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Tunisiens Résidents à l’Etranger – TRE : Trois axes pour renforcer le lien entre la Tunisie et sa diaspora

05. Dezember 2025 um 07:00

Chaque année, lors de la saison estivale, des centaines de milliers de Tunisiens établis à l’étranger rentrent au pays, avec des attentes renouvelées en matière d’accueil et de services. Rencontré en marge du “Tunisian digital Summit” le DG par intérim de l’Office des Tunisiens à l’Étranger (OTE), esquisse une stratégie articulée autour de trois axes : garantir les droits socio-économiques des expatriés, renforcer leurs liens avec la mère patrie et mobiliser les compétences pour le développement national.

Entretien :

A l’approche de la saison estivale, quelles mesures spécifiques ont été prises pour accompagner le retour des Tunisiens de l’étranger ?

Chaque été, le retour des Tunisiens établis à l’étranger se fait de manière massive et organisée. Ce retour n’est pas exceptionnel, il est presque rituel. Il traduit un attachement profond au pays d’origine.

Nous ne parlons pas de « mesures exceptionnelles », mais bien de dispositifs spécifiques qui tiennent compte de cette affluence. Qu’il s’agisse de nouveaux défis, des mutations du profil migratoire ou encore des programmes de digitalisation que nous développons activement et de la synergie entre les différentes institutions que nous essayons d’optimiser.

Quels sont les grands axes de votre stratégie pour mieux répondre aux attentes des Tunisiens de l’étranger ?

Notre stratégie repose sur trois piliers. Le premier consiste à préserver les droits sociaux et économiques de nos compatriotes à l’étranger, à travers, entre autres, la signature de nouvelles conventions bilatérales en matière de sécurité sociale.

Le deuxième vise à entretenir un lien fort, culturel et émotionnel, avec la Tunisie, surtout dans un contexte où le profil migratoire évolue rapidement : la migration est plus jeune, plus mobile, et s’oriente vers de nouvelles destinations.

Enfin, le troisième axe est la mobilisation des compétences pour le développement du pays. Mais pour pouvoir parler d’investissement ou de transfert d’expertise, il faut d’abord que les deux premiers piliers soient solides.

« Nous avançons sur trois axes : protection des droits, maintien du lien avec la Tunisie et mobilisation des compétences pour le développement national. »

Vous évoquez un changement dans le profil des migrants. De quelle manière ?

Nous assistons à une mutation significative. Environ 30 % des Tunisiens de l’étranger sont aujourd’hui des jeunes. Ils sont plus exigeants, plus formés, plus connectés. Beaucoup d’entre eux aspirent à contribuer au développement de la Tunisie, à condition d’avoir un interlocuteur crédible, des services réactifs, et une infrastructure à la hauteur de leurs ambitions.

C’est un défi pour l’administration tunisienne, mais aussi une formidable opportunité si on sait établir une relation de confiance. Pour précision, au terme du premier trimestre 2025, 653 Tunisiens ont été recrutés à l’étranger, contre 732 en 2024. Première destination, l’Allemagne suivie du Canada, de l’Arabie Saoudite, de la France et de l’Italie.

Quant aux transferts des TRE, ils ont atteint près de 8 milliard de dinars à fin novembre 2025, ce qui de nouveau met en avant leur rôle important dans la consolidation des réserves nationales de devises.

Le rôle de l’OTE est-il bien compris par les Tunisiens de l’étranger ?

Pas toujours. Il est vrai qu’il y a parfois une confusion des rôles entre les différents intervenants : l’OTE, les missions diplomatiques, les consulats, etc. Mais il faut clarifier : nous ne sommes pas une structure diplomatique, mais une institution sociale sous la tutelle du ministère des Affaires sociales.

Nos attachés sociaux sont hébergés dans les ambassades et consulats, et travaillent sous l’autorité des chefs de poste. Il n’y a ni concurrence, ni chevauchement : nous sommes complémentaires, avec un objectif commun – servir au mieux nos compatriotes, où qu’ils soient.

