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Brahim Bouderbala salue l’avancée du processus d’adoption du budget 2026

Von: walid
05. Dezember 2025 um 19:57

Le président du Parlement, Brahim Bouderbala, a affirmé vendredi que l’avancée vers le vote des dispositions de la loi de finances 2026 par le Conseil national des régions et des districts traduit « la volonté forte du pouvoir législatif de respecter les délais constitutionnels » et la détermination des élus à accomplir leurs missions.

Ouvrant la séance plénière conjointe consacrée à l’examen du projet de budget 2026, Bouderbala a souligné que les travaux menés par les deux chambres envoient « des messages de confiance » à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, démontrant la complémentarité des institutions et leur engagement pour « servir l’intérêt national ».

Les députés de l’ARP et les membres du Conseil national des régions et des districts ont poursuivi vendredi le vote des dispositions du projet de loi de finances, en présence de la ministre des Finances, Mèchkat Slama Khaldi.

À l’issue de son intervention, Bouderbala a remis la présidence de la séance à Imed Dherbali, président du Conseil national des régions et des districts, pour la poursuite des travaux en vue de l’adoption du budget 2026.

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Tunisie – PLF 2026 : Un déficit de 11 milliards de dinars au cœur des débats

28. November 2025 um 19:04

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD) examinent la version amendée du projet de loi de finances (PLF) 2026, publiée sur le site de l’ARP. Le texte comprend 61 articles et fixe un budget marqué par un déficit de 11,015 milliards de dinars.

Un budget sous tension et des équilibres fragiles

La nouvelle mouture du PLF 2026 prévoit des charges budgétaires de 63,575 milliards de dinars, contre 52,560 milliards de dinars de ressources budgétaires. Plus de 82% de ces ressources proviendraient des recettes fiscales, estimées à 47,773 milliards de dinars.

Selon les articles 3 et 4, 1,924 milliard de dinars seraient affectés aux comptes spéciaux du Trésor, tandis que les fonds de participation généreraient 53,104 millions de dinars.

Les crédits d’engagement pour les dépenses de l’État sont fixés à 66,8 milliards de dinars, un niveau qui confirme la pression croissante sur les finances publiques.

Côté trésorerie, le gouvernement prévoit 27 milliards de dinars pour l’exercice 2026. Cette enveloppe servira principalement à financer le déficit (11 milliards), rembourser la dette intérieure (7,932 milliards) et la dette extérieure (7,917 milliards).

Ces ressources proviendront majoritairement d’emprunts intérieurs (19 milliards) et extérieurs (6,8 milliards), confirmant une dépendance accrue à l’endettement.

Les articles 8 et 9 attribuent 1,585 milliard de dinars au fonctionnement des ministères et entreprises publiques, qui emploient 687 mille agents.

L’article 12 introduit une mesure exceptionnelle : l’autorisation donnée à la Banque centrale de Tunisie (BCT) d’accorder 11 milliards de dinars de facilités de financement à la trésorerie de l’État, remboursables sans intérêts sur 15 ans, avec un grace period de trois ans.

Des points sensibles en débat

La mesure accordée à la BCT, ainsi que la forte hausse du recours aux emprunts, devrait susciter des interventions critiques lors du débat général. Plusieurs élus s’attendent par ailleurs à des discussions serrées sur le niveau des charges, l’évolution de la masse salariale publique et l’ampleur du déficit.

Ce PLF 2026 intervient dans un contexte de tensions financières persistantes, marqué par une hausse continue des besoins de financement et une dépendance accrue aux emprunts intérieurs.

La version amendée publiée constitue l’un des textes budgétaires les plus scrutés depuis l’entrée en vigueur du nouveau dispositif bicaméral.

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Tunisie – PLF 2026 : Démarrage des travaux en plénière commune

28. November 2025 um 18:50

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD) ont ouvert, vendredi à Tunis, une session plénière conjointe consacrée à l’examen du projet de loi de finances (PLF) 2026.

Les présidents Brahim Bouderbala et Imed Derbali ont dirigé les travaux en présence de la ministre des Finances, Mechket Slama Khaldi. Cette première phase est dédiée à la présentation des rapports des commissions et au débat général avant les votes successifs des deux chambres.

Présentation des rapports et ouverture du débat général

Dès l’ouverture, les commissions des finances de l’ARP et du CNRD ont présenté leurs rapports respectifs sur le PLF 2026. Ces documents détaillent les conclusions des réunions conjointes menées ces dernières semaines, au cours desquelles les membres ont examiné les articles du projet en présence des cadres du ministère des Finances et de représentants de divers départements et organisations nationales.

Les échanges préliminaires ont permis de revenir sur les principales orientations du PLF, ainsi que sur les remarques recueillies auprès des acteurs institutionnels consultés. La séance a ensuite basculé vers un débat général, offrant la parole aux élus des deux chambres pour interroger la ministre des Finances et exposer leurs positions avant l’étape du vote.

Organisation du vote et rôle des deux chambres

La deuxième partie de la plénière commune sera consacrée à l’adoption des dispositions du PLF 2026. Conformément au cadre juridique en vigueur – Constitution, loi organique n°15 de 2019 et décret n°1 de 2024 – les membres de l’ARP procéderont d’abord au vote des budgets des missions, des missions spéciales et des articles, puis à l’adoption du texte global du projet.

Une fois ce premier vote bouclé, la séance reprendra avec les membres du CNRD, qui voteront à leur tour sur le texte déjà approuvé par l’ARP, en reprenant le même schéma : validation des budgets, des articles, puis adoption de la loi dans son ensemble.

Depuis l’entrée en vigueur du nouveau dispositif législatif régissant les relations entre l’ARP et le CNRD, l’examen de la loi de finances constitue l’un des moments institutionnels clés où la procédure bicamérale est pleinement mobilisée.

Le PLF 2026 est ainsi le premier projet majeur à suivre intégralement le mécanisme d’examen et de vote séquencé entre les deux chambres, tel que défini par le décret du 13 septembre 2024.

