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Budget 2026 : Un parlementaire exige un bilan exhaustif avant tout débat

04. September 2025 um 18:17

Le député à l’Assemblée des représentants du peuple et membre de la commission des finances, Maher Ktari, a insisté sur le fait que l’examen du budget de l’État pour 2026 ne saurait être dissocié d’un bilan détaillé des réalisations de l’année 2025. Il a estimé que l’évaluation préalable constituait une condition essentielle à toute discussion sérieuse sur le sujet.

Intervenant dans le programme « Midi Éco » ce jeudi, M. Ktari a précisé que la procédure normale exigeait que les débats sur le projet de loi de finances débutent en octobre pour s’achever en décembre, soulignant que ce texte engageait, selon ses propres termes, « le destin d’un peuple tout entier ».

Il a indiqué que le gouvernement aurait dû transmettre au Parlement, avant le mois de juillet, deux documents fondamentaux : le premier concernant l’exécution du budget 2025, et le second portant sur les orientations générales de l’État pour 2026. Or, ces communications n’ont pas été effectuées dans les délais requis.

Dans le même ordre d’idées, l’élu a déploré l’absence de dialogue entre le ministère des Finances et la commission parlementaire des finances. Il a affirmé que « par le passé, un travail conjoint et un échange d’opinions étaient établis, alors qu’aujourd’hui, nous ne recevons plus de réponses claires de la part du ministère ».

Ktari a également relevé que si la majorité des députés témoignent du respect aux membres du gouvernement, la tension monte parfois durant les débats en raison de ce qu’il a qualifié de « propos éloignés de la vérité ».

En conclusion, il a insisté sur l’impérative nécessité de rendre efficaces les décisions économiques, une efficacité qui n’est pas encore visible selon lui, tout en s’interrogeant sur la persistance de la faiblesse du salaire minimum garanti et de la cherté des prix qui ne connaît aucune amélioration.

 

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Budget économique 2026 : focus sur l’intégration sociale, la transition énergétique et l’investissement

03. September 2025 um 11:51

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, a présidé, mardi, un conseil ministériel consacré à l’examen du projet du budget économique 2026.

Lors de cette réunion, rapporte un communiqué, la cheffe du gouvernement a recommandé de renforcer les fondements de l’État social et d’œuvrer à la relance de la croissance économique.

En matière d’emploi et de lutte contre le chômage, le conseil a recommandé une série de mesures, dont notamment, la mise en place d’un programme de nouvelles recrues dans la fonction publique en 2026, la poursuite de la mise en œuvre du programme de régularisation des emplois précaires, la lutte contre l’emploi précaire et l’interdiction de la sous-traitance et le renforcement du travail décent avec un salaire équitable et une protection sociale.

Le Conseil a également recommandé de soutenir les groupes vulnérables et les familles à faible revenu et d’œuvrer à leur intégration économique et à l’amélioration de leurs conditions de vie.

Il a également appelé à la nécessité d’améliorer la qualité des services et de veiller à les rapprocher des citoyens, notamment en matière de santé, d’éducation et de transport.

Volet croissance économique, les recommandations ont porté sur la promotion des investissements publics, avec un développement équitable en symbiose avec le plan de développement quinquennal 2026-2030.

Il s’agit également d’oeuvrer à diversifier les sources de financement des investissements, à promouvoir les investissements dans le domaine des énergies renouvelables, à intégrer l’économie parallèle et l’investissement dans le développement équitable en s’appuyant sur les résultats des travaux des conseils locaux, régionaux et des districts.

Le Conseil a, en outre, passé en revue les perspectives économiques mondiales et le contexte national dans les domaines économique, socia, technologique et environnemental, ainsi que les hypothèses liées aux politiques économiques et les estimations et les objectifs de croissance, son modèle et les taux prévus pour 2026.