Comment renforcer la coordination entre les différents acteurs institutionnels ?

Cela passe par la création de synergies. Prenons un exemple : un Tunisien de l’étranger exprime une doléance dans son pays de résidence. Elle peut être transmise par le consulat à notre délégation régionale en Tunisie, qui prendra en charge le suivi. Ce type de traitement en chaîne montre bien l’importance de la coordination entre les ministères, les structures régionales et les représentations à l’étranger. Il faut sortir de la logique cloisonnée pour aller vers une approche intégrée.

« Environ 30 % des expatriés sont aujourd’hui de jeunes profils, formés, mobiles et désireux de contribuer au pays, à condition d’avoir un interlocuteur fiable. »

Justement, la digitalisation semble au cœur de votre réforme. Quels sont vos projets concrets en la matière ?

Nous avons fait de 2025 l’année de la transformation numérique. Cela se traduit par une refonte complète de notre site web, une présence renforcée sur les réseaux sociaux – notamment Facebook – et surtout le lancement imminent d’une application mobile dédiée aux Tunisiens de l’étranger.

Cette plateforme permet un accès simplifié aux services, une interaction directe avec l’attaché social et un traitement des demandes en temps réel via nos délégations régionales.

C’est une révolution silencieuse, mais décisive.

Le numérique suffira-t-il à renforcer le lien avec les diasporas, notamment les plus qualifiés ?

Non, le numérique est un outil, pas une fin en soi. Nous avons besoin de contacts physiques, de relais locaux, d’antennes qui permettent de fédérer les Tunisiens autour de projets concrets.

Les compétences tunisiennes installées à l’étranger sont une richesse inestimable. Mais encore faut-il qu’elles soient sollicitées, écoutées et accompagnées.

Nous travaillons à la mise en réseau de ces talents, notamment dans les domaines technologiques, à travers des événements B2B, des sommets et des plateformes de dialogue. Le potentiel est énorme.

« La transformation numérique marque un tournant : site refondu, réseau social renforcé et application mobile pour des services en temps réel. »

Comment favoriser leur retour ou leur investissement en Tunisie ?

Tout dépend de l’environnement que nous leur offrons ici. Un jeune entrepreneur tunisien formé à l’étranger se posera la question suivante : puis-je réellement porter mon projet technologique en Tunisie ?

Existe-t-il les infrastructures, les incitations, l’écosystème nécessaire ? Tant que ces conditions ne sont pas réunies, il hésitera.

Notre rôle, à nous est de créer un climat favorable, de rendre le retour ou l’investissement faisable, attractif et sécurisé. Et cela suppose aussi de réduire la fracture numérique entre la Tunisie et les pays d’accueil. Il reste beaucoup à faire. Mais rien ne sera possible sans la contribution active des Tunisiens de l’étranger eux-mêmes.

Le développement à l’échelle nationale réclame et réclamera toujours les compétences de nos compatriotes, ces élites sises à l’international. C’est ensemble, en créant des synergies – ici et là-bas – que nous pourrons bâtir une relation de confiance durable.

L’OTE s’engage à rester à leur écoute, à évoluer avec eux, et à incarner une administration moderne, accessible et utile.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • Stratégie structurée autour de la protection des droits, du lien culturel et de la mobilisation des compétences.
  • Diaspora plus jeune, plus mobile, avec un rôle économique majeur grâce aux transferts financiers.
  • Accélération de la digitalisation : site refondu, présence sociale renforcée et application mobile imminente.
  • L’OTE vise une coordination intégrée et un climat propice à l’investissement et au retour des compétences.