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Tunisie – PLF 2026 : Trois articles rejetés par les commissions parlementaires

28. November 2025 um 12:10

Lors de l’examen du Projet de Loi de Finances 2026, les commissions des finances et du budget de l’Assemblée des Représentants du Peuple et du Conseil National des Régions et des Districts ont décidé de rejeter trois articles du texte proposé par le gouvernement. Ces décisions concernent des mesures fiscales et douanières jugées controversées.

Selon le rapport officiel publié par les commissions sur le site de l’ARP, les articles 20, 47 et 50 du PLF 2026 ont été rejetés. Ces articles portaient sur des dispositions fiscales et douanières importantes, mais qui n’ont pas trouvé l’assentiment des législateurs lors de l’examen plénier par les commissions.

L’article 20 : contribution sociale de solidarité

Le premier article rejeté, l’article 20, concernait la poursuite de l’application des dispositions provisoires de la contribution sociale de solidarité. Cette contribution, introduite par l’article 53 de la loi de finances 2018 (loi n°2017-66 du 18 décembre 2017), impose un taux de 1% sur les revenus des personnes physiques et des entreprises.

L’article visait à prolonger son application, mais les commissions ont jugé que la mesure nécessitait un réexamen avant d’être validée.

L’article 47 : droits de douane sur les panneaux solaires

Le deuxième article rejeté, l’article 47, portait sur la révision des droits de douane pour l’importation des panneaux solaires. Il prévoyait une réduction de 15% des tarifs douaniers sur ces produits, dans le but de soutenir le secteur des énergies renouvelables et de favoriser l’installation de panneaux solaires.

Toutefois, les commissions ont estimé que l’impact économique et budgétaire de cette réduction nécessitait des clarifications supplémentaires avant toute adoption.

L’article 50 : impôt sur la fortune

Enfin, le troisième article rejeté, l’article 50, prévoyait l’instauration d’un impôt sur la fortune. Cette mesure concernait les biens des personnes physiques, y compris ceux détenus par leurs enfants mineurs sous tutelle, qu’ils soient immobiliers ou mobiliers.

Les taux proposés étaient fixés à 0,5 % pour les biens d’une valeur comprise entre 3 et 5 millions de dinars, et à 1% pour ceux dépassant les 5 millions de dinars. Les commissions ont rejeté cet article en raison de ses implications fiscales et sociales, jugeant nécessaire un débat plus approfondi avant une éventuelle introduction dans la loi de finances.

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Tunisie – PLF 2026 : Sept nouveaux articles adoptés par les commissions parlementaires

28. November 2025 um 11:59

L’Assemblée des Représentants du Peuple et le Conseil National des Régions et des Districts se préparent à examiner le Projet de loi de finances 2026, enrichi de sept articles supplémentaires adoptés par les commissions des finances et du budget.

L’examen du PLF 2026 par les commissions de l’ARP et du CNRD, ouvert le 11 novembre et conclu le 25 novembre, a abouti à l’adoption de sept nouvelles propositions d’articles, intégrées au texte initial du gouvernement. Ces mesures couvrent un large spectre de domaines, allant de la fiscalité à l’investissement culturel et au soutien agricole.

Avantage fiscal pour l’acquisition de véhicules

Le premier article prévoit l’octroi d’un avantage fiscal unique à vie pour l’importation ou l’achat sur le marché local d’une voiture neuve ou d’occasion de moins de huit ans. Cette mesure vise à soutenir les familles résidentes et à encourager la modernisation du parc automobile tunisien.

Allègement fiscal progressif pour les retraités

Le deuxième article concerne les pensions de retraite. Il propose un allègement progressif de la charge fiscale, en augmentant le pourcentage de déduction sur le montant brut imposable : de 25% actuellement à 30% en 2027, puis 35% en 2028 et 40% à partir de 2029. L’objectif est de préserver le pouvoir d’achat des retraités et de réduire progressivement leur pression fiscale.

Recrutement des chômeurs diplômés

Le troisième article instaure un programme de recrutement direct des chômeurs de longue durée parmi les diplômés du supérieur. Des crédits budgétaires seront mobilisés dans le budget 2026 pour financer la première vague de recrutements, avec mise en œuvre officielle par décret publié au Journal officiel.

Exonérations pour les agriculteurs touchés par la sécheresse

Le quatrième article concerne le secteur agricole. Les agriculteurs affectés par la sécheresse et la pénurie d’eau bénéficieront d’une exonération de la redevance foncière et des pénalités de retard, sur présentation d’un certificat délivré par les commissariats régionaux au développement agricole. Cette mesure s’applique également aux agriculteurs souhaitant prolonger leurs contrats de location ou renouveler leurs contrats expirés.

Égalité fiscale pour la protection de l’environnement

Le cinquième article vise à appliquer sur un pied d’égalité la taxe pour la protection de l’environnement sur certains produits locaux et leurs équivalents importés, en ajoutant une série de produits à l’article 58 de la loi de finances de 2003.

Fonds d’appui au cinéma et à l’audiovisuel

Le sixième article propose la création d’un Fonds d’appui à l’investissement dans le secteur cinématographique et audiovisuel, destiné à encourager la production locale et à soutenir la filière culturelle en Tunisie.

Règlement et rééchelonnement des dettes agricoles

Le septième article prévoit des mesures de règlement et de rééchelonnement des dettes du secteur agricole. Les banques publiques et privées devront régler les dettes des agriculteurs classées en catégorie 2 et au-delà, avec rééchelonnement sur dix ans, année de grâce, suppression des pénalités et abandon de 50% des intérêts contractuels.

Les dettes des catégories 4 et 5 seront remboursées sur une période d’un an renouvelable une fois. La Banque centrale définira, dans un délai de 30 jours, les conditions et modalités d’application, avec des modèles types de contrats de règlement.

