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Lancement d’un atelier de formation sur l’économie circulaire à Addis-Abeba

14. Oktober 2025 um 10:55

Dix journalistes venant de différents pays africains, dont la Tunisie, participent à un atelier de formation dédié à l’économie circulaire. L’événement se déroule au siège des Nations unies à Addis-Abeba, capitale de l’Éthiopie, du 13 au 16 octobre 2025, et est organisé par le Réseau international des journalistes spécialisés en environnement.

Cette initiative, soutenue par le mécanisme d’économie circulaire de la Banque africaine de développement et la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, a pour objectif de renforcer les compétences des journalistes africains. Il s’agit de les aider à mieux comprendre et à communiquer la transition du continent vers un modèle économique circulaire, de manière simple et engageante.

L’atelier permettra également de mettre en avant les initiatives circulaires en Afrique, qui jouent un rôle clé dans la création d’emplois durables, le renforcement de la compétitivité des économies africaines et l’amélioration de leur résilience face aux enjeux climatiques.

Le responsable du programme à l’Alliance africaine pour l’économie circulaire a ouvert l’événement en soulignant que cette formation aidera les journalistes à produire des récits humains, tout en simplifiant les opportunités offertes par l’économie circulaire pour les décideurs et le grand public.

De son côté, le responsable des affaires environnementales à la commission économique pour l’Afrique a encouragé les participants à porter la voix de l’Afrique dans les discussions mondiales, en mettant en avant les expériences réussies du continent. Il a aussi insisté sur la nécessité de rendre les concepts de l’économie circulaire accessibles à tous, afin de mobiliser un large soutien autour de ce modèle de développement.

Cet atelier s’inscrit dans un cadre plus large: les réunions générales de l’Alliance africaine pour l’économie circulaire, qui ont lieu du 14 au 16 octobre 2025. Fondée en 2016, cette coalition de 21 pays africains a pour mission de promouvoir une transition vers une économie circulaire, créatrice de croissance, d’emplois et bénéfique pour l’environnement

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DOSSIER | Agriculture tunisienne : quand l’intelligence locale finit à l’export

14. Oktober 2025 um 10:35

La Tunisie, pays des occasions perdues. Un cliché ? Non. C’est une réalité qui se confirme à chaque fois qu’une initiative audacieuse pointe le bout de son nez. Dans un pays où les idées brillantes ne manquent pas, la volonté politique pour les faire aboutir fait malheureusement défaut.

Très fréquemment des solutions sont sabordées avant même qu’elles ne prennent racine et nous ne savons plus si elles sont écartées par ignorance, par lâcheté, par inconscience ou sciemment.

L’agriculture — pourtant levier stratégique — reste l’otage de l’immobilisme, d’un certain clientélisme et de la bêtise bureaucratique. L’exemple de la plateforme “Wise Agriculture Exchange Trading System” conçue par Yassine Grissa illustre à merveille cette incapacité à transformer le potentiel en progrès.

Tout était possible, il suffit de vouloir

Initier de sérieuses réformes agricoles peut pourtant de toute évidence stimuler la croissance réelle et améliorer le PIB. Malheureusement, à chaque tentative pour des changements positifs réels, le scénario est le même : on salue poliment, on applaudit en réunion, puis on enterre proprement. Tout projet innovant est tué dans l’œuf, mais pas sans que les hauts responsables l’aient d’abord salué, histoire de pouvoir dire plus tard : “On en avait entendu parler.”

« En Tunisie, les projets innovants sont applaudis avant d’être enterrés, souvent par paresse ou calcul politique. »

Une plateforme innovante… ignorée

“Wise Agriculture Exchange Trading System” est un outil unique en son genre : centralisation de données agricoles, cartographie des terres, identification des agriculteurs, accès au financement, aux semences, à la production, à la récolte, jusqu’à l’exportation.

Une révolution numérique pensée pour fluidifier toute la chaîne de valeur agricole tunisienne. Si elle avait été adoptée – ne serait-ce qu’un peu – par ceux qui doivent justement porter ce genre d’innovation, à commencer par le ministère de l’Agriculture, elle aurait pu : briser le monopole des spéculateurs, libérer les petits agriculteurs du joug des rentiers, booster les exportateurs modestes et économiser des centaines de millions de dinars.