Dans ce contexte, un accent particulier a été mis sur la croissance du produit intérieur brut, le développement des secteurs productifs, du secteur agricole, des industries manufacturières et non manufacturières, du secteur des services, de l’investissement, du commerce extérieur et du secteur des phosphates.

Le Conseil a, par ailleurs, examiné le plan de développement découlant des attentes des conseils élus et visant à atteindre un équilibre durable entre justice sociale et efficacité économique et axé sur les volets suivants :

– Renforcer l’intégration économique et sociale et consacrer le principe de justice sociale en élargissant la base de la protection sociale et en améliorant la couverture sociale et sanitaire des catégories à faible revenu.

– Faciliter l’accès aux services (transports, santé, éducation) et aux équipements publics de base, soutenir les sources de revenu et renforcer les mécanismes d’intégration économique des catégories vulnérables.

– Valoriser le capital humain et renforcer les capacités nationales au moyen d’une réforme globale du système d’éducation, d’enseignement supérieur et de formation professionnelle, en mettant l’accent sur l’amélioration de la qualité de l’enseignement à tous les niveaux et la consolidation de la transition numérique dans les méthodes d’apprentissage et d’enseignement.

Ces mesures doivent être décrétées parallèlement avec l’amélioration des services de santé et l’élargissement de la couverture sanitaire universelle, ainsi que le soutien à la recherche scientifique et la stimulation de l’innovation, compte tenu de l’importance de ces domaines dans l’amélioration de la compétitivité de l’économie nationale et la réalisation de la durabilité.

– Améliorer la compétitivité de l’économie, stimuler l’investissement à travers l’intégration territoriale et l’équité spatiale et la consolidation de l’intégration entre les régions.

Le conseil a recommandé, à ce propos, de continuer à améliorer le climat des affaires et à simplifier les procédures administratives, à moderniser l’administration et à favoriser la transition numérique.

Pour ce faire, le gouvernement œuvrera à soutenir l’économie de la connaissance, à développer les infrastructures, à renforcer l’intégration territoriale et la justice spatiale, et à consolider l’intégration entre les régions en adaptant les investissements publics aux priorités de la politique de développement régional.

Il a été décidé également de renforcer davantage le rôle des conseils élus dans la définition des priorités et la mise en œuvre des projets de développement.

– Consacrer la durabilité dans ses dimensions économiques, sociales et environnementales en développant l’économie verte et l’économie circulaire, tout en renforçant l’efficacité énergétique et le recours aux énergies renouvelables.

A ce titre, le conseil insiste sur la gestion rationnelle des ressources naturelles et la protection des écosystèmes et de la biodiversité en veillant autant que possible à intégrer la dimension environnementale pour renforcer la résilience face aux défis climatiques.

Prenant la parole, la cheffe du gouvernement a souligné l’importance des fonctions du bilan économique en tant que document d’orientation visant à traduire la politique économique et sociale de l’État, à définir ses priorités et à présenter une vision globale des équilibres économiques et sociaux.

Ce document, a-t-elle dit, permet également d’élaborer des plans d’action, des programmes et des projets pour parvenir à un développement global et équitable et une croissance économique répondant au souci de la justice sociale, en prenant en ligne de compte les résultats des travaux des conseils locaux, régionaux et des districts dans le cadre de l’élaboration du plan de développement pour la période 2026-2030, conformément à une nouvelle vision du développement fondée sur la construction de base et la planification ascendante.

Une approche à travers laquelle les trois conseils locaux, régionaux et des districts joueront un rôle-clé  conformément aux principes de la Constitution et à la vision prônée par le président de la République.

Elle a également souligné que le budget économique pour l’année 2026 reflète les choix et les orientations nationales en matière de construction et de développement.