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Tunisie : Le projet de loi de finances 2026 soumis au vote final d’ici le 10 décembre

26. November 2025 um 20:52

Le Bureau de l’Assemblée des représentants du peuple a arrêté mercredi le calendrier de la deuxième partie de la séance plénière commune consacrée à l’examen du projet de loi de finances 2026.

La présentation du rapport et le débat général débuteront le 28 novembre au matin, avant le passage aux votes successifs. L’adoption définitive devra intervenir avant le 10 décembre, conformément aux délais constitutionnels.

Déroulé du calendrier et organisation des travaux

Présidé par le président de l’ARP, Ibrahim Bouderbala, le Bureau du Parlement a validé la programmation de la séance commune rassemblant les députés et les membres du Conseil national des régions et des districts. Le vendredi 28 novembre à 9h30, sera consacré à la présentation du rapport conjoint des commissions des finances et du budget des deux chambres, suivie d’un débat général autour du texte.

Les jours suivants seront dédiés aux votes par étapes : les députés se prononceront d’abord sur les dispositions du projet, y compris les crédits des missions et missions spéciales ainsi que les articles, puis sur l’ensemble du texte. Ensuite, le Conseil national des régions et des districts procèdera à son tour au vote sur la version adoptée par la Chambre des députés.

Le Parlement rappelle que l’adoption définitive doit intervenir au plus tard le 10 décembre 2025, délai imposé par le troisième paragraphe de l’article 78 de la Constitution.

Autres décisions du Bureau et suites procédurales

En marge de la planification budgétaire, le Bureau a examiné les questions écrites adressées par les députés aux membres du gouvernement, et a décidé de transmettre 135 questions aux ministres concernés.

Les discussions ont également porté sur le renouvellement des structures parlementaires avant la fin de l’année. Il a été décidé de retenir le 10 décembre comme date de référence pour le calcul des effectifs des blocs et du groupe des non-inscrits. Les candidatures pour siéger au Bureau et dans les commissions permanentes pourront être déposées du 11 au 16 décembre 2025.

Le processus d’adoption du budget 2026 se tient dans un cadre institutionnel renouvelé depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle architecture bicamérale. La coordination entre les deux niveaux parlementaires – territorial et national – constitue un test de fonctionnement pour la mécanique législative.

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Impôt sur la fortune : le bloc “Pour que le peuple triomphe” veut rétablir l’article 50

26. November 2025 um 14:38

Le député Ali Zaghdoud, du bloc “Pour que le peuple triomphe”, a annoncé mercredi sur Diwan FM que son groupe parlementaire proposera la réintroduction de l’article 50 du projet de loi de finances 2026, consacré à l’impôt sur la fortune, malgré son rejet la veille en Commission des finances.

Selon Ali Zaghdoud, le bloc n’a pas soutenu la suppression de l’article 50. Il affirme que la position de son groupe reste fondée sur le principe de justice fiscale, estimant que les grandes fortunes doivent contribuer davantage.

Le député a évoqué l’existence de “conflits d’intérêts” chez certains élus, ainsi que des pressions extérieures qui auraient influencé le vote en commission.
Il a dénoncé ces interventions et assuré que le bloc défendra à nouveau l’article lors de la plénière.

Un barème d’imposition revu à la hausse

Le bloc “Pour que le peuple triomphe” entend présenter un amendement durcissant les taux de l’impôt sur la fortune, avec un barème plus élevé que celui proposé initialement :

  • Entre 3 et 5 millions de dinars : de 0,5 % à 1 %
  • Plus de 5 millions de dinars : de 1 % à 3 %

L’objectif affiché est d’améliorer la rentabilité fiscale de la mesure et de renforcer la contribution des patrimoines les plus élevés.

L’article 20 au cœur d’un nouveau désaccord

Ali Zaghdoud est également revenu sur la suppression de l’article 20, relatif à la prolongation de la contribution sociale solidaire (CSS) de 0,5 %.
Il a indiqué que les députés ont été surpris de retrouver cette mesure dans le PLF 2026, alors que la CSS avait été votée en 2023 pour une durée de trois ans, jusqu’à fin 2025.

Le député a reproché au ministre des Affaires sociales l’absence de stratégie claire pour la réforme des caisses de sécurité sociale.

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Ministère des Affaires religieuses : 20.784 cadres et 6737 édifices sous supervision

25. November 2025 um 12:40

Le ministère des Affaires religieuses continue d’étendre ses missions et ses ressources humaines, avec 20.784 cadres religieux chargés de superviser 6737 édifices religieux à travers le pays.

Dans le projet de budget pour 2026, la mission voit ses crédits augmenter de 3,49%, passant de 195,580 à 202,400 millions de dinars, pour renforcer l’encadrement religieux et moderniser les infrastructures religieuses.

Un encadrement religieux massif et structuré

Le ministère des Affaires religieuses assure la gestion et la supervision de 1477 mosquées et 5260 grandes mosquées, tout en prévoyant la classification de 259 nouvelles grandes mosquées l’année prochaine.

À cela s’ajoutent 76 zaouïas officiellement enregistrées, ainsi que des lieux de culte appartenant à d’autres confessions : 13 synagogues juives et 20 églises chrétiennes, encadrés en coopération avec le ministère des Affaires culturelles.

Ce réseau étendu souligne le rôle central du ministère dans la vie religieuse, culturelle et sociale du pays, avec des missions qui vont de l’encadrement des cadres religieux à la construction, restauration, entretien et éclairage des lieux de culte.

Des dépenses ciblées et des priorités claires

Le projet de budget 2026 consacre 161 millions de dinars aux dépenses de rémunération, 24,25 millions aux dépenses de gestion, 14,85 millions aux interventions publiques, 2,3 millions aux investissements.

Les priorités du ministère incluent la facilitation des rites religieux, la formation continue des cadres des mosquées, l’intensification des actions de sensibilisation, ainsi que le soutien à la recherche scientifique et aux études en sciences islamiques.

