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Langue arabe : entre richesse patrimoniale, évolution naturelle et exigences du numérique

18. Dezember 2025 um 16:39

Le directeur du Département d’Arabe de la faculté des Lettres, des Arts et des Humanités de la Manouba. Taoufik Aloui, a souligné l’importance d’une collaboration étroite entre informaticiens, linguistes et spécialistes des langues pour mettre en lumière l’évolution et la diversité de la langue arabe et parvenir à une numérisation linguistique de pointe, à la hauteur de sa valeur et de son statut.

Lors de la rencontre scientifique organisée, hier jeudi, par le département sur la richesse et la constante évolution de la langue arabe à l’occasion de la Journée mondiale de la langue arabe, il a souligné que la langue arabe possède des caractéristiques structurelles, morphologiques et sémantiques qui la rendent particulièrement adaptée au traitement informatique et lui permettent de suivre le rythme des progrès technologiques et de la numérisation moderne a-t-il expliqué, soulignant l’impératif d’établir un cadre conceptuel et terminologique dynamique qui démontre le potentiel de l’arabe, une langue dont la beauté classique et les qualités poétiques n’empêchent ni son évolution ni sa libération de la stagnation.

Aloui a relevé que cette évolution est une loi naturelle qui régit les langues vivantes, et non pas un simple choix à adopter ou à ignorer en fonction de leur capacité à évoluer avec les sociétés et leurs besoins, et à être influencées par les transformations culturelles, scientifiques et technologiques, qui s’adaptent et se renouvellent au fil du temps. Cette évolution n’est ni un coup porté à la langue ni une insulte, mais plutôt un facteur d’attrait et de développement.

Le Directeur du département d’arabe a également souligné que ce rôle, dans cette évolution, n’incombe pas uniquement aux départements universitaires, mais aussi aux académies de langues, qui possèdent l’autorité scientifique et la référence institutionnelle leur permettant d’établir la terminologie, de normaliser l’usage linguistique et de suivre de manière systématique les transformations scientifiques dans les arts, les sciences humaines et d’autres domaines.

Dans le même esprit, il a invité les amoureux de la langue arabe à consulter des ouvrages fondamentaux de littérature, de linguistique et d’autres disciplines afin de comprendre l’évolution qu’a connue l’arabe depuis ses origines et de découvrir la multiplicité et la diversité de ses structures, considérant cela comme un enjeu primordial.

Il a recommandé de privilégier une écriture vivante et percutante, dans une langue créative qui respecte la lisibilité et prenne en compte la capacité du lecteur à comprendre et à s’impliquer, répondant ainsi à ses besoins dans diverses disciplines, qu’elles soient scientifiques, littéraires ou artistiques, et capable de satisfaire des intérêts variés sans compromettre la rigueur scientifique ni la valeur esthétique de l’expression.

Cette rencontre entre divers universitaires a comporté plusieurs présentations dans le cadre des défis auxquels la langue arabe est confrontée et de la question centrale de savoir dans quelle mesure elle suit le rythme des développements modernes en matière de numérisation et de technologie, et dans quelle mesure elle réussit à établir un discours linguistique pertinent et expressif de ces développements.

Plusieurs présentations consacrées à la langue arabe ont notamment porté sur L’Occident chrétien dans les sources hafsides à travers le langage présenté par professeur Lotfi Ben Milad du département d’histoire, L’arabe comme narrateur : les genres narratifs dans le patrimoine arabe par Noureddine Benkhoud,  Les enjeux de l’arabe dans le cadre de l’unité et de la diversité par le professeur Haykel Ben Mustapha du département de français,  Grammaire et linguistique arabes et La langue arabe comme affirmation identitaire chez les Morisques présentées par le professeur Ridha Mami du département d’espagnol et professeur Mehrez Boudhia a présenté “La langue dans le livre de Sibawayh” .

Les deux séances programmées, présidées par les professeurs Raja Ben Salama et Sourour Lahiani, se sont conclues par des discussions sur les moyens de développer la langue arabe, de s’adapter aux évolutions, de la moderniser, d’enrichir son expressivité et d’intégrer de nouveaux termes et concepts dans divers domaines scientifiques et littéraires.

Les participants ont également parlé du rôle joué par les différents départements qui contribue à renforcer la vitalité de la langue et à garantir sa capacité à se perpétuer et à interagir efficacement avec les exigences de l’ère moderne.

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Biens publics : 4000 propriétés d’étrangers régularisées et une carte foncière numérique en préparation

13. November 2025 um 20:21

La séance plénière conjointe de l’Assemblée des représentants du peuple et du Conseil national des régions et des districts s’est tenue jeudi 13 novembre 2025 sous la présidence d’Ibrahim Bouderbala, en présence du ministre des Domaines de l’État et des Affaires foncières Wajdi Hedhili, pour l’examen du budget de son ministère au titre de l’année 2026.

Cette séance a mis en lumière le rôle stratégique du département dans la gestion du patrimoine foncier public et privé de l’État, ainsi que les défis liés à la régularisation des situations foncières et à la modernisation du cadre juridique.

Un vaste chantier de mise en conformité juridique

Wajdi Hedhili, a annoncé que plus de 4000 biens immobiliers relevant des « biens des étrangers » ont été régularisés sur un total de 7200 dossiers.

Selon le ministre, ces biens – issus des accords conclus entre la Tunisie et la France après l’indépendance – font partie d’un vaste chantier de mise en conformité juridique mené par le ministère. Hedhili a ajouté qu’un nouveau cadre légal est en cours de révision pour simplifier les procédures de cession et surmonter les obstacles qui ont freiné la régularisation du reste des dossiers.

Le ministre a également révélé la préparation d’un projet de loi visant à unifier les commissions de confiscation et à améliorer la gestion des biens saisis depuis 2011, en coordination avec la présidence du gouvernement et les institutions concernées.

Enregistrement et numérisation du patrimoine foncier

Concernant la protection du domaine privé de l’État, Hedhili a insisté sur l’importance du registre foncier comme garantie essentielle contre les agressions. Il a annoncé le lancement d’un projet d’enregistrement prioritaire des biens publics, doté d’un budget initial de 900.000 dinars.

Par ailleurs, le ministère a achevé la numérisation de plus de 10.000 biens immobiliers dans une base de données unifiée, en collaboration avec l’Office de la topographie et du cadastre ainsi que le Centre national de télédétection, dans une optique de transparence et de lutte contre la corruption.

Hedhili a également plaidé pour une révision en profondeur du Code des domaines de l’État, afin de le moderniser et d’y introduire des dispositions plus dissuasives contre les atteintes au domaine public, jugeant la législation actuelle insuffisante pour endiguer les violations récurrentes.

Des terrains publics au service des grands projets

Le ministre a souligné que son ministère met les terrains de l’État à la disposition des projets publics pour un dinar symbolique. Parmi les opérations récentes figurent 400 hectares pour des zones industrielles, 4500 hectares pour la STEG afin de développer les énergies renouvelables à Sidi Bouzid, Tataouine, Gafsa et Kairouan, 18 hectares pour l’hôpital Roi Salman, et 550 hectares pour la Cité médicale de Kairouan.

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