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Gestern — 14. Januar 2025Haupt-Feeds

INSSPA : fin des demandes papier dès février

14. Januar 2025 um 21:37

L‘Instance nationale de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (INSSPA) a annoncé, lundi 13 janvier 2025, qu’elle avait entamé la numérisation des demandes de chargement envoyées par les entreprises exportatrices, précisant que les demandes sur papier ne seront plus acceptées à partir du 1er février 2025.

Selon la même source, l’Instance a indiqué qu’elle n’acceptera plus les demandes de chargement envoyées sous forme papier, appelant les entreprises à soumettre leurs demandes via l’application web dédiée, développée par Tunisie Trade Net (TTN). Elle a précisé que cette mesure s’inscrit dans le cadre de la numérisation du contrôle des produits alimentaires à l’exportation, conformément à la circulaire de la Présidence du gouvernement n° 03 du 19 janvier 2024, relative au développement des services administratifs électroniques.

L’INSSPA a expliqué que l’application développée par la TTN est opérationnelle depuis le lundi 11 novembre 2024, mais l’unité technique de contrôle à l’exportation de l’administration centrale n’a reçu, jusqu’à présent, aucune demande de chargement via l’application en question.

Par ailleurs, elle a indiqué que l’application est à la disposition des exportateurs et des contrôleurs de l’INSSPA pour traiter toutes les demandes de chargement, avec la possibilité d’imprimer le certificat de contrôle de la qualité à l’exportation, afin de le présenter à d’autres directions et entreprises, en cas de besoin.

Avec TAP

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La Tunisie et les métiers d’avenir : Votre emploi est-il menacé par l’IA ?

13. Januar 2025 um 09:55

TIC IA Intelligence artificielleSelon le FEM (Forum économique mondial) le marché du travail changera considérablement d’ici 2030, au gré de l’évolution des tendances dans les domaines de la technologie, de l’économie, de la transition énergétique verte et autres métiers. L’IACE vient de publier la 15ème édition du rapport sur la main-d’œuvre des entreprises d’ici 2030.

Le rapport servira de boussole aux acteurs dans les secteurs public et privé pour réussir leur transition vers une nouvelle ère riche en réorientations professionnelles, autoentrepreneurs, Freelancer, télétravailleurs et opérateurs dans les technologies de pointe et l’intelligence artificielle.

A l’international, près de 22% des emplois devraient changer d’ici 2030, soit 170 millions d’emplois créés et 92 millions supprimés. La demande de compétences en matière de l’IA et big data vont progresser.

Au niveau national, on s’attend à 20% de changements d’emplois d’ici la fin de la décennie. La priorité des entreprises tunisiennes serait de récupérer les compétences parties et de pallier leur déficit sur le marché du travail.

“80% des entreprises opérant dans le pays identifient les déficits de compétences comme le principal obstacle à la transformation de l’entreprise d’ici 2030 et 86% comptent améliorer les compétences de leur main-d’œuvre pour répondre à leurs besoins suivant les nouvelles tendances du marché du travail. Elles estiment également que l’augmentation du coût de la vie et la lenteur de la croissance économique comme le principal obstacle à la transformation de l’entreprise d’ici 2030”.

      • 80% des entreprises tunisiennes identifient les déficits de compétences comme le principal obstacle à leur transformation d’ici 2030.

Pour info, un pays comme le Portugal vient de mettre en place une stratégie nationale pour rapatrier une partie de ses compétences (200 000 parties lors de la crise financière de 2008).

C’est dire à quel point la question des compétences est cruciale et pourquoi elle appelle une réponse rapide et urgente de la part des décideurs publics au plus haut niveau de l’État qui doivent préserver les compétences et leur rendre justice pour le bien du pays et non les pousser au départ !

Selon l’étude de l’IACE, les employeurs tunisiens s’attendent à une forte demande de compétences dans l’IA et la Big Data, le leadership et l’influence sociale, la pensée créative, les réseaux et la cybersécurité, la résilience, la flexibilité et l’agilité, la culture technologique, la programmation, la gestion de l’Environnement et celle des talents.

Sept employeurs sur dix prévoient de financer en interne leurs besoins en formation, et environ 40% visent à tirer parti de modèles de cofinancement hybrides, publics et privés.

L’accès au numérique susceptible de transformer l’organisation des entreprises

Les tendances anticipées allant de l’adoption des technologies aux perspectives macroéconomiques, en passant par la transition verte, les politique industrielles et les restrictions commerciales, devraient entraîner une transformation des activités des entreprises nationales au cours des cinq prochaines années.

Les entreprises interrogées (à l’échelle international, région MENA et en Tunisie) identifient l’élargissement de l’accès numérique comme la tendance la plus susceptibles de transformer leur organisation. Grâce à la numérisation, on peut réduire le coût et les risques de production, économiser l’énergie et augmenter le productivité. D’où l’importance d’équipes où chaque membre est responsable de ses tâches et est capable de prendre des décisions pour faire avancer le projet sans avoir besoin de validations externes à chaque étape.

      • D’ici 2030, près de 20% des emplois en Tunisie devraient évoluer, nécessitant une adaptation rapide des compétences.

Les entreprises nationales considèrent l’augmentation du coût de la vie et la faible croissance économique comme facteurs agissants sur le développement de leurs activités dans la décennie à venir.