Ces choix et orientations visent, notamment à :

– Assurer les conditions d’une vie décente et à instaurer la justice sociale entre les différentes catégories sociales.
– Ouvrir de nouvelles perspectives à toutes les catégories et soutenir l’investissement.
– Renforcer les sources de création de richesse à travers une exploitation optimale des capacités de production.
– Confirmer la reprise économique et renforcer la capacité de résilience de l’économie nationale face aux crises.
– Entamer la mise en œuvre des projets proposés par les conseils locaux, régionaux et des districts à partir de 2026.
– Engager davantage de réformes et de programmes visant à améliorer la performance des politiques publiques.
– Améliorer le rythme d’exécution des projets publics et privés.

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Tunisie | Un budget 2026 sous le signe de l’Etat social

03. September 2025 um 10:18

Un conseil des ministres sur le projet de Budget économique 2026, présidé mardi 2 septembre 2025 au Palais du Gouvernement à la Kasbah par le Premier ministre Sarra Zaafrani Zenzeri, a recommandé de renforcer les piliers de l’État social et de stimuler la croissance économique.

Selon un communiqué du Premier ministre, les recommandations relatives au renforcement de ce pilier de l’Etat social portent notamment sur l’emploi et la réduction du chômage.

Cela passe par un programme de recrutements dans le secteur public en 2026, la poursuite de la mise en œuvre du programme d’insertion des ouvriers de chantier, la lutte contre l’emploi précaire et la sous-traitance, et la promotion d’un travail décent avec des salaires équitables et une protection sociale.

Le conseil a également recommandé de soutenir les groupes vulnérables et les familles à faibles revenus, de les intégrer économiquement, d’améliorer leurs conditions de vie et de renforcer la qualité et l’accessibilité des services publics, notamment dans les domaines de la santé, de l’éducation et des transports.

En ce qui concerne la croissance économique, les recommandations ont porté sur la stimulation de l’investissement public avec un développement équitable aligné sur le plan de développement 2026-2030, la diversification des sources de financement des investissements, la stimulation de l’investissement dans les énergies renouvelables, l’intégration de l’économie informelle et l’investissement dans un développement équitable basé sur les résultats des conseils locaux, régionaux et de district.

La réunion a examiné les perspectives économiques mondiales et le contexte national dans les domaines économique, social, technologique et environnemental, ainsi que les hypothèses liées aux politiques, et a fixé des estimations et des objectifs de croissance pour 2026, notamment en ce qui concerne la croissance du PIB, le développement des secteurs productifs, l’agriculture, les industries manufacturières et non manufacturières, les services, l’investissement, le commerce extérieur et le secteur des phosphates.

Il a également examiné le plan de développement élaboré à partir des attentes des conseils élus, visant à concilier justice sociale et efficacité économique, dans un cadre durable fondé sur les piliers suivants :

– renforcer l’inclusion économique et sociale et la justice sociale en élargissant la protection sociale, en améliorant la couverture sociale et sanitaire des groupes à faibles revenus, en facilitant l’accès aux services (transports, santé, éducation) et aux équipements publics essentiels, et en soutenant les moyens de subsistance et l’intégration économique des groupes vulnérables;

– renforcer le capital humain et les capacités nationales grâce à une réforme globale des systèmes d’éducation, d’enseignement supérieur et de formation professionnelle, en mettant l’accent sur l’amélioration de la qualité de l’éducation à tous les niveaux et en promouvant l’apprentissage numérique, parallèlement à l’amélioration des services de santé, à l’extension de la couverture sanitaire universelle, au soutien de la recherche scientifique et à l’encouragement de l’innovation afin de renforcer la compétitivité et la durabilité de l’économie nationale;

– améliorer la compétitivité économique et promouvoir l’investissement en renforçant l’intégration régionale et la justice territoriale, en soutenant la coordination interrégionale, en poursuivant l’amélioration du climat des affaires, en simplifiant les procédures administratives, en modernisant l’administration, en renforçant la transition numérique, en soutenant l’économie de la connaissance, en développant les infrastructures, en alignant l’investissement public sur les priorités de développement régional et en renforçant le rôle des conseils élus dans la définition des priorités et la mise en œuvre des projets de développement;

– promouvoir la durabilité dans ses dimensions économique, sociale et environnementale en développant une économie verte et circulaire, en améliorant l’efficacité énergétique et l’utilisation des énergies renouvelables, en gérant durablement les ressources naturelles, en protégeant les écosystèmes et la biodiversité et en intégrant la dimension environnementale pour renforcer la résilience face aux défis climatiques.