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Projet de Loi de finances 2026 : L’article 50 sur l’impôt sur la fortune finalement rejeté

23. November 2025 um 15:28

Les commissions des finances des deux chambres ont achevé l’examen du projet de Loi de finances 2026. Après de longues discussions, un seul article a été écarté : celui instaurant un impôt sur la fortune.

Les commissions des finances de l’Assemblée des représentants du peuple et du Conseil national des régions et des districts ont finalisé samedi soir l’étude de l’ensemble des articles du projet de Loi de finances 2026.

Selon le député Dhafer Seghiri, les échanges entre les deux structures ont permis d’aboutir à près de 150 amendements. Un seul article n’a pas survécu aux débats : l’article 50, consacré à l’impôt sur la fortune, jugé coûteux et peu rentable.

Des travaux conjoints qui aboutissent à 150 modifications

Dhafer Seghiri a indiqué que la coordination entre les commissions des deux chambres a permis de revoir en profondeur le texte initial. Les amendements adoptés concernent aussi bien les mesures fiscales que les dispositifs de soutien aux secteurs économiques.

Ces travaux, menés en parallèle avec des séances d’audition et d’analyse technique, ont permis de clarifier plusieurs mécanismes et de réduire les zones d’imprécision du projet gouvernemental.

Pourquoi l’article 50 a été écarté

Selon Seghiri, les simulations présentées lors des débats ont montré que l’impôt sur la fortune ne rapporterait qu’environ 11 millions de dinars par an au budget de l’État – un rendement jugé insuffisant au regard des moyens nécessaires pour son application.

L’article aurait exigé, selon lui, une importante mobilisation de ressources humaines, des procédures de contrôle complexes et des investissements logistiques conséquents.

Les commissions ont également souligné le risque d’un impact négatif sur l’épargne nationale, déjà fragilisée.

Les suites du processus budgétaire

Après l’adoption des amendements et le rejet de l’article 50, le projet de Loi de finances 2026 sera transmis en plénière pour débat général puis pour vote final.

Le gouvernement devra intégrer les modifications validées par les deux chambres avant la présentation officielle du texte consolidé.

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Budget 2026 : A l’ARP, les députés alertent sur la crise des caisses sociales

23. November 2025 um 12:58

Lors d’une séance plénière consacrée au budget 2026 du ministère des Affaires sociales, plusieurs députés ont tiré la sonnette d’alarme : les caisses sociales traversent une crise devenue structurelle et dangereuse, nécessitant un plan d’urgence pour éviter un effondrement aux conséquences sanitaires, économiques et sociales majeures.

Les caisses sociales au bord de l’asphyxie

Les députés ont rappelé que le déficit cumulé des caisses sociales dépasse désormais les 3 milliards de dinars, mettant en péril la continuité des prestations de santé, la stabilité financière de la Pharmacie centrale, et le fonctionnement des hôpitaux publics.

Pour eux, il ne s’agit plus d’un simple déséquilibre budgétaire, mais d’une menace directe sur le droit à la santé et la survie même du système social.

A cela s’ajoute un problème de gouvernance : plusieurs établissements stratégiques – dont la CNSS, la CNAM, la direction générale de la sécurité sociale ou encore le comité général de promotion sociale – fonctionnent sans directeur général, gérés par des responsables par intérim, ce qui paralyse les décisions structurantes.

Polémiques autour des carnets de soins gratuits et des aides sociales

La mise à jour des listes de bénéficiaires des carnets de soins gratuits et des aides sociales a suscité de vives critiques.

Des députés dénoncent l’exclusion de familles vivant dans une grande précarité, des critères de sélection jugés « arbitraires », un manque total de prise en compte de la dimension humanitaire.

À l’inverse, certains bénéficiaires continuent d’accéder à des aides sociales malgré une situation financière confortable ou un travail dans l’économie parallèle.

Une situation qualifiée d’injuste et de révélatrice d’un système de ciblage « défaillant ».

Emploi précaire, chantiers et centres spécialisés : un malaise social qui s’étend

Les députés ont également interpellé le ministère sur plusieurs dossiers en souffrance : les ouvriers de chantiers licenciés après la mise en œuvre de la nouvelle loi sur les contrats de travail ; les agents et cadres des centres d’éducation spécialisée relevant des associations de protection des personnes handicapées ; les agents temporaires de l’Office des terres domaniales, dont la situation professionnelle reste bloquée.

Tous dénoncent une persistance de la précarité et l’absence de solutions concrètes.

Autre point soulevé : la non-activation du fonds d’assurance perte d’emploi et du fonds de protection des ouvrières agricoles, pourtant annoncés depuis plusieurs années et présentés comme des instruments essentiels de justice sociale.

Inégalités régionales : des unités sociales dépourvues de moyens

Plusieurs députés ont attiré l’attention sur les carences flagrantes dans certaines régions.

Exemple cité : l’unité des affaires sociales de Sbikha à Kairouan, qui ne compte que deux assistants sociaux pour près de 80 000 habitants.

Cet écart entre les besoins et les ressources disponibles illustre, selon eux, les profondes inégalités régionales et la nécessité de renforcer les équipes pour garantir un service public digne.

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Le ministre de l’Économie promet une transparence totale des chiffres et annonce un nouveau Code statistique

22. November 2025 um 07:28

Lors d’une séance plénière conjointe à Bardo consacrée au budget 2026, le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a assuré que tous les indicateurs économiques sont publiés « en toute transparence, qu’ils soient positifs ou négatifs », annonçant la finalisation prochaine d’un nouveau cadre législatif destiné à régir l’information statistique en Tunisie.

“Nous ne cherchons à cacher aucun indicateur”

En réponse aux questions des députés des deux chambres, le ministre a souligné que la politique du gouvernement repose sur la transparence et la mise à disposition intégrale des données économiques, ajoutant que le système statistique national sera renforcé à travers une stratégie pilotée par le Conseil national de la statistique.