Le changement climatique a été considéré comme la quatrième tendance macroéconomique la plus importante suivis des questions sociales et de travail et des conflits géopolitiques. Les tendances macroéconomiques et la technologie seraient, pour les entreprises tunisiennes déterminantes dans la création ou destruction des emplois dans l’avenir proche.

Parmi les emplois les plus menacés, toujours selon l’enquête de l’IACE, figure les comptables et les auditeurs, les ouvriers d’assemblage et d’usine, les employés de tenue de livre et la gestion de la paie, les agents de saisie des données, les caissiers des banques et employés assimilés et les agents de la gestion des stocks.

      • L’équilibre entre l’automatisation et les compétences humaines sera déterminant pour l’avenir du marché du travail

L’enquête réalisée par l’IACE fait entrevoir dans le cas de la Tunisie, un changement structurel du marché de travail. Les experts appellent, à ce propos, à mettre en place des transitions professionnelles proactives et dynamiques dans un éventail croissant de rôles professionnels, identification des compétences émergentes, système de requalification et à adopter un équilibre futur entre l’automatisation accrue et une augmentation des compétences humaines (complémentarité homme-machine, optimiser l’automatisation…).

L’enquête qui résume les tendances du marché du travail d’ici 2030, n’a pas abordé la question du vieillissement de la population en Tunisie qui entraînera incontestablement des conséquences sur notre société modifiant l’offre de main-d’œuvre et celle de la demande de main-d’œuvre.

Amel Belhadj Ali

Source : enquête IACE : “L’avenir de l’emploi 2025, focus sur la Tunisie

Future of Jobs : quelle dynamique pour le marché de l’emploi en Tunisie d’ici 2030?

09. Januar 2025 um 15:21

Le World Economic Forum publie, depuis 2015, un rapport pour aider les entreprises à mieux appréhender les pénuries de talents, les changements de compétences et les déplacements d’emplois : Future of Jobs. 

Le rapport est fondé sur un ensemble unique de données issues d’une enquête administrée à l’échelle internationale sur les emplois et basée sur quatre axes : business trends; tendances professionnelles; tendances des compétences; et les stratégies en matière de main-d’œuvre. La version de cette année de Future of Jobs rassemble le point de vue de 1 000 chefs d’entreprise qui emploient, collectivement, 11,3 millions de travailleurs.

Ainsi, à l’échelle internationale, environ 22 % des emplois devraient changer d’ici 2030. Ce qui impliquera la création de 170 millions de postes contre la destruction de 92 millions. Il y aura une forte demande des compétences en IA et en Big data.

Les nouvelles technologies ne sont donc pas un risque pour le travail du moment qu’il y a une création nette d’opportunités. Le ralentissement de la croissance économique, les pénuries d’approvisionnement et l’inflation constituent les risques macroéconomiques les plus importants pour l’emploi.

La numérisation, principal moteur de changement

Pour la première fois, des résultats sont disponibles pour la Tunisie. L’enquête a été réalisée par l’IACE, en tant que partenaire officiel du Forum économique mondial en Tunisie.

Les conclusions montrent que les changements toucheront 20 % des emplois actuels d’ici 2030. L’entreprise est appelée à évoluer et à se transformer, tout en relevant le défi majeur du déficit de compétences, auquel 80 % des organisations font face. La numérisation demeure le principal facteur de changement, reconnu par 56 % des chefs d’entreprise interrogés.

L’enquête a révélé que l’augmentation du coût de la vie et la lenteur de la croissance économique constituent également un risque pour l’emploi. L’impact des investissements pour s’adapter au changement climatique a été considéré comme la quatrième tendance macroéconomique la plus importante pour les chefs d’entreprise tunisiens.

La formation, priorité pour les entreprises

Les employeurs en Tunisie s’attendent à une augmentation particulièrement forte de la demande de compétences en matière de leadership et d’influence sociale, de pensée créative et de compétences en matière d’IA et de Big data.

La majorité des postes à croissance rapide sont liés à la technologie. Les emplois en déclin rapide concernent, principalement, les ouvriers et les comptables, en raison de l’automatisation croissante, de la numérisation des processus et de l’évolution des besoins du marché.

Dans ce paysage, 86 % des entreprises tunisiennes comptent améliorer les compétences de leurs personnels. Sept employeurs sur dix prévoient de financer en interne leurs besoins en formation. Et environ 40 % d’entre eux visent à tirer parti de modèles de cofinancement hybrides, publics et privés.

Quelles politiques publiques à développer?

L’enquête est allée plus loin, en cherchant à identifier les mesures les plus susceptibles d’améliorer l’accès aux talents entre 2025 et 2030. Elles sont au nombre de quatre et incluent :

  • Le financement de la requalification et de l’amélioration des compétences (55 % des entreprises).
  • Une plus grande flexibilité dans les pratiques d’embauche et de licenciement (50 %).
  • La modification de la législation du travail relative au travail à distance (41 %).
  • L’amélioration des systèmes d’éducation publique (41 %).

Le point commun est qu’il s’agit d’actions essentiellement menées par l’Etat. Les politiques publiques doivent mettre l’accent davantage sur ces aspects et se montrer pragmatiques. Car, au passage, ce sont des décisions peu populaires qu’il faut prendre.

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