Au début de la réunion, la Première ministre a souligné le rôle fonctionnel du bilan économique en tant que document d’orientation visant à traduire la politique économique et sociale de l’État, à fixer les priorités et à fournir une vision globale des bilans économiques et sociaux, avec des plans de travail, des programmes et des projets pour parvenir à un développement inclusif et équitable et à une croissance économique respectueuse de la justice sociale.

Elle a souligné que le plan prend en compte le travail des conseils locaux, régionaux et de district dans l’élaboration du plan de développement 2026-2030, conformément à une nouvelle vision du développement fondée sur la construction de fondations et une planification ascendante, accordant un rôle central aux conseils locaux et régionaux, conformément aux principes constitutionnels et à la vision du président Kaïs Saïed.

Elle a également souligné que le bilan économique 2026 incarne les choix et les priorités nationales, visant notamment à :

– assurer un niveau de vie décent et instaurer la justice sociale pour tous les groupes sociaux;

– ouvrir de plus grandes opportunités à tous les groupes et soutenir l’investissement;

– accroître la création de richesses grâce à une utilisation optimale des capacités productives;

– confirmer la reprise économique et renforcer la résilience de l’économie aux crises;

– commencer à mettre en œuvre les projets proposés par les conseils locaux, régionaux et de district dès 2026;

– lancer de nouvelles réformes et programmes pour améliorer l’efficacité des politiques publiques;

– accélérer la mise en œuvre des projets publics et privés.

Communiqué.

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Tunisie – budget économique 2026 : Feuille de route tracée

03. September 2025 um 08:58

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a présidé mardi 2 septembre 2025, au palais de la Kasbah, un conseil ministériel consacré au projet du budget économique pour l’année 2026. Présenté comme une feuille de route stratégique, ce document vise à traduire la politique économique et sociale de l’État. L’accent est mis sur la justice sociale, le développement régional et la durabilité, selon la Présidence du gouvernement.

Au cours de la réunion, la cheffe du gouvernement a rappelé que le budget économique est avant tout un outil fonctionnel et prospectif, destiné à fournir une vision globale des équilibres économiques et sociaux.

Un rôle central aux conseils

Le projet 2026 s’inscrit dans le cadre de la préparation du plan de développement 2026-2030, selon une logique de planification ascendante qui accorde un rôle central aux conseils locaux, régionaux et aux conseils des régions.

Le document met en avant plusieurs objectifs stratégiques : garantir des conditions de vie dignes et une meilleure justice sociale ; encourager l’investissement et diversifier les sources de création de richesse ; renforcer la résilience économique face aux crises ; engager des réformes structurelles pour améliorer les politiques publiques ; accélérer la réalisation des projets publics et privés, notamment ceux proposés par les conseils locaux dès 2026.

Les fondements de l’État social

La cheffe du gouvernement a insisté sur la nécessité de faire du budget économique un instrument de traduction des grandes orientations nationales, en cohérence avec la vision présidentielle. Le conseil a recommandé notamment de consolider les fondements de l’État social à travers de nouvelles embauches dans la fonction publique et la régularisation des contrats précaires ; de lutter contre le travail précaire et de garantir un revenu décent avec protection sociale ; de soutenir les familles à faibles revenus et de faciliter leur inclusion économique ; d’améliorer la qualité et la proximité des services publics, en particulier dans la santé, l’éducation et le transport.

Reprise économique et défis

Le projet de budget économique 2026 intervient dans un contexte de reprise économique fragile, marqué par les défis climatiques, énergétiques et sociaux. Il se veut un prolongement du plan quinquennal 2026-2030 et un instrument d’opérationnalisation de la « nouvelle vision de développement » fondée sur l’équilibre entre efficacité économique et justice sociale.