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Accès à l’eau : 149 alertes citoyennes recensées en novembre

Von: walid
04. Dezember 2025 um 15:44
approvisionnement en eau potable

Environ 149 alertes citoyennes liées à des problèmes d’accès à l’eau ont été recensées par l’Observatoire tunisien de l’eau (OTE) en novembre 2025. Ces alertes concernent la qualité de l’eau distribuée, des coupures dans la distribution de l’eau potable non déclarées par la SONEDE, des fuites d’eau au niveau du réseau national et des mouvements […]

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DIASPORA : Renforcer l’appartenance identitaire par la culture et l’histoire

04. Dezember 2025 um 07:06

Diaspora PopulationMaintenir le lien culturel entre les Tunisiens de l’étranger et leur pays d’origine est l’une des missions importantes de l’Office des Tunisiens à l’Étranger (OTE). Entre transmission linguistique, découverte du patrimoine et activités socioculturelles, l’OTE œuvre discrètement mais résolument pour renforcer ce sentiment d’appartenance.

La culture est un pilier fondamental du travail de l’Office des Tunisiens à l’Étranger. Si sa mission première est d’accompagner les Tunisiens vivant hors des frontières, l’OTE joue également un rôle actif dans la diffusion et la valorisation de la culture tunisienne à l’international, notamment auprès des jeunes générations nées ou élevées en dehors du pays.

«Dans les pays où résident de grandes communautés tunisiennes, notamment en Europe, nous avons constaté que les enfants issus de la deuxième, voire de la troisième génération, connaissent leurs origines, mais très souvent de manière floue, sans véritable ancrage culturel», souligne Helmi Tlili, directeur général par intérim de l’OTE. « C’est là que notre rôle prend tout son sens : transmettre, expliquer, faire vivre une culture parfois oubliée. »

« Notre rôle est de transmettre, expliquer et faire vivre une culture parfois oubliée, surtout chez les jeunes générations qui connaissent leurs origines de manière floue. »

Des centres socioculturels au cœur du dispositif

L’OTE dispose actuellement de 12 centres socioculturels à travers les principaux pays européens accueillant une forte diaspora tunisienne : France, Italie, Allemagne, Autriche, Belgique. Ces centres ont pour vocation de proposer des cours de langue arabe et d’initiation à la civilisation tunisienne. Mais, insiste Tlili, « il ne s’agit pas d’un simple enseignement linguistique : nous parlons ici de transmettre une histoire, un héritage, un imaginaire collectif. » Les programmes sont ainsi conçus pour aller au-delà de la salle de classe.

L’OTE organise des sorties pédagogiques vers des sites archéologiques et historiques, des visites de musées, et des activités culturelles permettant aux jeunes Tunisiens de la diaspora de découvrir les richesses de leur pays d’origine.

« Notre objectif est que ces jeunes, même sans maîtriser parfaitement l’arabe, puissent se reconnaître dans l’histoire et la culture tunisienne. »

 

Un exemple phare : la visite régulière du musée du Bardo pour les enfants qui viennent en Tunisie pendant les vacances d’été. Ces expériences visent à ancrer une mémoire culturelle et à stimuler la curiosité des jeunes pour leur patrimoine.

Une priorité : maintenir le lien avec la Tunisie Pour l’OTE, le défi n’est pas de s’ouvrir pleinement aux sociétés d’accueil, mais plutôt de préserver le lien identitaire avec la Tunisie. « Notre objectif est que ces jeunes, même s’ils ne parlent pas parfaitement l’arabe ou ne maîtrisent pas tous les codes culturels, puissent se reconnaître dans l’histoire et la culture tunisienne », explique Tlili. Ce travail de transmission culturelle est soutenu par des activités adaptées aux attentes des nouvelles générations.

Bientôt des promenades virtuelles dans les sites historiques et archéologiques en Tunisie

L’OTE a adopté une approche volontairement inclusive et moderne : bientôt, le site internet de l’Office intégrera une section entièrement dédiée à la culture, avec des contenus accessibles d’un simple clic, permettant aux Tunisiens de l’étranger de « se promener dans la civilisation tunisienne » à travers des vidéos, articles, expositions virtuelles et visites guidées.

Une présence forte en France, reflet du poids démographique Avec près de 54 % des Tunisiens de l’étranger résidant en France, ce pays représente un axe prioritaire dans l’action culturelle de l’Office.