Un nouveau Code pour moderniser la production statistique

Samir Abdelhafidh a révélé que la rédaction du nouveau Code de l’Information Statistique sera achevée fin 2025, avant une phase de consultations élargies en 2026.

Ce projet vise notamment à :

  • moderniser la gouvernance statistique
  • sécuriser juridiquement la collecte et le traitement des données
  • renforcer l’accès aux registres administratifs
  • améliorer la qualité des indicateurs officiels
  • aligner les normes tunisiennes aux standards internationaux

Des indicateurs économiques en amélioration

Le ministre a mis en avant une embellie progressive de la conjoncture économique nationale :

  • taux de croissance de 2,4 % au troisième trimestre
  • inflation ramenée à 4,9 %
  • 105 jours d’importation en devises
  • amélioration du rating souverain
  • recul du déficit courant

Selon ses projections, la croissance pourrait atteindre 3,3 % en 2026, portée par la reprise de l’agriculture, du tourisme et des industries mécaniques.

Il a précisé que le ministère travaille, selon une feuille de route fixée par la présidence du gouvernement, à finaliser le plan de développement 2026-2030, qui ne deviendra officiel qu’après adoption par l’Assemblée.

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Budget 2026 : L’Économie mise sur l’innovation et un boom des investissements stratégiques

21. November 2025 um 12:17

L’Assemblée des Représentants du Peuple a lancé vendredi l’examen du budget 2026 du ministère de l’Économie et de la Planification, fixé à 895,331 millions de dinars, en baisse de 6,54 % par rapport à 2025. Une année stratégique qui coïncide avec la finalisation du Plan de Développement 2026-2030, destiné à définir les orientations économiques, sociales et régionales pour les cinq prochaines années.

Vers un nouveau modèle de croissance

Le ministère ambitionne de construire un modèle économique durable, axé sur l’innovation et le renouvellement. L’objectif est de stimuler la compétitivité des entreprises tunisiennes, créer des emplois durables et augmenter le revenu par habitant. Cette stratégie inclut le renforcement des secteurs productifs et des infrastructures régionales, afin de réduire les inégalités territoriales et de garantir un développement équilibré sur tout le territoire.

Les responsables insistent sur la nécessité d’une croissance inclusive et durable, capable d’intégrer le pays dans les chaînes de valeur régionales et internationales, tout en consolidant la souveraineté économique.

18 objectifs stratégiques

Le budget 2026 s’organise autour de cinq programmes opérationnels et cinq sous-programmes, couvrant les axes essentiels du développement :

  1. Équilibres Généraux et Statistiques : fiabilité des données économiques pour piloter les politiques publiques.
  2. Soutien au Développement Sectoriel et Régional : suivi des projets régionaux et sectoriels, réduction des disparités et amélioration de l’emploi local.
  3. Coopération Internationale : diversification des financements et mobilisation de subventions pour renforcer la résilience économique.
  4. Encadrement de l’Investissement : facilitation de l’investissement privé, simplification administrative et lancement de la Plateforme Nationale de l’Investissement.
  5. Pilotage et Soutien : coordination des programmes et évaluation des performances via 27 indicateurs précis.

Ces programmes couvrent la planification stratégique, le suivi analytique des projets et la production de données fiables pour orienter les décisions économiques.

Mobilisation des acteurs publics

La mise en œuvre implique 11 institutions publiques clés : l’INS, l’ITCEQ, le CGDR, l’ATCT, la FIPA, la TIA et le TIF, entre autres. Leur rôle est crucial pour garantir la fiabilité des statistiques, l’attractivité des investissements et la bonne exécution des projets régionaux. Cette coordination vise à assurer que chaque dinar dépensé contribue efficacement à la croissance et à l’emploi.

Hausse des investissements stratégiques

Les dépenses d’intervention représentent 81,66% du budget (731,177 millions), en baisse de 8,91%, principalement constituées de transferts à caractère de développement (729,505 millions), destinés au financement des projets régionaux et sectoriels.

Les dépenses salariales s’établissent à 79,55 millions (-0,3%), tandis que les frais de gestion augmentent de 3% à 14,204 millions.

Les opérations financières, incluant les contributions aux institutions financières internationales, progressent de 11,91% pour atteindre 68,82 millions de dinars.

Les investissements, quant à eux, connaissent une forte hausse (+545% en engagements) pour financer notamment l’étude de construction d’un nouveau siège du ministère (2 millions de dinars en engagements), symbole de modernisation des infrastructures administratives.

Développement régional

Le budget traduit une volonté de :

  • Renforcer l’investissement privé via la simplification administrative et la Plateforme Nationale de l’Investissement.
  • Stimuler le développement régional, en priorisant les zones défavorisées et en consolidant les infrastructures productives.
  • Améliorer le suivi statistique et la planification, pour mieux orienter les politiques publiques et mesurer leur impact sur la croissance et l’emploi.
  • Favoriser la coopération internationale, afin de diversifier les financements et réduire la dépendance à certaines sources de ressources.

L’exécution efficace de ce budget sera déterminante pour préparer le Plan de Développement 2026-2030, qui devra traduire ces orientations stratégiques en résultats tangibles pour l’économie et la société tunisienne.

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Éducation : un budget record en 2026 avec plus de 18.000 recrutements programmés

20. November 2025 um 14:31

Le Parlement a entamé jeudi l’examen du budget 2026 du ministère de l’Éducation, en hausse notable de 656 millions de dinars. Une séance où les députés ont interrogé la capacité du ministère à réformer un secteur sous tension, entre besoins urgents en ressources humaines, infrastructures vieillissantes et attentes croissantes des enseignants.

Un budget en progression mais sous fortes attentes

La mission de l’Éducation se voit attribuer 8700 millions de dinars pour 2026, contre 8044 millions l’année précédente. Cette hausse de 8,16% se répartit entre trois grands programmes :

  • Enseignement primaire : 3,233 milliards de dinars
  • Enseignement de base et secondaire : 4,601 milliards de dinars
  • Leadership, accompagnement et pilotage : 4,601 milliards de dinars

Ce cadrage budgétaire a immédiatement ouvert le débat sur la manière dont ces ressources soutiendront les réformes réclamées depuis des années : qualité de l’enseignement, surcharge des classes, conditions d’apprentissage et modernisation des établissements.