Adoptée au Togo, ignorée en Tunisie

Rien que les 100 millions de subventions de l’APIA pour les exportateurs auraient pu être redéployés. Quant au CEPEX, il aurait enfin pu se concentrer sur d’autres marchés, d’autres stratégies. Grâce à la plateforme, tout pouvait se vendre depuis Tunis. Facile. Transparent. National.

Mais non…Ceux censés servir les intérêts nationaux ne la voient pas et cela date d’au moins 8 ans !

La plateforme tunisienne est aujourd’hui utilisée… au Togo. Oui, vous avez bien lu. Là où les dirigeants ont su voir l’intérêt stratégique du projet.

« Cette plateforme tunisienne, ignorée par nos institutions, fonctionne aujourd’hui au Togo, preuve qu’elle était viable. »

Quand un haut responsable joue les VRP de l’Égypte

En Tunisie ? Un haut responsable a préféré suggérer à son créateur, Yassine Grissa, de travailler avec un homme d’affaires égyptien, sous prétexte que ce dernier possède une plateforme sur le coton. “Vous savez, les relations Tunisie-Égypte sont bonnes. On ne voudrait pas froisser cet investisseur…”, a-t-il osé dire. Le pompon ? Quand Grissa demande: « Et nos données agricoles, elles seront hébergées où ? La réponse fuse : « En Égypte ! *

Un dicton qui en dit long

On brade nos terres, nos agriculteurs, nos données pour faire plaisir à un homme d’affaires étranger. Pendant ce temps, ceux qui veulent construire, innover, investir localement sont poussés vers la sortie et on parle de souveraineté !

Dans pareils cas, refuser la proposition comme l’a fait Grissa, devient un acte de résistance parce que certains parmi ceux censés défendre les intérêts nationaux sont ceux-là-même qui par calcul politique ou par paresse intellectuelle, les torpillent. Ce qui nous renvoient à ce dicton populaire qui dit ‘’ inti qui kandil bab Mnara, tdhawi al barani” (Vous être telle la lanterne de Bab Mnara, vous éclairez la route des étrangers aux dépends des vôtres” !

« Dans ce contexte, refuser la compromission devient un acte de résistance face à la démission institutionnelle. »

À quand une vraie politique de soutien national ?

Nous pouvons multiplier les exemples. Ils sont pullulants.

En attendant quoi ? Que des responsables patriotes nettoient les appels d’offres minés, corrigent les cahiers des charges discriminants et cessent de traiter les opérateurs tunisiens comme des figurants.

Sinon, la Tunisie continuera à être le dindon de toutes les farces économiques.

Amel Belhadj Ali

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Remboursement de la dette extérieure: 516 millions de dinars restent à payer d’ici fin 2025

08. Oktober 2025 um 15:37

Une récente information affirmant que la Tunisie aurait déjà remboursé toute sa dette extérieure pour l’année 2025 a créé la confusion et fait réagir plusieurs économistes.

En réponse, l’économiste Aram Belhadj a publié une clarification sur ses réseaux sociaux. Il a précisé que la Tunisie doit encore rembourser environ 520 millions de dinars (Mtnd) avant la fin de l’année 2025, notamment au Fonds monétaire international (FMI) et à l’Afreximbank.

Voici le calendrier de remboursement détaillé:

· 61 Mtnd en octobre 2025 (FMI)

· 111 Mtnd en novembre 2025 (FMI)

· 140 Mtnd en décembre 2025 (FMI)

· 204 Mtnd en décembre 2025 (Afreximbank)

Soit un total de 516 Mtnd encore à rembourser sur les trois derniers mois de l’année.

Pour rappel, la loi de finances 2025 prévoit le remboursement de:

· 8 490 Mtnd pour le capital de la dette extérieure,

· Et 1 924 Mtnd pour les intérêts.

À noter également que la dette extérieure représente 42% de la dette publique totale de la Tunisie.

Enfin, selon les chiffres de la Banque centrale de Tunisie (BCT), le service de la dette extérieure, capital et intérêts, a atteint 10 549,2 Mtnd à fin septembre 2025.

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