Le conseil a également passé en revue les perspectives économiques mondiales et nationales pour 2026, en fixant des estimations relatives à la croissance du PIB, à l’évolution des secteurs productifs (agriculture, industrie, services) ainsi qu’au développement du commerce extérieur, de l’investissement et du secteur des phosphates.

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Tunisie – Budget 2026 : le gouvernement en mode planification

03. September 2025 um 07:54

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, a présidé, mardi 2 septembre 2025, un conseil ministériel consacré à l’examen du projet du budget économique 2026.

Lors de cette réunion, lit-on dans un communiqué, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, a recommandé de renforcer les fondements de l’État social et d’œuvrer à la relance de la croissance économique.

En matière d’emploi et de lutte contre le chômage, le conseil a recommandé une série de mesures, dont notamment, la mise en place d’un programme de nouvelles recrues dans la fonction publique en 2026, la poursuite de la mise en œuvre du programme de régularisation des emplois précaires, la lutte contre l’emploi précaire et l’interdiction de la sous-traitance, ainsi que le renforcement du travail décent avec un salaire équitable et une protection sociale.

Le Conseil a également recommandé de soutenir les groupes vulnérables et les familles à faible revenu et d’œuvrer à leur intégration économique et à l’amélioration de leurs conditions de vie.

Il a également appelé à la nécessité d’améliorer la qualité des services et de veiller à les rapprocher des citoyens, notamment en matière de santé, d’éducation et de transport.

Plaidoyer pour davantage d’investissements publics

Volet croissance économique, les recommandations ont porté sur la promotion des investissements publics, avec un développement équitable en symbiose avec le plan de développement quinquennal 2026-2030.

Il s’agit également d’œuvrer à diversifier les sources de financement des investissements, à promouvoir les investissements dans le domaine des énergies renouvelables et à intégrer l’économie parallèle et l’investissement dans le développement équitable en s’appuyant sur les résultats des travaux des conseils locaux, régionaux et des districts.

Le Conseil a, en outre, passé en revue les perspectives économiques mondiales et le contexte national dans les domaines économique, social, technologique et environnemental, ainsi que les hypothèses liées aux politiques économiques et les estimations et les objectifs de croissance, son modèle et les taux prévus pour 2026.

Dans ce contexte, un accent particulier a été mis sur la croissance du produit intérieur brut, le développement des secteurs productifs, du secteur agricole, des industries manufacturières et non manufacturières, du secteur des services, de l’investissement, du commerce extérieur et du secteur des phosphates.

Equilibre durable entre justice sociale et efficacité économique

Le Conseil a, par ailleurs, examiné le plan de développement découlant des attentes des conseils élus et visant à atteindre un équilibre durable entre justice sociale et efficacité économique et axé sur les volets suivants :

– Renforcer l’intégration économique et sociale et consacrer le principe de justice sociale en élargissant la base de la protection sociale et en améliorant la couverture sociale et sanitaire des catégories à faible revenu.

– Faciliter l’accès aux services (transports, santé, éducation) et aux équipements publics de base, soutenir les sources de revenu et renforcer les mécanismes d’intégration économique des catégories vulnérables.

– Valoriser le capital humain et renforcer les capacités nationales au moyen d’une réforme globale du système d’éducation, d’enseignement supérieur et de formation professionnelle, en mettant l’accent sur l’amélioration de la qualité de l’enseignement à tous les niveaux et la consolidation de la transition numérique dans les méthodes d’apprentissage et d’enseignement.

Ces mesures doivent être décrétées parallèlement à l’amélioration des services de santé et l’élargissement de la couverture sanitaire universelle, ainsi que le soutien à la recherche scientifique et la stimulation de l’innovation, compte tenu de l’importance de ces domaines dans l’amélioration de la compétitivité de l’économie nationale et la réalisation de la durabilité.