« Ces expériences visent à ancrer une mémoire culturelle et à stimuler la curiosité des jeunes pour leur patrimoine. »

 

Sur les 12 centres socioculturels, 6 y sont implantés. Ce réseau permet de proposer des programmes diversifiés, régulièrement renouvelés, en partenariat avec des associations locales. « Nous portons cette mission culturelle avec conviction », conclut Helmi Tlili. « Il ne s’agit pas seulement de transmettre des connaissances, mais de ravir un lien affectif, une fierté d’appartenance, qui dépasse les générations et les frontières. »

“La culture n’est pas seulement l’ensemble des caractères de civilisation qui préexiste à l’apparition des identités, elle est également le socle proprement personnel de l’identité”

A.B.A

EN BREF

  • L’OTE place la culture au cœur de son action auprès de la diaspora tunisienne.
  • Ses 12 centres en Europe proposent langue, patrimoine et activités pédagogiques.
  • Les programmes incluent visites, sorties culturelles et découvertes historiques.
  • Une nouvelle plateforme numérique offrira bientôt des contenus culturels à distance.
  • Avec 54 % des expatriés en France, ce pays reste le premier terrain d’action.

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Tunisie – PLF 2026 : Des « votes fantômes » à l’ARP

02. Dezember 2025 um 12:29

La plénière de l’Assemblée des représentants du peuple, prévue ce mardi matin, a été levée temporairement par le président du Parlement, Ibrahim Bouderbala. Cette suspension immédiate fait suite à une anomalie constatée lors du vote sur un article du projet de loi de finances 2026.

Des votes incohérents révélés

Le président a indiqué que le nombre de députés présents était de 91, tandis que le nombre de votes enregistrés sur l’article s’élevait à 104, mettant en évidence des « votes fantômes », rapporte Mosaique fm.

Vérification et reprise prévue

La séance devrait reprendre après vérification du quorum et de la régularité des votes. Cette interruption souligne les dysfonctionnements possibles dans le processus de vote électronique et relance le débat sur la transparence des procédures parlementaires.

Lire aussi

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Justice fiscale : Pourquoi l’OTE juge indispensable un impôt progressif sur la fortune en 2026

Von: walid
02. Dezember 2025 um 10:33

L’Observatoire tunisien de l’économie (OTE) considère que le rejet de l’article 50 du projet de Loi de Finances pour l’année 2026, relatif à l’impôt sur la fortune, par la Commission des finances et du budget de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) constitue un pas en arrière sur la voie de la justice fiscale.

Dans un bulletin d’info publié, lundi, l’observatoire a rappelé que l’Article 50 du projet de Loi de Finances pour l’année 2026, visait à élargir le champ d’application de l’impôt sur la fortune. Il proposait d’étendre la base de l’impôt sur la fortune immobilière, adopté initialement dans la Loi de Finances 2023. Actuellement, cette taxe s’applique uniquement aux biens immobiliers dont la valeur commerciale réelle est égale ou supérieure à 3 millions de dinars (MD), au taux de 0,5%, et elle exclut la résidence principale et les biens à usage professionnel.

Le texte rejeté visait à élargir le champ d’application de cette mesure pour englober les biens immobiliers, les actifs commerciaux et les biens meubles acquis. Il introduisait également une progressivité accrue en créant deux tranches basées sur la valeur des actifs : 0,5% pour les biens dont la valeur se situe entre 3 MD et 5 MD, et 1% pour ceux dépassant les 5 MD.

Nécessité d’une distribution équilibrée de la richesse

Le rejet de cet article intervient alors que l’Observatoire Tunisien de l’Économie et le Centre Ali Ben Ghedhahem pour la justice fiscale ont précédemment appelé à renforcer la progressivité de cet impôt pour obtenir un rendement effectif et équilibrer la distribution de la richesse. Les deux organismes ont critiqué la forte concentration de la richesse : 10% des citoyens les plus riches de Tunisie détiennent 58% de la richesse totale, et 1% d’entre eux en possèdent 24,1%, tandis que 50% des citoyens n’en possèdent que 4,9%.