Recrutements massifs et régularisations : un chantier prioritaire

L’année 2026 sera marquée par un effort inédit de ressources humaines : 18.349 recrutements programmés, représentant 722,4 millions de dinars.

Les mesures phares annoncées :

  • Régularisation de 4811 suppléants du primaire
  • Recrutement de 2601 titulaires de licences appliquées en éducation (promotion juin 2024)
  • Régularisation de 9026 suppléants du secondaire
  • Recrutement de 100 diplômés de l’École supérieure des enseignants
  • Régularisation de 1226 agents des laboratoires et d’encadrement
  • Intégration progressive des agents des cantines

Ces régularisations, attendues depuis plusieurs années, ont été saluées mais aussi interrogées par certains députés, qui craignent une pression accrue sur la masse salariale et s’inquiètent de l’impact réel sur la qualité pédagogique.

Infrastructures : réhabilitations accélérées et créations d’établissements

Le budget d’investissement atteint 717 millions de dinars, une augmentation significative par rapport à 2025. Parmi les priorités :

  • 19 nouveaux établissements financés à hauteur de 157 millions de dinars
  • Réhabilitation de 464 écoles et lycées, pour 392,1 millions de dinars
  • Plus de 51% d’augmentation des crédits de maintenance par rapport à l’an dernier

Les députés ont insisté sur l’état souvent critique des écoles de campagne : salles délabrées, sanitaires défaillants, manque d’équipements et difficultés d’accès.

Zones rurales : priorité au transport et à l’équipement numérique

Pour réduire les inégalités territoriales, le ministère annonce :

  • 141 millions de dinars pour les équipements informatiques et fournitures
  • Acquisition de 73 bus scolaires afin de renforcer le transport en milieu rural

Ces mesures doivent répondre à l’abandon scolaire précoce, particulièrement élevé dans les régions éloignées.

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Soutien aux sportifs d’élite : Focus sur Ahmed Jaouadi et les disciplines de haut niveau

19. November 2025 um 10:52

Le ministère de la Jeunesse et des Sports a réaffirmé son engagement envers les sportifs d’élite et les disciplines individuelles dans le cadre du budget 2026, soulignant le suivi rigoureux des fédérations et le soutien ciblé aux athlètes de haut niveau.

Priorité aux sports individuels et aux disciplines paralympiques

Sur le budget 2026, le ministère a consacré 29 millions de dinars aux sports individuels, contre 6,63 millions aux sports collectifs. Cette orientation a permis de maintenir la Tunisie parmi les nations performantes lors des grandes compétitions internationales.

Le sport paralympique bénéficie également d’un soutien accru, avec 11 contrats d’objectifs conclus avec des athlètes de haut niveau pour un montant de près de 3 millions de dinars, et un élargissement des disciplines de 5 à 10.

Soutien aux sportifs d’élite

Le ministre a réaffirmé l’appui aux athlètes de haut niveau, citant Ahmed Jaouadi, Ayoub Hafnaoui et Rami Rahmouni. Pour Jaouadi, deux contrats de soutien ont été signés : 375.000 dinars en 2024 et 350.000 dinars en mai 2025, dont 185.000 dinars déjà versés.

En parallèle, le ministère a rappelé son intention de sanctionner tout manquement aux règles de discipline, évoquant l’exemple de l’haltérophile Ghofrane Belkjir, dont le départ jugé « illégal » de la délégation nationale en Norvège est considéré comme inacceptable.

Gestion et restructuration des fédérations

Plusieurs fédérations sportives ont été restructurées, certaines dissoutes et remplacées par des bureaux provisoires pour manquements aux règles, notamment dans le taekwondo et la pétanque. Au total, 11 fédérations ont été réorganisées, en plus de trois autres en 2024.

Le ministère suit de près les postes vacants dans les directions techniques, notamment le recrutement du directeur technique de la Fédération d’athlétisme.

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Finances publiques : Les commissions parlementaires ouvrent l’examen détaillé du projet de loi de finances 2026

19. November 2025 um 10:12

L’Assemblée des représentants du peuple a entamé mardi 18 novembre l’examen article par article du projet de loi de finances 2026, lors d’une séance conjointe réunissant sa Commission des finances et du budget et celle du Conseil national des régions et des districts.

Les discussions ont porté en priorité sur les dispositions consacrant le rôle social de l’État, notamment la lutte contre le chômage des diplômés.

Un début d’examen consacré au rôle social de l’État

Réunis au sein d’une double commission, les députés ont ouvert les débats sur le premier axe du projet de loi : la dimension sociale de l’action publique.

Ce volet, jugé prioritaire par plusieurs élus, traite de la création d’emplois, considérée comme « l’un des principaux défis de la période ». Les parlementaires ont souligné la nécessité d’un dispositif à la fois efficace, soutenable et en phase avec les réalités économiques des régions.

Les travaux ont rapidement mis en lumière les attentes fortes autour du budget 2026 : réduction du chômage, soutien à l’investissement productif et priorisation des dépenses à impact social.

L’article 13 au cœur des débats : encourager l’embauche des diplômés

L’une des premières dispositions examinées en détail fut l’article 13, qui vise l’insertion professionnelle des diplômés de l’enseignement supérieur dans le secteur privé.

Les représentants du ministère des Finances ont expliqué que cette mesure repose sur un mécanisme d’incitation directe.

L’État prendrait en charge la contribution patronale aux régimes de sécurité sociale, en échange, les entreprises privées s’engageraient à recruter des titulaires d’un diplôme universitaire, l’objectif final étant de réduire durablement le chômage des jeunes.