 

Ces mesures doivent être décrétées parallèlement à l’amélioration des services de santé et l’élargissement de la couverture sanitaire universelle, ainsi que le soutien à la recherche scientifique et la stimulation de l’innovation,

 

– Améliorer la compétitivité de l’économie, stimuler l’investissement à travers l’intégration territoriale et l’équité spatiale et la consolidation de l’intégration entre les régions.

Plaidoyer pour une amélioration du climat des affaires

Le conseil a recommandé, à ce propos, de continuer à améliorer le climat des affaires et à simplifier les procédures administratives, à moderniser l’administration et à favoriser la transition numérique.

Pour ce faire, le gouvernement œuvrera à soutenir l’économie de la connaissance, à développer les infrastructures, à renforcer l’intégration territoriale et la justice spatiale, et à consolider l’intégration entre les régions en adaptant les investissements publics aux priorités de la politique de développement régional.

Renforcer le rôle des conseils élus

Il a été décidé également de renforcer davantage le rôle des conseils élus dans la définition des priorités et la mise en œuvre des projets de développement.

–  Consacrer la durabilité dans ses dimensions économiques, sociales et environnementales en développant l’économie verte et l’économie circulaire, tout en renforçant l’efficacité énergétique et le recours aux énergies renouvelables.

A ce titre, le conseil insiste sur la gestion rationnelle des ressources naturelles et la protection des écosystèmes et de la biodiversité en veillant autant que possible à intégrer la dimension environnementale pour renforcer la résilience face aux défis climatiques.

 

Le conseil insiste sur la gestion rationnelle des ressources naturelles et la protection des écosystèmes et de la biodiversité en veillant autant que possible à intégrer la dimension environnementale pour renforcer la résilience face aux défis climatiques.

 

Importance des fonctions du bilan économique

La cheffe du gouvernement a souligné l’importance des fonctions du bilan économique en tant que document d’orientation visant à traduire la politique économique et sociale de l’État, à définir ses priorités et à présenter une vision globale des équilibres économiques et sociaux.

Ce document, a-t-elle dit, permet également d’élaborer des plans d’action, des programmes et des projets pour parvenir à un développement global et équitable et une croissance économique répondant au souci de la justice sociale, en prenant en ligne de compte les résultats des travaux des conseils locaux, régionaux et des districts dans le cadre de l’élaboration du plan de développement pour la période 2026-2030, conformément à une nouvelle vision du développement fondée sur la construction de base et la planification ascendante.

Une approche à travers laquelle les trois conseils locaux, régionaux et des districts joueront un rôle clé  conformément aux principes de la Constitution et à la vision prônée par le président de la République.

 

Il est indispensable d’assurer les conditions d’une vie décente et à instaurer la justice sociale entre les différentes catégories sociales.

 

Quid du budget économique pour l’année 2026 ?

Elle a également souligné que le budget économique pour l’année 2026 reflète les choix et les orientations nationales en matière de construction et de développement.

Ces choix et orientations visent notamment à :

– Assurer les conditions d’une vie décente et à instaurer la justice sociale entre les différentes catégories sociales.

– Ouvrir de nouvelles perspectives à toutes les catégories et soutenir l’investissement.

– Renforcer les sources de création de richesse à travers une exploitation optimale des capacités de production.

– Confirmer la reprise économique et renforcer la capacité de résilience de l’économie nationale face aux crises.

– Entamer la mise en œuvre des projets proposés par les conseils locaux, régionaux et des districts à partir de 2026.

– Engager davantage de réformes et de programmes visant à améliorer la performance des politiques publiques.

– Améliorer le rythme d’exécution des projets publics et privés.