Face à cette concentration non équilibrée, l’Observatoire souligne que l’adoption d’un impôt progressif sur la fortune est jugée essentielle pour une redistribution juste, la réduction des écarts sociaux et la création d’une marge financière pour financer les secteurs sociaux.

Il estime touetefois, que la progressivité réelle de l’impôt sur le revenu en Tunisie reste insuffisante. Un rapport de la Banque mondiale de 2024 souligne que la Tunisie possède le plus grand écart entre les taux d’imposition sur les revenus du travail et ceux sur les revenus du capital, parmi les pays en développement. Cette disparité contribue à l’approfondissement de la concentration de la richesse, permettant aux catégories à revenus élevés de convertir leurs ressources en bénéfices de capital faiblement imposés, reportant ainsi la charge fiscale principalement sur les salaires de la classe moyenne.

L’Observatoire considère, par ailleurs, que contrairement à l’idée répandue selon laquelle l’impôt sur la fortune pourrait décourager l’investissement, cet impôt pourrait, au contraire, inciter les individus les plus fortunés à réorienter leurs actifs vers des investissements plus rentables et productifs. En ciblant les actifs productifs et non productifs, la taxe encourage l’investissement dans des actifs à rendement élevé plutôt que la conservation d’actifs inertes ou à faible rendement.

Toujours selon l’OTE, face au déficit budgétaire persistant et au manque de ressources pour financer les secteurs sociaux clés (santé, éducation, transport), et compte tenu de la charge fiscale pesant sur les catégories les plus modestes via les impôts sur le revenu du travail et les impôts indirects, un impôt sur la fortune à champ plus large est considéré comme une nécessité pour élargir l’assiette fiscale et assurer une contribution proportionnelle à la capacité réelle de paiement des plus fortunés.

Malgré le rejet de cet article en commission, l’OTE indique que les parlementaires ont toujours la possibilité de renforcer l’efficacité et la progressivité de cet impôt lors des sessions plénières à venir.

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Verkehrsunfälle in Tunesien: Weniger Unfälle, mehr Todesfälle

Von: Redaktion
01. Dezember 2025 um 19:56

Die jüngste Bilanz des Nationalen Zentrums für Verkehrssicherheit zeigt einen deutlichen Rückgang der Zahl der seit Jahresbeginn bis zum 29. November 2025 registrierten Unfälle. Die Mehr

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L’impôt sur la fortune enterré : l’OTE dénonce un recul de la justice fiscale

01. Dezember 2025 um 14:58

Le rejet par la commission des finances de l’Assemblée des représentants du peuple de l’article 50 du projet de loi de finances 2026 suscite la vive réaction de l’Observatoire tunisien de l’économie (OTE). Cette disposition, qui visait à élargir et renforcer l’impôt sur la fortune, constituait l’une des mesures les plus controversées entre les deux chambres du Parlement.

Dans un communiqué publié lundi 1er décembre 2025, l’OTE déplore l’abandon d’une réforme qu’il juge cruciale pour réduire les inégalités croissantes dans le pays. L’article rejeté proposait d’étendre le champ d’application de l’impôt sur la fortune, actuellement limité aux seuls biens immobiliers d’une valeur supérieure à trois millions de dinars, pour y inclure les actifs commerciaux et les biens meubles. Il prévoyait également une progressivité accrue avec deux tranches distinctes : 0,5 % pour les patrimoines compris entre trois et cinq millions de dinars; et 1 % au-delà de cinq millions.

Pourtant, l’urgence d’une telle réforme s’impose face à des chiffres alarmants sur la concentration de la richesse en Tunisie, note l’observatoire. En effet, les données qu’il fournit montrent que les 10% des Tunisiens les plus fortunés possèdent 58 % de la richesse nationale. Tandis qu’un seul pourcent d’entre eux accapare 24,1 % de celle-ci. À l’opposé, la moitié la plus pauvre de la population ne détient que 4,9 % de la richesse totale. Cette tendance s’inscrit dans une dynamique mondiale inquiétante, comme le confirme le dernier rapport du G20 sur les inégalités, qui pointe une accélération spectaculaire de l’écart entre riches et pauvres au cours des dernières décennies.