Un chantier budgétaire qui s’annonce dense

Au-delà de l’article 13, les députés ont souligné la nécessité d’un examen rigoureux du texte, axé sur l’équilibre entre impératifs sociaux et contraintes financières.

Les prochaines séances devraient aborder d’autres mécanismes de soutien à l’emploi, mais aussi les mesures fiscales, les dispositifs d’investissement et les prévisions macroéconomiques qui structureront le budget 2026.

Les deux commissions devront également évaluer l’impact réel des incitations prévues et vérifier leur capacité à relancer le marché du travail sans creuser les déficits.

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Transport : 700 MD, 250 bus, 30 rames de métros, 8 avions… les annonces du ministre

18. November 2025 um 11:07

Le ministre du Transport, Rachid Amri, a présenté hier soir les nouvelles orientations du secteur pour l’année 2026, lors d’une séance plénière conjointe entre l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions et des provinces. Voici les principaux points exposés, tels que relayés par l’agence TAP.

Le budget du ministère pour 2026 atteindra 1281 millions de dinars en engagements et 1267 millions en paiements, soit une hausse de 17,7% par rapport à 2025. Le ministre a détaillé une série de mesures portant sur le transport terrestre, ferroviaire, portuaire et aérien, ainsi que des acquisitions majeures destinées à renforcer les flottes publiques.

700 MD pour soutenir le transport public

Rachid Amri a indiqué que 700 millions de dinars ont été mobilisés pour soutenir le secteur du transport, dont 404 millions de dinars destinés aux sociétés régionales du transport terrestre.

Concernant les dépenses de développement, le ministre a précisé que 95% des crédits seront orientés vers le transport terrestre :

  • 48,6% au profit de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT),
  • 29,54% pour le Réseau ferroviaire rapide (RFR),
  • 40 millions de dinars comme subvention d’investissement aux sociétés régionales pour l’acquisition de 250 bus.

Il a également annoncé l’approbation du financement pour l’acquisition de 30 rames de métro au profit de la Transtu.

Don européen : 106 bus remis à la Tunisie

Le ministre a confirmé la réception, sous forme de don européen, de :

  • 46 minibus,
  • 50 bus articulés,
  • 10 bus “raffinement” (confort),

Ces véhicules seront répartis entre les sociétés régionales pour renforcer les dessertes, notamment dans les zones intérieures et sur les lignes interurbaines.

Ferroviaire : connexion des ports au réseau en 2026

Amri a indiqué que l’année 2026 verra la connexion des ports — notamment Bizerte et Sousse — au réseau ferroviaire.
Objectif : réduire les coûts logistiques, rappelant que le transport ferroviaire est 20 fois moins cher que le transport routier par camions.

Port de Radès : saturation critique, 12.000 conteneurs pour une capacité de 1300

Le ministre a dressé un état des lieux préoccupant du port de Radès :

  • Capacité réelle : 1300 conteneurs,
  • Conteneurs présents actuellement : 12.000,
  • Certains conteneurs sont stockés depuis plus de dix ans.

Il a annoncé la mise en place d’une unité informatique dédiée au suivi du parcours des conteneurs, du point d’entrée jusqu’à la sortie, en coordination avec la Douane.

50 MD pour moderniser les ports

Le ministre a rappelé que le Office de la marine marchande et des ports (OMMP) a enregistré des revenus confortables ces dernières années, ce qui permettra de financer :

  • des travaux de dragage,
  • la rénovation des espaces d’accueil,
  • l’aménagement des parkings,
  • l’acquisition de nouveaux équipements (tracteurs, vedettes de pilotage).

Les ports concernés sont : Sousse, Sfax, Bizerte, Gabès et Zarzis.

Tunisair : un plan d’urgence et un renforcement de la flotte

Rachid Amri a confirmé que Tunisair, la CTN et la STAM sont incluses dans un plan global de restructuration, en phase finale d’examen au niveau gouvernemental.

Il a précisé :

  • 13 avions sont actuellement opérationnels,
  • un nouvel appareil rejoindra la flotte avant fin 2025,
  • plus de 60 vols sont assurés quotidiennement,
  • l’État a programmé l’acquisition de 8 avions en leasing avec option d’achat.

Le ministre a exprimé l’espoir de voir Tunisair retrouver progressivement l’équilibre financier en 2026.

Projet du port en eaux profondes d’Enfidha

Amri a annoncé que la libération foncière du site a atteint 90 %, et que la coût global du projet est estimé à 5 000 millions de dinars.

La recherche de financement se poursuit, en parallèle avec l’avancement des études, à l’image du projet du métro de Sfax.

Ressources humaines : recrutements et régularisation

Concernant la situation des contractuels dans les entreprises publiques du transport, le ministre a indiqué que le dossier sera examiné au niveau du gouvernement, après l’application de la loi n°9 relative à la fin des contrats de sous-traitance.

Il a également annoncé de nouveaux recrutements dans les sociétés régionales :

  • 63 agents à Bizerte,
  • 39 à Gabès,
  • 46 à Sfax.

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Foyers universitaires : 8200 nouveaux lits au cœur du budget 2026 de l’Enseignement supérieur

18. November 2025 um 10:09

Réunis en plénière, les députés ont passé au crible le budget 2026 du ministère de l’Enseignement supérieur, marqué par une hausse modérée mais par un effort massif consacré aux foyers universitaires. Les élus ont insisté sur l’urgence d’élargir la capacité d’accueil face à une population étudiante en forte progression. Les chantiers d’infrastructures constituent le point le plus scruté de cette mission.

L’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions et des districts ont entamé lundi l’examen du budget du ministère de l’Enseignement supérieur pour 2026.

Le projet, en hausse de 3,47%, inclut un programme ambitieux d’extension des foyers universitaires. Les élus ont concentré le débat sur la pression croissante du logement étudiant et sur la capacité réelle du ministère à mener ses chantiers à terme.