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Tunisie : bras de fer entre la commission des finances et le gouvernement autour de la loi de finances 2026

Von: hechmi
02. September 2025 um 09:54

ARP - ParlementTUNIS, 2 septembre – La commission des finances et du budget de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a décidé, lundi, de geler l’examen du projet de loi de finances 2026. En cause : des violations répétées des articles 40 et 62 de la loi organique du budget (LOB) de 2019, que les députés qualifient de «Constitution financière de l’État».

Selon le communiqué publié à l’issue de la réunion, le gouvernement n’a pas respecté l’obligation, prévue par l’article 40, de présenter avant la fin juillet les hypothèses et les grandes orientations budgétaires pour l’année suivante. Pour la commission, ce manquement prive le parlement de ses prérogatives en matière d’élaboration budgétaire.

Les députés pointent également la non-application de l’article 62, qui impose au gouvernement de remettre à l’ARP un rapport semestriel sur l’exécution du budget et la mise en œuvre de la loi de finances. Cette obligation, jugée essentielle au rôle de contrôle du parlement, n’a pas été respectée.

La commission rappelle qu’elle avait demandé, en juillet, l’audition de l’actuelle ministre des Finances afin de faire le point sur l’exécution du budget 2025 et sur les éventuelles nouvelles mesures à inclure dans le texte de 2026. Malgré un engagement pris par la ministre, cette audition n’a pas eu lieu.

Face à ces manquements, les députés exigent un rôle accru de l’Assemblée dans les phases d’élaboration et d’exécution du budget et appellent le gouvernement à instaurer une véritable complémentarité entre législatif et exécutif.

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Tunisie – Emploi, inclusion, réformes : Ce que prépare le gouvernement pour 2026

Hausse des recrutements, investissements régionaux, réformes structurelles : l’exécutif fixe ses priorités économiques lors d’un Conseil ministériel présidé par Sarra Zaafrani Zenzri.

Un budget stratégique discuté à la Kasbah

Réuni mardi 29 juillet 2025 au Palais du gouvernement à la Kasbah, le Conseil ministériel présidé par la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri a planché sur les grandes lignes du budget économique 2026. Ce projet s’inscrit dans la continuité du plan de développement quinquennal 2026-2030, en mettant l’accent sur les piliers sociaux, économiques et territoriaux de la relance.

Plus d’emplois et un soutien accru aux plus vulnérables

L’exécutif entend mieux intégrer les couches sociales à faibles revenus et améliorer leurs conditions de vie. Parmi les mesures envisagées : l’ouverture de nouvelles perspectives d’embauche dans la fonction publique, ainsi que la régularisation de situations administratives en suspens. Objectif : réduire le chômage tout en renforçant la cohésion sociale.

Le développement régional en ligne de mire

Dans la foulée des consultations locales et régionales, le gouvernement prévoit de relancer l’investissement dans les régions, notamment à travers les recommandations issues des conseils locaux et des districts. Le but : corriger les déséquilibres territoriaux et créer un tissu économique plus équitable.

PME, énergies vertes et économie parallèle : les leviers de la relance

Le Conseil a insisté sur la nécessité de stimuler l’investissement public pour encourager le privé. Les PME et sociétés communautaires seront incitées à investir dans des secteurs stratégiques comme la santé, l’éducation, les transports ou encore les énergies renouvelables.

Parallèlement, l’exécutif entend intégrer l’économie parallèle et réformer les entreprises publiques en difficulté.

Cap sur une économie compétitive et tournée vers l’Afrique

Une nouvelle politique industrielle est en préparation, axée sur l’innovation et les technologies modernes ; l’amélioration de la compétitivité nationale ; le développement des échanges avec les marchés africains.

Des efforts sont également attendus pour moderniser les infrastructures, soutenir le tourisme, les transports et les communications.

Une approche participative rompant avec les anciens schémas

La cheffe du gouvernement a insisté sur une approche ascendante partant du local vers le national. Le budget économique 2026 doit, selon elle, traduire un nouveau modèle de développement, alliant croissance et justice sociale, et rompre avec les méthodes passées jugées inefficaces.

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