L’OTE insiste sur le caractère incomplet de la progressivité fiscale tunisienne; même après l’adoption de nouvelles tranches d’imposition dans la loi de finances 2025. Le système actuel favorise largement les revenus du capital au détriment des revenus du travail. A cet égard, un rapport de la Banque mondiale publié en 2024 révèle que la Tunisie affiche l’écart le plus important entre l’imposition des revenus du travail et celle des revenus du capital parmi l’ensemble des pays en développement. Cette distorsion permet aux catégories aisées de convertir leurs revenus en gains faiblement taxés, transférant ainsi l’essentiel du fardeau fiscal sur les salaires des classes moyennes.

Contrairement aux craintes souvent exprimées d’un effet dissuasif sur l’investissement, l’Observatoire défend l’idée que l’impôt sur la fortune peut au contraire stimuler une allocation plus productive du capital. En taxant uniformément les actifs productifs et non productifs, cette mesure inciterait les détenteurs de patrimoine à privilégier les investissements à fort rendement plutôt que la thésaurisation d’actifs dormants, avec des retombées positives pour l’ensemble de l’économie.

Sur le plan comparatif, le communiqué souligne que d’autres pays appliquent des taux bien plus progressifs. Ainsi, l’Espagne impose la fortune selon un barème variant de 0,2 % à 3,5 %. De même, la Suisse l’impose entre 0,3 % et 1 % sur une assiette très large incluant tous les actifs nets. Tandis que l’Algérie a instauré des tranches allant de 0,5 % à 1,5 % selon le niveau de patrimoine. L’Observatoire regrette également l’exonération totale prévue pour la résidence principale dans la version tunisienne. Il suggère plutôt un plafonnement de cette exemption au-delà d’une certaine valeur, comme le pratiquent les pays ayant adopté ce type d’imposition.

Dans un contexte marqué par la persistance du déficit budgétaire et l’insuffisance chronique des ressources pour financer les secteurs sociaux essentiels comme la santé, l’éducation et le transport, l’Observatoire appelle donc les parlementaires des deux chambres à saisir l’opportunité des séances plénières à venir pour réintroduire et renforcer la progressivité de l’impôt sur la fortune. Il exhorte simultanément le ministère des Finances à produire une étude de faisabilité détaillée permettant d’évaluer avec précision les recettes attendues de cette mesure fiscale.

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Amt für Statistik: Arbeitslosigkeit in Tunesien im dritten Quartal 2025 bei 15,4%

Von: Redaktion
17. November 2025 um 13:49

Im dritten Quartal 2025 zeichnen die neuen Zahlen des Nationalen Instituts für Statistik ein Bild des tunesischen Arbeitsmarktes. Laut INS liegt die Arbeitslosenquote nun bei Mehr

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Verkehrsunfälle in Tunesien: 663 Tote seit Januar trotz rückläufiger Unfallzahlen

Von: Redaktion
31. Juli 2025 um 13:37

Zwischen Jahresbeginn und dem 29. Juli 2025 sind laut der nationalen Beobachtungsstelle für Straßenverkehrssicherheit 663 Menschen auf tunesischen Straßen ums Leben gekommen. Ein besorgniserregender Anstieg Mehr

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Verkehrsunfälle: Unfallzahlen gesunken, aber Unfälle werden tödlicher

Von: Redaktion
11. Mai 2025 um 16:02

Die Zahl der Todesopfer bei Verkehrsunfällen von Anfang diesen Jahres bis zum 8. Mai 2025 ist im Vergleich zum gleichen Zeitraum des Vorjahres um 1,84% Mehr

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Wasserbeobachtungsstelle (OTE): Zugang zu Wasser – Über 200 Meldungen im Mai 2024

Von: Redaktion
10. Juni 2024 um 13:37

Die tunesische Wasserbeobachtungsstelle (OTE) hat im Mai 2024 mehr als 200 Meldungen über Probleme mit der Wasserversorgung registriert, seit Jahresbeginn 2024 waren es über 700 Mehr

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