion des investissements agricoles (APIA).

Selon le site Web de l’OTE, l’événement, qui s’est tenu de 14h00 à 16h00 (heure de Tunisie), vise à présenter aux Tunisiens résidant à l’étranger les avantages fiscaux, financiers et administratifs offerts par l’État tunisien pour encourager les investissements dans l’agriculture, un secteur jugé stratégique pour la relance économique du pays.

Animée par des experts de l’APIA, la session a permis aux participants d’obtenir des éclaircissements en temps réel sur les dispositifs d’accompagnement, les facilitations à l’exportation et les mesures de réduction des risques liés aux projets agricoles. Le contenu de la rencontre a été élaboré à partir des besoins exprimés par les Tunisiens de l’étranger dans le cadre d’une récente enquête, afin de mieux cibler leurs attentes entrepreneuriales.

Cette initiative s’inscrit dans la continuité des efforts visant à mobiliser la diaspora tunisienne comme levier de développement économique, notamment à travers des projets concrets dans des secteurs porteurs comme l’agriculture.

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Tunisie à la COP10 : renforcer la lutte mondiale contre le dopage dans le sport

23. Oktober 2025 um 12:46

La Tunisie a participé à la dixième session de la Conférence des Parties (COP10) à la Convention internationale contre le dopage dans le sport, tenue du 20 au 22 octobre 2025 au siège de l’UNESCO à Paris. L’événement, qui célébrait le 20ᵉ anniversaire de l’adoption de la Convention, a rassemblé des ministres du Sport et des représentants d’États membres autour de l’objectif commun de renforcer la lutte mondiale contre le dopage.

La délégation tunisienne était conduite par l’ambassadeur de Tunisie à Paris et délégué permanent auprès de l’UNESCO, Dhia Khaled, et comprenait également le directeur général de l’Agence nationale antidopage (ANAD), Mondher Gabouj.

Selon la page Facebook de la Délégation permanente de la République tunisienne auprès de l’UNESCO, les discussions ont porté sur les moyens de consolider le partenariat mondial antidopage.

À l’issue des travaux, les participants ont élu les nouveaux membres du Comité d’approbation du Fonds pour l’élimination du dopage dans le sport. Ce comité est chargé d’examiner les demandes de projets des États parties et d’allouer les financements conformément aux règles en vigueur.

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