Un budget en hausse marqué par l’urgence du logement étudiant

Le budget 2026 atteint 2397 millions de dinars (MD), soit 85,787 MD de plus que l’an dernier. Il est réparti entre quatre programmes majeurs, dont 477,476 MD dédiés aux services universitaires, un volet qui englobe les foyers et restaurants.

Le ministère a présenté une feuille de route axée sur l’infrastructure : 144 projets sont actuellement en cours, entre entretien, modernisation et extension d’établissements.

La question du logement étudiant a dominé la séance. Les foyers universitaires souffrent depuis des années d’une capacité insuffisante, accentuée par la hausse du nombre d’inscrits.

Pour y répondre, le ministère prévoit environ 7000 lits supplémentaires dans les projets déjà engagés, auxquels s’ajoutent 1200 nouveaux lits inscrits dans le budget 2026.

Les services universitaires restent un enjeu central dans un paysage qui compte 324.000 étudiants, 175 foyers universitaires et 84 restaurants pour l’année 2024-2025.

Les parlementaires ont interrogé le ministère sur les délais, la répartition régionale des projets et les mécanismes de suivi pour éviter les retards chroniques observés dans les années précédentes.

Entre soutien, vigilance et inquiétudes

Des députés ont salué l’augmentation des crédits consacrés aux services universitaires, estimant qu’elle répond à une demande sociale pressante. D’autres ont exprimé des réserves sur la capacité du ministère à livrer les chantiers annoncés, rappelant les retards accumulés dans plusieurs gouvernorats.

Certains élus ont insisté sur la nécessité d’une répartition plus équitable des nouveaux foyers, notamment dans les régions intérieures où les taux d’encadrement restent plus faibles. D’autres ont pointé du doigt la pression sur les restaurants universitaires, qui accueillent un nombre croissant d’étudiants sans augmentation significative de leurs moyens.

Le ministère, de son côté, a affirmé que l’amélioration des conditions de vie dans les campus constitue une priorité stratégique, rappelant que les structures universitaires dépassent aujourd’hui 40.606 agents, dont 22.297 enseignants et chercheurs.

Un système universitaire sous tension

La Tunisie dispose de 13 universités, 209 établissements publics d’enseignement supérieur et de recherche et 544 structures de recherche. La croissance régulière du nombre d’étudiants – conjuguée à l’augmentation du coût de la vie – met une pression permanente sur les foyers universitaires, souvent saturés et vieillissants.

Depuis plusieurs années, les syndicats étudiants, les directions régionales et les municipalités alertent sur les conditions d’hébergement, les problèmes de maintenance et l’insuffisance des places disponibles. Le budget 2026 s’inscrit donc dans une dynamique de rattrapage, mais reste confronté à des défis de financement, d’exécution et de gouvernance.

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Le budget du ministère des Transports en hausse de 17,7%, cap sur la modernisation du réseau

11. November 2025 um 15:40

Le budget du ministère des Transports pour l’année 2026 atteindra 1281 millions de dinars  (MD) en engagements et 1267 millions en paiements, enregistrant une hausse de 17,7% par rapport à 2025, a annoncé le ministre Rachid Amri.

Priorité au transport terrestre et au soutien des entreprises publiques

Selon le ministre, près de 93% des crédits seront consacrés au transport terrestre, avec 700 MD destinés à soutenir les entreprises publiques du secteur, notamment la Transtu, la SNCFT et les sociétés régionales de transport. Ces subventions représentent plus de la moitié du budget global, soit environ 55% des dépenses du ministère.

Des investissements pour moderniser le parc et le rail

Le programme d’investissement 2026 prévoit l’acquisition de 250 bus neufs, 300 bus d’occasion et 30 rames de métro. Un budget de 150 millions de dinars sera consacré à la réhabilitation et à la modernisation du réseau ferroviaire, afin d’améliorer la sécurité, la ponctualité et la performance du matériel roulant.

Le ministre Rachid Amri a annoncé la réactivation de la ligne ferroviaire n°11 reliant Kalaa Sghira, Kairouan et Kasserine, à l’arrêt depuis plusieurs années.

Une étude de faisabilité sera également lancée pour une ligne ferroviaire à haute performance reliant le nord au sud du pays via Kairouan, afin de renforcer la cohésion territoriale et le désenclavement des régions intérieures.

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Budget 2026 : Les députés appellent à renforcer la sécurité

10. November 2025 um 15:09

Lors de la séance plénière conjointe du Parlement et du Conseil national des régions et des districts consacrée à l’examen du budget du ministère de l’Intérieur pour 2026, plusieurs députés ont insisté sur la nécessité d’un renforcement des moyens sécuritaires et d’une réforme de la gouvernance locale.

Intensifier la lutte contre la criminalité

Les interventions ont largement porté sur la lutte contre la criminalité et la prévention dans les écoles. Les députés ont appelé à mieux équiper les unités pour combattre la propagation de la drogue dans les établissements scolaires, et à créer de nouveaux postes de police afin de lutter contre la petite criminalité.

Plusieurs députés ont axé leurs interventions sur la réorganisation des collectivités locales.

Tarek Rebii a plaidé pour la tenue d’élections municipales et la révision du statut des chefs de secteurs, alors que Mahmoud Laamari a appelé à une révision du Code des collectivités locales, rapporte l’agence TAP.

De son côté, Nour El-Houda a réclamé la publication du statut des secrétaires généraux des municipalités et des omdas, estimant que la clarté institutionnelle est essentielle au bon fonctionnement de l’administration locale.

Alerte sur les questions sécuritaires et migratoires

Sur le plan sécuritaire, Tarek Mahdi a attiré l’attention sur la présence accrue de migrants subsahariens en situation irrégulière à Sfax, suggérant la création d’une direction spécialisée pour gérer ce dossier.

Enfin, Mohamed Ali Slimane a évoqué 27 décès suspects dans des lieux de détention et une hausse de 9% de la criminalité en 2025, appelant le ministère à améliorer sa gestion de crise et sa communication institutionnelle.

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